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INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE Nicolas CANRY Septembre 2014 Licence 1  Division 1 Chapitre 2 Introduction à la microéconomie I. Le marché et la concurrence parfaite

IGE Chapitre 2 - Partie 1

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INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE Nicolas CANRY

Septembre 2014Licence 1 – Division 1

Chapitre 2Introduction à la microéconomie

I. Le marché et la concurrence parfaite

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1. Les hypothèses de la concurrence pure etparfaite

•  Atomicité des agents : grand nombre d’offreurs et dedemandeurs sur le marché. Chaque agent a une dimensionnégligeable par rapport à celle du marché.

• Homogénéité du produit : tous les producteurs offrent leexactement même bien (pas de différenciation).

• Liberté d’accès/entrée sur le marché (pas de réglementationni de barrière à l’entrée de nouvelles entreprises). 

• Parfaite transparence du marché : parfaite information deagents sur le marché ; information sur la qualité du produit,sur le prix de marché, etc.

• Parfaite mobilité des facteurs de production.

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2. La « loi » de l’offre… 

• L’offre de biens des agents est une fonction croissantedu prix de vente sur le marché

• Explications :

 – Plus le prix est élevé, plus l’échange est attractif pourl’offreur.  – Pour le producteur, le coût de production unitaire croît

avec les quantités produites (au moins à court terme)→ la hausse du prix, à coût inchangé, est alors une

incitation à produire (et offrir) davantage. – Une hausse du prix ouvre des perspectives de profitplus importantes et constitue une incitation à l’entréede nouveaux producteurs (ou offreurs) sur le marché.

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… et de la demande 

• La demande de biens des agents est une fonctiondécroissante du prix de vente sur le marché.

• Explications : – Plus le prix est élevé, moins l’échange est attractif pour le

demandeur, qui cherchera sans doute des biens de« substitution », moins chers. –  A revenu donné, une hausse du prix du bien réduit le

« pouvoir d’achat » du consommateur et donc sesquantités demandées.

 – L’intérêt (l’utilité) d’un bien va généralement décroissantavec les quantités possédées. Il faut donc que le prix soitde plus en plus faible pour compenser cet effet et que leconsommateur accepte d’acheter une quantité plusimportante d’un même bien.

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3. Des offres et demandemicroéconomiques à l’équilibre de marché 

• Chaque offreur (demandeur) établit préalablement laquantité de biens qu’il offrirait (demanderait) en fonctiondu niveau de prix sur le marché.

Offreurs DemandeursO1 O2 D1 D2

p = 1 0 0 8 6

p = 2 2 1 6 4

p = 3 4 2 4 2

p = 4 6 3 2 0

p = 5 8 4 0 0

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•  Au niveau macroéconomique (agrégé), il en résulte uneoffre et une demande globale, par simple agrégation desquantités pour chaque niveau de prix donné.

• OG et DG sont obtenus en additionnant, pour chaqueniveau de prix, les quantités individuelles demandées etoffertes.

O1 O2

OG D1 D2 DG

p = 1 0 0 0 8 6 14

p = 2 2 1 3 6 4 10p = 3 4 2 6 4 2 6

p = 4 6 3 9 2 0 2

p = 5 8 4 12 0 0 0

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0

1

2

3

4

5

6

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

   P  r   i  x

Quantités

Offreur 1

Offreur 2

Offre Globale

Demandeur 1

Demandeur 2

Demande globale

Résolution graphique

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Exemple numérique

• Demandes individuelles :

D1 = 10 – 2p si p ≤ 5 ; D1 = 0 sinon.D2 = 8 – 2p si p ≤ 4 ; D2 = 0 sinon.

• Offres individuellesO1 = 2p – 2 si p ≥ 1 ; O1 = 0 sinon.O

2

 = p – 1 si p ≥ 1 ; O2

 = 0 sinon.

→ DG = 0 si p ≥ 5= 10 – 2p si 4 ≤ p ≤ 5 = 18 – 4p si p ≤ 4 

→ OG  = 0 si p < 1= 3p – 3 si p ≥ 1.

Equilibre du marché si DG = OG :18 – 4p = 3p – 3 → p* = 21 / 7 = 3 (p* < 4, donc OK) 

→ Q* = 3*3 – 3 = 18 – 4*3 = 6.

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4. Un mécanisme stabilisateur

• Si Offre > Demande : excès d’offre ; les offreurs ne parviennentpas à écouler leur production et doivent donc baisser leur prixpour accroître le volume de leurs ventes.

O > D → p baisse → O converge vers D 

• Si Demande > Offre : excès de demande ; les acheteurs sontrationnés ; les offreurs font marcher les enchères et augmententles prix pour sélectionner les « plus offrants » des acheteurs.

D > O → p augmente → D converge vers O 

• Les « lois du marché » sont stabilisatrices. Le prix se stabiliseexactement au point où O = D : la variation (et donc la flexibilité)du prix assure la convergence vers l’équilibre (qui est doncstable).→ suivant ces principes, les « forces » du marché garantissentla convergence vers l’équilibre, quelle que soit la situation

initiale.

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5. Lois du marché et pouvoir d’action desagents

• Dans ce que l’on vient d’étudier, on voit que ce ne sontpas les agents mais des mécanismes « naturels », muspar des « lois », quasi physiques, (les « forces » du

marché) qui assurent la convergence vers l’équilibre(stable) du marché.

• En concurrence parfaite, les agents n’ont aucun pouvoir

d’action sur les prix, qui sont toujours fixés par « lemarché » : les agents sont dits price-taker  (≠ price-maker , en concurrence imparfaite) ou preneurs de prix(du marché).

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Qui fixe réellement les prix ?

• Ce résultat reste bien sûr compatible avec le fait que, en pratique,ce sont souvent les offreurs qui « fixent » leur prix (sur leursétiquettes) : cependant, au moment où ils fixent leur prix, il n’ontpas d’autre choix que de fixer le prix d’équilibre p* du marché. Eneffet :

 – S’ils fixent p > p* : ils ne sont pas compétitifs, les clientsn’achètent pas chez eux et ils font des pertes. 

 – S’ils fixent p < p* : ils ne « rentrent plus dans leur frais ». Desurcroît, les concurrents risquent d’être contraints de suivre etle gain escompté en part de marché va disparaître.

→ le prix de marché est toujours le prix qui s’avère le plus

profitable pour les offreurs

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6. Quelques configurations atypiques/limites

•  Absence de marché pour cause de demande « non solvable » : compte-

tenu des coûts de production, offre et demande sont nulles à l’équilibre(voir diapositive suivante)

→ exemple : certains services à la personne. 

• Asymétrie d’information entre offreurs et demandeurs :  – Marché des voitures d’occasion : que reflète le prix ? Information sur

les quantités échangées ou sur l’état du véhicule ? 

→ absence possible d’équilibre (Market for lemons, Akerlof, 1971). 

 – Marché du travail : le salaire a une incidence sur les quantitésoffertes mais aussi sur l’effort au travail fourni par le salarié. → le salaire va maximiser l’effort + chômage (Théorie du salaire

d’efficience, Shapiro et Stiglitz, 1984). 

 – Marché du crédit : le taux d’intérêt a une incidence sur le risque

moyen des projets des emprunteurs (Stiglitz et Weiss, 1982).

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Quantités

Prix Offre

Demande

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Limites des lois de l’offre et de la demande 

• Une hypothèse centrale supposée jusqu’alors est que lesindividus ont des critères (d’offre et de demande)personnels mais objectifs (≠ subjectif) : ils prennent leurdécision de façon isolée, sans se soucier du comportementdes autres agents→ les agents ne regardent que le « marché », pas les

autres individus.

• Dans la réalité: – Effets de mode : être à la « mode », c’est acheter ce

que « tout le monde achète ». – Déficit informationnel et comportement mimétique ou

moutonnier : si on ne sait comment se comporter sur unmarché (par exemple, à quel prix acheter ?), uncomportement rationnel peut consister à regarder ceque font les autres (parce qu’on pense qu’ils détiennent

une information que l’on n’a pas) et à faire comme eux. 

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• Dans ces conditions, il est tout à fait possible que lademande ne soit plus fonction décroissante du prix.

• Exemple des marchés financiers : – Les agents peuvent y être, selon les situations,

acheteurs ou vendeur. – En période de grande incertitude, comportement

mimétique : de petites variations initiales de prix à labaisse poussent les agents à se porter massivementvendeurs (offreurs) sur le marché :→ Suite à la baisse de prix : la vente (offre) de titresaugmente et peu de personnes se portent

contrepartie (la demande de titres baisse).→ Panique et krach boursier : les « lois » sontinversées (p↓ → Offre ↑ et Demande ↓) et les forcesdu marché deviennent déstabilisatrices !

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Quantités

Prix

Demande

Offre

Excès de

demande

Excès d’offre 

L’équilibre existe mais il est désormais instable. 

Effet

« bulle »

Effet

« krach »

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• Ces cas atypiques peuvent paraître exceptionnels ou mêmeanecdotiques mais ils sont aussi au cœur de représentationstrès différentes du fonctionnement des économies de marché :

 – Walras (1834-1910) : univers « objectivé », certain.→ Référence à la science physique. 

 – Hayek (1899-1992, prix Nobel en 1974) : retrouver les

conclusions walrasiennes dans un univers incertain.→ Référence aux sciences naturelles (Darwin notamment). 

 – Keynes (1883-1946): l’économie est une science sociale.Critique fondamentale de la vision néoclassique.

→ La représentation des agents compte et va avoir uneincidence très sensible sur l’activité économique : lesmécanismes de marché n’assurent pas forcément laconvergence vers l’équilibre de plein-emploi.

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7. Le concept d’élasticité 

• Connaître la sensibilité de la demande ou de l’offre debiens aux variations de prix est essentiel pour comprendrecomment un marché va réagir à des variations – on parlerade chocs  – de l’offre ou de la demande : l’ajustement va-t-ilse faire principalement par les prix ou par les quantités ?

• L’élasticité-prix d’un bien i  à son prix mesure la variation en(%) des quantités demandées ou offertes consécutivementà une variation (supposée de 1 %) du prix du bien :

i

i

i

i

i

i

i

i

 prixiq

 p

dp

dq

 pdp

qdq.

/   

où dq / dp est la dérivée de la quantité (demandée où

offerte) par rapport à p.

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• L’élasticité de la demande d’un bien à son prix estgénéralement négative.

• L’élasticité de l’offre d’un bien à son prix estgénéralement positive.

• On peut calculer l’élasticité-revenu d’un bien, l’élasticitéd’un bien aux variations de prix d’un autre bien, etc.

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Quantités

Prix

Demande

Demande faiblement élastique au prix

Quantités

Prix

Demande

Demande fortement élastique au prix

Quantités

Prix

Demande

Demande inélastique au prix

Quantités

Prix

Demande

Demande infiniment élastique au prix

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Quantités

Prix Offre

Offre faiblement élastique au prix

Quantités

PrixOffre

Offre fortement élastique au prix

Quantités

Prix

Offre

Offre inélastique au prix

Quantités

Prix

Offre

Offre infiniment élastique au prix

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Elasticité-revenu

• L’élasticité-revenu d’un bien mesure la variation en (%) desquantités demandées consécutivement à une variation (supposéede 1 %) du revenu de l’agent : 

• Généralement, l’élasticité-revenu des biens est positive.• Un bien dont l’élasticité-revenu est négative est un bien dit

« inférieur  » : il s’agit généralement de biens de première

nécessité.• Un bien dont l’élasticité revenu est positive est un bien « normal ».• Un bien dont l’élasticité revenu est supérieur à 1 (augmentation

lus que proportionnelle au revenu) est un bien dit « supérieur  » : ils’agit généralement de biens de luxe (également santé). 

i

ii

i

revenui

q

 R

dR

dq

 RdR

qdq

./

   

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Elasticité au prix d’un autre bien 

• L’élasticité d’un bien i  au prix d’un autre bien j  mesure lavariation en (%) des quantités demandées du bien i  consécutivement à une variation (supposée de 1 %) duprix de j  :

• On parle alors d’élasticité croisée. Le signe de cette

élasticité est a priori indéterminé et dépend : – D’un effet revenu : la hausse du prix du bien j réduit mon

pouvoir d’achat global et peut me conduire a réduire mademande pour tous les biens.

 – Du degré de substituabilité entre les deux biens.

i

 j

 j

i

 j

 j

i

i

 piq p

dpdq

 pdp

q

dq

 j.

/   

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• Plus l’élasticité est fortement positive et plus les biens

sont substituables.Exemple : la demande de pommes a de grandeschances d’augmenter quand le prix des poiresaugmente.

• Plus l’élasticité est fortement négative, plus les bienssont complémentaires.

Exemple : la demande d’automobiles risque de baisser

consécutivement à une hausse du prix de l’essence. 

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8. Variation de l’offre ou de la demande 

• Tant que l’on se déplace sur une courbe d’offre ou dedemande, on ne fait que mesurer la réaction des agents à unevariation du prix de marché.Mais le « plan » des agents, traduit dans les courbes d’offreou demande, n’est en aucun cas modifié : les agents secontentent de réagir, comme ils l’avaient préalablement« annoncé », aux fluctuations du prix de marché.→ le déplacement le long des courbes ne traduit pas unemodification des comportements d’offre et/ou de demandemais assure plutôt la convergence du marché vers sonéquilibre.

• Une modification de l’offre ou de la demande va êtrereprésentée par un déplacement des courbes (vers lagauche ou vers la droite) dans le plan (Quantités, Prix).

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Pourquoi offre et demande varient-elles ?

• Variation du coûts de production : coût salarial, coût desmatières premières (pétrole, etc.)→ incidence sur l’offre (du bien considéré). 

• Progrès technique : capacité à produire plus avec la mêmequantité de facteur.→ incidence sur l’offre. 

• Choc technologique : par exemple, effet de l’invention de laphoto numérique→ incidence sur la demande (de pellicules). 

• Changement du goûts des consommateurs :→ incidence sur la demande.

• Déréglementation d’un marché, facilitant l’entrée d’entreprises :→ incidence sur l’offre. 

• Mesure de politique économique (politique budgétaire /monétaire accommodante / restrictive)→ incidence sur la demande.

• Etc.

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 • Pour mesurer l’impact des phénomènes précédemment décrits – 

on parlera par la suite de « chocs » pour caractériser cesphénomènes – il faut mesurer l’impact qu’ont ces phénomènessur l’offre et/ou sur la demande pour un prix donné.

• Si, pour un prix donné, la quantité demandée augmente

(diminue) suite au choc, on parlera de choc positif (négatif) dedemande.→ la courbe de demande se déplace vers la droite (gauche).

• Même principe pour l’offre. 

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Quantités

Choc positif de demande

PrixOffre

D1 D2

p

p2*p1*

q1* q2*

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Quantités

Prix O1Demande

O2

p

p2*

p1*

Choc positif d’offre 

q1* q2*

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Choc positif de demande

Quantités

Prix Offre

D1 D2

p2*

p1*

Quantités

Prix Offre

D1 D2

p2*

p1*

Offre faiblement élastique :

- Forte hausse du prix

- Faible hausse des quantités

Suite à un choc de demande, les offreurs peuvent prendre du temps avantde répondre par un supplément de production (offre faiblement élastique àcourt-terme). A long terme, en revanche, l’offre va s’adapter (car les prix

ont montré) et l’offre devient plus élastique. 

Offre fortement élastique :

- Faible hausse du prix

- Forte hausse des quantités

q1* q2* q1* q2*

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Choc positif d’offre 

Demande faiblement élastique :

- Forte baisse du prix

- Faible hausse des quantités

Suite à un choc de demande, les offreurs réduisent leur chiffre

d’affaire = p*q* si la demande est faiblement élastique etl’augmentent dans le cas contraire. 

Demande fortement élastique :

- Faible baisse du prix

- Forte hausse des quantités

Quantités

PrixO 1

Demande

p2*

p1*

O 2

Quantités

PrixO 1

Demandep2*

p1*

O 2

q1* q2* q1* q2*

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Quelques conclusions

• Un choc positif (négatif) de demande accroît (décroît) à la foisles prix et quantités d’équilibre. 

• Un choc positif (négatif) d’offre réduit (augmente) les prix

mais augmente (réduit) la quantité d’équilibre. 

• Suite à un choc sur une courbe, l’ajustement se fera surtoutpar les prix si l’autre courbe est faiblement élastique, par lesquantités si elle est fortement élastique.

• Le chiffre d’affaire des offreurs augmente systématiquementen cas de choc positif de demande. Il peut croître ou décroîtreen cas de choc positif d’offre. 

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9. Le concept de surplus

• Le surplus du consommateur mesure la différence entrele prix qu’un consommateur est prêt à payer (la valeurqu’il attribue au bien) pour un bien et le prix qu’il va

effectivement payer sur le marché.

• Le surplus de l’offreur mesure la différence entre le prixqu’il perçoit effectivement (au moment de l’échange) sur

le marché et le prix qu’il attendait (le coût au sens largequ’il attribue au bien) pour la vente de ce bien. 

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Quantités

PrixOffre

Demande

Consommateur i

Surplus de j

Offreur j

Surplus de i

p*

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Quantités

Prix

Demande

Consommateur i

Surplus des consommateursquand p = p1 

p1

Evolution du surplus du consommateurquand le prix baisse

p2

Surplus supplémentairedes consommateursquand p = p2

Surplus des« nouveaux »

consommateurs suite àla baisse du prix

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PrixOffre

Demande

Demandeur i

Surplus de j

Offreur j

Surplus de i

p*

QuantitésSurplus global des consommateurs à l’équilibre 

Surplus global des producteurs à l’équilibre 

Surplus à l’équilibre 

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• Le surplus total d’un marché considéré est la somme dessurplus de l’ensemble des offreurs et des demandeurs. 

• Le surplus total correspond à la « satisfaction » que procuresocialement l’échange sur le marché. 

• On montre sans difficulté que le surplus total atteint sonmaximum à l’équilibre du marché : le bien être social estmaximum à l’équilibre → « Main invisible » de Adam Smith :la recherche de son seul intérêt individuel par chacun desagents aboutit à un optimum au niveau social.

• En revanche, la répartition du surplus total du marché peutêtre très inégalitaire → la question de la justice sociale n’estpas résolue part les mécanismes de marché et resteentièrement posée.

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Quantités

PrixOffre

Demande

q1

Le surplus global du marché est augmenté quand

les quantités échangées sont augmentées

Marché rationné

p* = pmax

q2

pmin

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Prix et quantités fixés de façon coercitive

Le surplus des consommateurs est augmenté, celuides producteurs fortement réduit : le surplus global du

marché est réduit par rapport à la situation d’équilibre. 

Surplus desconsommateursSurplus positif desproducteurs

Quantités

PrixOffre

Demande

p

q

Surplus négatif desproducteurs

5

1

2

3

4

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Calcul des surplus dans graphiqueprécédent

Surplus desconsommateurs

Surplus desproducteurs

Surplus total

 A l’équilibre dumarché

1 2 + 3 1 + 2 + 3

Prix et quantitésfixés de façoncoercitive

1 + 2 + 4 3 – 4 – 5 1 + 2 + 3 – 5

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Ouverture internationale du marché

Si le prix mondial est inférieur au prix intérieur, le surplusdes consommateurs est accru, celui des producteurs est

réduit ; une partie de l’offre est importée 

Quantités

PrixOffre

Demande

Equilibreautarcie

q1

Prixmondial

q2

ImportationsProd. Nat.

O t i t ti l d hé

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Ouverture internationale du marché

Quantités

PrixOffre

Demande

Equilibreautarcie

q1

Si le prix mondial est supérieur au prix intérieur, le surplus desconsommateurs est réduit par la hausse du prix, celui des producteursest accru par la hausse de la production, rendue possible parl’apparition d’exportations. 

Prixmondial

q2

ExportationsDemande Nat.

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Effet de l’ouverture entre deux pays 

Offre Pays AOffre Pays B

Demande Pays A= Demande Pays B

Demandemondiale

Offre mondiale

p A

pB

pMonde

q A,1 qB,1 qB,2

q A,2

On suppose que les pays A et B ont les mêmes courbes dedemande mais que le pays B a une « meilleure » technologie quele pays A (courbes d’offre différentes). 

Eff t d l’ t l l l b l d

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Effet de l’ouverture sur le surplus global desdeux pays

Offre Pays AOffre Pays B

Demande Pays A= Demande Pays B

Demandemondiale

Offre mondiale

p A

pB

pMonde

q A,1 qB,1 qB,2

q A,2

Le surplus global (demandeurs + offreurs) augmente dans les deux pays.

En jaune : hausse du surplus global dans le pays A.

En rouge : hausse du surplus global dans le pays B.

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Principaux résultats :

• On peut montrer que l’ouverture internationale permetd’augmenter la production mondiale (théorie des avantagecomparatifs).

• Toutefois, cette hausse du « bien-être » global n’empêchepas que le gain n’est pas uniformément réparti entre les

agents : – Suite à l’ouverture, les producteurs du pays B, plus

productifs, sont gagnants tandis que les producteurs du pays A sont perdants, ce qu’on pourrait aisément démontrer enanalysant l’évolution des surplus. 

 – De la même manière, les consommateurs du pays B sontperdants (ils payent le bien plus cher après l’ouverture(pmondial > pB) tandis que les consommateurs du pays A, enayant désormais accès à la meilleure technologie (pays B),sont gagnants (pmondial < p A).

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10. L’incidence de la fiscalité indirecte 

• Que se passe-t-il lorsque l’on introduit un impôt ou unetaxe sur les produits (TVA, TIPP), payé lors de toutetransaction sur un marché de bien ?

• Qui va payer (quel « côté », offre ou demande, dumarché) effectivement cet impôt ?

• Quelle est l’incidence sur l’équilibre de marché, sur lesurplus des agents (offreurs et demandeurs) ?

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Introduction d’une taxe forfaitaire 

• Supposons, pour simplifier, que l’État instaure une taxe

forfaitaire (c’est-à-dire ne dépendant pas du prix hors taxe) d’unemontant de T €, par exemple de T = 1 €.

• Supposons que la taxe soit supportée par le côté acheteur.

Si, avant la mise en place de la taxe, la demande des agentsétaient de 5 pommes pour un prix de marché (hors taxe, HT) dela pomme de p = 3 €, cette demande est désormais de 5pommes pour un prix p’  = p + T = 3 € TTC, soit un « vrai » prixde marché (prix HT, le seul qui intéresse les offreurs) de p = p’   – 

T = 3 – 1 = 2 €. Incidence sur la courbe de demande des consommateurs quiest translatée vers le bas (du montant de la taxe forfaitaire),après instauration de la taxe (D = a – b* p  D = a – b* p’  = a – 

b*( p + T)). Pas d’incidence sur l’offre.

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Instauration d’une taxe forfaitaire T : effetsur la demande

Quantités

Prix

Demande « avant » taxe

p

p+T

T

Demande « après » taxe

Introd ction d’ ne ta e forfaitaire T

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Introduction d’une taxe forfaitaire T 

Quantités

Prix

D(p)

D(p+T)

O(p)

p

p+T

Surplus des

consommateursSurplus desproducteurs

Recettes fiscalesprélevées sur lesurplus desproducteurs et desconsommateursRéduction du surplusglobal consécutive àl’introduction de la

taxe

Même si ce sont les ménages qui « payent » la taxe (TVA), son coût estsupporté en réalité tant par les demandeurs que par les offreurs (dont lesurplus est également ponctionné). La part supportée par les offreurs

dépend de l’élasticité de l’offre au prix. 

S hè hé i 1

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Synthèse théorique 1

• Supposons une économie où D = a – bp et O = – c + dp, avec a, b,

c, d ≥ 0. Le prix d’équilibre vaut : p* =(a+c)/(b+d) 

• On introduit un impôt de type TVA (mais qu’on suppose forfaitaire) :taxe = t.

 – Cas 1 : l’impôt est supporté par les consommateurs :

La demande s'écrit désormais D = a – bp' où p' est le prix TTC :p' = p + t. L'offre n'est pas modifiée car l'entreprise n'empochera

que le prix hors taxe (elle reverse la taxe à l'État) : O = – c + dp.Finalement, on a à l'équilibre : a – b(p+t) = – c + dp si bien que :

• le prix HT d'équilibre vaut p*= (a+c –bt)/(b+d)

• le prix TTC d’équilibre vaut (p’)* = (a+c+dt)/(b+d)

S thè thé i 2

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Synthèse théorique 2

 – Cas 2 : la taxe est supportée par l'entreprise (sur ses recettes) :

La demande n'est pas modifiée D = a – bp mais l'offre vautmaintenant O = – c + dp" où, cette fois, p" est le prixeffectivement perçu par l'entreprise, donc déduction faite de lataxe : p" = p – t. Ainsi, p" s'apparente au prix HT du cas 1, et p(du cas 2) au prix TTC du cas 1.

Finalement, on a à l'équilibre : a – bp = – c + d(p – t) si bien que :

• le prix TTC d'équilibre vaut p*=(a+c+dt)/(b+d)

• le prix HT vaut (p’’)* = (a+c-bt)/(b+d)

Conclusion :

On obtient que p*(cas1) = p’’* (cas 2) et que p’* (cas 1) = p* (cas 2). 

Taxe supportée par le côté « offre »

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Taxe supportée par le côté « offre »

Quantités

Prix

D(p)

O(p – T)

O(p)

p – T

p

Surplus des

consommateursSurplus desproducteurs

Recettes fiscalesprélevées sur lesurplus desproducteurs et desconsommateursRéduction du surplusglobal consécutive àl’introduction de la

taxe

L’effet de l’introduction de la taxe (supportée par le côté « offre », dont lacourbe se déplace vers la gauche, la courbe de demande n’étant pasmodifiée) est identique à celui obtenu quand on suppose que c’est le

côté demande qui supporte/paye la taxe.

C

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Conclusions

• Finalement, les quantités échangées sur le marché sontidentiques dans les deux cas, de même que le prix effectivementpayé par les consommateurs et celui effectivement perçu par lesentreprises.

• Qui « paye » alors la TVA ? En fait, les deux côtés du marchévont payer la TVA puisque les consommateurs payent plus cher

et les entreprises vendent moins cher (le prix de marché avantl’introduction de la TVA est compris entre le prix HT et le prixTTC) : le surplus des vendeurs et des acheteurs est diminué parrapport à la situation initiale.

• La contribution des acheteurs et des vendeurs au paiement de laTVA ne dépend absolument pas du côté du marché (offre oudemande) à qui on demande de restituer la taxe. En revanche,cette contribution va dépendre de l’élasticité des courbes d’offreet de demande sur le marché considéré (cf. diapos suivantes).

• L’écart entre prix HT et prix TTC est appelé coin fiscal. 

Offre infiniment élastique

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Offre infiniment élastique

Si l’offre est infiniment élastique, ce sont les consommateurs qui payentla TVA (quelle que soit le côté du marché chargé de la reverser à l’Etat). 

Quantités

Prix

D(p)

D(p+T)

p

p+T

Offre

Quantités

Prix

D(p)p

p+T

Offre 1

Offre 2

Offre inélastique

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Offre inélastique

Si l’offre est inélastique, la situation n’est pas modifiée pour lesconsommateurs par rapport à l’équilibre avant l’introduction de la TVA.La TVA est ponctionnée sur le surplus des offreurs qui supportent doncseuls l’intégralité de la taxe. 

Quantités

Prix

D(p)

D(p+T)

p

p+T

Offre

Quantités

Prix

D(p)p

p+T

Offre

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Cas d’une subvention : un exemple 

• Supposons un marché où la demande est donnée parqd  = 4 – p et l’offre par qs = 1 + 2p (si le prix est de 2, lademande est de 2 et l’offre de 5, etc.) 

  le prix d’équilibre vaut p* = 1 et la quantité d’équilibre,

q* = 3.

• L’État cherche à développer ce marché et verse unesubvention de 1 € pour chaque unité échangée. Il peut

soit : – Verser la subvention au vendeur pour chaque unitévendue (subvention sur les produits).

 – Verser la subvention au consommateur, pour chaque

unité achetée (prestation en nature).

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Subvention versée au vendeur (cas 1)

• Dans ce cas, l’offre du vendeur est modifié : si le prix demarché est de 2 €, il recevra 3 € pour chaque unitévendue.

 L’offre devient donc qs = 1 + 2p’ avec  p’ = p + Subv  

d’où qs = 1 + 2*(p + Subv) = 3 + 2p 

 La courbe d’offre est translatée vers le bas / la droite(pour tout prix de marché p, l’offre est augmentée de 2 (=2*Subv ) unités).

En effet, pour chaque prix de marché p (hors subvention),le vendeur offre la quantité correspond au prix p’  = p +Subv. 

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Subvention versée au consommateur (cas 2)

• Dans ce cas, la demande est modifiée : si le prix de

marché est de 3 €, le consommateur recevra 1 € desubvention par bien acheté : le prix effectivement payépasse donc à 2 €.

• Par conséquent, pour chaque prix de marché p (hors

subvention), la quantité demandée est celle que lesconsommateurs seraient disposés à acheter si le prix demarché était de p’ = p – Subv.

 La demande devient donc qd  = 4 –  p’  

d’où  qd  = 4 – (p – Subv) = 5 – p

 La courbe de demande est translatée vers le haut / ladroite (d’un montant Subv ; cas symétrique de la taxe).

Ré l ti

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Résolution

• Cas 1 :

Demande inchangée : qd  = 4 – pOffre modifiée : qs = 1 + 2(p + Subv) = 3 + 2p 

Équilibre :  p* = 1 – ⅔* Subv ; q* = 3 + ⅔* Subv

Si Subv = 1 €  : p* = 0,33 (acheteur) ; q* = 3,67

Recette unitaire de l’offreur p’ = 1,33. 

• Cas 2 :

Demande modifiée : qd 

 = 4 – (p – Subv) = 5 – pOffre inchangée : qs = 1 + 2p

Équilibre :  p* = 1 + ⅓ Subv ; q* = 3 – 3 + ⅔* Subv

Si Subv = 1 €   : p* = 1,33 (vendeur) ; q* = 3,67 .

Dépense unitaire de l’acheteur p’ = 0,33 

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I t ti d’ b ti (S b )

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Instauration d’une subvention (Subv ).

p1* + Subv

Subv

q0* q1*

p0*

p1*

Subv

q0* q1*

p0*

p1* -Subv

p1* 

Subvention perçue par le vendeur :

L’acheteur paye p1*, le vendeur reçoitp1* + Subv .

Subvention perçue par l’acheteur : 

L’acheteur paye p1* - Subv , levendeur reçoit p1*.

Les deux systèmes aboutissent exactement au même résultat.

Synthèse théorique 1

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Synthèse théorique 1

• Supposons une économie où le marché du logement est D = a – bp

et O = – c + dp. Le prix d’équilibre vaut : p* =(a+c)/(b+d).

• On introduit une subvention forfaitaire (APL) = s.

 – Cas 1 : la subvention est versée aux locataires :La demande s'écrit désormais D = a – bp' où p' = p –  s. L'offren'est pas modifiée : O = – c + dp.

Finalement, on a à l'équilibre : a – b(p – s) = – c + dp si bien que :

• le prix perçu par le propriétaire vaut p* = (a + c + bs) / (b+d)• le prix payé par le locataire vaut (p’)* = (a + c – ds) / (b+d)

Synthèse théorique 2

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Synthèse théorique 2

 – Cas 2 : la subvention est versée aux propriétaires :

La demande n'est pas modifiée D = a – bp, tandis que cette foisl'offre est modifiée et vaut O = – c + dp" où p" = p + s.

 A l'équilibre on a : a – bp = – c + d(p+s) si bien que :• le prix payé le locataire vaut p*=(a + c – ds) / (b+d)

• le prix perçu par le propriétaire vaut (p’’)* = (a + c + bs) / (b+d)

Mêmes conclusions que dans l’étude de la taxe.

G. Fack (2005) a montré que, suite à l’introduction de l’aide pour lelogement (APL), le prix de certains loyers augmente trèssignificativement : les propriétaires s'approprient une partie de lasubvention ; le prix perçu par le vendeur augmente, le prix payé par lelocataire baisse du fait qu’il déduit l’APL (mais pas autant qu’on auraitpu « l’espérer  ») et le surplus des deux côtés du marché est accru.

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C l l d l d hi é éd

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Calcul des surplus dans graphique précédent

Surplus desconsommateurs

Surplus desproducteurs

Surplus Etat Surplus total

Avant

subv. 1 + 2 3 + 4 - 1 + 2 + 3 + 4

Après

subv.1 + 2 + 3 + 6 5 + 2 + 3 + 4  –(2 + 3 + 5 + 6 + 7) 1 + 2 + 3 + 4 – 7

La subvention accroît le surplus des deux côtés du marché(acheteurs et vendeurs) mais le coût supporté par l’Etat excède cesupplément de surplus : la subvention a un coût social (le surplus

global est diminué par la subvention)

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• Quel impact l’introduction ou l’augmentation des cotisations vaavoir sur le marché du travail ? La réponse dépend principalementde deux aspects :

1. Comment les salariés perçoivent-ils les cotisations ?2. Existe-t-il un salaire minimum et sur quel « salaire » porte-t-il ?

• Question 1 :

Les cotisations financent la protection sociale ; elles n’alimentent

pas le budget de l’Etat mais financent les caisses de sécuritésociale. Elles reviennent tôt ou tard dans les poches des salariés(sous forme d’allocation chômage, pension de retraites…). 

 –  Si les salariés considèrent (à juste titre) que les cotisationsconstituent du salaire « indirect », différé, l’incidence des

cotisations sur le marché du travail est nulle (à condition queles salariés n’aient pas une préférence pour le salaire direct). 

 –  Si en revanche, les salariés assimilent (à tort) les cotisations àune taxe, on retrouve des conclusions proches de celles

obtenues avec la TVA sur le marché des biens.

Introduction d’une cotisation employeur (ce) si les

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Introduction d une cotisation employeur (ce) si lessalariés assimilent cotisation à salaire différé

TravailL*

Salaire brut w

w 1 + ce = w 0  

w 1 

Offre 1 des salariés = O(w )

Offre 2 des salariés = O(w + ce)

Demande 1 des entreprises = D(w )

Demande 2 des entreprises = D(w + ce)

La cotisation employeur payée par les entreprises réduit leur demande ; elle accroîtdans le même temps l’offre des salariés (leur salaire différé augmente de ce). Aunouvel équilibre, le volume d’emploi n’est pas modifié ; le coût salarial payé parl’entreprise n’est pas modifié (w 1 + ce = w 0 ) ; le salaire différé des salarié augmentede ce mais leur salaire direct est réduit d’autant (w 1 = w 0   – ce).

Introduction d’une cotisation employeur (ce) ou salariale

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Introduction d une cotisation employeur (ce) ou salariale(cs) si les salariés assimilent cotisation à impôt

Dans ce cas, l’introduction de la cotisation a le même effet que celle-ci soit« employeur » (à gauche) ou « salariale » (à droite) : recul de l’emploi, hausse du coûtsalarial supporté par l’entreprise, baisse du salaire (brut / net) perçu par le salarié. 

w 1 + ce

TravailL0*

Salairebrut w

w 0  

w 1 

O(w )

D(w )

D(w + ce)

L1*

D(w )

TravailL0*

Salairebrut w

w 0  

w 1  – cs

O(w )

L1*

w 1 

O(w – cs)

Introduction d’une cotisation employeur (ce) oul i l ( ) i l l ié i il t ti ti à

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salariale (cs) si les salariés assimilent cotisation àimpôt et offre de travail inélastique

Si l’offre de travail est inélastique : l’emploi n’est pas modifié par l’introduction de lacotisation et les salariés supportent l’intégralité de la cotisation (qu’elle soit salarialeou employeur) : le salaire qu’ils perçoivent à la fin du moins baisse de ce = cs.

w 1 + ce = w 0  

TravailL0* = L1*

Salairebrut w

w 1 

Offre

D(w )

D(w + ce)

D(w )

Travail

Salairebrut w

w 1 = w 0  

w 1  – cs

L0* = L1*

Offre

Introduction d’une cotisation employeur (ce) si lesl ié i il t ti ti à l i diffé é i

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salariés assimilent cotisation à salaire différé maisexistence d’un salaire brut minimum (SMIC) = w o

TravailL*

Salaire brut w

w 1 = w 0  

Offre 1 des salariés = O(w )

Offre 2 des salariés = O(w + ce)

Demande 1 des entreprises = D(w )

Demande 2 des entreprises = D(w + ce)

Si le salaire minimum est fixé sur la base du salaire brut (et non du coût salarial), le salairebrut ne peut s’ajuster à la baisse une fois la cotisation employeur introduite : celle-ci augmentedonc mécaniquement le coût salarial, le salaire brut restant inchangé : apparition de chômage.

 Avec une cotisation salariale (de même montant) en revanche, l’ajustement du salaire net à labaisse est possible et le plein-emploi est maintenu.

SMIC brut

Chômage

w 1 + ce Coût salarial du SMIC

11 Les externalités

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11. Les externalités

• Mankiw : une externalité apparaît lorsqu’une activité

économique effectuée par un agent a une incidence sur lebien-être d’un tiers sans que celui-ci ne paye (si l’incidence surle bien-être est positive = externalité positive) ni ne reçoive (sil’incidence sur le bien-être est négative = externalité négative)rien en échange.

• En présence d’externalité sur un marché, le bien-être collectifne peut être mesuré par l’agrégation du bien être des seulsagents (offreurs ou demandeurs) composant le marché il fautajouter (externalité positive) ou déduire (externalité négative)l’incidence sur le bien-être des tiers touchés par l’externalité. 

• Cependant, les agents présents sur le marché ne tiennent pascompte des effets sur les tiers quand ils prennent leurs

décisions.

Externalité négative (pollution )

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8/15/2019 IGE Chapitre 2 - Partie 1

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Externalité négative (pollution…) 

Offre globale= coût privé des agents dumarché

Demande privée = valeur privéedes agents du marché

Offre « sociale »= coût social (intégrant l’incidencesur les agents en dehors du marché)

p

q = bien dont la productionest polluante

q*Optimumsocial

Equilibre dumarché

Coût supportépar la collectivité

(les tiers)

L’équilibre du marché diffère de l’optimum social. 

Externalité positive (éducation recherche )

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8/15/2019 IGE Chapitre 2 - Partie 1

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Externalité positive (éducation, recherche…) 

Offre globale= coût privé desagents du marché

Demande privée = valeurprivée des agents du marché

Demande « sociale »= valeur sociale (intégrantl’incidence sur les agents endehors du marché)

p

q = serviced’éducation scolaire 

q* Optimumsocial

Equilibre dumarché

« Bénéfice » pourla collectivité (les

tiers)

Les solutions

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Les solutions

• La « fusion » : producteur de pommes (besoin d’abeilles) et

l’apiculteurs (besoin de pommiers) peuvent fusionner leursactivités pour internaliser les externalités.

• La solution contractuelle (entre le producteur et l’apiculteur). 

• La solution marchande = théorème de Coase : si les agents

privés peuvent négocier (sans coût) l’allocation des ressources,elles peuvent résoudre elles-mêmes les problèmes d’externalités. 

Le théorème de Coase stipule qu’il existe toujours une transactionfinancière entre l’agent et le tiers (lésé dans le cas d’uneexternalité négative) permettant d’aboutir à une situation efficace. 

• Le théorème de Coase ne fonctionne pas s’il existe des coûts detransaction (frais d’avocat par exemple) ou si le nombre departies prenantes est important (difficultés de coordination).

 De ces cas, l’intervention de l’Etat est requise. 

Action étatique : taxe (pigovienne) sur la « pollution »

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 Action étatique : taxe (pigovienne) sur la pollution

Offre globale = Offre(p)= coût privé des agentsdu marché

Demande

Offre « sociale »= Offre(p – T)

p

qq0*

Taxe pollution

q1*

La taxe vise à faire intégrer aux offreurs les effets de leur comportement sur les tierset la collectivité : la taxe les pousse à internaliser l’externalité négative. Taxe calculée

de telle sorte que l’offre (prenant en compte la taxe) se confonde avec l’offre sociale. 

Action étatique : subvention de l’éducation

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 Action étatique : subvention de l éducation 

Demande privée = D(p)

Demande « sociale »= D(p+Subvention)

p

q = service d’éducation scolaire 

Subvention

Offre

q1*q0*

L’Etat subventionne l’éducation afin que les agents internalisent les effets positifs

de leur recours à l’éducation sur les autres salariés et sur la collectivité

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Conclusion

• En présence d’externalités, taxes et subventionsaméliorent l’efficacité du marché (contrairement à cequ’on avait conclu dans le cas de marchés sans

externalités).

• Les taxes pigoviennes sont au moins aussi efficace queles réglementations pour limiter la pollution.