8
mes actualités Le curage du bief du Haut-Pont est terminé. Soutien à la Brasserie de Saint-Omer et à Alphadec PLUi : pour un aménagement harmonieux et partagé de notre territoire mes évènements A la croisée des Arts, Saint-Omer / Thérouanne au Moyen-Age La découverte d’un trésor patrimonial En cela, la manifestation « A la croisée des Arts » que nous avons voulue avec nos collègues de la communauté de communes de la Morinie est exemplaire, nous semble-t-il, de ce qu’il faut faire en matière de programmation culturelle transversale et partenariale. Cette opération se poursuit comme vous pouvez le lire dans ce journal. Je vous en souhaite une bonne lecture. Joël DUQUENOY Président de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer 6 # JUILLET 2013 Un label qui fait parler C’est la nouvelle qui, en lisière de l’été, a fait parler du pays de Saint-Omer dans le monde entier : l’UNESCO a accordé, fin mai, le label « Man and Biosphere » au marais audomarois et aux 19 communes de la CASO. L’offre touristique de notre territoire vient de se voir, ainsi, singulièrement renforcée. Dans le même temps, nous sommes en train d’aboutir grâce à une réflexion menée par l’Agence d’urbanisme et de développement et les cinq intercommunalités à l’élaboration d’un véritable schéma de développement touristique et culturel, à l’échelle du Pays de Saint-Omer. le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer L’édito mon dossier L’atout tourisme Le label « Man and Biosphere » accordé au marais audomarois donne un coup de « booster » à l’ambition touristique affichée par les élus politiques et économiques déjà engagés dans un schéma de développement touristique. C’est un nouvel horizon qui est fixé à tous les acteurs de ce secteur qui génère 1.200 emplois à l’échelle du pays de Saint-Omer. (page 2-5) Un nouvel horizon 8 6/7 © Photocarl - Office de Tourisme de la Région de Saint-Omer

Journal de la CASO n° 6 - juillet 2013

  • Upload
    caso

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Agglomération de Saint-Omer- Dossier l'atout tourisme

Citation preview

mes actualités Le curage du bief du Haut-Pont est terminé. Soutien à la Brasserie de Saint-Omer et à AlphadecPLUi : pour un aménagement harmonieux et partagé de notre territoire

mes évènements A la croisée des Arts, Saint-Omer /Thérouanne au Moyen-AgeLa découverte d’un trésor patrimonial

En cela, la manifestation « A la croisée des Arts » que nous avons voulue avec nos collègues de la communauté de communes de la Morinie est exemplaire, nous semble-t-il, de ce qu’il faut faire en matière de programmation culturelle transversale et partenariale.

Cette opération se poursuit comme vous pouvez le lire dans ce journal. Je vous en souhaite une bonne lecture.

Joël DUQUENOYPrésident de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

6#JUILLET 2013

Un label qui fait parlerC’est la nouvelle qui, en lisière de l’été, a fait parler du pays de Saint-Omer dans le monde entier : l’UNESCO a accordé, fin mai, le label « Man and Biosphere » au marais audomarois et aux 19 communes de la CASO.

L’offre touristique de notre territoire vient de se voir, ainsi, singulièrement renforcée.

Dans le même temps, nous sommes en train d’aboutir grâce à une réflexion menée par l’Agence d’urbanisme et de développement et les cinq intercommunalités à l’élaboration d’un véritable schéma de développement touristique et culturel, à l’échelle du Pays de Saint-Omer.

le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

L’édito

mon dossier L’atout

tourisme

Le label « Man and Biosphere » accordé au marais audomarois donne un coup de « booster » à l’ambition touristique affichée par les élus politiques et économiques déjà engagés dans un schéma de développement touristique. C’est un nouvel horizon qui est fixé à tous les acteurs de ce secteur qui génère 1.200 emplois à l’échelle du pays de Saint-Omer.(page 2-5)

Un nouvel horizon

8

6/7

© P

hoto

carl

- Offi

ce d

e To

uris

me

de la

Rég

ion

de S

aint

-Om

er

- planifier le développement touristique à moyen et long termes en cohérence avec les politiques départementales et régionales ;

- élaborer et conduire un projet de développement touristique commun, structuré et partagé ;

- affirmer le pays de Saint-Omer comme destination touristique d’excellence durable, fondée sur l’identité et les valeurs du territoire ;

- accroître les capacités du pays de Saint-Omer à être une économie rémunératrice forte ;

- mutualiser les moyens au service du projet de développement et de promotion.

Le territoire devra, d’ici fin 2014, opter pour un nouveau positionnement touristique dont la finalité est de définir ce qu’il souhaite représenter dans l’esprit de ses clients (résidents, visiteurs, touristes et investisseurs) et être, ainsi, le « fil rouge fédérateur » de la stratégie touristique choisie.

Avec le Conseil régional

Conscients qu’il contribue de façon significative à l’économie locale, les élus du pays de Saint-Omer identifient le tourisme parmi les cinq secteurs d’activités prioritaires.

La concurrence entre les destinations et les produits touristiques de plus en plus vive, les clients exigeants, changeants et utilisant massivement les technologies de l’information et les contraintes budgétaires grandissantes ont incité le Conseil régional à harmoniser la politique touristique, qui reposera sur neuf programmes sectoriels et quatre thématiques prioritaires, qui seront déclinés dans un contrat de rayonnement touristique sur un territoire défini – par exemple, le Pays de Saint-Omer - et organisé autour d’un équipement touristique, culturel ou historique phare. Le cadrage du dispositif portera sur l’offre, le marketing et l’organisation des rapports entre acteurs.

C’est le 30 avril dernier que les élus du pays de Saint-Omer ont accueilli la vice-présidente du Conseil régional, en charge du tourisme, Christine Batteux. Celle-ci a pu constater la dynamique du territoire à travers l’élaboration du schéma local de développement touristique. Les différents intervenants se sont engagés à mettre en place un Contrat de rayonnement touristique aux côtés de la Région Nord-Pas-de-Calais.

2 mon dossierL’atout tourisme

Une ambition clairement affichée

Ces dernières années, le tourisme s’est progressivement affirmé parmi les enjeux économiques et d’attractivité du pays de Saint-Omer avec, entre autres, la création d’un Office de tourisme de pôle sur l’agglomération de Saint-Omer exerçant les missions de promotion et de commercialisation à l’échelle du Pays, l’émergence d’offices de tourisme communaux ou communautaires, le développement de l’offre touristique à partir d’initiatives publiques et privées…

Il n’existait aucun document-cadre, à l’échelle du pays de Saint-Omer, sur la question de la stratégie et du développement touristiques. L’ensemble des acteurs, dans le cadre du Plan de développement de l’Audomarois a mis en évidence la nécessité d’engager une démarche concertée et pérenne. Au titre de la mise en œuvre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale), le comité de Pays a souhaité lancer l’élaboration d’un schéma local de développement touristique, véritable document de référence et outil de suivi d’un développement souhaité et organisé à l’échelle des cinq intercommunalités.

Nouveau positionnement en 2014

L’Agence d’urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer s’est vue confier l’animation technique et le portage de l’ensemble de la démarche par le syndicat mixte Lys-Audomarois.

Les objectifs techniques ont été définis :

Contractualisation avec le Département

Avec le schéma local de développement touristique

Pour un développement durableLe premier contrat territorial de déve-loppement durable entre le Départe-ment du Pas-de-Calais et la CASO, signé le 30 novembre 2007, est arrivé à échéance avec un taux de réalisa-tion de 98 %. Le deuxième contrat ter-ritorial, ratifié le 7 mars dernier, pour la période 2012-2015 se veut straté-gique comme l’a dit le président du Conseil Général, Dominique Dupilet : « Les élus de la CASO ont parié, en cette période de crise économique et financière, sur une politique d’inves-tissement et de structuration du terri-toire. »

Les grands travaux engagés ces derniers temps vont marquer de leur empreinte le territoire communautaire mais aussi départemental : la mai-son du marais, le complexe aqua-tique, la salle de spectacles-centre de congrès, la restauration de la chapelle des Jésuites, la réhabilitation de l’as-censeur à bateaux des Fontinettes, la construction d’un hôtel d’entreprises, la réalisation d’une base d’aviron et l’aménagement du canal de Neuf-fossé.

Le projet de territoire fait apparaître des orientations stratégiques fortes :

- renforcer la diversification du tissu économique et miser sur la recherche industrielle ;

- accompagner les ménages dans leurs parcours résidentiels et redon-ner un attrait à l’habitat urbain en crise ;

- faire du tourisme d’agglomération et de La Coupole d’Helfaut en particulier des vecteurs de développement éco-nomique et culturel ;

- accroître le rayonnement du terri-toire en valorisant l’image du marais et de l’eau omniprésente par la créa-tion et la modernisation d’équipe-ments structurants ;

- favoriser l’organisation des grands événements pour accueillir le monde et mieux le connaître ;

- engager une valorisation du patri-moine identitaire de l’agglomération dans le cadre de la démarche « Pays d’art et d’histoire » ;

- proposer de nouveaux services à la population en matière de mobilité ;

- conforter la place du cœur urbain en tant que principal pôle de services de l’agglomération ;

- faire de la jeunesse une grande cause du territoire et engager en sa faveur des initiatives spécifiques et innovantes. La CASO devrait organiser en 2014 sa première semaine de la Jeunesse.

Le contrat territorial détermine un volume d’engagement – in-vestissement et fonctionnement – pour l’ensemble des opéra-tions de 83 millions d’euros, financées à hauteur de 30 % par les collectivités locales et l’Etat.

Signature du contrat de développement durable avec le Département, le 7 mars.

Les équipements de demain

La maison du MaraisLes travaux sont en cours, à l’entrée de Saint-Martin-au-Laërt et de Saint-Omer, à deux pas du port au Lait battu, face à la sta-tue du duc d’Orléans. Charpente métallique et bardage en bois, la maison du Marais aura tous les attributs de la haute qualité environnementale.

Deux niveaux sont prévus avec, au rez-de-chaussée, une halle maraîchère, un espace boutique, un de restauration et la salle d’exposition dont la scénographie reprendra les thèmes suivants : le marais vu du ciel, histoire et formation du marais, relation entre la ville et le marais, vie quotidienne, culture maraîchère, faune et flore – dans trois aquariums pour montrer la biodiversité aquatique – et un volet sur la gestion et l’entretien du marais.

Au second étage, l’administration de la maison du Marais, des

Président de l’Office de tourisme de la région de Saint-Omer

Xavier Ibled : « Nous avons bâti une straté-gie, ensemble »

Considérez-vous que des équipements comme la maison du marais, la salle de spectacle/centre de congrès, le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) de la chapelle des Jésuites vont favoriser l’émergence d’un tourisme d’affaire ?En tant que président de l’Office de tourisme de la région de Saint-Omer, je ne peux qu’être heureux de constater que le territoire a une stratégie et un projet de développe-ment. L’arrivée de nouveaux équipements nous amène à développer davantage encore l’image en commençant par l’agglomération de Saint-Omer. L’Office de tourisme a un rôle tout à fait précis en la matière. Avec nos parte-naires, nous avons bâti une stratégie. Nous avons voulu ordonner notre offre touristique en étant capable de se différencier et de faire vivre l’émotion. C’est le cas, par exemple, avec le marais. Nous favorisons le développement des sociétés de batellerie qui le font découvrir et nous nous satisfaisons de la prochaine ouverture de la maison du marais. C’est, j’aime à le rappeler, le der-nier marais cultivé de France complètement fait par la main de l’homme et qu’il convient de protéger car il s’agit d’un espace fragile.Au titre de l’émotion, il y a, aussi, la majesté de notre patrimoine avec 1300 ans d’histoire. Nous avons la chance d’avoir un patrimoine, illustré entre autres par la cathédrale, comme on en trouve peu au nord de Paris. S’ajoute le tourisme d’histoire rendu particulièrement évocateur avec, par exemple, La Coupole qui dispose, également, d’un volet scientifique. Il s’agit pour ceux qui l’ont vécu d’une véritable immersion dans le passé et, aussi, dans l’avenir.

Qu’attendez-vous du futur centre de congrès ?A propos de la salle de spectacle/centre de congrès, il faut mettre cet ensemble en perspective avec ce qui existe. Comment trouver une place au nord de Paris ? Quel lien doit-on avoir avec les autres acteurs du tourisme d’affaires ? Cela fera l’objet de réflexions au sein d’un groupe de travail que nous avons constitués voilà quelques temps déjà, il faudra notamment envisager une promotion à son juste niveau.

Quelles sont vos priorités d’action ?Je souhaite que nous continuions à nous inscrire dans les dispositifs voulus par Pas-de-Calais/Tourisme, notamment les actions de promotion en direction de l’Angleterre, une clientèle qu’il convient de reconquérir. Nous devons, également, poursuivre notre effort afin de rester à la pointe en ce qui concerne l’information numérique. Enfin, nous devons assurer la promotion des nouveaux équipements.

Quelle idée vous faites-vous du développement touristique ?Nous comptabilisons 600.000 visiteurs et 1.200 emplois générés par cette acti-vité sur le territoire. Pour autant, nous le constatons au quotidien il faut lutter pour bâtir une image. Il y a, encore, aujourd’hui, une insuffisance de moyens de com-munication. Nous avons la volonté de partager cette ambition du développement touristique avec les habitants de l’agglomération et, notamment, avec la nouvelle génération. Cela fait partie des enjeux cruciaux pour l’avenir, à mes yeux. J’ai l’habitude de dire que comme au scrabble, le tourisme est un mot qui compte double : on fait de l’économie et, aussi, de l’image.

ateliers et les locaux du Parc naturel régional se partageront l’espace. A l’exté-rieur, jardin d’interprétation suspendu, jardin conservatoire qui représentera des parcelles du marais, sentier d’interprétation de 4 kilomètres et embarcadère pour rallier le marais s’articuleront autour du moulin de l’aile.

La maison du Marais sera ouverte, tous les jours, entre avril et septembre.

Le centre aquatique, la salle de spectacle/centre de congrèsLa friche de ce qui fut le centre commercial Auchan, à Longuenesse, est en plein travaux. Deux équipements au rayonnement régional, le centre aquatique et la salle de spectacle/centre de congrès, vont y voir le jour. Pour le centre aquatique, il y aura un bassin sportif avec dix couloirs de 25 mètres ; un bassin ludique avec, entre autres, un toboggan de 35 mètres de long et un bassin d’activités. Côté salle de spectacles et de congrès, 3.500 places debout ou 2.000 places assises seront disponibles avec des loges pour les artistes, un hall d’accueil comprenant un guichet, un espace bar et la possibilité d’aménager un plateau fonctionnel de 2.500 m². L’accent sera mis sur la modularité afin d’accueillir des spectacles sportifs, populaires et culturels sur plus de 5.600 m² en comptant les espaces extérieurs aménagés.

La chapelle des JésuitesLes travaux ont commencé avec pour ambition d’assurer la restauration à l’iden-tique du clos et du couvert de cet édifice du 17ème siècle classé monument histo-rique. C’est un nouvel équipement au cœur de la ville. A terme, il accueillera le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) du pays de Saint-Omer et une étude d’aménagement intérieur va être lancée prochainement.

Edifice typiquement baroque avec une façade à cinq niveaux, la chapelle des Jésuites jouxtait le collège jésuite devenu, aujourd’hui, le lycée Alexandre-Ribot.

A l’extérieur de la Maison du Marais, nous découvrirons le moulin de l’Aile – le dernier moulin drainage en bois de France et une halle couverte le long de l’eau qui accueillera les productions des maraîchers.

Avec plus de 135.000 visiteurs l’an passé, la Coupole d’Helfaut est l’un des équipements majeurs du département. Le centre d’histoire et de mémoire de la région Nord-Pas-de-Calais qui a ouvert ses portes au public en mai 1997 joue le rôle de locomotive pour le tourisme audomarois, par sa capacité à attirer les visiteurs hors de la région. Il s’agit d’un des rares équipements à compter une clientèle à 50 % étrangère : Britanniques, Belges, Néerlandais, Allemands, etc.

La Coupole propose des expositions temporaires sur des thématiques qui croisent l’histoire, la mémoire, la guerre en Europe au cours du siècle passé, et la science avec un vecteur essentiel : l’image, photographique ou filmée. Cet établissement, dirigé par Julien Duquenne, assume une importante activité éducative. Il accueille de nombreux élèves des lycées, des collèges et des écoles primaires, dans le cadre de voyages pédagogiques organisés par leurs enseignants. Le changement de scénographie en 2010 va se poursuivre avec, en perspective, les commémorations en 2014 de la Première Guerre Mondiale.En juillet 2012, un planétarium numérique de nouvelle génération a vu le jour. La CASO a participé, à sa réalisation, avec une subvention de 250.000 € qui a permis d’en faire le 1er équipement de ce type doté d’une vision en relief. Cette création s’insère dans la logique même de l’histoire qu’analyse l’établissement : c’est grâce au développement de l’astronautique, à partir de l’origine tragique et criminelle du V2, que l’astronomie a pu disposer des outils qui lui ont permis de renouveler considérablement son approche de l’univers.

Au cœur d’un dôme de 15 mètres de diamètre, doté d’un écran de 360°, des séances de cinéma en 3D sont proposés comme « A l’aube de l’ère spatiale » où sont évoqués les parcours des pionniers (Gagarine, Armstrong…) ou, encore, « Les lumières fantastiques » qui ouvre les portes des plus grands observateurs du monde. Le Centre national des études scientifiques (CNES) vient de labelliser la Coupole comme pôle scientifique d’excellence au même titre que le Futuroscope, le musée de l’art et de l’espace du Bourget, la cité des sciences…

C’est avec l’appui financier de la CASO qu’un historien a été récemment embauché pour commenter les quelque 12.000 photos de guerre et 100 heures de films disponibles dans le centre de ressources.

4 mon dossierL’atout tourisme

La Coupole, locomotive du tourisme audomarois

Le retour de la vapeurConstitués en association depuis 1990, les passionnés du chemin de fer touristique de la vallée de l’Aa ont relancé un autorail rouge et crème « Le Picasso » qui a été mis en service, en 1997, sur les 15 kilomètres de l’ancienne voie ferrée Saint-Omer/Boulogne-sur-Mer. Le District de l’époque avait participé à l’acquisition de matériels roulants. Un 2ème autorail a complété l’offre, chacun de ces deux trains est en mesure d’assurer le transport de 200 personnes.

Une locomotive à vapeur – la 150 Ty 2 6690 montée en Autriche, en 1943 - a été achetée grâce à des subventions du Conseil Général, de la communauté de communes du pays de Lumbres et de la CASO. La machine est arrivée, à Arques, en 1996, mais elle a obtenu seulement, à l’automne dernier, les autorisations administratives pour circuler.

Elle a été mise en service, en avril dernier, et fonctionne, à raison d’un week-end par mois, de mai à septembre, et de deux par mois, en juillet et août. Le départ se fait depuis Arques/Fontinettes, le train dessert, ensuite, Arques/gare-station, Blendecques/gare-station, Wizernes/La Coupole avant l’arrivée en gare de Lumbres.

Chemin de fer touristique de la vallée de l’Aa

Bunker de la seconde guerre mondiale, la Coupole d’Helfaut-Wizernes fut construit entre 1943 et 1944 par les dirigeants de l’Allemagne nazie pour servir de base de lancement pour les fusées V2.

Avec le Pays d’art et d’histoire

Un nouvel horizon

La Communauté d’agglomération de Saint-Omer et la Commu-nauté de communes de la Morinie s’associent depuis plusieurs années dans la concrétisation de leurs projets d’avenir avec l’appui technique de l’Agence d’urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer.Si la mise en valeur du patrimoine a été organisée à différentes échelles et notamment par la ville de Saint-Omer, labellisée Ville d’art et d’histoire en 1997, la candidature à l’extension de ce dis-positif en Pays d’art et d’histoire affirme le souhait de s’inscrire dans une démarche d’excellence aux côtés du ministère de la Culture et de la Communication croisée aux dynamiques locales et à celles portées par le Conseil régional et le Conseil général.

Le pré-inventaire du patrimoine réalisé pour la constitution du dossier de candidature a révélé les témoins architecturaux et artistiques de l’Audomarois qui fut, à chaque période, au cœur de l’histoire européenne et internationale. Thérouanne, la ca-pitale de la Morinie, une des cinq tribus de la Gaule belgique devenue siège épiscopal connut un destin tragique lors de son rasement total sur ordre de Charles-Quint. Saint-Omer, érigée entre l’abbaye Saint-Bertin et la collégiale Notre-Dame, se déve-loppe considérablement au Moyen Age grâce à sa canalisation de l’Aa et récupère les fonctions administratives et religieuses de Thérouanne après le siège de 1553 ; elle confirme ainsi sa centralité sur l’Audomarois dès le 16ème siècle. Outre Saint-Omer et Thérouanne, chacune des communes du futur Pays d’art et d’histoire porte l’empreinte de cette histoire commune.

Bien plus qu’un label, ce projet est le fruit de nombreuses ins-tances de débat et de concertation pour que ce Pays d’art et d’histoire soit un véritable outil de développement dans le contexte de mutation économique engagé par l’Audomarois de-puis plusieurs années. Dans cette logique territoriale et partena-riale, l’Agence d’urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer s’est vue confier le portage de ce dispositif au titre de la mise en œuvre du Schéma de cohérence territoriale et au regard de ses nombreuses missions déjà liées à l’architecture et au patrimoine dans l’objectif d’intégrer la démarche Pays d’art et d’histoire à l’ensemble des politiques publiques locales (social, éducation, urbanisme…).

Aujourd’hui, les communes du futur Pays d’art et d’histoire se donnent pour ambition de valoriser leur patrimoine, dans le sou-ci constant du respect du cadre de vie et l’engagement pour une architecture contemporaine de qualité. L’habitant a chaque âge de la vie sera la cible prioritaire de cette nouvelle politique pour qu’il prenne conscience de la richesse du territoire et qu’il en devienne le meilleur ambassadeur.

Depuis les dernières vacances de Pâques, le réseau Casobus dessert La Coupole, le week-end. Les horaires ont été adaptés afin de correspondre au mieux à l’arrivée et au départ des trains. Jusqu’à six allers-retours sont prévus chaque jour. La ligne de bus est en période de test jusqu’au 31 août. Ces horaires seraient alors susceptibles d’être modifiés en prenant en compte les remarques des utilisateurs.

La Coupole, centre d’histoire et de mémoire du Nord-Pas-de-Calais, rue du Mont-à-Car, 62570 Helfaut. – ouvert tous les jours

Le train touristique, géré entièrement par une équipe de bénévoles, longe trois grandes papeteries de la vallée de l’Aa.

L’Office de tourisme, un outil de développement économique

L’UNESCO met à l’honneur le maraisL’Office de tourisme de la région de Saint-Omer est géré par l’association de ges-tion de l’Office de Tourisme, association loi 1901, dans le cadre d’une convention de délégation de service public passée avec la Communauté d’agglomération de Saint-Omer. Ses locaux se trouvent, rue du Lion d’Or, à Saint-Omer. A l’heure de décrire les axes de la straté-gie de communication et de commercia-lisation de l’Office, sa directrice, Colette Coche, se saisit d’une dizaine de dé-pliants où toutes les propositions de loisirs et de détente sont déclinées avec un regroupement autour de cinq thèmes : histoire et sciences ; patrimoine ; marais ; savoir-faire et détente et, aussi, hébergement, restauration, randonnées, terroir.

Une stratégie également qui permet de mettre à disposition des autocaristes et groupes organisés, un panel d’excursions et de séjours (de 2 à 5 jours) dont l’Office se charge de la commercialisation (250.000 € générés en 2012). Une activité qui a été renforcée par l’accompagnement d’événements ayant attiré du public comme la Semaine fédérale de cyclotourisme en (près de 13.000 inscrits), les Jeux nationaux du sport d’entreprise, les championnats d’Europe de canoë-kayak, les congrès Communica Sport…

L’Office, présidé depuis juin 2012 par Xavier Ibled, a pris en compte les outils numériques et a développé dès 2009, grâce à la participation financière de la CASO et des quatre intercommunalités du pays de Saint-Omer, une plateforme de téléchargement de boucles touristiques par GPS, une application semblable est dédiée, aujourd’hui, aux smartphones, « il s’agit d’un développement de ce qui avait été présenté lors de la semaine fédérale de cyclotourisme et, aussi, une adaptation par rapport aux nouvelles habitudes des consommateurs», explique Colette Coche.

Ce recours à l’univers du net se vérifie pour la mission la plus connue de l’Of-fice : l’information du public. Tous les dépliants sont consultables. Une liste des hébergements « marchands », par exemple, est accessible en téléchargement (59.000 accès en 2012). Des agents de l’Office assurent la promotion de la région de Saint-Omer en direction des publics de pays voisins (Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Allemagne). Les produits du terroir, repris également dans un dépliant, se sont sensiblement développés – 42 exploitants à l’échelle du pays sont répertoriés – et attirent une clientèle à la recherche d’authenticité. Torréfac-teurs, boulangers, distillateur de genièvre, brasseur, affineur de fromages, fabri-cant de confitures maison…autant d’acteurs de la qualité de vie de l’Audomarois. Il existe, sur le territoire de la CASO, deux relais de l’information touristique : l’un à Arques, l’autre à Eperlecques. L’Office pilote, également, des événements. Ce sera le cas, les 2, 3 et 4 août avec la 2ème opération TER vert pour laquelle la CASO met à disposition des navettes gratuites à l’intention des visiteurs qui ont pris le train régional pour un euro. Et, du 9 au 13 octobre, il y aura la 3ème fête de la science dont le programme est défini par les équipes du président Ibled et de La Coupole. Depuis le 17 avril dernier, l’Office gère 15 guides-conférenciers, en partenariat avec l’Agence d’urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer, porteuse de la démarche « Pays d’art et d’histoire ». Ceux-ci as-surent, toute l’année, les visites-découvertes et les ateliers pour individuels, sco-laires, groupes, etc. Ils sont également mis à contribution, en juillet et août, pour inciter les touristes à vivre, chaque jour, une ballade « Cœur de ville », du lundi au vendredi, de 14 heures 30 à 15 heures 30 ; le samedi, une balade nocturne, à 22 heures, et, le dimanche, une visite-découverte, à 15 h 30.

C’est le 28 mai dernier, à Paris, que l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) a accordé son label « Man and Biosphere » au marais audomarois. Celui-ci rejoint, ainsi, 11 autres sites français parmi lesquels le mont Ventoux, le Lubéron, la Camargue, la mer d’Iroise…Ce label a été créé en 1971 et vise à saluer le rôle joué en matière de diversité par ces réserves de biosphère.

Nous avons été frappés par le portage politique, la participation locale et la fierté que l’obtention de ce label a généré dans l’Audomarois », a souligné, à l’heure de la proclamation de la bonne nouvelle, Catherine Cibien, directrice du comité français du « Man and Biosphere ». Déjà reconnu d’intérêt mondial depuis l’obtention du label RAMSAR en 2008 – un séminaire de cette organisation se tiendra, en novembre, à Saint-Omer -, le marais audomarois profitera avec l’UNESCO d’un rayonnement encore plus intense, au-delà des frontières régionales. La maison du marais actuellement en construction doit aider à relever le défi d’une fréquentation touristique accrue de 30 %.

Un objectif clairement affiché par Bertrand Petit qui préside le groupe de travail marais, né en octobre 2001 de la volonté commune des élus du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, de la Communauté d’agglomération de Saint-Omer. Le label de l’UNESCO couvre les 15 communes du marais tant du département du Nord que du département du Pas-de-Calais mais, aussi, tout le territoire de la CASO.

Autour d’Hervé Poher, président du Parc naturel régional des caps et marais d’Opale, présentant le panonceau de l’Unesco, les élus de l’Audomarois.

Le marais audomarois est le seul marais encore cultivé de France exploité sur environ 440 hectares par une quarantaine de maraîchers. 50 légumes différents y sont produits.

Les locaux de l’Office de tourisme de la région de Saint-Omer se trouvent, rue du Lion d’Or, à Saint-Omer

Le curage du bief du Haut-Pont, à Saint-Omer, a débuté début février pour une première tranche, entre le pont-levis et le pont vert, du côté de la place de la Ghière. A suivi une seconde tranche qui allait du pont à l’écluse Saint-Bertin. Cet important chantier utilisait pour la première fois une technique de dragage inédite. L’extraction des sédiments, accumulés par l’inactivité du cours d’eau, se fait à l’aide d’une grue posée sur un ponton flottant. Les vases ainsi extraites ont ensuite été chargées sur le terrain de dépôt, situé le long de la rive droite du canal de Neuffossé qui appartient aux Voies Navigables de France. Au total, ce sont 37.500 m3 qui ont été extraits et stockés. Le coût de ce chantier est de 662.000 € financé à 35 % par la Ville de Saint-Omer, 24 % par le SmageAa, 10 % par le Conseil Général et 31 % par la CASO.

Le curage du canal

6 mes actualités

Un fossé à redents à Hallines

C’est une solution particulière-ment originale que les services de la CASO, en concertation avec ceux de la Chambre ré-gionale d’agriculture, du SMA-GEAa ont trouvé pour un pro-blème récurent d’inondation de la chaussée, rue Louis Séné-chal, à Hallines. Afin de stoc-ker les eaux, un bassin tampon avait été envisagé mais un tel ouvrage est particulièrement consommateur de foncier au détriment de l’exploitant agricole voisin. Aussi, c’est un fossé à redents constitué de 13 bassins d’une dizaine de mètres de large qui a été réalisé, le long de la rue. Ce fossé vient compléter la mise en place de fascines – des

pour les rues Aristide Briand et George Sand. Le pro-gramme des mois à venir concerne : rue Guy Mollet, à Blendecques ; rue de la Mairie, à Eperlecques ; rue Noire, à Helfaut ; résidence des Tilleuls, à Tilques ; Che-min Vert, à Saint-Martin au Laërt.

Soutien à la Brasserie de Saint-Omer…A parité avec le Conseil Régio-nal, dans le cadre du Fonds spécial d’implantation (FSI), la CASO va verser une subven-tion de 400.000 € à la Brasse-rie de Saint-Omer pour deux projets d’envergure. L’entre-prise veut développer la pro-duction de bières en boîte (elle est, actuellement, de 90 millions contre 700 millions de bouteilles). Son dirigeant, André Pecqueur, prévoit un investissement de 18,5 mil-lions d’euros et la création de 30 emplois supplémentaires. La première partie du projet se situe à Saint-Omer avec la mise en place d’une 5ème

fagots de bois empilés - crées en 2006 et destinés à ralentir les eaux de surface et filtrer les alluvions transportées par les eaux de ruissellement.

Programme d’assainisse-ment

Les travaux d’assainisse-ment terminés - en 2012 concernent les rues du Châ-teau de la Côte et Lazare-Hoche, à Longuenesse ; impasse Saint-Exupéry, à Saint-Omer et - en avril 2013 Eperlecques avec le Mont 4 (route d’Audruicq) et le Mont 5 (une partie de la rue du Mont et rue de Rebastraete) et Serques route de Moulle, impasse du Paradis et rue du Fremont. Les travaux sont en cours, à Arques,

Le chantier du curage du bief du Haut-Pont a été réalisé grâce à des pelles mécaniques embarquées sur des barges.

ligne de production dédiée aux bières en boîtes permettant de passer de 25.000 à 60.000 boîtes à l’heure. La zone tam-pon d’Arques sera, elle, portée à 1.200 m² dédiée aux embal-lages et aux fûts.

...et à AlphadecA Arques, le groupe verrier Sa-verglass investit actuellement dans un atelier de décor de bou-teilles et flacons appelé Alpha-dec. Avec ce développement, l’industriel annonce la création de 75 emplois directs et peut bénéficier d’aides publiques. Au titre du FSI, la CASO va verser 500.000 € sur un total de 2,2 mil-lions d’euros de subventions.

Pacte pour l’avenir et l’emploi des jeunes

C’est le 12 avril dernier que le président Joël Duquenoy a présenté la plateforme du pacte pour l’avenir et l’emploi des jeunes, lancée par le Conseil régional et financée par celui-ci à 100 %. Opérationnelle depuis quelques temps sur le pays de Saint-Omer, la plateforme est hébergée dans les locaux de la CCI Grand Lille. Caroline Lebriez, responsable de la plateforme, et son assistant, Frédéric Gautrin, développent des contacts avec les entreprises du territoire.

Aire de covoiturage à Tilques

La CASO finance la moitié des 100.000 € nécessaires à la création par le Département de l’aire de covoiturage à Tilques.

Ouverte depuis le mois de mai, elle dispose de 46 places. Un équipement qui enrichit la plateforme bougeco.com mis en service depuis le mois de septembre par la CASO qui permet de consulter une offre de déplacements variés (bus, covoiturage, horaires, coûts).

La place de l’agriculture

Le 15 février, le président de la CASO, Joël Duquenoy, et le vice-président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Didier Helleboïd, ont signé une convention-cadre dans le but de rapprocher les deux collectivités. L’objec-tif est de pérenniser l’activité agricole au sein d’un territoire qui tend à s’urbaniser de plus en plus. Les premiers travaux consistent à effectuer un re-censement exhaustif des ex-ploitations – estimée à près de deux cents. Il s’agira, ensuite, de s’intéresser à la protection des espaces, la réduction de la pollution de l’eau ou, encore, d’inciter le consommateur à manger « local ».

mes actualités 7

Pour un aménagement harmonieux et partagé de notre territoireLe 13 avril 2012, les élus communautaires ont choisi d’engager l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi). Véritable projet de territoire, il fixe pour les 10 à 15 années à venir les objectifs d’aménagement et de développement de notre agglomération. Présentation.

Qu’est-ce qu’un PLUi ?Un Plan Local d’Urbanisme intercommunal est un document d’urbanisme élaboré par un groupement de communes pour gérer l’occupation de l’espace et l’aménagement du territoire intercommunal. Il est l’expression d’une vision globale du territoire et le fruit d’une nouvelle manière d’élaborer la politique communautaire, en matière d’aménagement et d’urbanisme. En effet, pour la première fois, la CASO aura à traiter, dans un document unique, l’ensemble des thématiques qui concurrent à la stratégie d’organisation de son territoire : l’habitat, l’environnement, les déplacements, le développement économique, les paysages…

PLUi : un périmètre élargiL’originalité du PLUi réside dans le périmètre d’études qui couvre non seulement le territoire actuel de la CASO (19 communes), mais intègre également les 6 nouvelles communes qui rejoindront notre Etablissement au 1er janvier 2014 : Nordausques, Tournehem sur la Hem, Zouafques, Nort-Leulinghem, Bayenghem-les-Eperlecques et Mentque-Nordbécourt.

PLUi : les grandes étapes La procédure d’élaboration du PLUi relève de la compétence de la CASO. C’est elle qui pilote la démarche en collaboration avec ses communes membres et avec l’appui technique de l’agence d’urbanisme, des services de la DDTM et de cabinets spécialisés pour certaines thématiques. L’arrêt de projet de PLUi est envisagé pour la fin d’année 2015 et son approbation dans le courant de l’année 2016.

En bref :- 2013 : élaboration de l’état des lieux du territoire et du diagnos-tic stratégique territorial.- 2014 : élaboration du projet d’aménagement et de développe-ment durable (PADD) du territoire.- 2015 : déclinaison du PADD dans les règlements écrits et gra-phiques (plans de zonage), réalisation des orientations d’amé-nagement et de programmation.

Tous concernés !L’élaboration d’un projet de territoire, aussi ambitieux soit-il, ne peut se concrétiser que s’il est partagé par l’ensemble des acteurs qui le composent : élus, citoyens, services de l’Etat, acteurs économiques, responsables d’associations… hommes et femmes de tous horizons confondus. C’est pourquoi les élus ont souhaité communiquer et échanger, dès la prescription d’élaboration du PLUi en 2012, autour de ce projet éminemment important pour le territoire et ses habitants.

Pour s’informer- Le dossier de concertation : il est à votre disposition dans les mairies ou à la CASO. Il contient l’ensemble des documents d’étude validés au cours de la procédure ainsi qu’un registre sur lequel chacun peut faire part de ses remarques ou idées sur le projet.

- Le site internet de la CASO : les documents validés sont en consultation et téléchargeables sur le site www.ca-stomer.fr. Il vous est également possible d’envoyer un mail pour faire part, là aussi, de vos remarques.

- Des publications régulières, via le journal de la CASO, vous permettront de rester informé de l’état d’avancement de la démarche, des dates de réunions publiques… ces données seront également relayées via les supports de communication communaux lorsqu’ils existent.

Réunions publiques : un rendez-vous à ne pas manquerVous êtes désireux de partager vos connaissances et votre perception du territoire ? Durant le dernier trimestre 2013, plusieurs réunions publiques seront organisées pour présenter les résultats du diagnostic stratégique territorial et recueillir vos contributions.Les dates et lieux de ces réunions vous seront communiqués au retour des congés d’été, dans le courant du mois de septembre.

Ces rendez-vous sont ouverts à tous les habitants du territoire intéressés par la construction de la CASO de demain.

La même démarche sera également engagée en 2014 lors de l’élaboration du projet de territoire.

PLUi Le mémentoBIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION DE SAINT-OMER. 40, rue Gambetta 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.38.35.08 e-mail : [email protected] internet : www.bibliotheque-agglo-stomer.frHoraires d’ouverture, du mardi au samedi : de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h (13 h à 17 h en été Fermeture les lundis et jeudis.

OFFICE DE TOURISME DE LA REGION DE SAINT-OMER. 4, rue du Lion d’Or 62500 Saint-Omer. Tél. 03.21.98.08.51 www.tourisme-saintomer.com Horaires d’ouverture, du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. PEPINIERE D’ENTREPRISESParc d’activités de la Porte Multimodale de l’Aa. 110, rue du Smetz, 62120 Campagne-lez-Wardrecques Tél. 03.21.12.77.11 www.pepiniere-saint-omer.fr

CASOBUS ET CASOTAD3, place Foch 62500 [email protected]

(appel gratuit depuis un poste fixe))

DECHETSLe service collecte peut être contacté au

CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires)Pour tous renseignements concernant les services du CROUS de Saint-Omer (logement étudiant, codes d’accès…), vous pouvez contacter Claudine Pruvost à la CASO. Tél. [email protected]

LES PERMANENCES DE CITESLAB

CitésLab est un service de proximité de la CASO fait pour tous les habitants de ce territoire intéressés à développer un projet de création d’entreprise.

Des permanences sont assurées par le chef de projet, Valérie Haegman, uniquement sur rendez-vous en appelant au 03.21.93.14.44 ou [email protected], du lundi au vendredi, au siège de la CASO, rue Albert-Camus, à Longuenesse.

Tournehem-sur-la-Hem

Mentque-Nortbécourt

Nordausques

Zouafques

Nort-Leulinghem

Bayenghem-lès-Eperlecques

Arques

Eperlecques

Clairmarais

Saint-Omer

Serques

Helfaut

Tilques

Houlle

Moringhem

Moulle

BlendecquesWizernes

Hallines

Longuenesse

Tatinghem

Salperwick

Wardrecques

Saint-Martin-au-Laërt

Campagne-lès-W.

Sour

ces

: SIG

Cas

o / ©

IGN

- BD

Topo

201

0

Projet d’élargissement de la CASO.

Le séminaire de lancementOrganisé le 31 janvier 2013, ce séminaire d’information et d’échange a réuni l’ensemble des conseils municipaux.

Objectif : sensibiliser les élus du territoire à la démarche d’élaboration du PLUi et éclairer le public sur les enjeux de la procédure engagée. La CASO remercie à nouveau les personnes présentes à cette manifestation, pour la qualité des échanges et plus particulièrement les intervenants de cette matinée qui ont fait preuve de professionnalisme et de pédagogie :

- M. POIX du ministère, représentant du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (DGALN),- M. BOYAVAL, vice-président à l’urbanisme de la CASO,- M. STOUMBOFF, Directeur Départemental de la Terre et de la Mer (DDTM),- Mme LANGLOIS, directrice adjointe de l’Agence d’urbanisme de Bordeaux,- Mme MATHON, du Centre d’Etudes Techniques de l’Etat (CETE).

A la découverte d’un trésor patrimonial

8 mes événements

6#JUILLET

2013le journal des habitants de la Communauté d’Agglomération de Saint-Omer

N° 6. – JUILLET 2013. – ISSN en coursDirecteur de la Publication :Joël DUQUENOY, président de la CASOConception, rédaction : Philippe GARCIAMise en page : Claire MIERSMAN, Hélène DILLYPhotos : CASO, AUDRSO, Office de Tourisme de Pôle de Saint-Omer (p de couv.), La Coupole.Dépôt légal : Juillet 2013. – Tirage : 27.000 exemplairesImprimé sur papier recyclé par Gallet Imprimeur, Arques.La Communauté d’agglomération de Saint-Omer est faite des communes suivantes : Arques – Blendecques – Campagne-lez-Wardrecques – Clairmarais – Eperlecques – Hallines – Helfaut – Houlle – Longuenesse – Moringhem – Moulle – Saint-Martin-au-Laërt – Saint-Omer. – Salperwick – Serques – Tatinghem – Tilques – Wardrecques - Wizernes

L’enclos de l’hôtel du musée Sandelin était, en ce premier

jeudi du mois d’avril, balayé par un vent d’automne qui amenait

les visiteurs, venus en nombre, à relever le col des gabardines et

autres imperméables. L’idée qu’on se fait du Moyen-Age – à tort ou à raison

- s’imposait en ce jour où les officiels se retrouvaient, en rangs serrés, pour

saluer l’ouverture d’une exposition au renom national « Une renaissance L’art

entre Flandre et Champagne 1150-1250 ».

Quelques jours plus tard, les élus du pays de Saint-Omer en se rendant au musée de Cluny, à Paris – musée national du Moyen-Age, s’il vous plaît, ont pu juger, à sa juste mesure, l’importance de leur trésor patrimonial. Ils ont été remerciés, à plusieurs reprises, d’avoir autorisé le prêt de deux œuvres majeures, le pied de croix de Saint-Bertin et la croix-reliquaire de Clairmarais.

Tout est parti, d’ailleurs, de cette demande formulée par les conservateurs du musée parisien comme l’a rappelé, le maire de Saint-Omer, Bruno Magnier, qui a amené l’idée de réaliser, à Saint-Omer même, une exposition parallèle à la manifestation parisienne. L’alliance de ces deux hauts-lieux de l’art du Moyen-Age a valu la reconnaissance d’un label national chichement accordé par le ministère de la Culture.

L’imagination fut d’autant plus au pouvoir que l’union sacrée s’est opérée, sans coup férir, entre les différents acteurs culturels et touristiques du territoire autour d’une appellation explicite, « A la croisée des arts ». Avec, à chaque fois, une participation soutenue d’un public à tous les rendez-vous proposés au musée, à la bibliothèque d’agglomération et dans d’autres lieux sachant que les promoteurs ont eu la présence d’esprit de s’adosser

à des manifestations nationales (journées eurorégionales des villes fortifiées, rendez-vous aux jardins, journées nationales de l’archéologie).

Et puis, comme il ne s’agissait pas seulement de s’arc-bouter sur l’évocation de « l’art 1200 », c’est une préfiguration du futur pays d’art et d’histoire qui a été tracée avec l’alliance de la Communauté d’agglomération de Saint-Omer et de la Communauté de communes de la Morinie confirmant, si besoin était, combien Saint-Omer et Thérouanne sont des terres d’échanges culturels et artistiques. « Le territoire a saisi l’occasion de mettre en valeur toute sa richesse patrimoniale », a commenté, le jour de l’inauguration, en guise de provisoire conclusion, le président de la CASO, Joël Duquenoy.

Camp médiéval à Eperlecques

Vernissage de l’exposition l’Art entre Flandres et Champagne 1150-1250 au musée

Sandelin

Formation des restaurateurs à la gas-tronomie médiévale par Fabian Mullers

Rando patrimoine de Saint-Omer à Clairmarais, à pied en bateau. Au départ des ruines de Saint-Bertin

« A la croisée des Arts », toujours des rendez-vousD’avril à juin, le musée de l’hôtel San-delin de Saint-Omer a présenté une exposition réalisée dans le cadre d’un partenariat scientifique inédit avec le musée de Cluny, musée national du Moyen Age. Cet événement s’est vu décerner le label d’exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication.

Cette exposition d’art médiéval a illus-tré la création artistique si particulière qui se développa au nord de Paris et, notamment, à Saint-Omer et dans sa région, terre riche d’abbayes renom-mées, à la charnière entre le XIIe et le XIIIe siècles et qui constitue une étape déterminante, entre style romand et style gothique.

Cet art septentrional qui s’est épa-noui essentiellement dans le registre du sacré doit également beaucoup aux commanditaires.Ecclésiastiques, comtes et dames de l’aristocratie constituaient alors un cercle de mé-cènes éclairés.

Réunissant une cinquantaine d’œuvres rares et précieuses, pièces lapidaires, manuscrits, objets d’orfèvrerie, l’expo-sition du musée de l’hôtel Sandelin a permis de mettre en lumière la produc-tion artistique de l’Audomarois.

Au musée du Moyen-Age jusqu’au 15 juillet, deux des chefs d’œuvre du musée de Saint-Omer, embléma-tiques de l’an 1200, le Pied de Croix de Saint-Bertin et la Croix-reliquaire de Clairmarais, y sont présentés ainsi que des manuscrits de la Bibliothèque d’agglomération. Celle-ci a, plus lar-gement, mis en lumière les richesses de ses fonds méconnus du public lors de l’exposition « Splendeurs et lumières des bibliothèques ecclésias-

tiques audo-maroises au Moyen-Age ( I X e - X V I e siècles).

Jusqu’à la fin octobre, des activi-tés variées

s’adressant à tous les publics sont proposés sur le territoire : ateliers pour les enfants, séances de cinéma de plein air, conférence, visites de sites et de monuments. Retrouvez toutes les informations sur : www.lacroiseedesarts.fr ou sur la page facebook.

Conférence à la bibliothèque d’agglo-mération de Saint-Omer

Visites guidées lors du week-end inaugural

Spectacle de fauconnerie à la motte castrale