IV. Le choix de la variante - pref29.alkante.compref29.alkante.com/sit_1_ALK/upload/actu/1301/2eme partie_ resume... · Elle est satisfaisante sur le plan paysager mais l’éolienne

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Energies et Territoires développement Projet éolien de Plouyé Kallista Résumé non technique de l’étude d’impact Juillet 2015 page 19/34

IV. Le choix de la variante Plusieurs scénarii ont été envisagés afin de faire ressortir une variante optimale. Les critères suivant ont été pris en compte dans cette démarche :

- lerespectdesservitudes,- lescontraintesnaturalistes,- l’analysepaysagère,- l’expertiseacoustique,- lescontraintestechniques,- lesdemandesdesélus,propriétairesfonciersetexploitants,ethabitants,- l’optimisationdelaproductionélectrique

6 variantes au total ont été étudiées. Elles différaient par le nombre d’éoliennes (3 ou 4), le gabarit et la configuration d’implantation (espacement et disposition).

Les 5 premières ont été abandonnées sur des considérations acoustiques (impact sonore difficilement maîtrisable), économiques (production d’électricité attendue), naturalistes (impacts sur les chauves-souris principalement) ou paysagères (mauvaise lisibilité du parc, manque de cohérence avec le parc éolien de Collorec seulement distant de 4 km).

L’avant dernière variante est proche de la variante finale : 4 éoliennes selon une orientation nord-sud et des inter-distances régulières. Elle est satisfaisante sur le plan paysager mais l’éolienne la plus au nord est trop près d’un boisement ce qui occasionnerait sur le plan naturaliste une destruction d’habitat et de la mortalité pour les chauves-souris.

La variante finale résulte donc de la précédente par le glissement vers l’est de l’éolienne E1. Elle est composée de 4 éoliennes Enercon E82 munies d’un mât de 98 m. Elle répondaux recommandationsenvironnementalesetpaysagères,etpermetd’exploiterdemanièreoptimale laressourceenventexploitablesurlesite.

V. Impacts du projet en phase d’exploitation

V.1. Impacts sur le milieu physique Le risque de pollution des sols ou de l’eau est faible. En effet, les produits polluants en jeu sont essentiellement des huiles et graisses hydrauliques ou de lubrification. Les quantités sont modestes. Les composants des éoliennes utilisant de l’huile ou de la graisse sont conçus pour ne permettre aucun écoulement (boîtiers étanches, dispositifs de récupération de graisse).

Par ailleurs, les opérations de maintenance seront effectuées de manière rigoureuse et feront l’objet de procédures spécifiques. Chaque équipe de maintenance disposera d’un kit de dépollution d’urgence composé de feuilles de textile absorbant permettant de contenir et absorber tout écoulement et de récupérer les déchets absorbés.

Les éoliennes sont éloignées des cours d’eau et distantes de plus de 1,5 km d’un périmètre de protection d’un captage d’eau. Elles sont éloignées de plus de 80 mètres d’une zone humide potentielle (E1) et de plus de 200 m d’une zone humide avérée (E4).

Pour terminer, un parc éolien en fonctionnement ne rejette pas de polluants dans l’atmosphère. L’électricité produite se substitue à celle issue des centrales thermiques (charbon, fuel, gaz). Un parc éolien en fonctionnement permet donc d’éviter l’émission de particules et de gaz, dont le gaz carbonique (CO2), en grande partie responsable de l’accroissement de l’effet de serre. L’impact du projet éolien sur la qualité de l’air et le climat est par conséquent positif.

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V.2. Impacts sur le milieu naturel Impact sur la flore et les habitats

L’aménagementdeszonesd’implantationdeséoliennesetdesstructuresannexes(cheminsd’accès,plateformes,liaisonsélectriques)nenécessiteraladestructiond'aucunhabitatnatureloud'espècevégétalepatrimoniale.

LeseulsecteuràenjeuxdelaZIPestévité(stationdePolysticàsoie,aunord‐estdelaZIP).

Les habitats et plantes touchés par le projet éoliens sont communs et nonmenacés. L’impact duprojetsurlafloreetleshabitatsestdoncfaible.Impact sur la faune (hors avifaune et chiroptères)

Lesespècesprésentessurlesitenesontpassensiblesàunprojetéolienetaucunhabitatintéressantneseradétruit.SeulelaVipèrepéliade,espècenonprotégéemaisaustatutdeconservationfragileenFranceprésenteunenjeudeconservationfort.

LelinéairedehaiesdétruiteestanecdotiquecomparéaulinéaireexistantsurlaZIP.Lesboisementset les haies écologiquement fonctionnelles sont conservés. Aucune perturbation de la structurebocagèren’estàcraindre,élémentcrucialpourlaVipèrepéliade.L’impactsurcettefauneestdoncnégligeable. Impacts sur l’avifaune

Trois espèces d’oiseaux patrimoniales ont été relevées lors des investigations de terrain : le Bouvreuil pivoine, la Locustelle tachetée et la linottemélodieuse.

Leur sensibilité face à un parc éolien en fonctionnement est faible ou nulle. Elles sont peu ou pas sensibles au risque de mortalité par collision et faiblement sensibles au dérangement (elles ont été observées au pied des éoliennes actuelles).

L’impact du projet éolien en fonctionnement sur l’avifaune est donc faible. Impacts sur les chiroptères Le linéaire de haie détruit par le projet étant très anecdotique, il n’y aura aucun impact sur les corridors de déplacement ou les gîtes, pourtouteslesespècesdechiroptères.

Quatre espèces de chauves‐souris contactées sur la zone d’étude présentent une sensibilitémoyenne à forte vis‐à‐vis des éoliennes en termes de mortalité par collision: la Pipistrellecommune,laPipistrelledeKuhl,laSérotinecommuneetlaNoctuledeLeisler.

La Sérotine commune et la Noctule de Leisler sont peu présentes sur le site du projet. Les naturalistes concluent donc à un impact faible du projet sur ces deux espèces.

Compte tenu de la fréquentation modérée de la ZIP par la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl et de l’éloignement aux linéaires boisés des éoliennes E2, E3 et E4, l’impact de ces trois aérogénérateurs sur les deux espèces sera faible. Néanmoins, l’éolienne E1 étant plus proche d’un boisement, peut avoir un impact moyen en termes de mortalité sur la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl.

Afin de réduire son impact, l’éolienne E1 sera bridée dans certaines conditions de vent et de température (conditions favorables à l’activité des chiroptères) pendant la période d’activité des chauves-souris soit entre le 15 juin et le 15 octobre. Il n’est pour l’instant pas envisagé de mesure de bridage sur les autres éoliennes qui présentent un risque d’impact moindre sur les chauves-souris. Néanmoins, cette option

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pourra être mise en place en cas de mortalité avérée par le suivi de mortalité mis en place conformément à la réglementation ICPE.

Le gabarit des éoliennes du projet, bien supérieur à celui des éoliennes existantes, conduit à un risque d’impact moindre sur les chauves-souris. Les pales sont au minimum à 57 mètres au dessus du sol or peu d’espèces de chiroptères sont capables de voler aussi haut. De plus, un suivi de mortalité effectué en 2014 a révélé une mortalité très faible sur le parc actuel.

Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, l’impact du projet éolien sur l’ensemble des espèces de chauves-souris est considéré faible. EvaluationdesincidencesNatura2000Six sites Natura 2000 figurent dans un périmètre de 20 km autour du projet éolien, dont le plus proche à 5 km. Du fait de cette distance, seules des espèces d’oiseaux ou de chiroptères peuvent motiver une évaluation des incidences Natura 2000.

Aucun des six sites Natura 2000 ne compte des oiseaux au titre de ses objectifs de conservation mais six espèces de chiroptères sont concernées. Les six espèces sont très peu sensibles au risque de collision avec les éoliennes et seule une fréquente la zone du projet de façon significative. La fonctionnalité écologique des milieux utilisés par cette chauve-souris (la Barbastelle d’Europe) ne sera pas affectée.

Le projet éolien n’a donc pas d’incidence significative sur les sites Natura 2000. DemandededérogationautitredesespècesprotégéesL’analyse menée par les experts naturalistes montre que le projet éolien de Plouyé ne portera pas atteinte aux populations d’espèces protégées, en grande partie grâce aux mesures d’intégration environnementale proposées. Le porteur projet n’a pas à solliciter l’octroi d’une dérogation à ‘la stricte protection des espèces ».

V.3. Impact sur le milieu humain Distance des éoliennes à l’habitat La réglementation impose un éloignement minimum de 500 m aux habitations. Les distances entre les éoliennes et les premières habitations sont les suivantes :

Habitation Distance à l’éolienne

la plus proche Pen ar Barrez 567 m (E1)

Kerarnou 574 m (E2) Kerjean 686 m (E4)

Kervélen 646 m (E4) Le Quinquis 737 m (E4)

Kerleït 772 m (E1) Kernizan 771 m (E4)

Quélennec 800 m (E1)

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Impact sonore Réglementation La législation prévoit trois points à respecter au niveau de l’impact sonore des éoliennes :

l’émergence sonore au niveau des habitations riveraines du projet ne doit pas dépasser 5 dB(A) de jour et 3 dB(A) de nuit, lorsque le niveau sonore global ambiant est supérieur à 35dB(A). L’émergence sonore est la différence entre le niveau de bruit ambiant, qui comprend celui des éoliennes et le bruit résiduel qui correspond au niveau sonore initial, mesuré en l’absence des éoliennes.

Le niveau de bruit ambiant, mesuré à l’intérieur d’un périmètre « réglementaire » ne doit pas excéder 70 dB(A) de jour et 60 dB(A) de nuit. Le périmètre réglementaire considéré est défini comme étant le plus petit polygone incluant tous les disques centrés sur le mât des éoliennes et dont le rayon est égal à 1,2 fois la hauteur totale des éoliennes (pale verticale).

Le bruit ambiant (incluant celui des éoliennes) mesuré chez les riverains ne doit pas présenter de tonalité marquée.

Ambiance sonore initiale sur le site

Les mesures ont été réalisées en 9 points, dans les villages et hameaux les plus proches. Ils figurent sur la carte en page suivante, désignés par des lettres (A à I). Les éoliennes sont repérées par la lettre X suivie de leur numéro.

Aux 9 points de mesure s’ajoutent 4 points de simulation, désignés par une lettre indicée (indices 2 ou 3). En ces points, le bruit résiduel est estimé identique à celui rencontré aux points de même nom sans indice.

La position des points de mesures de bruit a été choisie avec soin de façon à considérer les habitations potentiellement les plus impactées par le projet.

Il est à noter que lors de la campagne de mesures de bruit les éoliennes du parc existant étaient arrêtées et ne généraient en conséquence aucun bruit.

Localisation des points de mesure de bruit (source : cabinet EMA)

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Le bruit résiduel a été calculé pour deux directions de vent : Sud-Ouest et Nord-Est. En chaque point les mesures ont été effectuées pendant 264 heures environ, comprenant les périodes de jour et les périodes de nuit, des périodes de fonctionnement et des périodes d’arrêt des machines existantes. Seules les périodes d’arrêt ont été retenues pour déterminer les niveaux de bruit résiduels.

L’étude montre que les niveaux de résiduels sont variables. De nuit, ils sont très faibles en certains points.

Impact sonore du projet

De jour, pour un fonctionnement normal du parc (sans bridage des éoliennes), le projet éolien respecte les émergences sonores réglementaires en chacun des points de simulation.

De nuit, avec un fonctionnement normal, les émergences réglementaires sont dépassées pour certaines conditions de vent. Un plan de bridage nocturne a donc été calculé et sera mis en œuvre. Les émergences réglementaires seront ainsi également respectées de nuit.

Le projet éolien satisfait par ailleurs aux autres exigences réglementaires (absence de tonalité marquée et bruit ambiant maximal dans le périmètre réglementaire). Enfin, le maître d’ouvrage s’engage à réaliser des mesures acoustiques de réception après la mise en service du parc éolien afin de valider ou d’affiner le plan de bridage envisagé.

Impact des ombres sur l’habitat

Par temps ensoleillé, une éolienne en fonctionnement génère une ombre mouvante périodique créée par le passage régulier des pales devant le soleil.

Une évaluation de cet impact a été effectuée pour les hameaux riverains du projet éolien.

La carte ci-dessous représente la durée annuelle moyenne d’exposition au phénomène pour le parc en projet. Elle montre que les habitations situées au nord et au sud du projet ne seront pas impactées.

Cartographie de l’exposition aux ombres clignotantes (durée moyenne en heures par an )

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Kerarnou est le lieu le plus concerné par les ombres clignotantes avec une durée annuelle moyenne de 13h45. La durée maximale quotidienne possible y est de 33 minutes.

Au Quinquis, deuxième point en termes d’impact, la durée annuelle moyenne est de 8h23 avec une durée quotidienne maximale de 29 minutes.

Des calculs ont aussi été menés pour estimer l’impact du parc actuel. Les deux lieux les plus touchés sont déjà Kerarnou (durée moyenne d’exposition annuelle de 7h18 et durée quotidienne maximale possible de 48 minutes) et le Quinquis (durée moyenne d’exposition annuelle de 3h35 et durée quotidienne maximale possible de 22 minutes).

Le phénomène se produit le matin au Quinquis situé à l’ouest des éoliennes et le soir à Kerarnou localisé à l’est.

Il est à noter que le calcul ne prend pas en compte les écrans boisés ou bâtis susceptibles de masquer le phénomène.

Réception de la télévision

Les habitations susceptibles de subir une perturbation de la réception de la télévision en raison de la présence des éoliennes sont celles situées au sud-est du projet. Le bourg de Plouyé est donc concerné.

Selon l’article L112-12 du code de la construction et de l’habitation, le maître d’ouvrage du projet a obligation légale de restituer la qualité initiale de réception si celle-ci venait à être perturbée du fait de l’installation des éoliennes.

Au vu de la sensibilité sur Plouyé, une entreprise spécialisée sera mandatée pour réaliser un état initial avant chantier, puis un état des lieux après chantier.

Comme le prévoit la réglementation Kallista s’engage à résoudre les problèmes de réception là où ils seront apparus. L’impact du projet sur la réception de la télévision sera donc nul.

Impacts sur les activités économiques Agriculture Les surfaces immobilisées par le parc éolien sont faibles (9 300 m² soit moins de 1 ha). Elles correspondent aux plateformes et pieds des éoliennes, au poste de livraison et aux accès créés. La perte de surface sera compensée par une indemnité versée aux exploitants agricoles concernés.

Les chemins utilisés pour le parc éolien seront renforcés et entretenus sur la durée de fonctionnement du parc. Tourisme Le parc éolien sera visible depuis certains sites patrimoniaux majeurs ainsi que depuis les itinéraires touristiques, routes ou chemins de randonnée (alternance de vues et de non perception). Le parc existant est déjà visible depuis ces lieux et itinéraires et il n’a pas été noté de retour négatif du point de vue touristique.

Dans le cadre de l'accompagnement du projet, une revalorisation touristique de la plateforme de l'une des éoliennes existantes est prévue (E1 ou E4, qui présentent des points de vue remarquables). L'aménagement inclura l'aménagement d'une aire de pique-nique, ainsi que l'installation d'une table d'orientation et de panneaux pédagogiques sur l'énergie éolienne et sur le parc éolien de Plouyé.

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Emploi

La maintenance et l’entretien des éoliennes nécessitent de la main d’œuvre. La construction du nouveau parc éolien permettra de soutenir l'activité du centre de maintenance Enercon situé à Plonévez-du-Faou, avec éventuellement l'embauche d'un technicien supplémentaire (le centre de maintenance Enercon situé à Plonévez-du-Faou emploie actuellement une dizaine de techniciens).

Autres retombées économiques Les collectivités locales bénéficieront de retombées fiscales versées par le parc éolien en fonctionnement. Des indemnités seront versées aux propriétaires fonciers et aux exploitants agricoles concernés par les aménagements du parc.

Sécurité

L’analyse de état initial signale l’absence de risques naturels ou industriels sur l’aire d’étude.

Les risques de bris de pale ou de chute d’une éolienne sont extrêmement faibles.

Le ministère de la défense (armée) et la Direction Générale de l’Aviation Civile n’émettent pas d’objection à la réalisation du projet éolien. Le site de pratique de sports aériens le plus proche est distant de près de 8 km (plateforme d’ULM à Poullaouen). Il n’y aura donc pas d’impact sur les activités aériennes.

Santé Les quantités de substances polluantes en jeu dans un parc éolien sont faibles et les éoliennes ne contiennent aucun produit classé dangereux suivant la directive 1999/45/CE.

Les niveaux d’émissions d’infrasons sont très faibles, bien inférieurs au seuil de la perception par l’organisme humain.

Comme tout appareil électrique, une éolienne génère des champs électromagnétiques. Le niveau de ces champs est plusieurs fois inférieur au seuil réglementaire de 100 microTeslas (μT) fixé par la réglementation.

Concernant le bruit, les riverains proches seront soumis à des expositions très inférieures aux conditions d’exposition pouvant perturber la santé (seuils définis par l’Organisation Mondiale de la Santé).

La crainte d'un effet épileptogène des battements d’ombre générés par les éoliennes est parfois évoquée. Cependant, si dans d'autres circonstances le rôle épileptogène d'une stimulation lumineuse répétitive est démontré, aucune observation incriminant les éoliennes dans cette pathologie n’a été formulée dans la littérature : cette crainte n'est étayée par aucun cas probant.

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V.4. Impacts sur le paysage Le projet éolien comporte des éoliennes plus hautes que celles du parc actuel. Il sera visible donc sur une part plus importante du territoire mais dans des proportions qui restent tout à fait comparables.

Le parc est visible de loin, en particulier depuis les grandes vues panoramiques des Monts d’Arrée et des Montagnes Noires. Le projet de renouvellement modifiera la perception du parc depuis ces vues : il est plus grand donc il sera davantage perceptible et sa composition générale changera (orientation différente, espacements plus réguliers). Dans les vues lointaines le projet de parc éolien apparaîtra souvent en situation de covisibilité avec le parc de Collorec et le projet de Kergloff. La largeur des panoramas est telle que les vues ne seront pas saturées (cf. photomontage ci-après). Photomontage depuis le sommet de la Montagne Saint-Michel (distance au centre du parc éolien : 14,2 km)

Zoom sur la zone des éoliennes

Photomontage depuis le sommet de la Montagne Saint-Michel

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Dans l’aire d’étude intermédiaire, le projet de Plouyé entre le plus souvent en intervisibilité avec celui de Collorec. Selon les points de vues les deux parcs s’associent de façon assez harmonieuse en deux lignes de 4 éoliennes avec un rapport d’échelle très variable selon les points de vue. Vue depuis le nord de Plonevez-du-Faou (distance au centre du parc éolien : 7,5 km)


Photomontage depuis le nord de Plonevez-du-Faou

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Comme avec le parc actuel, les vues seront fréquentes depuis les lieux habités ou de passage dans l’aire d’étude rapprochée. Le rapport d’échelle pourra être plus fort, en raison du gabarit plus important des éoliennes projetées. Vue depuis Kerjean (distance au centre du parc éolien : 1240 m)

Photomontage depuis Kerjean

Vue depuis la place de l’église à Plouyé (distance au centre du parc éolien : 1820 m)

Photomontage la place de l’église à Plouyé

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V.5. Impact sur le patrimoine Le projet éolien de Plouyé sera rarement ou très peu visible depuis la très grande majorité des monuments historiques de l’aire d’étude.

Il sera bien visible depuis deux monuments : le château de Travarez à Saint-Goazec et les cinq tumuli de Kergloff.

Ces derniers ne sont cependant pas perceptibles sur le terrain. Le balcon du château de Trévarez offre une vue panoramique emblématique sur la vallée de l’Aulne. Les 3 parcs ou projets éoliens de Plouyé, Collorec et Kergloff en seront visibles. Le projet de parc de Plouyé sera plus visible qu’actuellement (du même ordre que le parc de Collorec) mais restera un élément de fond de vue. En raison de la largeur du panorama la vue ne sera pas saturée. Vue depuis le balcon du château de Trévarez (distance au centre du parc éolien19,3 km)


Photomontage depuis le château de Trévarez

La covisibilité avec les sites inscrits concerne principalement les vues lointaines depuis les hauteurs du PNRA, au sein du site inscrit des Monts d’Arrée et depuis les sites classés des crêtes des Montagnes Noires. Depuis ces lieux, les 3 parcs de Plouyé, Collorec et Kergloff seront perceptibles mais les vues, très larges, ne seront pas saturées (voir photomontage depuis la Montagne Saint-Michel). En outre, l’éloignement des sites des Montagnes Noires rend les parcs éoliens discrets.

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VI. Impacts cumulés avec d’autres projets ou installations Le parc de Collorec et le projet de Kergloff ont été pris en compte pour évaluer les impacts cumulés. Ce sont les seuls présents dans le périmètre d’étude éloigné. D’autres projets ou parcs sont répertoriés aux abords de l’aire d’étude mais n’ont pas été retenus étant donné les inter distances et les inter visibilités possibles. Les impacts cumulés avec les autres types de projets (hors éolien) concernant un périmètre bien plus restreint. La recherche de ces projets s’est donc faite sur un rayon de 5km et n’a révélé aucun impact cumulé. Les impacts cumulés concernent le milieu naturel, le paysage et le patrimoine voire le milieu humain (réception de la télévision, tourisme). Il n’y a pas d’impact cumulé attendu sur le milieu naturel (avifaune, chiroptères et autre faune). Sur les plans du paysage et du patrimoine, le projet éolien de Plouyé entrera en intervisibilité avec le parc de Collorec et le projet de Kergloff essentiellement depuis des points de vue éloignés et aux panoramas larges. Les vues ne seront donc pas saturées. Dans l’aire d’étude intermédiaire, les intervisibilités concerneront principalement le parc éolien de Collorec. Le choix des implantations a tenu compte de la configuration de ce dernier pour assurer une cohérence paysagère. Les effets de perspectives sont plus naturels avec le projet qu’avec le parc actuel qui parait souvent beaucoup plus petit que le parc de Collorec alors qu’il est plus proche. L’impact cumulé sur le paysage et le patrimoine est donc faible. Du point de vue du tourisme, l’impact cumulé résulte de la visibilité des projets éoliens comme pour le paysage et le patrimoine. L’impact cumulé est donc faible comme pour ces deux points. Enfin, l’éloignement du parc éolien de Collorec et du projet de Kergloff (plus de 3,5 km) annule le risque d’effet cumulé sur la réception de la télévision.

VII. Impacts temporaires du projet Les impacts temporaires sont ceux du chantier de construction et du chantier de démantèlement du parc existant. Les deux chantiers pourront être menés en parallèle, puisque les emplacements de trois des quatre nouvelles éoliennes sont différents de ceux des éoliennes à démanteler. L’impact le plus notable concerne l’accroissement de la circulation sur le réseau routier local. Les emprises du chantier concernent des parcelles agricoles. Le gel de surface et la destruction éventuelle de cultures feront l’objet d’indemnisations.

Si le chantier démarre en période de reproduction des oiseaux (début mars à mi-juillet) il peut entraîner un dérangement de la nidification voire une destruction de nid. Conformément aux préconisations des naturalistes, les travaux démarreront de préférence en dehors de cette période et les oiseaux nicheurs iront naturellement nicher dans une zone où ils ne seront pas perturbés (la distance de dérangement des oiseaux nicheurs rencontrés sur le site est de l’ordre de 100 m). Si ce n’est pas possible, un inventaire naturaliste sera réalisé avant le début des travaux afin de repérer les nichées éventuelles et mettre en place un périmètre de protection adapté à l’espèce rencontrée. Les dérangements occasionnés aux riverains (circulation, bruit) seront limités à la durée des chantiers qui peut être évaluée à 8 mois.

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VIII. Mesures d’évitement, réductrices, compensatoires ou d’accompagnement

En phase de conception du projet éolien, lors de la démarche du choix de la variante, plusieurs décisions sont prises afin de prévenir les impacts négatifs du projet. Ces décisions sont des mesures préventives ou d’évitement. Par exemple, le choix d’éloigner d éloigner les aménagements des zones humides permet d’éviter un impact. Les mesures de réduction des impacts sont mises en œuvre durant les phases de construction et d’exploitation du parc éolien. Elles visent à atténuer voire supprimer les impacts qui n’ont pu être évités par les mesures préventives. Par exemple, l’éolienne E1 sera bridée pendant la période d’activité des chiroptères. Les mesures compensatoires sont prises pour compenser les impacts qui n’ont pu être évités, supprimés ou réduits par les autres mesures. Dans le cas présent, les mesures de prévention ou de réduction prévues permettent de réduire voire de supprimer les impacts négatifs du projet éolien. Aucune mesure compensatoire n’a donc été définie. Les mesures d’accompagnement peuvent être de plusieurs ordres. Sur le plan naturaliste, conformément à la réglementation ICPE, un suivi d’activité et des habitats et un suivi de mortalité de l’avifaune et des chiroptères seront mis en œuvre en période de fonctionnement du parc éolien. Ces suivis seront conformes au protocole validé par décision ministérielle de 23 novembre 2015. La mise en place de panneaux d’information sur le parc, d’une table d’orientation et d’une aire de pique-nique contribuera à créer un point d’intérêt supplémentaire au niveau touristique. Le montant total des mesures prévues dans le cadre du projet éolien de Plouyé s’élève à 67 000 Euros.

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IX. Synthèse des impacts du projet en phase d’exploitation

Synthèse des impacts du projet en PHASE D’EXPLOITATION,

après application des mesures

Thème concerné Sensibilité du

site Effet du projet et importance de l’effet Impact

MILIEU PHYSIQUE

Sols Moyenne

Vibrations des éoliennes limitées Sondages des sols avant travaux

Peu de risque d’érosion dû aux aires et accès Peu de risque de pollution accidentelle

Faible

Eaux souterraines Faible

Peu de risque de pollution accidentelle Eloignement des périmètres de protection de

captage d’eau de Plouyé Faible

Eaux de surface Moyenne

Risque de pollution accidentelle faible Pas d’impact sur les vallées sèches

Eloignement aux cours d’eau Faible

Zones humides Moyenne à Forte

Pas d’implantation en zone humide. Eloignement minimal de 80m aux zones humides (E1) Nul

Disponibilité de la ressource en eau - Pas de prélèvement ni de rejet par un parc éolien Nul

Qualité de l’air Environnement

global Faible

Production d’énergie électrique propre et renouvelable Positif

MILIEU NATUREL

Flore et habitats Faible à

Forte

Implantation en zone de cultures ou de prairies Caractère commun et non-menacé de la flore et des habitats naturels, sauf pour une station de

Polystic à soies, préservée et éloignée de plus de 300m)

Faible

Faune (hors avifaune et chiroptères)

Moyenne

Implantation en zone de cultures ou de prairies, à l’écart des milieux humides

Pas de destruction d’habitat intéressant Aucune perturbation de la structure bocagère

Négligeable

Avifaune Moyenne Faible destruction ou modification d’habitats

pour les espèces nicheuses et hivernantes Faible

Chiroptères Moyenne

Pas de surplomb des boisements et éloignement maximal aux haies

Pas ou très peu de perte d’habitat E1 néanmoins située à proximité d’une zone

d’activité pour les Pipistrelles commune et de Kuhl.

Mise en place d’un bridage spécifique pour E1 (impact faible après application de cette mesure)

Faible

Effets cumulés avec les projets et

structures voisines -

Pas d’impact cumulé à attendre avec les parcs éoliens alentours

Pas d’effet barrière Impacts cumulés nuls avec les autres ICPE

Faible

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Sites Natura 2000 -

Six sites Natura 2000 dans un rayon de 20 km au projet

Aucune espèce d’oiseau figurant parmi les objectifs de conservation des différents sites. Six espèces de chiroptères concernées mais toutes très peu sensibles au risque de collision. Une seule espèce, la Barbastelle d’Europe fréquentant la zone de façon significative Fonctionnalité écologique des milieux utilisés par la Barbastelle non affectée

Nul (pas d’impact

significatif)

ENVIRONNEMENT HUMAIN

Habitat : bruit Moyenne Mise en œuvre d’un plan de bridage acoustique

pour respecter les émergences nocturnes Conforme à la

réglementation en vigueur

Habitat : ombres clignotantes

-

Eloignement aux habitations supérieur à 560 m Durée d’exposition annuelle (hors masques bâti ou boisements) jusqu’à 13h45 pour un lieu-dit

(Kerarnou)

Faible

Habitat Moyenne

Distance aux habitations supérieure à 550m Parc éolien sur une légère butte

Balisage nocturne obligatoire mais choix de la technologie LED et coordination avec les parcs

alentours.

Faible à moyen selon

localisation des habitations

Agriculture Faible Perte de surface agricole modeste et

compensée par une indemnisation annuelle Faible

Tourisme Moyenne à

Forte

Visibilité depuis certains sites touristiques majeurs mais sans impacts « négatifs » (existence

d’éoliennes sur le même site aujourd’hui) Vues proches depuis circuit de randonnée

Valorisation touristique du site du parc éolien : panneaux d’information, table d’orientation, aire

de pique-nique

Faible

Economie locale Faible

Versement d’une contribution aux collectivités locales conformément à la réglementation fiscale

en vigueur Indemnités versées aux propriétaires et

exploitants des terrains concernés par le projet Création d’emplois

Positif

Urbanisme et documents de planification

Faible

Eloignement supérieur aux 500m réglementaires aux habitations

Compatibilité avec les documents d’urbanisme et les documents régionaux (SRE, SRCE,

SRCAE…)

Faible

Habitat : réception TV

Moyenne

Perturbation de la réception TV : secteur impacté dans le prolongement du parc éolien vers l’ouest

(bourg de Plouyé) Restauration de la qualité initiale de réception en

cas de perturbation

Faible puis nul (après mesures de réduction si

nécessaire)

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Servitudes radioélectriques

faible Implantation en-dehors des servitudes Nul

Servitudes aéronautiques

Faible Implantation en-dehors des servitudes

Avis favorable DGAC et Armée Faible

Sports aériens Faible Sites de sports aériens éloignés du site Faible

Radars Forte Projet au sein de la zone de contrainte du VOR

de Poullaouen mais accord de la DGAC Faible

Réseaux de transport de l’énergie

Moyenne

Prise en compte et éloignement d’une hauteur d’éolienne de la ligne électrique 63kV.

Pas d’autre protection impactante pour les réseaux publics ou privés à proximité du projet

Faible

Réseau routier Moyenne Pas de surplomb par rapport au réseau routier Faible

Sécurité - Risque d’atteinte à la sécurité Faible

Santé - Faible exposition au bruit et aux ombres Faible Production de

déchets - Production de déchets en très faible quantité Traitement dans des installations adaptées Faible

PAYSAGE ET PATRIMOINE

Faible

Paysage Moyenne à

Forte

Covisibilité avec le parc éolien de Collorec voire le projet éolien de Kergloff depuis des vues

lointaines ou du périmètre intermédiaire. Vues fréquentes dans le périmètre rapproché

à Fort selon la distance

Monuments, patrimoine, sites

classés ou inscrits Moyenne

Visibilité rare et lointaine sur le patrimoine protégé

Covisibilité avec le patrimoine vernaculaire de Plouyé mais pas d’effet d’écrasement

Faible

Archéologie Faible Pas de sites connus sur la ZIP

Prescriptions de mesures d’archéologie préventive si nécessaire

Faible

Effets cumulés avec les autres parcs

éoliens -

Intervisibilités avec les parcs existant de Collorec en ou projet de Kergloff des puis des points de

vue éloignés. Pas de saturation des vues (panoramas larges) Dans l’aire d’étude rapprochée, intervisibilité

avec le parc de Collorec essentiellement

Faible

IMPACTS CUMULES (HORS PROJETS EOLIENS)

Impacts cumulés - Du fait de l’éloignement, aucun impact cumulé

n’est à attendre Faible

Synthèse des impacts en phase de fonctionnement

Documents

IV. Le choix de la variante - pref29.alkante.compref29.alkante.com/sit_1_ALK/upload/actu/1301/2eme partie_ resume... · Elle est satisfaisante sur le plan paysager mais l’éolienne