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C’est désormais officiel, la liste des vingt-cinq candidats au diagnostic ISO 12647-2 est arrêtée. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’action StandardisationISO12647.fr menée par l’Union nationale de l’imprimerie et de la communication (Unic), le Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI), la Scoop de la Communication, la CFDT, l’INP-Pagora, Mediagraf et l’Association pour la formation dans l’imprimerie (AFI), à destination des PME et lancée en juin dernier. Pourtant, malgré une forte pédagogie, le trouble règne encore sur les objectifs et les moyens de cette action. « Il existe encore de la confusion entre la standardisation et la certification », explique Pascale Ginguené, responsable du projet et de la veille technologique au sein de l’Unic. La certification valide la conformité d’un process tandis que la standardisation vise l’adoption des normes par le plus grand nombre d’acteurs possible. Ici, l’objectif principal est de favoriser l’accès à la standardisation des PME. Le moyen : des fonds territoriaux ont été débloqués pour que les diagnostics ne coûtent rien aux vingt-cinq imprimeurs retenus. Une fois sélectionnés, ils doivent remplir un questionnaire en ligne, accéder à une forme-test pour le prélèvement qu’ils renvoient à KEE Consultants, le partenaire technique retenu par l’Unic, accompagné d’un travail effectué pour l’un de leurs clients. Après le dépouillement de l’ensemble des données, un rapport avec des préconisations doit leur être adressé d’ici à la fin de l’année. L’Association françai- se des distribu- teurs de papiers et d’emballages (AFDPE) vient d’élire un nou- veau président suite à la démission de Nicolas Berthou. Pierre de Talancé, directeur général de Malmenayde et Nord Papier, lui succède et affirme déjà sa volonté de poursuivre les travaux engagés par son prédécesseur. Deux points lui sem- blent particulièrement importants : ren- forcer les synergies avec l’ensemble des acteurs de la chaîne graphique, notamment à travers son implication dans l’association Culture Papier ; et consolider les liens avec les distribu- teurs d’emballage en vue de mener des actions communes. Pierre de Talancé a démarré sa carrière dans le groupe Aussédat Rey, avant de passer par la société Condat. Il entre ensuite chez Latitude, une société de trading dans le domaine des papiers de bureaux, avant d’être engagé par le groupe Burgo. LE RDV À VENIR 23-24 novembre INFO to DOC – Démat’Expo • Vitrine des grandes tendances et innovations du marché de la gestion de l’information et des processus documentaires : flux entrants, sortants, circulants. CNIT, Paris La Défense. MARDI 16 NOVEMBRE 2010 SUITE > design standardisation couleur chefs de fab Par Guillaume Bregeras Comme Imprim’Vert il y a plus de dix ans, la standardisation des bonnes pratiques en termes de colorimétrie devient l’un des sujets majeurs pour la filière graphique. cylindres pakaging Pierre de Talancé, nouveau président de l’AFDPE ISO 12647-2 : standardiser plutôt que certifier ?

ISO 12647-2 : standardiserplutôt que certifier ?

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C’est désormais officiel, la liste des vingt-cinq candidats au diagnostic ISO 12647-2 est arrêtée. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’action StandardisationISO12647.fr menée par l’Union nationale de l’imprimerie et de la communication (Unic), le Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI), la Scoop de la Communication, la CFDT, l’INP-Pagora, Mediagraf et l’Association pour la formation dans l’imprimerie (AFI), à destination des PME et lancée en juin dernier.

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C’est désormais officiel, la liste des vingt-cinq candidats audiagnostic ISO 12647-2 est arrêtée. Cette démarche s’inscritdans le cadre de l’action StandardisationISO12647.fr menéepar l’Union nationale de l’imprimerie et de la communication(Unic), le Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI), laScoop de la Communication, la CFDT, l’INP-Pagora, Mediagrafet l’Association pour la formation dans l’imprimerie (AFI), àdestination des PME et lancée en juin dernier. Pourtant, malgré une forte pédagogie, le trouble règne encore sur lesobjectifs et les moyens de cette action. « Il existe encore dela confusion entre la standardisation et la certification »,explique Pascale Ginguené, responsable du projet et de laveille technologique au sein de l’Unic. La certification valide la

conformité d’un process tandis que la standardisation visel’adoption des normes par le plus grand nombre d’acteurs possible. Ici, l’objectif principal est de favoriser l’accès à la standardisation des PME. Le moyen : des fondsterritoriaux ont été débloqués pour que les diagnostics ne coûtent rien aux vingt-cinq imprimeurs retenus. Une foissélectionnés, ils doivent remplir un questionnaire en ligne,accéder à une forme-test pour le prélèvement qu’ils renvoientà KEE Consultants, le partenaire technique retenu par l’Unic,accompagné d’un travail effectué pour l’un de leurs clients.Après le dépouillement de l’ensemble des données, un rapport avec des préconisations doit leur être adressé d’ici à la fin de l’année.

L’Association françai-se des distribu-teurs de papierset d’emballages(AFDPE) vientd’élire un nou-veau présidentsuite à la démissionde Nicolas Berthou.Pierre de Talancé, directeurgénéral de Malmenayde et Nord Papier,lui succède et affirme déjà sa volonté de poursuivre les travaux engagés parson prédécesseur. Deux points lui sem-blent particulièrement importants : ren-forcer les synergies avec l’ensembledes acteurs de la chaîne graphique,notamment à travers son implicationdans l’association Culture Papier ; etconsolider les liens avec les distribu-teurs d’emballage en vue de mener desactions communes. Pierre de Talancé adémarré sa carrière dans le groupeAussédat Rey, avant de passer par lasociété Condat. Il entre ensuite chezLatitude, une société de trading dans ledomaine des papiers de bureaux, avantd’être engagé par le groupe Burgo.

LE RDVÀ VENIR23-24 novembreINFO to DOC – Démat’Expo• Vitrine des grandes tendances et innovations du marché de la gestion de l’information et des processusdocumentaires : flux entrants,sortants, circulants.CNIT, Paris La Défense.

MARDI 16 NOVEMBRE 2010

SUITE >

design

standardisation

couleurchefs

de fab

Par Guillaume Bregeras

Comme Imprim’Vert il y a plus de dix ans, la standardisation des bonnes pratiques en termes de colorimétrie devient l’un des sujets majeurs pour la filière graphique.

cylin

dres

pakaging

PierredeTalancé,nouveauprésidentdel’AFDPE

ISO 12647-2 : standardiserplutôt que certifier ?

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L’imprimerie Alpha de Peaugres (Ardèche), créée en 1989, a accueilli, le 5 novembre dernier, la jour-née du fabricant organisée par le groupementImpriFrance. Cet événement, dédié aux vernis et à leurs applications, a permis à l’imprimerie de présenter ses impressions réalisées grâce à la tech-nologie du « drip off » sur une Heidelberg XL 105 5 couleurs + vernis avec Inpress Control acquise enavril 2010. Ce vernissage partiel, qui peut être pro-duit en un seul passage, donne un effet mat/brillantconsidéré comme une alternative économique auvernis sélectif. Retrouvez l’imprimerie Alpha enimages sur notre site francegraphique.com. B. J.

LA NUIT DESCHEFS DE FABC’est le 24 novembre prochain,au Cercle national des armées,place Saint-Augustin, à Paris,que se déroulera la 7e Nuit des chefs de fab. À cette occasion, quatorze trophéesseront attribués aux plus belles

réalisations imprimées en Franceau cours de ces derniers mois en impression offset et numérique. Les domaines d’application retenus sont : la communication institutionnelle, la communication industrielle, les impressions offset rotatives,

l’emballage, les agences et les éditeurs. Selon Serge Morell, organisateur de cette manifestation, 200 travaux ont été envoyés.Après une première sélection,quarante d’entre eux devaientêtre soumis aux membres du jury le 15 novembre.

En bref

Une opportunité pour les PMESélectionné au côté de vingt-quatre de ses confrères,Emmanuel Jeanpierre de l’imprimerie Prim Service (57),explique ses motivations : « Le sujet de la couleur m’inté-resse depuis quelques années et j’avais déjà réalisé une formation aux Gobelins. Nous avons procédé à un investis-sement dans une nouvelle presse SM174 4C + vernis etnous souhaitions en exploiter les capacités au maximum. »En adoptant une démarche proactive, Prim Service fait partie des rares entreprises ayant compris la nécessité des’appuyer sur un organisme tiers pour entrer sérieusementdans la standardisation. « L’une des principales difficultésrésulte dans la méconnaissance des prérequis de la confor-mité aux normes, analyse Elie Khoury, à la tête de KEEConsultant et d’Alwan Color Expertise. Ils impriment le plussouvent en pensant déjà être conformes, alors que la réa-lité est toute autre. Il est déjà arrivé qu’un fabricant d’encreleur assure que l’utilisation d’une encre certifiée pouvait leur suffire à être normalisé… »

Une démarche soutenue à l’internationalLe travail de StandardisationISO12647.fr ne se limite pas auterritoire français. Les instances internationales ont comprisl’intérêt d’une démarche collective. « Nous avons obtenu lesoutien d’Intergraf en Europe et du Rochester Institute of Technology aux États-Unis », annonce Pascale Ginguené.Le groupe de travail n°13, récemment créé au sein de l’organisme ISO, devrait également permettre d’avancer surles différentes interprétations qu’il peut encore exister d’un

pays à l’autre. Trois niveaux de référentiels ont déjà étédéterminés : les outils, les process et le contrôle qualité. Etla responsable de l’action française de confirmer d’autressoutiens : « Nous échangeons avec la fédération belge etl’équivalent de l’Unic aux États-Unis qui souhaitent égale-ment promouvoir la standardisation. »

Et après ?Une fois que les vingt-cinq imprimeries auront réalisé leurdiagnostic, quelle sera la suite ? En fonction des besoins etdes priorités, ils mettront en place ou pas les moyens néces-saires pour entrer en conformité avec les préceptes de lastandardisation. Chez Prim Service, aucune urgence : « Leplanning de mise en place va dépendre du budget quidécoule du diagnostic, détaille son dirigeant. Nous connais-sons déjà nos faiblesses, et je pense qu’il faudra une enve-loppe comprise entre 30 et 50 000 euros. Cela comprendnotamment un densitomètre à lecture automatique, un sys-tème d’épreuvage, une mise à jour de logiciels et des heuresde formation. » « Nous mettons à disposition des impri-meurs et des formateurs des boîtes à outils, mais ce sontles utilisateurs qui choisissent d’être accompagnés ou pas »,précise Pascale Ginguené. La responsable prépare une listede consultants jugés compétents qui sera prochainement à disposition sur le site internet StandardisationISO12647.fr.D’ici là, Pascale Ginguené prépare déjà la suite en rédigeantun lexique et en réunissant de nouvelles aides pour « permettre à vingt-cinq nouveaux imprimeurs de bénéficierde cette opération de diagnostic. » n

L’imprimerie Alpha (07) en images

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Les cylindres tramés ou Anilox utilisés pourl’impression et le vernissage sont fabriqués sur la base d’une structure en acier dont lerevêtement en céramique à base d’oxyde dechrome pur est réalisé par projection plasma.La céramique est ensuite gravée par procédélaser pour l’obtention de cellules précises,dites trames, qui permettront de transférer aucliché le volume d’encre ou de vernis désiré.Les cylindres sont conçus pour être très résis-tants à l’abrasion. Ils sont en revanche sensi-bles au moindre choc. Leur nettoyage, généra-lement pris en charge par un prestataire, estdonc relativement délicat.Quatre possibilités s’offrent à l’imprimeur pourdébarrasser ses cylindres de toute impureté.La première, le nettoyage chimique, peut êtreréalisé sur ou hors machine par l’imprimeur

lui-même. Elle dépend du détergent utilisé etn’engendre généralement pas de coûts tropimportants. Un risque d’attaque par corrosionest néanmoins toujours envisageable et l’im-pact sur l’environnement est plutôt négatif. Lenettoyage par ultrasons n’est pas plus écolo-gique. Il est systématiquement effectué hors

Spécialiste de la gestion de la couleur, expert certifié Ugra, consultant indépendant, GérardNiemetzky publie deux nouveaux ouvrages per-mettant d’appréhender l’ensemble des problé-matiques de la couleur dans des environne-ments standardisés. « La bonne couleur » seprésente sous la forme d’un guide pratique pourl’impression dans de bonnes conditions desdocuments en offset ou en numérique. Ils’adresse en priorité aux acheteurs d’imprimés,aux donneurs d’ordres et aux services de com-munication. « Les contrôles deviennent quoti-diens. Les standards sont adoptés par un nom-bre de plus en plus grand d’acteurs compétentstout au long de la chaîne graphique. La qualitéglobale du travail de chacun s’améliore dansl’intérêt de tous », souligne celui qui présidedepuis peu l’association France PSO.

Le second ouvrage intitulé « Point sur lesPDF/X : » liste les aspects les plus impor-tants de l’utilisation, de la création et ducontrôle des PDF dans le cadre de l’im-pression selon les normes du ProcédéStandardisé Offset. « C’est parce qu’il estfacile de créer un PDF à l’aide de n’im-porte quel logiciel, avec des paramétragesnon maîtrisés ou mal compris, que ce typede fichier peut inclure de nombreuxpièges pour l’imprimeur, ou à l’opposé, nepas contenir des informations crucialespour la réalisation d’un imprimé de qua-lité », souligne Gérard Niemetzky qui rap-pelle que 80 % des documents reçus parles imprimeurs de la part des donneurs d’ordressont aujourd’hui sous forme de PDF. R. P.

www.diagnostic-pso.com

Comment nettoyer ses cylindres ? machine par un prestataire. Son coût reste rela-tivement élevé et le cylindre n’est pas à l’abrid’endommagements. Le nettoyage laser, pluscoûteux encore, suppose une attention touteparticulière pour les gravures fines. Mais il estsûr et non nocif pour l’environnement. La der-nière option, le média blast, est également nonpolluante. Elle permet de nettoyer ses cylin-dres à l’aide d’un média projeté, généralementdu sable ou du bicarbonate de soude. Réaliséehors machines, sans risques pour la sécuritédu personnel, elle peut parfois provoquer une érosion des gravures fines. Pour trancherentre les différents procédés, l’imprimeurdevra prendre en compte ses possibilités d’investissement mais aussi l’espace disponi-ble dans son atelier de production et la finessede ses trames. B. J.

Pour une bonne gestion de la couleur

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Alors que se profile l’édition 2010 du Saloninternational de l’emballage de Paris (*), uneenquête sur le design packaging apporte uncertain nombre de réponses quant à la placedu design dans la création d’un emballage et la valeur ajoutée pouvant être apportée. Cetteenquête a été réalisée au cours du premiersemestre 2010 auprès d’un échantillon de 170 industriels et fabricants d’emballagesreprésentant des sociétés de plus de 20 salariés.En premier lieu, il ressort que 90 % des per-sonnes interrogées sont convaincues que ledesign renforce l’efficacité de l’emballage dans l’ensemble de ses fonctions. « Il aide à se différencier de la concurrence » est, à cetitre, le premier argument mis en avant. Dansce contexte, le rôle du designer est perçu à lafois comme important et complexe. Complexedans la mesure où il doit tenir compte de diffé-rents enjeux relevant de la création, du marke-ting et de la technique. Il travaille notammentavec les services marketing et la directiongénérale, principaux décisionnaires en matièred’évolution du packaging. Concernant le choix

des agences et prestataires de design, ilconvient de noter que la recommandation ou lebouche à oreille sont plébiscités. Si la réputa-tion des interlocuteurs est également un facteurpris en compte, il faut néanmoins souligner queles appels d’offres n’arrivent qu’en cinquièmeposition par rapport aux critères de sélection.52 % des répondants à cette enquête disent ne pas pratiquer la mise en compétitiond’agences. Et parmi ceux qui y ont recours,55 % ne la rémunèrent pas. La conception/créa-tion du design des emballages se réalise dansla majorité des cas en interne, via un servicedédié (à 40 %) ou par le biais d’une agence dedesign graphique (à 36 %). Enfin, il est à releverque plus de la moitié des industriels et fabri-cants d’emballages interrogés estiment ne pas disposer de suffisamment d’informationsconcernant les nouvelles tendances. Pourautant, le renouvellement du design packagingdes produits est fréquent : 76 % des répondantsdéclarant faire évoluer leurs packagings tousles un à quatre ans ! R. P.(*) Du 22 au 25 novembre, Parc des expositions, Paris Nord

Villepinte, Halls 4, 5a et 6.

Éditée par ETAI : Antony Parc 2 – 10, place du Général-de- Gaulle –92160 Antony – Tél. : 01 77 92 92 92 – Fax. : 01 77 92 98 20 –www.groupe-etai.com • Directeur de la publication : ChristopheCzajka • Directeur général adjoint pôle presse spécialisée etsalons professionnels : Gilles de Guillebon • Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92 suivi des deux chiffres entreparenthèses après chaque nom • Rédacteur en chef : GuillaumeBregeras (96 06) ; [email protected] • Rédacteur en chef adjoint :Rodolphe Pailliez (96 05) ; [email protected] • Rédactrice : BakhtaJomni (93 60) ; [email protected] • Secrétaire de rédaction :Philippe Abgrall (96 13) ; [email protected] • Directeur de la publi-cité : Véronique Durègne de Launaguet (96 59) ; [email protected] •Assistante : Martine Fourment (96 56) ; [email protected] • Responsable du studio : Thierry Michel (96 30) ; [email protected]• Rédacteur graphiste : Maxime Perlemoine • Directeur de lapromotion et de la diffusion : Bénédicte Hartog ; [email protected] • Directeur de la promotion : Marie-Sophie Leprince ; [email protected] • Directeur des abonnements : PatriciaRosso ; [email protected] • Responsable des abonnements : Marie-Christine Soyeux (97 99) ; [email protected]

Quand le design packagingrime avec différenciation !

EN CHIFFRES19. C’est, en milliards d’euros, le chiffre d’affaires de l’activité de la filière emballage en France.90. C’est, en milliards d’unités, lenombre de produits emballés mischaque année sur le marché français.33,65. C’est, en pourcentage, la partdes papiers et cartons dans le chiffred’affaires (HT) de la filière emballageen France. 30. C’est, en pourcentage, la progression des ventes de produitsbio en France en 2009. Une croissance qui ne manque pas d’impacter l’évolution même des emballages.