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Le journal de la CASO LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTE NUMERO 2 - DECEMBRE 2010 D’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER Le sport comme image L’image de la région a été valorisée par la compéon sporve, le Grand Raid Nord- Pas-de-Calais, qui est passée par l’Audomarois, en juin dernier. Une centaine de compéteurs ont praqué le canoë-kayak dans le marais ou le roller dans les rues d’Arques. C’est un nouveau rendez-vous sporf qui est proposé, à la faveur du week-end de l’Ascension 2012, puisque la candidature du Pays de Saint-Omer a été retenue afin d’accueillir les Jeux Naonaux du Sport d’Entreprise auxquels parciperont 3 000 à 4 000 personnes engagées dans une quarantaine de disciplines. (Page 8) La naissance d’un vrai campus (page 3) L’ulité du CROUS (page 4) L’école de la 2 ème chance (page 5) Le label Qualitri pour l’aggloméraon (page 6) Balavoine : la saison de tous les changements (page 7) La formaon, gage d’avenir Nous vous remercions des encouragements que vous nous avez manifestés, au gré de nos rencontres, après la sore du numéro 1 de ce «Journal de la CASO», en février dernier. Nous avons, aujourd’hui, l’assurance qu’il s’agit d’un lien privilégié entre vous et nous. Le dossier que nous consacrons dans ce numéro à l’enseignement supérieur montre combien la formaon joue un rôle essenel. Car la première richesse d’une aggloméraon comme la nôtre est sa populaon. La formaon aujourd’hui des enfants, adolescents et adultes prépare l’avenir de notre territoire. Ça ne se sait peut-être pas assez mais, vous allez le découvrir à la lecture de ce journal, la Communauté d’Aggloméraon de Saint-Omer ent une place déterminante dans la montée en niveau des qualificaons indispensable à la mutaon qu’avec nos partenaires nous avons engagée. Merci de votre confiance et bonne lecture. Joël DUQUENOY Président de la Communauté d’Aggloméraon de Saint-Omer Pôle universitaire Les moyens d’une ambion Un vrai campus, une passerelle reliant des unités différentes d’enseignement supérieur, l’image universitaire de l’aggloméraon de Saint-Omer est en train de marquer les esprits et fait pare intégrante de la future université en région Nord de France, à l’horizon 2020. (Pages 2 à 5) Le 1er grand raid mulsports du Nord-Pas-de-Calais a fait étape dans l’aggloméraon de Saint-Omer, en juin dernier.

Journal de la CASO 2

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Dossier : le pôle universitaire. Actualités : le label Qualitri décerné à la CASO. Evénements : la CASO gagne les Jeux Nationaux de Sport d'Entreprise.

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Page 1: Journal de la CASO 2

Le journal de la CASO LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTENUMERO 2 - DECEMBRE 2010 D’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER

Le sport comme imageL’image de la région a été valorisée par la compétition sportive, le Grand Raid Nord-Pas-de-Calais, qui est passée par l’Audomarois, en juin dernier. Une centaine de compétiteurs ont pratiqué le canoë-kayak dans le marais ou le roller dans les rues d’Arques.C’est un nouveau rendez-vous sportif qui est proposé, à la faveur du week-end de l’Ascension 2012, puisque la candidature du Pays de Saint-Omer a été retenue afin d’accueillir les Jeux Nationaux du Sport d’Entreprise auxquels participeront 3 000 à 4 000 personnes engagées dans une quarantaine de disciplines.(Page 8)

La naissance d’un vrai campus (page 3)

L’utilité du CROUS (page 4)

L’école de la 2ème chance (page 5)

Le label Qualitri pour l’agglomération (page 6)

Balavoine : la saison de tous les changements (page 7)

La formation, gage d’avenir

Nous vous remercions des encouragements que vous nous avez manifestés, au gré de nos rencontres, après la sortie du numéro 1 de ce «Journal de la CASO», en février dernier. Nous avons, aujourd’hui, l’assurance qu’il s’agit d’un lien privilégié entre vous et nous. Le dossier que nous consacrons dans ce numéro à l’enseignement supérieur montre combien la formation joue un rôle essentiel. Car la première richesse d’une agglomération comme la nôtre est sa population. La formation aujourd’hui des enfants, adolescents et adultes prépare l’avenir de notre territoire. Ça ne se sait peut-être pas assez mais, vous allez le découvrir à la lecture de ce journal, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer tient une place déterminante dans la montée en niveau des qualifications indispensable à la mutation qu’avec nos partenaires nous avons engagée.

Merci de votre confiance et bonne lecture.

Joël DUQUENOYPrésident de laCommunautéd’Agglomération de Saint-Omer

Pôle universitaire

Les moyens d’une ambition

Un vrai campus, une passerelle reliant des unités différentes d’enseignement supérieur, l’image universitaire de l’agglomération de Saint-Omer est en train de marquer les esprits et fait partie intégrante de la future université en région Nord de France, à l’horizon 2020. (Pages 2 à 5)

Le 1er grand raid multisports du Nord-Pas-de-Calais a fait étape dans l’agglomération de Saint-Omer, en juin dernier.

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DossierPôle Universitaire

L’agglomération se donne les moyens d’une ambition

Une passerelle, c’est un symbole. Celle, officiellement ouverte le 22 avril dernier, qui, d’une portée de 85 mètres, enjambe la rocade, illustre physiquement la naissance d’un campus universitaire souhaité et encouragé par les différents partenaires du développement du Pays de Saint-Omer.

Car c’est bien une volonté politique qui a favorisé la création de ce pôle universitaire de l’Audomarois constitué de trois entités, toutes implantées sur le territoire de Longuenesse : l’IUT rattaché à l’Université du Littoral , l’Ecole d’Ingénieurs du Pas-de-Calais (EIPC) et l’Ecole Supérieure de Commerce (ESCIP). Ces trois antennes représentaient près de 700 étudiants, un peu moins de la moitié des étudiants de l’agglomération audomaroise puisqu’il faut ajouter les élèves des sections BTS, de l’école d’infirmières et des filières «éducateurs spécialisés».

« Nous devons inciter les jeunes à rester dans la région, en leur proposant des formations et des qualifications adaptées. En ce sens, nous avons décidé, avec l’ensemble des élus communautaires, de tout mettre en œuvre pour maintenir l’enseignement supérieur sur notre territoire », a déclaré, en début d’année, le président de la CASO, Joël Duquenoy. D’où le souci d’utiliser au mieux toutes les synergies qu’offre la proximité de trois pôles d’enseignement supérieur, le lycée Blaise-Pascal, l’IUT de Saint-Omer et, donc, les écoles d’ingénieurs du Pas-de-Calais.

La création de l’EILCO (Ecole d’ingénieurs du Littoral Côte d’Opale) permet de constituer une filière de formation industrielle de Bac à Bac + 5 qui lie le pôle d’enseignement supérieur de l’Audomarois au projet de création d’un centre polytechnique universitaire voulu par l’ULCO. C’est aussi une possibilité de répondre, par la formation assurée dans cet établissement, aux besoins d’innovation des PMI dans des domaines comme les

métiers de l’assemblage, du carton, du traitement des eaux, de l’énergie, de l’environnement, des services à l’industrie…

Le souci de démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur a, également, présidé aux réflexions des élus communautaires avec la baisse

sensible des droits d’inscriptions pour les étudiants de la nouvelle EILCO puisque, dans le cadre d’une intervention du fonds d’amorçage de la Caisse des Dépôts et Consignations, ceux-ci passeront pour les étudiants de l’ex-EIPC de 4 000 € à 569 €.

Un pari gagnant sur l’avenirLes qualifications d’aujourd’hui sont les emplois de demain. Le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche tient une place déterminante dans la mutation du pays de Saint-Omer qui a été engagée, depuis plusieurs années maintenant, par les acteurs de la vie économique du territoire.La réactivité affichée par les élus de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer, quant à l’intégration des deux écoles, fondées par Arc International, dans la sphère publique, a permis d’accrocher le pôle de Saint-Omer au chantier en cours de la future université en région Nord de France, à l’horizon 2020.Alors que des interrogations se faisaient jour quant à la pertinence du maintien du pôle de l’Audomarois dans le cadre de l’Université du Littoral Côte d’Opale, dont les unités de Boulogne, Calais et Dunkerque pèsent sensiblement plus lourd en effectifs, les choix faits par les élus de l’agglomération vont se traduire par un accroissement du nombre d’étudiants très rapide.C’est un pari gagnant sur l’avenir qui est lancé et qui s’inscrit physiquement dans le paysage de l’agglomération audomaroise avec l’émergence d’un campus qui lie plusieurs lieux d’enseignement supérieur et répond à l’attente des entreprises du territoire intéressées par des jeunes formés et qualifiés en mesure, pour une partie d’entre eux - souhaitée la plus large possible - d’être associée à des travaux de recherche et de développement.C’est aussi, un pari gagnant pour l’université qui, créée voilà vingt ans, peut s’appuyer sur le Pays de Saint-Omer pour répondre à une ambition à la taille de la région Nord-Pas-de-Calais.

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Avec la restructuration de l’entreprise Arc International, les dirigeants du groupe verrier ont annoncé, en 2008, qu’ils souhaitaient se désengager du financement des deux établissements créés, en 1991, l’EIPC et l’ESCIP. Les pouvoirs publics, Etat et collectivités, avec la CASO au premier rang, ont été sollicités afin d’intégrer les deux écoles dans le giron de l’Université du Littoral Côte d’Opale.

Alerté sur les enjeux de ce dossier, le président du Syndicat Mixte Côte d’Opale, Michel Delebarre, a confié à des experts une étude de faisabilité de cette intégration des écoles dans la sphère universitaire publique. Les conclusions ont fait ressortir que les deux établissements « assurent une mission de service public de

l’enseignement dans un secteur à forte dominante industrielle et internationale et qu’il convient de les préserver et même d’en assurer le développement ».Le 9 mars dernier, la Commission des Titres de l’Ingénieur (CTI) a rendu un avis favorable à l’ULCO, lui permettant de délivrer le titre d’ingénieur dans deux spécialités : le génie industriel à Saint-Omer, dès la rentrée 2010, et l’informatique à Calais, en 2011. La mise en place d’une filière apprentissage est prévue en 2011.

La création d’un pôle commerce international, résultant de la mise en commun des savoirs et des moyens de l’ESCIP et de l’ISCID (Institut Supérieur de Commerce International de Dunkerque), se fera à l’horizon 2014, au plus tard.

Une intégration en cours de réalisation

La passerelle qui enjambe la rocade autoroutière relie les différents établissements universitaires de l’agglomération de Saint-Omer

Les deux écoles sont, aujourd’hui, en cours d’intégration dans le giron de l’ULCO.

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Dossier

Un observatoire de la formation et des compétences a été mis en place, en début d’année, à l’échelle du Pays de Saint-Omer.

Il a pour mission de dresser un état des lieux de la formation afin de fournir à l’ensemble des acteurs une vision générale de l’enseignement, de l’école primaire à l’université en passant par la formation professionnelle.

Comme l’ensemble des observatoires développés par l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la région de Saint-Omer, il est voulu partenarial et a été construit avec le Centre d’Information et d’Orientation de Saint-Omer.

Présidée par Joël Duquenoy, l’Agence d’Urbanisme a collecté les données les plus récentes auprès du Rectorat de l’Académie de Lille, de l’Inspection Académique du Pas-de-Calais, des centres de formation.

On apprend, par exemple, qu’entre 1999 et 2006, la part de la population de 15 ans ou plus du pays de Saint-Omer diplômée de l’enseignement supérieur est passée de 11,4 % à plus de 15 %, soit près de 4 points de progression en 7 ans.

Les synergies, qui existaient déjà sur le plan académique entre les lycées du territoire, à commencer par le lycée Blaise-Pascal de Longuenesse, l’IUT et les écoles d’ingénieurs, deviennent physiques et même visuelles avec l’apparition de la passerelle dans le paysage urbain de l’agglomération.

C’est la perspective d’un véritable campus du pays de Saint-Omer qui se dessine avec plus de 13 hectares, en quasi-totalité disponibles, dédiés au développement de l’université et des activités annexes.

Avec le soutien financier de la Région Nord-Pas-de-Calais et de l’Etat, la CASO a procédé à l’acquisition de 78 000 m² (dont 8 000 m² de bâtiments,

Le Diplôme Universitaire de Technologie est un diplôme professionnel de niveau III (bac + 2) préparé en Institut Universitaire Technologique (IUT). Plus polyvalent et généraliste que le BTS, il favorise les poursuites d’études. Son homologue, le DEUST, est plus spécialisé vers un secteur d’activité.

Trois enseignements sont dispensés sur le site de Longuenesse : un DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles,

Formation courte en 2 ans après le baccalauréat, le BTS (Brevet de Technicien Supérieur) est un diplôme professionnel préparé dans des lycées. Il permet aussi bien d’intégrer le marché du travail que de poursuivre des études.

Treize formations préparant au BTS sont dispensées dans des établissements de l’agglomération de Saint-Omer.

Lycée Blaise Pascal, à Longuenesse- Electrotechnique- Métiers de l’eau- Systèmes électroniques- Contrôle industriel et régulation automatique- Mécanisme et automatisme industriels

Les formations DUT et les licences

Les formations BTS

L’Observatoire de la formation

La naissance d’un vrai campus

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L’IUT de Longuenesse compte deux départements : gestion administrative et commerciale ; génie industriel et maintenance.

Des liens avec Georgetown

En juin dernier, un représentant de l’Université de Washington, James O’Donnel, est venu en visite, à Saint-Omer, dans le cadre d’un rapprochement entre Georgetown et Saint-Omer. Ces villes sont liées depuis le XVIIIème siècle.

Le fondateur de Georgetown University, John Caroll, a étudié et enseigné au collège des Jésuites anglais, à Saint-Omer.

Une opération de sensibilisation à ce pan méconnu de l’histoire locale avait été menée, en juillet 2009, par les responsables de Saint-Omer Développement appuyés par les élus de la CASO. Relayée par l’Am Cham (American Chamber of Commerce in France), cette initiative a suscité l’intérêt de Georgetown University Club France, d’où le déplacement de James O’Donnel pour explorer des possibilités de collaboration. Il a, notamment, visité la bibliothèque d’agglomération.

Sciences-PoDepuis trois ans, les responsables du lycée Ribot de Saint-Omer ont signé une convention avec l’IEP (Institut d’études politiques) de Lille. Des élèves ont pu intégrer Sciences-Po grâce au dispositif PEI (Programme d’études intégrées). Celui-ci permet aux élèves méritants, de conditions modestes, de préparer le concours commun d’entrée via une plateforme en ligne (lepei.com) et une semaine de cours intensifs à l’IEP.

en l’occurrence ceux hébergeant les locaux des écoles d’ingénieurs) pour un montant de 9,8 millions d’euros. Ce campus sera entièrement remis en affectation à l’Université du Littoral Côte d’Opale pour une redevance symbolique de 10 €.

Une commission d’aménagement du site va être créée afin d’envisager les fonctionnalités de ce nouvel espace : bibliothèque, salles de cours, lieux de recherche, terrain de sport…

Des rencontres avec les autorités régionales du CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) ont permis d’envisager la création d’une résidence universitaire avec un objectif de 50 chambres dans un premier temps,

50 devraient suivre. Construits par Habitat du Littoral, ils pourraient être en service en septembre 2012. Quant à la restauration, alors que la fermeture du service a été envisagée faute de rentabilité, son développement est, aujourd’hui, décidé et ce dans les plus brefs délais.

Le président Joël Duquenoy a saisi les instances du Conseil Régional pour déposer la candidature du site universitaire de l’agglomération à un label d’aménagement du Campus Vert qui prend en compte la dimension du développement durable. Il a, également, demandé aux services communautaires d’intégrer la desserte du campus dans le futur réseau de transport urbain.

un DUT gestion administrative et commerciale et un DUT génie industriel et maintenance.

Toujours dans le cadre de l’IUT, des licences et des licences professionnelles se préparent un an après un bac + 2 :

- licence sciences et technologies, mention génie des systèmes industriels/construction et mécanique appliquée,- licence pro production industrielle, spécialité métiers du génie industriel,

- licence pro commerce, spécialité marketing des produits financiers et d’assurance,- licence pro gestion des ressources humaines, spécialité assistant gestionnaire des ressources humaines en PME,- licence pro en hôtellerie et tourisme, spécialité gestion touristique et hôtellerie.

Pour en savoir plus, http://iutsodk.univ-littoral.fr

rue Roger Salengro 62219 Longuenesse, www.

bpascal.fr.st, 03.21.98.28.66

Lycée Alexandre Ribot, à Saint-Omer- Assistant de gestion de PME-PMI- Assistant secrétaire trilingue- Comptabilité et gestion des organisations- Négociation et relation client42, rue Gambetta, BP 340, 62500 Saint-Omer,

03.21.88.30.60

Lycée Saint-Denis, à Saint-Omer - Assurance- Banque, option marché des particuliers- Design espace- Management des unités commerciales8, place Saint-Jean, BP 10296, 62504 Saint-Omer cedex, www.lyceesaintdenis.fr, 03.21.12.24.00

Créateur de l’université de Georgetown, John Carroll a étudié et enseigné à Saint-Omer.

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Dossier

Pour l’année universitaire 2009-2010, 130 logements de l’agglomération de Saint-Omer ont été mis en service par 60 propriétaires-bailleurs pour 160 étudiants. Ce service est proposé, à l’hôtel communautaire de Longuenesse, depuis 1994, année de l’ouverture de l’IUT, par l’antenne du Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Sociales (CROUS). Il s’agit d’améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants français et étrangers régulièrement inscrits dans un établissement supérieur ouvrant

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L’utilité du CROUS

L’ULCO en quelques motsCréée en 1991, en même temps que l’Université de l’Artois, l’Université du Littoral Côte d’Opale repose sur quatre pôles (Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque et Saint-Omer). L’ULCO accueille, aujourd’hui, près de 10.000 étudiants et plus de 1.000 agents dont plus de la moitié d’enseignants.

Quatre domaines de formation existent : droit, économie, gestion ; arts, lettres, langues ; sciences humaines et sociales ; sciences et technologies : santé/STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) .

L’ULCO compte 11 laboratoires et 350 enseignants-chercheurs.

Deux IUT (Calais/Boulogne et Saint-Omer/Dunkerque), l’ISCID (Institut Supérieur de Commerce International de Dunkerque) et le CUEPP-Littoral, service de formation continue, apprentissage et validation des acquis de l’expérience, complètent l’offre de formation.

Le site de Saint-Omer dispose d’une bibliothèque de 280 m² avec 15 postes informatiques à disposition des lecteurs et 320 mètres linéaires de rayonnage.

C’est la perspective de la création d’une grande université en région Nord-Pas-de-Calais qui a amené les dirigeants de l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) à mettre en place une stratégie de développement à l’horizon 2020.

Ce projet a été présenté, le 26 mai dernier, dans l’amphithéâtre de l’IUT de Longuenesse, point d’ancrage de l’ULCO dans le pays de Saint-Omer. Il vise à concentrer ressources et moyens autour de formations assurées par l’Université qui sont reconnues comme des filières d’excellence.

Il en existe deux : la filière environnement et milieux littoraux, la filière environnement industriel et énergie. L’ambition des membres du conseil d’administration de l’ULCO est de fédérer l’ensemble des acteurs (chercheurs, enseignants, industriels, collectivités, etc.) autour de ces deux

Université du Littoral Côte d’Opale

Une stratégie à l’horizon 2020

thématiques où l’université possède la plus forte compétence.

Le premier axe de ce projet est d’accroître le rayonnement international de l’ULCO. Une ambition déjà affichée à l’IUT de Longuenesse qu’une convention lie au centre international de Pudong, à Shangaï, en Chine. Voilà huit ans qu’un partenariat existe entre les deux universités. Cela s’est traduit, par exemple, l’an dernier, par l’accueil de sept jeunes chinois à Saint-Omer.

Le développement de la recherche est un autre axe de ce projet pour lequel les équipes pédagogiques peuvent s’appuyer sur le Pôle de recherche et d’enseignement (PRES) « Université Lille

Nord de France ». Une communication en direction des entreprises est engagée afin que celles-ci pensent à recourir aux services de l’université en informant, par exemple, sur les mesures d’incitation tendant à favoriser ces collaborations, notamment le crédit impôt recherche.

Troisième axe particulièrement pris en compte pour le pôle universitaire audomarois, le développement de la vie de campus. Les autorités de l’ULCO reconnaissent que le logement étudiant est très limité. Il n’existe pour l’instant aucune structure à Calais, ni à Saint-Omer et, sur les quatre sites, moins de 4 logements CROUS pour 100 boursiers contre 20 pour 100 dans le reste de l’académie.

Avec un tel projet, soutenu par la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer, l’ULCO affirme sa volonté d’accroître sa capacité à attirer les talents et les financements nationaux et européens des grands programmes publics de recherche sur les projets relatifs à ses filières d’excellence. Comme a eu l’occasion de le dire le président de l’Université, Roger Durand : « son succès se mesurera à la qualité de ses résultats scientifiques, techniques et économiques mais, aussi, à son impact sur le tissu économique local et national qu’elle s’efforcera de dynamiser en renforçant les transferts technologiques, au travers notamment de la création d’entreprises et de plateformes technologiques. »

droit au bénéfice de la sécurité sociale étudiante.

A raison d’une participation forfaitaire annuelle de 6, 10 €, le CROUS propose aux étudiants des adresses de logements dans l’agglomération, des contrats de location CROUS résiliables avec un préavis d’un mois entier, des propositions d’assurances logements « spécial étudiants ».

Le CROUS de Saint-Omer propose aux propriétaires-bailleurs, à raison

d’une cotisation de base de 17 € : des conseils appropriés à chaque type de location, des précautions à prendre en vue de meilleures garanties de paiement (dépôt de garantie, acte de caution-solidaire, garantie « loca-pass »), des contrats de location sans frais d’enregistrement, des imprimés divers (état des lieux, assurances logements…).Contact : Claudine Pruvost, 03.21.93.14.44, [email protected] ou [email protected]

C’est un véritable campus qui va naître avec le rapprochement des différents établissements d’enseignement supérieur (photographie aérienne de Clément Véring © , Frédéric Quivrin Comimatex©).

L’IUT de Longuenesse a commencé sa rentrée, le 4 septembre, avec l’accueil des premiers étudiants.

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Deux des 13 BTS dans les lycées de l’agglomération de Saint-Omer sont préparés par alternance – autrement dit avec une partie de la formation assurée en entreprise – au lycée Blaise-Pascal à Longuenesse : celui des métiers de l’eau et celui du contrôle industriel et régulation automatique qui s’ajoute à l’enseignement assuré en formation initiale.

Des BTS management des unités commerciales, assistant de gestion PME-PMI, assistant de direction, maintenance industrielle, transport sont proposés par l’Association de

Dossier

Gestion de Formation Continue, Professionnelle et Supérieure (AGFCPS) de Flandre, de l’Audomarois et de la Côte d’Opale, au centre du Brockus à Saint-Omer.

Sans que ces enseignements soient sanctionnés par un diplôme supérieur, le centre de formation d’apprentis du Doulac à Saint-Omer, dépendant du Ministère de l’Agriculture et soutenu par le Conseil Régional, assure des formations aux métiers de l’horticulture et dispose d’une exploitation au cœur du marais audomarois.

L’école de la 2ème chance, qui va prochainement ouvrir ses portes à Saint-Omer, au 17 rue d’Allent, dans les anciens locaux du Centre Communal d’Action Sociale de la ville, est la déclinaison d’un dispositif mis en place, voilà plus de 15 ans, à l’initiative du Parlement Européen et dont la présidente de la Fondation est l’ancien Premier Ministre, Edith Cresson.

Cette école concerne les jeunes âgés de 18 à 25 ans ayant quitté l’école depuis au moins deux ans et n’ayant pas de diplôme ou de qualification. Elle fonctionne, pour une période de 6 à 24 mois, sous forme d’alternance école-entreprise avec des dispositifs pédagogiques adaptés à chaque personne. Chaque jeune est suivi à l’intérieur de l’école par un « référent » avec qui il peut s’entretenir de ses problèmes tant pédagogiques que personnels.

Une condition et une seule : être motivé puisque le taux de ce que l’on appelle la sortie positive, soit vers une formation qualifiante, soit vers l’emploi, est en moyenne dans la soixantaine de centres existants de 64 %. Il s’agit d’enrayer le développement préoccupant du

Depuis la rentrée 2009, la formation qui conduit au diplôme d’Etat d’infirmier permet dorénavant d’obtenir, en trois ans, le grade de licence et est assurée pour partie par des enseignants universitaires.

L’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), implanté au centre hospitalier d’Helfaut, qui compte une centaine d’étudiants, est engagé dans cette réforme appelée réforme LMD (licence-maîtrise-doctorat). Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des diplômes européens et nécessite la signature d’une convention entre l’établissement, le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais et l’Université de Lille 2 qui dispose d’une composante de formation en santé. 51 étudiants ont été admis aux épreuves du diplôme d’Etat infirmier, en décembre dernier. Ce fut l’occasion d’apprendre le faible taux d’échec de l’établissement (12 %) par rapport à celui de la moyenne nationale (16 %).

Toujours au titre de l’enseignement supérieur, l’Ecole d’Educateurs Spécialisés en Travail Social (EESTS) forme, dans ses locaux de la rue Carnot à Saint-Omer, en deux ans, au diplôme d’Etat de moniteur-éducateur et, en trois ans, au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé. Ils sont près de deux cents à y être inscrits.

Ces deux formations s’organisent sur le principe de l’alternance avec, successivement, des périodes en centre de formation et au sein de sites qualifiants.Depuis la rentrée 2009, l’EESTS a mis en place, dans le cadre de la formation continue, une pré-formation aux métiers du secteur social, filière éducative.

Infirmiers et éducateurs spécialisés

L’école de la 2ème

chanceValidation des acquis de l’expérience

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La voie de l’apprentissage

chômage chez les jeunes en favorisant l’acquisition des savoirs de base, essentiellement le français, le calcul et l’informatique.

Le fonctionnement de cette école sera essentiellement assuré par le Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, en partenariat avec l’Etat et la CCI Grand Lille. La CASO a fait l’acquisition, pour 600 000 €, des deux niveaux de bureaux situés à l’angle des rues Allent

et Alphonse-de-Neuville. Elle prendra à sa charge les travaux à y réaliser. La première promotion devrait accueillir une cinquantaine d’élèves à partir de janvier 2011.

Implantées dans 12 régions et 25 départements, les écoles de la deuxième chance ont bénéficié à 4 500 stagiaires. A la fin de son parcours, le jeune peut obtenir un certificat qui indique son niveau de compétences.

La CASO a racheté les locaux du centre communal d’action sociale de Saint-Omer, aujourd’hui installé rue Saint-Sépulcre, pour y abriter l’école de la 2ème chance.

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est une mesure qui permet à toute personne, quels que soient son âge, son niveau d’études ou son statut, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir une certification professionnelle qui va jusqu’au BTS (Brevet de technicien supérieur).

Parmi les intervenants de cette formation continue, le GRETA de l’Audomarois propose des cours au lycée Blaise-Pascal de Longuenesse.

1200 heures de formation sont dispensées sur deux ans, à raison de 15 jours en entreprise et 15 jours en établissements scolaires hors vacances.

Le demandeur doit être titulaire d’un baccalauréat, salarié d’une entreprise ou admis après des tests et un entretien avec l’équipe pédagogique.

Les diplômes préparés sont : BTS mécanique et automatismes industriels, BTS électrotechnique, BTS métiers de l’eau.

Le Diplôme d’accès aux études supérieures

Au titre du GRETA – Groupement d’établissements publics de l’éducation nationale - le lycée Alexandre Ribot de Saint-Omer accueille la formation pour l’obtention du diplôme d’accès aux études supérieures (DAEU) qui permet, comme son nom l’indique, d’aller en cas de réussite à l’examen, à l’université, mais aussi de préparer des concours de la fonction publique, dans des écoles ou des organismes de formation professionnelle (AFPA, CNAM, écoles de soins infirmiers, instituts de carrières sociales…).

Le DAEU est l’équivalent du baccalauréat. C’est un diplôme réservé aux candidats relevant de la formation continue, accessible aux personnes non titulaires d’un bac ou équivalent.

Il existe deux filières : celle, à dominante littéraire, le DAEU A, conseillé pour les lettres, les arts, les sciences humaines et sociales, les langues, la communication, le droit, les services économiques, l’administration et la gestion et celle, à dominante scientifique, le DAEU B, axé sur les sciences, la technologie, les activités physiques et sportives, la médecine, l’odontologie, la pharmacie et le secteur paramédical.

Deux BTS sont préparés en alternance au lycée Blaise-Pascal de Longuenesse

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ActualitésEnrobés

La centrale d’enrobés exploitée par la société Ramery Travaux Publics a été inaugurée, sur le site de la Porte Multimodale de l’Aa à Arques, le 29 avril dernier. En service depuis novembre 2009, elle a été réalisée avec le souci de préserver l’environnement proche : construction d’un hangar à sables pour éviter les envolées de poussière, alimentation au gaz naturel, captage des odeurs, acheminement des matières premières par la voie d’eau… Employant cinq personnes, l’usine est conçue pour produire 80 000 tonnes par an afin d’alimenter les chantiers du groupe à 60 kilomètres à la ronde.

Cités Lab

C’est parce que les élus de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer veulent diffuser, auprès de la population et notamment des jeunes, l’idée de la création d’entreprise, qu’un service gratuit de proximité qui fait partie d’un réseau appelé «Cités Lab» a été créé. Chef de projet, Valérie Haegman renseigne les personnes intéressées sur les différentes étapes de la création d’entreprise et oriente vers les services d’accompagnement à la création d’entreprises existants. Elle peut être contactée, du lundi au vendredi, à l’hôtel communautaire, rue Albert-Camus à Longuenesse. Elle tient également des permanences dans les communes.

Tél. 03.21.93.14.44 Courriel [email protected]

Une nouvelle zone d’activités

Avec l’appui de ses partenaires, Saint-Omer Développement et la CCI Grand Lille, la CASO poursuit sa politique d’anticipation du développement économique. Considérant que la Porte Multimodale de l’Aa sera complète dans 4 à 5 ans, l’assemblée communautaire s’est prononcée pour la création d’une zone d’activités économiques d’une superficie de 120 hectares, au lieu-dit L’Arbre-Hardi, à la limite des trois communes : Arques, Blendecques et Campagne-lès-Wardrecques. Les études de faisabilité sont en cours.

Haut débit

La CASO a lancé son réseau d’accès à Internet à haut débit par voie hertzienne. La conception, l’installation et l’exploitation de ce réseau radio ont été confiées à un opérateur, la société Xilan, qui est spécialiste de l’Internet rural dans la région Nord-Pas-de-Calais. Ce réseau s’étend sur plusieurs kilomètres afin de couvrir les surfaces

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Le label Qualitri décerné à l’agglomération

Le label Qualitri a été accordé par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) et Eco-Emballages aux élus de la CASO, le 2 mars dernier, à Lille. Une distinction qui salue les efforts faits par les élus, personnels administratifs et techniques – au

premier rang, desquels les chauffeurs et les rippeurs - avec, parmi les actions menées : la mise en place de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères par zone depuis 2001 ; la collecte sélective des emballages ménagers en 2002 ; la conteneurisation de la collecte des ordures ménagères ; la mise

en place des services de collecte des encombrants, des déchets verts ; la diffusion du journal Caso-Environnement et, également, la rationalisation des tournées de collecte qui a permis d’économiser 26.000 litres de gasoil par an.

non desservies par l’ADSL. Pour le pays de Saint-Omer, deux mille cinq cents foyers sont concernés par ces zones d’ombre.

Villages en Ville

Les premiers commerces de proximité ont trouvé place, en mars dernier, dans les cellules aménagées par le promoteur Villages en Ville à La Mélodie à Longuenesse, avec, notamment, les enseignes Vins Nicolas, Vicfruit et Deceuninck, plus récemment Point d’Encre qui, entre autres, collecte et recharge les cartouches d’imprimante. La société, qui commercialise ce concept nouveau privilégiant la convivialité, a réalisé un ensemble de 2 700 m² à l’architecture élégante.

Solidarité après Xinthia

La CASO, le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale et des partenaires ont organisé une action de solidarité à l’égard du marais poitevin, touché par la tempête Xinthia des 27 et 28 février derniers. Des personnes et du matériel ont été envoyés sur place afin de venir en aide aux sinistrés. Ainsi, une vingtaine de jeunes issus de la Mission Locale, du CFA du Doulac ou encore du SMAGE Aa se sont portés volontaires, du 9 au 13 mars, pour se mettre à disposition du marais et de ses habitants. Une équipe s’est occupée des maisons des particuliers, l’autre des exploitations agricoles où ils ont contribué à des opérations de déblayage. Une réception a été organisée, début mai, en l’hôtel communautaire, afin de les mettre à l’honneur. Chaque participant a reçu

un diplôme et un chèque-cadeau de 30 €. La CASO a, également, remis un chèque de 5 000 € au directeur du parc du marais poitevin qui avait fait le déplacement.

Foyers-témoins

Partant du principe que le déchet le plus simple à traiter est celui que l’on ne produit pas, vingt six foyers volontaires, déjà motivés, se sont engagés à appliquer au moins deux gestes écologiques au quotidien, d’octobre à décembre 2009. L’étude a montré, à l’issue de cette expérience, que chaque participant a réduit de 59 kilos sa quantité annuelle de déchets, sachant que la moyenne de chaque habitant de la CASO est de 671 kilos. Le geste qui a le plus d’impact, c’est le compostage qui réduit de 25 kilos par an et par personne le volume des déchets, « je me suis équipé, contre une caution de 9 €, d’un composteur inodore et j’en suis très satisfait », explique René de Wizernes. A ce jour, 5 600 composteurs ont été distribués à 4 600 foyers.Les agents des services de la CASO donnent l’exemple en pratiquant le compostage, en utilisant du papier recyclé, en imprimant recto-verso leurs documents, en favorisant les éco-produits dans leurs achats. Si, à l’échelle de l’agglomération, la production de déchets ménagers a diminué de 2 %, l’objectif final, en accord avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), est une baisse de 7 % entre 2008 et 2013.

Sentier du Landsberghe

L’aménagement du sentier du Landsberghe, entre Tilques et Serques,

projet porté par le groupe de travail marais de la CASO depuis de nombreuses années, a commencé en avril. Près de quatre-vingt-dix propriétaires étaient concernés par les acquisitions foncières sur les 3,5 km de sentier. La phase actuelle de travaux concerne un parcours d’un kilomètre, de la rivière de la Liette jusqu’au pont de la Marliette. Un parking a fait son apparition dans le hameau du marais de Serques. Des aires de retournement permettront les manœuvres des véhicules car, si des barrières réserveront l’accès aux piétons et aux cyclistes, il y aura des possibilités d’ouverture pour les engins agricoles. Une nouvelle phase concernera le sentier sur le territoire de Tilques et jusqu’au pont de la Guillotine. Il sera principalement réservé aux piétons.

Coopération avec le Mali

Début juillet, une délégation malienne s’est déplacée dans l’Audomarois dans le cadre d’un projet de coopération internationale. Ce partenariat entre l’Agence d’Urbanisme et de Développement de Saint-Omer, le CORENS (Collectif Régional pour la Coopération Nord-Sud) et la ville de Diéma, au Mali, marque une nouvelle étape.Le CORENS, avec l’appui financier de la Région, accompagne la mise en place de la décentralisation, depuis deux ans, dans cette ville malienne. Un centre de formation à la décentralisation a, ainsi, été mis en place. La nouvelle étape, en octobre, sera sa mutation en un organisme semblable à une agence d’urbanisme.

La Communauté d’agglomération de Saint-Omer, représentée ici, au centre, par son président, Joël Duquenoy, fait partie des 26 collectivités distinguées, en 2010, en France.

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Culture

BIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER40, rue Gambetta 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.38.35.08 e-mail : [email protected] site internet : www.bibliotheque-st-omer.frHoraires d’ouverture : du mardi au samedi, de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Fermeture au public les lundis et jeudis.

OFFICE DE TOURISME DE LA REGION DE SAINT-OMER4, rue du Lion d’Or 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.98.08.51 [email protected] Horaires d’ouverture, en période hivernale : du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. PEPINIERE D’ENTREPRISESParc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa - 110, rue du Smetz 62120 Campagne-lez-Wardrecques Tél. 03.21.12.77.11 www.pepiniere-saint-omer.fr

CASOBUS3, place Foch 62500 [email protected] No vert (appel gratuit) 0 800 510 232

CASOTADNo vert (appel gratuit) 0 800 210 216

DECHETSLe service collecte peut être contacté au 0 800 676 053 (no vert, appel gratuit)

CROUS Pour tout renseignement concernant les services du CROUS (logement étudiant, codes d’accès…), vous pouvez contacter Claudine Pruvost à la CASO. Tél. 03.21.93.14.44 - [email protected]

LE JOURNAL DE LA CASO

Magazine d’information de la Communauté d’Agglomération de Saint-OmerN° 2. – Octobre 2010. – ISSN en coursDirecteur de la Publication :Joël DUQUENOY, Président de la CASOConception, rédaction : Philippe GARCIAMise en page : Claire MIERSMAN, Hélène DILLYDépôt légal : Décembre 2010. – Tirage : 27 000 exemplairesImprimé sur papier recyclé par Gallet Arts Graphiques, Arques.La Communauté d’Agglomération de Saint-Omer se compose de 19 communes : Arques – Blendecques – Campagne-lez-Wardrecques – Clairmarais – Eperlecques – Hallines – Helfaut – Houlle – Longuenesse – Moringhem – Moulle – Saint-Martin-au-Laërt – Saint-Omer – Salperwick – Serques – Tatinghem – Tilques – Wardrecques – Wizernes

Centre culturel

Balavoine

La saison de tous les changements

Après avoir fêté ses dix ans d’existence, les responsables du centre culturel d’agglomération Balavoine ont fait le choix, pour la nouvelle saison, d’oser tous les changements pour la saison 2010-2011, avec l’objectif de s’adapter plus encore au public. A commencer par la politique d’abonnements puisque, comme l’explique la directrice de l’équipement communautaire, Fabienne Brioudes, les différentes formules proposées permettent d’assurer un tarif à partir de cinq euros la place.

Parmi les nouveautés de cette saison, le cirque. Trois spectacles sont prévus avec « T’es où, t’es là » de la compagnie Méli-Mélo le 2 mars, «Ivre d’équilibre» du cirque Baroque le 5 mars, et « Blik » de la compagnie Monsieur et Madame O, les 10 et 11 mars. Trois compagnies (Théâtre de la Mandragore,

le centre régional des arts du cirque de Lomme et Atmosphère) interviendront auprès d’élèves en théâtre, cirque et commedia dell’arte pour créer de petits spectacles, joués en première partie de représentations de professionnels.

Il y a eu deux ouvertures de saison : une première avec « Les Fouteurs de Joie », compagnie qui s’est produite au Festival off d’Avignon en juillet dernier, une ouverture de festival au début des Fêtes de la danse.

Continuité, enfin, avec le partenariat renouvelé pour trois ans avec la compagnie Gilles Verièpe. Il a joué, cette saison, son quatrième spectacle « Entre les rayures du zèbre », le 18 novembre dernier.

Les principaux rendez-vous à venir :

Le 15 décembre, «L’Antigone de Papier» de la compagnie des Anges du Plafond réécrit avec des marionnettes Anouilh et Sophocle.

Le 28 janvier, une « Odyssée » de la compagnie Irina Brook – la fille du metteur en scène Peter Brook – corrige Homère dans un périple plutôt burlesque.

Le 2 avril, l’Atmosphère Théâtre réactualise l’Alice de Lewis Caroll dans « Alice et versa ».

Le 7 mai, avec sa pièce «Et pas une ride», la comédienne Michèle Bernier sera sur les planches arquoises.

Bibliothèque d’Agglomération, côté jardin

rendez-vous régulier appelé « Sous nos yeux » avec, en mars dernier, la présentation d’un moyen métrage, La Bouquinerie, réalisée par deux auteurs lillois, Arnaud Féret et Vincent Gassin, qui ont pris part à cette première. Le 20 novembre dernier, dans le cadre du mois du film documentaire, la bibliothèque a programmé la projection de «Sous la barbe de Saint-Nicolas» (2006) en présence du réalisateur, Olivier Sarrazin.La dernière manifestation de ce cycle pour l’année 2010, s’est déroulée le 11 décembre, avec la projection de «L’Afrique Orpheline», en présence du réalisateur Frédéric Touchard.

Le memento

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Avec la création théâtrale «Maraîchers» donnée, le 8 octobre, salle Vauban à Saint-Omer, c’est la concrétisation d’un travail en réseau particulièrement fourni qui a été proposée au grand public.

Groupe de travail marais, CASO, la société des Antiquaires de la Morinie, le service patrimoine de la ville de Saint-Omer, l’école des Beaux-Arts, la Comédie de l’Aa, le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, autant de partenaires d’une démarche inédite qui est passée, grâce à l’association Hérit’Age, du recueil d’un maximum de témoignages sur l’évolution du marais à un spectacle écrit par Ismaël Jude, metteur en scène de la compagnie Zavoïd.

Une première version appelée «Lègres» a été donnée, en avril dernier, à la bibliothèque d’agglomération dont la vice-présidente de la CASO, en charge de la culture, Marie Lefebvre, souligne combien il s’agit d’un lieu pertinent puisque c’est un centre de mémoire par nature.

Maraîchers

Forte d’une collection de DVD de films documentaires qui s’est enrichie ces dernières années, les responsables de la bibliothèque d’agglomération proposent un

Sous nos yeux

«Sous nos yeux» CYCLE CINEMA DOCUMENTAIRE

à la bibliothèque de l’agglomération de Saint-Omer

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Samedi 27 mars 2010

à 15h30

Bibliothèque de l’agglomération de Saint-Omer - 40 rue Gambetta 62500 Saint-Omer - 03.21.38.35.08 - www.bibliotheque-st-omer.fr

Photo : Thomas HawkRéal

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Avec, en point d’orgue, l’exposition « Le cirque dans tous ses états ! » qui aura lieu, du 2 au 24 juin, la thématique du cirque sera un fil rouge de la saison du centre culturel d’agglomération.

Lieu d’exposition d’art contemporain, installé depuis 1987 au 36 de la rue Gambetta à Saint-Omer, l’Espace 36 investit 10 lieux pour la saison 2010-2011. Une exposition « Les œuvres ont la parole » centrée sur le patrimoine a eu lieu, du 15 octobre au 10 novembre, à l’hôtel communautaire à Longuenesse. A la bibliothèque d’agglomération, Janusz Stega a réalisé, le 6 novembre dernier, une performance d’artiste sur le thème de l’écrit qui se poursuivra jusqu’au 27 novembre. Du 17 novembre au 3 décembre, le centre culturel Balavoine à Arques a accueilli «Pied de mouche», inspiré du caractère informatique du même nom.

Espace 36

Le nouveau cycle de l’Université Populaire de l’Audomarois a commencé, le 13 octobre dernier, avec une conférence de Bernard Joliot, sur le thème « Comment les Russes regardent-ils leur histoire ? ». Une programmation semestrielle est à votre disposition.L’entrée est gratuite pour tous les rendez-vous dans la limite des places disponibles. N’hésitez pas à retirer le programme à la CASO.Contact : Claire Miersman, [email protected], tél. 03.21.93.14.44

L’Université Populaire de l’Audomarois

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Evénements L’Audomarois gagne les jeux

Une délégation de six personnes menée par le Président Joël Duquenoy s’est rendue, lors du long week-end de l’Ascension - week-end pluvieux, d’ailleurs - en Corse, à Ajaccio précisément, afin de se rendre compte sur place des conditions d’organisation des Jeux Nationaux du Sport d’Entreprise. Car c’est l’Audomarois qui a été retenu pour accueillir la prochaine édition de cette manifestation, en 2012.

L’annonce de ce choix a été fait, le 20 mars dernier, après que le jury de cette manifestation ait écarté la candidature de Biarritz. «Le jury qui nous a reçus, le 30 janvier, a bien vu que nous disposions de nombreux appuis et que nous avons l’habitude de travailler ensemble», raconte Michel Balle, audomarois et président de la Ligue Nord-Pas-de-Calais du sport d’entreprise.L’équipe gagnante de la semaine

fédérale internationale de cyclotourisme qui a eu lieu, en août 2009, dans le pays de Saint-Omer avec 13 000 participants, s’est à nouveau formée avec la CCI Grand Lille, Saint-Omer Développement et la CASO, et l’appui du Conseil Général du Pas-de-Calais. Elle a été renforcée, pour l’occasion, par le comité régional olympique et le syndicat mixte de la Côte d’Opale. «Nous avons su parler d’une seule voix, faire preuve d’esprit d’équipe», assure le président de Saint-Omer Développement, Daniel Pecqueur, qui aime à filer la métaphore sportive.

Des évènements comme l’open de golf ou les championnats d’Europe de kayak-polo, organisés en septembre 2009 au bassin de l’Aa à Saint-Omer, ont servi, également, la cause du dossier audomarois ainsi que les équipements en mesure de servir de base arrière d’entraînement pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012

(stand de tir et salle de gymnastique à Arques, badminton à Aire-sur-la-Lys, ...).

Les Jeux Nationaux du Sport d’Entreprise réunissent, tous les deux ans, 3 000 à 4 000 athlètes pour pratiquer une quarantaine de disciplines sportives, du bridge au football. L’édition 2012 - la cinquième du genre - qui aura lieu dans le pays de Saint-Omer sera marquée par l’organisation, lors du week-end de l’Ascension, des premiers Jeux Nationaux réservés aux personnes handicapées.

«Le premier gain escompté, c’est celui de l’image, ce qui n’est pas anodin quand les investisseurs cherchent à s’implanter» commente Michel Lefait, député de l’Audomarois et, en la matière, vice-président du conseil général du Pas-de-Calais dont l’appui a compté à l’heure d’arracher la décision du jury.

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Le Grand Raid

Nord-Pas-de-Calais

Les belles images de la région

Au petit matin, en ce jour de juin, aux abords de l’étang de Malhove à Arques, les participants au raid multisports s’ébrouent et prennent leur petit déjeuner non loin des tentes dressées dans un paysage gagné par la brume estivale. Sous les toiles des chapiteaux, une exposition sur le marais audomarois, des rencontres avec les ambassadeurs du tri de la CASO dévoilent, entre autres, quelques atouts du territoire.

Vingt-quatre équipes venues du monde entier, chacune composée de trois hommes et d’une femme, disputent depuis la veille la première édition du «Grand Raid Nord-Pas-de-Calais».

Une manifestation voulue par une compétitrice de renom, Karine Baillet, et un pratiquant de la région qui est, également, un élu, Jean-François Caron, suivis, dans sa démarche de valorisation de l’image du Nord-Pas-de-Calais par un certain nombre de collectivités locales dont la CASO.

Dans des paysages que bon nombre ont découverts, à la faveur de la multidiffusion d’un reportage par la chaîne Direct+, les athlètes de haut niveau ont pratiqué tour à tour canoë-kayak, VTT, trail, rollers, course d’oreintation, ... Ils ont, ainsi, eu à faire du kayak dans le marais et un parcours de 6,5 kilomètres en rollers au départ d’Arques.

A l’issue de cette compétition, à Wasquehal, c’est l’équipe française Wilsa AFG qui l’a emporté devant les néo-zélandais et les espagnols.

A Arques, une course d’orientation de 3 à 6 kilomètres était ouverte à tous. L’épreuve se disputait en pleine nature, dans la forêt de Clairmarais, longeant l’étang d’Harchelles pour rejoindre ceux de Malhôve. De quoi faire naître des vocations de « raideurs »…

Compétitrice de renom, Karine Baillet est native du Touquet et l’organisatrice de ce 1er grand raid multisports Nord-Pas-de-Calais.

Le public a été associé à la réussite de cette manifestation avec le spectacle proposé par les compétiteurs.

Après Clermont-Ferrand en 2004, Montpellier en 2006 et La Rochelle en 2008, c’est à Ajaccio qu’ont eu lieu les Jeux Nationaux d’entreprise. Une délégation d’élus et de techniciens de la CASO s’est rendue sur place afin d’en savoir plus sur cet évènement qui aura lieu, à Saint-Omer, en 2012.

Marais : vos témoignages sont attendusDans le courant du second semestre 2012, la Maison du Marais ouvrira les portes de ses expositions à tous les visiteurs désireux de se souvenir, de redécouvrir et de découvrir le Marais Audomarrois.

Pour compléter le socle des expositions de la Maison du Marais, la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer est à la recherche des éléments témoins de la vie du marais, de ses origines à nos jours (objets typiques, cartes postales, habits traditionnels, photos, témoignages, etc.).

Vous possédez l’un de ces objets et souhaitez l’associer au projet scénographique de la Maison du Marais, contactez Pascaline Merle, responsable du développement local au 03.21.93.14.44 ou par email ([email protected]).