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PDG Ben Geiben a presente une analyse approfondie errorisme: erroristes op8rent d'apres e e uasi-militaire » r unc ci ·on r ccntc d'un d cntrepri qui se con i- re. f c u terro · me actucl, un bandicape, ne pouvant quitter son bu- i ter a des manifesta- tions fubliqu , S?n tem 1orateur, m- vite ,par le dipartement cultu- rel du Con . ire Israelite a traiter dans une conference publique le sujct • I.e terroris- un fleau s remede ? •, Ben GC'iben a tarder mis r ce u nombreuse le bain, comme dirait le fran . s'agit done avant tout de ne pas tomber dans ce piege ten- du par les terroristes •, a souli- gne Geiben. Les victimes d' actes de terrorisme peuvent etre • des personnes du monde des affaires, des representants de la democratie d'un pays, des groupes politiques ou reli- gieux, et l'homme de la rue •, a mis en evidence l'orateur, en rappelant q,ue d' apres les sta- tistiques • c est en Europe oc- cidentale qu' on a enregistre le plus nombre d'attentats (37,3 Vo) par rapport au reste du monde, alors qu' en Europe de I'Est et en URSS le taux n'est que de 0,8 % (1983) •. Geiben a ensuite demontre que le terrorisme se deroule sous plusieurs formes, a savoir )e terrorisme national, ema- nant de Ia nation meme, le terrorisme international ou •euro-terrorisme', qui poursuit comme but primordial la des- tabilisation politique et econo- mique (et duquel on sait qu'il echange des informations et du materiel logistique). et une troisieme foxme qu' on ren- e Proche Orient. • • I.e terrorisme peut a oir un imp considerable sur le budget d'un pays •, a souligne l'orateur. Avant les qui peuvcnt etre i b ·en des femmes que des ho mes, essayent de detecter d · dans les systemcs de s«urite. On a cgalement constate qu'ils sont rmles des affaires de drogue. certains puis- financent me. c Les pouvoirs publics doivent developper une poli- tique de lutte commune sur le plan national et au niveau international •, a dit Geiben dans Ia seconde partie de son expose, consacre aux remedes possibles contre le terrorisme, il faut creer des bureaux per- manents specialises dans la matiere •. 11 a suggere • une intense collaboration entre les magistrats et les organes de se- curite, ainsi qu'une concerta- tion de toutes Les forces publi- ques de 1' ordre •. La formation d'unites d'operation speciali- sees s'est averee une necessite dans bien des cas. Enfin, • il faut demander a la population une certaine forme d aide • a conseille I' a_r:rt, mais pas trop .. pour eviter a ce que chacun se mette a epier son Geiben a encore conseille aux groupes a risques d' organiser leur protection. Une peiSOnne chargee de Ia securite au sein d'un groupe ou d'une industrie a plein temps • est a sa connaissance de loin plus efficace qu'un nombre de gardiens mis en place dans le cadre d'une reac- eventuelle ... qui a son avts est • une erreur •. Au ter- mt de Ia confe.rence l' orateur Ia a ad.resse un appei aux me- dias et aux joumalistes de ne pas ignorer leur responsabilite et • d'eviter a traiter les faits dans un cadre spectaculaire qui risque a contribuer a Ia - publicite desiree par les terro- ristes •. Considerant les juifs comme UD groupe a haut risque • pour les actes de terrorisme Alain Meyer, President du partement culture} du Consis- toire israelite, en presence de la Bourgmestre Lydie Wurth-. qui, n' avait pas manque d asslSter a cette conference tout comme plusieurs trats et une forte delegation de pl}bliques, avait presente lmvtte. Ben Geiben apres avoir quitte notre darmerie en 1984 fut nomme Vice-president de la Societe Monigor a Broxelles et charge de Ia .Protection rapprochee trOIS ambassadeurs ameri- Catns en P,OSte dans Ia capitate belge. Age de 37 ans, Geiben est PDG de Cube Security Consul- a ,Pans. II est licencie en drott penal et en criminologie de l'&ole des aers de Gendarmerie nationa- le et dip lome de 1' a- du FBI. ll a effectue ,de formation aupres d UDltes elite de la lutte anti-terroriste comme Ie CIGN ou le GSG 9.

177500935 journal-du-9-et-10-5-1987

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PDG Ben Geiben a presente une analyse approfondie errorisme:

erroristes op8rent d'apres e e uasi-militaire »

r unc ci ·on r ccntc d'un d cntrepri qui se con i­

re. f c u terro · me actucl, un bandicape, ne

pouvant quitter son bu­rea~ i ter a des manifesta­tions fubliqu , ~r S?n tem ~ 1 orateur, m­vite ,par le dipartement cultu­rel du Con . ire Israelite a traiter dans une conference publique le sujct • I.e terroris-

• un fleau s remede ? •, Ben GC'iben a tarder mis r ce u nombreuse

le bain, comme dirait le fran .

s'agit done avant tout de ne pas tomber dans ce piege ten­du par les terroristes •, a souli­gne Geiben.

Les victimes d' actes de terrorisme peuvent etre • des personnes du monde des affaires, des representants de la democratie d'un pays, des groupes politiques ou reli­gieux, et l'homme de la rue •, a mis en evidence l'orateur, en rappelant q,ue d' a pres les sta­tistiques • c est en Europe oc­cidentale qu' on a enregistre le plus ~nd nombre d'attentats (37,3 Vo) par rapport au reste du monde, alors qu' en Europe de I'Est et en URSS le taux n'est que de 0,8 % (1983) •. Geiben a ensuite demontre que le terrorisme se deroule sous plusieurs formes, a savoir • )e terrorisme national, ema­nant de Ia nation meme, le terrorisme international ou •euro-terrorisme', qui poursuit comme but primordial la des­tabilisation politique et econo­mique (et duquel on sait qu'il echange des informations et du materiel logistique). et une troisieme foxme qu' on ren-

e Proche Orient. •

• I.e terrorisme peut a oir un imp considerable sur le budget d'un pays •, a souligne l'orateur. Avant d~op&e.t, les terroris~ qui peuvcnt etre

i b ·en des femmes que des ho mes, essayent de detecter d · dans les systemcs de s«urite. On a cgalement constate qu'ils sont ~t rmles des affaires de drogue.

certains puis-financent

me.

c Les pouvoirs publics

doivent developper une poli­tique de lutte commune sur le plan national et au niveau international •, a dit Geiben dans Ia seconde partie de son expose, consacre aux remedes possibles contre le terrorisme, • il faut creer des bureaux per­manents specialises dans la matiere •. 11 a suggere • une intense collaboration entre les magistrats et les organes de se­curite, ainsi qu'une concerta­tion de toutes Les forces publi­ques de 1' ordre •. La formation d'unites d'operation speciali­sees s' est averee une necessite dans bien des cas. Enfin, • il faut demander a la population une certaine forme d aide • a conseille I' a_r:rt, • mais pas trop .. pour eviter a ce que chacun se mette a epier son

Geiben a encore conseille aux

groupes a risques

d' organiser leur protection. • Une peiSOnne chargee de Ia securite au sein d'un groupe ou d'une industrie a plein temps • est a sa connaissance • de loin plus efficace qu'un nombre de gardiens mis en place dans le cadre d'une reac­ti~n eventuelle ... qui a son avts est • une erreur •. Au ter­mt de Ia confe.rence l' orateur Ia a ad.resse un appei aux me-

dias et aux joumalistes de ne pas ignorer leur responsabilite et • d' eviter a traiter les faits dans un cadre spectaculaire qui risque a contribuer a Ia -publicite desiree par les terro­ristes •.

Considerant les juifs comme • UD groupe a haut risque • pour les actes de terrorisme Alain Meyer, President du de~ partement culture} du Consis­toire israelite, en presence de la Bourgmestre Lydie Wurth-. P?lf~r, qui, n' avait pas manque d asslSter a cette conference tout comme plusieurs magis~ trats et une forte delegation de n~ fo~~ pl}bliques, avait presente lmvtte. Ben Geiben apres avoir quitte notre Gen~ darmerie en 1984 fut nomme Vice-president de la Societe Monigor a Broxelles et charge de Ia .Protection rapprochee d~ trOIS ambassadeurs ameri­Catns en P,OSte dans Ia capitate belge. Age de 37 ans, Geiben est aujo~d'hui PDG de Cube lnte~tlo~al Security Consul­tan~ a ,Pans. II est licencie en drott penal et en criminologie b~ete de l'&ole des Offi~ aers de Gendarmerie nationa­le ~ ~elun et dip lome de 1' a­~demte du FBI. ll a effectue ~ ~~ges ,de formation aupres

d UDltes ~ elite char~ de la lutte anti-terroriste comme Ie CIGN ou le GSG 9.