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> PRESCRIPTION & SITUATIONS Item 53 Principales techniques de rééducation et de réadaptation. Savoir prescrire la masso-kinésithérapie et l’orthophonie Plan Aller à : Première partie > Intervenants dans un programme de rééducation et de réadaptation > Objectifs de rééducation et moyens mis en œuvre par les différents intervenants Deuxième partie > Règles générales et modalités de prescription de la rééducation > Évaluations – Objectifs thérapeutiques > Modalités de prescription • Ordonnance de masso-kinésithérapie • Ordonnance d’orthophonie > Arrêt de la rééducation > Rééducation d’entretien > Différentes situations pathologiques : objectifs de rééducation et modalités de prescription > Lésions ligamentaires du genou et de la cheville • Entorse du genou • Entorse de la cheville > Algoneurodystrophie > Spondylarthrite ankylosante > Polyarthrite rhumatoïde > Lombalgies > Sclérose en plaques (SEP) > Accident vasculaire cérébral • Hémiplégie après AVC datant de moins de 8 jours • Hémiplégie après AVC datant de 2 mois, au retour au domicile • Hémiplégie après AVC datant de 2 ans > Maladie de Parkinson • Maladie de Parkinson débutante ou à un stade modéré • Maladie de Parkinson à un stade avancé > Insuffisance cardiaque > Insuffisance coronarienne > Bronchopneumopathies obstructives Deuxième partie III. REGLES GENERALES ET MODALITES DE PRESCRIPTION DE LA REEDUCATION A. Évaluations – Objectifs thérapeutiques

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  • > PRESCRIPTION & SITUATIONS

    Item 53

    Principales techniques de rducation et de radaptation.

    Savoir prescrire la masso-kinsithrapie et lorthophonie

    Plan

    Aller :

    Premire partie

    > Intervenants dans un programme de rducation et de radaptation

    > Objectifs de rducation et moyens mis en uvre par les diffrents intervenants

    Deuxime partie

    > Rgles gnrales et modalits de prescription de la rducation

    > valuations Objectifs thrapeutiques

    > Modalits de prescription

    Ordonnance de masso-kinsithrapie

    Ordonnance dorthophonie

    > Arrt de la rducation

    > Rducation dentretien

    > Diffrentes situations pathologiques : objectifs de rducation et modalits de prescription

    > Lsions ligamentaires du genou et de la cheville

    Entorse du genou

    Entorse de la cheville

    > Algoneurodystrophie

    > Spondylarthrite ankylosante

    > Polyarthrite rhumatode

    > Lombalgies

    > Sclrose en plaques (SEP)

    > Accident vasculaire crbral

    Hmiplgie aprs AVC datant de moins de 8 jours

    Hmiplgie aprs AVC datant de 2 mois, au retour au domicile

    Hmiplgie aprs AVC datant de 2 ans

    > Maladie de Parkinson

    Maladie de Parkinson dbutante ou un stade modr

    Maladie de Parkinson un stade avanc

    > Insuffisance cardiaque

    > Insuffisance coronarienne

    > Bronchopneumopathies obstructives

    Deuxime partie

    III. REGLES GENERALES ET MODALITES DE PRESCRIPTION DE LA REEDUCATION

    A. valuations Objectifs thrapeutiques

  • Ce nest pas seulement le diagnostic mais surtout lvaluation des dficiences, limitations dactivits et situations de

    handicap qui conduit le mdecin :

    tablir des objectifs thrapeutiques ;

    prescrire une rducation ;

    choisir la modalit ou le champ sanitaire de prise en charge :

    hospitalisation (complte ou ambulatoire) en MPR ou SSR spcialis dans les situations les plus complexes (exemple : une hmiplgie constitue) ;

    rducation externe (voire autorducation ou ducation thrapeutique) dans les autres situations ou en relais de lhospitalisation.

    Le choix des objectifs prend en compte les besoins et les aspirations de la personne handicape (projet de vie de la

    personne). Ainsi, un diagnostic darthrose de genou ne conduit pas automatiquement la prescription de

    kinsithrapie. Ce sont la constatation clinique de certaines dficiences (flessum, amyotrophie ou encore instabilit), la

    plainte du malade souvent de lordre des limitations dactivits (rduction du primtre de marche, difficult pour se

    relever dun sige bas) ou des restrictions de participation (difficult assumer ses obligations professionnelles) qui

    conduiront dcider la prescription de la rducation et qui dtermineront le choix des outils dvaluation.

    B. Modalits de prescription

    1. Ordonnance de masso-kinsithrapie

    Une ordonnance doit donc comporter :

    les coordonnes compltes du prescripteur ;

    la date ;

    le nom et le prnom du patient ;

    la nature de la prescription : masso-kinsithrapie ;

    le nombre et la frquence des sances : mme si ces prcisions peuvent tre facultatives, laisses

    au jugement du professionnel de rducation, ce nombre et cette frquence sont importants

    prciser en fonction de lobjectif attendu, des impratifs de surveillance et des chances de

    rcupration. Lorsquelle prcise le nombre de sances, la prescription du mdecin simpose ;

    lintitul du ou des segments anatomiques rduquer (une articulation, le tronc, un ou des

    membres) ou un tableau clinique (hmiplgie, paraplgie, insuffisance respiratoire BPCO) ;

    lintitul kin balnothrapie ou rducation en piscine si cette technique est indique ;

    la mention domicile si ncessaire ;

    la mention accident du travail si besoin (comme pour toute ordonnance).

    Cette prescription est aussi un acte thrapeutique, et un moyen de communication entre mdecin et

    kinsithrapeute. Il est ncessaire dy indiquer :

    les objectifs attendus de la rducation ;

    les ventuelles contre-indications certaines techniques.

    Si la rducation doit tre effectue tous les jours, dimanches et jours fris inclus, il faut le prciser.

    Un courrier donnant le diagnostic et le contexte clinique est souhaitable.

    Le kinsithrapeute a le droit, sauf prescription contraire, de choisir les techniques qui lui semblent adaptes

    la conduite du traitement prescrit.

    Les masseurs-kinsithrapeutes sont tenus deffectuer un bilan en dbut et en fin de traitement.

    > Voir ordonnance type et les lments indispensables indiquer

    2. Ordonnance d orthophonie

    La rducation orthophonique se fait sur prescription mdicale et sa prise en charge est soumise une

    demande dentente pralable. Les sances durent 30 minutes, sauf pour les affections neurologiques (45

    minutes) :

    le mdecin prescrit dabord un bilan orthophonique ;

    l orthophoniste renvoie le bilan et si elle le juge ncessaire fait une proposition de prise en charge

    rducative ;

    le mdecin rdige une ordonnance qui doit prciser lobjectif de la rducation et le nombre de sances. Ce

    dernier est rarement infrieur 30 50, avec un rythme variable selon les indications, par exemple de 3 5

    sances par semaine dans laphasie ;

    l orthophoniste envoie la caisse lordonnance et la demande dentente pralable ;

    la caisse a un dlai de 10 jours pour refuser la prise en charge ;

  • au terme des sances prescrites, l orthophoniste renvoie un bilan au mdecin traitant et peut

    ventuellement redemander de son propre chef la Caisse dassurance-maladie une nouvelle srie de sances

    de rducation ;

    au-del de cette nouvelle srie, l orthophoniste, sil juge ncessaire la poursuite de la rducation, envoie

    un bilan de fin de traitement au mdecin et fait une proposition de prolongation de soins. Le mdecin pourra

    rdiger une nouvelle prescription.

    C. Arrt de la rducation

    Larrt de la rducation doit tre un acte rflchi. Il est logique :

    lorsque les objectifs sont atteints, ou que le sujet est asymptomatique, ou que ses capacits fonctionnelles rpondent

    ses besoins physiologiques ;

    lorsque le malade ne la tolre pas ;

    lorsque le malade nest pas cooprant ;

    lorsquelle na pas permis datteindre les objectifs.

    Larrt de la progression aprs une priode damlioration ne signifie pas toujours que lon est arriv au maximum des

    capacits fonctionnelles. Dans certains cas le programme rducatif nest simplement plus appropri et une nouvelle

    valuation permettra de dfinir un nouveau programme. Dans dautres cas il sagit dun phnomne de saturation de la

    part du patient, qui justifie linterruption de la rducation pendant quelques jours voire quelques semaines.

    la fin des sances le rducateur propose au patient un programme dexercices personnels indispensables pour

    prenniser les rsultats obtenus, notamment dans les pathologies chroniques de lappareil locomoteur. Les

    programmes doivent tre simples et ne comprendre quun nombre limit dexercices. Lintrt de ces programmes doit

    tre expliqu au patient avec conviction, par le mdecin et le kinsithrapeute, au besoin plusieurs reprises, afin den

    amliorer lobservance.

    D. Rducation dentretien

    La notion de rducation dentretien reste controverse.

    Trs peu dtudes ont prouv lefficacit de la pratique rgulire de la kinsithrapie pour viter la dgradation

    fonctionnelle au cours dune maladie chronique. Dans certaines circonstances, la prescription discontinue de courtes

    sries de sances peut-tre justifie :

    lorsquil sagit de retrouver un niveau fonctionnel acquis au cours dune prcdente priode de prise en

    charge, mais qui sest progressivement dtriore au fil du temps ;

    lorsquun autoprogramme a t propos au patient, pour rviser la qualit technique des exercices raliss

    qui se dgrade inluctablement.

    IV. DIFFERENTES SITUATIONS PATHOLOGIQUES : OBJECTIFS DE REEDUCATION ET

    MODALITES DE PRESCRIPTION

    Ici, seront abords essentiellement les objectifs de kinsithrapie qui font lobjet de prescription

    concernant des pathologies au programme de lECN. Les moyens rappellent les techniques quutilise le

    kinsithrapeute.

    Pour une description plus complte, consultez sur le site du cofemer :

    > La MPR dans les modules autres que le module 4 lECN

    Laccs au texte dvelopp, auquel il est conseill de se rfrer, est accessible aussi la fin de chaque

    situation envisages ci dessous

    A. Lsions ligamentaires du genou et de la cheville (item 257 du programme de lECN)

    1. Entorse du genou

    Objectifs Moyens

  • Lutter contre la douleur.

    Rcuprer la force musculaire.

    Massages, physiothrapie.

    Rveil des muscles sidrs, puis renforcement analytique et

    global.

    Si besoin balnothrapie.

    Rcuprer les amplitudes articulaires. Mobilisation passive.

    Si besoin balnothrapie.

    Amliorer la proprioception.

    Rcuprer des capacits leffort. Exercices proprioceptifs en dcharge puis en charge.

    Commentaires :

    les sances doivent tre dbutes immdiatement ;

    le nombre de sances est dtermin par la ncessit de revoir le patient 1 mois ;

    des soins quotidiens sont ncessaires hormis le samedi et le dimanche (donc 5 sances par semaine) ;

    les soins sont raliser au cabinet du MK et non pas au domicile.

    > Voir texte dvelopp

    2. Entorse de la cheville

    Objectifs Moyens

    Lutter contre la douleur.

    Rcuprer la force musculaire.

    Massages, physiothrapie.

    Rveil des muscles sidrs, puis renforcement en insistant

    sur les verseurs

    Si besoin balnothrapie.

    Rcuprer les amplitudes articulaires Mobilisation passive.

    Si besoin balnothrapie.

    Amliorer la proprioception.

    Rcuprer des capacits leffort. Exercices proprioceptifs en dcharge puis en charge.

    Commentaires :

    les sances doivent tre dbutes immdiatement ;

    le nombre de sances est dtermin par la ncessit de revoir le patient 1 mois ;

    des soins quotidiens ne sont pas ncessaires (donc 3 sances par semaine) ;

    les soins sont raliser au cabinet du MK et non pas au domicile.

    > Voir texte dvelopp

    B. Algoneurodystrophie (item 221 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    Lutter contre la douleur.

    Lutter contre les troubles trophiques

    Physiothrapie (bains cossais)

    Massages.

    Rcuprer les amplitudes articulaires. Mobilisation active de prfrence car le patient peut doser

    les exercices en fonction de la douleur.

    Rserver les mobilisations passives dans la phase froide de

    raideur.

    Postures instrumentes ou non.

    Rintgrer le membre suprieur dans les activits

    quotidiennes

    Apprentissage du pas simul puis de la marche en dcharge

    au seuil de la douleur pour le membre infrieur Au besoin

    en balnothrapie.

    Commentaires :

    il est ncessaire dcrire au kinsithrapeute pour lui prciser le diagnostic ;

  • le nombre des sances prescrites est li au fait que lon veut revoir le patient 1,5 2 mois aprs le dbut de la prise

    en charge pour la rvaluer et rorienter la suite de la prise en charge ;

    pour le membre infrieur :

    la marche en dcharge au seuil de la douleur est un objectif primordial. Le fait de poser le pied terre en

    gardant un schma de marche contribue la ralisation des autres objectifs : lutte contre les troubles

    trophiques, rcupration des amplitudes,

    penser prescrire une paire de cannes.

    C. Spondylarthrite ankylosante (item 282 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    Maintenir la mobilit du rachis, des articulations

    costo-vertbrales et des membres. Exercices passifs et actifs de mobilisation articulaire.

    Prvenir voire rduire les dformations vertbrales et

    thoraciques. Postures (principalement pour lutter contre la cyphose).

    Entretenir la force globale.

    Maintenir ou amliorer les capacits arobies.

    Exercices de renforcement portant essentiellement sur les

    muscles luttant contre les dformations (spinaux pour le

    rachis).

    Apprentissage de lautorducation. Travail sous-maximal en endurance sur ergocycle, tapis de

    marche ou rameur.

    Apprentissage dexercices quotidiens faire domicile.

    Commentaires :

    il est ncessaire dcrire au kinsithrapeute pour lui prciser le diagnostic ; 10 sances suffisent en gnral dans les formes o il ny a pas de dficiences (raideurs) corriger.

    > Voir texte dveloppp

    D. Polyarthrite rhumatode (item 121 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    Prvenir les dformations avant leur installation.

    Limiter les dformations.

    Massages musculaires et physiothrapie.

    Orthses de repos mains et poignets.

    Entretenir ou rcuprer la mobilit et de la stabilit

    articulaire.

    Entretenir la trophicit musculaire.

    Conseils de postures et auto-postures en bonne position.

    Exercices essentiellement actifs.

    Maintenir ou amliorer les capacits arobies. Travail sous-maximal en endurance sur ergocycle, tapis de

    marche ou rameur.

    Apprendre limiter les contraintes articulaires. Conseils gestuels pour limiter les contraintes articulaire

  • > Voir texte dvelopp

    E. Lombalgies (item 215 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    Phase aigu :

    Selon les recommandations actuelles, il y a des

    arguments (inefficacit) avec un bon niveau de

    preuve pour ne pas proposer de kinsithrapie

    ce stade.

    Phase subaigu :

    lutter contre la douleur,

    maintenir une mobilit normale,

    rcuprer la force musculaire,

    prvenir le passage la chronicit et les rcidives.

    Phase chronique :

    restaurer la mobilit,

    rcuprer la force musculaire,

    rcuprer les aptitudes leffort,

    lutter contre la douleur,

    rduire lanxit et amliorer lestime de soi,

    favoriser la participation sociale et professionnelle.

    Assouplissements sous-pelviens, sur les plans antrieurs,

    postrieurs et latraux.

    Amlioration du contrle sensori-moteur de la rgion lombo-

    pelvienne.

    Renforcement musculaire.

    Reconditionnement leffort.

    Travail musculaire global.

    Endurance.

    Apprentissage dauto-exercices.

    Massages, physiothrapie, balnothrapie.

    > Voir texte dvelopp

    F. Sclrose en plaques (SEP) (item 215 du programme de lECN)

    La kinsithrapie est prescrite essentiellement lorsque surviennent des troubles moteurs et/ou sensitifs (membres

    infrieurs et membres suprieurs).

    Dans la phase initiale, la rducation est le plus souvent conduite en centre ou lhpital ou en centre avec une

    rducation quotidienne puis, selon ltat du patient, domicile, ou si possible en cabinet.

    Objectifs Moyens

    Rduire la spasticit Postures quotidiennes dtirement.

    Empcher les rtractions musculotendineuses

    secondaires limmobilisation et la spasticit

    Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation articulaire.

    Apprentissage dauto-exercices dtirements.

    ducation la recherche des causes aggravantes de la

    spasticit.

    Kinbalnothrapie.

  • Amliorer la commande motrice. Exercices actifs de renforcement moteur prudent, analytique

    et fonctionnel pour lquilibre et la marche sur les muscles les

    plus faibles.

    R-entranement progressif leffort. Fractionner les

    exercices pour viter la fatigue.

    Rduire les troubles sensitifs ou au moins leur

    retentissement.

    Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle

    articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.

    Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration. Dvelopper les compensations fonctionnelles.

    Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.

    Commentaires :

    la dure de la prescription est dtermine par la stabilisation de ltat ;

    si la spasticit est trs marque, la prescription est vie, 2 fois par semaine ;

    ne pas oublier lducation du patient aux techniques dauto-entretien et dautorducation.

    > Voir texte dvelopp

    G. Accident vasculaire crbral (item 133 du programme de lECN)

    1. Hmiplgie aprs AVC datant de moins de 8 jours

    Objectifs Moyens

    Amliorer la commande motrice.

    Il faut ce stade avant tout stimuler la plasticit

    crbrale et restaurer le mieux possible la commande

    dficiente sans compensation.

    Exercices dveil moteur.

    Exercices de contrle du tronc si lhmodynamique permet la

    station assise.

    Exercices passifs de contrle de la spasticit par des

    postures prolonges dtirement.

    Exercices actifs de renforcement analytique et global de la

    motricit (prhension, quilibre et marche) selon possibilit.

    ce stade on vitera de dvelopper les compensations

    fonctionnelles.

    Rduire les consquences des troubles sensitifs. Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle

    articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.

    Prvenir certaines complications :

    Rtractions musculotendineuses secondaires

    limmobilisation de certains muscles en position

    courte (qui dbutent ds les premiers jours et ne font

    que saggraver ensuite en labsence de traitement

    prventif).

    Ankyloses articulaires

    Postures prolonges dtirement (voir ci-dessus) et

    mobilisations articulaires passives douces.

    Douleurs dpaule (dont le syndrome douloureux rgional

    complexe type 1).

    Protger le membre suprieur dficient de toute traction

    intempestive lors de lassistance ( la toilette, habillage,

    retournements).

    Sassurer que les rgles de protection de lpaule ct

    partique sont connues de lentourage proche.

  • Encombrement bronchique.

    Contrle biquotidien et exercices de dsencombrement

    respiratoire (veil de la toux,

    postures) selon besoin.

    Si ngligence visuo-spatiale Contribuer la prise de conscience.

    Commentaires :

    Sances quotidiennes voire biquotidiennes, courtes, selon fatigue.

    Mise en postures quotidiennes dtirement aprs avoir inform et duqu le personnel aide-soignant et infirmie

    > Voir texte dvelopp

    2. Hmiplgie aprs AVC datant de 2 mois, au retour au domicile

    Objectifs Moyens

    Amliorer la commande motrice :

    continuer stimuler la plasticit crbrale et

    restaurer le mieux possible la commande dficiente

    sans compensation.

    Exercices dveil moteur.

    Exercices actifs de renforcement moteur analytique et

    fonctionnel pour la prhension, lquilibre et la marche sur les

    muscles les plus faibles.

    Progressivement amlioration de la force si la commande est

    suffisamment analytique.

    R-entranement progressif leffort.

    Rduire les troubles sensitifs ou au moins leur

    retentissement.

    Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle

    articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.

    Prvenir certaines complications :

    Rtractions musculotendineuses secondaires

    limmobilisation et la spasticit.

    Continuer les postures quotidiennes dtirement.

    Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation

    articulaire ; apprentissage dauto-exercices.

    Douleurs dpaule (dont le syndrome douloureux rgional

    complexe type 1).

    Sassurer que les rgles de protection de lpaule ct

    partique sont connues du patient et de son entourage p

    Amliorer lautonomie quelle que soit

    la rcupration (si celle-ci est insuffisante)

    Dvelopper les compensations fonctionnelles.

    Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.

    Entranement intensif de la marche et lquilibre.

    Compensation des prhensions par le membre suprieur

    sain.

    R-entranement leffort.

    Si ngligence visuo-spatiale Contribuer la prise de conscience.

    Commentaires :

    Habituellement 5 sances/semaine, puis progressivement selon progrs, 3/semaine.

    Souvent domicile, mais si possible en cabinet, selon ltat du patient.

    Pendant plusieurs mois ; chez certains patients vie (si la spasticit est trs marque), 2/semaine.

    ducation du patient aux techniques dauto-entretien et dautorducation si possible.

    > Voir texte dvelopp

    3. Hmiplgie aprs AVC datant de 2 ans

    Objectifs Moyens

  • Amliorer la commande motrice.

    La plasticit crbrale (rorganisation du

    cerveau sain, dpendante de lentranement)

    reste possible, quel que soit le dlai aprs lAVC.

    Exercices actifs de renforcement analytique et global de la

    motricit (prhension, quilibre et marche).

    Progressivement amlioration de la force si la commande est

    suffisamment analytique.

    Rduire le retentissement des troubles sensitifs. Exercices dveil sensitif et de discrimination, de contrle

    articulaire des membres et du tronc, de contrle de lquilibre.

    Empcher certaines complications.

    ce stade si la spasticit est trs svre, les

    rtractions musculotendineuses restent

    craindre.

    Continuer les postures quotidiennes dtirement.

    Exercices passifs et activo-passifs de mobilisation

    articulaire ; apprentissage dauto-exercices dentretien.

    - Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration

    (si celle-ci est insuffisante).

    Dvelopper les compensations fonctionnelles.

    Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.

    Entranement intensif de la marche et lquilibre.

    Compensation des prhensions par le membre suprieur

    sain.

    R-entranement leffort.

    Amliorer lautonomie quelle que soit la rcupration. Dvelopper les compensations fonctionnelles.

    Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.

    Commentaires :

    Habituellement une reprise de rducation au rythme de 2 ou 3 sances/semaine pendant 6 semaines permet de

    faire le point. ventuellement renouveles si progrs possible.

    De prfrence en cabinet.

    Une sance hebdomadaire au long cours na le plus souvent ni objectif ni efficacit.

    Enseignement et contrle intervalles rguliers de programmes dautorducation et dentretien au long cours.

    > Voir texte dvelopp

    H. Maladie de Parkinson (item 261 du programme de lECN)

    1. Maladie de Parkinson dbutante ou un stade modr

    dambulation encore autonome et cognition compatible avec lapprentissage dexercices moteurs

    Objectifs Moyens

    Amliorer la disponibilit dopaminergique au

    striatum.

    Lexercice arobie avant la prise de lvodopa

    permet la production de dopamine endogne au

    striatum, ainsi quune meilleure absorption et

    utilisation de la lvodopa exogne.

    Exercices en arobie.

    Travail soutenu sur bicyclette ergomtrique pendant 20 30

    minutes.

    Amliorer lquilibre et rduire la rigidit musculaire. Exercices de renforcement moteur, notamment aux

    membres infrieurs et sur les extenseurs paravertbraux.

    Amliorer la performance motrice pendant la sance. Utilisations de signaux sensoriels, acoustiques (mtronome),

    visuels (barres sur le sol), motionnels et cognitifs (musique,

    travail de groupe, instructions verbales).

    Maintien de la capacit au lever, dune chaise ou du

    sol.

    Travail moteur par des exercices assis-debout, rpts

    partir de chaises de hauteur dcroissante, et des exercices de

    relev du sol.

    Maintien voire augmentation de la longueur du pas Travail rgulier de marche sur une distance spcifique, en se

  • la marche. concentrant sur la longueur du pas et non sur la vitesse de

    marche.

    Travail de la phonation et de larticulation en

    orthophonie

    Dvelopper les compensations fonctionnelles.

    Recours ventuel aux appareillages et aides techniques.

    Commentaires :

    Sances quotidiennes courtes, selon fatigue, plutt le matin avant la prise de lvodopa.

    > Voir texte dvelopp

    2. Maladie de Parkinson un stade avanc autonomie de dambulation altre, ou cognition incompatible avec lapprentissage dexercices moteurs)

    Il y a bien entendu un continuum avec le stade prcdent et on passera de lune lautre des deux stratgies de rducation progressivement, en fonction de lvolution du patient.

    Objectifs Moyens

    Apprentissage de compensations pour :

    prserver les capacits fonctionnelles.

    Pouvant de moins en moins compter sur la

    discipline personnelle du patient cause des

    troubles dysxcutifs croissants, leffort du

    rducateur se tourne vers lenseignement de

    la tierce personne autant que du patient,

    auxquels on apprendra une discipline de

    compensations pour aider le patient

    prserver le maximum de fonction ;

    Sparation de tches fonctionnelles quotidiennes en sous-

    tches : dcomposer les squences motrices ncessaires

    pour se lever dun lit, se lever dune chaise, enfiler certains

    vtements.

    Rptition mentale effectuer avant certaines tches

    difficiles (le patient peut de moins en moins compter sur sa

    motricit automatique et doit recorticaliser les efforts

    moteurs).

    Utilisation de signaux sensoriels au domicile : barres

    colores nettes au bord de chaque marche descaliers, sur le

    sol pour sortir ou rentrer dans lespace exigu des toilettes,

    couteurs avec musique rythme ou aime du patient pour

    sortir faire les courses.

    prvenir les chutes ;

    Apprendre effectuer des demi-tours en arc de cercle,

    cest--dire sur un plus grand espace que le demi-tour normal

    (qui se fait sur soi-mme).

    viter les tches simultanes, surtout lorsquune des deux

    tches consiste marcher (viter de marcher en portant des

    objets requrant une attention, ou de marcher travers un

    espace encombr requrant lvitement dobstacles).

    Enseignement de stratgies pour limiter les pisodes

    denrayage cintique (exemple : STOP et UN grand pas

    seulement ).

    Si une aide technique semble ncessaire, elle doit tre

    teste, en sance et entre les sances (avec la tierce

    personne), avant dtre adopte.

    prserver la statique rachidienne et la

    capacit respiratoire ;

    Renforcement des muscles extenseurs et travail de la

    capacit respiratoire.

    prserver ltat orthopdique ; Mobilisations articulaires passives.

    amliorer la phonation ; Utilisation de masqueur de voix pendant les conversations.

    Poursuite du travail en orthophonie (Lee Silverman Voice

    Therapy)

    amliorer la dglutition. Manger et boire en face dun miroir, travail de la dglutition

    en orthophonie.

  • Commentaires :

    Sances quotidiennes courtes, selon fatigue, plutt le matin avant la prise de lvodopa.

    > Voir texte dvelopp

    I. Insuffisance cardiaque (item 250 du programme de lECN)

    La radaptation chez linsuffisant cardiaque est indique quelle quen soit lorigine ; elle est mene plusieurs emaines aprs une pousse dinsuffisance cardiaque, avec une monte en charge prudente, sous une surveillance spcialise (le plus souvent avec contrle par tlmtrie).

    Elle sappuie sur un bilan cardiologique et fonctionnel ayant pour but :

    de stratifier le risque :

    par une preuve deffort (recherche de sous-dcalage, troubles du rythme et tensionnels),

    par une chocardiographie (paramtres systoliques et diastoliques),

    et selon les besoins, par un holter rythmique, une scintigraphie myocardique et/ou une tude de la variabilit sinusale

    de dterminer le niveau de r-entranement :

    par une preuve deffort avec mesure des changes gazeux,

    fixation par calcul de la frquence cardiaque dentranement et/ou chelle de Borg ;

    dvaluer lautonomie et la qualit de vie :

    par le test de marche des 6 minutes,

    par un score valid de qualit de vie.

    Objectifs Moyens

    Adapter les thrapeutiques mdicamenteuses, en

    particulier btabloquants et IEC.

    Amliorer les performances et la tolrance leffort

    (dyspne, fatigue, voire angor si origine ischmique).

    R-entranement en endurance :

    sur ergo-cycle,

    progressif avec surveillance tlmtrique si

    possible,

    un niveau fix lpreuve deffort avec mesure

  • des changes gazeux

    Rduire les facteurs de risque. ducation thrapeutique oriente vers la dittique (poids et

    restriction hydrosode) et lactivit physique rgulire.

    Retrouver une autonomie dans les activits courantes. Renforcement segmentaire, exercices de proprioception,

    gymnastique douce, relaxation avec exercices respiratoires,

    particulirement utile chez les sujets fragiles, en dbut de

    programme de r-entranement leffort.

    Commentaires :

    Ncessit dune quipe multidisciplinaire, dun plateau technique ddi et de conditions de scurit.

    Ne peut se faire quen structure de radaptation spcialise.

    Hospitalisation de jour si possible, ou complte selon lenvironnement.

    3 5 fois par semaine, sur une dure minimum 20 sances.

    > Voir texte dvelopp

    J. Insuffisance coronarienne (item 132 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    Faire reculer le seuil ischmique myocardique (signe

    angineux).

    Augmenter les capacits dendurance musculaire et

    de tolrance leffort (augmentation du pic de VO2).

    Rentranement global en endurance (cyclo-ergomtre, tapis

    roulant et ergocycle manivelle) proximit du seuil anarobie

    (faire une preuve deffort, si possible avec mesure des

    changes gazeux).

    Renforcement musculaire segmentaire.

    Gymnastique douce.

    Relaxation.

    Contrler les facteurs de risque cardiovasculaire. ducation thrapeutique (informations sur la maladie et les

    traitements, dittique, activits physiques).

    Amliorer la rinsertion socioprofessionnelle et la

    qualit de vie.

    Exercices actifs de renforcement moteur prudent, analytique

    et fonctionnel pour lquilibre et la marche sur les muscles les

    plus faibles.

    R-entranement progressif leffort. Fractionner les

    exercices pour viter la fatigue.

    Commentaires :

    Ncessit dune quipe multidisciplinaire, dun plateau technique ddi et de conditions de scurit.

    Ne peut se faire quen structure de radaptation spcialise.

    Hospitalisation de jour si possible, ou complte selon lenvironnement.

    3 5 fois par semaine, sur une dure minimum 20 sances.

    Aprs la phase de radaptation cardiaque, les objectifs sont de surveiller lobservance des consignes (mdicamenteuses, dittiques et dactivits), tout en saidant par les activits en Club Cur Sant (sances dactivits de 45 minutes, 4 h/semaine).

    Cette situation clinique est globalement transfrable aux situations suivantes : post-infarctus trait mdicalement, suites dangioplasties ou pontage, angor stable.

  • > Voir texte dvelopp

    K. Bronchopneumopathies obstructives [BPCO] (item 227 du programme de lECN)

    Objectifs Moyens

    duquer :

    lutilisation des mdicaments ;

    dune oxygnothrapie ;

    du drainage bronchique.

    Titrer les besoins en O2 pour une SaO2 > 90 pendant

    lexercice.

    Apprentissage de la respiration diaphragmatique, lexpiration

    les lvres pinces, lutilisation de spiromtres incitatifs, les

    inhalateurs.

    Amliorer lendurance arobie. Travail endurant arobie sur cyclo-ergomtre ou manivelle

    bras ou tapis roulant ou vlo elliptique.

    Travail musculaire segmentaire en puissance.

    Travail musculaire global en kinbalnotherapie.

    Marche rapide, marche de type norvgienne.

    Accrotre les capacits physiques de marche ou de

    lautonomie dans les AVQ.

    Rduire lanxit et amliorer lestime de soi.

    Favoriser la participation sociale. .

    Commentaires :

    Indications :

    en pousse aigu dencombrement : 10 sances de drainage bronchique en moyenne ;

    de faon systmatique titre prventif chez un patient porteur dune BPCO lorsquil existe un risque

    daggravation (alitement, surinfection broncho-pulmonaire, chirurgie) ;

    titre prventif en dehors des risques cits prcdemment en vue de ralentir lvolution et de permettre une

    meilleure qualit de vie.

    Une preuve deffort pralable est ncessaire pour choisir la frquence cardiaque cible et la rsistance au seuil

    arobie.

    valuation et prise en charge nutritionnelle.

    Sevrage tabagique.

    > Voir texte dvelopp

    > Retour dbut de la deuxime partie item 53

    > Dbut item 53

    Ordonnance type de prescription de kinsithrapie : lments indispensables

  • > Retour texte > Ordonnance

    > Voir "Points cls"

    > Voir "Pour en savoir plus"

    Dr X

    Adresse du Dr x

    Spcialit du Dr X

    N denregistrement lordre des mdecins

    Date

    Nom prnom du malade

    [ Accident du travail du (date) ?]

    XX sances de masso-kinsithrapie

    Nombres de rgion(s) traiter

    (prciser si en piscine ?)

    Frquence des sances

    (prciser sil faut un passage dimanches et

    jours fris)

    domicile ?

    Au cabinet du kinsithrapeute ?

    Avec transport ? mdicalis ?

    Objectifs de la rducation :

    Contre indications certaines techniques ou

    consignes particulires

    SIGNATURE

    Cofemer 5 octobre 2009