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Contact presseRima Matta / Emily Taylor
01 55 00 70 41 / 70 40 Retrouvez les dossiers de presse en ligne sur www.artepro.com
Couverture : LUCIE ET MAINTENANT
de Simone Fürbringer, Werner Penzel et Nicolas Humbert
Inédits et productions en cours
La Rochelle 2007
Le documentaire aujourd’hui
Le genre documentaire a connu ces dernières années une révolution
de langage et de formats qui révèle tout autant la Réalité qu’il la dissi-
mule. Docu-fiction, docu-soap, télé-réalité, « living-history », docu-d’an-
ticipation…, sont aujourd’hui, parmi d’autres, les avatars télévisés du
monde tel qu’il bouge. Dans ce foisonnement des formes et des appro-
ches, nous faisons résolument le choix de la création et de l’ambition des
contenus pour offrir au public de la télévision – à la fois un et multiple –
des regards aiguisés sur l’histoire et sur le monde contemporain. Il s’agit,
encore et plus que jamais, en cultivant l’art du récit documentaire,
d’éveiller la curiosité du spectateur, de l’inviter à se réjouir des richesses
humaines et culturelles d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, de l’ai-
der à construire des repères, et de lui ouvrir, par et dans l’exploration du
monde, un espace de connaissance et de réflexion critique sur notre
commune réalité.
Thierry Garrel Pierrette Ominetti
ACTIVITÉ ET BUDGET
En 2007, l’Unité de programme documentaires de ARTE
France, coproduira une cinquantaine de programmes nou-
veaux (histoire, société, géopolitique, d’économie politi-
que, d’art et culture …) parmi lesquelles 17 documentaires
de 90 minutes.
Elle achètera plus de 110 titres pour les cases documentai-
res de soirée et de journée.
Le budget global de l’Unité est de 7 millions d’euros.
SOMMAIRE
CINEMA DOCUMENTAIRE
GRAND FORMAT
INVESTIGATION
LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE
LA VIE EN FACE
LA LUCARNE
ART ET CULTURE
VISAGES D’EUROPE
AUTRES PRODUCTIONS
ŒUVRES PRIMÉES EN 2006
ŒUVRES PRIMÉES EN 2007
6
9
15
16
22
25
31
34
36
38
40
CINÉMA DOCUMENTAIRE
Chaîne de référence du documentaire de création, ARTE a contribué au fil des années à faire émergerun véritable vivier de réalisateurs talentueux et a signé avec les plus grands documentaristes des films
documentaires qui ont fait date : Être et Avoir de Nicolas Philibert, S21 la machine de mort khmère rougede Rithy Panh, Massoud l’Afghan de Christophe de Ponfilly… En associant l’Unité Documentaires et la filiale Cinéma, ARTE France a décidé depuis 3 ans de renforcerson action en faveur du cinéma documentaire. Un cinéma documentaire qui suscite l’intérêt etl’engouement croissant d’un très large public. A raison de 3 longs métrages par an, l’ambition est de porteravec art et passion le Réel sur grand écran en se concentrant sur des projets exceptionnels et radicauxdans leurs enjeux, leur écriture et leur approche filmique.Les films coproduits sont prioritairement destinés à une sortie en salles puis seront diffuséspar ARTE dans la case GRAND FORMAT.
Les huit premiers films coproduits dans ce cadre :
Darshan – L’étreinteRéalisateur : Jan KounenProduction : Les Production de la Roche et Tawak PicturesRoissy Films, Pegasos film, Artist film92’
Une traversée de l’Inde millénaire de Jaïpur à Calcutta en passant par Bénarès et Bombay, sur lespas d’Amma, une « sainte » qui compte parmi les plus importants maîtres hindous vivants. Lauréatedu prix Gandhi pour la paix et la non-violence, elle a déjà serré dans ses bras des dizaines de millionsde fidèles …Un documentaire à grand spectacle qui célèbre la spiritualité de l’Inde et de son peuple.
Sortie en salle 31 novembre 2005Sélection officielle hors compétition, Festival de Cannes 2005
La fille du jugeRéalisateur : William KarelProduction : Roche Production82’
Clémence Boulouque avait 13 ans quand son père, juge anti-terroriste chargé notamment desattentats meurtriers de la rue de Rennes, mit fin à ses jours en 1990 après avoir été au centred’enjeux politico-médiatiques qui l’ont broyé. 13 ans plus tard elle entreprend de revenir sur sonenfance mutilée dans un livre témoignage bouleversant.
Sortie en salle 4 janvier 2006
• 6CINEMA DOCUMENTAIRE
Zidane, un portrait du 21e siècleRéalisateurs : Philippe Parreno et Douglas GordonProduction : Anna Lena91’
18 caméras et un dispositif technique, visuel et sonore d’avant-garde pour accompagner en tempsréel, au fil d’un match, du coup d’envoi au coup de sifflet final, Zinedine Zidane, le meilleur joueur dumonde. Un défi artistique pour deux créateurs contemporains. Une expérience unique pour chaquespectateur.
Sortie en salle 24 mai 2006Sélection officielle hors compétition, Festival de Cannes 2006
Cavaliers seulsRéalisatrice : Delphine GleizeAuteurs : Delphine Gleize et Jean RochefortProduction : Balthazar Production et Flach Film85’
Amputé des deux jambes et d’un poumon, ancien instructeur du Cadre Noir de Saumur, championinternational de saut d’obstacles, séducteur inlassable et intransigeant, Marc occupe du haut de sonfauteuil électrique, un box d’écurie aménagé en minuscule deux-pièces… Sa survie ne tient qu’à quelques fils : entendre de l’autre côté de la cloison le cheval voisin se coucherdans la paille à la nuit tombée, attendre le jour et l’arrivée de Martine, auxiliaire de vie et exquise «pousse-au-crime », puis celle du jeune Edmond, 18 ans, cavalier promis à une grâce inouïe, dont laprestance n’a d’égale que l’économie de parole.En finitions
Retour en NormandieRéalisateur : Nicolas PhilibertProduction : Maïa Films et Les Films d’Ici118’
Vingt-cinq ans après avoir effectué en tant qu'assistant du cinéaste René Allio le casting pour le filmMOI, PIERRE RIVIERE – relatant l'histoire d'un célèbre cas de parricide étudié par le philosopheMichel Foucault – Nicolas Philibert retrouve en Normandie les protagonistes, tous comédiens non-professionnels, qui avaient participé à cette expérienceL'occasion de rencontres sensibles et ouvertes avec des gens « ordinaires », au présent, autour dela « vraie vie ».
Sélection officielle hors compétition, Festival de Cannes 2007
• 7CINEMA DOCUMENTAIRE
Karl MarxRéalisation : Raoul PeckAuteurs : Raoul Peck et Pascal BonitzerProduction : JBA Production90’
Un film pour comprendre, découvrir, réhabiliter, si cela était nécessaire, l’immense penseur,philosophe et révolutionnaire que fut Karl Marx. Un Marx en avance sur son temps bien qu’ensynchronie avec son époque ; un Marx qui a tout prévu tout analysé tout théorisé, dans une œuvreméconnue voire discréditée. Mêlant biographie et essai politique, un film pour le cinéma, qui met enscène K. Marx jeune, sa femme Jenny et son ami et complice Friedrich Engels.Tournage fin 2007
L’apprentiRéalisateur : Samuel Collardey Auteurs : Catherine Paille et Samuel CollardeyProduction : Lazennec & Associés 90’
Mathieu, 15 ans, élève au lycée agricole, part faire son apprentissage d’une année dans une fermeisolée du Jura. Paul, le fermier, y vit avec son épouse et leur fillette. Jusque-là, Mathieu vivait avecsa mère depuis le départ de son père. Cette absence lui pèse à cette période charnière de sa vie etil traîne ce manque avec lui. Petit à petit, Mathieu se glisse dans les traces de Paul et devient sonapprenti. Le travail commun les rapproche insensiblement.En montage
RachelRéalisatrice Simone BittonProduction : Ciné sud Promotion90’
Rachel Corrie, militante pacifiste américaine, est morte en mars 2003 dans la bande de Gaza,écrasée par un bulldozer israélien alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction d’une maisonpalestinienne. Elle avait 23 ans. À partir d'une enquête rigoureuse sur cet épisode presqueinsignifiant de la tragédie moyen-orientale, le film médite sur la jeunesse, l'engagement, l'idéalismepolitique d'aujourd'hui.En tournage
• 8CINEMA DOCUMENTAIRE
GRAND FORMAT
A working momRéalisatrice : Limor PinhasovProduction : Cicero Films72’
Marisa est l'impressionnante « héroïne » d'une histoire familiale hors du commun, une véritablecomédie dramatique documentaire qui se joue en Bolivie. En 1990, alors qu'elle n'a que 22 ans, jeune mère divorcée de deux enfants en bas âge, elleentreprend de rejoindre le flux des 40 millions d'immigrés qui partent vers les pays riches du mondeoccidental afin de nourrir leur famille et confie ses enfants à ses propres parents.C'est ainsi que Marisa passa 15 ans en Israël, exerçant des tâches subalternes et envoyant lapresque totalité de ses salaires à ses parents à la fois pour l'éducation de ses enfants et laconstruction d'une petite maison de village destinée à regrouper tous les siens.En février 2005, elle décide de revenir en Bolivie, retrouver ses enfants Albero et Maria aujourd'huiâgés de 18 et 16 ans, et recueillir les fruits de son sacrifice de mère.
ABC ColombiaRéalisatrice : Enrica ColussoProduction : GA&A et Les Films d’Ici88’
ABC Colombia suit, durant toute une année scolaire, la vie d’une petite communauté ruralecolombienne de la Sierra Nevada de Santa Marta, dans une zone entièrement contrôlée par lesforces paramilitaires. Un récit porté par le double regard de la nouvelle institutrice, Lucenid, et desenfants qui y grandissent, confrontés à la violence et à des choix difficiles : Miguel Angel, 12 ans, quiapprend encore à lire et à écrire dans la petite classe-école. Ses frères aînés sont déjà chez lesparamilitaires. Et Huriday, 17 ans, qui envisage d’entrer dans le groupe paramilitaire qui « patrouille »la montagne pour protéger les énormes étendues de culture de coca des infiltrations de la guérilla oude l’armée.
Bombay beatRéalisateurs : Rob Appleby et Lutz KonermannProduction : Hugofilm Production80’
Situé au cœur de Bombay, Dharavi est le plus grand bidonville d'Asie. Les autorités de la ville et del'Etat ont décidé de le raser dès janvier 2007 afin que Bombay devienne définitivement une métropolemoderne. Cette situation, emblématique des effets de la globalisation sur les grandes métropoles,incarne un des conflits fondamentaux de notre temps : la lutte entre la modernité et la tradition et,en conséquence, entre les gagnants et les perdants dans ce processus mondial de transition. Le filmsuivra la destruction, puis la reconstruction d'un quartier du bidonville en croisant le point de vue desresponsables du projet et celui de ses habitants, majoritairement des artisans potiers.
• 9GRAND FORMAT
La cigogne et l’éprouvetteRéalisateur : Jérôme de MissolzProduction : Gloria Films78’
Rien ni personne ne semble pouvoir résister aux dernières avancées technologiques en matière defécondation in vitro, du don d’ovocytes aux mères porteuses en passant par la sélection génétiquedes embryons. Tourné dans les hôpitaux Cochin-Paris et Erasme-Bruxelles, ce film propose uneplongée dans un service d’assistance médicale à la procréation qui doit faire face au déferlement desnouvelles technologies et aux fantasmes des couples. Il montre le quotidien des médecins et de leurséquipes, qui doivent gérer des demandes complexes suscitant une réflexion éthique, dans un universproche de la science fiction.
L’empire du managementRéalisateur : Gérald CaillatAuteurs : Pierre Legendre et Gérald CaillatProduction : Idéale Audience66’
Organiser, coordonner, commander, contrôler : exprimée dans la langue de bois de la techno-science-économie universelle, la Gestion proclame l’Efficacité, et ce message simple s’empare de laplanète entière. Du Nouveau-Mexique à Tokyo, de Coïmbra à Palm Spring, d’Athènes à la banlieueparisienne, le film nous entraîne aux quatre coins « d’un empire sur lequel le soleil ne se couchejamais », pour illustrer les nouveaux dogmes de la foi industrielle et de l’occidentalisation du monde.Après LA FABRIQUE DE L’HOMME OCCIDENTAL, un nouvel essai ambitieux, qui réunitl’anthropologue Pierre Legendre et le cinéaste Gérald Caillat autour d’une question majeure de notretemps.
La mémoire de VichyRéalisateur : Bertrand de SolliersAuteurs : Bertrand de Solliers et Paule MuxelProduction : Julianto Films90’
Filmé dans le huis clos de Vichy aujourd’hui, le documentaire convoque une mémoire de Vichypendant la deuxième guerre mondiale à partir des témoignages d'habitants de la ville. Ceux desVichyssois de toujours mais aussi ceux qui le sont devenus en 1940, arrivés là avec leur famillependant l'exode. Ils ont vécu au contact quotidien de Philippe Pétain – croisé tous les jours dans lesparcs de la ville – de Pierre Laval, des fonctionnaires de l’Etat français, des miliciens et des résistants.Certains sont juifs, d'autres pas. Certains ont résisté, d'autres se sont cachés, d'autres encore sesont accommodés. Tous ont d’abord observé, hésité avant de prendre position ou d’attendre quecela passe…Une mémoire exemplaire d’un malaise qui persiste, d’une histoire qui ne passe pas.
• 10GRAND FORMAT
Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien !Réalisatrice : Marie-Monique RobinProduction : Image et Compagnie90’
Depuis sa création en 1905, Monsanto a construit son empire sur la fabrication et la vente de produitschimiques qui ont fini par être interdits à la vente. A chaque fois, la multinationale a menti, caché outrafiqué les études montrant la nocivité de ses produits. Elle a été poursuivie, et condamnée à delourdes amendes, mais tout cela ne l’a pas empêché de poursuivre son irrésistible ascension.Aujourd’hui, elle représente le leader mondial des OGM. Les semences transgéniques qu’ellecommercialise ont la caractéristique de résister à l’épandage d’un herbicide puissant, le round up,son produit phare depuis vingt ans.Une investigation sur le « géant » de Saint Louis et son développement récent : biotechnologie etcontrôle des semences.
Nauru, une île à la dériveRéalisateur : Juliano Ribeiro SalgadoProduction : Cercle Bleu et Films oblige90’
Nauru est un îlot de 21km_, au large des côtes australiennes, qui fut l'un des pays les plus riches dumonde à la fin des années 70, grâce à l'exploitation intensive de son sous-sol (phosphate). Il estdevenu en quelques années un territoire rongé et exsangue. Sorte de village planétaire, Naurucristallise aujourd’hui toutes les angoisses de la planète et concentre sur ses quelques km_ la plupartdes problèmes d'une société industrialisée (un taux de diabète des plus élevés, mal-bouffe,surexploitation industrielle, réfugiés..). Une fable moderne et universelle, extra-ordinaire et tragique.
Les plages d’AgnèsRéalisatrice : Agnès VardaProduction : Ciné Tamaris100’
Pour ses 80 ans - qu'elle fêtera en mai 2008 - la cinéaste Agnès Varda nous propose un essai trèspersonnel, un autoportrait en miroirs qui reflète à la fois les rencontres qu'elle a faites et les sociétésqu'elle a traversées, hier, aujourd'hui et demain, en même temps que se déploient la mise en œuvrede ses nouveaux travaux et ses réflexions sur sa vie, son travail, le monde tel qu'il bouge. Agnès Varda a d'abord un regard et filme sans détour, frontalement, car il n'y a rien de plus fécondque de partir de la réalité, même la plus élémentaire, pour tisser une oeuvre avec les fils de sonimaginaire. Elle affiche une subjectivité ludique et espiègle faisant feu de tout bois : une commande,une photo ancienne, des pommes de terre abandonnées sur un marché...
• 11GRAND FORMAT
La pépinière du désertRéalisateur : Laurent ChevalierProduction : Gédéon Programmes90’
Deux hommes, l'un paysan dans le désert marocain, et l'autre, immigré en banlieue parisienne, vontse battre ensemble et séparément pour que leur rêve se réalise : faire sortir du désert une pépinière.L'histoire se déroule au Sud-Est du Maroc, à quelques kilomètres de la frontière algérienne, dans ledésert du Mengoub. Les personnages principaux du film s'appellent tous deux El Mostafa, « l'élu »en arabe. On les a surnommés « Mostafa le vieux » et « Mostafa le jeune ». Le film suit ces DonQuichotte des temps modernes qui n'ont pour lutter contre un problème d'économie mondiale queleur amour du travail de la terre, leur foi en l'homme et leur optimisme. C'est l'histoire des deuxMostafa, le déraciné et le paysan, qui voulaient faire reverdir leur désert.
Promesses et mensongesRéalisateur : Claude MouriérasProduction : Agat Films et Cie90’
« Dans la rue c’est la France, ici c’est l’Afrique ». Le film documente la vie quotidienne d’une famillefrançaise d’origine ivoirienne du XXème arrondissement de Paris, filmée sur une année dans sonintimité. Une chronique, qui au plus près des personnages, met en évidence la richesse et parfois lesdifficultés de la double culture. Comment des enfants nés en France peuvent-ils harmonieusementtrouver leur place entre les valeurs traditionnelles transmises par leurs parents et la cultureoccidentale ?
Risky businessRéalisateurs : Andy Bichlbaum et Mike BonannoProduction : Article Z et Renegade Film LTD90’
Depuis quelques années Andy Bichlbaum et Mike Bonanno pratiquent une nouvelle formed'activisme politique : leurs performances hilarantes prennent pour cible l'ultralibéralisme et révèlenten les piégeant le cynisme des serviteurs du système. De La Nouvelle-Orléans à Bhopal en passantpar l'Afrique, les « Yes Men », transformés en leaders de grandes institutions ou de groupesmultinationaux, entreprennent de faire voler en éclat la croyance dominante que le marché peut seulrésoudre les problèmes du monde.
• 12GRAND FORMAT
Tout l’or du mondeRéalisateur : Robert NugentProduction : Trans Europe Film90’
L'impact de l'exploitation industrielle de l'or sur les communautés locales de deux régions trèséloignées l’une de l’autre : la province de Kalimantan à Bornéo (Indonésie), et la Guinée (Afrique del'Ouest) où se déroule la plus grande partie du film. Les deux régions illustrent parfaitement lemécanisme de l'économie planétaire : les structures et l'équipement de la mine ont été démontésdans le Kalimantan puis transportés par mer et remontés pour démarrer le traitement de l'or enGuinée. Tout en rencontrant les personnages clefs du site de la mine et des alentours, nous sommestémoins de ce qui se produit lorsqu'une énorme entreprise internationale, dirigée par des étrangersblancs, arrive dans une région où l'or était déjà une composante importante du système économiquelocal.
Un parrain de la ‘Ndrangheta Réalisateur : Corradino Durruti90’
Une lettre anonyme arrive au bureau du procureur de Reggio de Calabre, dénonçant les exactionsmafieuses d’un « cultivateur » de Rizziconi et de son clan. L’inspecteur Morrone est chargé de réunirles preuves de cette activité criminelle qui se cristallise autour de la création d’un centre commercial.Sur ses traces, au fil d’une longue enquête à rebondissements - écoutes téléphoniques, études desmouvements bancaires, des manipulations du cadastre et des délibérations du Conseil Régional - leréalisateur éclaire les structures et les zones d’ombre de la société calabraise gangrenée par la‘Ndrangheta.
Un printemps antarctiqueRéalisatrice : Anne AghionProduction : Dry valleys production et Embryo 90’
L'Antarctique, c'est comme un morceau de Lune, un continent gelé, éblouissant, d'une froidemélancolie, où même les manchots déambulent prudemment. Ce continent est surtout, pour leshommes, le lieu de l'imaginaire. Aucun scientifique n'arrive en Antarctique par hasard. Le film, voyage éblouissant, poétique, spectaculaire et captivant sur ce continent de glace, seconcentre sur les défis personnels et émotionnels auxquels sont confrontés les scientifiques qui ypoursuivent leurs recherches.
• 13GRAND FORMAT
Vivendi Universal : pour 6 milliards de dollars de moinsRéalisateurs : Don Young et Alan HandelProduction : Handel production II INC 90’
Le film, mêlant documents d’archives et témoignages de première main, raconte l’essor et le déclinde Vivendi Universal, l’un des plus grands empires du monde médiatique.Gladiateurs médiatiques modernes avec des intérêts partout dans le monde, Edgar Bronfman Jr. etJean-Marie Messier étaient deux rebelles avides, deux guerriers passionnés, impatients de conquérirtant Hollywood que les centres high-tech du monde entier.Au moment où le battage publicitaire et l’hystérie collective dot.com atteignait son paroxysme, ilsfusionnent leurs deux empires en un invraisemblable mariage. Cette convergence devait toutefois seterminer dans le conflit et la trahison avec l’éclatement de la bulle internet.Pour la dynastie Bronfman, ce fut une calamité qui lui coûta six milliards de dollars.
Waltz with BashirRéalisateur: Ari FolmanProduction: Les Films d’Ici et Bridgit Folman Gang Production90’
A l'aube du 14 septembre 1982, le président du Liban, Bashir Gemayel, est assassiné à son quartiergénéral. Le lendemain matin, l'armée israélienne envahit Beyrouth. C’est ainsi qu’Ari Folman, dansl’armée depuis deux ans, découvre Beyrouth. Il y arrive fatigué, cynique, et dépressif. Il quittera laville 3 jours plus tard, juste après le massacre de Sabra et Chatila, profondément et définitivementmarqué par l'horreur et l'absurde de ce qu'il vient de vivre.« Waltz with Bashir » est un long métrage documentaire entièrement traité en animation relatantl'histoire et les cauchemars de trois jeunes soldats israéliens pendant cette invasion, une invasion quin’a cessé de les hanter jusqu’à aujourd’hui.
Young YakuzaRéalisateur : Jean-Pierre LimosinProduction : Celluloid Dreams Production80’
Naoki, 20 ans, a cumulé tous les échecs : scolaire, professionnel et personnel. Il y a peu de temps,Naoki a été tenté de vivre de sa délinquance, au grand désespoir de sa mère. Celle-ci, sur lesconseils d'un ami, va confier son propre fils à la mafia japonaise pour une année. Ensuite, ilappartiendra à Naoki de choisir vraiment entre l'ombre et la lumière... Le film suit le jeune hommedurant son année initiatique parmi les Yakuzas, dans une « famille » dirigée par Monsieur Kumagai,un jeune parrain plein d’avenir.
Sélection officielle hors compétition, Festival de Cannes 2007
• 14GRAND FORMAT
INVESTIGATION
Déchets : le cauchemar du nucléaireRéalisateur : Eric Guéret Production : Bonne pioche90’
Depuis une décennie, la plupart des pays européens ont choisi d’arrêter progressivement d’utiliserde l’énergie nucléaire. Pourquoi et comment, au regard de notre histoire présente, où l’on dit être àl’aube d’une crise monumentale de l’énergie, un Etat peut-il faire un tel choix ? Simplement à causedes déchets radioactifs, qui restent contagieux pendant des milliers d’années. Les populationscraignent tellement les déchets radioactifs que l’Histoire nous montre que c’est à cause d’euxqu’elles ont rejeté le nucléaire. L’Autriche, la Suède, la Belgique et l’Allemagne en sont les derniersexemples.En Europe, seules la France et la Finlande continuent à construire de nouveaux réacteurs et àprésenter l’énergie nucléaire comme propre, fiable et indispensable pour l’avenir. En partant de la difficile situation européenne, en convoquant le cas de grands pays nucléariséscomme les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon, une enquête internationale sur les déchetsradioactifs.
Pétrole contre nourritureRéalisateurs : Denys Granier-Deferre et Denis PoncetProduction : Maha production90’
« Pétrole contre nourriture » est le nom du programme inventé par l’ONU qui visait à satisfaire lesbesoins humanitaires du peuple irakien soumis à l'embargo depuis l'invasion du Koweït en 1990.Dans un univers confiné, où se retrouvent des diplomates, des fonctionnaires de l’ONU, des grandspatrons, un capitaine de pétrolier, des affairistes, des politiciens et quelques témoins irakiens, le filmraconte, à travers une transaction exemplaire, comment ce programme (décidé par une organisationinternationale aussi puissante que l’ONU), est devenu une grande affaire de corruption mondiale etl’histoire d’un gigantesque pillage, celui du peuple irakien.
• 15INVESTIGATION
MERCREDIS DE L’HISTOIRE
L’affaire OctogonRéalisateur Jean-Michel MeuriceAuteurs : Fabrizio Calvi et Franck GarbelyProduction : Maha production et Anthracite90’
Une investigation historique sur un réseau de corruption et de financement occulte - appeléOCTOGON - qui avait pour but de donner à la toute jeune CDU, le parti du nouveau chancelierallemand Konrad Adenauer, tous les moyens financiers nécessaires. Construit à partir d’archives, detémoignages et de documents récemment déclassifiés, le film commence en 1945 dans les ruinesde Berlin et se termine en 1999, avec la démission de Helmut Kohl.
Cuba, une odyssée africaineRéalisatrice : Jihan El-TahriProduction : Temps noir et Big sister2x59’
L’histoire de la Guerre Froide dans son théâtre le plus méconnu : l’Afrique. Sur ce continent, entre1961 et 1989, ce ne sont pas seulement deux super-puissances qui se sont combattues, mais quatreadversaires aux intérêts opposés : les Soviétiques voulaient étendre leur influence sur un nouveaucontinent ; les Etats-Unis entendaient s’approprier les richesses naturelles de l’Afrique, les anciensEmpires sentaient vaciller leur puissance coloniale et les jeunes Nations défendaient leurindépendance nouvellement acquise. Contre le capitalisme, le socialisme ou le colonialisme, cespeuples disposant pour la première fois de leurs pays, constituèrent une sorte de troisième bloc etcombattirent au nom d’un nouvel idéal : l’internationalisme comme arme pour assurerl’indépendance nationale. Tous les jeunes révolutionnaires africains comme Patrice Lumumba,Amilcar Cabral ou Agostinho Neto firent appel aux guérilleros cubains pour les aider dans leur lutte.Et la Cuba de Fidel Castro s’est mise à jouer un rôle central dans la nouvelle stratégie offensive desnations du Tiers-Monde.
• 16MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Le dernier combat d’Ariel SharonRéalisateur : Michaël PrazanAuteurs : Luc Rosenzweig et Philippe BarbenesProduction : Kuiv Production90’
Il y a plus d'un an qu'Ariel Sharon, victime d'une hémorragie cérébrale, se trouve plongé dans uncoma dont il ne sortira jamais. Cet accident a brutalement interrompu une carrière militaire etpolitique étroitement liée à l'histoire de l'Etat d'Israël. Enfermé dans des clichés antagonistes, lepersonnage d'Ariel Sharon est resté largement inconnu du grand public : héros intrépide pour lesuns, homme brutal et sans scrupules pour les autres, il a polarisé les sentiments les plus forts,d'admiration ou de haine, des acteurs et observateurs du conflit israélo-arabe.A partir de ses trois dernières années d'exercice du pouvoir, de 2003 à 2005, et l'apparente volte-face qui les caractérise, le film retracera la biographie et le parcours complexe d'Ariel Sharon avecses grandes décisions politiques, ses choix, ses revirements, son opportunisme.
La France, made in USARéalisateur : Bob SwaimProduction : PMP et Morgane Production53’
Comment de 1949 à 1966, une présence américaine massive a transformé la France en profondeur.Du lancement du Plan Marshall au retrait de l’Otan, le cinéaste Bob Swaim analyse les soubresautsd’une modernisation sous influence. Entre la résistance à la « coca-colonisation » et l’adhésionfascination aux soldats américains et à leur rutilante modernité, ce documentaire ressuscite lespassions contradictoires et oubliées d’un pan entier de notre histoire. Extraits de « Jour de fête », deJacques Tati, publicités d’époques, documents de propagande, images du concert du trompettisteChet Baker … : l’auteur puise dans un vivier d’archives multiformes avec une exubérance presquepop, l’art de la recomposition historique.
Deng Xiaoping, l’enfance d’un chefRéalisatrice : Barbara NecekProduction : Doc en Stock52’
Né en 1904, Deng Xiaoping est l’homme qui, sur le plan économique, a mené la Chine du marxismeinflexible au capitalisme le plus débridé. Homme de tous les pragmatismes, Deng est aussi celui quia décidé d’envoyer les chars pour écraser le mouvement démocratique des étudiants et ouvriers surla place Tien Anmen en 1989. Comment s’est-il forgé ses convictions et son programme, pouraboutir aux « 4 modernisations » de 1978, lorsqu’il accède au pouvoir ? Il n’est alors plus questiond’idéologie, d’égalitarisme ou de Révolution Culturelle, le but affiché est de construire une Chineémancipée de l’ignorance, des travers idéologiques et nettoyée par un pragmatisme pur et dur.Barbara Necek propose de retracer le cheminement de Deng Xiaoping à travers sa jeunesse et lapremière partie de sa carrière politique.
• 17MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Juan Carlos, l’enfance d’un chef Réalisateurs : Anne-Elisabeth Lozano & Daniel LeconteProduction : Doc en Stock52’
Quand, à la mort de Franco en 1975, Juan Carlos devient le chef de l’Etat Espagnol, personne - ni lagauche en exil, ni les fidèles du Caudillo, ni le peuple inquiet - ne s’attend à la transformation radicaleque l’Espagne va opérer entre ses mains.Qui est ce jeune prince de 37 ans que des années de propagande franquiste étaient parvenues à faireapparaître comme un triste pantin totalement soumis à la volonté de Franco et irrémédiablementligoté par le régime ?Des années de sa formation au putsch manqué de 1981, le film suit l’itinéraire du roi qui aaccompagné l’Espagne vers la démocratie.
Margaret Thatcher, l’enfance d’un chefRéalisateur : Camille Le PomellecAuteurs : Dominique Nora, Chantal De Rudder et Raphaël KahaneProduction : Doc en Stock52’
Margaret Thatcher a marqué le monde de son empreinte idéologique, l’a façonné par sa penséeéconomique et politique. Elle a transformé la Grande-Bretagne entre 1979 et 1990 dans le fracas, lesang et les larmes. Aujourd’hui, baronne tranquille, elle a quitté la vie publique. Pourquoi la fille del’épicier de la petite ville de Grantham se lance-t-elle en politique ? Comment réussit-elle à conquérirle parti Tory ? D’où lui viennent ses convictions libérales et l’énergie qu’elle met à les imposer à unpays largement keynésien ? Grâce à son travail acharné, Margaret Thatcher a grimpé tous leséchelons d’un parti conservateur en crise. En 1975, elle parvient même à renverser le leader desTories Edward Heath et prend la tête du parti. La grave crise et les mouvements sociaux sous legouvernement Labour durant l’hiver 78-79 lui permettent, contre toute attente, de gagner lesélections. En mai 1979, elle devient la locataire du 10, Downing Street pour onze annéesconsécutives, un record dans la vie politique anglaise.
Léopold III, un roi contre son peupleRéalisateur : Michel VuillermetAuteurs : Michel Vuillermet, André DartevelleProduction : Agat Films & Cie52’
Dans la lignée de son travail sur Edouard VIII d’Angleterre, Michel Vuillermet s’intéresse à la figure deLéopold III de Belgique, depuis l’immédiat avant-guerre jusqu’aux années 50. Léopold III incarne la lâcheté et l'opportunisme de toute une partie de la classe politique de cetteépoque. Clef de voûte d'une politique de collaboration, il n'a jamais hésité à se faire passer pourvictime, favorisant ainsi les desseins de la droite la plus extrême. Son abdication, en 1951, dans uneBelgique au bord de l'insurrection, scelle l'éclatement linguistique du pays et celui de l'uniténationale. Cette histoire mal connue est emblématique des hésitations et des collaborationseuropéennes face au nazisme, et révélatrice des enjeux d'identité et d'unité nationale qui continuentde peser sur la Belgique aujourd'hui.
• 18MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Livrez-nous GrynszpanRéalisateur : Joël CalmettesAuteurs : Robert Badinter et Joël CalmettesProduction : Septembre Production76’
Le 9 novembre 1938, le gouvernement nazi incarcère 30.000 juifs, brûle 267 synagogues et détruit75.000 magasins juifs: c'est la Nuit de Cristal, la première action publique et explicite de la folie nazie.L'acte est gravé dans nos mémoires, mais les circonstances de cette tragédie sont méconnues. « Livrez-nous Grynszpan » dévoile le destin tragique de celui qui est à l'origine de cette nuit.
Herschel Grynszpan, jeune juif polonais réfugié clandestinement en France, assassine un attaché del'ambassade allemande. L'histoire de ce jeune homme se fond alors dans l'histoire de la deuxièmeguerre mondiale : incarcéré en France, jamais jugé, libéré par la débâcle lors de l'invasion allemande,récupéré par Vichy, livré à Berlin, déporté à Sachsenhausen…, en quelques mois, Grynszpan estdevenu un symbole, tant pour les défenseurs du peuple juif que pour le régime nazi qui n'aura decesse de le récupérer afin d'organiser un procès spectacle du complot juif international.
Mussolini et la naissance du fascisme Réalisateur : Paolo SantoniProduction : Ex Nihilo 52’
De 1919 à 1925, chronique de l’avènement du fascisme dans une Italie bouleversée. L’Italie aremporté la guerre, mais l’énorme sacrifice de la participation au conflit ne semble avoir apportéaucun bénéfice, aucune amélioration du quotidien. Le pays connaît une grave crise économique etses revendications territoriales n’ont pas été satisfaites.A travers le récit de ces six années, la conquête du pouvoir de Mussolini devient un exemplemagistral de realpolitik.En donnant, à travers son journal, la parole à un jeune membre des « squadra », (les escadronsfascistes), le film permet d’appréhender de manière sensible les valeurs, les mythes et l’idéologie quiont forgé le soutien populaire à l’émergence du fascisme italien.
Les parchemins d’AuschwitzRéalisateur : Emil WeissProduction : Michkan World Production52’
« Sonderkommando » - commando spécial -, désignait les unités de déportés chargés dufonctionnement des crématoires d’Auschwitz-Birkenau ainsi que des installations annexes del_industrie de mort conçue par les nazis. Les manuscrits clandestins, que certains d_entre eux ontlaissés dans des caches de fortune avant d’être eux même exterminés, constituent la littérature laplus terrifiante et peut-être la plus authentique sur ce que les nazis ont appelé la « solution finale dela question juive ». Sur des images des ruines du camp, ces voix qui sont parvenues jusqu’à nous racontent, de la miseà mort à la disparition des corps, comment la destruction des juifs a été conduite à Auschwitz.
• 19MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Paris 1919, les six mois qui ont changé le mondeRéalisateur : Paul CowanProduction : 13 Production90’
La Grande Guerre : 4 ans, 19 millions de blessés, 16 millions de morts. Paris 1919 : 500 diplomates, 32 nations, 6 mois. 1 objectif : la paix mondialeDès la fin des combats le principe d’une conférence pour la paix est adopté. Pendant six mois en1919, Paris est la capitale du monde et le siège d’un gouvernement virtuel, dominé par les « troisgrands » : les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Dans des salons décorés d’œuvres d’artsans prix, ce que le monde compte d’hommes politiques, de généraux, de courtisans, dejournalistes, d’écrivains … se réunit pour parler de revanche, de justice et de paix. PARIS 1919,raconte l’histoire de cette conférence inédite et tumultueuse. Basé sur le travail de MargaretMacmillan, « Paris 1919, Six Months that changed the World » (Random House, 2003) ledocumentaire alternera séquences mises en scène et archives.
Le sac de NankinRéalisateur : Serge VialletProduction : Point du Jour52’
Chine, fin 1937. Shanghai, la plus grande ville de Chine, n’en finit plus de résister aux arméesnippones qui pensaient qu’elle tomberait en huit jours.Etape suivante : Nankin, la capitale. Sur le parcours entre les deux villes, la soldatesque del’empereur du pays du Soleil Levant pille, brûle, viole, massacre, ne fait pas de prisonniers. L’étau seresserre. Des centaines de milliers de civils et de combattants chinois se retrouvent pris au piègedans la capitale ceinturée de hautes murailles. Les massacres vont se poursuivre plusieurs semainesaprès la chute de Nankin le 17 décembre 1937.Pourquoi ce déchaînement prolongé sur les populations civiles, sur les prisonniers ? Vent de folie ?Ordres de la hiérarchie ? Les conditions de la conduite de la guerre n’apportent pas de réponsessuffisantes. C’est dans la parole des derniers anciens combattants japonais, et dans leurconfrontation à celles des témoins chinois que le récit complètera cet éclairage.
Le voyage d’Albert KahnRéalisateur : Mehdi LallaouiProduction : Mémoires Vives Production52’
Albert Khan était un banquier philanthrope, utopiste, rêvant au rapprochement des peuples etfermement convaincu des vertus de l'éducation.Entre 1908 et 1909, il réalise le premier « tour du monde filmé ». Durant ce voyage, il sera l'un despremiers Occidentaux à filmer la Grande Muraille de Chine, San Francisco deux ans après letremblement de terre, à traverser le canal de Suez… Ces films seront, pour beaucoup d'Occidentaux,les premières images du monde, une découverte, un éblouissement.
• 20MERCREDIS DE L’HISTOIRE
EN DÉVELOPPEMENT
68 année zéroRéalisatrice Ruth ZylbermanProduction : Zadig Production90’
Une traversée, de part et d’autre de l’Europe, qui raconte ces «années 68» à partir du récit de vie de5 anonymes européens. Engagés et en prise directe avec les événements de l’époque, le cours deleur vie s’en est trouvé bouleversé. Il sera question des rues de Turin, des universités praguoises, descommunes de Berlin et des ateliers de Sochaux, en France. Ces « destins de 68 » seront aussiinterrogés dans leur devenir pour comprendre et ressentir « les années 68 » et leur héritage dans leurdimension européenne, 40 années plus tard.
1908-2008 : l’Iran, une puissance dévoiléeRéalisateur : Jean-Michel VecchietAuteurs : Jean-François Colosimo et Olivier MilleProduction : Artline Films90’
Où va l'Iran ? Depuis 1979, en moins de trente ans, au nom d'Allah, l'Iran aura enflammé le Proche-Orient, défié l'Amérique, affronté l'Irak, rivalisé avec l'Arabie Saoudite, marginalisé la Syrie, asservi leLiban, inquiété Israël, établi un arc chiite de la Méditerranée à l'Océan indien, déclenché la terreur àl'échelle planétaire, préparé l'arme atomique. Mais l'Iran n'est-il pas, aussi, un géant aux piedsd'argile, miné par ses propres contradictions ? L'objectif de ce film est de révéler et d’expliquer lesiècle d'histoire récente qui a conduit à cette situation, mettre en évidence et décoder les mutationsinternes de l'Iran.De 1908 avec la découverte de gisements de pétrole et l’implantation de BP dans le pays jusqu’àl’élection du président Mohamoud Ahmadinejad en 2005, en passant par le gouvernement de RezaChah Pahlavi en 1925, le coup d’état de 1953, la révolution islamique de 1979 et la guerre contrel’Irak de 1980 à 1988.
Berlin 1885, le partage de l’AfriqueRéalisateur : Joël CalmettesProduction : Chloé Production et 13 Production90’
Convoquée par Bismarck, la Conférence de Berlin réunit entre novembre 1884 et février 1885quatorze pays occidentaux pour jeter les bases du partage de l'Afrique dans le cadre d'une énormenégociation commerciale. Autour de la table: des ambassadeurs de renom, de solides juristes etd'émérites géographes qui négocient d'immenses territoires marqués « terrae incognitae ». Dans lescoulisses : Bismarck à Berlin, Léopold II le roi des Belges à Bruxelles et Jules Ferry à Paris. Le filmintègre reconstitutions fictionnelles des moments clefs de la Conférence à partir des archives restéespartiellement inédites.
• 21MERCREDIS DE L’HISTOIRE
LA VIE EN FACE
3743 Castes Réalisatrice : Florence Martin-KesslerProduction : Quark Production52’
Il y a quinze ans, au nom de l'égalité, l'Inde mettait en place une politique de discrimination positiveen faveur des membres de 3 743 castes « impures », représentant plus de la moitié de sa population.A la clé pour des millions d'Indiens : un emploi de fonctionnaire, la moitié des embauches dans lesecteur public se faisant désormais sur la base de quotas. Et au cœur du dispositif : la CommissionNationale pour les Basses Castes.La raison d'être de la Commission, qui dépend du Ministère pour la Justice Sociale, est laclassification des castes, et des citoyens. C'est un lieu privilégié à partir duquel nous observerons lasociété indienne - que ce soit à travers les extraordinaires audiences tenues chaque matin par leprésident Pandian dans les bureaux de Delhi, ou les voyages d'étude entrepris par les membres dela commission dans les villes et les campagnes.
CoiffeusesRéalisateurs : François Bon & Fabrice CazeneuveProduction : Imagine52’
Elles ont de 18 à 22 ans. Issues des cités les plus dures, elles ont décidé d’entrer en apprentissagepour devenir coiffeuses. Le métier et la façon dont il contraint à se présenter, s’habiller, est un gaged’intégration sociale, qui a supposé une dure bagarre contre l’échec scolaire programmé. Mais sansillusion : on rêve d’être infirmière, on devient coiffeuse.Dans les petits théâtres du monde que sont les salons de coiffure - celui du centre d’apprentissage,ceux de la ville - on capte les conversations et les questionnements sur l’argent, la vie familiale,l’apprentissage de la hiérarchie et des codes sociaux.
Et si c’est un garçon ?Réalisatrice : Danae ElonProduction : Instinct Films52’
La réalisatrice Danae Elon est enceinte et dès le début, une question surgit pour elle et son mari : etsi c'est un garçon ? Une question qui va provoquer neuf mois de tumultes.Danae est Israélienne et son mari, Philip, est un Français d'origine algérienne, et juif lui aussi. Aucundes deux n'est croyant, même s'ils sont tous deux « techniquement » juifs. Jusque là aucunproblème, mais Danae découvre, à sa grande surprise, dans le taxi qui les amène au premier rendez-vous chez le médecin, que Philip veut absolument, si c'est un garçon, le faire circoncire.C'est le point de départ de cette tragi-comédie et pleine de surprises qui va voir ce jeune coupleamoureux se confronter à des questions sur la religion, la tradition, la santé, le sexe et l'esthétique.
• 22LA VIE EN FACE
Le Jardin de JadRéalisateur : Georgi LazarevskiProduction : Arturo Mio52’
Dans les faubourgs de Jérusalem, un hospice de vieillards palestiniens voit le chantier du mur deséparation entre les deux pays s’élever à sa porte. Déjà entouré d’un mur d’enceinte protégeant lesbâtiments et les jardins, le « home » donne l’impression, au gré de l’avancement du mur, de setransformer en camp retranché.Suivant Jad, un des pensionnaires, le film déambule dans cet espace clos et nous mène aux autrespersonnages – autres pensionnaires et employés – dans une chronique douce-amère et burlesqueoù se racontent les difficultés du quotidien, de la circulation dans la ville et le pays, des contrôles del’armée, de la progression du mur.
Longues peines d’amourRéalisatrice : Hélène AngelProduction : Les Films d’Ici52’
A 70 km de la frontière espagnole, à Lannemezan, dans une bourgade de 6423 habitants, l’Hôtel dela Gare connaît chaque week-end une animation toute singulière. Il accueille chaque semaine uneclientèle fidèle de femmes seules qui y font escale le temps de retrouvailles chaleureuses etdouloureuses à la fois.Lannemezan a, en effet, la particularité d’avoir sur son territoire un centre sécuritaire n’accueillantque des condamnés à de longues peines et à perpétuité.Et ces femmes sont des femmes de détenus : épouses, mères, sœurs, amies…, elles viennentsouvent de loin pour quelques heures de parloir, après une semaine de travail, avec ou sans enfant.Le film s’attachera le temps d’un week-end « reconstitué », à six de ces femmes: vies singulièresreliées entre elles par ce lieu décalé, fait de respect et de discrétion, qu’est l’Hôtel de la Gare.
Notre rueRéalisateur : Marcin LatalloProduction : Agat Films et Cie52’
A _ód_, en Pologne, la rue Ogrodowa est une petite ruelle tranquille. D’un côté, des familles ouvrièresvivent dans des logements sociaux appelés Famulaki, et de l’autre, sur les ruines d’une immenseusine textile du XIXème siècle, s’élèvera bien tôt la Manufaktura, un complexe de commerces etloisirs. La famille Furma_czyk vit dans les Famulaki depuis 5 générations : il y a Renia, la grand-mère,qui a commencé à travailler dans l’usine à 16 ans ; son fils Marek, maintenant au chômage, et lesfilles de ce dernier ; Iza, qui va bientôt devenir mère, et enfin Monika.La Manufaktura qui se construit sous leurs fenêtres est-elle une opportunité à saisir, ou bien l’imagede la Pologne nouvelle dont ils sont exclus ?Le film suit la vie de la famille Furma_czyk pendant trois années, jusqu’à l’ouverture du centrecommercial, à travers leur vie quotidienne et les coups durs du destin, dans un monde en pleinbouleversement économique.
• 23LA VIE EN FACE
Les véritables aventures de la vie conjugaleRéalisatrice : Anne VillacèqueProduction : Quark Production49’
Les Véritables Aventures de la vie conjugale est un film sur le couple. Cinq couples, et cinq situations à deux, banalement quotidiennes, ou plus insolites. Tour à tour en voiture, sur canapé, en pleine nature, ou dans une cuisine, ces couples mettent enscène la vie à deux. Peu de questions, pas de confessions : l’intimité se donne à voir par le simplefait d’être ensemble dans une action.Comment on se parle, comment on se regarde, et qu’est-ce qui circule de l’un à l’autre, quand on seconnaît par cœur, et que la rencontre a déjà eu lieu, il y a longtemps.Peut-on y croire encore ? Comment faire pour y croire toujours ? Anne Villacèque a aussi posé laquestion à Bernard Pautrat, professeur de philosophie et grand traducteur de poésie.Ironique et mélancolique, il pourrait conclure ces Véritables Aventures en citant Spinoza, son auteurde prédilection : « Tout ce qui est beau est difficile autant que rare. »
• 24LA VIE EN FACE
LA LUCARNE
« Das » BlockRéalisateurs : Stefan Kolbe et Chris WrightProduction : Majade Filmproduktion74’
Une ville de l'est de l'Allemagne. Un grand ensemble, au milieu de la ville. « DAS » Block ( « LA »cité). « C'est vivant », commentent les habitants. Un immeuble de 83 studios identiques de 32 mètrescarrés et numérotés, dont 41 sont occupés. Les gens qui vivent ici vivent seuls et ils ne peuvent pasfaire autrement. Construit en 1985, le n°46 du Poetenweg était un immeuble de grand standing, à Gäfenhainichen.Ces appartements avec eau chaude et chauffage collectif avaient été conçus pour les retraités et lesouvriers célibataires du combinat d'extraction de lignite. Après la chute du mur, l'usine a fermé sesportes. Le travail disparu, ce fut la désillusion. D'aucuns y succombèrent, les autres prirent le large. Les réalisateurs ont choisi de focaliser leur regard sur 4 habitants du 46 du Poetenweg en ne quittantjamais cette unité de lieu : le bloc. « Ce sera notre microcosme pour conter la solitude, la survie,l'identité ou l'appartenance. La recherche des origines, donc, d'un pays, à l'extrémité inférieure de lahampe du drapeau de l'Allemagne fédérale. »
Dinner at sixRéalisatrice : Nan GoldinProduction : INA52’
Aux environs de Washington, en 1965, une jeune fille de 19 ans a attendu pendant une heure, le longde la voie ferrée, le train qui l’écrasera. Elle s’appelait Barbara Holly Goldin et avait été internéedurant toute son adolescence dans divers hôpitaux psychiatriques. La photographe Nan Goldin avaitalors 11 ans. En dévoilant l’intimité de la vie et de la mort de sa sœur, qui connut cette fin tragiqueet douloureuse après avoir été considérée pendant des années hors des normes établies, Nan Goldinveut en faire l’exemple du combat des femmes contre la société et montrer comment celle-ci serefuse à composer avec la rage d’une femme dont elle rejette la sexualité.
• 25LA LUCARNE
En 2030 tout ira bien à AstanaRéalisateurs : Christian Barani et Guillaume ReynardProduction : ATOPIC90’
Le Kazakhstan, dernière République d'Asie Centrale à s'être émancipée du pouvoir soviétique, est lapremière puissance économique de cette région à avoir adopté sans transition, et notamment avecla découverte de ses gigantesques réserves pétrolifères, les principes de l'économie néo-libérale.Astana est une ville sans nom (Astana signifie simplement « capitale »), perdue dans la steppe, aumilieu de rien, dans le Nord du pays, une sorte de Brasilia orientale.Astana est l'allégorie politique du Kazakhstan, un rêve autoritaire, le projet cérébral d'un président,l'image mimétique des nouveaux visages du capitalisme.L'administration publique d'Astana est déjà en place. Déracinée et rajeunie, elle représente un clubde nouveaux riches pour lequel tout est bon à prendre des modèles extérieurs (occidentaux, russes,chinois, moyen-orientaux...) assimilés au gré des voyages et des caprices. Elle attend l'arrivée de saclasse moyenne pour faire vivre la ville et son utopie.Tout est prêt.Le film convoque cette réalité, comme un collage d'une poésie froide et politique.
Habitation à loyer modéréRéalisation : David TeboulProduction : Les Films d’Ici60’
H.L.M. cherche à révéler ce qu’est « l’Habitation » individualisée, la part de rêve, d’espoir, de souvenirqui hante le béton. C'est une mémoire éclatée, des récits composés d’exils qui aboutissent à laconstruction d’un patrimoine d’images, d’une esthétique du « logement » : la cité, la tour. Le filmmontrera la poésie muette du H.L.M., son originalité, ses couleurs, exclusivement à travers son huisclos : le logement avec sa mièvrerie voire sa laideur banale.Le réalisateur a vécu et grandi à Sevran, Cité Rougemont. Il en a gardé un sentiment d'ennui et dedétresse. Il n'en a aucune nostalgie. C'est là où s'est forgé son désir d'images et d'ailleurs. C'est làou il revient après tant de voyages, retrouve ces familles qui ont entouré son adolescence.
• 26LA LUCARNE
Lucie et maintenantRéalisateurs : Simone Fürbringer, Werner Penzel et Nicolas HumbertProduction : Bazli & Fahrer90’
En mai 1982, l'écrivain argentin Julio Cortàzar et sa compagne Carol Dunlop entreprennent à bordde leur bus rouge Volkswagen un voyage qui doit les conduire de Paris à Marseille et qui comporteles règles du jeu suivantes : les deux voyageurs de l'autoroute doivent visiter toutes les aires de repos- sans toutefois dépasser deux aires de repos par jour - et faire escale pour la nuit sur la seconde,sans se soucier de l'inhospitalité des lieux. En outre, durant tout leur voyage, ils n'ont pas le droit dequitter l'autoroute. Normalement, le trajet de Paris à Marseille dure 7 heures. Leur voyage dura 33jours. Il en résulte l’ouvrage « les autonautes de la cosmoroute ou un voyage intemporel Paris-Marseille ». C’est dans l’esprit de ce magnifique livre que les réalisateurs entreprennent ce voyage,25 ans après, avec Océane et Jocelyn, elle écrivaine, lui musicien. Il en est né un essai à nul autrepareil, un parcours tout à la fois incroyablement réel, mais aussi poétique et imaginaire.
Le monologue de la muetteRéalisatrice : Khady SyllaProduction : Athenaïse60’
À Dakar, nombreuses sont les familles qui ont une ou plusieurs bonnes. Elles viennent généralementdu pays Sérère dont les familles paysannes pauvres n'ont parfois d'autres moyens de survivre qued'envoyer leurs jeunes filles louer leurs services aux citadins. Elles ne retournent au village qu'aumoment de la Tabaski (fête musulmane) et y ramènent le maigre pécule économisé. Réaliser un film sur la vie, le destin des « petites bonnes », la place qu'elles occupent dans leurvillage d'origine et leurs rapports à leur maîtresse, c'est, pour la réalisatrice Khady Sylla, s'interroger,questionner la nature de l'émancipation des femmes sénégalaises qui passe par l'asservissement depetites jeunes filles vulnérables et ne bouscule en rien le rapport hommes - femmes.
La MèreRéalisateurs : Antoine Cattin et Pavel KostomarovProduction : Karaba Production75’
« La femme est l’avenir de l’homme... » écrivait en 1963 Aragon, poète français communiste, quiaimait beaucoup la Russie.Plus de 40 ans après, deux jeunes cinéastes Antoine Cattin et Pavel Kostomarov se plongent dansun huis clos matriarcal à Novgorod, au nord de la Russie.Il y a là Liouba, la mère, donnée en mariage à l’âge de 13 ans contre deux bouteilles de vodka et quia fui son mari alcoolique ; Alesia, la fille aînée ; huit autres frères et sœurs, plus un dernier petitgarçon, abandonné par une voisine et adopté par toute la famille.C’est un film sur des femmes fortes, avec tous leurs espoirs ; sur des enfants fragiles, avec toute leurinnocence ; sur des hommes faibles, avec tous leurs défauts. Et, au cœur de ces relations, unparadoxe : dans les mains de ces femmes fortes, des enfants innocents deviennent ces futurshommes faibles.
• 27LA LUCARNE
Le navigateur de l’universRéalisatrice : Dana RangaProduction : Good Idea Films60’
Dana Ranga, cinéaste roumaine singulière, est fascinée par l'espace.Il y a trois ans déjà, elle a réalisé STORY, un magnifique portrait en forme de poème philosophiquede l’astronaute américain Story Musgrave. Elle nous propose aujourd'hui une rencontre-performanceavec le cosmonaute Valery Polyakov. Figure mythique de la conquête spatiale russe, il détient lerecord du plus long voyage dans l'espace. Personnage singulier dans le monde des voyageurs del'espace, Polyakov est à la fois un homme fragile et téméraire, un scientifique et un sujetd'expérience. Docteur en médecine il a testé sur son propre corps les limites physiques et spirituellesde l'être humain, exploré le langage et le rêve. Dana Ranga filme Polyakov dans la réplique demodule MIR utilisée pour l'entraînement des cosmonautes.
Nuit de ChineRéalisateur : Ju An QiProduction : Ex Nihilo90’
NUIT DE CHINE est le troisième film de la trilogie réalisée par Ju An Qi, considéré comme l’un desplus importants jeunes réalisateurs chinois. Dans ce film il partira la nuit à la rencontre de ceux quitravaillent et de ceux qui dansent, de ceux qui voyagent et de ceux qui dorment, de ceux qui sebattent et de ceux qui ont cessé de lutter, de ceux qui naissent, voyagent, grandissent, souffrent,aiment, et meurent. Dans l’unité temporelle recomposée d’une nuit, et dans une mosaïquegéographique qu’il veut ouverte sur la diversité des paysages, des modes de vie et des cultures, ilnous ouvre la route vers « l’intérieur » du pays et les « secrets » des hommes et des femmes qui lepeuplent. Cette approche filmique poétique donnera à voir la réalité de la Chine, mais également saface surréaliste.
Potosi le temps du voyage 1 et 2Réalisateur : Ron HavilioProduction : Ex Nihilo240’
En 1970, le cinéaste Ron Havilio fait, avec sa compagne Jacqueline, un grand voyage en Amériquedu Sud. Ils se marient à Buenos Aires, chez les parents de Jacqueline, puis traversent, sac au dos,la Bolivie, le Pérou jusqu’au Machu Picchu. De ce voyage il ramène plus de 4 000 clichés en noir etblanc qui n’ont jamais été publiés. Après la réalisation d’une œuvre monumentale intituléeFRAGMENTS DE JERUSALEM, Ron Havilio a refait le voyage en compagnie de sa femme et de leursfilles, de Buenos Aires jusqu’aux mines de Potosi. La vision des mêmes lieux à trente ans d’intervallepermet d’opposer le temps réel au temps intime et de transformer un simple film de voyage en unvoyage intérieur.
• 28LA LUCARNE
Scènes de chasse au sanglier Réalisateur : Claudio PazienzaProduction : Les Films du Présent46’
Une chasse au sanglier, le savoir-faire d’un taxidermiste et une reproduction fidèle du fusilchronophotographique d’Etienne-Jules Marey sont les prémisses à un voyage intimiste. Une voixintérieure questionne des images proches et lointaines. Elle questionne le désarroi devant les images.Des images « à quitter » et d’autres à « inventer ». Comme si cette invention pouvait rendre aux yeuxune beauté perdue. Pas un exercice de nostalgie mais une incursion inopinée dans un univers où toutse délie. « Méditation sur le sens à donner au mot « réel » et méditation sur le désamour des images et desmots. Méditation sur le deuil, sur la mort des miens et sur la manière de « mettre en image » le bruitdes choses et du monde. Méditation sur la matière-à-images, sur ce qui les incarne ou lesdématérialise. Méditation sur ce qui rend parfois mes images muettes. Méditation sur le désir detoucher. Méditation sur le désir de détruire. Méditation sur les images et sur le souhait de demeurerinconsolable. »Claudio Pazienza, mars 2007
Les Shawaks d’AnatolieRéalisateur : Kazim OzProduction : Mezopotamya sinema120’
Kazim Öz est un jeune cinéaste prometteur, le plus brillant de la jeune génération kurde.Il nous propose de suivre la vie des Shawaks, une tribu kurde nomade qui vit de l’élevage desmoutons dans la région montagneuse de Dersim, en Anatolie. Dersim, c’est la ville où il est né et oùil a grandi. Il connaît parfaitement la vie de ces nomades, leur culture, leur relation avec la nature,leurs habitudes de vie. Cette vie, c’est aussi ses racines, des valeurs, un rapport au monde qu’il porte toujours en lui-même,même si son itinéraire l’a éloigné de Dersim.Dans ce retour aux sources il va documenter la vie quotidienne de quatre familles qui regroupentleurs troupeaux et se déplacent ensemble dans les montagnes, au gré des saisons.Durant ces déplacements, la relation au sein des familles constituant le groupe de nomades sedéveloppe. En fait, les familles choisissent leurs voisins pour former le groupe. Amitié, jalousie,amour…Tout cela prend forme.
• 29LA LUCARNE
Sous les drapeauxRéalisateur : Henry ColomerProduction : AMIP52’
C'est par les archives et par la musique que SOUS LES DRAPEAUX se propose d'entraîner lespectateur dans un voyage captivant à travers un pan décisif de l'histoire de l'Europe : celui qui vades prémisses de la Grande Guerre jusqu'au moment où la deuxième est devenue inéluctable (1895-1933).Henri Colomer nous propose ici un projet singulier, poétique, historique, rien de moins qu'un filmanthropologique et musical, à travers les tissus qui enveloppent la vie des hommes.SOUS LES DRAPEAUX sera un essai composé uniquement d'archives et d'une musique à caractèresymphonique. La richesse et la variété des timbres, l'entrelacement des thèmes déployés dans letemps par un orchestre symphonique prendront en charge la dimension de « saga collective » dufilm.
• 30LA LUCARNE
ART ET CULTURE
L’énigme du deuxième tableauRéalisatrice : Muriel EdelsteinProduction : Cargo Films26’
Conçu il y a plus de 400 ans, le « David et Goliath » de Daniele da Volterra est un double-face, peintsur une ardoise et représentant la même scène en champ et contre-champ. C’est à la fois unepeinture et une sculpture. Une tentative unique de recréer un espace, un geste, une action, en liantdeux surfaces… Il n’existe pas d’autre œuvre élaborée sur ce principe. Il n’existe pas non plusd’autre œuvre peinte sur une telle dimension d’ardoise (1,80 x 1,33).L’ENIGME DU DEUXIEME TABLEAU est l’histoire de cette œuvre singulière, conçue comme un défiartistique, technique et théorique. C’est aussi l’histoire d’un Maître et de son élève, d’une rencontreavec un géant : Michel-Ange…
> Collection ARCHITECTURESProduction : Les Films d’Iciavec la D.A.P., le Centre Pompidou, le Musée du Louvre et la Cité de l’ArchitectureUne collection dirigée par Richard Copans et Stan NeumannRéalisation : diversSérie d’émissions de 26’
Depuis les prototypes de la modernité des siècles derniers jusqu’aux créations les plus novatricesd’aujourd’hui, chaque film de la série ARCHITECTURES présente un bâtiment majeur d’un grandarchitecte. Des œuvres de rupture, explorées de la cave au grenier, déchiffrées dans ce qu’elles ontde plus concret : site, programme, économie, choix techniques, codes esthétiques..., toutes lesvariables de l’équation que l’architecte a dû résoudre. Une enquête sur le terrain à la recherche dudésir d’architecture.
Une collection de 36 films de 26’ auxquels s’ajoutent :
• La Chocolaterie Menier
• La Philharmonie de Luxembourg
• Ispahan, les mosquées du roi Abbas 1598 – 1637
• 31ART ET CULTURE
> Collection ARTS DU MYTHE Production : Program 33avec le Musée du Quai BranlyUne collection dirigée par Ludovic SegarraRéalisation : Philippe Truffault, Jean-Loïc Portron & Ludovic SegarraSérie d’émissions de 26’
A partir d’une œuvre emblématique des Arts Premiers, chaque film explore en différentes facettes sesdimensions esthétique, rituelle, historique en interrogeant le passé et le présent de sa cultured’origine, ainsi que le voyage de l’objet vers le musée occidental. Chaque émission aborde ainsi lerituel et le mythe auxquels l’œuvre est associée, l’histoire de sa collecte et de ses acquisitionssuccessives, le processus de sa fabrication et son usage dans sa culture d’origine, et enfin le regardque l’on porte sur elle ici et là-bas.
La collection des 8 numéros déjà produits s’enrichit de 8 nouvelles production :
• Palanquin Bédouin de Syrie• Sculpture Fon dédiée à Gou• Masque Kodiak• Figure d’ombres chinoises• Poteau de sacrifice Mnong du Vietnam• Bracelet de cheville de l’Inde• Flèche faîtière Canaque• Crâne en cristal Aztèque
> Collection DESIGNProduction : Lobster Filmsavec le Centre PompidouRéalisation : Danielle Schirman et Anna-Célia KendallSérie d’émissions de 26’
Cette collection propose de nous raconter l’histoire de ce siècle à travers les objets industriels quil’ont marqué, en se concentrant sur des objets esthétiquement et technologiquement innovants.Voyage dans le temps.
La collection de 16 numéros déjà produits s’enrichit de 6 production en cours :• Le Concorde, Air France et British Airways, 1970• Le Walkman TPS-L2, Sony Design Team, 1979• Bibliothèque Bookworm, Ron Arad, 1995• Fauteuil Paimio d’Alvar Aalto 1930-1931• Sacco, le fauteuil anatomique 1968• Téléviseur Algol n°1 pour Brionvega 1964
• 32ART ET CULTURE
> Collection GRAND ARTRéalisateur : Hector ObalkProduction : Estho News Production et P.Prod26’
Une nouvelle collection documentaire sur l'art qui se veut une « démonstration esthétique » sur lesgrands noms (ou les grands moments) de l'art antique, classique, moderne et contemporain. Le partipris, volontairement subjectif, est celui d'un essai en images, et non d'une synthèse illustrée deconnaissances livresques. Par le filmage des œuvres originales, un montage très actif et une voix offdirective, GRAND ART s’adresse davantage à la sensibilité du spectateur qu’à son goût del’érudition.Premier numéro : Lucian Freud un génie de 80 ans
• 33ART ET CULTURE
VISAGES D’EUROPE
« Tous Européens ! »Production : Cinétévé, Films d’Ici et Riff International60 x 26’
« TOUS EUROPEENS !» est une collection engagée qui veut dessiner une Europe à visages humains, en
allant au plus près des gens qui font et qui sont l’Europe, dans les 27 pays qui la composent.Celles et ceux qui sont filmés, sont interpellés sur la question de l’Europe : ce qu’ils en attendent, cequ’ils en imaginent, et surtout comment ils la vivent déjà, comment elle détermine leur existencequotidienne, ou encore leurs espoirs et leur avenir.
• Allemagne, Hambourg, Maëlle, 18 ans, lycéenne
• Allemagne, Lüdenscheid (banlieue Cologne), Pinar, 19 ans, étudiante et boxeuse
• Allemagne, Utting, Vinzenz, 25 ans, champion de snow board
• Angleterre, Londres, Cyrille, 50 ans, chirurgien esthétique
• Angleterre, Oxford, Kalypso, 47 ans, professeur relations internationales
• Angleterre, Brighton, Romany, 35 ans, artiste magicienne
• Autriche, Vienne, Senol, 40 ans, rédacteur en chef d’un mensuel politique turc-allemand
• Belgique, Bruxelles, Philippe, 40 ans, passionné d’art
• Bosnie, Sarajevo, Morgan, 35 ans programmateur internet
• Bulgarie, Sofia, Kremena, 33 ans, productrice et présentatrice TV
• Bulgarie, Sofia, Iliana, 40 ans, pédiatre urgentiste
• Chypre, Côte ouest, Myroula, 59 ans, biologiste
• Espagne, Barcelone, Ana, 40 ans, dirige studio de photos culinaires
• Espagne, Barcelone, Beatrice, 37 ans, « quality manager »
• Espagne, Benidorm, Sybille, flamande, sculptrice sur sable
• Espagne, Estepona, Andalousie, Vanessa, 34 ans, tient une boutique de vêtements
• Estonie, Tallinn, Kristjan, 34 ans, professeur aux Beaux-Arts
• Finlande, Lillandet, Pirkko, 41 ans, douanière
• Finlande, Helsinki, Sirje, 24 ans, étudiante passionnée de musique
• France, Mouthe, Jura, Ezz, 42 ans, restaurateur
• France, Paris, Fabien, 24 ans, fondateur d’un webmag sur l’Europe
• France, Mont Lozère, François, 84 ans, agriculteur et pêcheur
• France, Domfront, Normandie, Frédéric, 31 ans, taureaulier
• France, Le Crotoy, Laurent, 40 ans, marin-pêcheur
• France, Paris, Isabel, 25 ans, étudiante, polyglotte
• Grèce, Athènes, Edel, 7 ans, petite-fille du Grand Rabin d’Athènes
• Grèce, Athènes, Vassilis, 31 ans, avocat
• Grèce, Karpathos, ile de Se, Michalis, 55 ans, facteur
• Grèce, La Canée, Crête, Panayotis, 77 ans, coiffeur, sculpteur
• Grèce, Thessalonique, Janni, 55 ans, luthier
• Hongrie, Gödöllö, Attila, 45 ans, herboriste
• 34VISAGES D’EUROPE
• Italie, Palerme, Anita, 15 ans, lycéenne, musicienne
• Italie, Turin, Carlo, 73 ans, forain
• Italie, Venise, Caroline, 34 ans, restauratrice et artiste
• Italie, Rocca di Cilento, Campanie, Serafina, 60 ans, productrice d’huile d’olive
• Kosovo, Mitroviça, Fatmireh, 17 ans, lycéenne
• Luxembourg, Luxembourg, Laura, 40 ans, dirige association de soutien aux travailleurs immigrés
• Pays de Galles, Hirwaun Swansea, Tyrone, 60 ans, directeur de mine
• Pays de Galles, Moel Wynon, Pete, 59 ans, poseur de tapis
• Pologne, Gdansk, Maria, 50 ans, propriétaire d’une cafétéria
• Pologne, Sanok, Agnieszka, 38 ans, médecin
• République Tchèque, Prague, Katerina, 36 ans, traductrice, députée du parti Verts
• République Tchèque, Prague, Marek, 32 ans, pianiste
• Roumanie, Bucarest, Stephan, 34 ans, architecte
• Suède, Simrishamm Stockholm, Gudrun, 59 ans, militante associative
• Suisse, Valais, Stéphane, 50 ans, agriculteur éleveur de vaches de combat
• 35VISAGES D’EUROPE
AUTRES PRODUCTIONS
ApocalypseRéalisateurs : Jérôme Prieur et Gérard MordillatProduction : Archipel 3312 x 52’
Après CORPUS CHRISTI et L’ORIGINE DU CHRISTIANISME, Gérard Mordillat et Jérôme Prieurréalisent une troisième série qui conclura leurs travaux sur la question historique de Jésus et del’émergence du christianisme jusqu’à sa domination exclusive de l’Occident. Confrontant les pointsde vue des plus grands chercheurs internationaux, l’Apocalypse raconte comment la croyance d’unepetite secte juive puis de groupes de messianistes dispersés autour de la Méditerranée, amène entrois siècles à la constitution de la religion d’Etat de l’Empire Romain. Comment l’attente del’imminence de la Fin des Temps donne naissance à la doctrine des deux royaumes, le royaumeterrestre et le royaume céleste. Comment le pouvoir politique se prétend à l’image de la cité de Dieuchère à Saint Augustin.
Cabaret HildaRéalisateur: Damian PettigrewProduction : Portrait & Compagnie52'
L’histoire de Bernard et Irène Hilda, stars du cabaret, respectivement chef d’orchestre et chanteuse.Après avoir été séparés par l’exode et la fuite de 1940 à 1945, ils se retrouvent après de nombreusespéripéties à travers l’Europe et l’Amérique du Nord.Dans le milieu des cabarets de l’époque, miroir des crises majeures qui bouleversèrent la période,les Hilda ont vécu une guerre hors du commun, mêlant musique et Résistance, passion, solidarité,courage, humour et drames.
Don’t look at poor when farmers dieRéalisateurs: Deepa Bhatia et P. SainathProduction: Steps International52’
L'Inde s'enfonce dans un système à deux vitesses et condamne à la misère une grande partie de lapopulation qui est devenue « invisible ». Invisible pour les gouvernements, invisible pour la classemoyenne qui profite de la croissance, le pays compte ainsi 400 millions de pauvres parmi lespauvres. Depuis 20 ans, P. Sainath, journaliste reconnu et passionné secoue la classe moyenne,rencontre des dirigeants, alerte les gouvernements. Il a révélé au grand public les milliers de suicidesde paysans de ces dernières années et il parcourt régulièrement les campagnes les plus pauvres dupays.
• 36AUTRES PRODUCTIONS
Mystères d’archivesRéalisateur : Serge VialletProduction : INA10x26’
MYSTERES D’ARCHIVES est une collection conçue pour découvrir ou redécouvrir des imagesdevenues mythiques, des personnages oubliés ou entrés dans la légende. L’objectif de la série estd’examiner sous toutes ses coutures une archive, inattendue ou très connue, pour raconter lecontexte dans lequel elle a été tournée, puis la décortiquer dans ses moindres détails. La plupart desarchives proviennent des actualités cinématographiques du siècle dernier.Parmi les numéros en cours de réalisation on peut citer :
• 1944 : Libération de Paris
• 1927 : Lindbergh, la fabrication d’un héros
• 1937 : L’explosion du Hindenburg
• 1934 : L’assassinat d’Alexandre 1er de Yougoslavie
• 1954 : Marylin Monroe en Corée
• 1912 : Buffalo Bill
• 1945 : La messe de Noël à Nagasaki
Le mystère Joseph EpsteinRéalisateur : Pascal ConvertProduction : SODAPERAGA52’
Ayant découvert la personnalité mythique de Joseph Epstein – véritable légende de la résistance –plus connu sous le nom de « Colonel Gilles » - l’artiste plasticien et sculpteur Pascal Convertentreprend de réaliser un film- enquête sur cette figure oubliée de l’histoire. Arrêté et torturé en 1943sous une fausse identité, Joseph Epstein taira jusqu’à son nom avant d’être fusillé sur le MontValérien en 1944.
La peur dans la forêtRéalisateur : Julien SamaniProduction : Les Films d’Ici52’
Dans un camp d'ouvriers forestiers du Gabon perdu entre la ville et la brousse, Ondo, un maîtreabatteur de trente-sept ans, et Aimé, son aide de vingt-trois ans, abattent des arbres immenses à latronçonneuse. Un monde à l'écart du monde, fait de travail pénible, de danger permanent,d'inquiétude surmontée, de routine quotidienne et d'aspirations insatisfaites. L'USAGE DU MONDE est une collection de films documentaires liés à ce que les ethnologuesappellent un terrain : une société, un lieu, des gens, des paysages, une culture, une façon et destravaux. Il s’agira de développer dans ces terrains exotiques, sociétés étranges et étrangères, unsentiment d’intimité, de proximité et d’intelligibilité partagées.
• 37AUTRES PRODUCTIONS
LES DOCUMENTAIRES DE ARTE FRANCE
ŒUVRES PRIMEES EN 2006
CINEMA DOCUMENTAIRE
• Elu Best of the Fest du festival d’Edinburg
Zidane, un portrait du 21e sièclede Douglas Gordon et Philippe Parreno
GRAND FORMAT
• Prix de la Création Prix de la Ville de Clermont-Ferrand, à Traces de vies
Assassinat d'une modistede Catherine Bernstein
• Prix International de la Scam ex-aequo au Cinéma du Réel
• Prix des jeunes, mention spéciale au Cinéma du Réel
Carnets d’un combattant kurdede Stefano Savona
• Etoiles de la Scam
Petits morceaux choisisde Radovan Tadic
• Premier prix dans la catégorie Prix Européen CIVIS pour l’information remis à Berlin
La raison du plus fortde Patric Jean
• Etoiles de la Scam
Le rêve de Sao Paulode Jean-Pierre Duret et André Santana
• Fipa d’argent, dans la section Documentaires de créations et essais, à la 19e édition du FIPA
• Médaille de Bronze à la 25ème édition du Grand Prix International du Documentaire d’auteur
de l’URTI
Le voyage des femmes de Zartaléde Claude Mouriéras
• 38LES PRIX
• Bronze World Medal , Category, Feature-Length, International Film & Video Competition
of the New York Festivals, 2006
• Cine Golden Eagle Award, 2006
Vivendi Universal : pour 6 milliards de $ de moinsde Don Young et Alan Handel
MERCREDIS DE L’HISTOIRE
• Prix Olivier-Masson au « Sunny Side of the Doc » de La Rochelle (France) Inovation, Orginalité et Créativité du meilleur projet HD des projets commissionnés
Cuba, une odyssée africainede Jihan El Tahri
• Golden Gate Award for the best TV feature documentary au 49ème Festival de San Francisco
Des GI’s qui ont choisi la Chinede Shui-Bo Wang
• Nominé aux Emmy Awards de New York
La prise du pouvoir par Vladimir Poutinede Tania Rakhmanova
VIE EN FACE
• Prix Spécial du Jury / Conseil général du Maine et Loire au Festival du Scoop et du journalisme
Ado d'ailleursde Didier Cros
• Meilleur documentaire de l’année au Prix du Cinéma Suisse, SwissFilms, Zurich
• Mention spéciale du jury au Festival International du Film Francophone de Namur
• Inspiration Award (honorable mention) au Full Frame Festival, Durham, USA
• Golden Link 2006 de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER),
au « Sunny Side of the Doc » de La Rochelle (France).
Exit, le droit de mourirde Fernand Melgar
• Prix « Art, Patrimoine et cultures de la Méditerranée »
• Prix de la RAI au Prix international du documentaire et du reportage méditerranéen (CMCA)
Samir et ses frères / Improvisationde Raed Andoni
• Prix du patrimoine, mention spéciale au Cinéma du Réel
La traverséede Elisabeth Leuvrey
• 39LES PRIX
LA LUCARNE
• Prix du meilleur réalisateur documentaire au Festival International de Cinéma Contemporain
de la ville de Mexico (CINEMEX)
A l’Est du paradisde Lech Kowalski
• Médaille d’or documentaire au festival international de cinéma documentaire et de court métrage de Bilbao
Eternelle beautéde Audrius Stonys
• Prix du Mérite, au Festival International du documentaire de Taïwan
Natureza morta / Nature mortede Susana de Sousa Dias
• Prix du Mérite, au Festival International du documentaire de Taïwan
• Mention spéciale du jury dans la section Cinéastes du Présent au Festival de Locarno
Tarachime / Naissance et maternitéde Naomi Kawase
• Prix Bruno Mersch, au festival Filmer à tout prix
Une fenêtre ouvertede Khady Sylla
FEUILLETON DOCUMENTAIRE
• Prix du Documentaire / Région des Pays de la Loire au Festival du Scoop et du journalisme
L'académie du footde François Guillaume, Vincent Manniez, Thibault Camurat et Loïc Boucher
ŒUVRES PRIMEES EN 2007
CINEMA DOCUMENTAIRE
• Sélectionnés en compétition Meilleur film documentaire à la 32ème Nuit des César
La fille du juge de William Karel
Zidane, un portrait du 21e siècle de Philippe Parreno et Douglas Gordon
• Sélectionné « New frontier » au Festival du Film de SUNDANCE
Zidane, un portrait du 21e sièclede Philippe Parreno et Douglas Gordon
• 40LES PRIX
GRAND FORMAT
• Prix du meilleur long documentaire au Festival de Banff
• Sélectionné en compétition au Festival du Film de SUNDANCE
• Prix du jury interreligieux remis par l'Eglise catholique suisse
et la Fondation Templeton au Festival Visions du Réel, Nyon
Welcome Europade Bruno Ulmer
VIE EN FACE
• Mention d’honneur décernée par un jury international à EURODOK,
le festival du documentaire européen d’Oslo
Exit, le droit de mourirde Fernand Melgar
LA LUCARNE
• Humanitarian Award for Outstanding Documentary,
au Festival international du film de HongKong
Potosi, le temps du voyagede Ron Havilio
• Prix SRG SSR idée suisse, au Festival Visions du Réel, Nyon
Scènes de chasse au sanglierde Claudio Pazienza
• 41LES PRIX
ARTE FranceUnité de Programme Documentaires
8, rue Marceau F-92785Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél : 01 55 00 77 77Fax : 01 55 00 77 00
http://www.arte-tv.comhttp://www.artepro.com
DirecteurThierry Garrel
Directrice Adjointeet Administratrice de l’Unité
Pierrette Ominetti
Chargés de ProgrammesChristilla Huillard Kann
Elisabeth HultenDaniel Khamdamov
Marianne Lévy-LeblondLuciano Rigolini
ARTE G.E.I.E.Unité Documentaires
Annie Bataillard
Unités Documentaires et MagazinesKornélia Theune
4 quai Chanoine WintererF-67080 Strasbourg Cedex
Tél : 03 88 14 22 22Fax : 03 88 14 22 00
