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constant du respect du cadre de vie et l’engagement pour une architecture contemporaine de qualité. L’habitant à chaque âge de la vie sera la cible prioritaire de cette nouvelle politique pour qu’il prenne conscience de la ri- chesse de notre territoire et qu’il en devienne un ambassadeur. Voilà mon principal vœu pour l’année 2014, auquel j’associe, bien sûr, mes vœux de bonne santé et de réussite dans vos projets. Joël DUQUENOY Président de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer 7 # DECEMBRE 2013 S’ajoutant à la reconnaissance « Man and Biosphere » attribuée par l’UNESCO, en mai dernier, l’extension du label « Ville d’Art et d’Histoire » en pays d’Art et d’Histoire, accordée par le ministère de la Culture et de la Communication, montre combien la concrétisation de notre travail est le fruit de nombreuses instances de débat et de concertation. Ces témoignages d’excellence confortent la politique volonta- riste de développement territo- rial que nous menons dans un contexte de mutation écono- mique engagée par l’Audoma- rois depuis plusieurs années. Aujourd’hui, les communes du Pays d’art et d’histoire se donnent pour ambition de valori- ser leur patrimoine, dans le souci le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer L’édito mon dossier Mon territoire L’extension du label Ville d’art et d’histoire en Pays d’Art et d’histoire qui vient d’être accordée par le Ministère de la culture, à la mi-novembre, réaffirme à un niveau national la richesse du patrimoine bâti et culturel du territoire. Une distinction qui fait suite à l’obtention en juin dernier par la CASO de la reconnaissance « Man and Biosphere ». Les deux distinctions sont l’illustration de la volonté des différents acteurs du territoire pour le dynamiser et renforcer son attractivité. (3 à 6) Le Pays d’art et d’histoire est né © Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer mes actualités CASOBUS : 235 000 voyageurs en 2013 Le moulin de l’Aile de retour dans le marais mes événements La gare au cœur des différents modes de transports Le chantier de l’ancienne friche Auchan est mené dans les temps 7 8 Soyez l’ambassadeur de votre territoire !

Journal de la CASO n°7 - décembre 2013

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Avec 6 communes qui la rejoignent au 1er janvier, la CASO poursuit son développement ; Extension du label de Ville d’art et d’histoire en Pays d’art et d’histoire, la reconnaissance de l'Unesco man and biosphere

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Page 1: Journal de la CASO n°7 - décembre 2013

constant du respect du cadre de vie et l’engagement pour une architecture contemporaine de qualité. L’habitant à chaque âge de la vie sera la cible prioritaire de cette nouvelle politique pour qu’il prenne conscience de la ri-chesse de notre territoire et qu’il en devienne un ambassadeur.

Voilà mon principal vœu pour l’année 2014, auquel j’associe, bien sûr, mes vœux de bonne santé et de réussite dans vos projets.

Joël DUQUENOYPrésident de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

7#DECEMBRE 2013

S’ajoutant à la reconnaissance « Man and Biosphere » attribuée par l’UNESCO, en mai dernier, l’extension du label « Ville d’Art et d’Histoire » en pays d’Art et d’Histoire, accordée par le ministère de la Culture et de la Communication, montre combien la concrétisation de notre travail est le fruit de nombreuses instances de débat et de concertation.

Ces témoignages d’excellence confortent la politique volonta-riste de développement territo-rial que nous menons dans un contexte de mutation écono-mique engagée par l’Audoma-rois depuis plusieurs années.

Aujourd’hui, les communes du Pays d’art et d’histoire se donnent pour ambition de valori-ser leur patrimoine, dans le souci

le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

L’édito

mon dossier Mon territoire

L’extension du label Ville d’art et d’histoire en Pays d’Art et d’histoire qui vient d’être accordée par le Ministère de la culture, à la mi-novembre, réaffirme à un niveau national la richesse du patrimoine bâti et culturel du territoire. Une distinction qui fait suite à l’obtention en juin dernier par la CASO de la reconnaissance « Man and Biosphere ». Les deux distinctions sont l’illustration de la volonté des différents acteurs du territoire pour le dynamiser et renforcer son attractivité. (3 à 6)

Le Pays d’art et d’histoire est né ©

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mes actualités CASOBUS : 235 000 voyageurs en 2013Le moulin de l’Aile de retour dans le marais

mes événements La gare au cœur des différents modes de transportsLe chantier de l’ancienne friche Auchan est mené dans les temps

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Soyez l’ambassadeur de votre territoire !

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2 mon dossiermon territoire

Avec 6 communes qui la rejoignent au 1er janvier,La CASO poursuit son développement

Plus de 50 ans d’histoire

En 1962, la création du District répondait à une attente, accompagnant l’urbanisation suscitée par la forte croissance de la cristallerie, un besoin exprimé par le comité d’expansion économique de l’époque, ce qui explique que le district de Saint-Omer fut l’un des premiers de France et le 1er de la région Nord-Pas-de-Calais.

L’impulsion initiale a été donnée par les élus de Saint-Omer et de Longuenesse. Le mouvement a été suivi par Saint-Martin-au-Laërt, en 1965, et en 1966, ce sont les communes d’Arques, Blendecques, Campagne-les-Wardrecques, Clairmarais, Hallines, Helfaut, Tatinghem, Wizernes, qui firent de même, avant d’être suivies en 1970 par Salperwick et, enfin, en 1972, par Eperlecques, Houlle, Moringhem, Moulle, Serques et Tilques.

L’étape majeure dans l’émancipation de l’intercommunalité et l’affirmation de son autonomie financière, fut la mise en place de la fiscalité propre en 1986. Le conseil communautaire décida unanimement, le 17 novembre 2000, de transformer le district en communauté d’agglomération (après avoir accueilli une 19ème commune, Wardrecques). Au 1er janvier 2001, la CASO est née.

L’action intercommunale s’est renforcée sensiblement avec des compétences de droit dévolues par la loi, telles le développement économique, l’aménagement de l’espace, l’équilibre social de l’habitat et la politique de la ville, et trois compétences optionnelles : l’eau, la prévention et la mise en valeur de l’environnement, les équipements culturels et sportifs.

2014 sera une nouvelle étape dans la construction de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer, avec l’intégration au 1er janvier 2014, de 6 nouvelles communes : Bayenghem-les-Eperlecques, Mentque-Nortbécourt, Nordausques, Nort-Leulinghem, Tournehem-sur-la-Hem et Zouafques.

Le projet de territoire pour les 15 prochaines annéesLe 13 avril 2012, les élus communautaires ont choisi d’engager l’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Véritable projet du territoire, il fixe pour les 10 à 15 années à venir les objectifs d’aménagement et de développement de l’agglomération.

Un Plan local d’urbanisme intercommu-nal est un document d’urbanisme élaboré par un groupement de communes pour gé-rer l’occupation de l’espace et l’aménagement du territoire inter-communal. Il est l’expression d’une vision globale de territoire et le fruit d’une nouvelle manière d’élaborer la politique communautaire en matière d’aménagement et d’urbanisme.

Cela passe par :

- l’organisation de l’espace et la maîtrise de l’urbanisation : l’étalement urbain, le renforcement du pôle urbain et des pôles de services, le développement de l’habitat, des activités et des équipements à proximité des réseaux de desserte en transport en commun ;

- la gestion des déplacements : privilégier des transports en commun,

les alternatives à la route comme le fluvial ou le ferroviaire (voyageurs et marchandises) et les modes doux (vélo, marche…) ;

- l’habitat : diversification et amélioration de l’offre de logements afin de répondre à l’ensemble des besoins et proposer un parcours résidentiel ;

- le développement économique et commercial : assurer la création d’emplois en favorisant l’accueil des entreprises, garantir un développement commercial équilibré entre commerce de proximité et commerce périphérique ;

- la préservation d’une agriculture durable respectueuse de l’environnement : maintien des formes traditionnelles d’exploitation, préservation de l’intégrité des terres rurales, diversification de l’activité agricole ;

- la prévention des risques naturels et technologiques ;

- la préservation et la valorisation de l’environnement, des ressources et du patrimoine naturel.

La CASO à 25 communesPour la première fois, la CASO aura à traiter, dans un document unique, l’ensemble des théma-

tiques qui concourent à la stratégie d’organisation de son terri-toire : l’habitat, l’environnement, les

déplacements, le développement économique, les paysages.

L’originalité du PLUi réside dans le périmètre d’études qui

couvre non seulement le territoire actuel de la CASO (19 communes) mais

intègre également les six nouvelles communes qui rejoindront la structure intercommunale, au 1er janvier 2014 : Nordausques, Tournehem-sur-la-Hem, Zouafques, Nort-Leulinghem, Bayenghem-les-Eperlecques et Mentque-Nortbécourt.

Le dernier trimestre de l’année 2013 a vu la tenue de nombreuses réunions ayant trait à l’élaboration du PLUi .

Six communes de la Communauté de Communes de la Région d’Ardres et de la Vallée de la Hem vont rejoindre, au 1er janvier, la CASO.

Tournehem-sur-la-Hem

Mentque-Nortbécourt

Nordausques

Zouafques

Nort-Leulinghem

Bayenghem-lès-Eperlecques

Arques

Eperlecques

Clairmarais

Saint-Omer

Serques

Helfaut

Tilques

Houlle

Moringhem

Moulle

BlendecquesWizernes

Hallines

Longuenesse

Tatinghem

Salperwick

Wardrecques

Saint-Martin-au-Laërt

Campagne-lès-W.

Sources : SIG Caso / ©IGN - BD Topo 2010

Page 3: Journal de la CASO n°7 - décembre 2013

Extension du label de Ville d’art et d’histoire en Pays d’art et d’histoire

Révéler l’excellence

Elus et techniciens ont passé avec succès, le 14 novembre dernier, « Le Grand Oral » permettant l’extension du label « Ville d’Art et d’Histoire » au périmètre de la Communauté d’Agglomé-ration de Saint-Omer et de la Communauté de Communes de la Morinie. Explications.

La Communauté d’Agglomération de Saint-Omer et la Communauté de Communes de la Mori-nie s’associent depuis plusieurs années dans la concrétisation de leurs projets d’avenir avec l’appui technique de l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer.

La ville de Saint-Omer détient le label Ville d’art et d’histoire depuis 1997. L’extension au Pays d’art et d’histoire affirme le souhait profond de s’inscrire dans une démarche d’excellence. Cette démarche a été menée en concertation avec le Ministère de la Culture et de la Communication via la DRAC, le Conseil Régional Nord Pas de Calais et le Conseil Général du Pas-de-Calais, sans oublier l’ensemble des partenaires locaux, acteurs des dynamiques culturelles et patrimoniales du territoire.

Pour assurer sa transition économique, le Pays de Saint-Omer s’est engagé dans le Plan de développement de l’Audomarois (2011) qui décline trois grands axes stratégiques pour diversifier les secteurs économiques et développer l’économie résidentielle. Ainsi, le patrimoine et la culture, le numérique et le tourisme constituent les piliers de ce renouveau.

L’enjeu est de révéler une image positive du territoire, fondée sur une identité réelle pour faire des habitants les nouveaux ambassadeurs de ce territoire. L’objectif est d’accroître significativement l’attractivité du territoire pour favoriser la venue de touristes, l’installation de nouveaux habitants, l’implantation de nouvelles entreprises, tous en recherche d’un cadre de vie d’exception.

Une ambition à l’échelle du territoire

La volonté de lancer la démarche d’extension du label VAH en PAH est née en avril 2009.

Le territoire du PAH s’appuie d’une part sur une continuité géographique d’autre part sur une continuité historique assurant la cohérence territoriale.

Au 1er siècle de son histoire, l’audomarois connait un intense rayonnement poli-tique, économique et culturel, favorisé par la localisation de la capitale de la tribu des Morins à Thérouanne et par l’exceptionnel développement économique de Saint-Omer au Moyen-Age.

La reconnaissance du Ministère

Le réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire compte désormais 173 Villes ou Pays d’art et d’histoire dont 61 Pays d’art et d’histoire, soit 15% de la superficie du territoire national.

En compagnie de techniciens de l’agence d’urbanisme et d’élus, Joël Duquenoy, René Allouchery, président de la Communauté de Communes de la Morinie, et Bruno Magnier, maire de Saint-Omer, ont passé avec succès le grand oral, le 14 novembre, pour l’obtention du label pays d’art et d’histoire.

Le label Ville ou pays d’art et d’histoire permet de sensibiliser les habitants à leur cadre de vie et constitue un atout majeur pour le développement de l’éducation artistique et culturelle en faveur des jeunes.

Il illustre la qualité des partenariats que l’État met en place avec les collectivités territoriales désireuses de valoriser leur richesse architecturale, patrimoniale et environnementale.

Avec l’attribution de ces nouveaux labels, la ministre de la Culture et de la Communication, réaffirme son intérêt pour la qualité architecturale et la dimension paysagère des territoires, ainsi que son engagement pour la culture architecturale des territoires, garante d’une création de qualité au sein même des villes anciennes.

Lors de l’audition du 14 novembre dernier, le Conseil National des Villes et Pays d’Art et d’Histoire a reconnu à l’unanimité absolue la qualité de la candidature audomaroise.

Notre projet renforce la connaissance du patrimoine par des inventaires, des collectes, des partenariats de recherche, des actions sur les ressources documentaires. Il favorise la préservation du patrimoine et des paysages, la qualité urbaine et architecturale. Il vise à sensibiliser le jeune public et les habitants, à former les acteurs du patrimoine. Il valorise le territoire et les richesses locales de différentes façons. Il fait partager les chantiers de restauration ou d’archéologie. Il développe une politique d’animation (visites, création artistique). Il favorise l’interprétation du patrimoine (publications, expositions, réalisation d’un centre d’interprétation, utilisation des technologies de l’information et de la communication). Enfin, il met en œuvre une communication qui assure attractivité et rayonnement.

Le Pays d’art et d’histoire de Saint-Omer est le se-cond de la Région Nord-Pas de Calais, suivant ainsi

la Communauté d’Agglomération de Lens Liévin, qui intègre l’emblématique

Louvre – Lens.

Il est le seul et unique Pays d’art et d’his-

toire à intégrer une Agence d’Ur-banisme et de

Développement du Territoire, facilitant à la

fois sa gouvernance, et les rapports entre projets d’architecture, d’urbanisme et le patrimoine.

Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

Communauté de communes de la Morinie

Arques

Éperlecques

Clairmarais

Saint-Omer

Helfaut

SerquesHoulle

Tilques

Moringhem

Moulle

Blendecques

Hallines

Wizernes

Longuenesse

Tatinghem

Salperwick

Wardrecques

Saint-Martin-au-Laërt

Campagne-lès-

Wardrecques

Delettes

Ecques

Mametz

Clarques

Thérouanne

Heuringhem

Herbelles

Rebecques

Inghem

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4 mon dossierMon territoire

Dans un contexte financier délicat pour les collectivités, la mise en place du Pays d’art et d’histoire devait nécessairement mutualiser l’ingénierie en la matière, assurer le maillage complet du périmètre labellisé et faire du projet Pays d’art et d’histoire un sujet innovant et stratégique.

Par sa structuration et ses missions, l’Agence d’urbanisme s’inscrit au cœur de la stratégie du territoire dans les domaines de l’urbanisme, de l’ar-chitecture, de la planification et dans d’autres sujets transversaux complé-mentaires de la démarche Pays d’art et d’histoire.

Un nouveau pôle dirigé par l’anima-teur de l’architecture et du patrimoine sera prochainement créé. L’équipe « Ville d’art et d’histoire » constituée de trois chargés d’études assurera les missions de connaissance et de valorisation, d’éducation et de forma-tion, d’animation et de programma-tion et sera renforcée d’un médiateur du patrimoine.

En attendant les travaux du Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, l’équipe sera localisée à Saint-Omer, dans les anciens locaux du service Ville d’art et d’histoire pour maintenir la dynamique enclenchée depuis 1997.

Le rôle-cléde l’Agenced’urbanisme

La saison a été ponctuée de grands rendez-vous comme le week-end inaugural, les Journées des Villes Fortifiées, les Rendez-vous aux jardins, les Journées Nationales de l’Archéologie où se sont succédés visites, conférences, ateliers, jeux, concerts, spectacles mis en place par les différents acteurs...

Dans le cadre de l’Université Populaire de l’Audomarois, la programmation d’une trentaine de conférences par des universitaires et spécialistes a permis d’aborder différents aspects du Moyen Age : musique, histoire, histoire de l’art, gastronomie, médecine, représentations...

Le Pôle Ville d’art et d’histoire a organisé une trentaine de visites-découvertes sur le territoire. Menées par les guides conférenciers, elles ont révélé le patrimoine médiéval dans toutes ses composantes et de toutes les façons : à pied, à vélo, en bus, en bateau. Ainsi qu’une trentaine d’ateliers menés en partenariat avec l’école d’art et le musée.

Pour faire écho à l’architecture médiévale du territoire, une série de concerts a été programmée à la cathédrale, dans les églises et au musée.Ils ont été organisés par le Conservatoire, la Comédie de l’Aa,Jean François Goudesenne ou Yves Vandenbussche.Pour croiser patrimoine et art contemporain, espace36, l’école d’art et le centre Balavoine ont fait intervenir des artistes sur la thématique et ont proposé des expositions, des performances et des ateliers.

Pour aborder le Moyen Age dans une autre dimension, plusieurs restaurateurs ont été formés aux particularités de l’art culinaire médiéval par Fabian Mullers, chef cuisinier spécialisé en archéologie expérimentale et historien. Des menus médiévaux ont ainsi été proposés tout au long de la saison.

Pour découvrir le Moyen Age réinterprété par le septième art, une programmation de cinéma en plein air a été proposée par l’Agence d’urbanisme avec Cinéligue Nord Pas-de-Calais. Les films ont abordé et revisité les différents thèmes de la période. C’est plus de 30 000 visiteurs qui ont pu apprécier cette manifestation.

En attendant la prochaine saison culturelle nous vous invitons à revivre les temps forts d’A la croisée des arts à travers la vidéo rétrospective. https://vimeo.com/73671463

Retrouvez toutes les informations du Pays d’art et d’his-toire sur www.paysdesaintomer.fr, rubrique évadez-vous et suivez toute l’actualité sur Facebook

« A la croisée des arts » : Un avant-goût du Pays d’Art et d’Histoire

Une préfiguration a été conduite en 2013 autour d’une saison culturelle « A la croisée des arts, Saint-Omer-Thérouanne au Moyen Age ». Elle a été conçue autour de l’exposition « une renaissance, l’art entre Flandre et Champagne, 1150-1250 » réalisée en partenariat entre le Musée de l’hôtel Sandelin de Saint-Omer et le Musée national du Moyen Age de Paris.

Cette saison a permis de révéler toute la richesse du patrimoine médiéval du territoire et des actions ont pu être menées dans toutes les communes. Grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs culturels, une programmation riche, originale et accessible au plus large public a été réalisée.

La Bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer a révélé la richesse de ses fonds dans une exposition « splendeur et lumière des bibliothèques ecclésiastiques audomaroises au Moyen Age (IXe-XVIe s) ».

© AUDRSOC’est dans la cour de l’hôtel Sandelin qu’a été lancée la saison culturelle, avec l’inauguration de l’exposition «Une renaissance».

Un projet scientifique et culturel :le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine du Pays d’art et d’histoire

La « labellisation » en Pays d’art et d’histoire induit la rédaction d’un projet scientifique et culturel déclinant la stratégie d’interprétation du territoire ainsi que la création d’un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP).

Le futur CIAP, sera installé dans la chapelle des Jésuites wallons située au cœur de la ville de Saint-Omer, rue du Lycée et accueillera les habitants et les touristes.

© Catherine LenneEdifice du 17ème siècle, la chapelle des Jésuites, dont la façade à cinq niveaux a été restaurée, accueillera le Centre d’interprétation de l’architecte et du patrimoine (CIAP).

«A la croisée des arts», concert dans le jardin de la bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer

© AUDRSO

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Agir dans la durée

La désignation au titre du programme « Man and Bios-phere » de l’UNESCO, accordé le 28 mai dernier, au ma-rais audomarois, est un moyen d’engager durablement le territoire dans la voie d’un développement alliant en-jeux écologiques, économiques et sociaux.

Depuis cet été, le marais audomarois a changé de statut. Il est aujourd’hui devenu un enjeu majeur pour le développement et la notoriété des communes, de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer, du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, des départements du Nord et du Pas-de-Calais et de la Région éponyme.

Les prémices de cette reconnaissance internationale sont arrivées en 2008 avec les classements de la réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre (164 réserves naturelles nationales en France) et du marais audomarois au titre de la convention internationale de Ramsar (42 sites classés Ramsar en France). Aujourd’hui, c’est l’UNESCO qui vient de désigner le marais audomarois au titre du programme « l’Homme et la Biosphère » (13 Réserves de biosphère en France).

Les 12 années de travail menées sous l’égide du groupe de travail marais du Parc et de la CASO ont porté leurs fruits, ce qui arrive aujourd’hui est directement lié aux réflexions menées et à une large concertation pour que le marais devienne un réel atout pour le territoire.

Si l’enjeu de cette reconnaissance est important pour l’avenir du territoire, il suscite des questions sur l’impact que pourrait avoir la reconnaissance sur la fréquentation par les visiteurs ou les contraintes qu’il pourrait générer.

La reconnaissance « MaB » (pour « Man and Biosphere »), en tant que tel, ne rajoute rien aux réglementations déjà en place. Le territoire a pu bénéficier de cette reconnaissance sur la base de ce qu’il est aujourd’hui et non pas sur ce qu’il doit devenir demain. Les techniciens du Parc, de la CASO, de l’Agence d’Urbanisme ont réalisé un travail de synthèse des données scientifiques et techniques. Mais l’obtention de cette distinction doit d’abord à l’existence d’une zone humide et la présence des hommes qui depuis 13 siècles ont commencé à faire émerger les terres d’un marécage inculte.

Les acteurs locaux ont dix ans pour que la reconnaissance octroyée par l’UNESCO permette de conforter l’existant, d’imaginer de nouvelles voies pour conserver ses patrimoines et garantir l’évolution harmonieuse des rapports entre l’homme et la nature. C’est cet aspect entre autres qui a séduit les évaluateurs du dossier avec, en premier lieu, l’importance du maraîchage. Le préserver, l’accompagner dans ses inévitables évolutions tant techniques qu’économiques constituera l’un des grands défis de la réserve de biosphère.

Composé de 13 200 parcelles cadastrées, le marais est parcouru par plus de 700 km de cours d’eau. 120 familles d’agriculteurs dont 41 familles de maraîchers font de cet espace le dernier marais maraîcher de France.

La reconnaissance de l’UNESCO « Man and Biosphere »

Les enjeux de « Man and Biosphere »

Depuis quelques années, le territoire de l’agglomération de Saint-Omer et les communes du département du Nord ont obtenu diverses reconnaissances :

- Parc naturel régional depuis 1986, reconduction en 2000 et attendue pour fin 2013 ;

- Zone Humide de Valeur Internationale (Ramsar en 2008) ; programme « Man and Biosphère » (Réserve de Biosphère) de l’UNESCO (2013)

Ces classements obtenus viennent reconnaître un territoire d’exception avec un patrimoine de grande qualité tant culturel que naturel. Le territoire sera régulièrement évalué pour s’assurer que les éléments qui ont justifié le classement soient toujours présents.

Cela oblige donc à mettre en œuvre un programme d’actions collectif qui soit le garant :

- de la conservation des paysages et de la biodiversité des espèces associées ;

- de la pérennisation les activités qui s’y développent ;

- d’un objectif de « mieux vivre ensemble » et du bien-être des habitants ;

- d’une offre de nouvelles pistes de développement durable ;

- de l’identité et de la reconnaissance du territoire ;

- …

La reconnaissance « réserve de biosphère du marais Audomarois » doit permettre d’améliorer l’existant dans tous les domaines. La CASO et le Parc sont les dépositaires et les animateurs de « la réserve de biosphère du marais audomarois ». L’utilisation de cette distinction attribuée par l’UNESCO ne pourra se faire que moyennant la signature d’une charte d’engagement qui sera co-construite avec les différents partenaires. Une étude est en cours afin d’avancer rapidement sur ce sujet.

© PNR des Caps et Marais d’Opale

Le marais occupe 1 440 hectares sur Saint-Omer, soit 87 % de la surface de la ville, avec un rendez-vous festif annuel, le cortège nautique de l’été.

Le marais audomarois, c’est 3 731 hectares répartis sur 15 communes des départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Chaque année, les bateliers emmènent 100 000 à150 000 visiteurs à la découverte du marais audomarois.

Bacoves et escutes illustrent l’ancienne manière de transporter des récoltes.

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6 mon dossierMon territoire

Les premiers écrits proposant la création d’un écomusée du marais, d’une maison de l’eau ou d’une maison du marais datent de 1974. La « Maison du Marais » dont l’inauguration est prévue en 2014 a été conçue comme un équipement touris-tique et une porte d’entrée sur le marais. A ce jour, il n’est pas toujours aisé pour un visiteur de partir seul à la découverte du marais.

Réalisée à l’entrée de Saint-Omer et de Saint-Martin au Laërt elle permettra de créer une dynamique tout en contribuant à la requalification des entrées de ville. Le visiteur pourra y découvrir tout ce qui fait le marais (marais cultivé, outils anciens, bateaux, mais aussi une introduction sur l’écosystème du marais...).

Un quai d’embarquement en bois permettra aux visiteurs d’y venir ou de partir à sa découverte en bateau. Le Moulin de l’Aile (dernier moulin de drainage en bois de France) vient d’y être réimplanté et un jardin conservatoire et paysager confortera l’ensemble. A l’étage, les locaux accueilleront une partie de l’équipe du Parc et un centre de ressources dédié aux zones humides.

Le contrat de marais est né d’une sollicitation de l’Agence de l’Eau Artois Picardie qui souhaitait mieux identifier l’ensemble des interventions des organismes sur le marais mais aussi mieux comprendre les enjeux du territoire.

Une équipe projet s’est mise en place en 2011.

Le contrat de marais en cours de validation remplira plusieurs fonctions, il fera office de plan de gestion Ramsar, de plan de gestion de la réserve de biosphère et du volet marais de la Charte du Parc. Le contrat de marais n’est pas une démarche isolée. Il a fait l’objet d’un travail collaboratif qui a permis d’iden-tifier 44 actions qui seront « pilotées » par divers acteurs déjà présents sur le territoire.

Aux côtés de la CASO et du Parc, se retrouvent donc naturel-lement la Région, le Département 62 et le Département 59, l’Agence de l’Eau, le SmageAa (Syndicat mixte pour l’aména-gement et la gestion des eaux de l’Aa), l’Agence d’Urbanisme et de Développement, Eden62..

Les cinq orientations stratégiques du contrat de marais sont les suivantes :- améliorer la connaissance et le suivi du milieu ;- préserver les milieux (ressource en eau et milieux naturels) ;- assurer, soutenir et valoriser les usages (activités humaines) ;- sensibiliser, informer et impliquer le public ;- conforter la gouvernance locale et animer le contrat de marais.

Les structures animatrices de la réserve de biosphère n’ont donc pas vocation à tout faire et à tout faire seules. L’ensemble des collectivités, les structures institutionnelles, les associations locales et les habitants doivent être acteurs de la Réserve de Biosphère.

C’est l’affaire de tous !

Le rôle de la Maison du Marais

Le contrat de marais : c’est l’affaire de tous

Un marais maraîcher, habité et un îlot de biodiversité

Le marais audomarois est le dernier marais maraîcher de France, un marais habité de façon importante et de longue date mais également, un îlot de biodiversité dans une région très urbanisée.

Ces éléments ont fait l’objet de citations dans les différents documents de programmation : livre blanc (2002-2007), document d’objectifs collectifs (2008-2013) et futur contrat de marais (2014-2025).

Le marais habité

Le marais se développe très certainement dès l’origine aux abords de la ville. Le plan relief de la ville (1758) présente déjà bien les faubourgs de Lyzel et du Haut-Pont mais également des maisons éparses sur des îles du marais. Les habitations du marais revêtent différentes formes suivant que l’on soit plus proche de l’Artois ou de la Flandre ou en continuité de la ville. Une centaine d’habitations ne sont accessibles que par la voie d’eau et le marais possède le dernier facteur de France en bateau.

Le marais cultivé

Le marais serait en partie cultivé depuis près de 10 siècles. Si les cultures et les surfaces ont beaucoup évolué depuis 60 ans, le marais a su rester maraîcher. Aujourd’hui, ce sont encore près de 400 hectares qui sont cultivés par une quarantaine de producteurs. Plusieurs légumes sont nés ou ont été élevés ici : chou-fleur Martinet, poireau Leblond, artichaut gros vert de Laon... ils ont contribué à la réputation du marais et constitue toujours une base de sa notoriété. L’eau et la biodiversité

Une zone humide ne peut vivre correctement que si elle bénéficie d’une eau de qualité en quantité. L’Audomarois dans son ensemble est réputé de longue date pour la qualité de ses eaux souterraines qui font l’objet de nombreuses attentions de la part des collectivités. Ainsi, ce sont 1/3 des plantes aquatiques françaises qui prospèrent dans le marais correspondant à 1 plante aquatique régionale sur 2 ! Les bilans naturalistes non exhaustifs font état en 2013 de plus de 1800 espèces de champignons, de flore et de faune connues.

L’action de la CASO

Les zones humides sont des territoires complexes entre terre et eau. Elles jouent des rôles essentiels : recharge des nappes phréatiques, épanchement des crues, biodiversité… Le marais audomarois a la particularité d’être un marais habité et est l’un des derniers marais maraîchers de France. Le maraîchage est pratiqué depuis le 12ème siècle. Cette activité agricole est à l’origine de l’important réseau de canaux secondaires qui permettait autant le passage des bateaux que le bon drainage des terres.

Le marais audomarois reçoit principalement les eaux de l’Aa. Localisé entre un bassin versant qui évacue ses eaux vers lui et le delta de l’Aa fortement urbanisé qui ne souhaite pas voir l’eau arriver trop rapidement, le marais est régulièrement appelé à jouer un rôle de bassin de rétention des eaux pouvant provoquer des inondations.

Les réserves de biosphère sont des systèmes socio-écologiques :les hommes et la biodiversité sont en interaction permanente. La gestion durable consiste à éviter que les changements qui s’opèrent aboutissent à une perte de biodiversité et des services apportés par les écosystèmes.

En cela, la CASO a pris des dispositions, ces dernières années, avec, par exemple, la création d’une brigade de piégeurs de rats musqués. Ce rongeur originaire de l’Amérique du Nord a été introduit en Europe au début du 20ème siècle. Dans le marais, il prolifère et engendre des dégâts importants pour les berges et les productions maraîchères.

Le groupe de travail marais a souhaité mettre un fonds d’intervention à disposition des communes pour restaurer ou recréer des accès aux parcelles agricoles. Ce fonds a contribué à la restauration ou à la création de cinq ponts et passerelles ; la réalisation de 500 mètres de fascinage traditionnel et d’1,5 km de tunage en bord à wateringues.

La CASO souhaite s’impliquer dans la restauration de sentiers et dans la création de liaisons cyclables et pédestres, la réglementation de l’ affichage publicitaire et sur la gestion différenciée des espaces verts.

Choux-fleurs martinet, endives de pleine terre, carottes de Tilques, poireaux Leblond, artichaux verts de Laon sont quelques-unes des productions du marais.

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Une entreprise de Lys-les-Lannoy, Création Bois, en a terminé avec l’installation du moulin de l’Aile qui trouve place à quelques mètres de la future Maison du marais. Ce moulin entièrement en bois, fait de 1 200 pièces, servait à assécher les terres de l’Aile et de la Grande Meer, dans la partie Est du marais. Sa vie s’est arrêtée en 1948 quand il a perdu ses ailes. Il est resté, ces vingt dernières années, entreposé dans un hangar de l’aérodrome des Bruyères. L’entreprise de restauration a dû refaire la queue longue de 22 mètres et les ailes hautes de 18 mètres.

mes actualités 7

Le mémento

BIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER. 40, rue Gambetta 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.38.35.08 e-mail : [email protected] internet : www.bibliotheque-agglo-stomer.frHoraires d’ouverture, du mardi au samedi : de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h (13 h à 17 h en été) Fermeture les lundis et jeudis.

OFFICE DE TOURISME DE LA REGION DE SAINT-OMER. 4, rue du Lion d’Or 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.98.08.51 www.tourisme-saintomer.com Horaires d’ouverture, du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.

PEPINIERE D’ENTREPRISESParc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa. 110, rue du Smetz, 62120 Campagne-lez-Wardrecques Tél. 03.21.12.77.11 www.pepiniere-saint-omer.fr

CASOBUS ET CASOTAD3, place Foch 62500 [email protected]

(appel gratuit depuis un poste fixe)

DECHETSLe service collecte peut être contacté au

(appel gratuit depuis un poste fixe)

www.ca-stomer.fr

CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires)Pour tous renseignements concernant les services du CROUS de Saint-Omer (logement étudiant, codes d’accès…), vous pouvez contacter Claudine Pruvost à la CASO. Tél. [email protected]

LES PERMANENCES DE CITESLAB

CitésLab est un service de proximité de la CASO fait pour tous les habitants de ce territoire intéressés à développer un projet de création d’entreprise.

Des permanences sont assurées par le chef de projet, Valérie Haegman, uniquement sur rendez-vous en appelant au 03.21.93.14.44 ou [email protected], du lundi au vendredi, au siège de la CASO, rue Albert-Camus, à Longuenesse.

Casobus : 235 000 voyageurs en 2013

Le 1er septembre 2012, la CASO lançait sa nouvelle formule de transport en commun. Sous la conduite de CASOBUS qui regroupe les sociétés de transports Bereyne et Schoonaërt, l’objectif était de passer de 70 000 à 300 000 voyageurs par an, en 3 ans. « Il y a un an, nous enregistrions environ 70 000 passagers. Nous sommes en route pour atteindre les 260 000 pour l’année 2013 »,

assurait, en septembre, le vice-président de la CASO, en charge des transports, Michel Guilbert. Une fréquentation «boostée» par le site bougeco.com qui permet, en quelques clics, de connaître toutes les informations sur l’offre de déplacement mise en place sur le pays de Saint-Omer. Depuis janvier dernier, le site a enregistré plus de 50 000 connexions.

Un pôle de correspondance

Un pôle de correspondance a été créé derrière le futur centre aquatique, à Longuenesse. Jus-tement sa première vocation est de desservir le futur équipement de loisirs qui est en train de sor-tir de terre et de permettre aux

Le moulin de l’Aile a vu, en septembre, s’installer la vis sans fin, « l’escargot ».

Le moulin de l’Aile de retour dans le marais

C’est le 1er septembre 2005 que la Communauté d’agglomération de Saint-Omer a mis en place les premiers outils – à l’époque, une flotte de 4 bus – d’un réseau de transports collectifs. Sept ans plus tard, le réseau compte un parc de 14 véhi-cules neufs, dont 3 pour le Transport à la Demande (TAD) et 6 lignes.

C’est près du futur complexe aquatique qu’a été aménagé le pôle de correspondance de bus.

usagers toutes les connexions possibles. Le site est aménagé derrière le garage Ford, avec quatre quais afin de recevoir les lignes de Casobus.

Fourreaux et fibre optique

C’est une première dans l’histoire des communautés d’agglomération en France, ERDF vient de signer une convention avec la CASO.

Le but est de mutualiser des tra-vaux d’acheminement d’électricité des éoliennes de Fruges vers Hal-lines, Wizernes et Longuenesse et, dans le même temps, de réa-liser les travaux nécessaires pour amener le très haut débit sur le territoire de la Communauté d’ag-glomération de Saint-Omer. Signa-taire avec le président Joël Duque-noy, Xavier Lafargue, représentant d’ERDF à Arras, a déclaré que les coûts ont été réduits de moitié.

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Le chantier est mené dans les temps

8 mes événements

7#DECEMBRE

2013le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

N° 7. – DECEMBRE 2013. – ISSN en coursDirecteur de la Publication :Joël DUQUENOY, président de la CASORédaction : Philippe GARCIAConception : Claire MIERSMAN, Hélène DILLYPhotos : CASO sauf mentions contrairesDépôt légal : Janvier 2010. – Tirage : 27.000 exemplairesImprimé sur papier recyclé par l’Imprimerie Artésienne à Liévin.La Communauté d’agglomération de Saint-Omer est faite des communes suivantes : Arques – Bayenghem-les-Eperlecques. -Blendecques – Campagne-lez-Wardrecques – Clairmarais – Eperlecques – Hallines – Helfaut – Houlle – Longuenesse – Mentque-Nortbécourt. - Moringhem – Moulle – Nordausques. – Nortleulinghem. - Saint-Martin-au-Laërt – Saint-Omer. – Salperwick – Serques – Tatinghem – Tilques – Tournehem-sur-la-Hem, Wardrecques – Wizernes. – Zouafques.

L’aménagement d’un parking relais sécurisé de 400 places (parking relais de Lyzel) en périphérie de la gare vise à désengorger le site, notamment le parvis de la gare et les voies du bord à canal (quai du Commerce, allée des Marroniers) des automobiles.

C’est le 23 mars qu’ont commencé les travaux de la construction d’un centre aquatique et d’une salle de spectacles et de congrès. Ils devraient se terminer début 2015.

Cyclisme : des bénévoles pour les championnats de France de l’Avenir

En juillet dernier, le président de la CASO, Joël Duquenoy, a signé la convention qui la lie à la Fédération française de cyclisme (FFC) pour l’organisation des championnats de France de l’Avenir, du 21 au 24 août 2014. Trente ans après Berck, der-nière commune de la région Nord-Pas-de-Calais à les avoir accueillis, c’est l’Audomarois qui recevra ces championnats d’une élite qui va des minimes aux moins de 23 ans parmi lesquels figurent des coureurs profes-sionnels.

Le parcours débutera pour le départ fictif de la Maison du marais, à Saint-Martin-au-Laërt, puis empruntera le boulevard Pierre-Guillain, à Saint-Omer, avant de rallier Wizernes par la route de Wisques et retour par Lon-guenesse en longeant l’aérodrome, soit 15,5 kilomètres. Une distance à effectuer 11 fois par les compétiteurs espoirs.

Huit épreuves auront lieu pendant les quatre jours dont trois épreuves de contre la montre.

Le Vélo-Club de Saint-Omer, en charge de l’organisation, lance par la voix de son président, Philippe Tacquez, un appel aux bénévoles pour recruter les quelques deux cents signaleurs, disposés le long des rues.

Pour s’inscrire, il est nécessaire de noter les coordonnées suivants : Vélo Club de Saint-Omer, 28 ter rue de Longueville 62500 Saint-Omer,tél. 03 21 88 88 10, mail : [email protected]

Centre aquatique, salle de spectacles/centre de congrès

La gare au cœur des différents modes de transports

Les élus de la CASO ont décidé de mettre au cœur de leurs priorités l’aménagement du pôle gares de Saint-Omer. Dans ce cadre, la CASO a fait le choix d’assurer la maîtrise d’ouvrage de ce chantier.

Les travaux menés pendant le second semestre de l’année 2013 ont permis l’aménagement d’une gare routière qui offrira toutes les fonctions d’une

« gare numérique » et assurera l’en-semble des corres-pondances avec les autres opérateurs :conseil régional, conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais.

Le site extérieur (au-vent, esplanade, etc.) sera totalement cou-vert par la Wi-Fi. Le mobilier urbain sera équipé de bornes de recharge d’appareils numériques.

A terme, les équipements suivants sont prévus : un point de recharge électrique pour certains bus, un parking « dépose-minute » et une aire d’attente de taxis, des places pour les personnes à mobilité réduite et deux abris, l’un pour les cycles non motorisés, le second pour les cycles motorisés.

L’intérêt d’un tel pôle, accessible après

s’être stationné dans deux parkings relais voisins – celui de l’avenue de l’Europe et celui de Lyzel (400 places) – se justifie par une croissance de la desserte en TER qui devrait doubler d’ici à 2020 selon le schéma régional des transports et une offre en matière de transports urbains qui a triplé en 2012 et passera, ainsi, de 120 000 à 840 000 kilomètres urbain.

Le conseil communautaire a confié au groupement Auxifip, filiale du Crédit

Agricole, la conception, la construction, le financement et la maintenance du

projet de réalisation du centre aquatique et de la salle de spectacles/centre de

congrès. La CASO deviendra propriétaire des deux équipements au bout de 21 ans. L’exploitation a été confiée à la société

Ellipse Vega qui gère, entre autres parmi une trentaine de lieux du même genre en France, la piscine Hélicea, proche de Boulogne-sur-Mer.

Le centre aquatique et la salle de spectacles/centre de congrès seront livrés pour le premier trimestre 2015. Depuis le 23 mars, les entreprises ont investi l’ancienne friche du centre commercial Auchan de

Longuenesse. La société Norpac, filiale Bouygues Construction, a été retenue

pour la construction, la maintenance est revenue à Dalkia. Norpac sous-

traite une partie du chantier. 33 entreprises ont été retenues

pour le second œuvre et les tâches les plus

techniques.

Pour le gros œuvre, 60 000 m² de terre ont été déplacés, 500 pieux ont été enfoncés à plus de 15 mètres de profondeur pour assurer les fondations.

Comme il est possible de le voir aujourd’hui, le centre aquatique sera implanté en face de la gendarmerie et sera constitué de trois bassins : le premier sera sportif avec dix couloirs et 625 m² pour la natation, le deuxième « ludique » (300 m²), le troisième d’apprentissage. Une lagune de jeux est également prévue tout comme 510 m² de plages extérieures avec solarium, un espace bien-être de 557 m² avec hamman, spa, sauna, espace forme.

La salle de spectacles sera séparée de la piscine par un grand parvis. Les concepteurs du projet ont voulu assurer une grande modularité pour qu’elle puisse aussi bien accueillir des concerts que des salons et foires. La jauge est estimée à

2 000 personnes assises ou 3 500 debout. La pose de la charpente métallique est en cours.

Un parking d’environ 400 emplacements, presque terminé, est prévu pour l’ensemble.

Ce chantier est mené dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). Il s’est vu décerner le prix de la revitalisation urbaine dans le cadre des PPP 2013.

Une gare routière est, aujourd’hui, visible qui accueille les bus de la CASO mais, aussi, ceux des réseaux gérés par le Conseil Général du Nord et par le Conseil Général du Pas-de-Calais.