20
¥ 10 le journal du fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs spectacle vivant, cinéma, audiovisuel, presse & agences de presse, édition, publicité, distribution directe, loisirs Juillet 2012 reportage Azium & UGC à Lyon Confluence Être opérationnel le jour J p.12 territoires Mutualisons ! Monter des actions de formation mutualisées p.18 dossier Préparation opérationnelle à l’emploi Réussir son entrée en piste

Journal Afdas # 10

  • Upload
    afdas

  • View
    223

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

POE : Réussir sonentrée en piste Presse : Un passeport pour les journalistes La mutualisation des actions de formation

Citation preview

Page 1: Journal Afdas # 10

∞¥10

le j ournal du fonds d ’ a ssurance format ion des sec teurs de l a culture , de l a commun i cat ion e t de s lo i s irsspec tac le v ivant, c inéma , aud iov i sue l , pre sse & agence s de pre sse , éd i t i on , publ i c i t é , d i s tr ibut i on d irec te , lo i s i r s

Juillet 2012 reportage

Azium & UGCà Lyon ConfluenceÊtre opérationnel le jour Jp.12

territoires

Mutualisons !Monter des actions de formation mutualiséesp.18

dossier

Préparation opérationnelle à l’emploi

Réussir son entrée en piste

Page 2: Journal Afdas # 10

2 • juillet 2012 • afdas #10

Directrice de la publication

Christiane Bruère-Dawson

Comité de rédaction

Marc André, Diane Galbaud, Kris Ludhor,

Tatiana Maksimovic, Valérie Schaekowiez

Éditeur Atelier Large Design

www.atelier-large.com

Direction artistique : Mathieu Chévara

Réalisation graphique : Laurianne Mariette

Coordination éditoriale : Maylis Gaillard

Rédaction : Christelle Destombes

Photos : Baptiste Lignel / Otra Vista

Illustrations : Clément Charbonnier

Impression Néo-Typo

Dépôt légal juillet 2012 – N° ISSN 2118-3260

Afdas 66 rue Stendhal

CS 32016 - 75990 Paris Cedex 20

tél. : 01 44 78 39 39 – www.afdas.com

À la Une 3 • 2011, une année bien remplieD’une branche à l’autre 4• Presse : un passeport

pour les journalistes• Spectacle vivant :

4 000 bénéficiaires de l’Adec en trois ans

• Distribution directe : un CQP pour les chefs d’équipe 5

Décisions 6• Plafonds à la hausse• L’édition se met à la page • Plafonds de prises en charge 2012 7Innovation 8• GPEC : prospective en marche

Actualités 3

La POE, la voie toute tracéevers l’emploi !• La POE, pour qui, pourquoi ? 10• Reportage à Lyon Confluence : Pour être opérationnel le jour J 12• Entretien : Caroline Covo-Poulard,

Pôle emploi Spectacle Rhône 15

Aquitaine• Parc Walibi, professionnaliser

les saisonniers 16Picardie • Guide nature Marquenterre 17Nord-Pas de Calais• Solidarité régionale

autour du numérique 17

Mutualisons !• Sur la même longueur d’ondes• Groupés autour de la GPEC

Dossier 9

Territoires 16

Questions / réponses 18

sommaire¥10

L’esprit d’équipe est à l’honneur de ce dixième numéro. Avec la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) tout d’abord, passerelle directe entre la formation et l’emploi. Employeur, demandeur d’emploi, Afdas et Pôle emploi travaillent de concert pour sécuriser les embauches. Dans ce numéro, vous pourrez découvrir

les expériences menées au sein de différentes entreprises (Médiamé-trie, UGC Ciné Cité à Lyon...). Des exemples qui montrent que la cohé-sion des acteurs constitue l’une des clés du succès.

Esprit d’équipe aussi dans nos pages Territoires, avec des exemples de mutualisation inter-entreprises pour faciliter et développer l’accès à la formation. Ou encore, dans le secteur des loisirs, entre la direction du parc Walibi et ses salariés saisonniers, via le développement du contrat de professionnalisation… Un moyen de sécuriser les parcours professionnels des saisonniers tout en renforçant le sentiment d’ap-partenance au sein de l’entreprise.

Un vent de collectif souffle donc dans ce journal, et jusque dans les coulisses de l’Afdas : notre certification ISO a été renouvelée en mai dernier. Celle-ci atteste de l’engagement de tous pour l’amélioration de la qualité de nos services.

Enfin, à propos de qualité, vous serez prochainement invités à vous exprimer sur le contenu de ce journal, qu’une équipe s’active à rendre plus instructif à chaque numéro. Nous attendrons votre avis avec impatience, gageons que vous serez de la partie !

Christiane Bruère-Dawson directrice générale de l’Afdas

éd i tor ia l

Un vent de collectif

Page 3: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 3

actualitésà la une

Hausse d’activité, développe-ment de l’alternance, multiples partenariats… Le bilan 2011 de l’Afdas résumé en quelques points marquants. Pour l’Afdas, l’année 2011 s’est révélée particulièrement bien remplie. Elle a été marquée par les rapprochements avec les sec-teurs de la presse et de l’édition. Une démarche validée par le mi-nistère, qui a renouvelé l’agré-ment de l’Opca (et Opacif) dans sa nouvelle composition.

Plusieurs opérations notablesTout au long de l’année, l’Afdas a bénéficié de nombreux soutiens émanant de différents partenaires. Au total, 55 accords de partenariat ont été conclus avec les Conseils régionaux, les Direccte, l’Agefiph, le FPSPP, le FSE… Ces cofinance-ments ont permis la poursuite de plusieurs opérations notables. Ci-tons par exemple la plate-forme conseil pour les entreprises et les salariés des industries techniques audiovisuelles. Objectif : les ac-compagner dans leurs besoins de formation et/ou de reconversion face au passage au numérique. Autre fait marquant en 2011 : l’ac-cord de partenariat conclu avec le Fonds paritaire de sécurisation

des parcours professionnels (FPSPP) portant sur l’acquisition d’un socle de compétences clés (pour des salariés ayant un niveau de qualification V ou inférieur). Aujourd’hui, l’Afdas a obtenu un renouvellement de cet accord –jusqu’à fin 2013 – et peut ainsi inclure les secteurs qui l’ont re-joint en janvier dernier (presse, agences de presse, édition).Parmi les autres initiatives à rete-nir, signalons les actions de for-mation au bénéfice des auteurs de l’écrit, entièrement financées par le Conseil régional d’Île-de-France et plusieurs sociétés d’au-teurs. Ce dispositif expérimental a été mis sur pied avant même la loi de finances rectificative pour 2011 qui reconnaît le droit à la formation professionnelle des artistes auteurs et crée un fonds spécifique à cet effet (lire Afdas #09 p. 3).

Un développement de l’alternanceDu côté des résultats, l’année 2011 s’est caractérisée par un dé-veloppement de l’alternance : l’embauche sous contrat de pro-fessionnalisation a progressé de 18 %. En revanche, la période de professionnalisation reste encore sous-utilisée. Or, elle incarne un

atout pour le maintien dans l’em-ploi, en particulier dans les sec-teurs qui doivent s’adapter aux mutations technologiques (lire encadré ci-dessous). Autre tendance à noter : les inter-mittents du spectacle continuent à montrer leur appétence pour la formation ; leurs demandes de financement ont progressé de près de 9 %. Tous dispositifs et secteurs réunis, l’Afdas a enregis-tré, en 2011, une augmentation d’activité de 9 %. En 2012, cette évolution se poursuit : à périmètre égal, les résultats montrent une hausse au 30 avril de plus de 8 % et de 21 % en incluant la presse et l’édition. L’année 2012 s’an-nonce donc, elle aussi, bien rem-plie. À travers la Convention d’ob-jectifs et de moyens signée avec l’État, l’Afdas compte notamment améliorer encore le conseil aux entreprises, aux salariés et aux demandeurs d’emploi.

chiffres 201 1

39 105 entreprises cotisantes

170,3 M€ de collecte

174,8 M€ de dépenses de formation

7,4millions d’heuresde formation financées

55 accords de partenariats

Bilan 2011

téléchargeable

en septembre :

www.bit.ly/

afdas-bilan

2011 au beau fixe,2012 sous de bons auspices

La période de professionnalisation est “éligible” au FPSPP, dès lors qu’elle permet d’aboutir àun diplôme ou à un Certificat de qualification professionnelle (pour une durée minimale fixéeà 150 heures). Comme pour le contrat de professionnalisation, l’Afdas peut donc apporter un soutien financier sans limite de budget, seulement conditionné par les critères d’accès fixés par le FPSPP. Infos : www.bit.ly/afdas-pp

À savoir

Page 4: Journal Afdas # 10

4 • juillet 2012 • afdas #10

actualitésd’une branche à l’autre

Nouvellement créé, le Passeport profession-nel des journalistes offre un socle commun de connaissances propres à l’exercice du mé-tier. La formation est axée sur l’éthique pro-fessionnelle, les principes juridiques régissant la presse, la responsabilité des journalistes et plus globalement le traitement de l’infor-mation. Elle sera proposée aux journalistes non diplômés d’une filière reconnue par la profession.

Enjeux moraux et risques éthiquesLes représentants des journalistes et des em-ployeurs, réunis au sein de la Commission

presse

Un passeport pour les journalistes

paritaire nationale de l’emploi des journa-listes (CPNEJ), ont défini ensemble les contours de cette formation. Sa vocation : « attirer l’attention des journalistes récemment entrés dans le métier sur les enjeux moraux et les risques éthiques qu’ils vont rencontrer durant leur carrière ».La formation « répond à une attente, aussi bien des nouveaux accédants à la profession que des entreprises de presse et du public lassé de trop nombreux dérapages », souligne la CPNEJ. Et d’ajouter : « Sans avoir la valeur d’un diplôme, le Passeport, dont la CPNEJ examine et valide les programmes proposés, apportera un plus aux nouvelles générations de journalistes ».

Une formationde 105 heuresConcrètement, les cours s’articulent autour de cinq axes : relation aux publics ; recueil des informations auprès des interlocuteurs ; conduite à tenir avec les sources ; exploitation des données chiffrées en respectant leur contexte ; chartes de déontologie et autres textes de référence. D’une durée de 105 heures, la formation peut être suivie sur une période maximale de deux ans. Comme pour toute action de formation continue, le financement est assuré par les dispositifs gérés par les entreprises et par l’Afdas.

Organismes délivrant le Passeport professionnel des journalistes (formations validées à ce jour par la CPNEJ)IJBA Marie Santos-Sainz, tél. : 05 57 12 20 20, [email protected] Valérie Pailler, tél. : 01 44 82 20 63, [email protected] Pascal Guénée, tél. : 01 72 74 80 33, [email protected] Lille Daniel Deloit, tél. : 01 42 65 85 60, [email protected]

Contacts

Une formation sur un socle commun de connaissances (traitement de l’information, éthique...), vise les journa-listes non diplômés d’une filière reconnue par la profession.

Page 5: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 5

spectacle vivant

4 000 bénéficiairesde l’Adec en trois ansUn premier bilan de l’Adec, réalisé par l’Afdas, montre qu’entre 2009 et 2011, des parcours de formation qualifiants ont été mis en place dans une douzaine de régions pour quelque 4 000 personnes (exemple en Nord-Pas de Calais p. 19). Une offre inédite de bilan de compétences a permis à 208 professionnels de mieux se posi-tionner dans leurs métiers. L’accès à la forma-tion a augmenté de 29 % pour les entreprises et de 23 % pour les intermittents.

distribution directe

Un CQP pour les chefs d’équipeLa CPNE (1) de la branche, sous l’im-pulsion de Mediapost, entreprise leader de la branche, a travaillé pendant plus d’un an sur un projet de CQP (Certificat de qualification professionnelle) destiné aux ad-joints techniques de centre et aux chefs d’équipe distribution. Ce projet, initié pour compenser l’ab-sence d’un diplôme idoine sur le marché et mené en partenariat avec le cabinet Co&Sens est désor-mais à la disposition des entre-prises de la branche. Les entre-prises ont le choix de travailler avec l’un des deux organismes de formation retenus par la CPNE : l’AFT-IFTIM et le CESI. 1ère promo en janvier 2013Les premières formations pour l’obtention du CQP, modulaires et individualisées, devraient se dé-rouler à partir de janvier 2013.

Outre la théorie, des mises en si-tuation seront proposées selon les besoins, et chaque chef d’équipe sera accompagné d’un tuteur. Mediapost souhaite d’ores et déjà proposer ce CQP à ses chefs d’équipe distribution.

Le fruit d’un processusIl s’agit pour Mediapost d’une nouvelle étape pour développer les compétences de ses collabora-teurs : auparavant, plus de 600 distributeurs (sur 11 500) ont été formés au Certificat de formation générale, 22 responsables de plate-forme ont accédé par la VAE au diplôme de Technicien supérieur en méthodes et exploitation logis-tique et 14 attachés commerciaux ont pu obtenir la licence profes-sionnelle mention commerce spé-cialité marketing direct et vente à distance multicanaux.

clic !www.reca-

animation.com

Commission

paritaire

nationale de

l’emploi.

édition

Dans le bain numériqueEn Île-de-France et en Aquitaine, l’Afdas propose, en partenariat avec les Conseils régionaux, des stages* sur les nouveaux supports, les réseaux sociaux et les droits liés à l’édition numérique. En Île-de-France, le dispositif vise les entreprises de moins de 20 salariés et les indépendants. L’Asfored dis-pense les modules de formation, répartis sur sept jours. En Aqui-taine, neuf actions sont éligibles, menées par l’Asfored ou Galilée. Cette offre est étendue aux régions limitrophes : Midi-Pyrénées, Poi-tou-Charentes et Limousin.

c inéma

L’animationen réseauLancé en janvier, le Réseau des écoles françaises de cinéma et d’animation (Réca)* regroupe 15 écoles. Son objectif : rendre plus lisible l’offre de formation dans ce secteur, fiabiliser l’information à destination des familles, des futurs étudiants et des organismes d’orientation. Le Réca souhaite également jouer le rôle d’interlo-cuteur permanent des institutions et organismes concernés par les logiques de formation et d’emploi. Sa création a été soutenue par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et par des syndicats d’employeurs représen-tatifs du secteur : le Syndicat des producteurs de films d’animation (SPFA) et la Fédération des indus-tries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (Ficam).

clic !www.stages.

afdas.com

Page 6: Journal Afdas # 10

6 • juillet 2012 • afdas #10

actualitésdécisions

DécretLa durée minimale des périodes de professionnalisation passe de 120 h à 150 h pour ouvrir le droit aux versements au titre de la péréquation par le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP). Objectif : inciter les OPCA à financer des périodes plus longues, qui s’adressent aux publics dont les besoins de formation sont les plus importants (Décret no 2012-564 du 24 avril 2012).

un portail pour les compétences

L’OCDE a créé un portail interactif pour permettre aux gouvernements, aux chercheurs et aux acteurs de la formation d’accéder aux dernières données de l’OCDE afin d’éla-bo rer des politiques adéquates en matière de développementdes compétences.http://skills.oecd.org/

Contrat de sécurisation professionnelleUne circulaire Unédic confirme les modalités de calcul de la somme correspondant aux heures de DIF que l’employeur doit verser lorsqu’un salarié accepte de conclure un CSP : nombre d’heures de DIF x 50 % du salaire horaire net du salarié.

conseil d’administration

Plafonds à la hausseUne hausse généralisée des pla-fonds annuels pour le finance-ment des DIF prioritaires et des périodes de professionnalisation a été votée par le conseil d’admi-nistration de l’Afdas du 29 mai dernier. Cette décision est consé-cutive à la mise à jour des données financières intervenue après l’ar-rêté des comptes de l’Afdas pour l’année 2011. La partie fixe est augmentée de 700 euros et le

pourcentage de la contribution versée au titre de la profession-nalisation est augmenté de 5 points (voir le détail par branche dans le tableau en page de droite). Cette augmentation aura pour effet de favoriser le développe-ment de la formation dans les TPE. Une évaluation de cette déci-sion sera présentée au prochain conseil d’administration, qui se tiendra à l’automne 2012.

accord de branche

L’éditionse met à la pageLe Syndicat national de l’édition et l’ensemble des organisations syndicales ont signé un accord* national sur la formation (daté du 26 mars 2012) qui modifie, moder-nise et complète l’accord précé-dent de 2005. La prise en compte de l’Afdas comme nouvel Opca de l’édition est actée, avec, en consé-quence, de nouvelles règles de prise en charge pour le secteur qui se met au diapason des moda-lités en cours dans les autres branches adhérentes à l’Afdas.

Révision généraleLes principaux apports de ce texte font écho aux évolutions induites par la loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie et celle pour le développement de l’alternance

et la sécurisation des parcours professionnels. Parmi les points notables : le fi-nancement des diagnostics des entreprises ; l’ajout des seniors parmi les publics prioritaires des périodes de professionnalisation ; la définition d’une liste de DIF prioritaires ; des précisions sur le recours aux différents dispositifs de formation.

Information et pédagogieUn effort de pédagogie et d’infor-mation à destination des entre-prises et des salariés sera déployé sur ces différents thèmes.En outre, des précisions ont été apportées sur les missions et le financement de l’Observatoire des métiers de l’édition.

clic !www.bit.ly/

afdas-1002

Page 7: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 7

Plafonds de prises en charge 2012

Plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés et DIF (toutes entreprises)

Formations techniques (toutes branches), journalisme (branche presse uniquement)

p 60 euros / heure

Formations en langues et bureautique (toutes branches), découverte et évolution des métiers de l’édition (branche édition uniquement)

p 40 euros / heure (sauf pour DIF prioritaire en langue dans les branches audiovisuel et édition phonographique : 30 euros / heure)

Formations transversales (gestion, comptabilité, management, expression orale…)

p 40 euros / heure (sauf pour les DIF prioritaires de la branche spectacle vivant : 25 euros / heure)

Formations universitaires p 25 euros / heure (sauf pour les DIF prioritaires de la branche spectacle vivant : 15 euros / h)

Plan de formation de branche p Pas de plafonnement des coûts horaires

Périodes de professionnalisation (coûts pédagogiques) �p Branche presse et agences de presse : idem DIFp Branche édition : 35 euros / heurep Autres branches : 25 euros / heure

Plafond inchangé depuis la dernière publication de ce tableau (Afdas#09, avril 2012)

Plafond modifié, en augmentation

Plafonnement des coûts horaires : DIF et plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés

branche professionnelle

dif prioritaires et périodes de professionnalisation(hors formations rncp et cqp (1) )

plan de formation de branche

plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés

audiovisuel

2 700 € + 90 %de la contribution “professionnalisation” (2)

3 000 € + 130 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 1 100 à 3 950 €, selon la masse salariale

distribution de films

3 700 € + 105 % de la contribution “professionnalisation” (2)

5 000 € + 200 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 850 à 2 680 €, selon la masse salariale

édition

5000 € + 135 % de la contribution “professionnalisation” (2)

Pas de plan de formation de branche

De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale

édition phonographique

2 700 € + 90 %de la contribution “professionnalisation” (2)

Pas de plan de formation de branche

De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale

exploitation cinématographique

3 700 € + 105 % de la contribution “professionnalisation” (2)

5 000 € + 110 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 850 à 2 680 €, selon la masse salariale

loisirs

4 200 € + 85 % de la contribution “professionnalisation” (2)

2 500 € + 160 %de la contribution “plan de formation de branche”

De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale

presse

3 700 € + 135 %de la contribution “professionnalisation” (2)

Pas de plan de formation de branche

De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale

publicité et distribution directe

3 700 € + 105 %de la contribution “professionnalisation” (2)

Pas de plan de formation de branche

De 1 200 à 4 520 €, selon la masse salariale

spectacle vivant

2 200 € + 115 %de la contribution “professionnalisation” (2)

1 500 € + 130 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 1 200 à 4 520 €, selon la masse salariale

(1) Répertoire national des certifications professionnelles ; Certificat de qualification professionnelle

(2) Contribution 2012 au titre des salaires versés en 2011. Voir détails sur www.afdas.com/employeur, rubrique “taux de contribution”.

Page 8: Journal Afdas # 10

8 • juillet 2012 • afdas #10

actualitésinnovation

La loi de novembre 2009 relative à la formation professionnelle encourage les Opca à accompa-gner la stratégie ressources hu-maines de l’entreprise, via la prise en charge de prestations de dia-gnostic et d’accompagnement sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) qui s’appuie sur la “démarche compétences”. Une quarantaine de prestataires* de conseils RH sur l’ensemble du territoire ont été sélectionnés via un appel d’offres lancé par l’Afdas fin 2011.

Une méthodologie et des outilsLa prestation proposée par l’Afdas doit permettre d’apporter aux entreprises une méthodologie et des outils pour élaborer un plan de développement des RH en phase avec le projet de l’entre-prise, décrire et analyser les mé-

tiers de l’entreprise et les compé-tences associées, anticiper les enjeux et mesurer les impacts du management des compétences, définir et planifier les actions RH et formations à mener à court et moyen terme.

4 phases opérationnellesLa démarche de “diagnostic ac-compagnement GPEC” comprend quatre phases opérationnelles : lancement et pré-diagnostic, dia-gnostic proprement dit, définition et construction du plan d’action et suivi, trois à six mois après le lancement du plan d’action. Pour assister les entreprises, l’Afdas a décidé d’affecter les fonds mutua-lisés de l’Opca pour le finance-ment de 1 à 5 jours de diagnostic sur la base d’un forfait maximum de 1 200 euros HT par journée.D’ores et déjà, quelques exemples

de réalisation sont relevés sur le territoire : ainsi, en région Nord-Pas de Calais pour les adminis-trateurs des entreprises cultu-relles (lire p.19) ou en Poitou-Cha-rentes, où l’effort a porté sur les entreprises du cinéma d’anima-tion du bassin d’Angoulême, en lien avec le Conseil régional et la Dirrecte. Des réunions d’informa-tion ont été organisées en parte-nariat avec Magelis, le Pôle images d’Angoulême, pour sen-sibiliser les vingt studios concer-nés à la démarche GPEC et leur présenter les prestataires retenus. La région regroupant de nom-breuses petites entreprises recou-rant aux intermittents, un besoin pour former les techniciens aux logiciels spécifiques de l’anima-tion a été identifié. À moyen terme, un plan d’action GPEC et formation inter-entreprises sera élaboré.

accompagnement gpec

Prospective en marche

Dans le secteur de la presse, les TPE et PME

peuvent bénéficier d’un accompagnement

spécifique pour mener à bien la transition vers

le numérique. Démarche conçue en 2010 dans le

cadre d’un Edec (Engagement de développement de

l’emploi et des compétences) conclu entre l’État, la

Direccte et les partenaires sociaux, le dispositif est

prolongé en 2012 et dorénavant géré par l’Afdas.

Concrètement, une prestation de conseil est

proposée aux entreprises de presse employant

entre 5 et 249 salariés, dont les activités migrent

vers le numérique. Cet appui conseil est conduit

par un prestataire externe référencé par l’Afdas (1).

Les entreprises concernées élaborent un cahier

des charges pour définir leurs besoins et

attentes, qu’elles transmettent au prestataire

de leur choix. Une fois le prestataire choisi,

l’entreprise soumet son dossier à l’Afdas.

Une commission d’étude statue et décide

de l’attribution d’un budget et d’une durée

d’intervention (le délai de réponse de l’Afdas

est de trois semaines après réception du dossier).

clic !Liste des

organismes

de formation

www.bit.ly/

gpec-afdas

Appui conseil dans la presse

liste sur

www.bit.ly/

afdas-290612

Page 9: Journal Afdas # 10

p. 11

t émo ignages médiamétr ie e t l adyb irds

p. 12

reportage à lyon confluence poe chez a z ium e t ugc

La POE,la voietoute tracée vers l’emploi la préparation opérationnelle à l ’emploi (poe)

permet à un demandeur d’emploi de suivre une

formation avant d’ intégrer son poste, afin de

bien répondre aux besoins de l ’entreprise qui

l ’embauche. ce dispositif résulte d’une convention

entre pôle emploi , l ’afdas et l ’entreprise.

afdas #10 • juillet 2012 • 9

p. 10

pédagog i e l a poe , pour qu i ? pourquo i ?

dossierPOE

repor

tage

ph

oto

: ©

Bap

tist

e Li

gnel

/ O

tra

Vist

a

p. 15

entre t i en avec pô le emplo i apporter le de lta néce ssa ire pour l ’ adaptat ion au poste

Page 10: Journal Afdas # 10

10 • juillet 2012 • afdas #10

dossierpoe

Belle audience pour la POE chez MédiamétrieChez Médiamétrie, société indé-pendante assurant la mesure d’audience des principaux mé-dias audiovisuels et multimédia, le dispositif de la POE fait un bon score. Une première vague, ache-vée en mars dernier, a consisté à former douze personnes aux “mé-tiers de la relation client et connaissance de l’entreprise” via une POE multi-entreprises. Une seconde vague a débuté en juin, pour former à nouveau douze personnes pendant 400 h avant de les intégrer en CDI début septembre. « Il est important pour nous d’avoir des enquêteurs opéra-tionnels sur leur poste de travail et

à l’aise dans la relation client », sou-ligne Mathilde Cambier, respon-sable RH du site picard de Médiamétrie.

Moins d’appréhensionà l’embaucheLa formation préalable, assurée par Espace formation consulting, comporte six modules : attitudes, comportement et savoir-être en entreprise, communication, bu-reautique et savoirs de base, en-quête téléphonique, gestion du stress et de l’agressivité, enfin immersion en “soirée blanche” (exercice en conditions réelles sans que les résultats soient pris

en compte dans les enquêtes). En juillet, les futurs collaborateurs sont placés en observation dans l’entreprise, en “double écoute”.Jugeant des premiers résultats, Mathilde Cambier affirme : « les retours sont très positifs, la forma-tion permet aux personnes recru-tées, majoritairement des jeunes, d’avoir moins d’appréhension quant au métier. La POE, c’est gagnant-gagnant ! Les personnes sont à l’aise à leur poste et l’entreprise recrute des collaborateurs immédiatement opérationnels. » L’essentiel des démarches admi-nistratives est géré par Pôle em-ploi et l’Afdas.

Qu’est-ce qu’une POE ?La “préparation opérationnelle à l’emploi” permet aux demandeurs d’emploi de suivre une formation pour acquérir les compétences indispensables à leur embauche dans une entreprise identifiée.

À quoi sert ce dispositif ?Une POE permet de résorber l’écart entre les com-pétences du candidat et celles requises par le poste, donc de développer les compétences correspondant aux besoins immédiats de l’entreprise*. Elle peut être mise en place pour initier un parcours de for-mation individualisé pouvant être complété, au besoin, par des actions relevant du plan de forma-tion ou par un contrat de professionnalisation à l’issue de la préparation.

Que se passe-t-il à l’issue de la POE ?À l’issue de la POE, le contrat de travail peut être conclu entre l’employeur et le demandeur d’emploi. Il s’agit d’un CDD (de 12 mois au minimum), d’un CDI ou d’un contrat de professionnalisation d’une durée minimale de 12 mois ou encore d’un contrat d’apprentissage. Dans sa convention avec Pôle emploi, l’Afdas s’est engagé à développer ce dispositif auprès des entreprises relevant de son champ d’activité pour des projets de POE individuelles, c’est-à-dire un besoin de compétences spécifiques pour un poste défini.

Comment est-elle financée ?La prise en charge de Pôle emploi s’élève à 5 ou 8 euros par heure (formation interne ou externe), jusqu’à une durée maximale de 400 heures. L’Afdas apporte un soutien complémentaire, permettant une prise en charge jusqu’à 15 euros par heure.

qui

Médiamétrie

secteur

Médias

c ible

Futurs enquêteurs

bénéfic iaires

24 personnes

durée

400 h

coût

0 euro pour

l’entreprise

t émo ignages

zoom !À la différence du

contrat de pro.,

durant la POE,

le bénéficiaire est

pris en charge par

Pôle emploi.

Page 11: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 11

Comment mettre en place une POE ?01 L’employeur transmet une offre d’emploi en CDI ou CDD de 12 mois minimum à Pôle emploi. Pôle emploi propose un candidat.

02 L’entreprise retient le candidat, mais celui-cia besoin d’une formation complémentaire.Pôle emploi conseille l’entreprise pour définir le plan de formation adapté à son profil, en fonction du poste proposé et des compétences à acquérir.

03 Pôle emploi, l’Afdas, l’entreprise et l’organisme de formation retenu signent une convention POE.

04 À l’issue de la formation, Pôle emploi et l’Afdas règlent chacun leur part directement à l’organisme de formation à hauteur de leurs engagements financiers respectifs et aux vues des pièces justificatives (bilan de la POE, attestation de formation).

Logiciel maîtrisé, Ladybirds peut s’envolerPetite structure de production audiovisuelle, Ladybirds Films développe et produit essentielle-ment des documentaires pour la télévision, à l’instar de « Sous sur-veillance » produit par Hélène Ba-dinter et diffusé sur France 2 en juin dernier, sur l’univers carcéral. Une structure qui connaît « par chance une activité croissante », confie son administratrice Marie Tauzia : « Le documentaire implique beaucoup de démarches, nous satu-rions un peu entre la comptabilitéet l’administratif ». Lorsqu’une can-didature spontanée a retenu l’at-tention de l’équipe, s’est posée la question des spécificités de la

comptabilité pour les métiers de l’audiovisuel : contrat, paye, devis, coût de film, engagements, droits d’auteur, etc. ainsi que la connais-sance des logiciels dédiés de la société Xotis.

Une POE de 3 joursD’où l’idée de former la future recrue pour qu’elle acquière les compétences nécessaires à l’em-bauche. Marie Tauzia a contacté le Pôle emploi du spectacle qui l’a rapidement orientée vers le dis-positif de la POE. « Pôle emploi a évoqué le dispositif et a pris contact avec l’Afdas. Nous avons été bien conseillés, bien suivis. Nous avons

eu deux rendez-vous à Pôle emploi, des dossiers à remplir, une promesse d’embauche à signer, vraiment, tout s’est bien passé en ce qui nous concerne », résume-t-elle. De plus, tout s’est parfaitement enchaîné : les trois jours de formation dis-pensés par l’éditeur de logiciels se sont terminés la veille de l’em-bauche. « Ce dispositif permet une mise en pratique immédiate des acquis, même si la formation était très intense », souligne Marie Tau-zia, ravie de cette expérience. Elle a dû compléter la prise en charge de l’Afdas et de Pôle emploi mais « c’est un investissement pour le bien de la structure ».

qui

Ladybirds

secteur

Audiovisuel

c ible

Personne en

charge de la

comptabilité

bénéfic iaire

1 personne

durée

3 jours

coût

2 070 euros

Un appel à projets FPSPP

pour développer le dispositif POE

L’Afdas a sollicité une aide financière du

Fonds paritaire de sécurisation des parcours

professionnels (FPSPP) d’un montant de

367 500 euros pour la réalisation de l’opération

“Formation et qualification de demandeurs

d’emploi aux métiers de la culture,

de l’information, de la communication,

des loisirs dans le cadre de la POE”.

Cette aide devrait permettre à l’Afdas de mieux

faire connaître ce dispositif auprès des entreprises

de ses branches, dans l’objectif de former des

demandeurs d’emploi et plus particulièrement

les jeunes de moins de 25 ans.

L’appel à projets, dont la réponse devrait être

apportée cet été, permettrait d’atteindre 150

bénéficiaires de POE, pour des actions de

formation se déroulant jusqu’au 30 juin 2013.

En bref

Page 12: Journal Afdas # 10

12 • juillet 2012 • afdas #10

dossierpoe

Impossible de sauter dans le vide : pour recruter et être prêts pour l’ouverture le 4 avril 2012, il a fallu innover. Pôle emploi et l’Af-das étaient sur les rangs en amont du lancement (cf. p.15). Le premier a proposé ses services aux entre-prises, via le relais de ses missions locales ou de la Maison de l’em-ploi, et présenté le dispositif de la POE comme parfaitement adap-té à la problématique : former un pool de nouveaux collaborateurs prêts à relever le défi d’une ouver-ture de centre. L’Afdas, dont le partenariat avec Pôle emploi vise notamment à co-construire une offre sectorielle et territoriale de formation, a également diffusé l’information auprès des entre-prises candidates. La complémen-tarité des acteurs est un facteur

de réussite des POE. Et les inter-locuteurs l’ont bien compris. Ain-si, Thierry Franc, président d’Ad-venture Group, spécialisé dans l’événementiel, la gestion d’es-paces réceptifs et l’exploitation d’espaces de loisirs, a entendu parler du dispositif à la fois par la Maison de l’emploi et l’Afdas.

Du savoir-êtreSon besoin était clair et claire-ment exprimé : « Azium, notre nou-vel espace de loisirs, est un lieu de détente, sans logique de perfor-mance. Les salariés devaient être au diapason de cet état d’esprit : certes, il fallait des compétences techniques, mais l’idée était avant tout le savoir-être. La POE devait faire converger tout le monde vers l’objectif commun : le sourire. »

Idem pour UGC, à qui l’Afdas avait présenté le dispositif lors d’une réunion. Nadine Petrou, respon-sable de la formation profession-nelle du groupe UGC, précise : « Il n’y a pas d’école qui forme à ces métiers d’accueil au cinéma. L’Afdas nous a proposé ce montage, pour répondre à notre besoin de forma-tion de nouveaux effectifs et surtout, nous a introduit auprès de son an-tenne lyonnaise. Donc, nous avions déjà un interlocuteur... ». Il s’agis-sait, en plus d’initier à la culture du groupe, de former à la polyva-lence des postes (un agent de comptoir peut aussi être à l’ac-cueil). « C’est un engagement que nous avons pris de former sur tous les métiers d’exploitation pour don-ner une marge de manœuvre en termes d’employabilité. » Ainsi,

r eportage

Pour être opérationnel le jour Lyon Confluence. Adieu abattoirs, prison, usines, pollution ! Le quartier, en pleine renaissance, entre dans la modernité. Pour l’ouverture de son pôle de commerce et de loisirs, l’innovation a été de mise. UGC Ciné Cité et Azium, un complexe de loisirs et de détente, ont recouru à la POE.

Joseph Ilunga

agent de comptoir, UGC

“La POE était très instructive

pour la relation client”

Page 13: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 13

ugc

+ 1 500collaborateurs

400salles de cinéma en France et en Belgique

17complexesUGC Ciné Cité

chiffres

26POE

231 hde formation

126 hprises encharge parl’Afdas et Pôle emploi

Imen Maksoud, 25 ans, agent re-crutée après la POE, témoigne : « Ce qui me plaît, c’est la relation au client, le travail polyvalent, ça casse la routine. Et comme nous avons tous été formés ensemble, nous pou-vons nous entraider. Ici, on ne peut pas travailler seul dans son coin. »

Des modules adaptésUGC forme donc tous ces futurs collaborateurs au même métier d’agent. Sur les 400 candidats pré-sents à la première réunion d’in-formation, 26 stagiaires ont été retenus pour la POE, 20 heureux élus sont aujourd’hui embauchés en CDI. 231 heures de formation ont été dispensées (dont 126 prises en charge par l’Afdas et Pôle emploi) dans le but d’acqué-rir les compétences nécessaires

pour l’accueil de la clientèle, les techniques de vente, la gestion des caisses et des stocks. Le pre-mier mois a été consacré aux for-mations théoriques alimentaire et billetterie, à l’informatique métier, la sécurité et la santé des salariés et du public ainsi qu’à des exercices de mise en situation d’ouverture. Le deuxième mois a vu les stagiaires pratiquer in situ les savoir-faire acquis en forma-tion, sous l’étroite surveillance des formateurs, dont Nadine Pe-trou. « Ils ne me laissaient pas m’ab-senter une minute. C’est une chose d’être formé à la théorie, une autre de se retrouver face au public ». Des modules ont été dispensés après les premiers vrais contacts avec le public, comme les “risques psy-chosociaux dans la relation com-

merciale” pour gérer les situa-tions difficiles. Joseph Ilunga, 27 ans, ravi de son nouvel emploi après avoir travaillé en station-service, a apprécié la formation : « C’était très instructif notamment pour la relation client, et pour créer un esprit d’équipe. Connaître les contraintes de l’autre fait qu’on développe un esprit solidaire. Et puis ici, de 7 à 77 ans, les gens viennent se détendre, ils ne se plaignent pas parce que l’essence a augmenté... » Même satisfaction pour David Betemps, 29 ans, qui a tâté de l’intermittence avant de garder un lien au cinéma avec son nouvel emploi : « C’est certes différent d’un tournage, mais je ne me vois pas partir. Le fait d’avoir été formés ensemble par UGC a développé un réel esprit d’équipe. »

David Betemps

agent de comptoir, UGC

Imen Maksoud

agent de comptoir, UGC

“La POE a développé

un vrai esprit d’équipe”

“Nous avons été formés ensemble,

nous pouvons nous entraider”

Page 14: Journal Afdas # 10

14 • juillet 2012 • afdas #10

dossierpoe

Du côté d’Azium, où le visiteur peut profiter d’un spa, d’une séance d’escalade, d’un parcours aventure urbain, ou tenter le saut de 15 m de l’attraction “Power-jump”, un tronc commun a per-mis d’appréhender la logique mai-son en matière d’accueil du client.

Travailler la cohésion Des ateliers de théâtre ont été conçus pour travailler la cohésion du groupe, comme le rappelle Jean-Michel Malot, de JMSA, qui a élaboré le parcours de formation (160 heures et 80 heures de tuto-rat en entreprise). « La communi-cation est toujours utilisée comme un moyen pour créer la cohésion, ce qui est un aspect fondamental pour réussir l’ouverture d’un site. Pouvoir former les gens en amont permet

de faire monter doucement la pres-sion. À la fin, ils sont pressés que le centre ouvre… » Des modules mé-tiers ont été ensuite déclinés pour les pôles loisirs (autour de l’ani-mation) et restauration (sécurité, hygiène…). Éric Dipas, 28 ans, manager de l’espace réceptif, reconnaît l’ap-port de la POE : « D’un point de vue managérial, c’était nécessaire pour connaître l’équipe, les profils des personnes avec qui j’allais travailler. L’ensemble apportait une base pour bien commencer l’activité, moins appréhender l’ouverture de l’es-pace. » Vincent Bouzy, manager de l’univers loisirs, 26 ans, appré-cie également la préparation : « C’est une très bonne chose qu’on n’arrive pas au travail sans connaître l’entreprise. La formation

nous met dans une dynamique, on sait ce qu’on peut apporter au client. »

Meilleursdans leur jobThierry Franc d’Azium témoigne : « Les salariés s’impliquent, ils sont contents et donc, meilleurs dans leur job. La POE a de vraies vertus ». Jean-Michel Malot, vingt ans d’ex-périence dans la formation, est également enthousiaste : « C’est facile à mettre en œuvre, surtout si il y a un accompagnement intelli-gent de Pôle emploi, ce qui a été le cas. Et c’est un système assez fin, ramassé dans le temps, très rythmé, avec près de 100 % de réussite. » Deux personnes ont quitté l’aven-ture Azium après la POE, mais ont retrouvé très vite un emploi…

chiffres

14 POE

160 h de formation

+ 80 hde tutorat en entreprise

Éric Dipas, manager

espace réceptif, Azium

Vincent Bouzy

manager loisirs, Azium

“La formation nous

met dans une dynamique”

“Une base pour bien

commencer l’activité”

azium

2002Ouverture du premier parc City Aventure

2008Ouverture de la Cabane de Lyon, espace événementiel

2012Ouvertured’Azium

Page 15: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 15

Comment Pôle emploi s’est-il impliqué dans l’expérience POE de Lyon Confluence ?Cette POE est la première que nous ayons réalisée. Ce dispositif était particulièrement adapté, avec un recrutement important (26 personnes pour UGC, 14 pour Azium) pour un nouveau projet. Nous avons monté un comité de pilotage pour coordonner l’en-semble de ces POE, près d’un an avant le démarrage du chantier, avec la Maison de l’emploi, les missions locales, Cap emploi… Nous avons prospecté les entreprises, proposé nos services, suggéré à UGC de recourir au recrutement par simulation – un ser-vice de la plate-forme de vocation de Pôle emploi – qui permet de tester les aptitudes plutôt que les compétences. Nous avons aussi organisé des réu-nions d’information avec les employeurs, l’Afdas, les organismes de formation, et les futurs recrutés afin que chacun ait le même niveau d’information sur le dispositif, les entreprises et Confluence. Outre l’optimisation du temps, ces réunions démontraient la cohésion du dispositif. C’est la raison du succès.

Comment les entreprises accueillent-elles la POE ?Spontanément, les entreprises ne viennent pas en-core vers nous pour une POE. Elles ont tendance à considérer que le dispositif est complexe. Il est récent et doit donc s’installer. Elles connaissent plutôt

l’Action de formation préalable au recrutement (AFPR), un dispositif similaire, mais sans le finance-ment de l’Opca. Il faut que les entreprises com-prennent l’intérêt qu’elles peuvent avoir à former leur personnel à leurs besoins propres, en compen-sant via la formation le delta constaté pour l’adap-tation au poste. Certes, c’est un gros investissement en amont, de tous les acteurs, mais cela donne tout de suite du sens à l’implication de chacun. De plus, nous avons signé un contrat de service avec les entreprises qui implique un suivi des stagiaires, puis un suivi dans l’emploi. Et les entreprises, comme les salariés, se disent satisfaits du service rendu.

Ce dispositif est-il bien adapté aux secteurs gérés par l’Afdas ?La POE nécessite qu’il y ait une action de formation de 400 h maximum, puis la signature d’un contrat en CDI ou en CDD de 12 mois. Aussi, quel que soit le secteur, à partir du moment où ce cas de figure se présente, elle est adaptée. L’intérêt est de béné-ficier d’un appui de Pôle emploi pour allier le contenu de la formation et l’articulation technique. Mais la POE n’est pas compatible avec l’embauche d’inter-mittents, ni avec les contrats aidés, qui ont cours dans beaucoup de petites entreprises du spectacle vivant, par exemple.

Comment Pôle Emploi et l’Afdas collaborent-ils autour de la POE ?Pour Confluence, nous nous sommes rencontrés dès le début, l’Afdas a été intégré au processus tout de suite. La POE, pour nous et pour l’Opca, il faut l’avouer, c’est quand même beaucoup de paperasses ! Mais nous avons optimisé le processus en mutua-lisant le traitement des conventions POE. Une belle expérience de concertation, qui confirme s’il en est besoin notre longue et constructive collaboration avec l’Afdas.

entre t i en

“ Apporter le delta nécessaire pour l’adaptation au poste”

Caroline

Covo-Poulard,

responsable

d’équipe Pôle

emploi Spectacle

Rhône.

Elle a participé

à la mise en place

des POE déployées

par UGC et Azium

dans le contexte

de l’ouverture du

centre commercial

Lyon Confluence.

Une convention Afdas — Pôle emploiL’Afdas et Pôle emploi exercent leur partenariat dans le cadre d’une convention cadre signée en juillet 2011, “pour la promotion de l’emploi, le développement des compétences et l’accompagne-ment des transitions professionnelles” dans les secteurs de la culture, de la communication, des loisirs. Les points clés :• l’échange des informations liées à l’évolution de l’emploi et des métiers, • les perspectives de recrutements et la promotion des aides aux recrutements et au développement des compétences,• la mise en œuvre d’actions communes en direction des entreprises.

En bref

Page 16: Journal Afdas # 10

16 • juillet 2012 • afdas #10

territoires

Le 30 juin, le parc Walibi Sud-Ouest a fêté ses vingt ans, en conviant tous les anciens collaborateurs. Une invi-tation en phase avec la gestion RH d’Éric Barberet-Girardin : le directeur général entend renforcer le sentiment d’appartenance tout en veillant aux compétences et à la sécurisation des contrats des saisonniers. Situé près d’Agen, dans une région où le tourisme vert permet une saison longue, le parc de loisirs était confronté à l’éternelle répétition des contrats sai-sonniers, et à la nécessité de former chaque année de nouveaux collabora-teurs sur des gestes liés à la sécurité des attractions. Ce qui engloutissait plus de la moitié du budget plan de formation. L’effectif permanent, d’une dizaine de salariés en CDI, passe en saison à près de 150, entre les 60 à 70 saisonniers recrutés pour assurer la saison longue, d’avril à octobre, et ceux recrutés pour le renfort du pic estival, de mi-juillet à fin août. De fait, le direc-teur constatait un turn-over important, voire des abandons de poste. Il a donc sollicité l’Afdas Sud-Ouest, qui a repéré les compétences des différents postes et identifié l’outil pour former les sala-riés : le contrat de professionnalisation.

Se former en avant-saisonPour la saison 2012, une quinzaine de contrats ont été signés, pour former des opérateurs d’attraction, du person-nel de restauration, des agents de vente (billetterie, boutique, restauration) et

des renforts administratifs. Profitant de l’avant-saison, où le parc est ouvert les week-ends, vacances scolaires et jours fériés, les saisonniers suivent un cursus de 174 h, développé par l’orga-nisme JMSA. Un tronc commun a concer-né toutes les personnes : “environne-ment des parcs de loisirs”, “accueil et communication”, “animation” et “droits et devoirs de chacun”. Des modules plus techniques ont été proposés aux opé-rateurs d’attractions (sécurité, confiance en soi, gestion des conflits), aux agents de vente et aux personnels de restau-ration (hygiène et sécurité).

Des ambassadeurs du parcBertrand Queyroi, chargé de mission Afdas, rappelle les avantages du contrat de pro. : « Il s’agit de constituer des par-cours de formation “métiers” spécifiques à l’activité et de professionnaliser les agents de loisirs, qui seront employables ailleurs. » Un autre objectif consiste à développer le sentiment d’apparte-nance des salariés : se sentant reconnus grâce à la formation, ils s’avèrent de meilleurs ambassadeurs du parc et dé-veloppent le sens de la relation clients. « C’est du gagnant-gagnant, assure Bertrand Queyroi, il n’y a pas de sous-emploi, et la démarche est cohérente. Il s’agit de former l’ensemble des personnels, car une seconde étape est envisagée pour qu’à long terme, les saisonniers prêts à s’investir dans cette démarche évoluent vers des postes de personnel d’encadre-ment opérationnel ».

agenda régional

Centre-EstL’Afdas sera présent au festival

Chalon dans la rue ainsi qu’au

festival international du théâtre

de rue, à Aurillac, en partenariat

avec la FAIAR (Formation avancée

et itinérante des arts de la rue)

et Pôle emploi.

Public professionnels

du spectacle vivant

Rendez-vous le 20/07 à 12 h 30

à Chalon-sur-Saône (dans le

verger) et le 23/08 à 18 h à Aurillac

(jardin de l’espace professionnel).

Infos [email protected]

Comment faire évoluer son

parcours ? Quels interlocuteurs

solliciter, quelles aides mobiliser ?

Lors de la Biennale de la danse,

l’Afdas, Pôle emploi, le Groupe

Audiens, la NACRe Rhône-Alpes

et le Centre national de la danse

vous proposent une matinée

d’information suivie de rendez-

vous individuels.

Public professionnels

du spectacle vivant

Rendez-vous mardi 25/09

de 10 h à 18 h à Lyon

Infos [email protected]

île-de-FranceL’Afdas organise régulièrement

à Paris des réunions d’information

pour les bénéficiaires de CDD

dans ses secteurs. Objectif :

les renseigner sur les possibilités

de financement Afdas à l’issue

de leur contrat de travail.

Public personnels en CDD

Rendez-vous les lundis 3/09,

1/10 et 5/11 de 10h à 12h30 à Paris

Inscription www.bit.ly/

afdas-cddidf

aqu ita ine

Parc Walibi, professionnaliser les saisonniers

Page 17: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 17

nord-pas de calais

Solidaritérégionale autour du numériqueLe Conseil régional Nord-Pas de Calais et l’Afdas accompagnent les évolutions technologiques des petites salles de cinéma. La région dispose d’un réseau important de multiplexes déjà équipés mais les salles de proxi-mité ont besoin d’un soutien pour faire face à l’arrêt de la distribu-tion des films sur support argen-tique. L’Afdas en lien avec le Conseil régional, la Chambre syn-dicale des cinémas du Nord-Pas de Calais et le réseau “De la suite dans les images” ont établi un cahier des charges : il s’agit à la fois de former l’ensemble des sala-riés à la connaissance générale du numérique (environnement technique, juridique et artistique) et plus spécifiquement, les projectionnistes.

Formation techniquemais aussi à l’animationOutre les aspects techniques, ils pourront être formés à “l’anima-tion des avant-séances”, pour ac-cueillir des publics variés (sco-laires, amateurs d’art et d’essai) et se distinguer des multiplexes, ou créer des supports audiovi-suels à diffuser avant le film. Les premières formations devraient se dérouler en septembre 2012, et concerner environ 40 per-sonnes, dans le cadre d’actions du plan de formation. Le Conseil régional cofinance les stages à hauteur de 30 %. Contact : [email protected]

picardie

Guide nature, un DU accessible via un contrat de Pro. Une salle de formation de 3 000 hectares en pleine nature – la Réserve naturelle nationale de la baie de Somme –, voilà ce qui attend les heureux candidats au diplôme universitaire “Guide Marquenterre Nature” proposé via le dispositif du contrat de professionnalisation. Soit, pour l’année 2012, huit jeunes gens déjà dotés à l’entrée en formation d’un Bac +2 Gestion et protection de la nature jusqu’à un master 2 Science de l’environ-nement. Sélectionnés par Philippe Carruette, responsable pédago-gique et ornithologue au Parc du Marquenterre, ils suivront de mars à novembre un cursus éla-boré en partenariat avec l’univer-sité de Picardie Jules-Verne et financé par l’Afdas, tout en respi-rant le bon air.

300 heures de formation en alternanceNeuf modules les attendent, pour 300 heures de formation dont 160 h distillées en interne par les salariés du Parc du Marquenterre.

L’alternance entre le travail et la formation s’organise selon un rythme imposé par la nature (migration, reproduction, nidifi-cation...). En règle générale, les cinq premières semaines sont consacrées à des modules spéci-fiques sur l’ornithologie, la bota-nique, l’éthologie, la géographie du territoire, les spécificités des milieux côtiers... Théorie et pra-tique, ateliers et projet scienti-fique, mais aussi « diffusion et com-munication du guidage » et savoir-être professionnel sont au pro-gramme de cette formation.

100 % d’emploi pourla première promotion « Nous formons nos salariés pour sécuriser et professionnaliser leur parcours », assure David Fusillier, responsable formation de la régie d’exploitation Destination Baie de Somme, au Syndicat mixte Baie de Somme – Grand Littoral picard. « Ce diplôme leur donne une légiti-mité pour obtenir un emploi, c’est le cas de 100 % de notre promotion de l’année 2011 ».

Page 18: Journal Afdas # 10

18 • juillet 2012 • afdas #10

territoiresmutualisation

Quel est le principe ?Les salariés de plusieurs entreprises

bénéficient d’une action de

formation commune, répondant

à des besoins similaires. Ces

entreprises peuvent être situées

dans la même région ou non,

être constituées en réseau ou non,

le principe de la mutualisation

est le sur-mesure. Le lieu est

déterminé en fonction de la

localisation géographique des

stagiaires, et un organisme

de formation peut très bien

délocaliser une de ses actions,

avec un déplacement du

formateur sur le lieu choisi.

Si des moyens pédagogiques

sont nécessaires (cf. exemple

des radios bretonnes ci-dessus),

la formation peut avoir lieu dans

les locaux d’une des structures.

Quel est l’intérêt ?Le partage des coûts – ou leur

négociation –, la proximité

géographique avec la baisse, voire

l’absence de frais de déplacements

Comment s’y prendre lorsque l’on est une radio associative et que l’on souhaite inscrire un de ses trois salariés dans une formation dispensée à 400 km… et qu’il s’avère que plusieurs confrères se trouvent confrontés au même problème, à la fois financier et organisationnel ? On s’appelle, on se consulte, on s’organise ! Et on bâtit une action sur le territoire, en faisant venir le formateur sur place. Voilà, résu-mée, l’initiative lancée par Brudañ ha Skignañ, réseau de quatre ra-dios créé en 2007 pour développer les échanges et la coproduction de programmes en langue bretonne. Parmi les actions, le partage d’émissions, un pôle information mais aussi la formation. Ainsi, en novembre 2010, huit stagiaires de cinq radios bretonnes et du réseau se sont retrouvés pour la forma-tion “Préparer et réaliser un maga-zine radio”, dispensée à Sérent, dans le Morbihan, par le CFPJ (situé à Paris) . « Faire venir à nous le for-mateur durant une semaine s’est avéré plus de deux fois moins coû-teux que de se déplacer à huit à Paris ! De plus, le nombre de journalistes à former équivalait à une promotion entière », explique Anna Jaouen,

chargée de coordination et de dé-veloppement au sein du réseau. « Pour les travaux pratiques, nous sommes accueillis par l’une des ra-dios, Plum’ FM. D’où des frais réduits et un grand avantage pédagogique : les stagiaires travaillent sur du di-rect ! ». Une deuxième session a été organisée en juin 2011, selon le même schéma : Anna Jaouen s’oc-cupe de la communication et de la logistique, et la partie pédago-gique est assurée par le CFPJ, via une convention signée avec le ré-seau. Le dernier stage a eu lieu en

novembre 2011, cette fois-ci avec le concours du Club de la presse de Rennes et de Bretagne, et une formatrice indépendante. Trois jours sur le thème “Flashs infos et journaux”, avec huit stagiaires, dont deux en contrat de pro. « Avec l’Afdas, nous essayons de trouver le meilleur dispositif : plan de forma-tion, DIF, contrat de pro… À chacun sa solution ». Prochains stages : une 2e session “Flashs infos et journaux“ et “Mener une interview”. Brudañ ha Skignañ compte bien signaler cette action sur les ondes bretonnantes. Informations : [email protected] (site portail du réseau Brudañ ha Skignañ).

Questions / réponses Mutualiser des actions de formation

bretagne

Sur la même longueur d’ondes

Mutualisons !

Page 19: Journal Afdas # 10

afdas #10 • juillet 2012 • 19

pour les stagiaires, l’échange et la

rencontre avec des professionnels

aux intérêts communs sont

autant de raisons de susciter et /

ou de participer à une action de

formation mutualisée. Pour une

petite structure – soit 92 % des

adhérents de l’Afdas –, qui plus

est, dans un territoire un peu

isolé, c’est une façon d’accéder

à des actions difficiles à mettre

en place de manière individuelle.

Et pour le financement ?Chaque entreprise doit se

rapprocher de l’Afdas pour être

accompagnée et connaître les

possibilités de financement.

Selon le cas et le thème de la

formation, ces actions mutualisées

peuvent être financées sur le

plan de formation de branche,

de l’entreprise, sur des heures de

DIF et même être incluses dans un

parcours de contrat ou de période

de pro. La diversité des situations

fait qu’un examen de la part de

l’Afdas, pour optimiser la prise

en charge, est incontournable !

Comment lancerune action mutualisée ?Une action mutualisée part soit

d’un besoin exprimé par plusieurs

entreprises, qui se rapprochent

de l’Afdas pour la concrétiser,

soit par une offre de l’Afdas, qui

informe de manière individuelle

ou collective, de la possibilité de

se regrouper pour bénéficier d’une

action commune. Dans les deux

cas, il est utile qu’une personne,

côté entreprises, fasse le lien

entre les structures intéressées.

Et ce, pour trouver des dates

communes, un lieu pratique,

et préciser les attentes des uns

et des autres. L’organisme de

formation, ou le formateur si

c’est un indépendant, peut

être trouvé par l’Afdas.

Le parcours de formation “Dé-marche compétences” en Nord-Pas de Calais et Picardie, proposé dans le cadre de l’Adec du spec-tacle vivant, s’adresse aux per-sonnes gérant du personnel au sein des entreprises culturelles. Au menu, 8 modules de 2 jours, à choisir en fonction de ses besoins : politique de formation, rémuné-rations, transmission des savoirs, entretien annuel, recrutement… Véronique Alter, administratrice du Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque, a bénéficié de cette formation, achevée en mars der-nier : « Nous sommes habitués à nous réunir, de manière informelle, entre administrateurs, la formation

est l’un des sujets de questionnement récurrents. Lorsque cette initiative autour de la démarche compétences nous a été présentée par l’Afdas, nous avons été une vingtaine à nous lan-cer ». Elle a suivi 3 des 8 modules et a particulièrement apprécié le fait d’échanger entre confrères.

Échanges d’expériences La méthode pédagogique est ba-sée sur les expériences person-nelles des administrateurs, per-mettant à chacun d’apporter sa pierre et de se positionner. « La plupart d’entre nous n’ont pas de formation initiale en ressources hu-maines, aussi nous avons beaucoup appris ». Les formations sont dis-

pensées à Lille, par JL2C, un orga-nisme proposé par l’Afdas. Un lieu unique, un responsable pédago-gique commun, un parcours simi-laire mais néanmoins modulaire, permettent de mutualiser les moyens au service de la vingtaine de structures engagées. « Une fois le groupe constitué et les modalités de prise en charge définies pour cha-cun, le reste suit… », résume Flo-rence Mazin, chargée de mission à l’Afdas Nord-Ouest. Le finance-ment est issu des fonds mutuali-sés dédiés aux formations à la GPEC. « La réflexion est lancée : après cette formation, nous sommes plu-sieurs administrateurs à nous inter-roger sur comment continuer à avancer par rapport à cette dé-marche compétences et l’appliquer à nos structures respectives », conclut Véronique Alter. Informations : [email protected]

nord-pas de calais & picardie

Groupés autour de la démarche compétences

Page 20: Journal Afdas # 10

20 • juillet 2012 • afdas #10

Siège social

Île-de-France, Centre, Champagne-Ardenne 66, rue StendhalCS 32016 - 75990 Paris Cedex 20Tél. : 01 44 78 39 39Fax : 01 44 78 39 40

Département entrepriseschargés de missionTél. : 01 44 78 36 [email protected]

Département salariés(BC, CIF, VAE)Tél. : 01 44 78 38 45Fax : 01 44 78 39 61 [email protected]

Département intermittents du spectacleTél. : 01 44 78 38 [email protected]

Unité collecteTél. : 01 44 78 38 38 [email protected]

Est

Alsace, Lorraine 42, rue Jean-Frédéric Oberlin67000 StrasbourgTél. : 03 88 23 94 70Fax : 03 88 23 05 [email protected]

Centre-Est

Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne, Franche-ComtéEspace Confluence3, cours Charlemagne69002 LyonTél. : 04 72 00 23 00Fax : 04 72 00 22 [email protected]

Sud-Est

PACA, Languedoc-Roussillon, Corse40, boulevard de Dunkerque – BP 7166313566 Marseille Cedex 02Tél. : 04 91 99 41 98Fax : 04 91 91 23 [email protected]

Bureau MontpellierImmeuble Le GenesisParc Eureka – 97, rue de Freyr 34000 MontpellierTél. : 04 91 99 44 83 [email protected]

Ouest

Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie227, rue de Châteaugiron 35000 RennesTél. : 02 23 21 12 60Fax : 02 23 21 12 [email protected]

Nord-Ouest

Nord-Pas de Calais,Haute-Normandie, Picardie87, rue Nationale 59000 LilleTél. : 03 20 17 16 80Fax : 03 20 17 16 [email protected]

Sud-Ouest

Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Limousin74, rue Georges-BonnacLes Jardins de Gambetta Tour 2 – 33000 BordeauxTél. : 05 56 48 91 80Fax : 05 56 48 91 [email protected]

Les organismes ci-dessous assurent par délégation l’information et la gestion des dossiers Afdas. Les ressortissants des départements et territoires d’Outre-Mer non cités doivent s’adresser au siège social de l’Afdas.

Réunion

OPCALIA RéunionCentre d’Affaires de la Mare5, rue André-Lardy Bât C La Turbine97438 Sainte-MarieTél. : 02 62 90 41 37Fax : 02 62 41 35 [email protected]

Guadeloupe

OPCALIA GuadeloupeImmeuble BravoBP 2393 – Jarry97188 Guadeloupe CedexTél. : 05 90 60 18 25Fax : 05 90 60 18 [email protected]

Martinique

OPCALIA MartiniqueBâtiment les Palmiers CaryotaZA de Bois Quarré97232 le LamentinTél. : 05 96 50 79 31 Fax : 05 96 50 54 [email protected]

Sites des observatoires

prospectifs des métiers

et des qualifications

Observatoire des métiers du spectacle vivantwww.cpnefsv.orgwww.alternance-spectacle.fr

Observatoire des métiers de l’audiovisuelwww.observatoire-av.fr

Observatoire des métiers de la pressewww.metiers-presse.org

Observatoire des métiers de la publicitéwww.metiers-publicite.fr

APDS Organisme collecteur

et répartiteur de la taxe

d’apprentissage

www.apds.frTél. : 01 44 78 38 [email protected]

Plate-forme conseilIndustries techniques de l’audiovisuelInformations pour lessalariés et les employeurs Tél. : 01 44 78 34 09

Contacts

Délégations Afdas

www.afdas.com

Observatoires