Journal de l'Afrique n°6

8/9/2019 Journal de l'Afrique n6

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Le Journal de l'Afrique n006

1. Ldito du JDA

ParCarlos Silenou & Mi!el Collon

". Les #r$%es du ois de an%ier

(. )rano*!onie+ la tra!ison de Da,ar

Par Jean Claude de L-stra

. Afrique+ Les a/roi*rialistes font ain asse sur lesterres a/rioles

Par L2$s Menaer

3. 4uerre au Mali + 5ne inter%ention nooloniale sousleaders!i* franais 7

Par Jean 8an/a

6. Adelale, Sellal+ 9 Les *ro!aines annes seront ellesde la ue de lonoie al/rienne:

Par:Maed 8e!

;. La %ido du ois + Les


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Lditorial du Journal de l'Afrique n006

Durant toute lanne 2014, le Journal de lAfrique vous a permis depercer le voile dissimulateur en vous offrant des informations alternativessur ce continent. Au fil de nos ditions, nous nous sommes vertus vousfaire comprendre pourquoi ce qui est arriv est arriv. En rvlant lesactions occultes, les auteurs cachs, les o!ectifs inavous. "ref quil n# a

pas de fatalit. $uil # a ncessairement la main de limprialisme derri%rela mis%re et les &uerres qui ensan&lantent lAfrique.

'omme nous vous lavions annonc dans lditorial du numro 1, le(ournal de lAfrique sest donn pour mission ultime de ) *irerlAfrique des mdiamenson&es +. ous esprons # -tre parvenus en un an.Et nous renouvelons notre en&a&ement. 'omment pouvaitil en -treautrement / Dans nos oteslettres et sur les rseau sociau, desmilliers de lecteurs nous crivent de tous les coins du monde pour saluer letravail accompli et en redemander. *es uns nous invitent nous intresser tel cas din!ustice. *es autres nous prient daider comprendre tel su!et

qui leur semle important. ensiles toutes les sollicitations, nousdevons nanmoins vous avouer notre incapacit satisfaire tout le monde la fois.

*a lutte contre les mdiamenson&es sur lAfrique est trop &rande pour -tremene par la seule quipe d3nvesti&Action. En clair nous avons esoinde votre aide sur le plan humain et5ou sur le plan financier pour mieuraliser notre mission. 'est ensemle que nous lirerons lAfrique desmdiamenson&es 6

7r%s onne anne 2018 toutes et tous et merci pour lattention que vousnous ave9 accorde lanne derni%re ainsi que pour vos nomreumessa&es dencoura&ement.

Carlos Silenou & Mi!el Collon


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Brves

Le Tchad et le Cameroun unis contre Boo !aram

Enime victime de Boko Haram

*e 18 !anvier 2018, apr%s une rencontre entre le ministre tchadien de laDfense et Ed&ar :ee &o son homolo&ue camerounais, le prsidenttchadien a annonc lentre en &uerre de larme tchadienne contre "o;o


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Congo: Sassou Nguesso eut !odifier la Constitution

Denis assou &uesso

*e 'omit central du arti con&olais du 7ravail sIest @'7Bprononc, le >1 dcemre, la quasiunanimit en faveur dIun chan&ementde 'onstitution. *es militants du parti prsidentiel venus de lIensemle du

pa#s et de lItran&er ont dattu sur la possiilit de voir assou &uesso

se reprsenter lIlection prsidentielle de 201J pour un nouveau mandatde sept ans. *actuelle 'onstitution con&olaise en vi&ueur depuis 2002limite deu le nomre de mandats prsidentiels et lK&e des candidats F0 ans. Lr, le prsident assou &uesso, F1 ans dont >0 la t-te du pa#sterminera en 201J son deui%me et thoriquement dernier septennat. Cinoctore 2014, une tentative de modification de la 'onstitution a conduit aurenversement du prsident ur;ina% "laise 'ompaor, chass par unsoul%vement populaire.


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"urkina #aso: le dossier Sankara rouert

La tombe de Sankara

Depuis la chute de "laise 'ompaor le >1 octore 2014, lhistoire du "ur;inascrit au!ourdhui au dtriment du clan de lechef dEtat. AussitMtinstalles, les nouvelles autorits ne cessent douvrir des dossiers sensiles.*e prsident de transition, :ichel afando a annonc louverture duneenqu-te sur lassassinat en 1NOF de le prsident rvolutionnaire 7homasan;ara. ne autre enqu-te vise les assassins du !ournaliste orert Pon&o.

*e 1> dcemre 2014, le remier ministre de transition, 3saac Pida a annoncla nationalisation de la ocit de construction et de Qestion immoili%re du"ur;ina. *a oco&i, socit pulique, avait t cde pour 1 francs#molique dans les annes N0 Ali9%ta Ludrao&o, la ellem%re deCranRois 'ompaor, le fr%re cadet de lIechef de lIEtat.
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C$aos libyen : Idriss %by tance l&ccident

3driss De#

*e 1J dcemre 2014 Da;ar, le prsident tchadien 3driss D# aprofit de sa prsence au Corum international sur la pai et la scuriten Afrique pour appeler les Lccidentau assurer le service apr%svente de la &uerre en *i#e. S*es Lccidentau nous ontils consultlorsquils ont attaqu la *i#e TUV / + a questionn 3dris D# en

prsence du ministre franRais de la Dfense, (eanWves *e Drian.arce quils # ont dclench la &uerre, ) 'est nos amis occidentaude trouver une solution pour la *i#e et le peuple li#en. ous

pourrons ensuite les accompa&ner +. Et au prsident tchadien deconclure = ) *a solution en *i#e nest pas entre nos mains. Elle estentre celles de lLtan qui a cr ce dsordre +. Depuis lassassinat de:ouammar adhafi en 2011, la *i#e a somr dans le chaos et lesmilices rivales saffrontent pour le contrMle des ressources du pa#s.
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Le Sngal sclaire au solaire

elon le quotidien Walfadjr, le n&al prvoit dinstaller 18 000lampadaires solaires en 2018. *e pro&ramme a t valid par le chef delEtat sn&alais :ac;# all. 3l compl%tera la phase pilote a#ant port sur1J28 lampadaires solaires et qui est arrive son terme. *e nouveau

pro&ramme concerne 12 communes de la anlieue de Da;ar et les villes de

7amacounda, aolac;, Catic;, *in&u%re et olda, avec une premi%rephase en faveur de 200 localits du assin arachidier &rKce une aide de lacoopration hollandaise.

'e pro&ramme dclaira&e pulic vient renforcer len&a&ement du n&aldans lner&ie renouvelale avec d! pr%s de 1N F02 mna&es quisclairent lIner&ie solaire. Avec un fort ensoleillement de 1O80 2280Xh5an sur pratiquement tout le pa#s, le n&al est dcid valoriser ce

potentiel.


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#rancop$onie: la tra$ison de %akar

L&rganisation internationale de la #rancop$onie '&I#( a unenouelle Secrtaire gnrale depuis dce!bre )*+,- La Canadienne.ic$a/lle Jean a t dsigne lors du dernier so!!et de l&I# qui sesttenu 0 %akar1 la capitale sngalaise- .ais1 2 la question essentielle est quela C$arte de l&rganisation na pas t respecte et que le noueausecrtaire gnral a t dsign et i!pos par une entente diplo!atiqueentre la #rance et le Sngal- 3lle sest !anifeste suite 0 des tractationsdont la plupart des pays !e!bres ignorent les tenants et aboutissants 4-

ar Jean Claude de L3strac

Jean Claude de LEstrac, candidat mauricien malheureux au poste de

secrtaire gnral de la Francophonie-

(e tiens prciser, de prime aord, que les propos que !e tiens icinen&a&ent que moi, et ne peuvent, en aucune mani%re, -tre imputs lYtatmauricien. :ais !estime quil est de mon devoir, pour le ien m-me de laCrancophonie, de dnoncer lopration qui, au pa#s de en&hor, a vulLr&anisation internationale de la Crancophonie -tre attriue lAmriquedu nord.

*a personnalit et les qualits de :me :ichaZlle (ean nest pas lesu!et. i la volont du 'anada, &rand pa#s de la Crancophonie, diri&er cetteor&anisation dont il est un des deu principau contriuteurs. ersonnellement

!ai de ladmiration pour la francophonie innovante et vivante du $uec que

!ai souvent visit.


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La question essentielleest que la 'harte de lLr&anisation na pas trespecte et que le nouveau secrtaire &nral a t dsi&n et impos par uneentente diplomatique entre la Crance et le n&al. Elle sest manifeste suite

des tractations dont la plupart des pa#s memres i&norent les tenants etaoutissants.

*e prtete est quil # avait quatre candidats africains et la candidatedu 'anada qui entendaient se prsenter. Et alors / 'est ien pour &rer ce casde fi&ure ce qui est dailleurs un si&ne de vitalit que larticle J de la'harte de lL3C prvoit une lection. *on ne peut pas prtendre promouvoirla dmocratie dans lespace francophone et utiliser les mthodes despotiques lancienne pour imposer un candidat suite des tractations secr%tes. 'est une

premi%re trahison, la charte est trahie. *e procd na t ni ouvert, nitransparent, ni dmocratique. Et ni mritocratique. i des lections en onne et

due forme avaient t tenues, le rsultat aurait t tout autre.

Ensuite, partout o[ !e me suis trouv en Afrique, tous les diri&eantspolitiques rencontrs nont eu de cesse daffirmer que le poste de secrtaire&nral devait -tre occup par un reprsentant des pa#s du sud, un Africainsentend, dans le respect de ce quils appellent le acte de


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ur la ase de ce constat, on avait dress le portrait du prochainsecrtaire &nral de lL3C. SEn choisissant une personnalit de cette r&ion,nous donnerions acte lL3C de sa capacit apporter un messa&e universel

sur les su!ets qui moilisent des socits civiles, qui sont des en!eu dcisifspour la !eunesse de ces pa#s pour leur avenir et pour la stailit du mondeUous devrions donc, loccasion du renouvellement du secrtaire &nral,montrer notre capacit ouvrir le !eu et en&a&er rsolument lL3C dans lavoie de la modernit et dun rMle universel, d#namique et proactif.S

'est fort de cette nouvelle orientation annonce de la diplomatiefranRaise et encoura&e par de nomreu diplomates franRais et la parole denomreu diri&eants africains que lYtat mauricien dcide de sen&a&er danscette campa&ne. *es propos que le prsident


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(e remercie tous ceu, tr%s nomreu :aurice, en Afrique, en Asie eten Europe qui mont donn des ailes dans cette campa&ne qui a t lon&ue etharassante.

(e termine en su&&rant ce qui pourrait -tre mon prochain livre. :ontitre provisoire est trouv = lamition mauricienne, le paradoe sn&alais,lerreur franRaise.

Source : Jeune Afrique


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Afrique: Les agro6i!prialistes font !ain bassesur les terres agricoles

Le Continent africain1 qui poss7de 0 lui seul un quart des terres fertiles!ondiales1 concentre ,+8 des transactions fonci7res1 sur un no!bre total de+ 9+9 transactions 0 traers le !onde1 selon un rcent rapport de l&NActionAid International1 datant de fin !ai )*+,- 2 %epuis lan )***1 plus de +;** transactions de grande c$elle ont t docu!entes1 soit une superficietotale de ;* !illions d$ectares 41 a aanc l&N qui a prcis qu2 aussi1 ilest probable que bon no!bre dacquisitions de !oyenne ou grande energurede!eurent 0 ce


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*Araie saoudite, le $atar, l3nde sont souvent cits dans les rapportsde ces LQ qui ont identifi aussi les &randes puissances, comme les Etatsnis, certains Etats memres de lnion europenne @Crance, Allema&ne,

Qrande"reta&ne, a#s"asB, et, depuis quelques annes, la 'hine qui veutavoir sa part en Afrique pour satisfaire sa demande locale.

En Afrique susaharienne, r&ion forte instailit politique etscuritaire, laccaparement du peu de terres fertiles sest fait par lesautorits qui ont priv des milliers de pa#sans de leur principale ressourcede survie.

*a saisie des terres a t facilite par lasence des actes de possessionsque ces pa#sans nont !amais pu talir, dans une r&ion o[ les iens sont&rs par les chefs de trius.

=tats en guerre1 pays 0 endre >

En Afrique susaharienne, 10H de ces terres arales sont inscrites aure&istres officiels. ouscouvert de relance de la&riculture pour radiquer lafamine qui rava&e r&uli%rement des millions de personnes dans cette 9onearide, les &ouvernements locau ont cd presque un pri s#molique descentaines de milliers dhectares au faricants de iocarurants, ontdnonc de nomreuses LQ, dont Qrain qui fait constamment lo!etdattaques de la part de certains pa#s acheteurs de ces terres.

3l est ais de constater que les pa#s cils par ceu qui se font passerpour des investisseurs sont les m-mes qui sont actuellement secous par lesconflits politiques et les &uerres ethniques et confessionnelles. *on peutciter le oudan du ud, la Gpulique dmocratique du 'on&o @GD' ou'on&oinshasaB, le oudan, la ierra *eone, le :o9amique, le *ieria, la7an9anie, le en#a, le PimaXe, le i&eria et la Gpulique con&olaise@'on&o"ra99avilleB. *le rou&e @:ada&ascarB qui a vcu une crise

politique en 200N, suite une protestation contre la vente de >00 000hectares de terres la firme sudcorenne DaeXoo, reste une cile des

prdateurs de terres fertiles.

Autrement dit, outre la &uerre autour du contrMle des &isementsptroliers et miniers dans ces pa#s, une autre &uerre se droule loin desre&ards et de la curiosit des mdias qui ne voient souvent en la rvolte des

pauvres en Afrique que les violences triales autour de leploitation despoints deau et des 9ones de pKtura&es. ourtant, des di9aines de personnes,entre a&riculteurs et leveurs, suissent la rpression de leurs&ouvernements qui les chassent coup de poudre et de ulldo9ers de leursterritoires quils occupent depuis des lustres. Des territoires qui ne sont passeulement des espaces de vie conomique, mais de cultures ancestrales. *esmeutes de la faim qui ont secou :aputo en 2010 nont pas emp-ch le

&ouvernement cder J,J millions dhectares au Etatsnis et descompa&nies tran&%res.


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*e :o9amique dispose de >J millions dhectares de terres arales,soit 4JH de son territoire, qui sont propres la culture, et dont seulement10H sont eploites.

Au lieu de mettre en place une politique a&ricole vivri%re qui lui&arantirait la scurit alimentaire, le &ouvernement de :aputo prf%re cderses terres la destructrice industrie des iocarurants. endant ce temps,40H des :o9amicains souffrent de malnutrition, selon les chiffres officielsdes LQ onusiennes.

*a Gpulique dmocratique du 'on&o @GD'B na pas dro& lar%&le puisque 80H de ses terres fertiles sont passes sous le contrMle des

pa#s tran&ers et des firmes internationales qui sont plus intresss parleploitation du soussol que par la&riculture, sans pa#er la moindre tae

ou redevance.

Et quand ils doivent pa#er, les sommes sont drisoires et profitentplutMt au memres du clan au pouvoir. 'est le cas aussi che9 le voisin dela Gpulique con&olaise qui a cd 4JH de ses terres fertiles au m-mes

prdateurs qui sont laff`t de la moindre parcelle de terrain cultivale, quece soit pour lindustrie a&roalimentaire ou pour nourrir la population du

pa#s acheteur, comme dans le cas de lAraie saoudite et du $atar, deupa#s dsertiques qui importent toute leur nourriture. 'es deu pa#s ontacquis, au pri de la rpression mene par le &ouvernement dAddisAeacontre les pa#sans et les leveurs, des di9aines de milliers dhectares poursatisfaire leur demande intrieure en fruits et l&umes. *es dnonciationsdes massacres orchestrs par larme thiopienne pour dfricher le terrainau ) investisseurs + sont restes lettre morte.

?ui sont les ac$eteurs >

) *es Ytatsnis sont lori&ine de la plupart des investissementsconclus @F,0N millions dhectaresB, suivis par la :alaisie @>,>8 m haB, lesYmirats Araes nis @2,O2 m haB, le Go#aume ni @2,NJ m haB, l3nde @1,NNm haB, in&apour @1,OO m haB, les a#s"as @1,JO m haB, lAraie saoudite

@1,8F m haB, le "rsil @1,>F m haB, et la 'hine @1,>4 m haB +, num%re ledocument rendu pulic par ActionAid 3nternational qui cite *and :atri, unor&anisme indpendant qui dispose dune riche ase de donnes concernantles transactions fonci%res enre&istres travers le monde.

En plus des Etats acheteurs, les or&anismes financiers, les fondsdinvestissements et les &roupes industriels qui ont t lourdement touchs

par la crise conomique de 200O, ont orient leur intr-t vers ce march.


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) ne tude mene par la Deutsche "an; Gesearch met en lumi%releistence de trois &rands &roupes dacteurs conomiques impliqus dans lesecteur des terres a&ricoles = les &ouvernements cherchant acqurir de la

terre ltran&er pour scuriser leurs rserves en nourriture et en ner&ie,les entreprises a&ricoles qui cherchent soit accrotre leur production, soit int&rer la chane dapprovisionnement, et des investisseurs financiers +,a!oute le m-me tete.

*es acteurs influents des industries mini%res, les entreprises detourisme et les concessions s#lvicoles ne sont pas rests lcart de cette

ataille qui va provoquer, lon& terme, une &rande eplosion sociale sur lecontinent. ) *tude montre que ces acteurs na&issent pas de faRon isole.En faisant pression sur la terre, les intr-ts dun des &roupes dacteursmotiveront les actions des autres &roupes +, a!oute le rapport dActionAid

3nternational.

*es pa#sans des pa#s africains essa#ent de sor&aniser, aids par lesLQ qui tentent tant ien que mal dalerter lopinion puliqueinternationale et les hautes instances onusiennes. n comat qui, pour lemoment, est compromis dans ien des cas o[ les dictatures localesrpriment et emprisonnent tous ceu qui osent se mettre face ce qui estappel pro!et dinvestissement, dveloppement durale, relanceconomique, etc.

@itre originel : Afrique : Les paysans africains lirs au agro6i!prialistes

ource : Afriques en lutte


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uerre au .ali : Bne interention

nocoloniale sous leaders$ipfran5ais >

3ntre rbellion touareg1 action des narco6salafisteset rialitsi!prialistes1 linterention !ilitaire fran5aise au .ali dclenc$e dbut


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douani%re des Ytats dAfrique de lLuest @'edeaoB. Dioncounda 7raor, sesentait menac par le mouvement des !ihadistes vers la capitale malienne,"ama;o.

*intervention sest produite alors que la ) communaut internationale + en

loccurrence le 'onseil de scurit des ations nies, qui a adopt le 20dcemre 2012 la rsolution 20O8, et la 'edeao discutait encore desmodalits, voire de la ncessit, du dploiement dune force arme sousr&ionale, la :ission internationale de soutien au :ali @:ismaB, sous conduiteafricaine, mais avec laccord de certains Ytats occidentau, pour outer hors duterritoire malien les ) terroristes islamistes +. elon le reprsentant au ahel duecrtaire &nral des ations nies, lancien prsident du conseil italienGomano rodi, ladite force ne serait pr-te qu partir de septemre 201>. Enm-me temps lAl&rie et le "ur;ina Caso, pour certaines raisons &opolitiques ethistoriques, n&ociaient, au nom de ladite ) communaut internationale +africaine, une solution politique avec les or&anisations touar%&ues maliennes

le :nlaet Ansar Dine et le &ouvernement intrimaire malien.

*es mdiations al&rienne et ur;ina tant, semletil, en onne voie@1B. *a cessation des hostilits a t otenue entre, dune part Ansar Dine et le:nla@dcemre 2012B et dautre part les autorits maliennes. D%s lors, lattaquevictorieuse, en ce dut de !anvier 201>, de la ville de onna par les !ihadistes,considre par les mdiateurs comme une trahison de la parole qui leur avait tdonne, tait cense mener la prise de la ville de var @quartier &nraloprationnel de larme malienne, avec un aroport et une discr%te assistancemilitaire franRaiseB. 'e qui aurait ouvert la voie la conqu-te de la capitale"ama;o, vu ltat de larme malienne. *e :ali aurait ainsi t la premi%retape de linstauration suppose dun califat ouestafricain.

Avec la tr%s mauvaise rputation des !ihadistes, fonde sur les horreurscommises au nom de la sharia sur les populations ne faisant pas tou!ours

preuve de rsi&nation face au conqurants @2B accompa&nes dune &randemdiatisation et de la droute rapide de larme malienne face au milices

!ihadistes, lintervention militaire franRaise avait une ase suffisante pourparatre l&itime ou salvatrice, aussi ien dans la population malienne qui laacclame que dans une partie de lopinion africaine et internationale.

Dans une Crance mtropolitaine qui se caractrise ces derni%res annespar une indniale islamophoie amiante, en plus du traditionnel soutien, parindiffrence, de son opinion pulique au entreprises nocoloniales de laGpulique, il a t relev une approation quasi unanime de cette interventionmilitaire. Elle passait pour une mission ne faisant que confirmer, une fois de

plus, la rputation de ) la patrie de dfense universelle des droits humains +.Dailleurs, certaines opinions se dmarquant dudit consensus se sont contentesden relever le caract%re ) discutale +, voire ) condamnale + pour le fait

prsidentiel den avoir dcid ) sans en saisir pralalement ni le &ouvernement,ni le arlement + @dans un Ytat si rpulicain, si dmocratique, videmment 6B,alors que ) les intr-ts fondamentau de la Crance ne sont pas en cause, selon le

chef de lYtat luim-me + @>B.


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Ln dirait un mlan&e de traditionnel narcissisme rpulicain pouvantm-me -tre auto fla&ellateur et di&norance des intr-ts de la Crance enAfrique dans la phase actuelle de la mondialisation capitaliste. 'ar cest dans ce

contete quil faut comprendre lintervention militaire franRaise, audel ducadre de lacception courante, moralisante, de la ) CranRafrique +.

Ebellion des @ouaregs

ne nouvelle rellion arme postcoloniale des 7ouare&s, ce peupleer%re prsent en Al&rie, au "ur;ina Caso, en *i#e, au :ali et au i&er at dclenche dans le :ali septentrional, contre le &ouvernement de "ama;o, le1F !anvier 2012. Elle faisait suite celles de 1NJ21NJ4, 1NN01NN8 et 200J200N. 'es rellions rsultent, dans les diffrents pa#s, des fronti%res hrites dela colonisation franRaise, dont le respect est un principe dit intan&ile de la

dfunte Lr&anisation de lunit africaine @LAB et de lactuelle nion africaine@AB. Elles sont le produit des politiques de dveloppement in&alitaire duterritoire national que les Ytats postcoloniau africains ont prolon&es, facteurde crispation identitaire ethnique5national des peuples des territoires dfavoriss.Ainsi que du nonrespect par les &ouvernements des en&a&ements pris dans lesaccords de pai, facteur de cristallisation des frustrations, ou contourns par une

politique de cooptation institutionnelle et de corruption des individus issus dupeuple touare&, mus par leurs propres intr-ts mais ehis comme si&nesdint&ration nationale @4B. 'est asse9 visile au "ur;ina Caso, au :ali et au

i&er, pa#s appartenant cette partie de lAfrique que lon persiste direnanmoins noire, pour la distin&uer de lAfrique du ord, dite aussi tort

lanche @8B.

'es frustrations ethniques sont socialement dtermines. *eurcristallisation seplique aussi ien par leffacement des pro!ets politiquesalternatifs au nocolonialisme que par la violence sociale des politiquesda!ustement structurel @AB noliral, menes sous le di;tat du Condsmontaire international @C:3B et de la "anque mondiale @":B, par les Ytatsafricains surendetts. *e :ali a t ainsi sai&n lanc pendant les annes 1NN0et 2000, par le remoursement dune dette hrite du r&ime autocratique. arleur nature pauprisante, ces A ont a&&rav laandon des 9ones

traditionnellement dfavorises et par consquent favoris leposition desindividus dmunis, condamns au strat&ies de survie individuelle et toutesles formes de corruption. *es ) lites + ntant pas, par ailleurs, les seules -tresensiles au principe noliral de course lenrichissement matriel, par tousles mo#ens. 7elle est la situation &nrale du ord:ali, des 9ones haites parles 7ouare&s en particulier.

*a rellion des 7ouare&s du :ali septentrional hait aussi pardautres peuples = les Araes, les euls, les on&hab, etc. @JB dclenche en

!anvier 2012 par le :*A se distin&ue des prcdentes par, entre autres =


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limportance des esoldats et emercenaires du Quide li#en dfait parlarme de lL7A @avec le prsident franRais dalors icolas ar;o9#, encommandant en chef, et avec pour conseiller spcial non officiel, le tr%s

mdiatique philosophe franRais "ernard


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'e qui se dit &alement des sommets politicomilitaires de lYtat voisindu "ur;ina Caso, dont larme est aussi au avantpostes de la ) lutte contre leterrorisme + mene par les Ytatsnis dans le ahel. *a cupidit, le principe

daccumulation primitive partir dune rente de situation et le consumrismeont, entre autres, cr une situation qui a rendu possile les dKcles rapides delarme malienne aussi ien en !anviermars 2012 quen !anvier 201>.

C$anger la donne de la 2 coopration 4 !ilitaire aec le .ali

ne chose est s`re, au moins = pour la Crance, cette intervention,considre comme salvatrice dans une &rande partie de lopinion puliquemalienne, # compris touar%&ue, va chan&er la donne de la ) coopration +militaire avec le :ali. 'est lune des rares anciennes colonies franRaises avoirdcid en !anvier 1NJ1, sous la prsidence du nonali&n et socialisant :odio

ita, la fermeture des ases militaires franRaises de ati, Qao, 7essalit tr%simportante dans la &uerre mene par la Crance contre le C* al&rien. 'ettedcision relevait de laro&ation des accords militaires, dont un accord dedfense, si&ns en !uin 1NJ0. ne des consquences de la dissolution en ao`t1NJ0 de la Cdration du :ali, re&roupant le n&al et le oudan @eoudanfranRaisB. Au nom de la souverainet nationale, la nouvelle Gpulique du :ali

le oudan a#ant conserv, partir de septemre 1NJ0, le nom de la dfuntefdration considrait incon&ru le maintien sur son territoire de lanciennearme coloniale. Dautant plus que la Crance avait soutenu le n&al dans sascession @NB.

*a prsidence de :oussa 7raor, officier suprieur de formationfranRaise, a#ant renvers le premier prsident, avait certes rtali la )coopration + militaire, mais sans toutefois si&ner un accord de dfense @outilqui permet la Crance dintervenir l&alement ) en cas da&ression etrieure +de son vassal africainB. 3l stait limit un accord de coopration militairetechnique. *e :ali, m-me diri& par le &nral autocrate :oussa 7raor ntaitcomparale ni la 'Mte d3voire, ni D!iouti, ni au n&al @!usquen 2010B, niau 7chad, o[ les soldats franRais font partie du pa#sa&e national.

*es r&imes issus des lections dmocratiques depuis 1NN2, ceu

dAlpha Lumar onar @1NN22002B et dAmadou 7oumani 7our @1NN11NN2 suite un putsch, aoutissement dun soul%vement populaire et a#ant initi la) transition dmocratique + puis 20022012B ont conserv cette situation,avec toutefois un chan&ement = le dveloppement de la coopration militaireavec les Ytatsnis dAmrique. Depuis la fin de la &uerre froide, sous la

prsidence de Qeor&e "ush senior, la premi%re puissance conomique etmilitaire @imprialisteB mondiale avait dcid d-tre plus prsente sur lecontinent. 'est ainsi que le :ali a fait partie des Ytats africains avec lesquelssest dveloppe la ) coopration + militaire, partir de la (oint 'ominedEchan&e 7rainin& @('E7B instaure en 1NN>.


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ar sa position &o&raphique, elle est devenue, dans le cadre de la ) luttecontre le terrorisme + islamiste, lun des laoratoires de la politique militairetatsunienne en Afrique susaharienne, particuli%rement dans la 9one sahlo

saharienne o[ se droulaient diffrents eercices militaires dans le cadre delAfrican'risisGesponse 3nitiative @A'G3B que lon avait considre, avantleur collaoration sur le tard, comme une initiative concurrente du pro&rammefranRais de Genforcement des capacits africaines de maintien de la pai@GE'A:B devenue par la suite lAfrican'ontin&enc# Lperations 7rainin&Assistance @A'L7AB.

*arme malienne a nfici, de ce fait, pendant la derni%re dcenniedu e si%cle et la premi%re du 3e, dune attention particuli%re desDpartements du &ouvernement tatsunien impliqus dans la ) lutte contre leterrorisme +. *edit terrorisme tant incarn ici par le Qroupe salafiste pour la

prdication et le comat @Q'B, al&rien, mtamorphos rcemment en A$:3,se mouvant de faRon quasi lire et souveraine dans lespace frontalier entrelAl&rie, le :ali et le i&er des Ytats lavantposte de la campa&ne tatsunienne. 'est dans ce cadre quil a t question, au dut du 3e si%cle, delouverture au :ali du plus important ureau de la '3A de la 9one.

En fvrier 200F, un officiel malien du minist%re des Affaires tran&%resprconisait lamassade locale des Ytatsnis dinstaller au :ali le quartier&nral du commandement de larme tatsunienne en Afrique @AfricomB @10Ben cours dinstitution. 3l # a eu lintensification de la formation des militairesmaliens par larme tatsunienne, la fourniture r&uli%re en matriel de &uerre.*e prsident Amadou 7oumani 7our, souvent prsent comme celui qui

privil&iait le dialo&ue dans la ) lutte contre le terrorisme +, apparat plutMt, dansun document de lamassade tatsunienne de "ama;o concernant unerencontre avec lalors chef de lAfricom, le &nral illiam E. ard commecelui qui se cro#ait le mieu dispos, par dfaut, assurer la scurit de lafronti%re al&romalienne, soupRonnant les responsales des services de scuritdu udAl&rie de complicit dans le trafic ill&al et hors de contrMle de son ami"outefli;a @11B.

3l fallait son arme plus de matriel appropri cette mission de

scurisation de la 9one. 'e qui ne manquait pas d-tre entendu ashin&ton.Ainsi par eemple, ) le 20 octore 200N, le :ali recevait @UB deladministration Lama plus de 4 millions de dollars de matriel militaire, donttrentesept pic;up *and 'ruiser, du matriel de communication, des pi%ces derechan&es et des tenues militaires au titre du pro&ramme '77E@'ounter7errorism 7rain and EquipB. uccdant un pro&ramme amricaindentranement militaire des troupes de trois ases maliennes, dont le >>er&iment de parachutistes @12B, par des conseillers des forces spcialesamricaines + @1>B.


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Cafouillage tats6unien

Avec toutes les formations, tous les eercices or&aniss depuis les

annes 1NN0 ainsi que le matriel reRu pour lutter dans le ord:ali contre lanuleuse terroriste saharienne, sans oulier lassistance en mati%re derensei&nements @14B, il est surprenant que larme malienne nait fait preuve dela moindre rsistance, pour ne pas parler de dconfiture, pendant le premiertrimestre 2012 face au indpendantistes du :nla supposs soutenus en sousmain par la Crance, voire par la uisse T18.V et au diffrents &roupes

!ihadistes, qui ne sav%rent pas si comatifs eu &ard la faile rsistance querencontre larme franRaise, appu#e par larme malienne. 'elleci avait tentrane toutes ces derni%res annes pour faire face cette ventualit = la

!onction entre les mouvements arms touare&s et les milices !ihadistes.'onfronte son effectivit, elle a attu en retraite. 'e qui est aussi une marque

de lchec de la campa&ne tatsunienne de ) lutte contre le terrorisme + danscette 9one.

ire, pour lima&e des Ytatsnis, en plus du fait que des convoislourdement arms ont pu partir de la *i#e !usquau ord:ali, en passantncessairement par le udEst al&rien5ordLuest ni&rien, sans -tre reprs,voire intercepts, dans cette 9one si surveille laide de la technolo&ie la plusmoderne, il # a dune part la dsertion, au profit du :nla, dofficiers suprieursmaliens touare&s forms par larme tatsunienne. Dautre part, les putschistes

qui, par leur paral#sie de larme, conscutive au renversement dAmadou7oumani 7our, ont indirectement contriu la partition du :ali par le :nlaetles !ihadistes avec leur t-te le capitaine Amadou ano&o, form par larmetatsunienne comme parachutiste, officier de rensei&nement et ensei&nantdan&lais au militaires on instrument idolo&ique compte tenu dudveloppement de lassistance militaire tatsunienne.

'e qui peut inscrire ledit capitaine dans une certaine tradition,contrairement ce qua dclar, son propos, lactuel chef de lAfricom, le&nral 'arter


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our laltermondialiste malienne Aminata 7raor, dans un tete cosi&npar des intellectuelles africaines @1OB = ) cest lorsque les reelles du mnla ontdclar quils ont atteint leurs o!ectifs que les Ytatsnis leur ont demand de

cesser les oprations militaires +.

our un &nral franRais, un ancien dAfrique, qui i&nore la s#mpathiepour le mnla eprime entre !anvier et mars 2012 par le $uai dLrsa# et plaidepour le maintien renforc de la prsence militaire franRaise en Afrique = ) *esAmricains se sont investis en Afrique depuis cinq ans avec lAfricom. 3lsauraient form larme malienne pour J00 millions de dollars. 7out cela pouraoutir un putsch ralis par un capitaineU 7out le monde est donc content dese tourner vers la Crance qui a du savoirfaire, des connaissances r&ionales etculturelles, des liens. ous sommes l un peu par dl&ation du mondeoccidental depuis cinquante ans. + @1NB

*e ilan n&atif de la ) coopration + tatsunienne avec le :alisalourdit avec le cafouilla&e de ladministration tatsunienne concernant lamisma, particuli%rement porte par la Crance, onne l%ve de la pratique tatsunienne dinstrumentalisation des ations nies pour ses propres intr-ts. Alorsque usan Gice, lamassadrice au ations nies, sopposait lactivismefranRais pour une intervention rapide @!usqu traiter le plan franRais de ) merde+B et le &nral


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#rance : retour sur inestisse!ent !ilitaire

*es comats rels, non pas ceu simuls pendant les eercices, tant

mens au dpart avec les CranRais eclusivement, cest larme franRaise@personnels et quipementsB qui en sortira presti&ieuse # compris pour lessoldats des autres pa#s de la :3:A, dont le commandant en chef ni&rian estun francophone en cas de victoire finale de la coalition nocoloniale @22B. 3lfaut d! noter la non opposition du capitaine ano&o lintervention franRaise.ourtant, son ras de fer avec la 'edeao@hostile son putsch, qui pourraitinspirer des soldats dans les Ytats voisinsB, avec le soutien de la'opam@'oordination des or&anisations patriotiques du :aliB, dont fait partie la

principale or&anisation de &auche malienne olidarit africaine pour ladmocratie et lindpendance AD3, principal soutien malien des putschistesBavait port, entre autres, sur lei&ence dun commandement malien de la force

africaine sous r&ionale. 'e qui na pas t ei& lopration erval de larmefranRaise, matresse sur le terrain des oprations. Dailleurs, lappel deDioncounda 7raor larme franRaise ne peut avoir t pris sans laval de la

!unte, ano&o se prsentant comme le conseiller militaire du prsident parintrim, sous son contrMle.

*a Crance va trouver l loccasion de reprendre vraiment piedmilitairement au :ali apr%s cinquante ans de relations militaires timides,franRafricainement parlant. 'eci na pas t fait pour la dfense du patrimoineculturel universel prsent au :ali, ni par amour pour les :aliens et les:aliennes celles et ceu qui sont sans papiers en Crance ne nficient pas dutout de cette &nrosit. *a Crance a d! otenu la formation de larmemalienne. 'elle du i&er voisin, aussi epose la ) menace + !ihadiste, et dontle prsident tait tr%s ali&n sur la position franRaise au 'onseil de scurit, nerestera pas lcart. Ainsi, lvolution de la crise malienne apparat comme du

pain ni, au moment o[ slaore le nouveau Lire blancde la !fense. )*avenir de notre prsence militaire en Afrique est un su!et qui fi&ure au c]urdes rfleions de la commission du Lire blanc sur la dfense et la scuritnationale + affirmait en octore 2012 le ministre franRais de la Dfense, (eanWves *e Drian, en rponse au inquitudes dun snateur concernant le :ali etle ahel @2>B. 3l nest pas eclu que larme franRaise veuille se rinstaller, avec

quelques armes suppltives de la 'edeao, 7essalit, sous le prtete descuriser la fronti%re avec lAl&rie.

*e principe des oprations etrieures, qui co`tent cher, cest le retourconomique sur investissement militaire. urtout en cette priode de ) crise +conomique, daustrit, de ) fleiscurit +, de dveloppement du chMma&eimposs par ) les marchs +, cestdire le &rand 'apital, au mo#ens et petitssalaris, la !eunesse, travers les &ouvernements et les s#ndicats a#ant tournle dos la lutte des classes.


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*ors du dat sur lintervention franRaise au :ali, lAssemlenationale, le 1J !anvier 201>, des dputs de lopposition de droite @qui a l&uson pro&ramme daustrit lactuelle ma!oritB, dont le chef de lmp, (ean

CranRois 'op @remplac la t-te de ce parti politique fin 2014 par icolasar;o9#B, ont insist sur la ncessit de ne pas rduire le ud&et de la dfense201>, mal&r laustrit. "ien au contraire, il faudrait, la lumi%re de loprationmalienne, lamliorer. 'e qui ne peut que r!ouir le complee militaroindustrielfranRais, la dcision de C.


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'haque arme europenne participant cette epdition voudra avoirson retour conomique sur investissement militaire, en ce moment de

pessimisme sur la croissance dans chacun des Ytats. 3l # a peut-tre plus de

chances pour les Europens quen 3ra; ) dmocratis + ou quen Af&hanistan o[ les attentes a#ant fond la participation la Corce internationale dassistance la scurit, la coalition accompa&nant larme tatsunienne, risquent de ne pas-tre satisfaites. *es Ytatsnis et le Go#aumeni, ran&s derri%re la Crance,auront aussi leur part. *Afrique demeurant encore le lieu o[ peuvent se raliser

ien des r-ves imprialistes. *e principe du retour conomique surinvestissement militaire sest appliqu en *i#e, avec la course au marchsdans laquelle staient lances les entreprises franRaises soutenues par leur&ouvernement. 3l semle que lattente est la m-me au :ali o[ la situation ducapital franRais nest pas des plus rillantes dans la 9one montaire du Cranc'CA @franc des anciennes colonies franRaises dAfrique et quelques Ytats

voisinsB

IntrDts fran5aisF !enacs au .ali

Du :ali, ce que lon sait souvent cest sa place, parmi les derniers dansle classement mondial concernant l3D< ainsi que ses immi&rs en Europe,

particuli%rement en Crance @o[ ils et elles sont mdiatiss comme salaris sureploits, avec ou sans papiers de s!ourB si&nes de sa pauvret. *on sait

eaucoup moins que cest lun des principau producteurs de coton africain,voire que cest le troisi%me producteur dor du continent, avec la perspective cesderni%res annes de piquer la place au Qhana ou lAfrique du ud, les deu

premiers. 'et or est eploit par, entre autres, An&loQoldAshanti, Qencor,ocit financi%re internationale. "ou#&ues, # tait prsente par une de sesfiliales, la omade@ocit malienne deploitationB soustraitantedAn&loQold, a#ant puis avant terme la mine de :orila, cause duneintensification de la production et dune sureploitation des mineurs @2OB. 'estransnationales ont ainsi plus dune fois t confrontes la lutte des mineurssureploits ainsi que des communauts avoisinantes, victimes des effetscollatrau, sociau et cocides, de leploitation mini%re. ituation sociale etcolo&ique qui ne proccupe pas particuli%rement les diri&eants maliens qui sesatisfont des dividendes lYtat tant en principe coactionnaire minoritaire

dans les entreprises mini%res et de la rente, dont une partie est dtourne, nonseulement pour le consumrisme ou les !ouissances niaises, mais aussi pourlaccumulation primitive du capital dans une socit de tr%s vieille traditionaffairiste. *a pauvret de la ma!orit des :aliens nest pas la consquence dunenvironnement naturel dfavorale, mal&r laridit certaine dune partie duterritoire, qui toutefois nemp-che pas la domination de lactivit a&ricole. *a

pauvret malienne est une consquence des choi conomiques hrits de lacolonisation franRaise, reproduite par les ) lites + nocoloniales, avec lacomplicit principale de lancienne mtropole coloniale pendant pr%s de cinqdcennies @eception faite des annes :odio ita, de tentative de sortie de ladpendance nocolonialeB et des or&anisateurs de lordre noliral mondial.


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'euci lont accrue ces deu derni%res dcennies avec les mesures antisociales des pro&rammes da!ustement structurel noliral imposs par lesinstitutions financi%res internationales @"anque mondiale, Conds montaire

internationalB comme rem%de lendettement pulic etrieur critique.

*intervention franRaise a lieu dans un pa#s rput pauvre, pour ltat deses classes populaires @au moins 81 H de la population vit avec moins de O00C'CA par !ourB, mais dont les potentialits conomiques ne laissent pasindiffrents aussi ien le capital franRais que les autres acteurs du capitalinternational. *a ralit est contraire ce quont dit les eperts parisiens,reprenant en ch]ur le menson&e officiel dasence dintr-t franRais au :ali,ritr en pleine intervention par CranRois


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3nquitante prsence chinoise au :ali, en effet, pour le capital franRais =) En mati%re dinvestissement, la 'hine intervient au :ali, dans diversdomaines. Ainsi, les plus &randes entreprises dans lesquelles les 'hinois

investissent au :ali, rel%vent du tetile, de la&roindustrie, de lindustriepharmaceutique, des travau pulics + @>2B. *a crainte de atric; *u;as, patronde Qras avo#e, et son appel, adress lYtat franRais, aider ses entreprisesdans ces pa#s en particulier et sur tout le continent en &nral, est eprime aumoment o[ le stoc; dinvestissement direct chinois au :ali tait de >0, N8millions de dollars tatsuniens, apr%s 2>, 4 millions en 200F. *a derni%re annedisponile, 2011, soit trois ans apr%s, indique une remonte 1J0, 0J millionsde dollars. ar ailleurs, ) la 'hine, nen pas douter, sest installe avec force

pratiquement dans tous les secteurs conomiques du march malien. *esimportations maliennes de 'hine portent sur les iens dquipement et les iensde consommation m-me les plus ordinaires + @>>B. 'e qui nest pas sans impact

sur la alance commerciale de la Crance @quatri%me fournisseurB avec le :ali,actuellement positive pour la Crance pour pr%s de 2F0 millions deuros. 'e nest

pas rien au vu du creusement a#ssal du dficit franRais. 'ertes, les eperts eninsi&nifiance conomique capitaliste de lAfrique, de la colonisation nos !ours,sortiront des chiffres et des classements, en appui de leur condescendance l&ard de lAfrique. En fait, leurs compatriotes entrepreneurs au :ali ou dansquelque autre contre africaine, arrivent # &a&ner leur vie, aussi &rKce lasueur des autochtones.

'e nest pas un tel complee de supriorit queprime lamassade desYtatsnis au :ali qui, ien avant le cri dalarme de . *u;as, avait !u& utiledadresser un messa&e au ecrtariat dYtat, la '3A, au :illenium 'hallen&e'orporation @:''B ashin&ton, lamassade en 'hine, etc., au su!et dumonopole du th chinois au :ali @>4B. 'e qui eprime une inquitude asse9fonde, comme le dit la fin du titre dudit messa&e. 'ar cest ) toute la r&ion duahel qui est vitale pour les intr-ts des Ytatsnis +, selon le ecrtaire dYtatad!oint au Affaires africaines, :. (ohnnie 'arson @>8B. Dailleurs, le ministredes finances de CranRois


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'ertes quil # a, entre autres intr-ts franRais dans cette Afrique delLuest, leploitation de luranium du i&er voisin, souvent voque par leseperts, dont la protection pourrait !ustifier du point de vue imprialiste une

intervention pour la scuriser, vu son importance vitale pour la Crancedau!ourdhui. *instauration dun Ytat islamique au :ali, considre commeemr#on dun futur califat emrassant toute lAfrique de lLuest ma!orit ou forte population musulmane, aurait certes modifi la donne. ar eemple lecontrat nocolonial deploitation liant Areva et lYtat ni&rien, qui est restlonin pendant cinquante ans au dpens du i&er. *es ) !ihadistes + au pouvoirauraient peut-tre rvis les contrats, ei&eant des rentes plus importantes, ou

privil&i dans certains secteurs conomiques des capitau qataris ou dequelques autres ptromonarchies du Qolfe @financiers supposs du ) !ihadisme +internationalB au dpens des concurrents franRais ou occidentau. :aisnauraientils pas fait comme les ptromonarchies du Qolfe qui font ien

coeister leur Xahaisme assurant de tr%s fructueu partenariats conomiquesavec les principales transnationales occidentales ainsi quune forte assistancemilitaire de la part des puissances imprialistes / ^ la lumi%re aussi de larriveau pouvoir dEnnahda en 7unisie et des Cr%res musulmans en Ypte, lon peutdire quil n# a pas de perspective anticapitaliste dans la d#namique islamisteactuelle. Dailleurs des facults de sciences conomiques franRaises, voiredailleurs, se sont mises la finance islamique.

'ette eplication de lintervention imprialiste !uste par la scurisationdes intr-ts franRais, actuels sans se proccuper du futur, au i&er et dansdautres pa#s voisins, si&nifie que la Crance se dsintresserait des potentialitsdu :ali au moment o[ il est question de passer leploitation des autresminerais du soussol malien, dont luranium. 3l sa&it de leploitation desh#drocarures =

le &a9 dont un &isement, contenant un produit dune qualit tr%s rare, a tdcouvert pas loin de la ville &arnison de ati et que lon trouverait aussiailleurs \

le ptrole, dont on peut se rappeler de limplication franRaise, pour sen tenirau faits parmi les plus rcents, dans les tourments lis au ptrole dans la

:auritanie des annes 2008200N.

*a Crance ne se proccuperait pas de ses approvisionnements futurs, alors que leministre franRais :oscovici avait rappel que ) nous devons -tre prsents + lo[ il # a de la croissance en Afrique. Geprenant ainsi son prsident qui, dans sondiscours de Da;ar @>FB adress lAfrique, avait rappel la mission conomiquefranRaise = ) au!ourdhui sur le commerce, sur le climat, sur les questionsconomiques, vous -tes notre premier partenaire et la Crance sera votre premieralli. *e devoir dun pa#s comme le mien, est de vous accompa&ner dans lesdomaines davenir, pas simplement les ressources naturelles mais aussi la&roalimentaire, les tlcommunications, les services. +


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3l avait aussi mis en &arde lAfrique contre dventuels ) prdateurs +parmi les nouveau &rands investisseurs en Afrique. *a Crance nen faisant paspartie, ien s`r. Et lun des secteurs qui intressent le plus les investisseurs cest

celui du ptrole des nouveau pa#s au &isements avrs, dont le :ali.

#utur =tat ptrolier et gaGier

'omme ien dautres pa#s africains ces derni%res annes, le :ali estappel entrer dans le clu des Ytats ptroliers et &a9iers. QrKce la prospectionmene daord par lentreprise chinoise inopec, avant lal&rienne onatrach,dans le ord:ali et dont leploitation est sans cesse repousse. *e dernierreport a t caus par la &uerre dindpendance lance par le :nla, en !anvier2012, sur la nappe ptroli%re, alors que des entreprises al&rienne @onatrach,avec litalienne Eni, qui a finalement rendu son permisB, australienne @"ara;aB,

chinoise @'hina ational etroleum 'orporationB, voire total. :ais ce derniernavait pas le leadership ptrolier franRais traditionnel en territoire franRafricain.^ tel point que la s#mpathie de la Crance sar;o9ienne l&ard du :nlaa tinterprte comme motive par lavenir ptrolier du ord:ali, destin -tredtach sous le nom dA9aXad. *es relations du :ali dAmadou 7oumani7our avec la prsidence franRaise se sont parfois cartes de lorthodoiefranRafricaine, le &nral malien se voulant un peu plus autonome dans ladpendance. Des rapprochements ont pu -tre talis entre la rellion du :nlaetla derni%re rellion touar%&ue du i&er, mene par le :ouvement des

i&riens pour la !ustice @:n!B en 200F, au moment o[ la 'hine sest introduitedans leploitation de luranium ni&rien @!alousement prot&e par ArevaB et

proc%de leploration du ptrole depuis 2011, au dpens dEon. Dansdautres territoires franRafricains, linstar du 'on&o"ra99aville, pour le

ptrole, et de la 'entrafrique, pour luranium @ces derni%res annes Areva estconfronte une volont de plus &rande autonomie du r&ime de CranRois"o9i9, un &nral ori&inellement install au pouvoir par la CrancechiraquienneB, des coups dYtat, voire des &uerres franRafricaines ont eu lieusuite des tentatives de remise en question du monopole franRais au nom de laliralisation.

Au :ali, leploitation dune partie de ce qui est prsent comme la plus

importante nappe onshore africaine, a failli commencer avec 7otal en situationmar&inale. 'est ce crime de l%seCranRafrique quaurait rpar une scession ouune lar&e autonomie du ord:ali avec laide de la Crance de ar;o9# @>OB.ne intervention militaire franRaise sous CranRois


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7otal @la prsence commune dans certains champs ptroliers, sous forme deconsortium nemp-che pas au ptroliers de se livrer une rude concurrenceB.'est aussi une priode o[ lon constate la aisse continue de la production decertains ma!ors dont 7otal @>NB. 3l n# a pas que davanta&e de ) fous de Dieu +,il # a aussi plus quauparavant des ) fous de la croissance +, mais moins de

ptrole, semle til. Ainsi, la ataille pour le contrMle de ce qui reste a d!commenc. *a ) lutte contre le terrorisme +, ien que les !ihadistes et leurshorreurs ne soient pas une fiction, est un on alii pour !ustifier des apptitscapitalistes imprialistes.

i la Crance @&uerri%re et soutien principal de la violation des droitshumains en CranRafrique, B ni les Ytatsnis @&uerrier universel content de soi,soutien des tortionnaires et des narcotrafiquants, tortionnaires et activistes de la

peine de mort officielle domicileB, ne souhaitent pas la disparition desptromonarchies du Qolfe, qui accumulent aussi des horreurs, mais font partiedes principau clients de leur savoirfaire rpressif. Dailleurs, en pleine mission

humanitaire imprialiste, CranRois


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Ainsi, il ne peut -tre attendu de lepdition militaire franRaise discute ou non par un parlement franRais compos dactivistes de la croissancecapitaliste, en versions de droite ou de &auche, de luniversalisme franRais,

dune Crance puissance par fidlit une tradition imprialiste dune certaine&auche et de ses complices maliens, africains, europens, tatsuniens,canadiens et dailleurs, une aide autre quapparente et perverse, au peuplemalien qui lui aurait t apporte en nempitant pas sur sa qu-te desouverainet, depuis loctroi de lindpendance formelle !usquau politiquesnfastes da!ustement structurel noliral, en passant pas le soutien une classede prdateurs capitalistes locau.

*action de la ) communaut internationale + sous leadershipimprialiste franRais va ien au contraire consolider les liens de dpendance,dans leur version nolirale. Elle va renforcer la domination idolo&ique de

limprialisme considr comme sauveur et porteur de dmocratie, plutMt queprdateur. 3l revient donc la &auche anticapitaliste donc antiimprialiste malienne, en particulier, la &auche anticapitaliste africaine, voire la &aucheanticapitaliste internationaliste dautres parties du monde, de mieu saisir lacompleit actuelle de la d#namique de la domination capitaliste, davanta&e

protiforme. Afin de ne pas se retrouver en posture de suppltifs ) patriotiques +confondant les revendications l&itimes des peuples opprims, 7ouare&s etautres, avec laffairisme politique de certains de leurs memres, dpourvus de

pro!ets dmancipation collective, de suppltifs ) panafricanistes + avec cetteconception racialiste qui rduit lafricanit la noirceur de la peau , desuppltifs ) orientalistes + ou ) humanistes + du capitalisme rel, naturellement

prdateur. *a &auche anticapitaliste ne devrait pas n&li&er le constat, sv%remais ncessaire, qui ne concerne pas que la &auche malienne = ) Aucun parti

politique ne peut se prvaloir au!ourdhui dune ase lectorale duque etimpr&ne des en!eu et des dfis du chan&ement de mani%re choisir leursdiri&eants en connaissance de cause et les contrMler. *a socit civile, dont lerMle est dduquer, de contrMler et dinterpeller la classe politique vit decompromis et de compromission. + T41.V

outien au peuple malien et particuli%rement celui du ord, qui suitune &uerre entre des forces qui, audel des apparences, sont fondamentalement

hostiles son mancipation l&ard du nocolonialisme. outien aussi tousceu et toutes celles qui luttent partout en Afrique particuli%rement ceu etcelles dYpte et de 7unisie, victimes dun dtournement de leurssoul%vements populaires et dans le reste du monde contre le capitalisme, quinoffre plus partout quune alternative = soit se mettre en marche pourlcosocialisme, soit contriuer au dveloppement de la ararie qui peut -treenroe dhumanismespectacle ou de dmocratiespectacle.

ource =Africa %iligence


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Notes

1. D!iril "assol = *e :ali est en &uerre depuis lon&temps +, (euneAfrique.com, 14 !anvier

201>, http=55XXX.!euneafrique.com5ArticleimpgAU

2. Dans des villes de rfrence de lislam africain Qao, 7omouctou des individus et&roupes dindividus ont, au nom de leur conception de lislam, rsist au ri&orisme des !ihadistesauquels ils reprochaient dailleurs de sadonner en cachette ce quils interdisaient, commefumer, consommer de lalcool, avoir des rapports seuels hors maria&eU Des femmestouar%&ues se sont rvoltes contre le manque de respect que leur manifestaient des !ihadistesqui, forts de leur islam par dfaut, nattendaient des femmes, musulmanes de surcrot, quesoumission.

>. 'e sont des etraits du communiqu de (ean*uc :lenchon @leader du arti de Qauche et duCront de Qauche, dput europenB du 11 !anvier 201>, qui attendait peut-tre de C.


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militaires tran&%res sur le continent. 'e qui avait contrecarr certains Ytats envisa&eantdariter ledit quartier &nral.

11. ) 'ale 0O"ama;o21F, Qeneral ards :eetin& Xith resident 7oure +, 0> mars 200O@http=55Xi;ilea;s.or&5cale5200O50>50O"A:UB. *ide dune complicit entre des responsalesde larme et des services de scurit al&riens et les ) terroristes + al&riens est une eplication

courante de linefficacit des actions ) antiterroristes + de larme al&rienne.

12. 'e ataillon est mar&inalis par la !unte militaire qui accuse certains de ses officierssuprieurs davoir, entre autres, prpar un contrecoup dYtat touff dans l]uf. Ainsi,

!usquau !our de la reprise de Diaali au milices !ihadistes, le >>e ataillon na pas otenulautorisation de participer la reconqu-te de lint&rit territoriale.

1>. (ean'hristophe ervant, ) *es errements de lantiterrorisme en Afrique. *e ord:alivictime dune prophtie autoralisatrice + @http=55lo&.mondediplo.net5200N122O*eUB. Aumoins un avion de larme tatsunienne avait approvisionn en carurants larme malienne en&uerre contre les ) reelles + touare&s en 200N.

14. n accident de la circulation au :ali avait rvl lopinion pulique malienne la prsencedes a&ents tatsuniens au :ali.

T18.V. 'laudeLlivier ?ollu9 *a uisse finance la rellion touare&, *e 7emps, 22 ao`t 2012,repris par 'ourrier international,http=55XXX.courrierinternational.com5artU

1J. 'it par Adam ossiter, Eric chmitt and :ar; :a99etti, ) Crench (ets tri;e in :aliupplant 'aution of .. +, ) 7he eX Wor; 7imes +, (anuar# 1>, 201>. 'e qui laisse penser aumoins, audel des condamnations officielles qui ne veulent pas dire &randchose, que le putschna pas t avalis par les Ytatsnis.

1F. 3dem.

1O. ) :ali = chronique dune recolonisation pro&ramme +, avril 2012, @repris par plusieurs sitesinternet depuis lintervention imprialisteB

1N. Llivier "er&, entretien avec le &nral 7homann @Directeur de la :ission *illeEuromtropole Dfense et cutitB = ) :ali = Ln ne peut pas chapper nos responsailits enAfrique, pour le &nral @2B (ean'laude 7homann +, ) Dfense &loale +, 1F !anvier 201>,http=55defense.lo&s.lavoidunord.fr5arcU

20. )*amassadrice Gice au consultations sur le :ali au 'onseil de scurit +, 'ommuniqude presse, :ission des Ytatsnis aupr%s des ations nies @B, 10 !anvier 201>,@http=55iipdi&ital.usemass#.&ov5st5frencUB. *ors de sa prsentation, le 1J !anvier 201>, ashin&ton, du ilan du premier mandat de "arac; Lama, en mati%re de partenariat AfriqueYtatsnis, le ecrtaire dYtat ad!oint au affaires africaine, (ohnnie 'arson, na voqu le :alique tr%s lapidairement, en une phrase sur le soutien tatsunien la Crance et la misma, puis enune autre, sur linscurit au :ali et en Gpulique Dmocratique du 'on&o. 'f. ) Allocution duecrtaire dYtat ad!oint 'arson sur le partenariat YtatsnisAfrique au 'entre ilson +, 1J

!anvier 201>,http=55iipdi&ital.usemass#.&ov5st5frencU

21. Aleandra de


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22. *e 18 !anvier 201>, le ministre malien des affaires tran&%res a annonc au dputs franRaisqui lauditionnaient, que deu nouveauns du ord:ali ont reRu pour prnom ) Damien"oiteu +, le nom du soldat franRais mort au dut de lintervention.

2>. 'ommission des affaires tran&%res, de la dfense et des forces armes du nat, ) 'ompterendu de la semaine du 18 octore 2012. *oi de finances pour 201> Audition de :. (ean

Wves *e Drian, ministre de la dfense +, 1J octore 2012, http=55XXX.senat.fr5compterenducommissU

24. 'laude An&eli, ) *tatma!or a convaincu dcemre 2012.

2O. 'f. (. an&a, ) :ali i&er = la mondialisation nolirale contre les plus pauvres +, )3nprecor + n 8115812 de novemredcemre 2008

2N. :inist%re des Affaires tran&%res et europennes, ) :ali Emirats Araes nis 'onfrence de presse du prsident de la Gpulique, :. CranRois 8. hilippe urata, ) :. (ohnnie 'arson = *es Ytatsnis appuient la restauration de ladmocratie au :ali +, 10 !uillet 2010 =http=55iipdi&ital.usemass#.&ov5st5frencU

>J. ) *a Crance doit concurrencer la 'hine en Afrique, dit :oscovici +, Geuters, 1 dcemre2012.

>F. *e 12 octore 2012, devant lAssemle nationale du n&al.

>O. 3l nest pas inutile de rappeler que la s#mpathie pour la cause des 7ouare&s ne doit pasrendre aveu&le au fait que le ord:ali est un espace parta& avec dautres peuples. neindpendance dans les limites de lA9aXad traces par le mnla aurait, pour -tre ien l&itime ou

dmocratique, ei& un referendum populaire.
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20121015/etr.html#toc3http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20121015/etr.html#toc3http://www.diplomatie.gouv.fr/http://wikileaks.org/cable/2007/01/07BAMAKO70.htmlhttp://wikileaks.org/cable/2007/01/07BAMAKO70.htmlhttp://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2012/07/201207058501.html#axzz220KKCTw5ehttp://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2012/07/201207058501.html#axzz220KKCTw5ehttp://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20121015/etr.html#toc3http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20121015/etr.html#toc3http://www.diplomatie.gouv.fr/http://wikileaks.org/cable/2007/01/07BAMAKO70.htmlhttp://iipdigital.usembassy.gov/st/french/article/2012/07/201207058501.html#axzz220KKCTw5e


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>N. :atthieu Au9anneau, ) Eon, hell, ", 7otal = les rois du ptrole sontils nus / +, ) *e:onde +, lo& Lil :an, O !anvier 201>,http=55petrole.lo&.lemonde.fr5201>50150U

T40.V ) De lutilit de la &uerre +, *e 'anard enchan, 1J !anvier 201>, p. 2

T41.V Aminata 7raor, op. cit
http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/01/08/exxon-shell-bp-total-les-rois-du-petrole-sont-ils-nus-2/2/http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/01/08/exxon-shell-bp-total-les-rois-du-petrole-sont-ils-nus-2/2/http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/01/08/exxon-shell-bp-total-les-rois-du-petrole-sont-ils-nus-2/2/


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Abdel!alek Sellal: 2 Les proc$aines annes

seront celles de la !ue de lcono!iealgrienne4

%ans un entretien eclusif 0 bHtons ro!pus1 le pre!ier !inistre

Abdel!alek Sellal oque tous les su

*es relations ilatrales entre lAl&rie et la Crance sont correctes et voluentdune mani%re positive, dans le respect mutuel. En sus de la poursuite dudialo&ue strat&ique et de la concertation politique sur les questions dintr-tcommun, les deu chefs dYtat ont eprim leur volont de donner uneimpulsion supplmentaire au partenariat al&rofranRais et de lui confrer une

dimension ) exceptionnelle+.
http://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.htmlhttp://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.htmlhttp://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.htmlhttp://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.htmlhttp://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.htmlhttp://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8614-interview-exclusive-abdelmalek-sellal-les-prochaines-annees-seront-celles-de-la-mue-de-l-economie-algerienne.html


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*es domaines dans lesquels sop%re actuellement la coopration entre lAl&rieet la Crance sont nomreu, mais nous sommes convaincus que eaucoupdopportunits de complmentarit susistent encore et restent eplorer.

otamment en mati%re de partenariat conomique, dchan&es scientifiques etculturels et de transfert de savoirfaire.

*adoption par les deu &ouvernements dinstruments !uridiques quilirs etmutuellement nfiques, constitue le socle de ce partenariat rnov. 3l sa&itmaintenant de mettre en relation les intervenants des deu pa#s des sph%resacadmique et conomique et de les accompa&ner dans leurs pro!ets etralisations.

*a volont politique eiste et les potentialits matrielles et technolo&iquessont importantes. Donc, il # a tout lieu de penser que les perspectives de

partenariat entre les deu pa#s sont tr%s prometteuses.

La pre!i7re session du co!it intergouerne!ental de $aut nieau sesttenue le +; dce!bre )*+ 0 Alger- La deui7!e runion se tiendra dbutdce!bre 0 Paris- Cette institutionnalisation de la coopration est6elle lesigne dune entre des relations bilatrales dans une nouelle 7re deprag!atis!e1 loin du dbat passionnel !ais nan!oins lgiti!e sur leconflit des !!oires >

*e comit inter&ouvernemental de haut niveau a t institu afin de donner uncadre d#namique la coopration entre lAl&rie et la Crance. 3l permetdvaluer le partenariat entre les deu pa#s, de le consolider et de le dvelopper travers leploration de pistes nouvelles et diversifies de coopration.

'haque nation a son histoire, et celles de nos deu pa#s se sont entrem-lespendant de lon&ues annes, au point o[ une &rande partie des cito#ens franRaisportent en eu, au!ourdhui, une culture et des attaches al&riennes. 3l est&alement tout fait normal que la lecture de ces vnements diff%re des deucMts de la :diterrane et selon le point de vue historique, politique ousocital.

*es &ouvernants ont, pour leur part, la responsailit d]uvrer pour le ien deleurs concito#ens dans laffirmation de leur identit, de leur culture et de leurhistoire. (e pense que la franchise et le respect mutuel nous permettront, enAl&rie et en Crance, de travailler ensemle pour otenir des rsultats positifset nfiques pour les peuples des deu pa#s.

Lors de otre derni7re isite en #rance1 dans le cadre du So!!et pour lapai et la scurit en Afrique1 ous ous Dtes adress au reprsentants dela co!!unaut algrienne en #rance en les initant 0 inestir en Algrie-ous aeG1 0 cette occasion1 ritr lengage!ent de l=tat 0 !ener laguerre contre la 2 dictature de la bureaucratie4- Co!!ent co!pteG6ous

!ener 0 ter!e ce c$antier >


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*es entrepreneurs al&riens de ltran&er ont lavanta&e de la connaissance dupa#s, de son march et de sa sociolo&ie. En plus, nous sommes en train derflchir lor&anisation des entrepreneurs et de la communaut scientifique et

technique al&rienne ltran&er en associations susceptiles d-tre linterfacedes autorits comptentes et des entreprises nationales.

*e rseau diplomatique et consulaire est pleinement moilis pour -tre lcoute de notre diaspora, rpondre ses esoins et rela#er ses propositions,dans le cadre dun partenariat qui portera sur la cration dentreprises, la prisede participations dans des socits al&riennes, le transfert de comptencestechnolo&iques et mana&riales et la cration de pMles de comptitivit.

*a rforme de nos services pulics est une priorit de premier ordre. otreo!ectif est que tous les Al&riens puissent nficier de services identiques et

au standards internationau, quels que soient leur condition sociale ou leurlieu de rsidence sur le territoire national. Des actions en faveur de latransparence et de la simplification r&lementaires et procdurales ont tconduites et t accueillies favoralement par les cito#ens.

'est une ataille que nous m%nerons !usquau out, car la ureaucratie est leterreau de laritraire et de la corruption. (e sais que certaines haitudes ont la

peau dure et que notre volont de rformer le service pulic va se heurter desrsistances. :ais notre dtermination en la mati%re est totale, car il sa&it deredonner confiance au Al&riens dans ladministration de leur pa#s et de leur

permettre de participer son dveloppement et son essor. 'est llen&a&ement lectoral du prsident de la Gpulique, et nous ]uvrons sansrelKche pour le mettre en ]uvre.

ous aeG dclar1 0 plusieurs reprises1 que lAlgrie est et restera une2 Epublique sociale 4- Cela est6il co!patible aec la !ondialisation et laco!ptitiit > Co!!ent concilier ces deu i!pratifs >

?ous voquie9 dans une question prcdente la &uerre de liration dontlAl&rie cl%re cette anne T214V le soianti%me anniversaire dudclenchement. (e vous rappelle que le premier o!ectif fi par lappel du

1er

novemre 1N84 est ldification dun Ytat dmocratique et social.

*a dimension sociale de laction des pouvoirs pulics en Al&rie est essentielle.3l faut tou!ours &arder lesprit que notre pa#s sort dune dcennie tr%sdouloureuse qui a eaucoup retard notre dveloppement socioconomique.

ous devons accompa&ner nos concito#ens surtout les couches dfavorises pendant ce processus de transformation et de diversification de notreconomie. 'eluici doit, au final, profiter tous les enfants du pa#s.


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La #rance consid7re lAlgrie co!!e une terre dopportunits- ?uellessont les !esures concr7tes que otre gouerne!ent a prises et co!pteprendre pour inciter les inestisseurs trangers en gnral1 et fran5ais en

particulier1 0 si!pliquer daantage >

*es prochaines annes seront celles de la mue de lconomie al&rienne. *al&islation al&rienne est des plus avanta&euses en mati%re de facilitation et de

protection des investissements directs tran&ers. *es pouvoirs pulics affichentaussi une volont ferme pour encoura&er les partenariats des entreprisesnationales, puliques ou prives, avec des oprateurs tran&ers. 3ls mettent ladisposition de ces !ointventures des aides considrales dans les domaines dufoncier, du financement et de la fiscalit.

*es oprateurs conomiques franRais sont les ienvenus pour nous

accompa&ner dans cette amitieuse entreprise. *eur eprience et leur savoirfaire ne sont plus dmontrer, et les epriences de certains dentre eu enAl&rie sont toutes des russites. $ue ce soit dans la ptrochimie, lner&ie, lestravau pulics, les services, la&riculture ou dautres domaines encore, lesopportunits pour les investisseurs franRais de faire de tr%s onnes affaireseistent et sont nomreuses. ^ eu de les saisir en faisant preuve daudace etde crativit. Ln a d! concrtis plusieurs partenariats mutuellement

nfiques, et on continuera davancer sur cette voie.

La restructuration de lcono!ie algrienne sest acclre ces deuderni7res annes- PoueG6ous nous dcrire la stratgie 0 !oyen ter!e dugouerne!ent >

'onformment au pro&rammes du prsident de la Gpulique, nous devonsconstruire une conomie diversifie, mer&ente, et atteindre lhori9on 201Nun tau de croissance de F H. ous devons aussi poursuivre la aisse continuedu chMma&e que notre pa#s enre&istre depuis plus de di annes.

*e plan daction du &ouvernement vise promouvoir la production nationaleen runissant daord les conditions pour amliorer la comptitivit. *a mise en]uvre de la politique conomique nationale repose sur trois piliers = le pacte

national conomique et social si&n le 2> fvrier 201>, cadre de concertation,de dialo&ue et de construction des s#ner&ies \ le plan quinquennal 2018201Namitieu en cours de lancement, instrument de planification souple, efficace etorient vers la croissance conomique \ le soutien des fili%res innovantes et fort potentiel dint&ration et lencoura&ement de linvestissement dans lasph%re marchande.

%epuis des dcennies1 lAlgrie c$erc$e 0 diersifier son cono!ie et 0 selibrer de la dpendance des $ydrocarbures- Co!!ent otregouerne!ent co!pte releer ce dfi >

'haque pa#s dans le monde valorise ses avanta&es comparatifs et en tire profit.*Al&rie est un acteur ner&tique important et entend le demeurer.


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os revenus dh#drocarures ont t orients vers la ralisation de pro!etsstructurants et de &randes infrastructures de ase afin de nous permettre derattraper le retard accumul durant la dcennie du terrorisme et de prparer

!ustement lconomie nationale lapr%sptrole. 'ela en la dotant dumaimum de &aranties de russite telles quune indpendance ner&tiquescurise, des quipements pulics performants, un tissu industriel comptitifet productif ainsi que des investissements tr%s importants dans ledveloppement des ressources humaines et la formation. Ln a ralis l uncapital important.

?uelles sont les tapes de leploitation du gaG de sc$iste1 dont lAlgrierec7le di!portants gise!ents >

otre position par rapport au &a9 de schiste nest pas do&matique. ous

cro#ons au vertus du pra&matisme et du on sens. i leploitation desressources dh#drocarures non conventionnelles est onne pour lAl&rie etles Al&riens, nous len&a&erons sans complee.

our linstant, nous nous attelons valuer avec prcision les ressourcesnationales en la mati%re et int&rer et matriser les multiples techniques de

prospection et de production afin de &arantir une eploitation optimale et laprservation de notre environnement et de nos cos#st%mes.

&n assiste1 ces derniers !ois1 0 un dbut de remaede la 2 guerre des pridu ptrole 4 qui aait !is 0 !al lcono!ie algrienne dans les annes+K*- LAlgrie est6elle pr!unie contre un tel scnario >

3l est vrai que le march ptrolier mondial traverse une priode de &randesfluctuations qui est plus due, mon avis, des considrations politiques et&ostrat&iques qu des param%tres strictement conomiques.

Avant m-me lav%nement de cet pisode aissier des pri des h#drocarures, le&ouvernement al&rien avait inscrit dans son plan daction la prservation des

quilires macroconomiques et financiers de notre pa#s, en tant quo!ectifessentiel.

7out en demeurant attentive au volutions des marchs mondiau etpoursuivant son action de concertation au sein de lLpep, lAl&rie est enmesure de conduire son pro&ramme de dveloppement et dhonorer sesen&a&ements en mati%re de dveloppement. *a croissance hors h#drocaruresest maintenant une ralit et un o!ectif strat&ique en Al&rie.


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Lapr7s6ptrole a co!!enc- ?uels sont les do!aines prioritaires c$oisispar le gouerne!ent >

3ls sont au nomre de quatre = la relance de la ase industrielle, la&riculture,lner&ie et le tourisme. :on pa#s dispose dans ces fili%res dactivitdavanta&es comparatifs certains qui ont suscit lintr-t de plusieurs de nos

partenaires.

Des pro&rammes de dveloppement, de mise niveau et daccompa&nementdes oprateurs dsirant investir dans ces domaines ont t mis en place et sontau!ourdhui oprationnels.

?uel rMle ?uels sont les grands pro

*Al&rie doit dvelopper son industrie de ptrochimie et donner de la valeura!oute ses ressources naturelles en h#drocarures pour satisfaire les esoinsde son march local et diversifier ses eportations.

*e partenariat pulic et priv avec des oprateurs tran&ers de renom a t laformule que nous avons privil&ie pour dvelopper cette industrie au fort

potentiel dint&ration. De nomreu pro!ets dans les domaines ptrochimiquesont t raliss et dautres pour la production de phosphates et de nitrates sonten cours de monta&e Lran, Annaa, ;i;da et 7essa.

La dcolonisation du Sa$ara &ccidental est encore 0 lordre du


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Au

*es vnements quont connus la r&ion arae et le ahel ont confirm lapertinence des positions de lAl&rie. *a pai et la stailit constituent le socleindispensale de toute avance dmocratique ou dveloppement socioconomique, de m-me que seule la volont souveraine et indpendante des

peuples peut en&endrer le pro&r%s et la pai dans le monde.

otre pa#s soutient et soutiendra tous les processus politiques de dialo&ueinclusif et de rconciliation en&a&s par les pa#s amis et voisins, dans le respect

de la l&alit internationale, du principe de nonin&rence et lint&ritterritoriale de ces pa#s.

ous nous r!ouissons des conditions dans lesquelles sest droule llectionprsidentielle en 7unisie et nous esprons que ce rende9vous dmocratiqueimportant constituera une tape ma!eure dans la marche de ce pa#s fr%re vers lastailit et le pro&r%s.

LAlgrie et lAfrique1 quelles olutions >

3l est essentiel de sortir des clichs et des ides reRues. Gduire lAfrique unsimple rservoir de mati%res premi%res serait une &rave erreur. (e suis de ceuqui pensent que lAfrique est au!ourdhui en mouvement, et dans ien desdomaines ce erceau de lhumanit faRonnera lavenir du monde.

Dailleurs, eaucoup de partenaires dans le monde commencent re&arderlAfrique audel de la simple faRade des tensions scuritaires et des carencesde dveloppement, et prendre la mesure de son formidale potentiel humain,naturel et strat&ique.

Dans le cadre du mcanisme du epad Touveau partenariat pour le

dveloppement conomique de lAfrique, ndlrV, dont le prsident Adela9i9"outefli;a a t lun des initiateurs, lAl&rie travaille la promotion dupartenariat udud et lmer&ence de mod%les de dveloppement afroafricains. *avenir de lAl&rie se construira aussi en Afrique.

Source : Afrique"Asie


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La %ido du ois de an%ier +

Cours N1

Les Penses Africaines de Libration

Par Sad Bouamama

"Des premires braises aux premires armes,

une rsistance l'esclavage et la colonisation continue"

Regarder la vido ici
https://www.youtube.com/watch?v=nP2pSjpzXV8&list=PL3B6N0Tn4rMGqRc8-gbXmd3m-oawy8Hyfhttps://www.youtube.com/watch?v=nP2pSjpzXV8&list=PL3B6N0Tn4rMGqRc8-gbXmd3m-oawy8Hyf


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Le Journal de l'Afrique n006

Jan%ier "013 = INVESTIG'AC>?@8

Distriution et diffusion /ratuite

Documents

Journal de l'Afrique n°6