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165 LEMAGAZINE DE L’ENTREPRENEUR DYNAMIQUE AVRIL - MAI 2005 Succession de l’entreprise familiale le grand défi Allongement du temps de travail l’inévitable évolution? Motivez votre personnel avec des rémunérations alternatives Quelle protection contre un dollar à la dérive? Voitures de société plus chères pour l’employeur Comment attirer et conserver les travailleurs dans les PME? La Laiterie Coopérative de Chéoux remporte le Truck Fleet Owner of the Year ING Team Benefits l’assurance groupe des PME

ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

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Page 1: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

165

LE MAGAZINE DE L’ENTREPRENEUR DYNAMIQUE AVRIL - MAI 2005

Succession de l’entreprise familialele grand défi

Allongement du temps de travaill’inévitable évolution?

Motivez votre personnel avec desrémunérations alternatives

Quelle protection contre un dollar à la dérive?

Voitures de sociétéplus chères pour l’employeur

Comment attirer etconserver les travailleursdans les PME?

La LaiterieCoopérative deChéoux remporte le TruckFleet Owner of the Year

ING Team Benefitsl’assurance groupe des PME

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Comité de rédaction:G. Busseniers

M.-F. HolemansA. JanssensC. Léonard

J. LievensV. Manneback

Ph. Picron P. WalkiersA. Willocx

Rédacteur en chef:V. Thielemans

Ont collaboré à la rédaction de ce numéro:

initiativesJ. Lievens

actualitéP. Vanden Houte

J.-C. Wibo

services INGD. KoopmansS. LarmuseauPh. Mercelis

F. PlatteborseG. Razée

tendances économiquesA. Janssens

A. Pierard

droit et fiscalitéC. Baijot

clin d’œil fiscalJ. Matsaert

Les articles signés relèvent de la responsabilité de l’auteur.

ING Entreprise©

Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droits réservés pour la reproduction

des photos, de la mise en pages et des illustrations qui sont la propriété de Publitec.

ISSN n° 1379-714X

Pour toute correspondance s’adresser à INGMme V. Thielemans

Avenue Marnix 24 - 1000 BruxellesTél.: 02-547 77 34 - Fax: 02-547 31 19

E-mail:[email protected]

Internet:www.ing-entreprisemagazine.be

Pour une demande d’abonnement gratuit:www.ing-entreprisemagazine.be

Réalisation:Publitec-MarkCom sa

1702 Groot-BijgaardenTél. 02-482 36 46 - Fax 02-482 36 47

Van ING Entreprise bestaat ook een Nederlandstalige versie.

E.R.: A. BiebuyckCours Saint-Michel 60

1040 Bruxelles

ING Belgique SAAvenue Marnix 24 - B-1000 Bruxelles

RPM BruxellesTVA BE 0403.200.393

BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89

(IBAN: BE45 3109 1560 2789)

sommaire

165 AVRIL - MAI 2005

INITIATIVES

Succession de l’entreprisefamiliale: le grand défi3 Prévoir la succession de l’entreprise familiale

est une mission délicate aux yeux de très

nombreux entrepreneurs. Cette problématique a

récemment fait l’objet d’une captivante soirée

d’information organisée par VOKA - Chambre

de Commerce Halle-Vilvorde et par ING.

ACTUALITÉ

Allongement du temps de travail:l’inévitable évolution?5 Notre niveau de vie peut-il encore être garanti

sans allongement du temps de travail? Cette

question a été posée à Peter Vanden Houte,

Chief Economist chez ING, et à Jean-Charles

Wibo, CEO de Vlassenroot.

SERVICES ING

ING Team Benefits:l’assurance groupe des PME7 ING vous propose un nouvel outil de motivation

de vos collaborateurs: le package d’avantages

extralégaux ING Team Benefits, une assurance

groupe simple à budgéter et à gérer, conçue à

la mesure des PME.

SERVICES ING

Motivez votre personnel avec des rémunérations alternatives9 Motiver et fidéliser les talents représente un

défi quotidien des entreprises. Jusqu’il y a peu

réservés aux grandes entreprises, des outils de

motivation innovants sont aujourd’hui

accessibles aux PME, comme le programme de

stock options sur indices ING Fund Option Plan.

TENDANCES ÉCONOMIQUES

Quelle protection contre un dollarà la dérive? 11 Le cours du dollar connaît une évolution en

dents de scie depuis quelques années, marquée

par une nette tendance à la baisse. Quelles sont

les prévisions, selon le département Economic

Research d’ING, et quelle solution adopter pour

se protéger contre une éventuelle future

dépréciation du dollar?

DROIT ET FISCALITÉ

Voitures de société:plus chères pour l’employeur14 Tous les véhicules de société sont désormais

frappés d’une cotisation sociale forfaitaire à

charge de l’employeur, calculée sur le taux

d’émission de CO2. L’intervention éventuelle du

salarié dans le financement ou l’utilisation du

véhicule n’ayant plus aucune incidence sur la

cotisation due…

INITIATIVES

Comment attirer et conserver lestravailleurs dans les PME?16 Pour la quatrième année consécutive, la Journée

des PME (KMO-Beleidsdag) a fait salle comble à

l’auditorium Jacques Thierry au siège central

d’ING. Organisé conjointement par ING et

l’UNIZO, l’événement avait pour thème la

problématique du personnel au sein de la PME.

INITIATIVES

La Laiterie Coopérative de Chéouxremporte le Truck Fleet Owner ofthe Year17 A l’initiative des Editions MMM, les

professionnels du transport et de la logistique

se sont réunis à la douzième cérémonie des

Transport & Logistics Awards. C’est la Laiterie

Coopérative de Chéoux qui a remporté le prix

Truck Fleet Owner of the Year 2005 soutenu par

ING et ING Lease.

CLIN D’ŒIL FISCAL

18 Quelques modifications fiscales qui peuvent

être importantes pour votre entreprise.

EN BREF

19 Communiqués et annonces.

165

LE MAGAZINE DE L’ENTREPRENEUR DYNAMIQUE AVRIL - MAI 2005

Succession de l’entreprise familialele grand défi

Allongement du temps de travaill’inévitable évolution?

Motivez votre personnel avec desrémunérations alternatives

Quelle protection contre un dollar à la dérive?

Voitures de sociétéplus chères pour l’employeur

Comment attirer etconserver les travailleursdans les PME?

La LaiterieCoopérative deChéoux remporte le TruckFleet Owner of the Year

ING Team Benefitsl’assurance groupe des PME

Page 3: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

initiatives

Le premier intervenant de la soirée était Jozef

Lievens, avocat chez Eubelius et cofondateur de

l’Instituut voor het Familiebedrijf. Il a entamé son dis-

cours sur le ton humoristique: “Toute entreprise fami-

liale connaît trois problèmes: la succession, la succes-

sion et encore la succession.” Son affirmation a été

étayée avec quelques données statistiques. Au cours

d’une période de soixante ans, 80% des entreprises

familiales disparaissent et seules 13% restent aux

mains de la famille. 30% des entreprises familiales

sont transmises à la deuxième génération, 12% à la

troisième et seulement 3% se maintiennent sur quatre

générations.

UN PROCESSUS COMPLEXE

Jozef Lievens a développé ce qu’il appelle la “roue

de la succession”, un modèle qui dresse la carte de la

problématique avec, à l’extérieur, les acteurs (le trans-

metteur, l’entreprise, les repreneurs et la famille) et, à

l’intérieur, une description par étapes du processus.

L’organisation de la succession est un processus com-

plexe qui débute à la prise de conscience et qui peut

prendre cinq à dix ans. Son déroulement n’est pas

linéaire et est ponctué de retours et d’avancées. Jozef

Lievens recense non moins de quarante variables sus-

ceptibles d’influencer le processus, tandis qu’au cours

de cette période transitoire, l’entreprise doit continuer

à être bien gérée. Le début est marqué par de grandes

incertitudes: psychologique, au sujet de la famille, de la

situation financière personnelle, de l’entreprise elle-

même. Ces incertitudes doivent se transformer en cer-

titudes, notamment par le biais d’une professionnali-

sation du management et d’une planification financiè-

re. “Dans les années 1980, on considérait une planifi-

cation précise comme facteur déterminant d’une suc-

cession réussie”, selon Jozef Lievens. “Mais une récen-

te enquête approfondie montre que les éléments déci-

sifs sont des relations familiales constructives, suivies

des compétences du successeur et ensuite seulement

de la planification.” C’est principalement la communi-

cation au sein de la famille qui mérite le plus d’atten-

tion, d’où l’importance d’un débat familial et de l’éta-

blissement d’une charte.

QUESTIONS À OBSERVER

André Geeroms, consultant chez Deloitte, a pris

ensuite la parole en soulevant une série de questions à

observer lors de la transmission d’une entreprise.

Avant toute chose, le dirigeant d’entreprise doit prépa-

rer sa société à la reprise. Un repreneur n’a d’intérêt

Une récente enquêtemontre que les élémentsdécisifs d’une successionréussie sont des relationsfamiliales constructives,suivies des compétencesdu successeur et ensuiteseulement de laplanification.

3

Succession de l’entreprise familialele grand défi

Prévoir la succession de l’entreprise familiale est une mission délicateaux yeux de très nombreux entrepreneurs. Cette problématique arécemment fait l’objet d’une captivante soirée d’information organiséepar VOKA - Chambre de Commerce Halle-Vilvorde et par ING.

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La capacité à générer unimportant cash-flow estdécisive dans la fixationde la valeur d’uneentreprise.

que pour les activités principales. Il faut donc éliminer

tous les actifs superflus (comme un terrain, une habi-

tation ou certains véhicules), ainsi que les activités

secondaires et les liquidités excédentaires. Le chef

d’entreprise doit pouvoir présenter des chiffres

transparents afin de gagner la confiance de l’acheteur.

Quand le repreneur est trouvé, un accord de confiance

est signé, de préférence avec une clause de dédit, ainsi

qu’une déclaration d’intention (qui fait quoi et quand).

En bon père de famille, suivez cette devise: connaissez

votre entreprise, préparez-vous! Après quelques consi-

dérations sur les phases contractuelle et post-contrac-

tuelle (consacrée à la préparation du transfert de la

direction), André Geeroms a pointé le problème du

financement. Si le prix est variable, il est très important

de définir préalablement des critères objectifs et

contrôlables. En cas de paiement échelonné, une

garantie bancaire est indispensable et des corrections

de prix (en cas de mauvaises surprises) doivent être

limitées dans le temps. André Geeroms a achevé son

exposé sur quelques questions juridiques et fiscales

(voir les compléments d’information sur notre site) et a

conclu en ces termes: “En abordant la transmission

avec professionnalisme, on évite bien des surprises.”

COMMENT FIXER LA VALEUR DE

L’ENTREPRISE?

René Rosiers, Directeur Fusions et Acquisitions

Middle Market ING Belgium, a pris le relais avec un

sujet attendu par de nombreux auditeurs: la valeur de

l’entreprise. “La valeur est l’aspect le plus délicat des

négociations de vente”, selon René Rosiers. “Tant que

les parties n’ont pas convenu d’une valeur, la poursui-

te des négociations n’a aucun sens.” L’estimation de la

valeur est un exercice difficile car il ne relève pas d’une

science exacte et doit tenir compte du passé, du pré-

sent et de l’avenir. René Rosiers distingue seize valeurs

différentes: comptable, intrinsèque, de crédit, de mar-

ché, ajoutée, etc., qui interviennent toutes dans la fixa-

tion de la valeur. Cependant, les éléments essentiels

sont un bon bilan, des revenus réguliers, la structure,

l’indépendance, l’équilibre financier, le retour sur capi-

tal et le cycle de vie. Ainsi, le bilan doit être le reflet

fidèle de l’entreprise, le dirigeant ne doit pas être

intensivement impliqué dans toutes les activités, l’en-

treprise ne doit pas trop dépendre de certains clients

(au-delà de 10% de dépendance, la limite dangereuse

est atteinte), ni de ses fournisseurs et de son person-

nel.

La capacité à générer un important cash-flow est

décisive dans la fixation de la valeur. Le passé n’est pas

considéré comme une garantie pour l’avenir, mais bien

comme un critère d’évaluation. En outre, des correc-

tions s’imposent, comme le filtrage de frais ou de reve-

nus exceptionnels, de frais étrangers à l’exploitation,

d’une rémunération “anormale” du chef d’entreprise,

etc. René Rosiers a terminé son exposé en expliquant

quelques méthodes de fixation de valeur, dont une

série de tests rapides.

LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS

La session d’information s’est clôturée avec les

témoignages de deux entrepreneurs disposés à parta-

ger leur expérience pratique avec le public. Arthur Jan

Pierre, administrateur délégué de Pierre Management

Consultancy, a parlé des difficultés de la transmission

d’une entreprise familiale à la génération suivante.

Jean-Charles Wibo, administrateur délégué de

Vlassenroot, a fait un discours savoureux, truffé d’a-

necdotes intéressantes sur l’estimation de la valeur, la

difficile évaluation financière des stocks, le rôle des

conseillers, la culture d’entreprise, l’aptitude au chan-

gement, les éléments psychologiques, etc.

Vu l’intérêt que revêt la problématique de la suc-

cession, ING Entreprise entame, dès le prochain numé-

ro, un dossier qui traitera en détail de tous les aspects

abordés dans cet article. ■

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PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR

COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:16503.ing-entreprisemagazine.be

• Conditions indispensables pour la succession et arguments pour la vente

• Aspects fiscaux• Quelques méthodes de fixation de valeur

• Liens vers les articles précédents

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Le débat sur l’allongement du temps de travail fait

rage dans de nombreux pays d’Europe occidentale. En

France, la semaine des 35 heures soulève les passions.

En Allemagne, certaines entreprises comme Siemens et

DaimlerChrysler sont passées de 38 à 40 heures heb-

domadaires, sans augmentation des salaires. Et en

Belgique, l’allongement du temps de travail figurait

comme une exigence capitale du patronat dans les

négociations interprofessionnelles. Dans notre pays en

effet, le temps de travail moyen est légèrement infé-

rieur à celui de la plupart des autres pays européens.

LA VISION DE L’ÉCONOMISTE

Peter Vanden Houte: “Contrairement à une idée

largement répandue, la Belgique, tout comme les Pays-

Bas et la France, se situe au bas de l’échelle. Dans les

débats, les parties concernées jonglent avec les statis-

tiques, dont elles utilisent différents paramètres selon

leurs objectifs. Le temps de travail sur papier diffère en

outre considérablement du temps de travail effectif.”

Voir la réalité en face

Deux grands phénomènes sont à la base du débat.

A cause du vieillissement croissant de la population,

les personnes actives ne pourront bientôt plus financer

le groupe de plus en plus important de personnes

âgées. Par ailleurs, l’élargissement de l’Union euro-

péenne a provoqué une concurrence accrue avec les

pays voisins à bas salaires. Pour survivre, de nombreux

chefs d’entreprise n’envisagent pas d’autres solutions

qu’une diminution des salaires ou un allongement du

temps de travail.

Peter Vanden Houte: “Dans le futur, nous génére-

rons plus difficilement des revenus et nous devrons

supporter plus de dépenses. Les opposants à l’allonge-

ment du temps de travail prétendent généralement

qu’il conduira à une diminution des postes de travail et

à une augmentation du chômage. C’est un raisonne-

ment faux, parce que la masse de travail n’est pas une

donnée fixe. Les chiffres indiquent que les gens dépen-

sent plus quand leurs revenus augmentent. Et plus ils

dépensent, plus ils créent du travail. En d’autres mots:

plus nous travaillons, plus nous générons du travail.”

Quelle est la solution?

Selon Peter Vanden Houte, le problème se situe

dans la participation à la vie active: dans notre pays,

trop peu de gens travaillent pour pouvoir réellement

accroître la production par habitant, nécessaire au

maintien de notre prospérité. Dans la catégorie des 55-

65 ans, moins de 30% sont actifs, contre plus de 40%

Nous devons créer uneplus grande valeurajoutée par travailleur,par le biais d’unespécialisation de notreéconomie et d’unehausse du niveaud’instruction et deformation.

5

actualité

Allongement du temps detravail: l’inévitable évolution?Notre niveau de vie peut-il encore être garanti sansallongement du temps de travail? Cette question a étéposée à Peter Vanden Houte, Chief Economist chezING, et à Jean-Charles Wibo, CEO de Vlassenroot.

Page 6: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Nos travailleurs sontdisposés à travailler pluslongtemps, mais lescharges sociales élevéessont démotivantes.

dans l’ensemble de l’Union européenne et 50 à 60%

dans les pays scandinaves. Pourquoi n’y a-t-il plus d’ef-

forts entrepris pour activer la vieille garde? Peter

Vanden Houte: “Cela semble moins simple en pra-

tique. L’une des difficultés est le trop faible niveau

d’instruction des personnes de plus de 55 ans. Une

autre option serait la réduction de notre système de

sécurité sociale, qui reste un sujet politiquement trop

sensible. La solution se situe donc ailleurs. Nous

devons créer une plus grande valeur ajoutée par tra-

vailleur, par le biais d’une spécialisation de notre éco-

nomie et d’une hausse du niveau d’instruction et de

formation. Les chiffres le démontrent: un allongement

de la scolarité d’un an provoque une augmentation de

4 à 7% de la valeur ajoutée par habitant.”

L’allongement du temps de travail est surtout

important pour les entreprises à fort coefficient de tra-

vail. Peter Vanden Houte: “De toute manière, ces

entreprises vont au devant d’une période particulière-

ment difficile, parce que les acteurs internationaux

trouvent de plus en plus facilement des moyens de

production meilleur marché ailleurs. Cependant, notre

pays a des atouts dans d’autres domaines. Chez nous,

le salaire des universitaires n’est pas beaucoup plus

élevé que la moyenne. La connaissance et le savoir-

faire sont relativement bon marché, et nous devrons

exploiter cette donnée à l’avenir.”

LA VISION DU CHEF D’ENTREPRISE

Depuis 1996, Jean-Charles Wibo est à la tête de

l’entreprise de transformation métallique Vlassenroot

à Grand-Bigard. Sous sa direction dynamique, le per-

sonnel du groupe WIBO a quintuplé. Il est formel: le

taux d’activité doit absolument croître, sinon la situa-

tion deviendra insoutenable.

Augmenter la mobilité et travailler plus

longtemps

Le premier problème soulevé par JC Wibo est le

manque de mobilité du travail: “Malgré un taux de

chômage élevé, certaines entreprises éprouvent des

difficultés à trouver des travailleurs. Les autorités

devraient obliger les chômeurs à accepter du travail à

10 ou 15 km de chez eux. Nous cherchons en vain des

ouvriers supplémentaires, alors que la région bruxelloi-

se, quelques kilomètres plus loin, compte plus de 20%

de chômeurs. La régionalisation a conduit à une

dispersion des compétences, si bien qu’il n’y a plus de

politique commune.”

Le fait d’être tous obligés de travailler plus longtemps

s’impose comme une évidence pour JC Wibo. Les syn-

dicats y sont résolument opposés et les politiciens

manquent de courage pour prendre les bonnes mesu-

res. Mais les entrepreneurs ont également leur poids

sur la conscience. JC Wibo: “Les grandes entreprises et

les multinationales sont souvent demandeuses du

maintien de la prépension, qui leur permet d’évacuer

leur passif social à moindre frais. Le monde des entre-

prises doit faire preuve de correction: il ne peut à la

fois pleurer devant le Mur des Lamentations et profiter

des facilités publiques.”

Salaires nets plus élevés et allongement du

temps de travail

Le manque de courage politique nous mène vers

un stade où nous devrons travailler plus longtemps,

sans quoi notre régime de sécurité sociale s’écroulera.

Parallèlement, le coût du travail doit fortement dimi-

nuer et le temps de travail augmenter. JC Wibo: “La

réglementation du travail actuelle ne correspond plus

aux circonstances économiques. Le monde est un villa-

ge et la globalisation est un fait. Le gouvernement

s’est fixé pour objectif de créer 200.000 nouveaux pos-

tes de travail, mais il doit surtout prendre des mesures

pour conserver les postes existants. Ce qui se produit

aujourd’hui dans le domaine du textile est ce qui

attend le secteur métallurgique demain. La seule

manière d’arrêter la délocalisation et de rétablir notre

force concurrentielle est d’allonger le temps de travail

hebdomadaire à 40 heures, pour le même salaire.”

Est-ce socialement réalisable? “Nos travailleurs sont

disposés à travailler plus longtemps”, dit JC Wibo.

“Mais les charges sociales élevées sont démotivantes.

Le coût total du travail doit diminuer pour que le salai-

re net puisse augmenter.” Selon JC Wibo, la solution

est d’épurer sérieusement le secteur public: “Il existe

une disproportion entre l’emploi dans le public et dans

le privé. En outre, le travail de l’Etat est inefficace et il

y a un besoin urgent de modernisation et de réduction

des tracasseries administratives!”

Allongement du temps de travail, augmentation

du taux d’activité, baisse du coût du travail, sont cer-

tainement des sujets brûlants qui continueront à figu-

rer à l’agenda politique des prochaines années. ■

6

Jean-Charles Wibo,

CEO de Vlassenroot

Page 7: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

La faiblesse de notre système de sécurité sociale a

poussé de plus en plus d’entreprises à utiliser l’assu-

rance groupe comme outil de motivation de leur per-

sonnel. Bien que la pension légale, les indemnités de

chômage, les indemnités INAMI en cas de maladie ou

d’invalidité constituent un premier filet de sécurité, ces

aides se situent bien en deçà du niveau de vie courant.

Une inquiétude règne également quant au futur finan-

cement des pensions: à partir de 2010, la génération

baby-boom partira à la retraite et c’est une population

active en diminution qui devra financer un nombre

croissant de pensionnés. Le financement de la pension

légale pose donc problème. Afin d’éviter une diminu-

tion drastique de leur niveau de vie, de plus en plus de

Belges se constituent une épargne pension.

UNE ASSURANCE GROUPE À LA MESURE

DES PME

En tant qu’employeur, vous pouvez contribuer à

cette épargne en offrant à vos collaborateurs une assu-

rance groupe. Avec ING Team Benefits, ING vous pro-

pose une formule unique qui excelle par sa simplicité

administrative et budgétaire et qui protège vos colla-

borateurs contre les pertes de revenus. Vous leur offrez

une sécurité financière et augmentez ainsi leur moti-

vation et leur confiance en votre entreprise. Dirk

Koopmans, Insurance Coordinator Midsize Corporates:

“L’expérience nous montre que les grandes entreprises

ont totalement intégré le principe de l’assurance grou-

pe, mais les PME beaucoup moins. Derrière l’assurance

groupe se cache en effet une législation sociale et fis-

cale spécifique. La gestion de l’assurance groupe

nécessite aussi un suivi permanent, comme la commu-

nication des entrées en fonction et des cessations de

contrat de travail, par exemple. De nombreux diri-

geants de PME sont surchargés et appréhendent ces

tracasseries administratives. C’est à leur intention que

nous avons développé ING Team Benefits, l’assurance

groupe qui réduit au minimum les obligations admi-

nistratives et budgétaires.”

UN CONCEPT UNIQUE

ING Team Benefits est une assurance groupe de

type “contribution définie”. L’employeur détermine lui-

même le budget alloué par salarié. Ce budget est tou-

jours exprimé en pourcentage du salaire. Stéphanie

Larmuseau, Product Management (Employee Benefits)

ING Insurance: “ING Team Benefits est une assurance

groupe, mais conçue à la mesure des PME. Les garan-

ties sont fixées à l’avance si bien que l’employeur ne

Avec ING Team Benefits,tous les salariésbénéficient du mêmepackage de base: laconstitution d’un capitalpension, un capital décèset l’exonération dupaiement de la prime encas d’incapacité detravail.

7

services ING

ING Team Benefitsl’assurance groupe des PME

ING vous propose un nouvel outil de motivation de vos collaborateurs:le package d’avantages extralégaux ING Team Benefits, une assurancegroupe simple à budgéter et à gérer, conçue à la mesure des PME.

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Grâce à la simplicité duconcept et à l’absence deformalités médicales,l’administration estréduite au minimum.

doit se soucier que des éléments essentiels. Tous les

travailleurs bénéficient du même package de base: la

constitution d’un capital pension, un capital décès et

l’exonération du paiement de la prime en cas d’inca-

pacité de travail. Ils n’ont donc pas la possibilité de

choisir à la carte. Seul le capital décès est facultatif.

Ainsi, un travailleur de 50 ans dont les enfants ont

quitté la maison peut choisir de consacrer totalement

ses primes à la constitution de sa pension.”

Souhaitez-vous offrir à vos salariés un complé-

ment à l’assurance accidents de travail obligatoire, en

plus du package de base? C’est faisable sous la forme

d’un revenu de remplacement en cas d’incapacité de

travail pour maladie ou accident, ou sous la forme d’un

capital complémentaire en cas d’invalidité ou de décès

consécutifs à un accident. Et ceci pour un montant fixe

par travailleur.

DES AVANTAGES ATTRAYANTS

Examinons le package de base en détail. Le budget

minimum est de 2,5% du salaire annuel brut par tra-

vailleur, avec un minimum de 1.000 euros pour l’en-

semble du contrat. Stéphanie Larmuseau: “Ce faible

seuil d’entrée est une preuve qu’ING Team Benefits est

totalement adapté aux PME. De plus, c’est un avan-

tage extralégal plus intéressant qu’une augmentation

de salaire, tant pour l’employeur que pour l’employé.”

(voir les informations complémentaires sur notre site

internet pour un exemple chiffré détaillé)

En ce qui concerne la pension complémentaire, les

primes versées sont placées à un taux d’intérêt garan-

ti de 3,25% et sont complétées d’une participation

bénéficiaire, afin de constituer un capital qui sera versé

au travailleur lors de son départ à la retraite. La cou-

verture décès (facultative) prévoit le versement d’un

capital aux proches parents d’un travailleur qui décè-

derait en cours de carrière. Le capital versé s’élève à

100% de son salaire annuel brut. Ce capital est pla-

fonné afin d’éviter les formalités médicales pour les

employés et les charges administratives pour l’em-

ployeur. Le plan de base comprend en outre une exo-

nération de la prime: lorsqu’un travailleur se trouve en

incapacité de travail pour maladie, grossesse, accou-

chement ou accident, ING Insurance vous décharge du

paiement de la prime.

Pour les compléments optionnels, les modalités

ont également été simplifiées. Le revenu de remplace-

ment s’élève à 10% du salaire. Ici aussi, un plafond est

appliqué afin d’éviter les formalités médicales. Le capi-

tal complémentaire en cas d’invalidité ou de décès

consécutifs à un accident peut représenter, au choix,

une, deux ou trois fois le capital décès.

SIMPLICITÉ ADMINISTRATIVE

Grâce à la simplicité du concept et à l’absence de

formalités médicales, l’administration est réduite au

minimum. Pour la gestion de votre contrat, vous pou-

vez en outre utiliser les services de notre site internet

spécial où, à l’aide de formulaires en ligne, vous pou-

vez communiquer tous les mouvements: nouvelles

adhésions, cessations de contrat de travail, incapacités

de travail, décès, mises à la retraite, etc.

Vous le voyez, grâce à ING Team Benefits, l’assu-

rance groupe est aujourd’hui à la portée de toute PME.

C’est un produit qui correspond parfaitement à l’évo-

lution de la société.

Contactez votre account manager et/ou votre

conseiller Pension and Employee Benefits pour de plus

amples explications sur ING Team Benefits. ■

8

PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR

COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:16507.ing-entreprisemagazine.be

• Tous les avantages• Augmentation de salaire versus

ING Team Benefits• Lien utile

Page 9: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Développées sur la basede lois récentes, desformules financièresalternatives etinnovantes permettentde consolider lamotivation du personneldes PME.

réservées aux plus grandes, avec la sécurité et l’assu-

rance du même professionnalisme.”

CRÉATIVITÉ ET SUIVI PROFESSIONNELS

“Quels sont les besoins des PME en matière d’in-

téressement de leurs travailleurs aux bénéfices de l’en-

treprise?”, pose Françoise Platteborse, responsable du

nouveau département DEFI, pour Development of

Employee Financial Instruments. “Actuellement, le

souci des PME est d’optimaliser les packages de rému-

nération. Elles veulent augmenter la motivation de leur

personnel, mais sont obligées de limiter leurs coûts. A

cette fin, notre équipe d’économistes expérimentés et

de fiscalistes spécialisés s’attache à adapter, à l’atten-

Vos collaborateurs figurent parmi les éléments-

clés de votre réussite. Cependant, les compétences et

les talents s’arrachent dans un marché de plus en plus

concurrentiel. Les attirer, les motiver à donner leur plei-

ne efficacité et les fidéliser à votre entreprise est faire

preuve d’une gestion dynamique des ressources

humaines. On le sait, le simple bonus est un geste qui

coûte cher à l’entreprise et rapporte peu à l’employé

tant la taxation est élevée. Les avantages extralégaux

comme les titres-repas, la voiture de société, l’assuran-

ce groupe ou la constitution de pension se sont donc

généralisés. Pour consolider encore la motivation de

vos collaborateurs, des outils de rémunération alterna-

tifs et innovants, développés sur la base de lois récen-

tes, sont aujourd’hui à la disposition des PME.

DES GRATIFICATIONS MOTIVANTES

Ces nouveaux instruments ont été imaginés par

une équipe d’économistes seniors et de juristes fisca-

listes, qui travaillent en étroite collaboration avec les

spécialistes Employee Benefits d’ING, comme l’ex-

plique Philippe Mercelis, Directeur Commercial

Assurances: “Par le rapprochement des activités d’as-

surances et de recherche et développement, notre nou-

velle structure interne permet des croisements et la

mise en place de nouveaux produits, totalement origi-

naux. Nous sommes partis du constat que 90% des

PME belges comptent moins de vingt salariés et qu’el-

les doivent pouvoir atteindre les mêmes objectifs de

motivation, d’attraction et de rétention de personnel

que les grandes entreprises. Nous avons voulu leur

donner accès à des formules financières jusqu’alors

9

services ING

Motivez votre personnelavec des rémunérations alternatives

Motiver et fidéliser les talents représente un défi quotidien desentreprises. Jusqu’il y a peu réservés aux grandes entreprises, des outilsde motivation innovants sont aujourd’hui accessibles aux PME, commele programme de stock options sur indices ING Fund Option Plan.

DES PLANS DE PARTICIPATION ATTRACTIFS ET MOTIVANTS

Participation bénéf. Participation bénéf. Bonusen actions en espèces

Bénéfice avant Isoc. 100,00 100,00 100,00

Isoc. (33,99%) -33,99 -33,99 -

ONSS employeur - - -25,93

Montant distribué 66,01 66,01 74,07

ONSS employé (13,07%) - -8,63 -9,68

Précompte -9,90 -14,35 -34,45

Net attribué à l’employé 56,11 43,04 29,94

Page 10: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Les PME peuvent motiverleurs cadres en leuroffrant des options suractions de leur propresociété, sur des actionsémises par d’autressociétés ou liées à unindice boursier.

tion des PME, les instruments développés pour les

grandes entreprises, de façon à correspondre aux

besoins et aux spécificités des PME, tout en leur fai-

sant profiter du professionnalisme et du suivi opéra-

tionnel de haut niveau. Ces produits financiers offrent

en outre une sécurité juridique optimale. En effet, ils

bénéficient d’un “ruling fiscal”, c’est-à-dire qu’ils ne

sont proposés qu’après avoir obtenu l’accord de l’ad-

ministration fiscale.”

INTÉRESSEZ VOS COLLABORATEURS AUX

BÉNÉFICES

Créativité et suivi professionnels sont bien les

concepts sous-jacents de ces nouveaux programmes

de motivation. La loi sur les stocks options du 26 mars

1999 et celle sur les participations bénéficiaires du 22

mai 2001 en forment le point de départ. Ainsi, en ce

qui concerne cette dernière, en fonction de la taille de

l’entreprise, de son statut et de la volonté de son diri-

geant, une société peut choisir de distribuer ses béné-

fices à l’ensemble de son personnel dans le cadre d’un

plan de participation, sous forme d’actions de la socié-

té ou de liquidités. Variante du plan de participation, le

plan d’épargne d’investissement est spécialement

réservé aux petites entreprises et leur permet de béné-

ficier d’un taux d’imposition réduit pour la distribution

de liquidités. Les deux formules répondent à des condi-

tions spécifiques (taille de l’entreprise, montant total

des participations distribuables, etc.), et si la loi privi-

légie la distribution d’actions à celle de liquidités, l’a-

vantage pour les salariés reste toujours bien supérieur

au simple bonus, dont ils ne percevraient en net que

quelque 30% (voir encadré en page 9 sur les plans de

participation).

LES OPTIONS SUR ACTIONS ACCESSIBLES

AU PERSONNEL DES PME

Aujourd’hui, la distribution de stock options est

également à la portée des PME. Françoise Platteborse:

“Une option sur action donne le droit à son détenteur

d’acheter une action à un prix fixe, pendant une durée

déterminée. Pour autant que l’action évolue favorable-

ment, l’option permet d’acheter l’action à une valeur

inférieure de celle du moment de l’achat, de sorte

qu’une plus-value est réalisée. La loi de 1999 instaure

un régime fiscal avantageux et forfaitaire, ainsi que

l’exonération de cotisations sociales. Si les options

sont liées aux actions propres de l’entreprise, les

employés bénéficient même d’un taux d’imposition

préférentiel sur leur avantage en nature. Mais certai-

nes sociétés ne sont pas désireuses d’ouvrir leur capi-

tal à leurs salariés, en particulier si elles ne sont pas

cotées. Elles ont aujourd’hui la possibilité d’offrir à

leurs cadres des options sur des actions émises par

d’autres sociétés ou liées à un indice boursier, comme

l’Eurostoxx 50 qui offre une belle diversification.”

UN PLAN D’OPTIONS SUR INDICES CRÉATIF

ET FLEXIBLE

Si la loi sur les stocks options confère un régime

fiscal attrayant, elle fixe cependant le paiement d’un

impôt libératoire et définitif au moment de l’attribu-

tion des options alors que, par ailleurs, une période de

blocage est requise entre l’attribution de l’option et

son exercice (pour une option d’une durée de dix ans,

le blocage est de deux ans). L’employé qui reçoit l’op-

tion est donc tenu de s’acquitter directement d’un

impôt calculé en fonction de la valeur de l’action sous-

jacente, allant de 15 à 20% selon la durée de l’option.

Pour permettre au bénéficiaire de financer son impôt,

le Fund Option Plan d’ING prévoit la possibilité de

souscrire à des options miroirs, revendues à ING contre

une prime correspondant au montant de l’impôt.

Françoise Platteborse: “Après la période de bloca-

ge, le bénéficiaire a la possibilité d’exercer son option

ou de la revendre à ING ou à tout autre établissement

financier, au prix du marché. Selon le mode de finan-

cement choisi pour payer l’impôt, les options sur indi-

ces représentent un avantage financier indéniable pour

le bénéficiaire.” Qu’ils soient collectifs ou spécifique-

ment accordés aux cadres et dirigeants de l’entreprise,

ces nouveaux modes de rémunération sont fiscalement

optimaux et faciles à mettre en œuvre.

N’hésitez pas à contacter votre account manager

pour une étude de faisabilité et la constitution d’un

plan par les spécialistes du département DEFI. ■

10

L’EFFICIENCE FISCALE DU FUND OPTION PLAN

Efficience fiscale des options sur indice boursier si la valeur de l’option reste inchangée

après 2 ans:

• Montant attribué 100%

• Net perçu avec l’impôt payé

directement par l’employé 76%

• Net perçu avec l’impôt payé via

les options miroirs 73%

• Net perçu d’un simple bonus 31%

Page 11: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Après un début d’année plutôt prometteur, 2004

s’est avérée assez sombre pour le dollar américain. Le

billet vert a perdu l’an dernier quelque 7,8% par rap-

port à l’euro, 7,3% par rapport à la livre sterling et

4,4% par rapport au yen. Le grand gagnant a été le

franc suisse, avec un gain de plus de 8% par rapport au

dollar. Mais depuis le début de l’année 2005, la devise

américaine gagne à nouveau du terrain. Malgré un

ralentissement de la croissance, une utilisation intensi-

ve des capacités de production et de meilleures per-

spectives sur le marché du travail ont soutenu la

Réserve fédérale américaine (FED) dans son initiative

de resserrement de la politique monétaire. Depuis juin

2004, le taux d’intérêt a augmenté de 150 points de

base (de 1% à 2,5% actuellement) et les taux de base

américains sont repassés au-dessus des taux euro-

péens, offrant quelque support au dollar.

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

FAVORABLES

Lors de son discours semestriel devant le Congrès

(Humphrey-Hawkins), Alan Greenspan s’est montré

assez optimiste quant aux perspectives économiques

et inflationnistes pour l’année 2005. Selon nos experts,

l’économie américaine pourrait s’approcher de son

potentiel de croissance, poussant les autorités moné-

taires à maintenir leur resserrement jusqu’à ce qu’une

zone “neutre” soit atteinte, avec des taux des Fed

funds autour des 3,5 à 4%. Aux Etats-Unis, nous assis-

terons donc à des hausses de taux, au moins jusqu’au Même si certainsfacteurs peuvent quelquepeu soutenir le dollar àcourt terme, son coursdevrait rester orienté àla baisse à long terme.

11

tendances économiques

Quelle protection contre un dollar à la dérive?

Le cours du dollar connaît une évolution en dents de scie depuisquelques années, marquée par une nette tendance à la baisse.Quelles sont les prévisions, selon le département Economic Researchd’ING, et comment se couvrir contre une éventuelle future dépréciationdu dollar?

Page 12: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

ING propose une largegamme de produits decouverture, vousprotégeant d’uneinfluence négative d’unedépréciation du dollarsur votre chiffred’affaires et votre margebénéficiaire.

second semestre. En Europe, les conditions d’un res-

serrement de la politique monétaire sont cependant

loin d’être remplies, et la demande domestique ne

semble pas devoir se raviver à court terme. Pour sortir

de l’ornière, l’économie européenne devra donc, dans

un premier temps, compter sur le support des exporta-

tions.

Malgré l’inquiétude de certains membres de la

Banque centrale européenne (BCE) au sujet de l’abon-

dance de liquidités présente dans l’économie, la BCE

ne devrait pas élever son taux de refinancement avant

le dernier trimestre, à condition que la croissance se

redresse dans le courant de l’année. Le dollar a déjà

profité de la large sous-pondération des investisseurs

institutionnels en actifs libellés en dollar américain.

Mais depuis décembre 2004, cette position a toutefois

fortement évolué, confirmant qu’une appréciation

potentielle du billet vert soit faible à court terme.

MAINTIEN DE LA TENDANCE À LA BAISSE

A long terme également, nos experts prévoient le

maintien de la tendance à la baisse du cours du dollar.

Plusieurs facteurs soutiennent ce raisonnement,

comme le large déficit de la balance courante améri-

caine (environ 5,5% du PIB) et son financement. Selon

certaines simulations, le déficit de la balance courante

devrait être ramené à un niveau plus soutenable, sous

risque de dérapage de la dette extérieure des Etats-

Unis (actuellement de 25% du PIB). Morris Goldstein,

de l’Institute for International Economics, estime que le

dollar dépréciera encore de 15% par rapport à son

cours actuel. Toutefois, ce calcul ne précise pas la

répartition de cette dépréciation par rapport aux diffé-

rentes devises (euro, yen, yuan, etc.).

La Chine continue à mener une politique de taux

de change fixe par rapport au dollar américain et reste

dès lors la cible des institutions internationales prô-

nant plus de flexibilité sur le marché des changes. Une

réévaluation du yuan aiderait à la correction du déficit

courant des Etats-Unis, en répartissant l’effort de la

baisse du dollar. Jusqu’à présent, sa dépréciation n’a

pas contribué à une forte correction du déficit com-

mercial américain. Le déficit bilatéral vers la Chine,

représentant 25% du déficit total, a continué à aug-

menter l’an dernier. De plus, la hausse des prix pétro-

liers et la demande domestique soutenue ont provo-

qué une augmentation des importations, tandis que les

exportations attendent en vain la relance économique

chez les partenaires commerciaux des Etats-Unis.

DOUTES SUR LES FINANCES PUBLIQUES

Parallèlement, les finances publiques posent pro-

blème. Les intentions de la Maison Blanche d’attaquer

énergiquement le problème du déficit public ont briè-

vement soutenu la monnaie. Vu la faiblesse actuelle de

l’épargne privée, l’assainissement des finances

publiques semble la seule alternative pour combler le

déficit “jumeau” (twin deficit). Les plans récemment

proposés par George W. Bush ne font malheureuse-

ment pas l’unanimité. Les propositions du gouverne-

ment ont pour objectif de réduire le déficit de moitié

d’ici 2008, mais conservent la part belle aux dépenses

de défense et de sécurité nationale. De plus, elles ne

tiennent pas compte des coûts estimés de la guerre en

Iraq et en Afghanistan (environ 80 milliards de dollars)

ni des dépenses liées à la restructuration proposée du

système de sécurité sociale américain.

Même si certains facteurs peuvent quelque peu

soutenir le dollar à court terme, son cours devrait res-

ter orienté à la baisse à long terme. Les faiblesses

structurelles liées au financement du déficit courant

restent une épée de Damoclès au-dessus de la valeur

du billet vert. En outre, de nombreuses questions sub-

sistent: le budget ambitieux du président Bush sera-

t-il adopté et tiendra-t-il ses promesses? Quand la

Chine acceptera-t-elle de renoncer à la fixation du

yuan par rapport au dollar? L’année 2005 pourrait être

décisive en la matière.

12

ÉVOLUTION DU DOLLAR CONTRE LE YUAN, LE YEN,

L’EURO ET EN TERMES EFFECTIFS

Dollar contre yuan

Dollar en termes effectifs

Dollar contre yen

Dollar contre euro

Page 13: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

SE PRÉMUNIR CONTRE LES RISQUES DE

CHANGE

Les entreprises entretenant des relations commer-

ciales avec les Etats-Unis doivent bien sûr tenir comp-

te de la fluctuation du dollar. Afin d’écarter les surpri-

ses désagréables, ING propose une large gamme de

produits de couverture visant à se protéger d’une

influence négative d’une dépréciation du dollar sur le

chiffre d’affaires et la marge bénéficiaire.

Naturellement, ces mêmes techniques conviennent

également aux activités commerciales dans d’autres

devises.

LES AVANTAGES DU TUNNEL AVEC

REVERSE KNOCK-IN

Si, dans le cadre de vos activités, vous changez

régulièrement des dollars contre des euros, vous êtes

conscient du risque de dépréciation de la devise amé-

ricaine. Vous souhaitez certainement limiter votre

risque de change à un cours minimum garanti au

moment de la vente de vos dollars américains. Mais

qu’en est-il si sa valeur augmente? Vous voulez sûre-

ment profiter de cette appréciation lors de la vente, de

préférence sans paiement de prime. En d’autres ter-

mes, vous estimez que le cours du dollar poursuivra sa

descente mais ne souhaitez pas de couverture trop

rigide. ING vous propose de vous couvrir à l’aide d’un

tunnel avec Reverse Knock-In (RKI). C’est un contrat

par lequel vous achetez une option put, dont vous

financez la prime par la vente d’une option call avec

RKI. Ce produit dispose des particularités suivantes:

• le prix d’exercice du call avec RKI que vous vendez

est au même niveau que le prix d’exercice du put

que vous achetez;

• l’option call que vous vendez est couplée à un RKI.

Le RKI a pour but de rendre latente l’option que

vous vendez, c’est-à-dire inutilisable par ING tant

que la limite (trigger) du RKI n’a pas été atteinte. Le

RKI constitue donc une protection puisque ING

n’exercera l’option à l’échéance qu’au cas où la limi-

te du RKI a été atteinte pendant la durée de l’option.

Vous bénéficiez ainsi d’un cours minimum garanti

auquel vous pouvez vendre vos devises à terme, mais

vous en limitez également le cours maximum (juste au-

dessus du trigger). Une illustration détaillée de ce prin-

cipe vous est proposée sur notre site www.ing-entre-

prisemagazine.be.

Cette stratégie de couverture permet de vous pro-

téger contre une évolution défavorable du cours, mais

également de bénéficier, sous certaines conditions,

d’un développement favorable du taux de change

EUR/USD. Le montant minimum pour se couvrir avec ce

type de produit est de 250.000 EUR ou sa contre-

valeur en devise. En outre, vous êtes libre de choisir la

durée de votre couverture, pour un terme de minimum

deux semaines à maximum deux ans.

Votre Treasury Sales Advisor pourra utilement vous

conseiller ou vous proposer d’autres types de protec-

tion. ■

Si vous voulez vousprotéger d’unedépréciation du dollar,tout en bénéficiant d’uneéventuelle appréciation,ING vous propose devous couvrir à l’aide d’untunnel avec ReverseKnock-In (RKI).

13

PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR

COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:16511.ing-entreprisemagazine.be

• Illustration chiffrée de la vente d’une option call avec RKI

• Avantages et restrictions de la couverture à l’aide du tunnel avec RKI

Page 14: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Avantage extralégal figurant parmi les plus moti-

vants, la voiture de société risque de coûter désormais

plus cher à l’employeur. Depuis 1997, l’employeur

devait payer une cotisation de solidarité égale à 33%

de l’avantage en nature résultant de l’utilisation du

véhicule par l’employé (avantage dont le montant était

fixé en fonction des chevaux fiscaux du véhicule et du

nombre de kilomètres domicile-travail). Si l’employé

remboursait à son employeur le montant de l’avantage

en nature, la cotisation patronale de 33% était réduite

à 0. Sur le demi million de voitures de société en circu-

lation dans notre pays, on estime à 350.000 le nombre

de véhicules qui échappaient à cette cotisation. La

nouvelle cotisation de solidarité ne tiendra désormais

plus compte de cette participation financière du tra-

vailleur et sera fonction du “caractère polluant” du

véhicule.

DES COTISATIONS PLUS JUSTES

Soucieux d’alimenter les caisses de la Sécurité

sociale, le gouvernement a instauré, par la loi-pro-

gramme du 27 décembre 2004 (parue au Moniteur

La voiture de sociétéreste un instrument demotivation puissant eten constanteaugmentation, dépassantlargement le cadre dutop management et de ladirection de l’entreprise.

14

droit et fiscalité

Tous les véhicules de société sont désormais frappésd’une cotisation sociale forfaitaire à charge del’employeur, calculée sur le taux d’émission de CO2.L’intervention éventuelle du salarié dans lefinancement ou l’utilisation du véhicule n’ayant plusaucune incidence sur la cotisation due…

Voitures de sociétéplus chères pour l’employeur

belge du 31 décembre 2004), un régime indépendant

de toute participation financière de l’employé. Le nou-

vel article 38, § 3quater de la loi établissant les princi-

pes généraux de sécurité sociale des travailleurs sala-

riés stipule en effet qu’une “cotisation de solidarité est

due par l’employeur qui met à la disposition de son

travailleur, de manière directe ou indirecte, un véhicu-

le destiné à un usage autre que strictement profes-

sionnel et ce, indépendamment de toute contribution

financière du travailleur dans le financement ou l’utili-

sation de ce véhicule”. Cette cotisation est à payer par

l’employeur à l’ONSS, dans les mêmes délais et dans

les mêmes conditions que les cotisations de sécurité

sociale pour les travailleurs salariés.

Le mode de calcul de la cotisation a également été

modifié, afin de s’inscrire dans la perspective des

accords de Kyoto et des engagements de réduction des

émissions de gaz à effets de serre. La mesure vise donc

l’utilisation de voitures moins polluantes, puisque la

cotisation est dépendante du taux d’émission de CO2

du véhicule. Plus grande est la cylindrée de la voiture,

Page 15: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

POLLUTION RIME AVEC COTISATION

Votre flotte comprend diverses catégories de véhicules de société, attribuées d’après

la fonction de vos collaborateurs. Voici quelques exemples de calculs de la nouvelle

cotisation patronale entrée en vigueur au 1er janvier 2005 pour divers modèles

couramment utilisés:

CALCUL DE LA COTISATION PATRONALE

La cotisation mensuelle, qui ne peut être inférieure à 20,83 euros, est fixée

forfaitairement comme suit:

• véhicules à essence: [(taux d’émission de CO2 x 9 euros) - 768] : 12

• véhicules au diesel: [(taux d’émission de CO2 x 9 euros) - 600] : 12

• véhicules au LPG: [(taux d’émission de CO2 x 9 euros) - 990] : 12

Le taux d’émission de CO2 en grammes par kilomètre à prendre en considération est

mentionné dans le certificat de conformité ou dans le procès-verbal de conformité

du véhicule, ou dans la banque de données de la direction de l’immatriculation des

véhicules.

Afin de déterminer vous-même le montant de votre cotisation sur la base du taux

d’émission de CO2 de votre flotte, consultez le Guide CO2 sur le site du SPF Santé

Publique, où figurent les données de consommation et de taux d’émission pour

l’ensemble des modèles de voitures particulières en vente en Belgique au

1er janvier 2005: www.health.fgov.be/pls/europortal/co2.

plus importantes sont sa consommation de carburant

et ses rejets de CO2 dans l’atmosphère… Le système

de prélèvement forfaitaire par classe de véhicule (de A

à G), imaginé dans un premier temps, a été abandon-

né au profit d’un système de calcul linéaire déterminé

pour chaque gramme de CO2 produit au kilomètre, sur

la base des informations fournies par les constructeurs

automobiles.

CALCUL SAVANT

Une taxation de 9 euros par gramme de CO2 reje-

té forme l’épine dorsale de ce nouveau système. Une

distinction a cependant été introduite selon le type de

propulsion des véhicules, selon qu’ils roulent à l’essen-

ce, au diesel ou au gaz de pétrole liquéfié (LPG). Les

émissions de CO2 étant calculées sur la consommation,

les véhicules propulsés par un moteur au diesel

auraient été avantagés. Comme ils rejettent d’autres

gaz polluants dans l’atmosphère, un correctif est

apporté dans le mode de calcul: du produit de la mul-

tiplication du nombre de grammes de CO2 par 9 euros,

600 euros sont soustraits pour une version au diesel,

alors que 768 euros sont déduits pour une version à

l’essence et 990 euros pour un véhicule fonctionnant

au LPG, que l’on sait moins polluant.

UN AVANTAGE EXTRALÉGAL ENCORE PLUS

PRISÉ

On notera par ailleurs que, depuis le 1er janvier

2004, l’administration présume que l’utilisation privée

du véhicule de société est de 5.000 km ou de 7.500

km, selon que la distance domicile-lieu de travail est

inférieure ou supérieure à 25 km. Ce nombre de kilo-

mètres de 5.000 ou 7.500 comprend les déplacements

effectués pour se rendre sur le lieu de travail ainsi que

les autres déplacements privés et est généralement

inférieur à la quotité de kilomètres privés déterminée

dans les accords conclus précédemment entre de nom-

breuses entreprises avec le fisc. Il reste multiplié par un

coefficient fixé en fonction de la puissance fiscale du

véhicule.

Si le nouveau système introduit par la loi-pro-

gramme du 27 décembre 2004 semble plus juste puis-

qu’il s’inscrit dans une perspective écologique prenant

en compte le degré de pollution du véhicule, il occa-

sionne certainement des coûts plus importants pour

les entreprises. A terme, elles privilégieront probable-

ment l’utilisation de véhicules de moindre cylindrée (ce

qui est l’objectif de la mesure), alors que la voiture de

société constitue un instrument de motivation puissant

et en constante augmentation, dépassant largement le

cadre du top management et de la direction de l’en-

treprise. Jouant un rôle de valorisation sociale et fisca-

lement bien plus attractive qu’une augmentation de

salaire, la voiture de société restera donc un avantage

extralégal très prisé… ■

15

Modèle CO2 Déduction Cotisationen selon ONSS

gr/km carburant mensuelle

BMW 545i 264 x 9 € 2.376,00 € -768,00 € 1.608,00 € : 12 134,00 €

Mercedes E 500 258 x 9 € 2.322,00 € -768,00 € 1.554,00 € : 12 129,50 €

Porsche 911 Carrera GT 429 x 9 € 3.861,00 € -768,00 € 3.093,00 € : 12 257,75 €

Audi A6 3.0 TDI Quattro 223 x 9 € 2.007,00 € -600,00 € 1.407,00 € : 12 117,25 €

BMW X3 2.5i 272 x 9 € 2.448,00 € -768,00 € 1.680,00 € : 12 140,00 €

Chrysler 300C 2.7 257 x 9 € 2.313,00 € -768,00 € 1.545,00 € : 12 128,75 €

Peugeot 407 2.0 HDi 155 x 9 € 1.395,00 € -600,00 € 795,00 € : 12 66,25 €

Renault Espace 2.0T 232 x 9 € 2.088,00 € -768,00 € 1.320,00 € : 12 110,00 €

Toyota Prius 1.5 VVT-i Hybrid 104 x 9 € 936,00 € -768,00 € 168,00 € : 12 (14) 20,83 €

Volkswagen Passat 1.9 TDi 130 148 x 9 € 1.332,00 € -600,00 € 732,00 € : 12 61,00 €

Volvo V70 2.4 140 LPG 195 x 9 € 1.755,00 € -990,00 € 765,00 € : 12 63,75 €

Audi A4 1.9 TDI 151 x 9 € 1.359,00 € -600,00 € 759,00 € : 12 63,25 €

BMW 3 Compact 316ti 170 x 9 € 1.530,00 € -768,00 € 762,00 € : 12 63,50 €

Ford Focus C-Max 1.8i 170 x 9 € 1.530,00 € -768,00 € 762,00 € : 12 63,50 €

Opel Astra 1.8 16V 187 x 9 € 1.683,00 € -768,00 € 915,00 € : 12 76,25 €

Renault Megane 1.6 16V 164 x 9 € 1.476,00 € -768,00 € 708,00 € : 12 59,00 €

Volkswagen Golf 1.9 TDi 105 140 x 9 € 1.260,00 € -600,00 € 660,00 € : 12 55,00 €

Citroën C2 1.1 141 x 9 € 1.269,00 € -768,00 € 501,00 € : 12 41,75 €

Fiat Panda 1.2 133 x 9 € 1.197,00 € -768,00 € 429,00 € : 12 35,75 €

Mitsubishi Colt 1.3 138 x 9 € 1.242,00 € -768,00 € 474,00 € : 12 39,50 €

Page 16: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Pour la quatrième année consécutive, la

Journée des PME (KMO-Beleidsdag) a fait salle

comble à l’auditorium Jacques Thierry au siège

central d’ING. Organisé conjointement par ING et

l’UNIZO, l’événement avait pour thème la pro-

blématique du personnel au sein de la PME.

Pour la première fois cette année, l’événement

s’est déroulé en soirée. “Si nous organisions un sémi-

naire en soirée aux Pays-Bas, personne n’y assisterait”,

plaisanta Fred von Dewall, directeur du Bureau

Economique d’ING. La grande affluence à la Journée

des PME démontre en tout cas l’intérêt des entreprises

flamandes pour ce sujet.

Luc Vanneste, chef de cabinet de la ministre de

l’Emploi Freya Vandenbossche, s’est expliqué quant à

la politique d’emploi du gouvernement. Les autorités

ont fourni d’importants efforts afin de comprimer la

charge salariale, mais ils ne suffisent pas. Par ailleurs,

une baisse des coûts salariaux n’est pas la seule arme

pour renforcer notre position concurrentielle. De

meilleures formations, une innovation plus développée

et de moindres coûts énergétiques peuvent y contri-

buer. Le gouvernement entend poursuivre la simplifica-

tion administrative et s’occuper activement de l’exécu-

tion de l’accord interprofessionnel, autorisant une plus

grande flexibilité et des heures supplémentaires moins

onéreuses.

DEUX ENQUÊTES AUX RÉSULTATS

ÉTONNANTS

Fred von Dewall a distribué et commenté les résul-

tats de la vaste enquête d’ING intitulée “Climat d’en-

treprise et croissance”, menée dans trois régions euro-

péennes (Pays-Bas, Flandre et Noordrijn-Westfalen).

Avec une croissance supérieure à la moyenne euro-

péenne, un niveau de chômage raisonnable, un degré

de consommation élevé et un excellent budget, la

Belgique se positionne bien en Europe mais pas au-

delà. L’innovation reste un point délicat avec 80% d’é-

checs. La recherche y est bien menée, mais elle n’est

pas suffisamment suivie de développements. Les entre-

preneurs gèrent trop de paperasseries. Ils apprécient

une politique publique offensive, mais considèrent la

politique gouvernementale comme trop axée sur les

entreprises les plus fragiles et trop peu encore sur cel-

les à croissance rapide. Ils estiment également que le

principe de l’allongement du temps de travail ne fonc-

tionne pas. L’instauration des 40 heures de travail heb-

domadaires coûterait 18.000 emplois liés à un manque

de débouchés supplémentaires.

Paul De Hondt, collaborateur de l’équipe

SERV/STV-Innovatie & Arbeid1, a pris le relais en expo-

sant les résultats d’une enquête SERV portant sur la

gestion du personnel et la satisfaction au travail. Près

de huit travailleurs sur dix sont très motivés et près

d’un sur quatre est satisfait de son travail. Sur le plan

de la gestion des ressources humaines, les PME sont

théoriquement moins concernées et moins formelles,

mais cela n’induit aucunement de moins bonnes condi-

tions de travail ni de moindre satisfaction au travail,

bien au contraire.

LE PLAN D’ACTION D’UNIZO

Le débat “Comment attirer et conserver les tra-

vailleurs dans les PME?”, très attendu, a ensuite pris

place. Vous en trouverez un bref compte rendu sur

notre site. L’administrateur délégué d’UNIZO (Unie van

Zelfstandige Ondernemers, l’Union des Indépendants

et des PME en Flandre), Karel Van Eetvelt, a clôturé le

débat en argumentant le Plan d’action d’UNIZO. Les

PME ne sont pas demandeuses d’un allongement du

temps de travail parce qu’elles le pratiquent déjà. L’U-

NIZO réclame une simplification administrative et une

modernisation de la législation du travail. Les règles

actuelles sont conçues à la mesure des grandes entre-

prises, alors que les PME emploient plus de la moitié

des travailleurs en Flandre. Les cotisations sociales

patronales doivent absolument diminuer, le niveau

d’activité doit augmenter et le gouvernement doit cou-

per dans les dépenses publiques. Enfin, Karel Van

Eetvelt s’est demandé si 164 comités paritaires n’é-

taient pas un peu excessifs lorsque l’on sait que la

France en compte 34.

La Journée des PME s’est achevée par un cocktail

dînatoire au cours duquel la matière à discussion ne

manquait pas… ■

16

initiatives

Comment attirer et conserverles travailleurs dans les PME?

PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR

COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:16516.ing-entreprisemagazine.be

• Résumé du débat• Brochure “Climat d’entreprise et

croissance” (en néerlandais)

De gauche à droite:

Jan Denys (Randstad)

Flor Joosen (Joosen-Luyckx SA)

Willy Van Driessche

(Garage Willy SA)

Erik Vanpoucke (ING Insurance)

Jan Vande Poele (VDAB)

Erik Van Laer (UNIZO)

Karel Van Eetvelt (UNIZO)

Chris Serroyen (CSC)

Fred von Dewall

(Bureau Economique d’ING)

1Sociaal Economische Raad van

Vlaanderen / Stichting TechnologieVlaanderen

Page 17: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

Les Editions MMM et leur magazine Truck &

Business ont réuni les professionnels du transport

et de la logistique à leur douzième cérémonie des

Transport & Logistics Awards. ING et ING Lease

soutenaient le prix spécial du meilleur gestion-

naire de parc de poids lourds, dans le cadre de

leur activité de transport pour compte propre.

La remise des Transport & Logistics Awards s’est

déroulée le 3 février 2005 aux Caves de Cureghem à

Anderlecht, en présence des représentants des fédéra-

tions sectorielles et de plus de 900 professionnels du

transport et de la logistique. La société Van Snick-

Evens, spécialisée dans les différents types de

transport sur plateau, a décroché le prix très convoité

de Transporteur de l’Année 2005. Le Truck Fleet

Owner of the Year 2005, récompensant le meilleur

gestionnaire de parc de poids lourds pour compte pro-

pre et soutenu par ING et ING Lease, a été attribué à

la société wallonne Laiterie Coopérative de Chéoux.

Créée dans les années 1950 à Rendeux, cette entrepri-

se est devenue l’un des principaux collecteurs de lait

de Belgique. Active tant en Wallonie qu’en Flandre, elle

regroupe en effet plus de 1.250 fermiers. En 2001, la

Laiterie Coopérative de Chéoux a repris, en association

avec Lac+, l’usine de transformation Solarec à

Recogne. Dans cette même catégorie, les sociétés

Colruyt et Sita Belgium ont respectivement mérité les

deuxième et troisième places.

ENCOURAGER LE PROFESSIONNALISME

En soutenant le prix Truck Fleet Owner of the

Year, ING et ING Lease souhaitent encourager le pro-

fessionnalisme des gestionnaires de parcs de poids

lourds qui travaillent dans des entreprises assurant

elles-mêmes la gestion de leur flotte, sans sous-trai-

tance à des transporteurs. Le prix récompense le ges-

tionnaire pour son professionnalisme et son sens de

l’organisation, mais aussi pour sa vision concernant

des défis actuels tels que la mobilité, le respect de l’en-

vironnement et des autres usagers de la route, la maî-

trise des coûts, la gestion des financements et des

assurances, l’état et l’entretien de la flotte, ainsi que le

programme de recrutement et de formation des chauf-

feurs. Le résultat de l’élection est déterminé par un jury

de spécialistes en gestion de parc, sur la base d’un

entretien avec les candidats au siège de leur entrepri-

se. C’est Emmanuel Van Den Dooren de la Laiterie

Coopérative de Chéoux qui s’est particulièrement dis-

tingué.

En participant à l’attribution de ce prix, ING souhaite

souligner la spécificité de son approche sectorielle.

Grâce à leur connaissance approfondie du secteur du

transport et de la logistique, les spécialistes d’ING sont

totalement compétents pour élaborer, sur mesure, les

meilleures solutions financières. ■

Emmanuel Van Den Dooren,

de la Laiterie Coopérative de

Chéoux, recevant le prix Truck

Fleet Owner of the Year 2005.

17

initiatives

La Laiterie Coopérative de Chéouxremporte le Truck Fleet Owner of the Year

PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR

COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:16517.ing-entreprisemagazine.be

• Tous les détails sur les prix et les vainqueurs• ING Transport & Logistique (pdf)

• Liens

TRANSPORT & LOGISTICS AWARDS 2005:

LES VAINQUEURS

Transporteur de l’Année 2005

• Van Snick-Evens

• KDL Trans

• Transports Bruyer

Truck Fleet Owner of the Year 2005

• Emmanuel Van Den Dooren

(Laiterie Coopérative de Chéoux)

• Roland Herremans (Colruyt)

• Jean-Pierre Deveux (Sita Belgium)

Logistics Project of the Year 2005

• Stephen De Naeyer (Delhaize)

• Jo Massart (Spadel)

• Jens Gaudaen (Eurobrokers/Nutricia)

Transport Safety Award 2005

• LVT (Antwerpen)

• Victor Peeters (Herentals)

• Withofs (Lanaken)

Page 18: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

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DÉDUCTIBILITÉ DES FRAIS DE RESTAURANT

Depuis le 1er janvier 2005, la déductibilité des frais

de restaurant engagés tant en Belgique qu’à l’étranger

est de 69%. A une date encore à déterminer, cette

déductibilité devrait être portée à 75%.

Pour rappel:

• les indemnités forfaitaires journalières pour les

voyages d’affaires en Belgique et à l’étranger sont

toujours déductibles à 100%;

• les cadeaux d’affaires remis dans le cadre de voya-

ges d’affaires à l’étranger sont aussi déductibles à

100%.

Surfez sur notre site www.ing-entreprisemagazine.be

pour un aperçu des frais frappés d’une limitation de

déductibilité fiscale, répartis selon les catégories sui-

vantes:

• cadeaux d’affaires;

• frais d’accueil, de réception et de restaurant;

• voitures;

• amendes, avantages sociaux et divers. ■

AUGMENTATION DE SALAIRE EN 2005?

Pour bénéficier du taux réduit à l’impôt des socié-

tés (soit 24,98%, cotisation complémentaire de crise

comprise), une société doit notamment octroyer une

rémunération suffisamment élevée à au moins un de

ses dirigeants (personne physique): minimum 27.000

euros pour l’exercice 2005 (exercice comptable clôturé

le 31.12.2004 ou au plus tard le 30.12.2005) et mini-

mum 30.000 euros pour l’exercice 2006. Cette rému-

nération peut être limitée, le cas échéant, au bénéfice

imposable de la société. A noter que les tantièmes en-

trent également en ligne de compte. ■

EXONÉRATION FISCALE DÈS AUJOURD’HUI

POUR DES FRAIS PRÉVUS EN 2010?

Le Tribunal de Première Instance d’Anvers a estimé

qu’une exonération fiscale pouvait être accordée pour

une provision constituée en vue de dépenses planifiées

en 2010. Le jugement concerne une société ayant déci-

dé de mettre fin à ses activités en 2010 et qui devra

faire face, cette année-là, à des frais de démantèle-

ment et de dépollution. En constituant une provision

chaque année, la société compte disposer à l’échéance

du montant budgété. ■

INTÉRÊTS FICTIFS SUR LES CAPITAUX

PROPRES BIENTÔT DÉDUCTIBLES!

Dans un premier avant-projet, le Gouvernement

fédéral a jeté les grandes lignes d’une loi relative à un

nouveau poste fiscalement déductible: la charge d’in-

térêts fictifs sur les fonds propres de l’entreprise.

L’inégalité de traitement fiscal entre capitaux pro-

pres et capitaux empruntés soulève la critique depuis

longtemps. Lorsqu’une entreprise finance un investis-

sement à l’aide de capitaux empruntés, elle peut

déduire les intérêts payés comme charges profession-

nelles. Mais si elle finance le même investissement

avec des fonds propres, aucune compensation n’est

prévue. Ce traitement fiscal discriminant freine l’auto-

financement et peut mener à la sous-capitalisation.

Afin de solutionner ce problème, la nouvelle légis-

lation prévoit la déduction d’intérêts notionnels. Il s’a-

git d’intérêts fictifs calculés sur les capitaux propres,

tels qu’ils apparaissent au bilan non consolidé de l’an-

née qui précède la période imposable concernée, dimi-

nués d’une série d’éléments (les subsides, la valeur

nette comptable des actions propres et des immobili-

sations financières/autres participations, l’actif net

comptable des filiales étrangères situées dans les pays

avec lesquels la Belgique a signé un traité, etc.).

Afin de correspondre à la réalité comptable et d’é-

viter les manoeuvres, les mouvements des capitaux

propres et la composition des actifs à déduire sont pro-

portionnellement pris en considération. Les capitaux

propres ainsi obtenus sont multipliés par le taux d’in-

térêt des emprunts linéaires à long terme de l’Etat

belge (l’OLO 10 ans).

L’entrée en vigueur de cette législation est atten-

due pour l’exercice d’imposition 2007, à condition

qu’elle ait obtenu l’accord de la Commission euro-

péenne. ■

Voici quelques modifications fiscales qui peuvent être importantes pour votre entreprise.(Source: Deloitte)

clin d’œil fiscal

Page 19: ing entreprise 165 · 2008-08-28 · sion et encore la succession.” Son affirmation a été étayée avec quelques données statistiques. Au cours d’une période de soixante ans,

19

en bref

ING Business Plan:à télécharger gratuitement!

Vous avez un projet de création ou de dévelop-

pement d’entreprise? ING met à votre disposition un

outil indispensable: l’ING Business Plan. Ce logiciel

totalement gratuit vous permet d’établir un plan

d’affaire détaillé et un plan financier de votre projet

(analyse de l’entreprise, analyse financière, concur-

rence, etc.).

L’accès au ING Business Plan est particulièrement

aisé. Surfez simplement sur www.ing.be/starter et

cliquez sur “s’installer à son compte”, puis sur “ING

Business Plan”. Vous pourrez ainsi télécharger direc-

tement le programme. Une fiche technique y men-

tionne la configuration minimale requise pour le

téléchargement sur votre PC.

ING Business Plan se présente comme un par-

cours guidé à travers les étapes essentielles du plan

d’entreprise et du plan financier. Il offre par exemple

une check-list détaillée des coûts et permet aussi de

construire, étape par étape, une prévision de chiffre

d’affaires réaliste. ING Business Plan facilite en

outre les calculs. L’encodage de deux données pour

les frais de personnel permet, par exemple, d’esti-

mer l’ensemble des frais salariaux. Toutes les don-

nées sont correctement reproduites dans des

tableaux financiers. Les graphiques des trois princi-

paux ratios sont également disponibles. Au terme du

parcours, vous aurez réalisé un dossier très complet.

Pour plus d’informations, contactez votre

conseiller ING ou surfez sur www.ing.be/starter.■

Vous le savez, la plupart des articles de ce numéro trouvent leur prolongement sur notre site internet. Ainsi, un exemple chiffré vous permet

de comparer les avantages financiers d’ING Team Benefits, l’assurance groupe spécialement conçue pour les PME, avec une simple

augmentation de salaire. L’article sur la succession des entreprises familiales est également approfondi sur notre site.

Actualisée quotidiennement, la rubrique Financial Daily vous offre un aperçu journalier des marchés monétaires et financiers, un aperçu

hebdomadaire des indicateurs et des perspectives sur les marchés des devises et des intérêts (le lundi), ainsi que, deux fois par semaine, une

opportunité de placement intéressante ou une stratégie liée au Forex ou aux taux d’intérêt.

Enfin, des communiqués utiles à la gestion de votre entreprise y sont régulièrement publiés, ainsi que des annonces de séminaires et

d’initiatives auxquels vous pouvez généralement vous inscrire en ligne. ■

ING Running Tour 2005:préparez vos équipes!

Cette année encore, ING soutient activement l’ING

Running Tour. Etant donné le vif succès remporté l’an

dernier, le programme, qui s’étend d’avril à septembre

2005, comprend non moins de sept compétitions cou-

vrant plusieurs distances et se déroulant dans tout le

pays (Bruxelles, Bruges, Gand, Verviers, Ostende et

Namur). Le sponsoring de courses à pied cadre parfai-

tement avec les valeurs d’ING: le dépassement de ses

limites et la réalisation de ses objectifs…

Pour les entreprises, l’ING Running Tour offre une

excellente occasion de composer une ou plusieurs

équipes et de faire d’une pierre plusieurs coups: se pla-

cer sous les feux de la rampe, consolider l’esprit d’é-

quipe au sein de l’entreprise et en retirer simplement

le plaisir d’une journée agréable. Car en marge des

événements sportifs, de nombreuses activités sont pré-

vues pour les athlètes et leurs supporters.

Tout comme l’an dernier, une partie des bénéfices

sera distribuée à deux associations oeuvrant pour l’in-

tégration des personnes handicapées: Special

Olympics et To Walk Again, fondée par le triathlonien

Marc Herremans.

Pour tous renseignements sur l’ING Running Tour

2005, surfez sur www.ingrunningtour.be. ■

www.ing-entreprisemagazine.be: un site aux nombreux atouts

TOURRUNNINGING

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