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V~~KUATU 18 septembre 1990, une mission OSTOM-Naumea Paris ¿B.Marty) avec l e support de 1'ORSTOM Port-Vila F. Bondoux et J.C. Willv) a &te effectufie sur les va Tanna (Yasur, et Ambrym (Marum). LE YBSW ou TYAHUE sur 1' île de TAEHA Sur Tanna, des differences notables par rapport A l'activitk de septembre 1988 (mission neo-zelandalse, Nairn et al., 1988) et de septembre 1989 (Lardy et Willy, 1989), Bulletin LAVE B.20, ont BtB notees &me SI la configuration genérale du cratere est restke inchangke. Les trois sous-crat8res principaux A, B et C sont toujours prksents, avec des activitks differentes. 11 semble que l'activit6 se soit encore enfoncke par rapport d 1988. La profondeur totale sous le somnmet, estide par une ethode simple de calibration optique, apparaît superieure B 350 m, ce qui placerait l'activitk actuelle sensiblement au-niveau de la mer ou en-dessous. Un nouveau lac de lave est present dans le cratere A. Sa longueur a kt6 eStide h 20-25 m. Son activitb, tres visible. est caractkriske par une forte agitation et un mouvement B-S de la lave, ce qui, pour des raisons de conservation de masse, suggère qu'il s'agit d'une convection du haut de la colonne magmatique, vraisemblablement engendree par des remontees intermittentes de gaz. Cette activitk a plusieurs fois kte en relation avec les explosions d'autres bouches, notamment celle sud du cratère 3. L'une des principales causes de l'activiti5 generale du Yasur semble ainsi etre la remontke de trains de bulles de gaz depuis le reservoir (chambre ?> magmatique. La gko&trie superf iciellë, nutamment Ia presence de poches pour les gaz et celle d'obstacles sous forme de blocs et de cendres introduirait dans ce cas les variations de r@í= observdes d'un event B l'autre. Le cratt2re A contient deux autres bouches, cacues du point d'observation (arete est), qui faisaient des explosions dlrigkes de cendres et de blocs Incandescents avec de fortes detonations. Par rapport B 1989, les Ovents du cratere A sont maintenant caracteris& par des expulsions de gaz charges de cendres. Le cratere €3 comporte kgalement un lac de lave qui est cache par une arete et dont on ne distingue que les projections superieures et le rougeoiement la nuit. Au mains trois bouches ont ét6 identifibes, avec des frequentes d'explosions variant de 5 mn A 1 h. Le cratBre C est apparemment inactif, mais occasionnellement d4gagea des volutes importantes de cendres ou de gaz, suite h des explosions dans le cratere B adjacent. L'activitk magmatique appparai t cependant plus moderee que lors du passage de 1'6quipe neo-zklandaise car nous n'avons pas observe d'ondes de choc visuelles ni d'kjectas depassant le bord du cratgre comme en 1988. Cette difference peut cependant etre égalenent due A l'enfoncement de l'activitk. Le panache : suíte aux degZits enregistrcSs sur la vegetation en 1987- 1988, une attention speciale a et& donnée au panache volcanique. Des concentrations de SO2 variant de 5 B 10 ppm ont et6 mesurkes dans le, panache, de 1 ppm s a u s le panache dans la plaine de cendres et de 0,5 ppm à 3 km du volcan dans la forgt endommgke sur la route de Sulfur Bay. Ces mesures ont &te faltes un jour de beau temps et il est probable que des concentrations plus klevkes puissent se produire ponctuellement h. la faveur d'une m6t6a plus turbulente. - -- - --. -1 I - , I L.A.V.E. - 7 - l i

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V ~ ~ K U A T U

18 septembre 1990, une mission OSTOM-Naumea Paris ¿B.Marty) avec l e s u p p o r t de 1'ORSTOM Port-Vila F. Bondoux e t J.C. Willv) a &te effectufie sur les va Tanna (Yasur , e t Ambrym (Marum).

LE Y B S W ou TYAHUE s u r 1' île de TAEHA

Sur Tanna, des d i f fe rences notables par rapport A l ' a c t i v i t k de septembre 1988 (mission neo-zelandalse, Nairn e t a l . , 1988) e t de septembre 1989 (Lardy e t Willy, 1989), Bul le t in LAVE B.20, ont B t B notees &me SI la configurat ion genérale du c r a t e r e e s t res tke inchangke. L e s t r o i s sous-crat8res principaux A, B e t C sont toujours prksents, avec des a c t i v i t k s d i f f e ren te s . 11 semble que l ' a c t i v i t 6 se s o i t encore enfoncke par rapport d 1988. La profondeur t o t a l e sous l e somnmet, e s t i d e par une e t h o d e s imple de c a l i b r a t i o n optique, appara î t superieure B 350 m, ce qui p l ace ra i t l ' a c t i v i t k actuelle sensiblement au-niveau de la mer ou en-dessous.

Un nouveau lac de lave est present dans l e cratere A. Sa longueur a kt6 eSt ide h 20-25 m. Son a c t i v i t b , t res v i s i b l e . e s t caractkriske par une f o r t e a g i t a t i o n e t un mouvement B-S de la lave, ce qui , pour des raisons de conservation de masse, suggère q u ' i l s ' a g i t ià d 'une convection d u haut de la colonne magmatique, vraisemblablement engendree par des remontees intermittentes de gaz. Cette a c t i v i t k a p lus i eu r s fois k t e en r e l a t i o n avec l e s explosions d'autres bouches, notamment celle sud du cratère 3. L'une des pr inc ipa les causes de l ' ac t iv i t i5 generale du Yasur semble a i n s i etre la remontke de trains de b u l l e s de gaz depuis le r e se rvo i r (chambre ?> magmatique. La gko&tr ie superf iciellë, nutamment Ia presence de poches pour les gaz e t celle d 'obs t ac l e s sous forme de blocs e t de cendres i n t r o d u i r a i t dans ce cas l e s v a r i a t i o n s de r@í= observdes d'un event B l'autre. Le cratt2re A c o n t i e n t deux autres bouches, cacues du point d 'observat ion (arete est), qu i f a i s a i e n t des explosions dlrigkes de cendres et de blocs Incandescents avec de f o r t e s detonations. Par rappor t B 1989, les Ovents du cratere A son t maintenant caracteris& par des expulsions de gaz charges de cendres. L e cratere €3 comporte kgalement un lac de lave qui est cache par une arete e t dont on ne d is t ingue que l es p ro jec t ions super ieures e t l e rougeoiement la n u i t . Au mains t r o i s bouches ont ét6 i den t i f ibes , avec des frequentes d 'explosions var ian t de 5 mn A 1 h. L e cratBre C est apparemment i n a c t i f , mais occasionnellement d4gagea des volutes importantes de cendres ou de gaz, s u i t e h des explosions dans l e c r a t e r e B adjacent. L 'ac t iv i tk magmatique appparai t cependant p lus moderee que lors du passage de 1'6quipe neo-zklandaise car nous n'avons pas observe d'ondes de choc v i s u e l l e s ni d 'k j ec t a s depassant le bord du cratgre comme en 1988. Cet te d i f fe rence p e u t cependant etre égalenent due A l'enfoncement de l ' a c t i v i t k . Le panache : s u í t e aux degZits enregistrcSs sur l a vege ta t ion en 1987- 1988, une a t t e n t i o n spec ia le a et& donnée a u panache volcanique. Des concentrat ions de SO2 var ian t de 5 B 10 ppm ont et6 mesurkes dans le, panache, de 1 ppm saus l e panache dans l a p la ine de cendres e t de 0,5 ppm à 3 km du volcan dans l a f o r g t endommgke s u r la route de S u l f u r Bay. Ces mesures ont &te f a l t e s un j o u r de beau temps e t il est probable que des concentrat ions p l u s klevkes puissent s e produire ponctuellement h. l a faveur d 'une m6t6a p l u s turbulente .

- -- - --. -1 I

- , I L.A.V.E. - 7 - l

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1 3 .

Le flux de SO-, a et& estime 3. 1200 t - 600 tonnes/ j o u r d'lapres les mecues de concentratian d a n le panache et l'estimation optique de son volume. Cette estimation est superieure a celle genkralement enregistrbe pour d'autres volcans d'arc (100 - 500 t/j). Ce dernier point s'explique aisement en considerant l'activite magmatique intense du Yasur.

Lac Sini

La baisse du niveau du lac est tres importante (la surface du lac est reduite des 2/3 environ par rapport celle de 1989). L'évaporatlon completee d'une carence en alimentation (pluviometrie reduite) pourrait expliquer l'assechement partiel de ce lac de retenue.

BKBBYW

L'approche du Ihrum s u r Ambrym a kt6 possible grace B une fenetre de beau temps faisant suite B deux semaines de mauvais temps. La mission s u r ce volcan a &te tres breve (une journee), elle a cependant permis les observations suivantes :

Un recent (?> cratere de 100 x 70 m environ et profond de 35 m, situé au sud de M'Buelesu pr&s des departs de coulees 1988, a 636 exploré. I1 comporte une zone de d6gazage intense. Une temp6rature de 625'C a &te mesuree et il est vraisemblable qu'il s'agit lh d'une limite inferienre, les conditions difficiles (relief, concentration des gaz, temperature) n'ayant pas permis une exploration poussee. Ce cratere a'kte baptise. en concertation avec les guides et porteurs de Lalinda, Hiri (M'Buelesu) Taten (le - F i l s cadet du cochon sauvage, par reference au M'Buelesu, le cochon sauvage 1.

Le crat&re adjacent au H'Buelesu, refere par fizzier et Douglas (1989) U comnae le sud X'Buelesu, a 6t& baptise Niri (M'Buelesu) Tamo (fils aine).

Ce cratere d4gageait le matin d'&paisses volutes de cendres de plusieurs centaines de m de hauteur. Lors d'une accalmie, il a pu Qtre approch6 par son arete nord. Une bouche sitube h environ 200 m de profondeur degageait en silence d'&pais panaches 4e cendre parseds de blocs. Les abords de ce cratere sont parsen& de blocs decim5triques h &triques, provenant vraisemblablement du debourrage du conduit. En particulier, un bloc recent de 2 m de dia&tre est situe pres du cratere Hiri Taten, a 1/2 km de la levre de Riri Tamo. L'approche de ce cratere doit .donc faire 1' objet de precautions, notament par l'observation prealable de son activitk b distance.

-

Le W'Buelesu, lui aussi tres actif le matin, a ensuite &te approché. Le cratkre semble s'etre &tendu vers le nord-est par comparaison avec la carte de 1989 (Monzier er Douglas, 19891, traduisant vraisemblablement la migration de l'activit6 b partir du Marum selon cette direction. I1 ne contenait pas de lac de lave comme l'avaient reporte Monzler et Douglas en 1989, mais une bouche violemment active degageant de façon continue (bruit de reacteur) un &lange de cendres, de gaz, de blocs de lave et de fragments pulv&ris&s. Les projections depassaient frkquemment le bord du cratere et le panache s'&levait verticalement a une vitesse de l'ordre de 30 m/s. L'observation a Bt6 breve et l'analyse 'des imges video permettra peut etre l'estimation des dimensions du cratere.

Le Benbow paraissait calme lors de cette visite. I1 degazait cependant un panache important, de couleur bleutee (SO,?) traduisant la presence de gaz A haute température.

L.A.V.E. - 8 - Novembre 1990

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I . u.. I

f

I,' ,

Cette br&ve mission a permis de constater que l'activite du Yasur est comparable a celle enregistree dans les années 1956-89. avec peut-être une legere baisse (retrait: de la colonne magmatique). Des modifications sont toutefois intervenues dans le cratkre, la plus importante etant l'apparition d'un lac de lave dans le sous-cratdre A. Les dégbts enregistres en 1987-88 sont vraisemblablement dus a une mauvaise conjonction nkteqrolagique qui a favorise la condensation du panache en retombees acides, Une evaluation plus paussee des &canisnes en jeu et le suivi des facteurs clef necessite le deploiement cyclique de techniques analytiques du flux gazeux h distance (Cospec), un suivi At60 permanent dans la region, complete par des mesures gkophysiques (sismologie locale et rbgionale, mesure de flux de chaleur).

Rapport d'apr8s M. Lardy ORSTOM, centre de Moum15a

Rt5f6rences : Me Lardy et J .C . Willy (1989). Elissions h Vanuatu sur le Yasur île de Tanna les 6 et 7 septembre 1989. Rapport ORSTOM N.11, centre de Xoum&a, 26 p. M.Monzier et C, Douglas (1989). Rapport de mission a Ambrym (Vanuatu) du 26 au 30 Septembre 1989. Rapport ORSTOM n'10, Centre de Bouméa, 26 p. I.A.Mairn, B . J . Scott et V.F. Giggenbach (1988). Yasur volcano investigations, Vanuatu, Sept. 1988. HZ Geol. Surv. Rep. G 134, 74 p.

B. Marty CBRS U.A. 7361 Labo MAGIE, Univ P a r i s 6

Carte de I.A.Nairn, B . J . Scott et F. Giggenbach (I.2. Geol. Surv).

L.A.V.E. - 9 - Novembre 1990

' * I , . , , .... . . . . ~ , , .' . . , . ., . . " . . . >

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I * 1

. - . . . - . I *

Photo 1 - Région de Mula : le cône de Karaidlit Tepe, près du village de Sandal, vu du sud (photo Jean Féraud).

est la plus courte. Celle vers ie NE a atteint près de 10 km de long et couvre 60 Km2 . Ells est om& de 'nornitos , Terkkaya (1976) a awn& un 2ge de 12 N O ans et Erinc iIP70) 10 OCX' ans [ citis dans ( 6 ) ] (Photo Jean FCrand).

L.A.V.E. - 10 - Novembre 1990

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I

2ZYF -

Q ' r" , ISSN 0982 - 9601

L'éruption du Pacaya, le 14 juillet 1990, Photo de Yvelise et Jean-Piem Bouttier

Sommaire 1

Nouvelles : Etna, Stromboli, Indondsie, Poas, Ar ItinCraire volcanologique : la Turquie Histoire de la volcanologie : histoire naturelle des volcans 19 B 22 Informations 23 B 24 j

i i L.A.V.E., 7 Ï m e de la Guadeloupe 75018 Paris - France

-T&I : 42.05.72.57 - Telex : 220064FETRAV XT 3861 T6Ecopie : 1.46.28.36.10 (show 3861) j. 7/7

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I

ITALIE - S I C I L E - ETNA -

a t i o n de l ' a c t i v i t e de l 'E tna l e dimanche 9 s e p t e

i BE DU SUD-EST O t i o n f a i t e à TORE de l FILOSOFO - A c t i v i t e fumer

n normale de vapeur. On peut ape rnent a u fond du cratère à une profo grondements entendus s u r ce de rn ie r .

n normale de gaz e t de vapeur.

RE DU NORD-EST hologie ac tue l le de ce c r a t e r e s un anphith$atre

che se trouve a u fond d u cra , Celle-ci, circulaire, a un h t r e s haute temperature qui

p a r t , on remarque autour d t t e de rn ie re un dBp6t blanc : produi ts de sublimation. Dans l'ensemble, l ' image que d cratere se rapproche de c e l l e donnee par l a EOCA NUOVA A sa na

s condi t ions favorables du u B 1'6mission d'anneaux de

ses pa ro i s in t6r ieures .

l e dBgazage de

MABTINE CHAUFFER LAVE

septembre 1990, h, depuis l a place de 1'BglFse de SAINT detonation continue d' environ 10s.

ion , nous observons *notre z

au teu r qui devalent ensui te

B 1 - en a c t i v i t k permanente avec pro jec t ions de lambeaux de lave sur les rebords du crat8re. Une,-Bruption p lus f o r t e su rv ien t t o u t e s l e s heures avec project ions de bombes A une centaine de m de hauteur, d'une duree de 5 s environ.

B2-B3 - .fonctionnent simultan6ment t o u s l e s quarts d'heures (+/-I, dbgazage tres puissant e t assourdissant (comparable a u b ru i t que f e r a i t un reacteur d'avion) avec Bjection de quelques bombes a plus de 100 m de h a u t e u r .

L A Y E 2

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B4-B5 - el les crachent simultanement de p e t i t e s bombes.

B6 - t rou d'environ 1 m de dia@tre 6'oÙ s' e n t des gaz sous pression e t quelques materiaux incandescents (ac

B7 - t ou te s l e s 20 mn e t p a r f o i s & une mi d ' in t e rva l l e , eruption puissante d ' u cen ta ine de &tres de hauteur.

Le 29 septembre 1990 B1 - son ac rares.

B2-B3 - leur

B4-B5 - n'on

B6 - ce qui n 'Bta i t qu'un si trou l o r s de la premiere ascension est devenu un p e t i t cône de 3 e hauteur qui dkgueule des lambeaux de lave.

B 7 - san a c t i v i t é reste uli8re. L e rebord occidental de l a f o s s e t t a Capres les panneaux r de mort") est l e meilleur poste d' observation de cet t e mais l ' e n d r o i t est dangereux, des bombes f r o i d e s sont

Bota : l e su l fureux q u i

&tanches.

CHRISTIAB ET PHILIPPE KICHEL " * LAVE - FROTEY LES LURE -

L A V E - 3 -

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. NOUVELLES

JAPON - IZU - OSHIMA -

L e s 4 e t 5 octobre 1990, une Bruption volcanique debu u r l e Mont

novembre 1987, L e 4 octobre 1990, des project ions de cendres noi e sont e levees jusqu'8 1200 m d 'a l t i tude . Le 5 octobre 1990, d

D e s chercheurs de 1'Bquipe d i r i g e e par l e seur Yukio Fujinawa auraient detecte des ondes Blectromagn 1' Bruption. Sources: AFP-SCIENCE

IXDOBESIE - ILE DE JAVA -

GUXUNG BAUNG (27/28 j u i l l e t 1990)

Emission d 'un panache continu de e g r i s e d' une hauteur d' environ 1000 m s u r l e bord du crat8re.

auprhs des habi tan ts des v i l l a g e s s i t u b au pied du volcan, l 'acti aurait commence a u dBbut du mois de j u i l le t .

K A W A H IJEN (28 j u i l l e t 1990)

BROMO (29 j u i l l e t 1990)

Emission d' un panache nu de vapeurs blanches d'une bouche d'un d i a d t r e d ' environ 15 crathre.

La malchance calme absolu < a u xplosion pendant notre p r c h e d'approche) a Bt6

L a terrasse compensee par l a

(cf B u l l e t i n l a i s s a n t la p une voragine de laquel le on n'entrevoyait que l e fond. Observe le bord du crathre , seu le se constate une f a i b l e a c t i v i t 6 fumer

L' Bruption de f é v r i e r dernier a la issé par tout d' importants dkpóts de cendres. Un s e n t i e r a B t B t r a c é au m i l i e u de l a f o r e t dkcharnee par l es habi tan ts des vi l lages vois ins qui se r e n d e n t quotidiennement en bicyclette sur les pentes du Kelud pour r e c u e i l l i r du bois. Le lac du c r a t e r e a un niveau t res bas , mais l ibère de f o r t e s quant i tes de vapeurs A une pression si élevke que l ' o n entend un s i f f lement continu. La descente vers le bord d u lac permet de constater la presence de quelques f rac tures r iches de s u b l i m é s s u r l e s bords rougeâtres, à 1 ' i n t k r i e u r .

L A V E 4

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~~ . . , . . ... . . . > ,...... _ . .. . _. . . . . , . , .

s I. ., I - , , , ' a , * ,

MERAPI (7/8/1990)

Ascension d u MERAPI de n u i t , L 'arr ivee a l ' a u b e a u cratere o f f r e un ,I

couleur azur.

detachent de son sommet.

AETAK KRAKATAU (9/10 août 1990)

COSTA RICA - POAS - septembre 1990 -

Caliente".

oufre e n "spray" e t du S02, quelques- unes en combustion viale d'autres avec un b ru i t de "jet". La &rature de 1' eau boueuse &ai t

maintient.

d 'act ivi te . Pendant l e mois, ont B t & rvks de p e t i t s glissements de l a paro i i n t e r n e rocheuse s i t u k e h t de la Laguna, de &me de nombreuses sources f r o i d e s e t aci ont k t6 reperées a u &me endroi t . La

Si les conditions cl

POAS - octobre 1990 -

diamStre d'en de couleur ve e m e r a t u r e 7 3 , l C.

maintient. Les tempkratures moyennes des sources f r o i d e s s l t u k e s s u r l e côte E s t du lac ont a t t e i n t des v a l e m s de 17' C. La temperature du d6ae est de 91,3' C. Les analyses d 'échant i l lons de p l u i e récol t& dans l e dôme e t au bord du cratere l e 13 septembre o n t montre des valeurs de Ph e n t r e 2 .7 e t 3 . 2 .

LAVE 5

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I-

COSTA RICA - AIIEXAL

- Août i990 : Des gaz. principalement de l a vapeur d'eau, s' sommet. L ' a c t i v i t B explbsive a une moyenne de 24 6venemen-t avec un maximum rapport d j u i n fountains) sans explosions ont et& observes. En plus des s t a t i o n For de

e s t i d e aux env

- Septembre 19 ximum de 63 l e 18. ment5 journa l ie rs .

ont %té enregis t r8es . periodes continues de tr6mars jusqu 'h 10h de

- Octobre 1990 C se degagent ? s u l f u r e s ? s vents dominants. Les

e t de cendres h des altitudes de p lu n km au-dessus du cratere actif. A la fin du mois, deux coulees de blocs ont B t B observ&es, se deplaçant vers l e Nord-Ouest (se Tabacon) e t l e Sud-Ouest (secteur de Rio Agua Caliente). Du 12 au 15, des p lu i e s intenses 54 8 77 nm en i n t e r v a l l e de 2 B 5 h) ont amene des crues mod4rkes rivieres Calle De Arena et Chato, où auparavant des lahars avaient L ' ac t iv i tb sismique en r e l a t i o n l ' a p p a r e i l volcanique e s t restee s t a b l e , avec une moyenne j o u r lesquels 3 ou 4 correspondent fo r t e s , exp los ions stromboliennes. Une

octobre dans l e BARRO, dans l a p a r t i e Sud-Ouest du champ

rayon de 100 m. 14 Onnes ont &ti? rapportkes tuees e t 21 autres blesskes. D'aprBs 1 rvlvants , l'explosion B t a i t d i r igke e t a dure environ 20 secondes. Le 15 octobre, u l e crat65re d'exp C e champ gBothe b i e n t ô t 15 ans. l o c a l i s e dans une zone t res fracturbe au p ied de LAGURA VERDE, un volcan erode ayant eu une a c t l v i t k au Pl&stac&ne

SEAB Bulletin Il* 9 - 1990 LA.V.E. - 6 -

Novembre 1990