Actualitesnet n°2 9sept11 (2)

Languedoc-Roussillon L’information avant l’information 1

La lettre d'information de l'onisepLanguedoc-Roussillon



02semaine du 9 septembre 2011

Gendarmerie : près de 10 000 postes à pourvoir en 2011Sous-officiers ou gendarmes adjoints volontaires : la gendarmerie propose près de 10 000 postes en 2011.

Les candidats qui souhaitent postuler peuvent contacter la brigade territoriale la plus proche de chez eux (ou se présenter directement à la brigade). Il est également possible pour les candidats de passer par le Centre d’information et de recrutement (CIR) de leur région dont les coordonnées sont indiquées dans la rubrique «près de chez vous» du site www.lagendarmerierecrute.fr. Par contre, afin d’être contacté par le CIR, il est nécessaire de compléter un formulaire en ligne accessible depuis la rubrique «contact» du site. Pour en savoir plus, le site vous propose également de consulter les rubriques «carrières» et «métiers».

A noter : tous les candidats doivent correspondre à un profil médical, vérifié lors d’une visite médicale faisant suite à la convocation au centre de sélection et effectuée auprès d’un médecin militaire.Les métiers de la gendarmerie (unité territoriale, unité de maintien de l’ordre, unité d’in-tervention, unité motorisée, unité de police judiciaire, unité de prestige, unité spécialisée) : http://www.lagendarmerierecrute.fr/Metiers2

http://www.lagendarmerierecrute.fr/Actus/La-Gendarmerie-recrute

Source : service-public.fr AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

Introduction de « parcours en alternance » en classes de 4e et 3e Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative souhaite « diver-sifier les parcours au collège », souligne le dossier de presse de rentrée. « Les élèves peuvent entamer un parcours en alternance dès la 4e. Ils peuvent intégrer une nouvelle 3e, dite prépa-pro » qui fait l’objet d’une expérimentation en 2011 « et sera généralisée à la rentrée 2012 pour se substituer à terme aux 3e de découverte professionnelle 6 heures ». « Ces parcours personnalisés visent à remobiliser les élèves sur les apprentissages du socle commun, en alternant cours au collège et découverte des métiers et des formations. »

Avec la troisième prépa-pro, « l’idée n’est pas de remettre en cause le collège unique » ni de « favoriser une pré-orientation des élèves », précise Luc Chatel, le ministre à l’occasion de la conférence de presse de rentrée, jeudi 1er septembre 2011. « Ce que nous menons cette année, c’est une expérimentation - je ne peux pas encore dire combien de collèges y par-ticiperont - qui permettra aux élèves d’avoir un emploi du temps différent, avec des visites d’entreprises et une sensibilisation au monde professionnel qui n’existe pas concrètement dans le collège unique, j’allais dire, de la voie générale. »

Source : avec l’AEF AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

Table des matièrespage 2

Le numérique recrute•La France manque d’ingé-•nieursNouvelle formation propo-•sée par le Cnam L.-R.

page 3 L’apprentissage dans le BTP•Stages en entreprise : des •droits mieux garantisUn DU pour les décrocheurs •ou les élèves de bac pro

page 4 Des entreprises cherchent •des CAP en un an Agent d’entreposage et de messa-gerie

Le site de la semaine http://www.ubifrance.fr/formule-vie/vie-en-bref.html

Volontariat international en entreprise

Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier à un jeune, homme ou femme, jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite. Ouverture sur le monde du travail et l’international, le VIE (volontariat international en entreprise) séduit les jeunes.





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Le numérique recrute« Le numérique, c’est l’industrie du futur, mais aussi le futur de l’industrie », estime le prési-dent de Syntec numérique, Guy Mamou Mani. À la clé, « 40 000 offres d’emploi en France dont 10 000 créations nettes en 2011 » .

S’exprimant sur les « nouveaux métiers de demain » au salon Nouvelles Voies, le très convain-cu président de Syntec numérique, Guy Mamou Mani, regrette que le numérique soit classé dans le monde des services alors que, estime-t-il, « le numérique, c’est l’industrie du futur, mais aussi le futur de l’industrie : (…) 400 000 salariés, 40 milliards de chiffres d’affaire, 40 000 offres d’emploi en France dont 10 000 créations nettes en 2011 ». Et de poursuivre, « gauche ou droite, toutes les politiques visent à supporter par tous les moyens des emplois industriels à faible valeur ajoutée alors qu’il faut investir sur l’innovation, source de différen-ciation ».

« On ne regarde que les compétences ! »Soulignant la difficulté du secteur numérique à recruter, Guy Mamou Mani tempête : « chez nous, pas d’histoires de CV anonymes et de banlieues, on ne regarde que les compétences ! », affirme-t-il en soulignant que 18 des derniers 20 recrutés de son entreprise étaient soit issus de l’immigration, soit de nationalité étrangère. Les femmes ? « Nous les accueillons à bras ouverts mais elles ne sont que 15 % dans les écoles d’ingénieurs ! », déplore-t-il en déclarant recruter quasiment 50 % des promotions. Les personnes handicapées ? « Nous sommes taxés parce que l’on est en dessous des 6 % mais on ne parvient pas à en recruter plus de 1% », affirme-t-il, en assurant ne pas trouver suffisamment de candidats diplômés.

Et pourtant, poursuit-il, « il y a dans le numérique une panoplie de métiers qui peuvent attirer des jeunes et pas uniquement dans le développement : marketing, consulting, com-mercial, graphisme, design… », les débouchés ne manquent pas, à condition de se former et, peut-être, d’être jeune : interpellé sur la question des seniors, le président du Syntec numé-rique reconnaît un faible taux d’emploi mais l’explique par l’obsolescence des compétences : « comprenez qu’il m’est difficile d’embaucher un développeur Cobol quand j’ai besoin d’un développeur J2EE », plaide-t-il en réponse. Typiquement le genre de problématique à régler par la formation continue ?

Source : Nicolas Deguerry, orientactuel.centre-inffo.fr AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

La France manque d’ingénieurs« La France manque d’ingénieurs », tel était l’un des leitmotivs de la Semaine de l’ingénieur, qui s’est tenue dans toute la France du 23 au 28 mai 2011. Interpellé sur la question par Guy Mamou Mani, Tanguy Chatelain, directeur de l’École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci (Esilv) confirme : « les écoles d’ingénieurs ne font pas le plein : nous recrutons 27 à 28 000 jeunes par an sur un potentiel de 30 000 ». Et d’ajouter, « si on avait une demande plus forte, on pourrait aller bien au-delà ».

Source : orientactuel.centre-inffo.fr AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

Nouvelle formation proposée par le Cnam L.-R. en LozèreLe Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) du Languedoc-Roussillon, qui propose des formations diplômantes et certifiantes de bac +1 à bac +5, en centre de formation ou à distance, via internet, ouvre une formation dédiée aux établissements sanitaires et sociaux : Infirmière référente en établissements médicaux et médicosociaux.

Les personnes intéressées peuvent assister à la réunion d’information collective organisée à Mende jeudi 16 septembre à 17 heures. Il convient d’abord de s’inscrire aujourd’hui, 9 sep-tembre auprès du service Cnam de la Chambre de commerce et d’industrie de la Lozère, au 04 66 49 00 33.

Source : CCI de la Lozère AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

INTERNAT D’EXCELLENCE

L’internat d’excellence de Montpellier accueille 285 élèves du CM2 à la classe de première (88 élèves à la rentrée 2010). Cette année, 32 enseignants dont un professeur des écoles ont été recrutés ainsi que trois CPE, une documentaliste et 20 AED. En 2012, 500 élèves seront accueillis du CM2 à la terminale. Le rectorat encourage le développement des échanges de pratiques et de formation entre les établissements Éclair et l’internat d’excellence. De nouveaux séminaires devraient poursuivre les travaux entamés en mai 2011.

Source : conférence de rentrée de Christian Philip, recteur de l’Académie de Montpellierhttp://www.ac-montpellier.fr/sections/actualite-recteur/conference-presse

A consulterhttp://www.syntec-numerique.fr/


L’apprentissage dans le BTPDeux campagnes de communication sur les métiers et l’apprentissage dans le BTP sont organisées par le CCCA-BTP sous la forme de deux sites :Apprentissage BTPwww.apprentissage-btp.comSite dédié à l’apprentissage BTP et destiné en particulier aux entreprises du secteur. On y trouve toute une série d’information : coordonnées des CFA de notre réseau, y compris le nom des développeurs de l’apprentissage dont notre réseau bénéficie, formulaire en ligne pour permettre aux entreprises qui souhaitent recruter un apprenti d’en faire la demande ou qui souhaitent être contactées par le CFA le plus proche.

Le choix de l’actionwww.lechoixdelaction.comCe site, qui a pour cible première les jeunes, présente les métiers et l’apprentissage dans le BTP (fiches métiers, présentation de l’apprentissage, trouver un CFA, etc.).

Source : Audrey Coster AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/9sept11

Stages en entreprise : des droits mieux garantisLa loi pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels a été publiée au Journal officiel du vendredi 29 juillet 2011.

Ce texte reprend les dispositions de l’accord sur les stages en entreprise et sur l’apprentissage conclu le 7 juin 2011 entre les partenaires sociaux. Plusieurs dispositions concernent l’encadrement des stages en entreprise et les droits des stagiaires (obligations de gratification des stagiaires, limitation à 6 mois de la durée des stages dans une même entreprise, principe selon lequel un stage ne doit pas correspondre à un poste de travail permanent...). Le texte prévoit également de rendre possible l’entrée en apprentissage d’un jeune dès lors qu’il aura achevé sa classe de troisième et qu’il atteindra ses 15 ans au cours du 2ème semestre de l’année de signature du contrat d’apprentissage.

Par ailleurs, une carte «Etudiant des métiers» doit être créée pour permettre aux apprentis et aux jeunes en contrat de professionnalisation de bénéficier des mêmes avantages que les étudiants.

Source : service-public.fr AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/09sept11

Un DU pour les décrocheurs ou les élèves de bac proLes IUT de Brest et Lorient lancent un DU pour les décrocheurs ou les élèves de bac pro qui souhaitent rejoindre une filière industrielleFaire d’un DU (diplôme universitaire) une passerelle vers l’industrie, c’est la volonté de l’UBO (université de Bretagne-Occidentale) et de l’UBS (université de Bretagne-Sud), qui proposent à compter de la rentrée 2011 le dispositif Defit (diplôme d’études et de formation industrielle et technologique). Ce parcours d’un an, en alternance, prend la forme d’un contrat de professionnalisation. « Il s’adresse à des étudiants décrocheurs, et leur donne la chance de découvrir des filières industrielles et les métiers qui existent derrière. Il s’adresse également aux titulaires d’un bac pro, qui n’ont pas le niveau pour entrer en IUT », explique à AEF Yvan Leray, le directeur de l’IUT de Brest. Le projet Defit bénéficie du soutien du fonds A2i (Agir pour l’insertion dans l’industrie), fonds à l’initiative de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie).

Pour le directeur de l’IUT de Brest, il est difficile d’évaluer le nombre d’étudiants décrocheurs : « on sait seulement que sur une génération d’étudiants, 50 % seulement obtient une licence. Que deviennent les autres ? » Des contacts ont été pris avec les entreprises d’insertion, les missions locales, les SUIO, les CIO, pour toucher ces décrocheurs.Les étudiants, à l’issue de leur formation, seront titulaires d’un DU et d’un CQPM (certificat de qualification professionnelle de la métallurgie).

Source : avec l’AEF AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/9sept11




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http://www.orientation-formation.fr/L-apprentissage-dans-le-BTP.html

En savoir plus

Loi pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels :http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=B1482DAEFC0C5B7FFCFA71393BC567EB.tpdjo13v_3?cidTexte=JORFTEXT000024408887&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

La formation leur permet d’accéder à un niveau en mathématiques, physiques et dans les autres enseignements fondamentaux leur permettant de réussir. Il s’agit d’une sorte de classe passerelle pour les étudiants qui ont obtenu leur bac pro, qui ont pris confiance dans leur filière, et qui souhaitent aller en IUT, où la palette des métiers possibles sera plus large qu’ailleurs.

Emploi des handicapés : le BTP montre l’exempleDans le secteur du bâtiment, les grands groupes s’impliquent de plus en plus pour favoriser le recrutement et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées. Dossiers à lire :http://www.jobintree.com/actualites-emploi/610-handicap-secteur-btp-montre-exemple.htmlhttp://www.lemoniteur.fr/toute-information > l’emploi des handicapés

onisep.fr/montpellierOnisep Languedoc-Roussillon : 31 rue de l’Université - CS 39004 - 34064 Montpellier cedex 2

Directeur de la publication : Pascal Charvet et par délégation Olivier Brunel - Responsable de la publication : Jean-Marie Quiesse

Rédactrice : Sophie Salvadori - [email protected] - 04 99 63 67 78 - Relecture : Chantal Sciabbarrasi

Maquette : Émilie Rousseau - Date du Dépôt légal : en cours - Numéro de la commission paritaire - N° 1 253 AD - N° ISSN : 1148-0432




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Pour en savoir plus

Sur le métier : http://www.aft-iftim-orientation.com/

Sur ces offres, appelez Hélène Verbeque au 04 67 68 69 83

Des entreprises cherchent des CAP en un an Agent d’entreposage et de messagerieCertaines entreprises du Languedoc-Roussillon recherchent des jeunes, filles ou garçons, pour signature d’un contrat d’apprentissage dès maintenant, pour préparer le CAP en un an Agent d’entreposage et de messagerie. Également appelé agent(e) de distribution et de magasinage, agent(e) de magasinage et de messagerie, employé(e) logistique, magasinier(ière), agent d’entreposage, magasinier(ière) cariste. La formation dure un an et se fait dans les locaux du centre de formation d’apprentis AFT-IFTIM à Pérols.

Le métier Boulons, conserves, verres... quelle que soit la nature des marchandises, l’agent d’entreposage réceptionne les livraisons, les transporte, les stocke et les expédie. Un métier nécessaire qui a su évoluer avec les technologies. Ce métier est ouvert aux filles comme aux garçons (quelques charges lourdes peuvent parfois être portées).

Des postes variés Les CAP AEM sont embauchés dans tout type d’entreprise, pour peu qu’il y ait de l’entrée et de la sortie de marchandises et de la préparation de commandes. Ainsi, un concessionnaire automobile, une pharmacie, un magasin de bricolage, une papeterie, un fabricant de croquettes pour animaux, un magasin de vente de matériel agricole... : « n’importe quelle entreprise qui a du stock peut les embaucher. »« Charger et décharger un camion, étiquetter une palette, rédiger un bon de transport... les titulaires de ce CAP sont dans l’action, la polyvalence et c’est ça qui leur plait » insiste Nicolas Spinelli, pilote des CAP AEM au centre de formation d’apprentis de l’AFT.

De plus, avec ce CAP ils sont opérationnels et employables immédiatement. « Au CFA, ils passent les CACES Cariste et sont mis en situation car la formation est essentiellement axée sur la pratique.» Le CFA possède en effet un magasin école et un hall cariste (voir photos).

Qualités requises Rigoureux, dynamiques, ponctuels : les candidats au CAP AEM sont également adroits et précis. Ils possèdent aussi le sens de l’anticipation. Pour contrôler les produits, préparer les commandes, gérer les stocks... afin de respecter les délais. « Une commande doit partir à l’heure, sinon c’est toute une chaîne de distribution qui fonctionne mal » précise Nicolas Spinelli.

Source : Sophie Salvadori AN02/SJS/Onisep Languedoc-Roussillon/9sept11

Conjoncture

Précarisation du métier de journaliste

L’Observatoire des métiers de la presse publie une étude sur les journalistes encartés en 2010. Cet enquête confirme notamment que la féminisation du métier et l’augmentation de la précarité pour les jeunes journalistes.

La grande distribution recrute dans les centres-villes

Le fort développement des commerces de proximité par les grandes entreprises de distribution crée des emplois de chefs de rayon pour des diplômés de bac + 2 et bac + 3.

Hall cariste pour les formations

Magasin école (préparation des commandes) et Hall cariste (stockage de produits).

Documents

Actualitesnet n°2 9sept11 (2)