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Sens général du mot marché

Quel est le sens du mot marché dans ce document ?

Donnez des synonymes.

A qui peut appartenir chacun des bras ?

L’échange se déroule-t-il toujours de cette façon ?

Sens général du mot marché

• Quel est le sens du mot marché dans ce document ?

Il s’agit d’un échange entre deux parties.

• Donnez des synonymes.

Accord, contrat, transaction, négociations, marchandages

• A qui peut appartenir chacun des bras ? Acheteur (demandeur, client, consommateur…),

Vendeur (offreur, fournisseur, producteur…)

• L’échange se déroule-t-il toujours de cette façon ?

La rencontre n’est pas toujours physique, mais la notion de contrat est toujours présente : le commerçant est responsable du produit qu’il me vend, je dois lui verser le prix prévu. L’image évoque aussi la nécessité de la confiance.

Image 1

Image 1

Marché couvert de Sens (marché de primeurs = fruits et légumes).

Marché réel, « physique » (lieu géographique) et échanges directs avec parfois négociation.

Marché local.

Lieu de sociabilité.

Image 2

Image 2

• Mosaïque romaine évoquant le commerce maritime plus ou moins lointain, càd une première forme de commerce international et donc de marché international.

• Le marché international est désormais déterminant pour de nombreux produits (pensez au marché automobile par exemple)

Images 3 et 4

Images 3 et 4

• Marché de l’immobilier : achat et vente de biens immobiliers (image 3) ;

• mise en contact des acheteurs et des vendeurs : petites annonces, agences immobilières, journaux, sites internet

• Les caractéristiques des biens vendus sont parfois mal présentées, voire disimulées (ex. défauts…) Des obligations légales ont été introduites pour rendre plus claires les informations (ex. surface précise, diagnostic énergie…)

• Marché le plus souvent local

Images 5 et 6

Images 5 et 6

• Marché du crédit. Offre et demande de prêts

• offreurs : banques, organismes de crédit (ex. Cetelem, Sofinco) ; demandeurs : entreprises (achats de biens d’équipement = investissements) ou ménages (achats de logement ou de biens de consommation durables)

• négociation d’un prix : le taux d’intérêt

Images 8 et 9

Images 8 et 9

• Marché du travail ou de l’emploi : Offre et demande de travail ou d’emplois ;

• négociation d’un prix : le salaire. • Mise en contact des acheteurs (employeurs,

« acheteurs » de travail, offreurs d’emploi) et des vendeurs (salariés, « vendeurs » de travail, demandeurs d’emploi) : petites annonces, sites internet, sociétés d’intérim (ex. 9 Manpower), service public de l’emploi (8 pôle emploi).

• Marché local (bassin d’emploi) / régional, national…

Images 10 à 13

Images 10 à 13

• Marchés des matières premières (produits primaires) : agricoles (bétail sur pied, blé, bois), énergie, minéraux…

• Marchés locaux (ex. foire aux bestiaux, marchés au cadran)

• ou internationaux (pétrole, blé, cuivre…)

Images 22 et 23

Images 22 et 23

• Marchés des changes : Offre et demande de monnaie étrangère (= « devises ») contre monnaie nationale. Ex. échange euros contre dollars => détermination d’un prix appelé « cours » ou taux de change ou « parité » de la monnaie

• Ex. 1,00 USD (Dollar des États-Unis) = 0,930593 EUR au 6.1.2016

• Ou 1 EUR = 1,07458 USD (1 EUR = 1/0,930593 = 1,07458 USD

Images 7, 14, 15

Images 7, 14, 15

• Existence de phénomènes de spéculation sur les marchés des changes ou les marchés des matières premières.

• On peut acheter du pétrole dont on n’a pas besoin en tant que matière première, mais en tant que support de spéculation : on achète aujourd’hui ce qui est censé valoir plus cher demain et inversement, on vend aujourd’hui ce qui est censé valoir moins cher demain

• Marchés qui parient sur le futur (marchés dits « futures ») pour s’assurer d’un prix (logique d’assurance) ou pour prendre des paris (logique de gains et de prise de risques).

• Rôle des traders.

Image 16

Image 16

• Marché local des carburants : distributeurs automatiques (station-service, grandes surfaces)

• Ce carburant provient des achats et des ventes réalisés sur le marché du pétrole (éventuellement par les traders).

Images 17 et 18

Images 17 et 18

• Une organisation marchande : les grandes surfaces commerciales qui ont fait concurrence aux petits commerces (phénomène qui remonte déjà au 19ème siècle cf. le « Bon Marché » créé en 1852 par Aristide Boucicaut ; cf. le roman de ZOLA : « Au bonheur des dames »).

• Le développement de l’automobile et celui de l’urbanisation ont fait naître le concept de grande surface avec la création des premiers magasins Carrefour en 1963 (magasin + parking clientèle).

Images 19 à 21

Images 19 à 21

• Dématérialisation du commerce : plus de boutiques « physiques » mais des sites en ligne : le e-commerce.

• Nouvelle concurrence pour les grandes surfaces qui cherchent à s’adapter en créant leur propres sites (ex. Cdiscount pour Casino ; Mistergooddeal pour Darty…) ou en alliant internet et grandes surfaces (ex. Carrefour Drive)

Images 24 et 25

Images 24 et 25

• Le marché de l’automobile peut être envisagé comme un marché dématérialisé mondial avec différentes constructeurs et marques en concurrence (image 24), mais prend aussi des formes réelles (concessionnaires auto).

• Il y a une lutte pour garder et augmenter sa « part de marché » (image 25) = rester « compétitif ».

Images 26 à 29

Images 26 à 29

• Développement de nouvelles formes d’échanges marchands par mise en contact de particuliers (sites « peer to peer ») grâce à des plateformes virtuelles (internet ou mobiles).

• La plateforme se rémunère en prélevant des commissions. Le modèle type est le site Uberpop (transactions entre des conducteurs (VTC) et des clients voulant se déplacer). D’où le terme « d’ubérisation » de l’économie. Cela fait naître une nouvelle concurrence pour les taxis, les hôtels, les trains…

• Cela entraîne des conflits, des revendications, une nécessité de nouvelles lois (régulation). Ex des taxis, des hôteliers…

Images 30 à 33

Images 30 à 33

• Développement de nouvelles formes d’échanges marchands par mise en contact de particuliers (sites « peer to peer ») grâce à des plateformes virtuelles, mais sous forme de troc et dans une logique de service et de partage plus que dans une logique strictement lucrative (même si sur certains sites on réalise des transactions monétaires).

• Il peut aussi s’agir de créer du lien social. On parle d’économie de partage ou d’économie collaborative.

• Cela peut concerner le crédit : finance collaborative, « crowdfunding » : on se rassemble pour financer des projets.

Image 34

Image 34

• Il existe des « sous marchés » ou des segments (compartiments) de marché comme par exemple le marché des légumes bio…

• Les produits qui s’y échangent ne rentrent pas en concurrence directe avec les autres produits similaires, car ils se différencient par leur qualité

• Autres exemples de segments de marché : le marché de l’auto d’occasion ou le marché des voitures de luxe ou de collection…

Images 35 et 36

Images 35 et 36

• Ces photos évoquent l’apparition du « marché des joueurs de foot ». Il s’agit de l’achat et de la vente de contrats de joueurs entre des clubs de football (le « mercato ») qui réalisent des affaires grâce aux stars du ballon rond.

• Le « star system » et la mondialisation des spectacles sportifs permettent en effet, de vendre très cher des droits de retransmission télévisée et du parrainage d’entreprises privées (sponsoring) ainsi que des produits dérivés. Les grands joueurs deviennent ainsi des « marques » associées à un club

Image 37

Image 37

• Le marché noir est un marché qui cherche à échapper à l’impôt ou à la loi. Cela peut aller du travail au noir, jusqu’aux « petits trafics » ou à la criminalité organisée.

• Cela rappelle que le marché suppose des règles : je ne peux pas vendre ce qui ne m’appartient pas (droits de propriété) sinon c’est du vol ; je ne peux pas faire du commerce en dehors de ce que la société considère comme légitime en fonction de son système de valeurs… L’économie et la sociologie, voire la politique se mélangent ici…

Images 38 et 39

Images 38 et 39

• Le marché repose sur un certain nombre de mécanismes connus sous le nom de la loi de l’offre et de la demande : le prix varie en fonction des quantités offertes et demandées et les variations de prix sont censées rétablir les équilibres (graphique image 39).

• Au-delà, on appelle économie de marché, une économie où les agents échangent librement en recherchant tous leur intérêt personnel (logique marchande). C’est une économie de la compétition et de la recherche du profit dont les enjeux sont contestés par certains : les « perdants » ou les « moins gagnants » de la compétition (comme les chômeurs victimes de la recherche de la compétitivité, la dure « loi du marché », image 38)

Image 40

Image 40

• Comme on l’a dit à propos des images 37 et 38, tout ne peut pas faire l’objet d’un échange marchand, d’un commerce, en fonction du système de valeurs et des conséquences sociales (ou éthiques) jugées négatives. Toute société pose donc des limites au marché.

• Par exemple, le commerce du sang et surtout celui des organes est interdit dans la plupart des pays (cela n’empêche pas l’existence d’un marché noir).

• Plus largement, la loi encadre les possibilités (ex. drogues) ou les formes de l’échange. Par exemple le « marché du travail » est soumis à de nombreuses règles (code du travail) qui prévoient par exemple des interdictions de travail pour les enfants ou les femmes enceintes, etc.