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    revue bimestrielle1972 n 2, lere annee

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    Organa .de la SOBEPS asblSociete B.elge d'Etude des PhenQ-menes .spatiauxBoulevard .Aristide Briand, 261070 - Bruxelles tel.: 02/23.60.13President:Louis MusinSecretaire general:Lucien Clerebaut$ecr'talre general adJoint:Ps'trick Ferry'nTr,esorier :Andre VerseRedacteur en chef:Michel BougardMise en page:Jean-Luc VertongenImprlme,ur :L. eOlJlrdeaux-C~pelle a Dlnant~dflellr responsable :Lucien Clere!Jautlnforespace est dedie a la mernoirede Jean-Gerard Dohmen, Presidentc l U J Grou.pe D" et fondateur de laFederation 8e'l'ge d'Utolople (FBU).

    Som.mai-re------------~----.-------------- ..---..---.------Hlsterlque des O.bjets Volants Non Identifh~~Sodome et GomorrheNouvelles internationalesUne pie_ce pour un puzzleL'effel Costa-Goillo. : si on parvenait it I'amplifier ...Le dossier photo d'lntorespaceLe catalogue des observatlons belgesInitiation i i. l'Astronomie (2)Nos enquetesSymposium sur les Objets Volants Non Identifies (2)Chronique des OVNILes articles signes n'engagent que la responsabllite de leur auteur.

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    Hlstorique desObiets Volan'ts Non Identifies

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    Le 2'3 septembre 194,7, en una lettre adresseeau corrtmandartt de l'Air Force, le dlrscteurde rATIC affirmaH que les OVNI existaientbel et bien et que toute I'affaire meritalt unegrande- altentioh.1I avait demands qu'uneetude solt entreprlse sur les rapports.vet apresent il proposatt la creatlon ,d'un bureauspecial, permanent, pour s'occuper de cetteetl:lOe.Gette demarch.e ~;re trouva a I'ori,gine ! q W Pro-ject Sign, auqual succedererrt Ie ProjectGrudge, et Ie Project Blue Book. L~ 30 de-cembre 1947, Ie secretaire d'Etat a . la De -fense, James D. Forrestal _ Aim$' Mi'cheldans Pour OU centre les soucoupes volart-tes signals' sa mort mysterieuse peu apres_ signait le decr:,et creant une Oemrntssiond'snquete au sein de I'ATIC, baptlsee Pro-ject Sign . Elle etalt places sous l'autorltede l'Air Material Command, a Wright Patter-son Air Foree Base (Ohio), avec a sa teteI'astrophysicien Allen J,. Hynek. La commis-sion etabllt aussitet un questionnaire type quidevait etre rempli en presence des enque-teurs. Les renselqrternents etaient alors en-voyes a 1',Aili Material Command, avec tousles fragments" e~hantillonsabl s()I,,~photo:gt::i.-phies, dessins, etc,... Ces (Hements fera'ientr'oblet d'etude Gie la part de techntclens par-trcullerernent eminents.Le 7 jaovier 1~48 sclatalt comme une bornbela nouvelle la plus traqlque jamais enregis-tree [usqu'a cette date; Ie capltalne d'avia-tion Thpmas F. Mantellet son avian, un F-5J,s'etaient !desirit~gres en pOLlmha;ssantlJ,n ob-jet de proportlorr lrnposante dans I.e eiel ,GiuKentueky. L'aft@ire se '~eroula en troi~ epi.-sodes._ A 13 h ' 15, un objet tnsollte de quelque90 metres de diarnatre fait son apparltlon aMavsville, Owensboro et trvlnqtonou la po-pulation peut Ie voir. Les temoins et la polleede Fori Knox prevlennent la base de God-man, p~es de Louisville.. ,_. Llh,edeml-heure plus tard, 113oyr de con-"trole de Godman repere a soh tour l'enqinclrculalre et seut te suivre pendant plusleursminutes. lntetloques par ce ohenernene quinepeut etre ni un avian ni un ballen, I'esteohnlctens se deciderrt a alerter Ie bureau

    des operations. Le colonel Hix,chef de labase, Ie commandant Woods alnsl que plu-sieurs offtclers arrivent sur les lieuxetpeuvent I'observer a l'alde de [umelles.- ,A 1 .4 h '30 , ordre est donne a une esca-drille, de F ~1, comrnandee par Ie eaoltalneMantell, de prendre I'objet en chassa et detenter de l',ictentJtier. A 14 h 45.,Mantell con-tlnue seul: ~~e . m'approchep.Q.urmieyxI'examiner. L'enqlna I'air d'etre en metal, ilest enorme l I) L'avien de Mantell disparattdans les nuaqes. On l'auralt . alors entendudire: II est au dessus de rnolet je gagnesur lui. Je montea 6 000 metres. Si je ne Ierattraps, pas, j'a1oandonne I~ chasse, Lesenqueteurs se sent meme dernande plus tardla ratsen R0Ur ' laquelle Mantell, pilote deQJanpeeXpe.r:ience, avatt essa,ys de montarace t te altitude sans masque a OXY~geli1e.mt re -temps" les escerteurs ayant perdu sa traceatterrlssent a Standiford Field. Quelques, rni-nutes apres son demier message, Mantell atson avion se pulverisent lltteralement damsI'air. Vers 16 heures, on retrouve les debrisdu -cl1a~seur~pQ.rpilies sur plusleurs ,kilO-metres. (Ref. 2' p..37, 3 p. 56, 4 P.4r5, q:p. 42,7 p, 2Q'5, ,~ p, '30.1 , 9 p, 89, 20 11 1 .31) .Entre-temps, ce turent surtout les bases mlli-talrss ! : : J u t furant survotees. .Le 6 avril 1.948, la base Holloman de, WhiteSands recut la vlslte d'enqlns circulalres. Lecapitaine de corvette R.B. McL~ugblin, alnsique des techniciens du Centre de Hechercheles rspererent 4 l'aide de theodolites, L'equl-pe s'adonnaltalors a des etudes sur Ie!) V2,lesquels furemt a plusieurs reprises, sulvis parles objets etrang.ers. Rapport "final de ls com-mission Ferrestal.: no rational explanation.(aucune explication ratlonnelle). (He;f. 4 p. 65)Le 20 juilliet 1948, c'est a La Haye(.Pays-Bas)qu'un grand nombre de personnes assiste-rent par quatre fois au passage d'un engintnoonnu oonstttue de deux stages. Ces per-sonnes aftlrrnerent qu'il ne possedait pasd'ailes e.t qu',il voyageait a tres 'grande vltes-se., {Ref. 4 Jl . 65}.,Le 24 juUlet, un DC 3 des Eastern Airlines'prit son envoi de Houston a destination'd'Atlanta (U.SA). AUK comrnandss : Ie capl-talrte Clarence S. Chiles et son co-pirate John

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    B. Whitted. L'appareil platannait a 1 500 me-tres, a 30 km au sud-ouest de Mantgomery(Ala:bama), Iorsque sur "avant Chiles rernar-qua une masse rouqeatre qu'il prlt d'abordpour un avian a reaction, Mais iI dut vite de-chanter, car I'objet se rapprochait a une vi ...tesse vertigineuse. L'OVNI passa camme uneclair a environ 700 metres sur la draite. Sataille s'apparentait a celie d'un 8-29. De sesflancs se deqaqeait une intense lueur bleusombre qui frerntssait Ie long du fuselagecamme Ie lang d'un tube au neon , L'objetcigaroi"de poseedalt en outre deux ranqessde hublots resplendissant d'un eclat surna-turel comparable a celui d'un eclair de rna-gnesium . A l'arnere s'echappalt une traineede flammes oranpees de 10 a 15 metres. LeDC 3 se mit soudain a oseiller, a I'instant aul'objet arnorcalt une mantee en chandellepour dlsparaltre dans .Ies nuages. Quelquesminutes plus tard, des observateurs de labase aerienne de Robbins, pres de Macon,en Geargie, ternolqnerent avair suIvi des yeuxune lumiere tres brlllante, qui se dirigeait versIe sud a une vitesse considerable. Enfin,apres quelques [ours, un rapport d'un pllo-te,qui Ie 24 juillet avait emprunte la ligneVirginie-Caroline du Nord, faisait mentiand'une etoile tllante etlncelante se depla-cant en direction de Montgomery, dans Ietemps au Ie DC 3 rencontrait l'etranqe ma-chine valante. (Ref. 1 p.19, 3 p. 60, 4 p.60,9 p. 91, 10 p. 149, 11 p. 42).Quelques jours apres r'affaire du DC 3, lesspeclalistes de I'ATIC conclualent en un epalsrapport que les OVNI etalerrt des vehlculeslnterplanetaires. Le document etalt revetu ducachet Top Secret ~~.Le premier jour d'octobre 1948,[ Ie lieutenantG.F. Gor:man de la National Guard revenaitd'un vol d'entrainement a bard de san Mus-tang F-51 et s'appretait a atterrir a Fargo(Dakota du Nard). La tour lui eommuntquaque ta piste etait libre, lorsqu'Il apercut unevive lumlere sous san avian. II pensa d'abordau feu arriere d'un autre appareil, mais lavltesse du phenameneetait trap grande. IIlui tones dessus, quand au dernier momentla farme bandit de cote. II ne s'agissait pasd'un engin rnetalllque, devait rapparter Gar-man, plutot d'une boule d'un blanc intense,4

    ri'gol,lreusement spherique, avec sur les bardsune espece de halo. Le diametre paraissaitetre de 20 a 30 ern, La lurrriere etait anirneed'une sarte de pulsation, mais quand I'appro-chais elle devenait soudain fixe, juste avantde prendre Lin virage serrs pour s'ecarter .l.'objet se [oua de lui pendant 27 minutesd'une chasse aftolante, Au terme de celle-cl, la boule de lumlere s'eleva graduellement,et s'elolqna enfin a une vitesse pradigieuse.Le controleur du trafic de l'aerodrorne et unami purent attester de la verite du temolqna-ge, au merne titre du reste que les deux pas-sagers d'un Piper Cub qui se trauvait dansles parages au moment de l'incldent. En tautetat de cause, Garman declara s'etre battuavec quelque chose manifestement controlepar una pensee, (Ref. 4 p. 77, 10 p. 150,20 p.38). Un rapport d'Allemagne parvint a la fin no-vembre dans les bureaux du Project Sign. Se-Ion ce rapport, U ri capitaine apercut Ie 23 no-vembre 1948 u n abjet pareil a une etolle rou-geatre qui se deplacait en directian de Mu-nich. Le capitaine slqnala Ie phenomena asa base qui alerta aussltot la station radar.Pew apres , celle-ci natait un objectlta 8000metres d'altitude qui voyaqealt a une vites-se de 1 350 km/h. La station radar annoncapar la suite que I'abjectif s'etait eleve a 15000metres et taurnait en rand a 60 km au sud deMunich. D'apres Ie service de meteoroloqte,il ne pauvait s'agir ni d'un ballan ni d'unavian. Les performances attrlbuees a l'objetn'etaient pas celles d'un engin conventiannelen rnaneeuvre aeette epoque au-dessus del'Allemagne. (Ref. 3 p. 68).Des groupe'S de petites lurnieres pareilles ades boules de feu furent observees dans Ieciel du N.o.uveau-Mexique. En janvier 1949,leur trequence atteiqnit un maximum, au paintqu'on en vit peur alnsl dire tautes les nuits.Ces lumleres se disposaient generalement enV, et changeaient de coloration, passant dubleu pale e li l'oranqe, et lnversement, Leurvitesse surpassait celie d'un avion a reactlon,et aucun san n'etait percu,Vers Ie milieu du mois de fevrier, une confe-rence reunlta Las Alamos Ie professeur Jo-seph Kaplan, docteur en physique atmosphe-rique, Ie docteur Edward Telleret Ie docteur

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    lincoln La Paz. De nombreux savants et offl-ciers particilDaienteg'alement aux debate.Oemrne la plupart avaient eux-mernas ets t e -moins ,de ces evenernents, la conferenceavalt sur-tout pour but d'etablir si ces pheno-menes pouvaient trouver leur origine dansune nouvelle appllcatlon de, l'lndustrie hu..maine,et de ereer des moyens d'etude,L'Alr Porce recut de I'ATIC un planpouruneenquete sur Ie terrain, mais Ie desapprouva,ce qui entratna deux reactions log'iques 'd ela part des cltoyons : certairrs h,ly voyalentqu'une tacon d'etourter 10.verite relative aux'__OVNI, landis que d'autresestimaient que!"affaire des OVNI n'etalt qU'I:H)e histolre quel-conque toute tlssee de His blanca,le 11 fevrier 1949, Ie Project Grudge sue-c.ede i'jiU Project Sign ; il se compose d'unpersonnelrestreint charge de la classtfica-tion des temQignages. Lescas inexpllquessent reduits a un chiffr:e in~ig'ninant par 1 3section de psychcloqle. On peut y voir unetentative pourfaire croire que Ies OVNI n'exls-tent p~s.L'expertence de White Sands du '24 avril 1949,avec pour terrroln principal Charles Moore deI'eql:.lipe de McLaHghli'n, TE:,6!dite.eenedu Gavril de l'anrree precedents. A "10h 30, ce jour-la, I:e temosetalt au beau fix;e. Et comme lestecbnleiens venaient d'enveyer un pettt bal-Ion metEorolQglque ann d'etudier Ie regimedes ventsa basse altitude, un objet de fermgelliptlque et ;Ie couleur ar~enf;ee parul dansIe ciel par 550 d'elevation, un homrne dugroupe l'observa au theodolite. Dans un par-fait slfence, I'objet.sa livra a liverse;$,e.V'o.lu-tions pendant 60 secondes, et les technicienspurent eftectuer certaines mesures. Dans unarticle publi,e en mars ' 1950 dans Ia revue a.rne-rlcaine True ", McLaughlin scrivait ; Jesuis convaincu que ces objets sont des as-tronefs venant d'une autre planete et qu'llssont manoeuvres par deset.res InteUigenls ,(Ref. 1 o. 51, 3 p.97, 5 p. 58),Proiect Grudg.e v,0ullltaJors affermir sa po--sltlon aux yeux au public et carnoufler' sapolttique de censure en presentant le pro-blerne des OVN'I de maniere a dissleer ['aura.de mystere qul l'entourait, Lesdlrlgeartts duProject Grudge fireht done appel a Si1dney

    Challet, redacteur au Saturday Evening Post,et lu,i suggererent I'attitude a adopter: tour-rrer les OVNlen ritlicule, '~t faire eernprendrequ'il ne pouvalt exister rien detranqer dansIe ciel ees USA , Son article parut en deuxtols, le 30 avr'il et Ie 7 m ali r t94!,; ), dans IeSaturday Evening Post. Le texte constitualt,pour 99 % un expose de vues hostiles aIJex!steliloe des OMN I, Mais Ie public refuse ,decroire que ce qu'Il voyalt rre pouvait etrequ'halluoinatiorrs, retlexlons ou ballons,le3 j'uiUet 1949, a . Longview (Washingt.on))se produisit un incident dontplus de 150personnes furent temoins. M. Moulton B. Tay-I.QI!", lnqenieur en aerorrautlque, qul fit etat decette'fl.ffaire .. etatt charge de coordonner unmeeting aerien qui deva it avoir lieu l'apres-midi. A 1Q h 40 le pilote .stearman stnonnaitle cielde Ia r,egi:on a 'herd de son avlon munld'une banderolle publlcltaire. Un OVNI appa-rut tout a ccupa haute altitude. Taylor alertecommuniqua aussltot la nouvelle a toutes lespersonnes de l'endrolt - parmi lesquellesdes, ottlclers de ponce, des instances de laville, des ollotes et des habitants de Lonq-view - afin qu'tls observant I'etrange ma-chine soatta]e. Celle-cl se presentalt sous laforme d'undisque d'asoeet rnetalllque qui semit a osciller du nord-ouest vers Ie sud-est.et finit oar se perdre dans la fumes d'unechemines d'usinev Tavror deerivit son mou-vernent cemrne rapaelant celui d'une feuil-Ie rnorte . Quelque dix minutes plus tard,un ?(utre obiet fu t aoercu par I,a foule. Et' a11 h 25 surqit un trotsierne. A leur tour, cesdeux oblets e,tfectuerent des manoeuvres in-h.crbitaelles. (Ref. 11 p, 48').Lesoir du 2.9 aout 19'49. l'astronome ClydeW . Tombal,lgh - cut. en 1930, aY9C Lowelldeceuvrit 1 1 olanete Pfutnn - put aooorterson nrecieux ternoicnaoe a cette serts sans0esse craodissante. II .se trouvalt chez luia Lets Cruces (Nouveau~Mexi(iue). euandvel's 11 h 00 du soir. il aoercut dans Ie ciellin nhenornene lnsolite. Je reoardals oar hasard au zenith, ecrlvlt-if a Charles Garreau, admirant les etolles,cuand ie (emarQuqisoudain un arouoa derectanoles lurrrlneux de teinte vert bleute. Ma temme et ma mere etaient assises dans

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    la ceur avec moi, elias les virent egalement.Le groupe sa deplacait vers Ie sud-sud-est,lorsque les rectangles separes se contrac-terent,et tout s'estompa pour disparaitre ' a350 environ au-dessus de I'horizon. Le phe-nornene fut visible pendant 3 secondes envi-ron. Prls de surprise, je ne pus cornpter cesrectangles ni prendre note d'autres detailsauxquels plus tard j'ai pense, II n'y avait au-cun bruit. J'ai examine pendant des milliersd'heures Ie ciel nocturne; jamais je n'ai vuparell rspectacle. Les rectangles etaient def'aible lurninosite, et n'eut ete la pleine lune,je suis certain qu'ils n'eussent ete visibles .(Ref. 4 p. 69, 13 p. 41, 21 p. 39).Entre-temps, Project Grudge erealt une sous-commission, Ie Project Twinkle dont lebut consistait a etudler les boules de feuvertes qui depuls 1946 n'avaient cessede semanifester. Du materiel tu t installe a Vaughan(Nouveau-Mexique). Acres trois rnois d'obser-vation lnfructueuse, Praject Twinkle deme-nagea san poste et alia se fixer a HollomanAFB (Alamogordo - Nouveau Mexique).Quelques observations furent enreqistrees aI'aide d'un triple phototheodolltev.. Cepen-dant la sous-comrnission ne fit guare longfeu, car la guerre de Coree qui venait d'ecla-ter mit fin a ses [ours.En decemore, Ie magazine True, de New-York, publia un article du major Oc:mald Key,.hoe, intltule : Les saucoupes volantes exis-tent . Celui-ci neutralisait les explicationsofficielles et expasait sa propre these. L'ar-ticle fit sensation, et /a radio cornrne la tele ...visian en firent de larges cammentaires.L'ATIC reaqlt aussltot : un o.fficier generaltint une conference de presse, fit briller ses

    etoiles, et prononca les mots magiques de mystification, hallucination, deformationd'abjets courants . Hilartte de la part dupublic. Mais la conference fut suivie du com-munique USAF 629-49 qui disait en substan-ee : Les soucouoes volantes n'existent pas ".Le communique resurnalt en fait Ie dernierrapport technique n" 102-AC-49/15-1OCl duProject Grudge. Sa forme etait tyoiquementmilitaire : un texte principal contenant unebreve discussion. des conclusions et des pro-positions , alnsl que des annexes pour6

    appuyer oerles-ei. Le Project Grudge rr'avaitplus aucune raison d'etre. Aussi fut-il dis-sout. Trois jours plus tard, un autre commu-nique taisalt rernarquer .: II sera toujoursimpossible d'affirmer avec certitude que oequi fut apercu n'etalt pas un engin interpla-netaire, un projectile ennemi ou quelque au-tre objet. Le Project Grudge, dissout, pour-suivlt neanmoins son travail de reception etde dassement sous Ia direction du lieutenantCummings. Retenons surtout le fait que cettecommission n'etait pas vralrnent chargeed'eclalrcir I'affairedes Objets Volants NonIdentifies mais uniquement, de se pronancersur Ie danger eventual que les OVNI pou-valent constltuer,Le gouvernement arnerlcaln venait officielle-ment d'abandanner les recherches,quand Ie8 mars 1950,a I'Universlte de Denver' (Colo-rado), un orateur presente par un certainGeorge T. Koehler parla de la question desOVNI. Les 3.50 etudiants ne sonqerent merneplus a aller dejeuner, tant Ie sujet developpepar Ie conterencier sans nom leur tenait acosur. En Iait, relate Frank. Scully dansson livre, ce Jut sans doute la conference laplus sensationnelle que ran eOt faite sur Iesujet de notre Terre et de notre systems so-laire en general, depuis que Galilee ait dit : Et pourtant elle tourne. (Ref. 12, p. 17).Ce meme jour, comme un avion des TWApreparalt son atterrissage sur l'aerodromemunicipal de Dayton, ies pnotes distinguerentune vive lurniere qui paraissait planer vers Iesud-est. Les operateurs de la tour de contr61el'aoercurent eqalernent, et avertirent I'esca-drllle de la Garde Natlonale de I'Ohio sta-tionnee a Dayton. Le personnel de I'ATIC futternoln de l'incident. C'etatt une forte lumierevolant haut dans Ie ciel, Au laborato.ire, Ieradar docela un echo anormal alnsi que celuid'un F-51 qui venait de decoller de WrightPatterson. Des appareils se rapprocherent durnysterleux objet, puis en perdlrent la trace,en raison des conditions rneteorotoqlques ex-trernement defavorab les, (Ref. B, p. 100).Le 17 mars 1950, Ie Farmington Daily Timespubliait la nouvelle d'apres laquelle des OVNIavaient slllonne en grand nornbre Ie clel deFarmington, dans Ie Nouveau-Mexique. (Far-rninqton ne se trouve qu'a 175 km des gran-

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    des installations, de la base atomique de LosAlamos). Pendant trois [ours, des Objets in-cennus etaient apparuseux ysux de la plu-part des habitants de la ville. Le rapport futet~bU par Ie redaeteur en chef du jl(~)umal,Walter Ro,gal.Clayton Boddy, un ancien oapltalne du genie,tut a rneme d'evaJuer a ' B O O le nornbre d'as-tronefs inconrnrs, Les temoins Inslsterent enoutre sur Je fait qu-e les engins eff"eetuaientdes deplacemerrts sernblables a ceux desabei t les. et qu'ils changeaient d'altitu.de,sepresentant tantot tels des objete -d e formerOfH1h9,tantct ue'lsdes dlsques vus de p J Q . f i J- description -qui correspend auxevolutions,bscill?ntes,c-ara,cteristiques des OVNL (Ref.11, p. 47, 12 'p. 28, 20 p. 74).l,e, 22mar:s" des centatnes de personnes re-gat:daient dtsparattre une tratnee de vapeurlalssee par un avlon a reaction a Idyllwi Id(California), lorsqu'elles apercurent un objetde forme dlsceidale. L'oblet resta visible pen-,da:ht quatre heures , , a u:rtE~hauteur es'fJmeea.9000 metres. (Ref. 12" p. 191).Le 4 arU, Harry S. Truman,ancien presidentdes Etats-Unis, de:elarait dans une con'ferencede presse : J,e puis voi,is assurer que lesseuoeupes volantes, etant donne qU';elles,el(iste;nt, ne sent pas construltes par quelquepuissance terrestre 'que ce soil , (Ref. 9, p.276).Le 1"' mai 195Q, des certtalnes de persennes,'des plateaux du Chatillonnais a la plaine dela Baone (France), asslstsrent vers 15 heu-res au passage d'un QVNI etlncelant, suivid'urre courte trainee lurntneuse .. Lese\t.olu-tlerrs et la trajectolre G h~ I',obJet @ermirentd'exclure I'TCle'ed'un meteore 'geant, apparutortuiternent en plein Jour. (Ref. 21, p, 160).Le 20 mai 1950, a 13 heures, Ie professeurHaU, aSllronomea I',ObservCJ,to'iri'ede Lowell(Massachussettsase trouva pour la premierefois en presence d'un QVNI qu'll put sulvreaux jumelles, puis au theodolite. Grace 'a . cetlnsttument, il estlrna sa vttesse a sao km/h.l.'enqln qu'I veyait eta it un disque rnetaltlquebrillant entoure d'un bouillonnement blan-chatre, rappeJant la creme touettes . (Ref.4, p, 92).Le Dr Sey;moor l.Hess, autre astronome dela statlen Lowell, a FI'ag.staf,f (Arizona), tu t

    cite comma ayaot relate son observation dansl'Arizona Daily du 22 m~i 1950. Pendant qu"iletudiait les conditions atmospheriques, binEfisque bfillgnt, lui apl'Cl-rqt. II,.pointa la lunet-te dans, se dlrectlon, et se rendlt vlte, comptequ'il ne s'aqissalt en l'espeee d'aucun e n -gin de type conrtu. II remarqua en outre queI'objet coupait lltteralernent les formationsnuaqeuses, ce qui ipse facto eliminait l'Ideed'urr ballon me1eorolog,ique. (Ret. 4 p. 93,5p. 63).En 1950, Donald Keyhoe, ancien major' desMarines (USA) publie 'son livre Flying Sau-cers ,Are Heal (Les S0UCOlllD~S'''' VolantesExtstent) - Fawcett Publications, New York.L'annee esfegalement marquee par un 50n-da~e de I'ag-enee (Iallup,. dont les resultatssent pubUe$ Ie 2 .3 m a r ' :-. 92. 0/'6 des c-itoyens erolent aux soucou-pes volantes > ,- 5 < 0 / 0 pensent qu'elles sont extraterres-tres -- 3 < 0 /0 pensent qu'elles sent sQvletique~~On se souviendra que te caoitalne Mariteltavait trouve la mort au oours de la noursulted'~mOVNI dans Ie Kentuckv .. Le 23 'luln 1950,un pew avant mtrnrlt, un OG 4 avant 58 person-nssason bord, se deslntearait au-dessus g'eBenton Harbor (Micni!).an). Une sphere rosa-tre s'etalt aoorochee de l'avlort, aores avolrde_crit dans le clel de grandes splrales. (Ref.s, p. 804).Le 26 juin, vers 20 heures, dan's 1 8 region deLas Vep,as.les_ ellotes de trois avlons et unnrand nornbre de eersonnes au sol observe-rent oendant clusleurs minutes un objet fusi-f'or'me. d'aenarence metalltoue. de teinte bleu-atre. oranoe au centre, et de tres forte inten-sHe lumlneuse. Sa vites'se etalt de loin suns-rieure a celle du son. et son altitude f:ut eva-luee a 7 ' 000 metres. (Ref. 4, p. 7.3).Le 26 iuin toulours. Ie rnaoazine life reoro-duisait les deux photoqraphles prises parPaul Trent. - a McMinvflle (Oreoen). Les doc-eurnerrts rnorttralent LI n dlsque '8 : faibte dis-tance, dote d'une slJperstmctrue. M. PaulTrent etait considere eomme un homme lnte-gre ; .d'autrepart, ses cliches ne montraieritaucune marque detruquaoe. (Ref. 19, '0. 88).Une apres-mldl de juiltet1950; un dlrecteur

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    des mines de fer de Steep. Rock (Ontario, Ca-nada) pique-niquait en compagnie de sa fem-me dans la region de Sawbill Bay (anse dulac de Steep Rock). L'air se mit soudaln avibrer comme a la suite d'une explosion dedynamite. Intrigues, les deux personnes sedeplacerent pour decouvrrr a la surface db!lac un gros objet brillant : on aurait ditdeux soucoupes reunles par les bords. Lereclt que Ie directeur fit de son aventure S8suffit a lui-rneme : Sur Ie dessus, des pan-neaux d'une ecoutllle sont ouverts ..... et dixpetits etres circulent lentement auteur. A troismetres au-dessus du centre de I'engin., unobjet en forme de cerceau tourne sur lui-me-me. Un etre [uche sur un petit socle action-ne cet apparei!. Les nains mesurent a peupres un metre, et leur corps est couvertd'une substance d'apparence rnetallique. lisevoluenf tels des automates. On entend unronronnement soutenu, et I'on a I'impressionqu'ils pompent I'eau par un tuyau et videntune substance dans Ie lac par un autre. Nousdlsparaissons derriere un rocher,et nous re-levant nous voyons la soucoupedecoller ..Ellemesure quelque 150 metres de diametre, Onsent un coup de vent, quand elle passe com-me un eclair a 45 pour disparaltre au loin ....(Ret. 14, p. 138).Un matin du mois d'aout 1950 - au cours dela guerre de Coree - un batiment de com-

    merce nippon naviguant dans la mer du Ja-pan fut survole par des avions sovletiques,Tout a COUip, les hommes d'equlpaqe virentun objet spherique luisant traverser le cielpour s'arreter pile a hauteur des avions quiaussltot l'attaquerent, mais la chose sernblaltinvulnerable. Un des avions s'immobilisa, va-.eilla, vibra, puis explosa, Le disque se leva,.s'abalssa, at fila cornme T'eclair pour s'eva-nouir dans l'espace, (Ref. B p. 337).II existe des centaines de documents photo-graphiques, parmi lesquels Ie film en couleurpris Ie 15 aeut 1951j) a Great Falls (Menta-na) par M. Mariana. Le film a ete minutieu-sernent examine par un physicien, Ie Dr M.L .EBaker, de la Douglas Aircraft Corporation. Le15 aoOt, plusieurs personnes de Great Fallsavaient observe deux OVNI circulaires, d'ap-parence ' rnetallique et arqentee. Les deuxobjets s'eloiqnerent vers Ja gauche, passe rentderriere un reservoir pour s'effacer dans Ielointain. Le film comporte315 images. Surles 35 premieres apparait urre sorte de bandea la peripherle des deux OVNI, qui tournentapparemment sur eux-memes, de rnanleresynehrone. L'Air Force s'empressa de confis-quer le film ... fRef. 19, p. 88).(a suivre)

    Gerard Landercy.Lucien Clerebaut.

    - BOLlH'!!

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    P hl tol trmr rstorre e' ArcheologieSodome et Gomorrhe

    JIII

    L'enigme que nous proposons aujcurd'fiul avotre retlexton trouve sa source dans le do-cument ecrit le plus celebre qui solt : laBible. Oelle-c! en recele bien d'autres surl!eS'qLlelles r'lOUS aurons I'o'ccasion de revenir,et si I'on veut etre honnete et respectueuxde toutes les convictions, ceel pose un pro-blerne deiicat, 8"il est devertu diffidle pourbeauceup d'asprits d'accepter Ie t.lvro Sainttel Que! " , comme une su ite d'iriterventions denature transoerrdante et done par essencreinexplicables,. il 'Semble en revanche p e u T E 3 8 . -liste de Ie rejeter saris phrases eomrne pureattabulatlon. Ce seratt l I a fail'e ,grand hormeura I'imagination de nos arrcetres, et bien peud'honneur a leur bon sens, en les accusantd'avoir revetu des reeits legJe;ndaire~ du ca-r ae te re sa ore .C'est ainsi que beaucoup de travaux ant' eteconsacres ces dernteres annees it la reeher ..che d'une interpretatlorr naturelle de certainspradiges blbliques, compte tenu des plusrecents acquls de la science. Mais Ie mot naturel sernole helas lmpliquer pour cer-tains la notion de phenornene bien connu,pour ne pas dire banal, S .i le recours a desexplications scientifiques prosaiques se [as-titie en certains cas, il irnplique generale-ment le reje:t desinvolte de parties impor-tantes du reclt, qualiriees d'enjollvements.Certaines deforrnafions sont bien sur inheren-tes a la transrnlsslorr orale d'un evenernentpendant des steeles partols, avant sa consi-gnation par ecrlt, mals quand une explica-tion se presents qui perrnet d''i.nfe@JleJ t ' o L . l Sles details du fecit de manlere cohererrte;taut-il la rejeter parce que, ~1!Js audacieuse.elle ne repone pas a la rnerne deflnltion du naturel, en ce eu'elle lntrnduit un pheno-mene orlqinal ?DansJe .cas de :SOG1Qr11'et Go.rnorrhe, nousvoyons preelsernent s'opaoser deux rnanieresdeconceveir fa notion d'expllcatlot; naturetle.Mars avant tout, les faits : ils tlennent enquelques versets' t ameux de la Genese, oha-pltre XIX;1. Or, sur le soir, deux ang'es vlnrent aSodome. Et Loth, qui etalt assis a la

    portede $od-ome, les avant vus, se levapour a l le r au-devant d'eux et se pros-terna Ie visage centre terre.

    2. Et il I.eur dit : Voici, Je vous prie messeigneurs, retlrez-vous maintenant dansIa maison de votre servlteur et logez-ycette nuit ; lavez aussl VO'S pieds, et vowsvoua leverez de bon marin et VOllS con-tinuerez votre chemin. Non, dlrent-tls,nous passerons cette nuit dans la rue.3. Mais II les prsssa tant qu'Ils se rettrerentchez lui, Et quand ils furent entres danssa matson, il leur fit un festin, et fit culredes pains sans levalnet lis manqerent,4. Mais avant qu'ils allassent Goucher, leshommes de la ville entourerent la mal-son (.. ,)

    5. Appelant Loth" ils lul dlrent : Ou s.ontces homrnes qui sont venus cette nuitehez t01 ? Fai$~le5 sortlr afln que nODSles connaisslons.9. (...") Et ils taisaient violence a Loth, et

    s'aoprocherent pour rompre la porte.10. Mais ces homrnes avancant leurs mainsflrent rentrer Loth dans la maison et fer-rnerent la porte'.11. lis frappe rent ensuite d'eblcutssementles homrnes qui etalenta Ia porte de lamatson, depuis Ie plus petit [usqu'au P . ~ 1 J Sgrand, de' sorte qu'ils se lasserentCleohercher la porte.12,. Alors ces hornrnes dirent a L )tb : Q.ui as-tu encore lei qui t'appartienne ; ou ungendre, au des fils G,U des filles, ouquel-que autre de tas proches dans la ville ?Fals-les sortlr de ee lieu.

    13. Car news allons detruire ce lieu, paroeque Ie cri des peeAe~s de ses habitantss , " e ! s t eleva devant I'Eternel, et 11nous aenv:oyes IJ,il),wrle dstrulre.14. Loth sortit et parla a ses qend res, et leu rctt : l.evez-veus et sortez de ce lieu, carl'Eternel va detrulre 1 1 3 ville. Mais 1.1sem-blalta ses gendres qu'il se moquait.15. Et sitot que l'aube fut ,1eve'e, les ,an-gespresserent Loth, disant : Lave-tor, prendsfa femme et tes deuxfilles, de neur auetu ne perlsses dans la punition die la ville.16. Etcomme il tardalt, ces hommes le prl-rent par la main, alnsi que sa femme etses deux fill:es, oares Clue l"'Eternell'eoaronait ; et ils l'emrnenerent hOJS dela v1IIe.17. 'or. des qu'Ils les eurent fij:it sortirde lavllle, I'un d'eux dit : Sauve ta vie, ne re-

    g

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    garde point derriere tel, et ne t'arreteen aucun endroit de la plaine; sauvs-toldans Ia montagne (... )22. Hate-tel, sauve-toi la : car je ne pourralrien faire [usqu'a ce que tu y sets entre(.. , . , )23. Comme le solei I se levait sur la terre,Lothentra clans Tsohar.2~t Alors l'Eternel fit pleuvoir des cieux surSodome et sur Gomorrhe du soutre et dufeu.25. Et il detrulslt ces vllles-la, et toute laplaine, et tous les habitants des vllles,

    et legerme de la terre,26. Mais Ia femme de Loth regarda derrieresol, et elle davlnt une statue de set ,27. Et Abraham se levant de bon marin vlntau lieu au il s'etait tenu devant l'Eternel.2~.. Et regardant vera Sodome et Gomorrhe,et vers toute la terre- de cette plalne-Ia,il vit manter de la terre une fumeecomme Ia fumee d'une Iournatse.Tel est Ie reclt que nous fait l'Ancien Testa-ment du phenornene qui nous eccupe. Nousallons maintenant confronter deux interpre-

    tatlons sclsntltlques, representatives de deuxapproches dlstlnctes,Richard Hennig, astronome allemand, anciendirecteur du planetarium de Dusseldorf, estI'auteur d'un .ouvrage de demythitication paruen francais aux editions Laffont sous Ie titre:Les Grandes Efligmes de l'Univers . II yfait remarquer que la region de la merMorte appartlent a la zone de fracture del'ecor0e terrestre qui s'etlre depuis lasgrands lacs africains en passant par la merRouge. Les seismes y sent frequents, et lesnombreux puits de bitume et sources sulfu-reuses sont autant de preuves de I'actlvltedu sous-sol, Hennig constate de plus que lamer Morte comprenddeux parties tras diffe-rentes : au nord de la presqu'l!e qui la divise,1 0 0 fonds attelqnent 400 metres, landis qu'ausud la protondeur ne depasse pas quelquesmetres. L'explication de la dispariton de Sodome s"imposedes lors selon lui: par suited'un brutal affaissement. une vallee fertile sl-tuso au sud du rivage d'alors fut envahie parla mer. Quant a la plule de soutre et defeu , on peut concevolr que par les fissures

    I,

    Ilbrafrle

    pepperlandr u e d e "\n a m u r , - \ 10007venteachatechangeet discussion

    sprl13.57.51

    science-fictionfantastiqueneuf et

    b r u x e l l e s , t e l e p h , o n e :.~r

    occasion10'

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    de ee sol volcanique desgaz a haute tempe-rature s'echapperent, s'entlamrnant sponta-nernent au contact de I'air, feu auquel Iebitume toumit un surcrctt de combustible.cette lntsrpretatten est soutenue psr un te)(tedu 'ge09ligphe grec Strabon (contemporalndu Chris .t) : Treize vllles jadis presperaienten cette centres ... Le lac scrttt de son lit ala suite d'un granq trerrrbtement de terre etv.omtt du blturne beulllant mErle a de l"ea,lJsulfureuse, tah~Hs que du feu jaillissait et queles tlarrrrnss calelnalent les roohers, Les ,,'tIless'entoncerent partiellement dans Ie sot,. ,Quant a I'episode d.e 18 . femmede L0th , il nesemble faire aucun doute pour Hennig qu'lls'aqisse d'une l.eg,eRQe irrspltee par les for-m e ' s , presque hurrralnes 'ql;le pnermenteertalnsrochsrs de set,Mikhail ,Aarest" pr(lferssewrGte rt:1atb.e;matil!ltJeset de physique en Arrnente sovletique, s'esttatt eonnaltre dans Ie mondsan 1960parsonexplos]! article' dans la ' l.iteratournaya Ga-zeta ou il envisageait la visite de cosmo-nautss dqns la haute AntiquiM. II futen eelasulvl par d'autres savants sovietiques (Jlrov,Kazantzsv), tandls que certains bien sOr en-gageaient la polemique. Agrest avait etefrappe par la ressernblanoe entre Ie recit dela destruction de Sodome et la descriptionque des gens sans bag age scientifique don-neralent d'une explosion thetmonuclealre .. IIetait tente de voir dans la fumee quimonte 'de la terre leelasslque (i champiqnonatomique .Integrant Ie phenornene parmi une serled'autres indices, il supposa quades vlslteursspatlaux, acres un assez 1 0 1 ' 1 9 sejpur surterre, avalent clefru it c i e s ' reserves de carbu-rant nuclsalre avant leur depart, afin qu'ellesne tornbent pas entre las mainsd'igr:lOr~'nts,et avaient donne a la population les instruc-tions neeessa l r es pour echapper a la mort(s'aorlter darts la montagne, ne pas se re,..tourner pour ne pas etre aveuqle 'par la lu-mierrede l'exploslon). On petit- lire en trarrestsles hypotheses d' Agrest dans son article deta revue Planete N 7, p. 39 .D'autres chercheurs ant pousse leur retlexionnlus loin. E. von Daniken, serrantle texteblbllque de plus pres, se demande si les anqess n'auraient pas,en se debarrassantde rnaterlaux dangereux, deliberement ane-

    . . .

    anti du meme 'coup une population qu'Ilsavalent en aversion (Presence des Extrater-rastres, p. ,'2 - Editions Lattont), La mort dela femme de Loth est evoquee partlculiere-rnerrt par P, kotostrno tJerte Eni.gmaUque, p,65 - Ed. Albin Michel) : il pense a une vltri-fipat1ln duo corps, eornrne on I'a .observe aHlroshlrrra, ou a un reeouvrement de la mal-heureuse par une fine couche de sel trans-portee par Ie souftle atomique.Telles sont les donnees essentlelles du pro-bl!eme, En Iieuet place d'une cenciuslenqu'il est loi'siblea chaeun de tirer selon sasens}oHite personnelle, osertons-nous peserquelques questlens sun lesquelles il noussemble interessant de reflecnir?1) Peut-ol1 s'estltner satl-sfa!'t d'une exptlca-tlan qui, comme celie d'Hennig, rend peut-

    etre f res blen eornpte de l'aspect geolc-gique de la question, rnals prend Ie partide, I:!egliger tout Ie contexte hurnaln ?2) D'une rnanlere plus generalel est-il legi-time' quand on s'attachea t'Interpretatlond'un texte ancienoe cholslr d'expllquercertains passages seujernent, leseutresetantquallflee de legendaires? Est-ce ladlsoonlblltte d'une explication qui regi! cecholx ? Ne saralt-ll pas plus honnste decortsiderer que chaque passage si tantas-tlque qu'il puisse parattre est susceptiblede rentermer une part de verite?

    3) Que penser, des l'instant O U I'Qn prend Ietexte comrne un tout a interpreter globa-lement, de ces {. anqes qui au versetsuivant qevienn9nt des hommss, a quiLoth pro-pose de se laver les; pieds et aqui' il offre un testln ? {et que les sodo-mites oherchent ~ connattrs. - ausens blbtlque du terme, c'est Ie Cas ou[amais de Ie dire}4) Ces hommes I) ont lncontsstablementdes peuvoirs superteurs, mars la decisionde destruction, qui est tellement irrever-sible que Loth doit s'enfuir precloltam-rnent, porte-t-ells bien la marque dudivin ?5) Enfi'rl, ne aeralt-ll pas utile de toujours seranoeter que le mot anqe , si larqementuttllse dans les traductlons de l'AnclenTestament. n'a ipas d'autrs siqnificationetyrnoloeloue que rnessaoer s ?

    Jacques SCGrnaux.11

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    Nouvelles internationales

    20 h 15. D'apres elle, la coloration est rougeviolace. Elle donne une direction est-sud.

    Le -mysterieux phenomene de Ronchin

    M. P. Cretenier, depuis la commune voisinede Faches-Thumesnil, dectare avoir vu deux, < boules rouge tonce, descendre < , cammeun feu d'artifice , A Faches-Thumesnil en-core, Mile Saint-Leper a vu descendre deux boules grosses cornme des petits ballons ,de eouleur violette.A Ronchin, entre 20 h 00 et 20 h 15, M. A.Vandenende jaue au jardin avec son chien,lorsqu'il entend un sifflement d'intensitemoyenne, ni aJgu, ni grave , mals tres per-ceptlble. II leve la tete et voit au-dessus delui, venant du nord, une masse rouge tonce,informe, aux contours diffus, se dirigeant versIe sud. Soudain Ie bruit cesse, et apres unesorte d'edatement lumlneux absolumentsilencieux, qui eclatre tout Ie paysage enrouge, comme Ie ferait un flash rapide, Ietemoin volt une retombse de particulss lumi-neuses de couleur [aunatre, environ au-des-sus du champ ou fut decouvert plus tard Jatrace brCtlee.Trois personnes derneurant en bordure de cechamp, Mme Houssois, sa voisine Mme Baillyet sa fille Sonja ont, vers 20 h 15, leur atten-tion attires par un chien qui aboie avec insis-tance a l'exterieur, Mme Houssois se dirigevers la fenetre et voit passer au-dessus de lamatson, tombant, a environ 15 m d'altitude,deux " fuseaux lumineux, cyclamen rose de 30 em de longueur apparente a bras ten-dus. Un spectacle magnifique, Ie ciel etaltcomrne -embrase dit-elle.Mme Blanchet, demeurant juste en face duchamp, re.gardait la television lorsque lapiece dans laquetle elle se tenait fut soudalnbaiqnee d'une etranqe lumiere violet sombre.Son fils monta sur Ie tolt de leur garage etvit droit devant lui des flammes hautes d'en-vlron 1 metre. Elles s'eteiqnalent et se rallu-malent, paraissant sautiller ", puis devinrentoranqes,Un peu apres 20 h 15, MM. A Route, M. Roure,C. Pottier at R. Taminiau, descendant d'unevoiture a Ronchin, s'etonnent de la Iurnlnosltedu ciel, et, S9 tournant vers I'endroit d'ousemble provenir bette clarte, ils apercoivent

    Un article assez ironique, paru dans LaDerniere Heure ' du 22 septembre dernier,nous fait un cornpte-rsndu assez brefde cecas. Les gendarmes a fa poursuite d'une sou-coupe votants ... Parce que deux dames qui reqardaient la te-levision Ie soir de la fete au village, avaientapercu dans Ie ciel des lueurs blzarres, poll-ciers, pompiers et gendarmes sont partis,dimanche soir, a la recherche d'une soucou-pe volante qui aurait atterri a Faches-Thu-mesnJi, pres de Ulle, et qui auralt provoqueun incendie. Ces lueurs devaient etre imagi-naires : quant a I'incendie provoque par lafameuse soucoupe, ce devalt etre un vulgairefeu de broussailles. Aucun ternoin, en effet,n'a contirrne, les dires des deux dames et la.~,police de I'air de l'aeroport tout proche deLille-Lesquin a fermement dementi lesrumeurs fantalsistes qui ont circule pendantquelques heures a l.ille ,Ouel dommage que I'auteur de ces Jignes nese soit pas rendu sur les lieux, avant de par-ler de soucoupe volante, car tout comme desofficlels (policiers, gendarmes, militaires)alnsi que les enqueteurs de la section lilloisedu CFRU (Cercle Francais de RecherchesUfologique), de LDLN (Lurnieres dans laNuit), du CEPS (CercJe d'Etude des Pheno-menes Spatiaux) et de la SOBEPS, il auraitpu recueillir quelques 15 ternoiqnaqes di-rects et se perdre en conjectures face a cetteinsolite trace lalssee au milieu d'un champde seigle.Essayons de reconstituer les faits a lalu-mlere des ternoiqnaqes reunls ; la communede Ronchin est situee a 5 km au sud-est deLil!e, en bordure de la route nationale 17. Cedimanche 19 se oternbre 1971, vers 20 h 15.M. P. Roucou se trouve sur Ie pont 8e810t lorsqu'il apercolt dans Ie ciel, au-dessus destoits environnants, deux b0ules de feu . decoloration violette. tres lumineuses. Elles des-cendent assez ]entement vers I.e sol, vertica-lement, en restant paralleles, puis disparais-sent derriere les habitations. Mile B.Despinoy, de Lille, observe Ie rnerne pheno-mene depuis la renetre de son immeuble, a12

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    deux ~(boules rouges ", 'h'~s lurnlneuses,d'un dlarnetre apparent comparable a lapleine lune, qUis'eleven,t a la verticale a ucll,ampli:le seigl'e. Elles se deplacaient paralle-lement, puis se sent eloihees l'une deI'autre et ant disparu cornme ' si soudalne-ment elles s'etatent eteintes sur ,place.Quelques minutes plus tard, Mrne HOUSS0isvolt au travers de la hale separant son domi-cile du Site agralre, les fl.al11'lmesle deuxfoyers dlstlncts, rnais cote a cote, dans Iechamp. de s8'igle. Craignant qu-un lncendiene s'etende jusqu'a ss denreure, elta courtau cafe Le Tourlourou. pour Signaler Iesinistre qui selon elle pouvait resulter de lacollision de deux aviens, Le patron de eetetablissement, M. Hugeux prevlnt Ie commis-sariat de police de Faches-Thurnesnll, decri-vant qtr'l] voyalt des tlammes hautes cornrnesoncomptolr ,A 20 n 25 les pomplers de Lille recolventI'appel telephonique du commissariat et 'en-voyent lmmedlatement sur les lieux cinq voi-tures et deux ambulances. Des policierset la

    gendarmerle de Lille etalsnt ega.lement pre-sents. A 20 h 40 les pompiers siqnalaient aleur caserne, apres avotr rapidernent eteintl'lncendte a l'atde de ( panes a feu , sansavoir eu recours a l'eau ni aux produits chi-miques, qu'il ne s'agissait que d'un feu dechaume. Le:s personnes ay-ant assiste a l'ln-cendte sont unanimes : c'etalt un feu lrrha-bttuel , de par sa coloration et sa combus-tion. De plus mal'gre Ie seigle calelne il O'yavalt aucune odeur de brule.Ainsi done, sl des temoins ont assiste a lachute de's "boules de fell 'OU des fu-seaux )', plusleurs autres, quelques instantsapres assistent a leur rernontee, mais per-sonne ne vlt Ie phenornene au sol, A l'endroltpresume de la chute se trouve une tracebrulee d'envlron 20 m sur 20 m. Aucunetrace d'Impact ni auoune depression rr'estvisible. Le jeune seigle d'environ 1 '0 cm dehauteur n'est pas entlerernent calcine, maison psut voir des bandes relativerment paralle-les de' seigle non brule, mais seulement noir-ci et desseche. Quelques heures avant. I'in-

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    cident une forte. pluie etait tornbee et leschamps etaient encore _tres humides dans lasoiree. Nous avons retreuve de tout petitsfragments de metal- torrdu, a l'interleur de latrace. II_ s'agit d'aluminium tout a fait ordinal-re, contsnant un peu de fer". qui semble avoirfondu sur place, car Ie sol y est agglomere.Du papier d'argent d"un emballage de sho-Nous avons I.e prais.ir de vous lntormerde la parutlon immin.ente de I'muvrecomplete du Professeur J.-G. DOHMEN

    A IDENTIFIERetL E ;CA S AD.AM SK I

    Cet ouvrlilge qui ccmpte 240 pages, grand,.format (18,5 x 26) comporte100 illustrations

    E.T ABORDE rOUT ...CE Q'U'tLFAUT SAVOIR DES S .V .

    eolat, par example, qui eJH tralne a cet en-droit, aurait pu donner Ie rnerne resultat, unefois tondu, Au point de vue de I'analyse pedo-logique du sol, il aurait fallu, lmmedlatementapres I'incendie, enfoncer des sortes deboltes a car6ttagedansle sol, ce qui auraitpreserve sa structure. Dans Ie cas present,la trace ayant ete pietinee et pelletee, on adetruit la structure plus compacts qui auraitpu s'y trouver. Le radar de l'aeroport deLille-Lesquin n'a rien enreqistre : aucun volrequlier n'etalt attendu et tout vol d'avion detourlsrne etalt interdit a cette heure-Ia. A plusde 5 krn de Ronchin, a Annappes, il y avaltlin feu d'artltlee ce soir-la, rnals la police-averifle, et il est impossible qu'une fusee soita I'origine du phenornene observe et de latrace. A plus de 200 m de cette trace setrouvent tdeux lignes a haute tension (LesAnsereuilles - Hellernes et les Ansereuill'es- Haut Vinage), rnais apres verification leseentrales n'ont rlen enreqlstre d'anorrnal.Nous signalerons encore que Mme Houssois,son marl et leur volslne, ant .d.eclare avoirressenti des troubles physiologiques durantles heures et les premiers jours qui suivirentIQ phenomena (maux de tete, picotementsdans les bras, troubles de la vue, lassitudesinexpliquees, sommeil tres agite, maux dereins, etc.).D'apres les aiifferentes enquetes efteetuees,rien ne permet de conclure de manlere deci-sive qu'une soucoupe volants a ete obser-vee a Honchin. et encore moins parlerons-nous d'atterrissage , Mais una meteoriteaurait laisse des traces tangibles, et ne seraitpas repartle ... Quant- a la posslbillte d'un ca-nular elle .tut envisaqee, mais fut rapidementscartee. Alors ? La foudreen boule, ou unautre phenornene naturel ? Ouol qu'!l en solt.ce qui s'est produit a Honchin meritait d'etrepresents dans cette rub-rique, car falsantpartie des sujets qui nous occuperrt.Nous remercions M. Alphonse Dubois et sescolleeues du commissariat de Faches-Thu-mesnil pour leur aide precleuse, et Ie CFRU,section de Lille, pour leurs renselqnernantsqui no us ant perrnis de completer notre rap-port.

    ASPECTS INEDITS ET INSOUPQON-NES . _ OBSERVATIONS" HECITS - PHOTOS-. ASPECT POLITIQUE - SOCIAL COINCIDENCES AOCUMULEES CE QU'ON NOUS. CACHE ETC., ETC., ~TC. L'ETUDE DU' CAS'

    CONTROVERSE . ADAMSKI L'ETUDE D'AUTRES TECHNIQUES ASPECTS PHILOSOPHIQUES ASPECTS PSYCH IQUESRetenez des aujourd'hul votre exemplar-re, Ie tirage sera limite.Prix de souscription :330 F belges, 35 F Irancals ..FRANCE ET ETRANGER: uniquement auxED'ITIONS TRAVOX, 26, avenue de l'lmperatrice64 - .BIARRI.TZ. C.C.P. 15.62.49 Bordeaux .

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    . BRUXELLES.C.C.P. 3162.09

    14Patrick Fertyn.Ph.oto: CFRU.

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    La mort du Docteur James E. McDo'nald

    Pour: tous eeuxqui s'inferessent de pres au phenomeneOVNI, I'informa'tion paraitra un peu tardive mals son impor-tance est lelle que merne aujourd'hui iI n'est pas trop tardpou'r la publler, A la mi-juln 1971 plusleurs journaux amerl-cains annoneatent la mort du Dr James E. McDonald, eminentsp'ecialiste dans Ie domaine de I'etude des OVNI.Au moment ou vous lir,ez ces lignes, Ie myster:e entourant cedeces ne sera sans doute pas encore completement eclairci.C'est Ie dimanche 13 juin 1971 qu'on auralt retrouve Ie corpsdu ,Dr McDonald dans unde~ert proche de Tucsen (Ari~o.,aJ,son lieu de residence : officlellement Ie savant se seraltsuicide d'une balle dane la tete et on aurait meme retrouveune lettre aupres de h r l , L'enigme reste enthlre quant aucontenu de ceUe leUr:e que la police refuse toujours de reve-ler et quant aux mobiles reels ayant pouss,es McDonald ausuicide.C'est dans la revue franealse Phenomenes Spatiaux'i> deseptembre 1971 que neus avons ~ecou:vert Ie plus, de rensei-gnements surce drama, Cette revue esteditee par Ie, GEPA(Groupem,entd'Etude de Phenomenes Aeriens) et I'articledent nous reprodulsons ci-apres un large extralt etan signepar M. R. Fouere, son Secreta ire general. .. ,. G'esten lisant I,e N 45 d'aout 1'971 dela revue amerlcalne Skylook > . que nouspensons, pour notre part, avoir trouve les in-dications les plus eclalrantes sur les causesde ce terrible drarne. M. Walter H. Pfndrus,directeur du reseau MLJFON (Midwest UFONe.twork) y rapports qu'il avait eu en janvierdernier unecenversation telephonique avecMcDonald qu'il avait invite a venir parler ala conference UFO du Midwest qui a l la l t setenir a St-Louis. McDonald avait decline l'In-vitatlon, disant qu'il n'acceptait plus de parterau grand public {< car cela ne rea llsat t passon dessein ultlrne : Interesser davantaqe lacornrnunaute sclentiflque a I"etl;lde GlesUFQet il avalt corrclu : Walt, j'ai tellernent parteque, tout simplement, [e suis a sec , Sa voixetalt decouraqes, rnais il lndiqua qu'i1 n'aban-donnai't pas scm etude des UFO et allait e-s-sayer une autre vole d'approche. S:etrouvanta Tucson une sernalne apres les funeraillesde McDonald, M. Andrus appela sa veuve autelephone pour lui presenter ses condolean-ces, l.'accuell de Mme McDonald f L J t sli cha-leureux et arnical que l'entrstlen dura quelque30 minutes pendant lesquelles elle lui par1.ades evenernents q,ui avaient abouti a cettetriste fin. '(McDonald etalt un savant passion-n e , qui s'acharnalt au travail en deplt des sup-

    pltques de sa femme et de ses enfants (age,~.de 18 a 25 ans) qui lui demandaient de ralen-tir son actlvlte, de passer plus de temps avecsa famine, de prendre un repos dans sohpropre interet et dans celul des sierrs. II . , yavait trop a faire et apparemment il ne POLt-vait pas trouver de posstbtttte d arret, [usqu'ace qu'Il parvint a un point OU il ne fut pluscapable defalre face aux tensions qui ne Ielaissaient pas en repos ... Cette tension extreme, McDonald ne put lasupporter davantage et deja en avril 1971, iItenta de S8 suicider : il cevalt certes echap-per a . la mort rnais il devint oernpletemerrtaveuqle a la suite de cette tentative deses-peree. Le decouraqement allait finalementI'emporter et ce ne sont ni les solns de sesproches, nl la perspective de [ours mettleursqui purent redonner au savant un gout a lavie.Ence rnols de juin 1971, c'est un aveugleepuise par une grave depression qui, enqulttant Ie Veteran's Administration Hospitalde Tucson oull ven.ait de recevolr des solnsaux yeux, prit un taxi en direction du Canyondel Oro (desert de l'Arizona). Dans la solitudede ce cadre grandiose, Ie Dr MoDonald mitfin a ses lours: vaincu par laf:atallte il avalt

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    choisi la mart camme solution ultim.e a tausses problernes.Quoi qu'il en solt, les hornmes de sciencequi se passiorment pour la recherche sur lesOVNI et travaillent en dehors des sentiersbattus par les chercheurs offlclels, viennentde perdre un de leurs chefs de file.James E. McDanald naquit en 1920 a Duluth(Minnesota). A 22 ane il obtint sa licence enchirnle a l'Unlverslte d'Omaha et poursuivitses etudes au Massachusetts Institute ofTechnalagy a u en H~45, iI recut san titre deMaitre es Sciences en meteoroloqle. Ne s'ar-retant pas en si ban chemin, il devait encoreobtenir en 1951 san dactarat de physique aI'Universite d'lowa. Entre-temps, au cours dela secande guerre mondiale, Ie Dr McDana.ldavait servi de 1942 a 1945 dans les services~de renselqnements de la Marine. De 1950 a1953, il travailla a l'Unlversite de I'Etat d'lawaen tant que protesseur-adjolnt de physiqueet l'annee suivante, an Ie retrauve cammephysicien-chercheur a l'Unlverslte de Chica-go dans Ie cadre d'un programme d'etude surla physique des nuages. Depuis 1954, il etaitInstallaa Tucson et il exercait ses tonctlonsde dayen de l'Instltut de Physique Atrnosphe-rique et de professeur a la Sectian de Meteo-ralagie a l'Unlverslte de l'Arizana.C'est a l'epoque du prajet Blue Book ~> , vers1966, que Ie Dr James E. McDonald s'lnte-ressa par hasard aux OVNI. Tout cornrnencaIorsque, pique au vif par des remarques vi-sant l'honnetete et la competence de sonprajet, Ie Secretaire d'Etat Brown declara auprintemps 1966 que desorrnals taut chercheurprafessionnel aurait la posslbtttte de centro-ler Ie travail des enqueteurs du Project BlueBook et surtout de consulter les dossiersde I'U. S. Air Force can cern ant les OVNI. lm-medlatement, McDanald pensa que l'etudede ces dossiers pourralt luiapparter beau-coup de renseignements sur des phenome-nes atmosphertques sortant de I'ardinaire.Maisen plus de ce qu'il eherchait, Ie savantdevait decouvrtr une mine de phenomenesparticuliers que I'USAF refusait d'etudier d'unpaint de vue .scientlfique .. Interesse par cequ'il avait vu lars d'une premiere visite,McDanald demanda alors des photocopies16

    des difterents dassiersqu'ilavait eonsultes :aucun refus ne lui fut oppose mais la ma-chine administrative' fit sl bien san ceuvre que[amals il ne devalt recevoir ces photocopies.Peu apres, Ie cantenu des' dossiers fut remisau secret rrrllitaire sur ordre de la CIA. Ce-pendant Ie savant en cannaissait bien assezpour s'attaquer au problems des QVNI d'uneautre tacon que les canseillers scientiflquesofficiels du Project Blue Book . D'ernblee,Mr.J)anald se rendit compte de I'importanceau probleme et durant Ie reste de sa vie, ilne devait 'eesser de cornbattre les thesesgauvernementales. Quand a la fin de 1966, Iemajor H. Quintanilla, alors directeur du projet Blue Book , declara que seulement5 0/0des cas sournls a I'Air Farce restaient inex-pliques , James E. McDanald lui repondit cequi suit et qui represente ce que fut san cam-bat: Man examen des archives de ProjectBlue Book . m'a lalsse I'impressian qu'il y a5 a 10 fois plus de cas lnexpllques qu'on enindique ... Le public, Ie Conqres et les solen-.tifiques sent induits en erreUr... .Je n'ai[arnais vu tant de superflclallte et d'incornpe-tence dans un damaine d'une importancesclentlfique patentielle sl enarme... J'all'Irnpression quel'Air Farce, dant Ie premierdevoir est la securite nationale, aimerait bienetre debarrassee dece problerne. Un largeensemble de preuves, recueillies au coursde ces vingt dernleres annees, arnene denambreux chercheurs a la conviction que lesOVNI sont extraterrestres . (Extrait de TheFlying Saucer News >~ - Japan - val. 10,n " 4 - 5 p. 37).Sans cesse il examlnait de nouveaux dos-siers, interrageait les temoins et se livrait ades enqueteaauss) apprafandies que possl-ble, Le '5 jUin 19m7, il adressa au Secretairegeneral des Nations. unies U Thant, une let-tre de remerciements dans laquelle il decla-rait qu'un examen attentif des questions re-latives aux OVNI par les Nations unies etait,a san avis, une necesslte urge.nte. Deux [oursplus tard, Ie Dr James E. McDanald prenaitla parole devant I'e groupe des Affaires Spa-tiales de I'GNU en presentant un rapport sur les aspects scientifiques internatianaux duproblerne des objets volants nan identifies .En [uillet 1968 il particlpa- a un important

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    symposium dans Ie eadre du Cornite de laScience et de I'Astronautlqus de' la Oharnbredes Hepresentants et y presenta un certainnombre de cas en soulignant que I'hypothe-se extraterrestre etait certalnement la mainsInvraisembleble du point dE:!vue scientifique." en profita pour dernollr une fois de plustes theories de MM. Menzel at Klass pourqui les OVNI peuvent etre completernentexpllques par des phenomenes optiques pourIe premier cite et par des phenomenes deplasma ou de foudre en boule pour Ie second.II devalt en novembte1969, critiquer violem-ment Ie rapport Condon en mettant en doutsleserteux solentlflque et l'obJectivite des etu-des raalisees r;>a:rle Q,omi.te Condon, at endecembre de la merne anne:) on ,Ie retrouvaltau SymposiLim de l'Amerlcan Association forthe Advancement of SCience. Au ceurs decette reunion qui s'est tenue a Boston, unelettresigne,e' par trelze savants fut envoyeea I'U,S. Air Force pour demander que tousles dossiers reunls par le projet Blue Book ~ >scient remis a une universlte afin d.en faireune etude serleuse.Ce devait 'etre un des dernlers cembats delieJames McDonald. Depuis 1966, il n'avalt ces-se de rnettre en doute les rapports officialset sa volx plaine de sincerite avait maintesfoJs secoue I~$ millieu:x sctentttiques pourIesquels OVNI et superoherles sontenceresynonymes.Cette voix s'est tuea [amals rnalsla route est ouverte et de nombreux autresspeciallstes se preoccupent rnalntenant de ceproblerne.Et meme sl les clrconsrances de sa

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    la force d'attractlon, k est une constants, M let M 2 sont Ies masses qui s'attlrent mutuelle-~eryt et R2 est Ie carne de la distance sepa-rant les centres de gravite de ces masses.Si 1 \ 1 11 est Is masse de I E ! . Terre et M2 la massed'un objet sltue a sa surface, Restdo.nc Ierayon de la Terre et en a F= P=gM2 avec9 = kMl/R2~ Dans ce cas partteu ller, la forcenewtonienne est appelee poids (P), et g,a peu pres constant a lasurface de la Terre,.est I'acceleratlon de la pesanteur, egale pourteus les corps (environ 9",81 m/s2) et dirig-eevers Ie centre de. la TerrePour sustenter un appareil qui survole la Ter-re a . basse altitude, Cramp imagine- une r e -pllque de IaTerre sltuee [uste au-dessus del'eAgin de telle- maniere ew e celui-ci solt equi-distant des deux masses, Si Is. sesenteur deo r . . " , - . , . . . ,cetts seconds Terre vaut egalement 1 g, I'en-gin sera attire de maniere idenrlque dans lesdeux serrs et s'immobilisera. " est evident quela replique de Ia Terre sera beaucoua ptus .dense que celle-ci ann d'en redutre conslde-rablement les dimensions. . .Mats il est flagrant que tslles quelles les deux terres . seraient attlrees I'une verso l'autre.Pour rernedler a ce .grave lnconvenlerrt etaller plus Join dans sa theorie, Cramp partau ralsonnement suivant ; enaccerd avec lalol de Newto.n,si on diminuait R en retre-olssant la Terre tout en conservant sa masse,F augmenterail, c'est-a-dlre qu'une masse'd,eposee a . la surface terrestre auralt un perdsde plus en plus .grand au fur et -8 , rnesure quela Terre en retreclssant dsvlendralt plus den-se. Si en veut que Ie poids de cette massereste Ie meme, il taut faire dimlnver la massede la Terre en merna temps qu'on la retrecit :c'est-a.-dire qu'il dolt y avotr perte de matie-re. A 18 limite, Ie rayon terrestre devlent nul,toute la matiere disparatt et si, toulours salonCramp, en peut asslmller celle-ct a une for-me d'cndes de I'espace, en aura alors rem-place une masse tres dense par un champd'un type partlculler qui, parce qu'il est de-pnurvude masse, n'est plus attire par la ma-tiere rnais attire encore celle-cl, On arrivealnsl a la representation de la .fig. 1 oll envolt un engin ,8 , la tols soumlsa une pesanteurd.e1 9 dirigee vers la Terre et a une autrea:~celeratien de 1 9 dirigee vers Ie foyer du18

    figure 1

    ,~, ' ' ' ' " " ' ' ' ' _ - . . . .,/ .... ohamp ~/ '\

    f \( loye,' \.II\ I\ 19 /\ /" .7

    19

    champ, En modifiant l'actlon de ce toyerd'uncote ou d'un autre, en dirige la soucoupedans n'importe quelle direction par simplelncllnalsorr'de l'enqln.A sartlr de cas conslderatlonset en se ton-dantchaque fois sur des observations reellesd'OVNI, I'ingenieur examinealorsune serlede. consequences propresa ce mode de pro-pulsion, Nous ne passerons pasen revue tousles arguments avances par Cramp mais nousnous attardsrons neanrnolns sur ceux quiserrrblent les plus significatHs.Tout d'abord leprobleme du brult, 5i lechamp G aune lntensite faible, son influen-ce se limltera tout just-sa I'engin : l'alr am-biant sera alors aspire vers Ie foyer du champet n en resultera un bruit analogue a une,

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    figure 2 a

    csltlcn appill'enleo pcalttcn r~e-II.e de l'elollG_

    .

    o

    I. lumiere

    du seleu

    ' .

    succion. 51 par centre I'e champ ,a una tresgrande intenaite (a tres haute vitesse), sonaction s'etend bien au-dele de la sou coupeet I'air lrnmedlaternent au oorrtact de celle-ci sublra une poussee tdentlque : Il n'M auraalors ni brult ni' chaleur, Si pour une raisonou une autre' Ie champ G devait cesser d'exis-ter, Ie vehicule entrerait virtuellement encon-tact avec un mur d'atr ce qui entratrreralt unedesJntegra~ion totale et la formation d'uneonde de choc importante .. Ge comportementde la soucouoe dans l'air serait sensiblementIe rnerne dan'S I'eau, ee qul rend oet engintotalement amphibie.Un autre point est la formation de crate res.Ceux-ci seralent crees au moment a u I'OVNIest tres proche du sol : l'action de G se faitalors sentir sur ce dernler at de la matiere estarrachee par attraction vers Ie foyer du champG ..

    figure 2 b_- -//f

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    fii:1ure 3 a figure 3 b

    , se tenant a 1 m du sol, qui s'allon-gea jusqu'a barrer cornpleternent Ie passageau temoln, lorsque celui-ci s'en approcha. IIsemble que dans Ie cas de Rhode-Saint-Ge-nese, i I y a egalement un rapport entre lesdifferentes phases du phenomerre et les reac-tions du ternoin. Si cette cloche lumlneuses'etait torrnee alors que M. Herbosch garaitsa volture, quelques centaines de metres plushaut, celui-ci I'aurait torcernent apercus, Iesite otant tonte fait plat Or, cela ne s'estproduit que lorsque Ie ternoin fut tout presdela tache (10m). Celle-ci se trcuvait IE!;,paisiblernent, lorsqu'arriva M. Herbosch ...Aurait-il derange quelque chose ? ..

    Patrick Ferry:n,Paul Labar.

    Dessin Eugene FOssen.33

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    Faits et opinions face aux OVNISymposium sur les Obiets' Volants N,on Identifies (2)

    Deuxieme conterencter : Dr James E. McDo-nald, physicien, professeur it I'lnstitut dePhysique Atmosphthigue de l'Univ:ersite del'Arizona.James E . McDonald n'est pas un contoren-cler ordinaire pour eeux qui s'lnteressent auxOVNI,en ce sens que c'est I'un des seulsscientifiques mondiaux qui se soit sincere-ment attache au problerne sans idees pre-concuss, et qui I'ai examine avec toute larigueur et toute la prudence inherente a saprofession. De plus, il a eu i'hormetete et -il faut bien Ie dire - Ie cran d'admettre com-me la plus vraisemblable une hypothese quela pupart de ses colleques conslderent com-me la plus lnvraisernblable. Dans la corpo-ration scientifique comme en toute autre, affi-cher et defendre - partols, envers et centretous - ~ne idee tenue pour ridicule necessi-te un courage at une force de caractere di-gnes d'admimtion. Ceux qui les ant eus sontvite oublies, s'Ils ant tort, mais deviennent,. 's'ils ant raison, des pionniers dont Ie nomdemeure dans I'histoire. Je ne citerai qu'unexempls bien connu : Ie nom de Pasteur, quidefendait seul devant les medecins de Parisla these microbioloqique, est lllustre. Ses in-nornbrables contradicteurs sent oublies ...La communication du Dr McDonald cornpor-te en fait deux parties, orale et ecrite. Dansla partie orale, presentee Ie jour du sympo-sium, il parle de son experience d'enqueteuraup res des temoins d'OVNI, affirme Je se-rieux du probleme, analyse quelques cas tresrapidement et critique, aussi violemment qu'ilIe peut dans Ie cadre d'une reunion officiel-Ie, la tacon dont les auto rites traitent puoli-quement Ie problems. Dans la partie ecrfte,il fait I'analyse touillee de 41 observationsen utilisant toute son experience de scien-tifique, et fait ressortir leselements quil'arnenerent a l'hypothese extraterrestre.C'est pourquoi la relation de sa conferencesera divisee en deux parties publiees en deuxnurneros successifs de cette revue.Communication orale.Apres les remerciements tradition nels au pre-sident, McDo'nald deplore, comme I'a dejafait Ie Dr Hynek, que la comrnunaute solen-tifique tende a discrediter et a considerercomme une absurdlte Ie problerne des OVNI,34

    alors que selon son opinion c'est un desproblemas non seulement scientifiques, malsuniversels, auxquels la planets entlere devraitporter une attention soutenue :J'ai etudle cette matiere depuis deux ans,d'une rnaniere intensive. J,'ai intermge plu-sieurs centaines de temoins et j'ai ete eton-ne de ce que j'ai trouve. Je ne crols pas ~uel'etat actual du probterne OVNI soit ce qu'ilparalt etre. Je lui oonsacralde plus en plusde mon temps, visltal les installations depoursuite de la base Wright Patterson deI'USAF. et en meme temps contactal un cer-tain norrrbre de qroupes d'investigation pri-ves, com me Ie NltAP et I'APRO, et fus eton-ne de constater qu'ils operalent sur une baseserleuse et avaient recense un nombre enor-me d'observations, 12000 par exemple auNICAP. Je fus vite convaincu que Ie preble-me rneritait plus d'attention qu'on y avaitconsaore ottlclellernent. J'ai done eie stnqulierement aide dans monenquets par diversgroupes qui av:aient pre-selectlonne les cas les plus lnteressants, J'aiegalement lnterroqe 75 a 80 temoins a "stran-ger (Australie, Nouvelle-Zelande, Tasmanie),et la OU les vexplicatlons scientifiqUes desphenomenes observes ne sont pas evidentes,les similitudes rencontrees sont trappantes :on retrouve partout les dlsques, les cigares,leg objets sans ailes, sans moyen de pro-pulsion apparent, sileneieux ou pas" planantau-dessus des voitures, les arretant par inter-ference avec le systems d'allumage .. '. et lamerne repugnance des temoins a raconterce qu'ilsont vu. Ce ridicule qui entoure bienvite les contradicteurs de la science officiellen'est pas nouveau : beau coup d'entre vousse souviennent de ce chapitre de la scienced'hier, les pierres tornbees du ciel " ... La cornrnunaute scientifique dans son en-semble ne prend pas le problems au serleuxparce .. qu'elle manque de donnees expert-mentales, rnals elle manque de donnees ex-perimentales pares qu'elle ne prend pas Ieproblerne au serleux, C'est comme Ie garc;:onde 20ans qui ne trouve pas de travail parcequ'il manque d'experlence, mals qui manqued'experience parce qu'll ne trouve pas detravail.Quelles sont les conclusions que j'ai pu

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    tir:er de, rne!sinle.rrog:actQ;ir:e.s' P:ar lo l ' ls, 'pc>urcomrnanoer des cbservateurs :-tf'ab~fGl,,,,dln nenOQntJ9 ,sQblVe l " ltm'e ,g , tana-t i'q ue ' s ! ii, e la r:;e H g ion e t de , P'ooew{t isme.Ceu)4- 't 8 sq ,l" Ite n ,ge i'l9:rq .,1 fM >{lJ,;q aine lJ,s $ i @ ' ,M s , i, v Q T rden \lH. Ils ne nous intere:sse:n't 'pas.-eMl4i te ' , le ,ver i fabJe ,t~moin Gte O lu e ,lG ;ju eonose d"anormaJ,qui eherctte Ct'a.bor ,cl uJ"f1,ee~ iPJJQa,t i0 .n cOl1ve 'J;1J io (1 t ;1 le J t e ~ Q191 i1 ,u 'i l v@i t ,puis se o ,liel1ldse.uletmen'tO.0rripte qU~iles't enpf ieS~;nG~ ct\m Q,l jJet dJu'il Q ~ Ja.mals ) tw. LeOr Hynek appelle cela. i'esha'lade,des hypo-th$ises . ,Je crols quee'est un p'oin't lmper-tanl,- on est souvent fr:ap'Pt~ pa r - 1:In aspe'el,1':)9-gatif ;, I"inc@,ptitudedes_ letrio,insa ,apJa)recieries ang,les, [es bal:Jtel; lps, , 1 e ; sV:i . fes$'e:s"les di:s-tances, ~insi,. lorsq.u'pm .jnt'e,rrO,gj,ep,I:U$tsUtstemoins 'd'un me,rne pf ; l s .mQmene , n S9' de:gageune i'fl3pressFQI"l"de eorrststance :"cl'laGuhrJarl,epar example d'un objet sans ailes. '9n forme I ,e ( lj 0'm~ i mais ilrfy I, a pas ,o :',a: eoC!; l. r' lne equ.i eoneeme la taf'lle v e u la distaljloe.Oeci, C c C l l 1 i s t i t U e (J'I 'I f a i . t 't'r$ssnMuyeux. mais ne g,i-o~n. i f i eev i ldemment peas que ,'Jebserv'afian n'estPl,astE~elle~- 'i'l y' a aussi CEM~JX quJ rect\'e'reh:ent la publ.[-ite e~)i ! J 1 M i i l; iVent ,en t' I 't r l. s~0 .i re , d e tnee' r~tan tes , II y a p.retiemin'ance: des ~Hsques , Ci.-'~'ar~s at au tre s o,bjets $~n ~iles ni s~nlie$:,et cecl dans Ie- r:no'll.d'eellHer;.e U ne au tre caracte ris liq ue est Ie taux: varta-ble d:~obiservations : ees d:erniers mots il Me_ _ _ . . _ _ - - _ _ ' _ - _ _ . - 0 's'est r i :en passe de bien marquant , rnals un

    pe,u avant, l'An~leterre parexempf:e,. a\laiteormu ulil.e\"ague sans ~JeGedent.$! Parlons aussi des questions pesees par less'C.ientifi'quessceptique.'s c'Smme :- - = - ~oCJrglJ:oine voit-on pas tesC)VNI aI'etran-'ger? '. - "'- F N ! )'t ;J t: C \ j U .0 i I . ,es pi lo~es q .e liinEl ne velent ...llspae d'n~'NI?=- plOQtrq,Y,0,j le s 'OVNI nes'Gn't~Hs jali1\la!s 1Vl,lSpar de's gr.ou:pes plutot q ue par des temoinsiS0 Je 'S ~ .-'pOUf',quol ne sent-Us j'a.mais sl.iivi:;s'par: ra-dar?- poU r-q uoi las observations neeturrrss SOr1 t -' lUes be ,aueoup ,plus f~eqtJehtesque les di,Ufil-1 ' 1 9 ' $ . ?,-. Jl!~bJr:qu()inevoft-on jarh.a1s le s QVNI d.ansI~s vnre,s l'- pourquoi n -'y a -t- il pas de brult ~E'~ ent ln la question si souve nt pose e : s llesOVNI ,vie,nnent d'ailleurs, pourquoi leursO:~OIil'll)ahts he neus COr :1 ta e fe r it" :I Is 'j :)a s ~:e'est ' O n e 1 'ijaestiQAi T!lus'Oire, pa;::ce: ~.u',enesuppose que nous pursstons com-prendre. lasliFIotlvatiei'r$, les vaAHHS, etc., cl'un'eciVHi-s'aliol') eapable de Ifen'i"r (!I'une allUre p' lane,te.C~est une I~rreur a"an1hr'pp,Qcentrisme $vil:)ten't.,(lQ[:r~.nt a l , : JX autres ql,Jesti,ons"il esteertaln,par e!X 'empIe ' , . qu'Il exlste ties'observations e ngroupe, m a r s le pl'io.oleme est d'acrceder 8;1 ,ewFconnatsssncs; On peut cite'~ Ie, cas deR :ed ta n ds,~ u l@ O temoins :v i rent uri Gllsque,rnai'$' cs faIt ft:rtseulsrn.ent t E l P P o J , t e clans, LIBlDet i t artiele d'un j0urn,aJ lo~aL II ~$t vrai que, I . e , s G!bsSllWattons nactumes SO:f1 t , lO T u s t n q u e ,r ;: r, -tes, preesbtement pour una quesU:o'fl de !u-r:riin'Qsite, II e st vral aussl :qu'i'l y 8' pew d'obser-vatl'ons Glans res y ,u1es , mais'on 'peJlIt oiterIe e ~ ~s:~e I\bli 't tell'l~ins dJgne s tie foi quk je~2, S'epte;mbre 1 9 m B , vi'rent un objet planer a,u-de~s'y;sq..e!$lt\ Iatl.0;ns"'-Ufli:f;3s" e n plein ceeur deNe.\iV-o;rk:, '8 16 h 30 de l'apr!Bs.,:midi! ! ! . I I y . aaussl Ie cas tsmeux dLJ 19 ju. iJlet 195.2,ou fro.i,s. r : a , d . a r s , . dev!

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    1uelques autres observatlons repondant auxquestions posses cl-dessus). Je clotureral par deux explications qui ont13M avancees touchan t aux phenomenesatrnospheriques. L'optique meteoroloqiqueest un sujet que j'etudie depuis des annees,et je dois exprimer lci mon profond desac-cord avec Ie Dr Donald H. Menzel, directeurde I'observatoire de Harvard, dont les deuxlivres sur les OVN'I s'appuient principalementsur de-s explications meteoroloqiques, J'aiexamine celles-ci cas par cas, et elles so.nttres loin de se rapporter aux prlrrcipcs bienconnus et aux aspects quantitatlfs de l'opti-que rneteoroloqique des objets. Ses declara-tions he corresnondent tout sirnplernent pasa ce qui est connu des phenomenes rneteo-rologiques. Plus recernment, Philip J. Klass, editeurd'Aviation Week, a fait la suggestion que lesOVNI vraiment lnteressants sont des plasmasdus a I'electrlcite atmospherique, de typesirnilaire a la foudre en boule, mais peut-etre quelque peu dlfterents. Un processus quenous ne comprenons pas encore en assu-rerait Ja genese. On essaya pour la premiere

    tols l'hypothese de la foudre en boule lars duProject Grudge de I'Air Force en 1949. Uneetude spectate sur ce sujet fut dernandeeau bureau du Temps. J'ai pris connaissanced'une copie declassitiee, dans laquelle laposition de l'Air Force etalt que la foudreen boule ne pouvait expliquer de manieresuffisamment proche ces apparitions. J'opineen ce sens. Ouand vous avez affaire a demultiples ternolqnaqes ss rapportant a . desdisques d'un eclat metallique,aux bardsbien detlnts, vus en plein jour, loin de toutorape, partois au-dessus de Manhattan ou deRedlands, ce ne sont pas des foudres enboule ou des plasmas. Une des caracteristlques les plus marquan-tes des plasmas est leur duree d'existenceextremernejit breve et leur lnstabllite excessi-vement grande. II est extremement dittieile deles conserver. plus de quelques microsecon-des. Suggererque par temps clair des plas-ma's puissent 5e creer et se rnaintenir pen-dant plusieurs minutes, et que des pllotesayant 18 000 heures de vel scient abuses envoyant desdisques a dome blanc au rouge,pour prendre Ie fameux cas de Philadelphieou Ie pllote estima etre a JOO yards de I'objet,

    LE CERCLE FRANC;AIS DE RECHERCHES UFOL:OGIQUES - C F R U: une organisation d'avant-garde!Devant i'ampleur que prennant, en ce moment, les actlvltes ufologiques de par Ie monde, nous signalonsit nos lecteurs I'existence, en Fran

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    ce ne serait pas un point de vue scientifi-q ue bien set-eneaDle. Pour cerrelure ma position est que Ie phe-rrornene .eJ'\tNI est entlerement reel, et queMOUS J'1.eavons pas ce qu'Ils sent parce quenous avons r'i tj'eux. Je prends tl'es au serteuxla possibtllte qu'il s'agisse d'ap,pareits extra-terrestres en mission de surveillarroe, prove-nant de quelque tschnologte aeanoee.' G'est toute cette gamme de temclqnaqesImpresstonrrants, de dorrnees recueillles parradar a propos d',objets se deplacant a 8000km/h, d'observattons visuelles et au radar st-multanees, de cas ou I'OVNI repete fidele-ment les e'ciairs lumlneux qu'cn lulenvore, etd'autres preuves encore qui sugge,rent q ; u enous semmes en presence d'enqlns venusd'ailleurs. Des pnotoqraphles aussl, commeoelle prise par un avlen de I'USA.F en 1954,des eoupures d'allumage ae voiture, ou lafameuse panne d'electricite de New York oudes. OVNI turerrtcbserves par plusieurs te-moins.Ma position est done que I'Hypot:h,ese ~U'ils'agisse d'une surveillance extraterrestra estcetle que je' constdere 'prs'seh'tementcommela plus probable. ll seralt utile qOe les grandsorqanlsrnes de recherehe, NASA, NSF (1),etc ... soutlennent flnanclerement des travauxdans cette vole ,(1) Nationall Science Foun!:jatlon.(it sutvre)

    Traduitet resume par A,ndre Boudin.

    Avis a nos membres :LA SOBEPS CONVIS SES MEMBRES ,ETLEURS AMIS A. ASSISTIER A UNE PREMiEREREUNION PUBLIQUE QUI SE DEROULERALE SAMEDI 15 AV'RIL A 15 H EN LA SALLEDElA TAVERNE LE HELDER, 10 RUE D'ULUXIEMBOURGA BRUXELLES (A PROXIMITE,DE LA. GARE DU LUXEMBOURG~.

    Chronique d,es OVNI

    Discoui's des terrible;s et espouventables sl-gnes apparus sur la mer de Genn,es.Au commencement d'aoust dernler (1608). Avec les prodiges du sang qui est tornbedu del en 'pluyeGu coste, de Nice et en plu-sieurs endroicts de la Provence. Ensemble l'apparitlon de deux hommes enl'air, lesquels se sont battuz par plusieurs tolset on este veus en grande admiration duranttrois [ours, sur l'lsle de Marteque qui est uneville sur la mer ,a clnq lieuesde Marseille,Les prodiqes qui nous apparalsserrt sansdoute, ce sont courriers et postillonacelss-tes, qui denoneent les malheurs qui dolventadvsnrr , et semble qu'll nous provoque deeourir aux rernedes des prieres et aux jeus-hes, a celie fin d'appaiser l'ire de ce granGiD.ieu, lequel, nous ottenoons journellement.Les Romains aussi tost qu'ils apercevoientde'S proaige's, lls falsolent sacrIfices aux dteuxpour appaiser leurs ooleres, par victimes etido.latrie. I~t nous qui semmes Chrestiensnourris en une meill.eure ecole, il taut quesaintement nous presenttons nos cceurs con-trltz et repentans et hurnblernent prier leTout-PUissant de nous pardonner nos tautes etvouloir appalser sa [uste colere :a cette finque les malheurs qul nous sont preparez parla justice soyent detournezet chassezau loinde no.us par sa sainte misericorde.Au commencement d'aeust 1608, sur la merde Gennes s'sst 'lieu les plus horribles signesque de rnernolres d'hammes art este parte, niescrit ! Les uns estoient en fi;gures humainesayant desbras qui sernblaient estre couvertsd'ecallles et tenolenten chacuns de leur maindeux horribles serpents volants, qui leur en-tortllleient les bras, et ne parolssoyent quedepu ls Ie nombril, en haut hors de la meret [ettolerrtdes crls si horrlblss, que c'estoltchose espouventable, et partols se plon-ge:oyre,nt dans la mer, PUIS ressertoyent end'autres endroits 100ing de la, hurloyent descrts si espeuventables que plusleurs 'en anteste malades de la peur qu'ils ont eu, ils envayoient qui sembloient estre 'en figures defemmes ; d'autres avoient Ie corps oommehumaln, tout couvert d'escatlles. mais la testeestoit en forme' de dragon.

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    Depuis Ie premier jour dudict rnols, ils enteste ordinairement veus au gran'd estonne-ment de tous les Genevois. La seigneureriefit tirer quelques canons pour tascher de lesfaire ester de ce lieu. II leur to t tire quelques800 C0UpSde canon, mais en vain, car ilsne s'en etonnerent nullement Les eglisess'assernblerent et allant au vray remede firentforce processions, cornrnanderent Ie jeusne,les bons peres Capucins ordonnerent les 40heures pour tascher d'appaiser I'ire de Dieu,avec leur rernede salutaire. L e qulnzlerne jour d'aoust apparurent surla dite mer du port de Gennes trois carros-ses tralnant chacun par six figures toutes enfeu en semblance de dragon. Et rnarchelentles dictes caresses tralnes par les dictes si-gnes qui avoient toujours leurs serpents, encontinuant leurs cris espouventables et s'ap-prochoient assez de Gennes, tellement queles spectateurs du moins la plus grande part,estonnez s'enfuirent craignant les eHets d'untel prodige.C( Mais comme ils eurent falct la vlrevoltaepar trois fois Ie long du port apres qu'lls eu-rent jete des cris si puissants de bruict qu'ilsfaisoient retentir les mont_agnes des envl-rons ; Us se perdirent tout dedans la dictemer et depuis, I'on n'en a veu ny sceu au-cune nouvelle. Cecy apporte grand dommagea plusieurs citoyens de Gennes, les uns quisont morts de peur comme entre autres I:efils de, sieur Gasparino de Loro, et aussi Iefrere du Signor Anthonio Baqatello, plusieurs

    femmes aussi ont este affligees et en ont eutelle frajeurs qu'elles en sont martes. OepuisI'on chante Te Oeum, ils se sont esvanouis.Ou depuis Ie long de la mer de Nice et toutIe coste de la Provence, tant du coste de lamarine que du plain s'est trouve avoir veupleuvoir du sang naturel qui courolt et tas-choit de rougir les feuilles et fruits des arbres.A Toulon, la plupart des rnalsons sur Ie cou-vert estoient tachees dudit sang, Ie pave deI'eglise parrochiale du dicte lieu a la sortiede la Messe, fut veu plcer Ie cornet de vraisang pur et naturel. Le 18 dudit mays ilpleut du sang en telle abondance qui couloitIe long des rues et sembloit qu'lls eussentegorge une lnfinite de personnes a Riliane.A Lambex Ie 20~dudit mays en presencede tout Ie peuple fut veu en pluye de sangtellernent que nul ne sortoit deho-rs des mal-sons que incontinents ne fussent taschezdudit sanq qui distilloit du couvert des toits,ou bien de celuy qui tomboyt de la primepluye. Bref Ie long de la marine depuls Nice[usqu'a Marseille a pleu sang en divers jours.Prodiges, certes mais qui n'est pas sans pre-sager c!egrands eftets, Austres chases dl-gnes de mernoire arrivees presque en marnetemps, en la ville de l'lsle de Marteque, Ie22" jour dudit mois apparut deux hommes enI'air aiant chacun en main des armes et bou-cllers qu'ils se battoient en telle sorte qu'ilsestonnoyent les spectateurs et apres s'estrelonguement battus se reposoyent pour uncertain temps, puis retournoyenf en batterieet leur combat tenoit deux heures.

    E t s P e n d v i l l e & C i e ru e Mar i e -Hen r i~ l l e , 52-541050 .ruxel les le t : 48 52 98

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    Le27" dudlt moys,ils cornbattirent a pied etse charnalllerant de .telie sorte qu'ils sern-bloyent des forgerons qui battoient sur l'en-clurne. Le lendernain, its se trouverent estrea ,cheval" et talsoyant de telle sorte que l'oneust dlt pour certains que chacun d'eux 'es-toit ernpare d'un boulevert ou forteresse etapres avoir fait assez bonne mine l'un centrel'autre il se fit bruit comme quetquss tlreesde canon. La bruict estoit 51 effroyable, qu' l l sembloitaux auditeurs estre la fin du monde, puisayant continue les diets [ours l'espace desept heures tout en instant une nue epatsse .apparut en l'alr, at couvrltei obscurement,que rien de deux heures ne parut, que nueeset broultlards nolrs, obscurols, sentantce rnme Ie sal petre" et apres que I'air to t pu-rifle ne t o t rien vu de toutes ces e,l'Iimsl"es,lesquetles turent esvanouyes, Ces prodigesesmervelllablee, ont touche l'arne de plu-sieurs chrestiens, lesquels ayant oonsidereles merveilles de ceqrand Dieu et eeqnols-san qu'Il est puissant et que sa bonte estlnflnle il nous veut advertlr avant que de nousenvoyer Ie chastlment qui nous est deu, sesont les uns rendus religieu~" les autres fontpenitence pour appaiser I"ire de Dieu. Le Saint-Esprit leur asslste aeette bonnevolonte.

    Alnsi soit-il.).Que s'est-jl reellernent passe en' aout 1608 ?Pour le savolr, il faut commencer par traduireen irnaqes modemes celles qui nous viennentcd u XVII" steele et tenter une comparaisonavec les actuelles observations d'OVNI.Les 1< stres" apparus au-dessus qe , Genes estolent en figures hurnalnes avant des brasqui sembl.oient estre Go.uvertsd'ec!iJ,illes:lJ;ne apparition semblable est re'latee par J.GuireU dans Les Soucoupes votantes vien-nent d'un autre monde ,Ouarrt aux ( serpents VGHmts , ils f-ont son-ger aux ptstclets propulseurs experirnantes

    Cela n'empeche pas les vlsiteurs de reve-nir patroutller dans 'Ie clel de Genes avant dedlsparaltre ... dans la mer. Et depuis, dit lachronlque, 'GI"l n'en a veu ny seeu aucunenouvelle ,La dernlere sequelle du passage des OVNIsera une pluie de sang (comme en noterad-eux steeles apres l'Arnerlcaln Charles Fortdans son Livredes 'Gjamnes ]. ENe tomberanon point sur Genes mals tout Ie long de lacote provencale, entre Nice et Marseille. IIest fort peu probable que ces apparitions re-latees sl minutieusement soient le simplefait d'hallucinatlons collectives. .Jusqu'apreuve du eontraire, les hallucinations n'ontjarnais tue, Or, deux- hommes et ptusleursfemmes sont morts. Oertes, les gens de cetteepeque eussent erie a . l'Apocalypse au pas-sage d'une Caravelle au d'un Boeing.On peut admettre que certains, qui avaientIe coourfaible, sont morts de saisissement.Mais pas tous' Surtout slrmrltanernent. ..L'hypothese la plusvraisemblaele demeurecella de l'emtsslon d'ondes acoustlques ouele,ctromagnetiques de trequences rnortelles.Autre 'point en faveur de la ve-r.pcite des faits:il est douteux que' touts la garniSOI1, du capi-taine aux artifieiers, pit souftert de la marnehallucination.'( II leur fut tire quelque 800 coups de canon... un vrai tir de barrage! Dont les OVNI nesernblerent pas s'irrquleter autrernent. Lachronique parle de ,,:earrosses tralnes pardes figures toutes en feu en semblance dedragon ...Le dragon symbolisalt autrefois l'inconnu etIe territlant, P.ensez done: ca vole, ca crachele feu, a rnene un tapage infernal, pas dedoute : c'est un drag:on !En tout cas, il s'aqit la d'un ternelqnaqe pre-cis - encore que l'epoque ne drsposstpofntde terrnes techniques apequats - et d'autantplus dig.ne de credit qu'il nous vient d'untemps au on oe peut soupconner l'exlstenced'una