Incidence de limmigration, de la situation sur le marché du travail et de léconomie 1 Lautre question économique : lincidence de limmigration sur léconomie

Incidence de l’immigration, de la situation sur le marché du travail

et de l’économie 1

L’autre question économique : l’incidence de l’immigration sur l’économie

par Arthur Sweetman

pour Metropolis – webinaire de l’EFPCDécembre 2008



Plan de l’exposé1. Données générales

1. Importante détérioration de la situation sur le marché du travail

2. Arrivées et départs3. Gains intergénérationnels et « assortis de conditions »

2. L’incidence économique de l’immigration sur l’économie nationale

1. Les conclusions canadiennes classiques2. Plusieurs concepts-clés (et quelques bilans

controversés)

3. Conclusions



PARTIE 1 : DONNÉES GÉNÉRALES1.1 Importante détérioration de la situation sur le marché du travail On a constaté une baisse de gains sur le

marché du travail pour les récentes cohortes d’arrivée.

On constate un degré important d’intégration économique, mais le temps nécessaire pour « rattraper » les personnes nées au Canada augmente.

Pour plusieurs, ce rattrapage a lieu autour du départ à la retraite, et même au-delà.

Même si le rattrapage se produit, la différence quant aux gains à vie est importante.


et de l’économie 4Warman et Worswick (2004)

-.8

-.6

-.4

-.2

0D

iffé

ren

ce d

u lo

gar

ithm

e d

es

ga

ins

0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 26-30 31-35années depuis la migration

c6670 c7175 c7680 c8185c8690 c9195 c9600

Cohorte

Source : Recensements canadiens de 1981 à 2001

Différence du logarithme des gains des femmes âgées de 25 à 59 ans

Warman et Worswick (2004)


et de l’économie 5Warman et Worswick (2004)

-.8

-.6

-.4

-.2

0d

iffé

ren

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ga

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des

ga

ins

0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 26-30 31-35années depuis la migration

c6670 c7175 c7680 c8185c8690 c9195 c9600

Cohorte

Source : recensements canadiens de 1981 à 2001

Différence du logarithme des gains des hommes âgés de 25 à 59 ans

Warman et Worswick (2004)


et de l’économie

Taux de faible revenu (SFR) avant impôt après transferts

10

12

14

16

18

20

22

24

26

1980 1985 1990 1995 2000Année

Po

urc

enta

ge

Né à l’ext.du Canada

Né au Canada

6

Des revenus en deçà du seuil de faible revenu (SFR) est un phénomène de plus en plus fréquent chez les immigrants

Sommets du cycle économiqueen 1980, 1990 et 2000

Source: Statistique CanadaPicot et Hou (2003)



Après 2000? Vos revenus ont-ils augmenté? La plupart des analyses utilisent le recensement de

2000.

On avait espéré que la situation sur le marché du travail s’améliore.

Mais, cela ne s’est pas produit.

On peut dire que la baisse s’est poursuivie pour atteindre les niveaux de 2000.

2000 = census year0

10

20

30

40

50

60

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

Tau

x de

faib

le r

even

u

Groupe de référence*

Immigrants au Canada depuis 10 ans ou moins

Immigrants au Canada depuis une année complète

Taux de faible revenu des nouveaux immigrants et des membres du groupe de référence de 20 ans et plus (à l’échelle)

2000 = année de recensement

Nota : Groupe de référence : Comprend les personnes nées au Canada ainsi que les immigrants établis au Canada depuis plus de dix ans.Source : Statistique Canada, Picot, Hou et Coulombe, 2007



1.2 Questions d’ordre général reliées Arrivées Départs Présentation des générations qui résident au

Canada

Gains dans un environnement plus complexe Par génération Avec ou sans ajustement des particularités

observables


et de l’économie 10Source : CIC, Faits et chiffres

0

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 000

160 000

180 000

Année

ArrivéesComprend les résidents permanents par classe d’immigrants

Classe sociale de la famille

Immigrants économiques

Réfugiés

Autres immigrants

No

mb

re d

e p

erso

nn

es



Départs (Est-ce que les immigrants maintiennent leur résidence?) Taux de maintien en résidence des hommes âgés de 25 à 35 à leur établissement

Source: Statistique Canada, Aydemir et Robinson, 2006

Taux de maintien en résidence, diverses années, après l’établissement

Années Nombre d’établissements

5 ans 10 ans 15 ans 20 ans

1981 18,040 78,6 70,0 67,1 65,5

1986 15,580 84,5 81,5 78,5 "

1991 40,860 77,7 73,4 " "

1996 32,920 77,0 " " "



1.3 Répartition de la population selon la génération (%)

Groupe de référence âgé de 25 à 65 ans, recensement canadien 2001, É.-U. 1998-2004, CPS.

« Min. vis. au-delà de la 3e gén. » comprend ceux qui s’identifient comme minorités visibles, Autochtones et citoyens de naissance nés à l’extérieur du Canada.

Source : Aydemir et Sweetman (2008)

Immig.2e

Gén.

Min. non vis.

de 3e Gén.

Min. vis. au-delà de

la 3e Gén. Nbre

É.-U. 14,6 6,0 63,7 15,7 304,165

CAN 22,6 14,3 60,1 3,0 814,054



Contrôle d’âge à toutes les régressions. Source : Aydemir et Sweetman (2008)

(Log.) Écarts entre les gains, Hommes (les données sont les mêmes pour les femmes)

5 6 7 8

Imm. depuis 11 ans ou moins 0,184*** 0,088*** 0,027 -0,018[0,022] [0,021] [0,022] [0,022]

Imm. depuis 12 ans ou plus -0,356*** -0,449*** -0,491*** -0,517***[0,014] [0,014] [0,017] [0,017]

2e gén. (var.) Oui Oui Oui OuiAnnées de scolarité 0,096*** --- 0,086***

[0,001] [0,001]2 - État matrimonial (var.) Non Non Oui Oui4 - Origine ethnique (var.) Non Non Oui Oui4 ou 5 - Urbain (var.) Non Non Oui OuiIndicateurs d'État/Prov. Non Non Oui Oui

Canada



Contrôle d’âge à toutes les régressions. Source : Aydemir et Sweetman (2008)

(Log.) Écarts des gains, Hommes (données similaires pour les femmes)

5 6 7 8

2e gén.- Mère 0,133*** 0,059** 0,001 -0,045[0,024] [0,024] [0,024] [0,024]

2e gén.- Père 0,077*** 0,009 -0,042* -0,082***[0,022] [0,022] [0,022] [0,022]

2e gén.- Les deux 0,189*** 0,087*** -0,001 -0,055***[0,017] [0,016] [0,017] [0,017]

Années de scolarité 0,096*** --- 0,086***[0,001] [0,001]

Immig. (var.) Oui Oui Oui Oui2 - État matrimonial (var.) Non Non Oui Oui4 - Origine ethnique (var.) Non Non Oui Oui4 ou 5 - Urbain (var.) Non Non Oui OuiIndicateurs d'État/Prov. Non Non Oui Oui

Canada



Vue d’ensemble La grande question stratégique réside dans la

diminution remarquable des gains sur le marché du travail pour les récentes cohortes d’immigrants. L’« effet d’arrivée » s’est amplifié d’une manière

importante. Le « taux d’intégration » semble avoir augmenté, mais le

temps de « rattrapage » est plus long qu’auparavant. Cette situation a mené à une augmentation importante de

la pauvreté chez les immigrants.

La baisse semble plus importante quand on tient compte des particularités observables parmi les immigrants (notamment, l’âge et l’éducation).



PARTIE 2 : Incidence économique de l’immigration sur l’économie nationale Peu de recherches sur ce sujet pour le Canada Certains travaux ont été menés aux É.-U. et ailleurs.

Certaines leçons à tirer à l’échelle internationale, mais il est impossible de simplement appliquer au Canada les résultats obtenus dans d’autres pays.

EN RÉSUMÉ : La plupart des analystes avancent que l’incidence de l’immigration sur le PIB/habitant est probablement positive, mais minime.(Et certains d’entre eux disent qu’elle est peut-être négative.)



2.1 Deux points de vue traditionnels qui diffèrent sur la direction à prendre, mais qui s’entendent sur le fait que toute incidence est de faible magnitude Dans l’aperçu de la recherche de la Commission

MacDonald, on pouvait lire :

« Il existe un large consensus à l’effet que les taux élevés d’immigration augmenteront les variables globales comme la main-d’œuvre, les investissements et le montant brut réel des dépenses, mais ils provoqueront… une baisse du revenu réel par habitant et des salaires réels. » (Marr et Percy, 1985, p. 77)



Le Conseil économique du Canada (Swan et al. 1991) a eu une attitude plus positive quant à certains aspects et a conclu : « Contrairement à certaines enquêtes

antérieures menées au Canada et en Australie, nous constatons que l’immigration améliore l’efficacité économique au sein de la communauté d’accueil. L’effet varie presque exclusivement selon l’accroissement de la population apportée par l’immigration… les gains d’efficience bruts sont positifs mais très peu élevés. »



Quel est l’enjeu dans un contexte économique? Traditionnellement, les « retombées »

économiques ont été perçues comme la valeur de la nouvelle immigration par ceux qui résident déjà au pays (personnes nées au Canada ou des immigrants précédents).

En revanche, (même si nous ne le prenons pas en compte ici) on pourrait se pencher sur l’incidence de l’immigration sur les nouveaux immigrants, ou sur un sous-ensemble de la population.



2.2 Certaines idées maîtresses1) Coûts ou avantages sur le plan économique par rapport

aux coûts ou avantages sur le plan social2) Coûts/avantages globaux (p. ex. PIB) par rapport aux

coûts ou aux avantages individuels (p. ex. PIB/habitant)3) L’économies d'échelle dans la production4) Les complémentarités par rapport aux remplaçants dans

la production1) Retombées positives par rapport au déplacement

5) Démographie (vieillissement de la génération du baby-boom)

6) Répercussions fiscales7) Répercussions sur le marché des produits8) Répercussions sur le commerce international

1) Autres considérations, p. ex. : 1) Offre d’un capital physique2) Répartition géographique



2.2.1 Économie par rapport à l’incidence sociale ou culturelle Veuillez noter qu’une incidence représente un

changement par rapport à ce qui aurait pu autrement se produire. P. ex., quelle est la part d’augmentation de revenu de la

population attribuable à la nouvelle immigration? Question différente de « quel est le revenu de la

population? » Il est très difficile de répondre à cette question.

Aujourd’hui, l’accent est mis sur les enjeux économiques.

MAIS, l’accent pourrait par contre être mis, entre autres, sur l’incidence sociale et/ou culturelle.



2.2.2 L’absolu par opposition à la personne (ou à l’habitant) Confusion entre l’incidence de l’immigration sur l’ensemble de

l’économie, en comparaison à l’incidence par habitant. Examinez le PIB (pas la mesure idéale, mais…)

L’immigration a de toute évidence une incidence sur l’ensemble de l’économie canadienne. Le PIB augmente à mesure que la population devient plus

économiquement active. Toutefois, la plupart des personnes se préoccupent du PIB/habitant.

C’est-à-dire, du niveau de vie des Canadiens. L’incidence de la future immigration sur le niveau de vie de ceux qui

vivent déjà dans le pays n’est pas bien comprise. Elle aura probablement peu de conséquences. L’incidence économique dépasse les gains tirés du marché du travail (p. ex. le

prix des biens).

Répartition des diverses répercussions parmi la population. Incidence économique très différente selon les personnes.



2.2.3 L’économie d’échelle en production (les grands avantages économiques classiques de l’immigration) IDÉE : Si l’on maintient une structure économique

constante, qu’advient-il si sa taille augmente? L’immigration n’est, bien sûr, jamais un effet d’échelle « net » .

La plupart des observateurs pensent que les rendements constants à l'échelle sont plus raisonnables aujourd’hui. Aucun avantage ou inconvénient à l’issue de modestes

changements de taille. L’augmentation du commerce mondial diminue la nécessité de

marchés locaux. À mon avis : il est possible d’obtenir peut-être encore de petits

avantages d’échelle pour le Canada. Suppose l’absence d’avantages économiques (ou peu) à

l’issue des augmentations d’échelle « nettes ».



2.2.4 Avantages de changements dans la composition La plupart des observateurs pensent que tous les

avantages économiques sont obtenus par la transformation avantageuse des composantes des facteurs économiques de production.

Besoin de complémentarités (par opposition aux remplacements) en production, à savoir : répartition DIFFÉRENTE selon l'âge; répartition différente selon les compétences (combler les

pénuries au moment et à l’endroit où elles surviennent) : éducation, expertise en commerce, entreprenariat, mais, cesser le ciblage professionnel (qui, à l’heure actuelle, a

recommencé), capital financier et physique.

Besoin d’effets externes positifs (nets)



Si la structure des nouveaux mouvements d'immigration est trop semblable à celle qui est déjà en place (particulièrement là où il n’y a pas de pénurie), alors les répercussions sur l’équilibre général sous-entendent qu’on assiste au déplacement de la main-d’œuvre existante. Une certaine inquiétude se manifeste quant aux

nouveaux facteurs de production qui abaissent la valeur des facteurs existants, ou qui modifient leur valeur relative. L’arrivée en grands nombres de travailleurs qualifiés peut

nécessiter une grande quantité de capital physique complémentaire pour assurer une bonne productivité; si le capital physique ne s’ajuste pas assez rapidement, cela pourrait nuire à court terme au rapport capital-travail et accroître le rendement économique de ceux qui possèdent un capital physique par rapport à ceux qui disposent d’un capital humain. (Beaudry et Green)



Le déplacement sur le marché du travail Une question difficile à répondre sur le plan

méthodologique. La mobilité géographique à l’intérieur d’un pays peut

annuler les effets « locaux » de sorte que l’immigration ait une incidence sur les salaires à l’échelle nationale.

Des études controversées sur le Canada, les États-Unis et le Mexique révèlent qu’une augmentation de l’immigration de 1 % diminue les salaires de 0,3 à 0,4 %. (Aydemir et Borjas) Or, il y a inégalité parmi les groupes de compétences :

P. ex., il est probable que de nouveaux travailleurs dotés des compétences élevées puissent remplacer la plupart des travailleurs dotés des mêmes compétences (peuvent remplacer des travailleurs qui n’ont pas de compétences élevés); l’effet sur les salaires se fait donc sentir.

Les nouveaux venus sur le marché du travail natifs du pays possèdent, en général, les mêmes compétences élevées.



2.2.5 DÉMOGRAPHIE – L’incidence de l’immigration sur la structure démographique est très modeste L’immigration peut, de toute évidence, être très

efficace pour accroître la taille d’une population ou d’une main-d’œuvre.

Moins efficace pour changer la composition ou la structure.

Même en doublant le taux actuel d’immigration, cela aurait peu d’incidence sur la répartition de l’âge sur de longues périodes

Toutefois, (bien qu’aucun n’ait une incidence importante) : au fur et à mesure que la population canadienne vieillira,

l’incidence peut s’accroître. or, l’âge des nouveaux immigrants s’accroît également.

possibilité de modifier les politiques pour concentrer nos efforts vers des immigrants plus jeunes.



Densités d’âge des résidents permanents, 2001 0

.01

.02

.03

dens

ité

0 20 40 60 80âge

Immigrants Non-immigrants

Immigrants récents, 1991-2001

Source : Calculs de l’auteur à partir du recensement canadien de 2001 (FMGD)



2.2.6 Questions fiscales On en connaît très peu sur le sujet (bon domaine pour

une future recherche).

Les nouveaux immigrants héritent d’une partie du flux actuel des coûts (p. ex., la dette actuelle du gouvernement) tout en partageant également les avantages (p. ex., la richesse des ressources naturelles). La façon dont cela s’équilibre n’est pas claire

Impôts et transferts Les faibles gains des immigrants supposent une réduction des

impôts et une augmentation des transferts sociaux. (Devoretz et Pivnenko)

Peut avoir des effets de redistribution imprévus. Les contribuables américains des états comportant une

forte proportion d’immigrants n’en bénéficient pas, alors que les états comptant moins d’immigrants en bénéficient (coûts locaux; avantages nationaux).



2.2.6 Répercussions sur le marché des produits On n’en sait encore moins que sur le plan

fiscal. Certains points de vue défendent que s’il n’y

avait pas d’immigration : des entreprises complètes n’existeraient pas (ou

seraient beaucoup plus petites); les prix de certains biens sur le marché des

produits seraient beaucoup plus élevés. Or, son incidence sur le commerce international n’est

pas claire.



2.2.7 Commerce international

Encore une fois, on en sait bien peu sur le sujet.

Head et Ries (1998) constatent qu’une augmentation de l’immigration de 10 % s’accompagne d’une hausse de 1 % des exportations du pays source des immigrants et à une augmentation de 3 % des importations.

De nombreuses discussions au sujet de la compétitivité internationale tendent à aller dans des directions opposées.

On ne sait pas au juste comment l’afflux de travailleurs et la circulation des produits se font mutuellement contrepoids.



3. Conclusion

L’immigration fait partie intégrante de la société canadienne. Elle présente des avantages sociaux et culturels

évidents. Or, la situation sur le marché du travail pour

les nouveaux immigrants s’est détériorée de manière importante depuis quelques décennies. Il est utile d’établir une distinction entre, par

exemple, les gains et les gains tributaires de certaines caractéristiques.



En dépit de la croyance populaire voulant que l’immigration présente des avantages sur les plans économique (ou, comme certains l’affirment, des coûts) et démographique, il n’est pas sûr à l’heure actuelle que la présence des immigrants représente, sur le plan de l’économie, soit un avantage important soit un coût important. Toutefois, les preuves démontrant une incidence sont minces et

sont controversées. Les faibles avantages économiques totaux constituent le meilleur

résumé de la situation à l’heure actuelle. Il existe probablement une grande répartition des effets, à savoir

que des ensembles différents de personnes font l’expérience de répercussions différentes.

Prenons, par exemple, les questions de complémentarités et de remplacement, les détails de la politique d’immigration et la gestion du système d’immigration ont probablement des ramifications importantes au regard de l’incidence économique sur les sous-populations et la nation dans son ensemble.



Suggestions pour de nouvelles lectures (des aperçus pour la plupart) Aydemir, Abdurrahman et George J. Borjas. 2006. « A comparative analysis of the labor market impact of international migration:

Canada, Mexico, and the United States », NBER Working Paper Series, No. 12327. Aydemir, Abdurrahman et Chris Robinson. 2006. « Retour et reprise de migration chez les hommes en âge de travailler », Direction des

études analytiques, Document de recherche, No. 273. Catalogue no.11F0019. Ottawa : Statistique Canada. Aydemir, Abdurrahman et Arthur Sweetman. 2008. « First and Second Generation Immigrant Educational Attainment and Labor Market

Outcomes: A Comparison of the United States and Canada », Research in Labor Economics, 27: 215-70. Beaujot, Roderic. 2003. « Effect of Immigration on Demographic Structure », dans Canadian Immigration Policy for the 21st Century,

Charles Beach, Alan Green et Jeffrey Reitz (réds). Kingston, Ontario: McGill-Queen’s U. Press, 49-91. Borjas, George J. 1999. « The Economic Impact of Immigration », Handbook of Labor Economics, Vol. 3A, O. Ashenfelter et D. Card.

(réds.) Amsterdam: Hollande-Septentrionale, 1697-1760. Dustmann, Christian, Francesca Fabbri, Ian Preston, Jonathan Wadsworth. 2006. « The local labour market effects of immigration in the

UK », Home Office Online Report, 06/03. Lowenstein, Roger. 2006, Juillet 9. « The Immigration Equation », The New York Times Magazine, 36-43 & 69-71. Marr, William L., et Michael B. Percy. 1985. « Immigration policy and Canadian economic growth » dans Domestic Policies and the

International Economic Environment, Studies of the Royal Commission on the Economic Union and Development Prospects for Canada, John Walley, éd., vol. 12 (Toronto: University of Toronto Press).

« Introduction to Economic and Urban Issues in Canadian Immigration Policy » par Hugh Grant et Arthur Sweetman, Canadian Journal of Urban Research, 13(1):1-24.

« Dégradation du bien-être économique des immigrants et causes possibles : Mise à jour 2005 » par Garnet Picot et Arthur Sweetman, Statistique Canada, Direction des études analytiques, documents de recherche, No. 262.

« Le faible revenu chronique et la dynamique du faible revenu chez les nouveaux immigrants » par Garnett Picot, Feng Hou et Simon Coulombe, Statistique Canada, Direction des études analytiques, documents de recherche, No. 294.

Smith, James P. et Barry Edmonston. 1997. The New Americans: Economic, Demographic, and Fiscal Effects of Immigration, Washington, D.C.: National Academy Press.

Swan, Neil, et al. 1991. « Incidence économique et sociale de l’immigration: un rapport de recherche préparé pour le Conseil économique du Canada ». Ottawa : Conseil économique du Canada (ministère des Approvisionnements et Services ). Sweetman, Arthur. 2005. « Canada: Immigration as a Labour Market Strategy » (aperçu général)

http://www.migpolgroup.com/infopages/2548.html (ROYAUME-UNI) CHAMBRE DES LORDS, Select Committee on Economic Affairs, 1st Report of Session 2007–08, 2008. The Economic

Impact of Immigration . Warman, Casey et Christopher Worswick. 2004. « Immigrant Earnings Performance in Canadian Cities: 1981 through 2001 », Canadian

Journal of Urban Research 13(1): 62-84.

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