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1 Le projet « Philippines » Simon-Pierre Larouche Vous souvenez-vous de la tragédie qui a frappé les Philippins au cours de l’année 2013? Si ce n’est pas le cas, laissez-nous vous rafraîchir la mémoire. Un puissant typhon nommé « Haiyan » a complètement ravagé la région et a fait au moins 10 000 morts.* Le comité solidarité du centre Lemoyne-D’Iberville s’est penché sur le sujet et a décidé d’en faire son projet de cette année. Les membres ont donc commencé à collecter des fonds pour aider les Philippins à reconstruire de nouvelles mai- sons. Ils en sont présentement à 360$ et leur objectif est de 500$. À la dernière session, ils ont organisé un souper spécial afin de financer leur merveilleux projet. Ils en sont présentement à faire la vente de macarons promo- tionnels avec un logo entièrement conçu par l’un des élèves du centre. Toujours à la dernière ses- sion, le centre a eu la chance de recevoir une bénévole travaillant sur le terrain afin d’aider la pop- ulation philip- pine à détruire et reconstruire de nouvelles maisons. Cette bénévole, du nom d’Isabelle, continue son travail acharné en allant à plusieurs reprises dans ce pays en deuil pour mettre la main à la pâte dans les nombreux travaux encore incomplets. Aux dernières nouvelles, les travaux se déroulent à merveille. L’équipe de bénévoles travaille main dans la main avec le peuple philippin et tous deux font preuve d’une très bonne organisation. Aucun Journal du Centre Le Moyne-D’Iberville Numéro 10 / février 2014 Disponible en couleurs au : http://lemoyne-diberville.ecoles.csmv.qc.ca/ problème de santé ni accident n’a été signalé jusqu’à maintenant et nos bénévoles ont même eu droit à un congé les 24 et 25 décembre pour célébrer les Fêtes. Cependant, ils en sont actuellement encore à la démoli- tion des ruines, la construction n’est donc pas encore commencée et il y a beaucoup de travail à faire et très peu d’outils avancés (par exemple, de la machinerie lourde) pour réaliser des travaux d’une telle envergure. Les Phil- ippines et leurs bénévoles ont toujours besoin d’argent et c’est avec l’aide de Karine, du Bureau de Consultation jeunesse, que le comité solidarité ramasse des fonds afin d’aider ce peuple dans le besoin. Nous vous invitons, chers élèves, à donner généreuse- ment à leur cause et ainsi faire votre bonne action de l’année. Le LIB travaille en collaboration avec le comité Solidarité pour vous faire un rapport de ce qui se passe là-bas à chaque fois qu’on aura des nouvelles d’Isabelle. * «Tragédie aux Philippines: l'aide s'organise au Canada », Lapresse.ca, 10 novembre 2013, http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique- canadienne/201311/10/01-4709139-tragedie-aux-philippines-laide- sorganise-au-canada.php

Journal du Centre Le Moyne-D’Iberville Numéro 10 / … · solidarité du centre Lemoyne-D’Iberville s’est penché sur ... déroulent à merveille. L’équipe de bénévoles

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Le projet « Philippines »Simon-Pierre Larouche

Vous souvenez-vous de la tragédie qui a frappé les Philippins au cours de l’année 2013? Si ce n’est pas le cas, laissez-nous vous rafraîchir la mémoire. Un puissant typhon nommé « Haiyan » a complètement ravagé la région et a fait au moins 10 000 morts.* Le comité solidarité du centre Lemoyne-D’Iberville s’est penché sur le sujet et a décidé d’en faire son projet de cette année. Les membres ont donc commencé à collecter des fonds pour aider les Philippins à reconstruire de nouvelles mai-sons. Ils en sont présentement à 360$ et leur objectif est de 500$. À la dernière session, ils ont organisé un souper spécial afin de financer leur merveilleux projet. Ils en sont présentement à faire la vente de macarons promo-tionnels avec un logo entièrement conçu par l’un des élèves du centre.

Toujours à la dernière ses-sion, le centre a eu la chance de recevoir une bénévole travaillant sur le terrain afin d’aider la pop-ulation philip-pine à détruire et reconstruire de nouvelles maisons. Cette

bénévole, du nom d’Isabelle, continue son travail acharné en allant à plusieurs reprises dans ce pays en deuil pour mettre la main à la pâte dans les nombreux travaux encore incomplets. Aux dernières nouvelles, les travaux se déroulent à merveille. L’équipe de bénévoles travaille main dans la main avec le peuple philippin et tous deux font preuve d’une très bonne organisation. Aucun

Journal du Centre Le Moyne-D’Iberville Numéro 10 / février 2014

Disponible en couleurs au : http://lemoyne-diberville.ecoles.csmv.qc.ca/

problème de santé ni accident n’a été signalé jusqu’à maintenant et nos bénévoles ont même eu droit à un congé les 24 et 25 décembre pour célébrer les Fêtes. Cependant, ils en sont actuellement encore à la démoli-tion des ruines, la construction n’est donc pas encore commencée et il y a beaucoup de travail à faire et très peu d’outils avancés (par exemple, de la machinerie lourde) pour réaliser des travaux d’une telle envergure. Les Phil-ippines et leurs bénévoles ont toujours besoin d’argent et c’est avec l’aide de Karine, du Bureau de Consultation jeunesse, que le comité solidarité ramasse des fonds afin d’aider ce peuple dans le besoin.

Nous vous invitons, chers élèves, à donner généreuse-ment à leur cause et ainsi faire votre bonne action de l’année. Le LIB travaille en collaboration avec le comité Solidarité pour vous faire un rapport de ce qui se passe là-bas à chaque fois qu’on aura des nouvelles d’Isabelle.

* «Tragédie aux Philippines: l'aide s'organise au Canada », Lapresse.ca, 10 novembre 2013, http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201311/10/01-4709139-tragedie-aux-philippines-laide-sorganise-au-canada.php

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Truc de la St-Valentin pour les gars

Daniel Parent-Huard

Ah! Février! Ce mois est merveilleux pour plusieurs, non pas parce qu'il n'y a que 28 jours ou qu'ils sont des maso-chistes avides des morsures du froid, mais bien parce que c'est le mois de la St-Valentin. Pour d'autres, malheureuse-ment, cette fête ne donne pas envie de fêter les coeurs, au contraire, ils en ont même des haut-le-coeur. Et cachent le leur dans leurs talons. Ok ok... l'expression c'est « l'estomac dans les talons », mais c'est mon article, donc j'ai raison. C'est pourquoi cet article sera dédié aux gars qui ne savent pas aborder les filles, ou qui le font de manière douteuse.

Premièrement, mes-sieurs, lorsque vous voyez la fille que vous convoitez, lui montrer votre organe génital est une très mauvaise idée. Gardez-le dans votre pantalon, du moins, pour les premiers rendez-vous. Dites-lui simple-ment « Bonjour ». En-

suite, posez-lui des questions sensées, par exemple : « Grognes-tu ? Mords-tu? Aimes-tu la viande? » Si elle répond oui... c'est clairement un zombie!!! Courez le plus vite que vous pouvez en zigzagant! Si ce n'est pas le cas, essayez de comprendre son langage corporel; il peut vous en dire beaucoup. Si elle sourit, qu'elle joue dans ses cheveux et qu'elle a toujours un contact visuel, vous êtes sur la bonne voie! Si elle est rouge, en sueur et qu'elle crie tout en vous aspergeant de poivre de Cayenne, cela veut dire qu'il est temps de passer à une autre fille, ou d'arrêter les sous-marins extra oignons. Sinon, dans les deux cas, vous devrez respecter une distance de dix mètres entre vous et elle. Ensuite, si vous ne savez pas de quoi leur parler, sachez que les filles sont des êtres humains comme nous : elles mangent, pensent, elles ont des émotions (souvent), parlent (souvent), pleurent et font caca comme tout le monde. Donc, parlez-leur de n'importe quoi, même si c'est un sujet anodin. À tout prix, évitez de commencer avec des phrases traumatisantes comme « Je suis vierge, tu fais quoi pour la St-Valentin ? » ou « Je regarde toujours mes selles pour

voir si je suis malade » ou « Es-tu déniaisée, toi? ». Les filles se fient beaucoup à leurs instincts et ce genre de « punch line » peut leur en dire beaucoup, énormément, trop, sur votre état mental. Aussi, montrez-leur que vous êtes un gars de valeur. Ne vous trompez pas! Leur dire que votre chandail vaut 40$, votre pantalon 50$ et que les enlever, ça n’a pas de prix n'est pas leur témoigner de vos valeurs. Finalement, ne vous compliquez pas la vie, la vie s'en charge déjà assez bien comme ça. N'hésitez pas à parler, et acceptez les refus si il y en a, car un échec n'est qu'un pas de plus vers la réussite. Osez le romantisme! Cela n'a jamais tué un homme, à moins que la dite femme avait déjà

Le prof répond à vos questionsCatherine Miron Lorsqu’on est enseignant, les élèves nous posent de nombreuses questions, autant à propos de la matière ensei-gnée que de la vie en général. Aujourd’hui, je réponds à la question suivante :

Dans mon cours de français, il y a une belle fille qui m’intéresse beaucoup. Malheureusement, cette fille ne me regarde jamais. Comment faire pour attirer son attention?

Un élève désespéré

Cher élève désespéré, si tu souhaites que l’élue de ton cœur daigne te regarder, tu auras besoin des éléments suivants :

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Un crayon

Une boite de mouchoirs ultra-doux

Des pastilles

Plusieurs chandails à manches longues

Du parfum

Une voiture

Un bon sens de l’observation, beaucoup de patience et une bonne dose de courage

Premièrement, tu dois observer la belle fille le plus possible afin de connaitre ses goûts et ses habitudes. Ainsi, si elle écoute de la musique en classe, inutile d’éternuer bruyamment dans l’espoir qu’elle se retourne vers toi, elle ne t’entendra même pas! Par contre, tu peux passer près d’elle, te pencher, faire semblant de ramasser un crayon et lui demander si le crayon lui appartient. Fais-lui alors ton plus beau sourire, elle te trouvera sûrement gentil et atten-tionné.

Voici un autre truc : l’hiver, tout le monde attrape un vilain rhume. Lorsque ce sera le tour de la belle fille et que tu l’entendras renifler, offre-lui généreusement un mou-choir ultra-doux. Tu peux aussi pousser l’audace jusqu’à lui offrir une pastille. Autant d’attention la charmera sans aucun doute. Les filles aiment que les gars s’occupent d’elles. Ce que les filles aiment également beaucoup, ce sont les hommes forts et musclés. Ainsi, profite du fait que c’est l’hiver pour enfiler plusieurs chandails les uns par-dessus les autres afin de paraitre aussi costaud que Georges St-

Pierre. Cependant, tu devras passer tous tes mercredis midi dans la salle de musculation de l’école (ou mieux, fréquen-ter un gym) afin de développer de vrais muscles que tu pourras arborer fièrement lorsque les beaux jours revien-dront. En classe, profites-en pour démontrer ta force aussi souvent que possible : en fin de journée, monte les chaises sur les pupitres en bombant le torse; porte-toi volontaire pour aller porter le bac de recyclage; transporte des piles de

dictionnaires; organise des combats truqués de tir au poignet où tes adversaires te laisseront gagner… Bref, tout est bon pour te démarquer des autres gars en devenant le mâle alpha du groupe.

Également, il est primordial que tu portes une grande attention à ton hygiène corporelle. Lave-toi tous les jours. Si ton budget te le permet, achète-toi un parfum pour hommes qui sent vraiment bon (demande conseils à une vendeuse). En classe, la belle fille voudra absolument savoir quel est le gars qui dégage une si bonne odeur. Pour terminer, voici une méthode risquée mais efficace pour qu’une fille te remarque : fais crisser bruyamment les pneus d’une voiture avant de démarrer en trombe dans un nuage de fumée et de poussière. Attention toutefois, même si les filles se retourneront toutes sur ton passage, certaines pourraient se dire intérieurement : «Non mais quel gros colon!!!»

photo: www.clubvad.ca

Finalement, au cas où ta cible n’aime pas ce genre de prouesse, ce serait peut-être mieux que tu mises sur tes capacités intellectuelles. Deviens super bon en français, la fille te remarquera et tu pourras lui écrire des messages d’amour sans faire de fautes d’orthographe. Bonne chance!

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ImaginaireMélanie Richard-Sabourin

Dans la classe entourée de mes cama-rades silencieux, personne ne se doute que, dans ma tête, un monde de possi-bilités s’entrechoquent à l’infini. Des récits les plus merveilleux aux tragédies les plus sombres. Science fic-tion, fantastique ou policier, rien n’est

mauvais à imaginer et à mettre sur papier. Seule maitre dans mon imaginaire, je rêve, je pense et j’écris pendant que tous vivent leur vie avec leur histoire qui leur est propre. Je pourrais vous parler pendant des heures de River. Jeune adulte de vingt-quatre ans, idéaliste. Elle décidera d’entrer dans un groupe de rebelles montréalais pour se battre dans une guerre qui deviendra rapidement la troisième et dern-ière guerre mondiale. D’un homme sans nom et sans toit qui pourtant viendra au secours d’une belle et jeune bour-geoise au clair de lune qui, sans son intervention, aurait probablement fini morte violée par un de ses prétendants, tout cela sur la sublime mélodie « Moonlight Sonata » de Beethoven. Elle finira probablement par tomber amoureuse de cet homme de cœur qui n’a rien à envier aux hommes les plus riches. De Marc Tremblay, en retard pour son cours, qui se retrouva bloqué dans le métro de Montréal. Plus tard,

il réalisera que l’Armageddon s’est déclenché ne sachant pas du tout qui allait survivre ou qui allait mourir, luttant chaque jour pour sa vie entre les morts-vivants et les êtres humains dans toute leur splendeur.

Parfois, mon imagination me dicte clairement ce que je dois faire, mais plus souvent elle ne me laisse que quelques indices me permettant de repousser plus loin mes limites. Mes joies et mes peines modèlent ce monde selon mon désir. Il n’est pas rare que les deux s’entremêlent pour donner quelque chose d’amusant et d’ironique. Il m’arrive même de me donner corps et âme à un poème pour enfin dire ce que je pense réellement, me libérant ainsi de ma tristesse et enrichissant mon bonheur un mot à la fois. L’écriture est libération et malheureux est celui qui ne peut s’évader par l’écrit. Personne ne peut voir ce qui se passe dans mon univers de possibilités où tout, mais réellement tout, est permis. Dans ce monde, je peux devenir une héroïne sauvant femmes et enfants de dangereux méchants prêts à faire le mal ou je

peux vivre ma passion amoureuse avec le beau jeune homme que j’aime, malheureusement, secrètement. Dans mes moments sombres, je peux me transformer en bourreau sadique torturant et assassinant mes souffre-douleurs qui, dans une tout autre réalité, me torturent à leur tour. Une réalité permissive et sans réelle limite d’actions et de pensées. Une frontière entre le rêve et la réalité. C’est mon univers et je suis fière de pouvoir le transporter avec moi tous les jours. Certains diront que je suis luna-tique, mais pour moi je ne fais que cultiver cette créativité que nous n’avons malheureusement plus le temps

d’exercer. Je voulais partager une infime par-tie de mon monde si vaste qu’il en est quasi infini de par ses possibilités. Cela est mon imaginaire. Cela est ma plus belle histoire!

Ma pire histoireÉmily Lafontaine Dufour

Salut, je m’appelle Mathieu Béliveau et je m’apprête à vous raconter la pire histoire de ma vie, assis bien confor-tablement dans la seule pièce où je me sens bien, c’est-à-dire ma chambre ! Cette histoire remonte à deux mois, ma première année au secondaire, plus exactement à la rentrée.

Illustration par Jillian Tamaki http://www.aboutkidshealth.ca Je dois déjà vous préciser que j’ai un gros surplus de poids, soit 317 livres. Mon sourire est atroce, avec ces machins en métal qui tirent mes dents, et pour couronner le tout, je suis roux. À notre époque, ce genre de description, suscite beaucoup… non, extrêmement l’attention des jeunes du secondaire. Déjà à ma première journée, tous les regards se tournaient vers moi, accompagnés d’insultes tout aussi méchantes les unes que les autres, du genre : « Gros jambon, tu passeras même pas dans la porte de ton cours, ha! ha! » ou encore, « Ta mère doit être d’une laideur écœurante pour que tu sois pogné avec cette face-là ». Mais ce que je vous dis là n’est malheureusement pas le pire qui

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m’est arrivé, je dirais que ces propos-là, aujourd’hui, je trouve que c’était très gentil… Trois semaines plus tard, après la rentrée, trois longues semaines de méfiance… les autres devenaient de plus en plus méchants. Maintenant, je recevais des coups, comme ça, sans raison, malgré ma très grosse méfiance. Je me méfiais de tous partout où j’allais. J’étais en train de deve-nir fou. Le 23 septembre a été la dernière journée où je suis allé à l’école. Je sortais de l’école pour aller chez moi, j’avais eu une grosse journée ce jour-là et j’avais hâte d’arriver dans ma chambre pour être tranquille. Mais, arrivé aux clôtures, pour sortir de la cour d’école, huit garçons étaient là, ils m’attendaient!

photo: http://fr.canoe.ca J’ai essayé de me sau-ver en courant aussi vite qu’un cerf qui est pour-suivi par une meute de loups, sans succès. J’avais terriblement peur. Quand j’ai cessé de courir à cause du point qui me barrait les côtes et qui me faisait horri-blement mal, ils m’ont jeté par terre et ont com-mencé à me tabasser

avec une extrême violence. Alors que j’étais presque incon-scient, l’un d’eux a sorti une lime à ongles que je n’avais jamais vue aussi aiguisée; ainsi, il me l’a planté treize fois dans mon ventre en criant : « Tu dois pas sentir grand-chose avec ta ceinture de graisse, espèce de gros tas!! ». Au contraire, je n’avais jamais autant souffert de toute ma vie, jamais ! Malheureusement, ce garçon avait dit vrai ; ce qui m’a sauvé la vie c’est mon surplus de poids. Si j’avais été d’un poids normal d’un enfant de treize ans, les coups de lime auraient endommagé mes organes internes et je n’aurais pas survécu, j’aurais succombé à mes blessures… Aujourd'hui était ma dernière journée dans ce monde cruel, j’espère que cette histoire servira de leçon à tous ceux qui exercent de l’intimidation sur les personnes différentes. P. S : Je n’ai jamais cessé d’avoir peur.

Mathieu Béliveau

Classe rougeJean-Luc Gendron-Blanchette

Maxime s’ennuyait ferme. Cette sortie avec la classe au Mont Saint-Bruno s’était finalement révélée être la plus emmerdante de toutes les sorties auxquelles il avait parti-cipé. Pour terminer la journée, le garde-parc les avait em-menés faire une randonnée dans la forêt.

Surveillé de près par son mau-dit enseignant qui l’avait sur-pris à lancer des cailloux à ses camarades et qui l’avait grondé, il n’en pouvait plus des histoires du vieux garde-parc: « Dans ma famille, on est garde-parc de père en fils! J’ai fait ça toute ma vie et j’aime toujours autant ça ! » Maxime se foutait bien de la vie de ce vieil homme et savoir qu’il était bien content de montrer la

nature aux jeunes n’était d’aucun intérêt pour lui. Le soleil commençait à être bas, le jeune homme était fatigué et se disait que ce n’était pas du tout une sortie pour un petit grassouillet comme lui.

Son enseignant était plutôt chiant aussi. De tous les enseignants de son secondaire, il était définitivement le pire, toujours à le punir et à crier. Il avait dû répéter trente fois de ne pas quitter le groupe.

Maudissant ce sadique per-sonnage, le regard de Maxime se tourna vers les profondeurs de la forêt où il lui sembla voir bouger un animal. Maxime n’avait aucune idée de ce que ça pouvait bien être mais c’était beaucoup plus intéres-sant que la randonnée! Après s’être assuré que son débile de prof ne le regardait pas, il s’enfonça dans la forêt, sur les traces de l’animal qu’il avait cru voir.

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Il se rendit bien vite compte que, peu importe ce qu’il avait vu, c’était parti. Comme le ciel commençait à s’assombrir, il se dit qu’il vaudrait mieux laisser tomber et rejoindre le groupe. Regardant dans tous les sens, il n’arrivait pas à se rappeler du chemin qu’il avait pris pour arriver où il était maintenant. Pris de panique, il courut entre les arbres en appelant à l’aide mais aucune réponse ne lui parvint.

La forêt devint rapidement sombre et menaçante, comme si les arbres s’étaient tordus de douleur à l’arrivée de la noirceur. Les bruits nocturnes de la forêt le rendirent vite nerveux et Maxime ramassa une pierre qu’il plaça dans sa poche. Il aurait ainsi de quoi se défendre si…

Ses pensées furent interrompues par un craquement de brindilles derrière lui. Il sortit la pierre de sa poche en se retournant, le cœur battant à tout rompre. Il avait beau chercher la source de ce bruit, il ne pouvait rien distinguer dans cette obscurité. Un autre craquement se fit entendre et, effrayé, Maxime prit ses jambes à son cou, tenant toujours la pierre dans sa main. Ne voyant pas où il posait les pieds, il s’enfargea dans une racine et s’écroula sur le sol, s’assommant du même coup en se frappant la tête avec sa pierre.

Quand il reprit conscience, Maxime était toujours étendu par terre mais il n'était plus dans la forêt. Regardant autour de lui, il sut immédiatement que quelque chose n'allait pas. Son uniforme était en un tas dans le coin de ce qui semblait être la seule pièce d'une espèce de vieille cabane en bois. Il était nu comme un ver! Il tenta de se relever et se rendit

compte qu'il était également li-goté comme un saucisson! Pris de panique, il cria et gigota dans tous les sens quand son regard se posa sur une immense marmite qui reposait sur un lit de braise.

Près de la marmite, le garde-parc le regardait, immobile, d'un

regard avide. À la main, il avait un gigantesque couteau qui semblait très bien aiguisé. « J'avais bien dit que j'aimais montrer la nature aux jeunes! J'aime encore mieux les avoir à souper! » dit-il en riant. Le vieux garde-parc s'approcha alors de Maxime qui tentait en vain de se libérer de ses liens. Le garde-parc était presque sur lui quand la porte de la cabane s'ouvrit brusquement.

L'enseignant de Maxime apparut dans l'embrasure et celui-ci le supplia de l'aider, de la sortir de là! Plein d'espoir, il croyait que c'était exactement pour cette raison que son sombre et sévère enseignant était là. Il vit cepen-dant avec horreur le maître d'école enlever son manteau et l'accrocher au mur en disant d'un ton égal : « Je croyais que le souper serait prêt. » Plongeant son regard dans celui de Maxime, il ajouta avec un rictus : « Je t'avais dit de rester avec le groupe! »

Les joies de l’écoleAndré Gagnon Une fille de 19 ans était très anxieuse de retourner aux études. Lorsqu’elle entra en classe, elle eut le choc de sa vie en voyant son pire ennemi Michael qui était dans sa classe de chimie. Dès que leurs regards se sont croisés, des éclairs se sont mis à jaillir telle une ancienne fusillade de mafieux. Cela faisait déjà bien longtemps qu’ils étaient de très grands ennemis, comme Darth Vader et Luke Skywalker. Personne ne savait plus ou moins pourquoi, tellement ça faisait longtemps. Le professeur s’exclama :

- Bonjour! Comment t’appelles-tu? - Éléanore, monsieur. - Bien! Asseyez-vous à une place, le cours va bientôt commencer. Alors c’est ce qu’elle fit et elle s’assit le plus loin possible de Michael.

- Sortez votre livre et mettez vos lunettes, car aujourd’hui nous allons disséquer une grenouille, dit le prof. Aussitôt qu’Éléanore entendit le mot « disséquer », elle devint blanche et

eut le frisson de sa vie juste à s’imaginer disséquer un

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pauvre animal. L’enseignant déposa sur chaque bureau une grenouille sur un plateau en métal et il expliqua certaines choses qu’il devait expliquer avant qu’ils ne commencent la dissection. Soudain, on entendit un bruit court, mais très fort, assez fort pour que tous les élèves de la classe fassent un saut, puis un silence terrible se fit entendre comme si le temps venait tout juste de s’arrêter. Ensuite, un deuxième, un troisième et un quatrième coup se firent entendre. Le professeur alla voir à l’extérieur. Au moment où il ouvrit la porte, on entendit des cris très stridents dans le corridor et au même instant, l’ambiance dans la classe changea. Instantanément, on sentait dans l’air la peur que ce soit ce que l’on croyait… L’enseignant devint blanc, comme s’il venait de voir un fantôme, ou un pirate, ou encore un fantôme pirate. Ensuite, il tomba par terre comme si le fantôme venait de lui donner une belle grosse droite au visage. Il s’effondra comme un vieux chiffon qu’on laisse tomber dans le panier à linge et à ce moment précis, tout le monde se mit à paniquer. C’était l’anarchie, un vrai zoo : tout le monde criait, courait partout et elle était bien assise sur sa chaise sans trop savoir comment réagir à la situation, à un tel point qu’elle se demandait ce qu’elle allait bien manger après l’école.

photo: lapresse.ca Ses pensées furent arrêtées brusquement par un élève qui la bouscula en voulant sortir de la classe en panique… Curieuse, elle décida d’aller voir à l’extérieur de la classe pour voir ce qui se passait. Lorsqu’elle arriva au seuil de la porte, tous les élèves criaient et couraient. Il y avait un épais nuage de fumée et des flammes jaillissaient du fond du corridor. Aussitôt qu’elle vit cela, son cœur se mit à battre à toute allure, elle ne savait pas quoi faire et, sans réfléchir, elle empoigna l’enseignant comme un sac de patates, mais elle sortit seule finalement parce que l’enseignant était trop lourd.

Monsieur X

« Le Placard » : le romanJennifer Thibault

Je vais vous parler du livre « Le Placard » écrit par Kim Messier et publié en 2012. J’ai adoré ce livre. Celui-ci parle de l’homosexualité féminine. Il invite les gens à ne pas rester dans l'ombre.

Le roman parle d’une jeune fille qui s’appelle Léa. Elle est âgée de 17 ans et découvre qu’elle est seulement attirée envers les femmes. Léa n’ose pas divulguer son fameux secret de peur d’être rejetée par ses amis et par sa famille. Je vous invite à lire ce roman, car il est très intriguant et cela nous pousse à plonger encore plus dans la vie de Léa. De plus, il y a aussi un deuxième roman intitulé « Coming out » qui raconte la suite de l’histoire. À vous de le découvrir à la bibliothèque ou achetez-le dans une librairie pour moins de 20 dollars.

Bibliothèque et Centre culturel Jacques Ferron, Longueuil

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La vie étudiante au cégepAnnie Sarrazin Le 7 novembre dernier, une conférencière et professeure du cégep Rosemont de Montréal, est venue outiller les futurs finissants du secondaire en prévision de leur première semaine au collège. Peu importe l’institution, le fonctionnement reste le même.

Un pas important Pour commencer, il faut savoir que le cégep est le premier stade pour les études supérieures. La difficulté ne se retrouve pas dans les matières, mais plutôt dans l’organisation. Plusieurs d’entre vous ont fait des choix de carrière, cependant il n’y en a aucun de parfait (comme tu ne peux pas choisir ton patron ou tes collègues). Parfois, dans certains cours, les élèves vont se sentir comme des poissons dans l’eau, mais parfois non, parce que ça sera plus compliqué. Ne vous inquiétez de rien, car ça ne voudra pas dire que vous n’êtes pas à la bonne place. Au contraire, vous apprendrez!

Collège de Rosemont Cégep Édouard Montpetit L’horaire Tout d’abord, la grille de cours d’un cégépien n’est pas un menu, il ne peut pas choisir ce qu’il veut, en fait c’est obligatoire. Par exemple, un élève qui veut faire des études pré universitaires va se retrouver avec 6 à 8 matières en même temps. Un petit conseil, commencez par 4 cours et vous verrez si vous pouvez en ajouter dans la prochaine session. C’est la responsabilité du collégien d’aller chercher son horaire qui est disponible 1 semaine avant le début de chaque session. Celui-ci peut être modifié seulement la première semaine d’entrée de l’étudiant. Si jamais il veut avoir le vendredi après-midi de libre, il doit être très rapide, car c’est la journée la moins populaire. Comme le dicton le dit bien : premier arrivé, premier servi. C’est pourquoi chaque élève a accès à son dossier sur le site internet de l’école pour y apporter les changements désirés. L’horaire quotidien d’un étudiant est variable comparé au secondaire, car tantôt il a un cours à 11 heures tantôt à 15 heures, tout dépend de ce qui est inscrit dans son bloc. Les heures d’ouvertures et de fermetures de la plupart des cégeps sont de 8 heures à 18 heures. Au cégep, il n’y a pas d’heure de dîner, car l’étudiant peut la prendre entre 2 cours. Ça prend environ de 2 à 3 semaines pour s’ajuster avec l’horaire qui est le même pendant 15 semaines par session. De plus, au cégep, il n’y a pas de cloche pour dire que les cours commencent et il n’y en a pas pour dire que c’est fini. La seule qu’il y a c’est l’alarme d’incendie!

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La familiarisation des nouveaux arrivants Une demi-journée d’accueil est prévue pour les étudiants qui débutent et y sont cordialement conviés. Ils rencontrent leurs professeurs, de même qu’ils peuvent faire le tour du cégep en découvrant l’emplacement des locaux et des casiers. Ce qui est plus instable, c’est que 2 fois par année (aux 15 semaines) tout change. Les matières, les enseignants, les groupes, etc. sont modifiés. « C’est le festival de l’adaptation! », explique la conférencière.

Fonctionnement des professeurs et des cours Tous les professeurs gèrent leur temps en fonction des matières ou des circonstances et c’est eux qui donnent les pauses. Aucun des instituteurs n’empiète sur le bloc de l’autre, car le local risque d’être occupé par un autre professeur. Pendant toute la session, pour chaque matière, l’élève a le même enseignant. Il le gardera sauf s’il change son horaire en début de session. La première semaine, au début de chaque cours, le professeur donne et explique le plan d’étude qu’il attend de l’étudiant. La note de passage ne change pas, c’est toujours 60 %. Par contre, s’il échoue à un cours, peu importe la note, elle sera inscrite dans le dossier de l’élève et ne s’effacera pas, même s’il repasse le cours et qu’il a une meilleure note. Pour le refaire, l’élève doit attendre la session suivante. Les formations générales sont communes à tous les programmes. Voici ce qui en est :

Ce tableau est en fait les matières que l’élève aura terminées à la fin de son DEC et aura aussi le nombre de cours requis par le programme d’étude. L’élève qui a 4 cours est considéré comme étant à temps plein et peut bénéficier des prêts et bourses offerts par le gouvernement. Il a à sa disposition de l’aide pédagogique en cas de difficultés et il a la possibilité de reprendre une matière échouée pendant l’été.

Pour terminer, je vous suggère fortement que lorsque vous serez prêts à entamer votre première semaine au cégep, préparez-vous mentalement. Sachez que dès le premier cours, les devoirs et les études, il va y en avoir! Ne commencez pas à vous dire que ça va être reposant, au contraire, vous allez bucher pour devenir ce que vous voulez être. Je sais que ça doit vous faire peur, mais si je peux vous encourager, FONCEZ, vous n’avez rien à perdre. Ça vaut la peine de faire des études, vous allez être tellement fier de vous. J’espère sincèrement que cet article vous a plu et que vous avez eu assez d’informations pour savoir ce qui vous attend dans votre vie collégiale. Vous êtes capable!

Nbr. de cours

Matières Heures

4 Français 4 X 60 heures

Évaluation et possibilité de mise à niveau

3 Philosophie 1 X 60 heures

2 X 45 heures

3 Anglais 2 X 45 heures

Test de classement

3 Éducation physique 3 X 30 heures

Choix du contenu

2 Complémentaire Différents du programme que l’élève fait déjà

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Rappel concernant les bacs de recyclageMarcel Fortier

Bonjour à tous les élèves du centre d’éducation des adultes Lemoyne-D’Iberville. J’ai remarqué de grosses la-cunes par rapport à l’utilisation des bacs de recyclage et de la poubelle, donc je vais vous sensibiliser à leur utilisation adéquate pour la propreté de l’école et le respect de notre environne-ment.

La bonne utilisation des bacs de recyclage à l’école commence par ce qui va dans le bac : les journaux, les feuilles de papier, les enveloppes, les cartons, les livres, les bouteilles fermées et le plastique qui ne sont pas souillés, car les produits souillés ne sont pas recyclés.

Les cannettes et les bouteilles consignées possèdent leur propre bac. Pour reconnaître les éléments consignés : ils portent une inscription (5 ¢, 10 ¢ ou 20 ¢). Pour la poubelle c’est très simple : on y met tout ce qui n’a pas été mentionné ci-dessus.

Le recyclage permet d’éviter de puiser dans les ressources naturelles et l’énergie qui sont de plus en plus rares, car pour le papier et le carton, un arbre de plusieurs dizaines d’années produira environ 440 g de papier pour des jour-naux qui sont lus en moyenne 20 minutes. Pourtant, les forêts sont le poumon de la terre, donc recycler c’est préserver l’air qu’on respire.

En recyclant une tonne de papier et de carton, on écono-mise entre 1,5 et 2,5 tonnes de bois, la consommation énergétique d’une personne en 1 an et la consommation d’eau d’une personne en 6 mois. Donc il faut recycler!

Pour le plastique, c’est un produit qui consomme beau-coup de ressources fossiles, comme le pétrole. Il existe différents types de plastique qui sont divisés en 7 catégo-ries. Il suffit de rechercher le triangle avec un chiffre de 1 à 7 à l’intérieur qui indique le type de plastique. À Longueuil, le seul type non recyclé est le numéro 6.

J’incite et j’inciterai à nouveau, faites l’utilisation adé-quate des bacs de recyclage au moins pour l’air qu’on respire tous. J’espère que ça vous a convaincu.

***Énigme pour les amateurs de français : trouvez la méta-phore dans ce texte.

Une nuit, sans aucun bruitUne nuit, où les rêves me fuientCette nuit-là, je restais éveillée

Tentant en vain de comprendre mes pensées

Quel est le mauvais sort qui m’a frappéePourquoi le destin s’évertue-t-il à me torturer

Tant de questions qui demeurent sans réponsesMême dans ces conditions, tête baissée, je fonce

Je fonce dans ce que l’on appelle la vieCar, même si tout va mal, elle me dit : « Souris »

Elle me fait rencontrer de nouveaux amisQui, comme la vie, me disent : « Souris »

Sans me connaitre, ils m’ont aidéSans préjugé, ils m’ont parlé

Sous leur toit, ils m’ont accueillieSans arrière-pensées, ils m’ont souri

J’ai rencontré de très bons amisCeux que je garderais toute ma vieSi jamais j’ai besoin de parlerIls seront là, prêts à m’écouter

Monica Boulé Marois

Oeuvre de l’artiste Marie-Ève Cournoyer

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Cannabis : succès du projet pilote d’interventionStéphane Rose

En 2011, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a développé un projet pilote d’intervention auprès des jeunes adultes consommateurs de cannabis. Le canna-bis est cette drogue illicite la plus souvent consommée chez les jeunes adultes et dont l’usage est souvent associé à l’échec et à l’abandon scolaires.

Sept Centres d’éducation aux adultes ont participé à ce projet, dont le Centre LeMoyne-D’Iberville. L’étude, amorcée en janvier 2011, s’est conclue en décembre 2013 et les résultats sont maintenant connus. Malheureusement, nous n’avons pas accès aux résultats de notre Centre, seule-ment aux résultats globaux.

Un total 588 élèves adultes ont été sondés sur leurs habitudes de consommations. Toutes ces personnes ont été divisées en deux groupes, un groupe expérimental et un groupe témoin. Les élèves du groupe expérimental ont été soumis à un questionnaire et exposés à des messages édu-catifs personnalisés. Quant aux élèves du groupe témoin, seul le questionnaire leur a été administré.

Des 588 personnes recrutées, on dénombrait 54% de femmes. Aussi, 57% étaient âgés de 18 ou 19 ans; les autres avaient 20 ans ou plus. Enfin, 58% affirmaient avoir con-sommé du cannabis au cours des 12 mois précédant le début de l’étude.

La molécule du THC

Au terme du projet, on comptait 476 participants, c’est-à-dire que 81% des élèves inscrits ont franchi toutes les étapes de l’étude. Pour analyser l’impact de cette étude, l’INSPQ a comptabilisé les réponses des élèves ayant dé-claré avoir consommé dans la dernière année, soit un total de 274 élèves sur les 476 ayant mené le projet à terme.

Près de 54% des élèves du groupe expérimental, ceux ayant été soumis à un questionnaire et à des message

éducatifs, ont signifié leur intention de ne pas consommer de cannabis dans le mois suivant la fin du projet, compara-tivement à 40% des membres du groupe témoin. Mieux encore, pendant la durée du projet, 37% des jeunes exposés aux messages éducatifs ont diminué ou arrêté leur consom-mation de cannabis pour seulement 21% du côté du groupe témoin.

Conclusion de cette imposante soupe de chiffres? Le fait de visionner des messages éducatifs personnalisés aug-mente les probabilités de diminuer ou d’arrêter la consom-mation de cette drogue. Dans une moindre mesure, même le seul fait de prendre un temps de recul, en répondant à un questionnaire sur sa consommation, a également un impact. Alors, si votre consommation de cannabis vous perturbe et que vous voulez y mettre un frein, consultez l’une des ressources du Centre. Les élèves autonomes sont invités à consulter Annie Dupuis, psychoéducatrice, Anne-Marie Bouchard, travailleuse sociale, ou Marie-Noëlle Robidas, animatrice à la vie étudiante. Quant aux élèves subvention-nés par Emploi-Québec, les agentes de service social Kath-erine Loiselle et Christine Landry peuvent vous aider.

Une envieDaniel Parent-Huard

L'envie a une puissance destructrice.Elle se présente, séduisante; c'est envoûtant.Elle me touche, se fait douce; quel actrice !

Si j'ignore ses atouts attirants,elle me traque comme une prédatrice.

Je ne peux m'échapper, ses mots sont puissants.En réalité, c'est une toile qu'elle tisse.

Je reste son prisonnier, et pour longtemps.

Elle veut que je m'attendrisse,que je tombe pour son parfum enivrant.

Je succombe, le vainqueur sera cette tentatrice.Hmmm... chocolat, je te désire tellement.

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Durée de vie des avis et des contratsGeneviève Blondin, directrice adjointe

La politique des présences et des absences vise à assurer la réalisation du plan de formation des élèves dans les meilleurs délais possibles tout en leur permettant d'avoir accès aux services du Centre sans contraintes excessives.

La politique stipule que le Centre tolère un maximum de 15% d'absence du nombre d'heures inscrit à l'horaire de l'élève, chaque mois. Le non-respect de cette politique déclenche automatiquement les interventions suivantes:

Au premier dépassement, l'élève reçoit un avis écrit.

Au deuxième dépassement, l'élève est tenu de rencontrer la direction et signe un contrat d'engagement.

Au troisième dépassement, l'élève est tenu de rencontrer la direction et est suspendu pour une durée minimale

de trois (3) mois.

Comme la suspension, l'avis écrit et le contrat d'engagement ont une durée de vie. Voici les explications.

L’élève qui dépasse pour la première fois le taux d’absence toléré reçoit donc un avis. Cet avis demeure valide durant une année (12 mois). Par exemple, Jean reçoit un avis car il a dépassé le taux d’absence toléré au mois de novembre 2013. Au cours des 12 mois suivants (décembre 2013 jusqu’à novembre 2014), Jean respecte la politique d’assiduité. L’avis qu’il a reçu n’existe plus à partir du mois de décembre 2014. Si Jean dépasse le taux d’absence toléré au mois de décembre 2014, il recevra un avis.

Au cours de l’année qui suit la réception d’un avis, l’élève qui dépasse le taux d’absence toléré reçoit un contrat lors d’une rencontre avec la direction adjointe. Ce contrat efface l’avis. Ce contrat demeure valide pour une année (12 mois). Par exemple, Pierre reçoit un avis car il a dépassé le taux d’absence toléré au mois de mai 2013. Au mois d’octobre 2013, Pierre dépasse à nouveau le taux d’absence toléré. La direction le rencontre et lui fait signer un contrat. Au cours des 12 mois suivants (novembre 2013 jusqu’à octobre 2014), Pierre respecte la politique d’assiduité. Le contrat qu’il a reçu n’existe plus à partir du mois de novembre 2014. Si Pierre dépasse le taux d’absence toléré au mois de novembre 2014, il recevra un avis.

Au cours de l’année qui suit la réception d’un contrat, l’élève qui dépasse le taux d’absence toléré est suspendu pour une durée minimale de 3 mois. Par exemple, Paul reçoit un avis car il a dépassé le taux d’absence toléré au mois de févier 2013. Au mois de septembre 2013, Paul dépasse à nouveau le taux d’absence toléré. La direction le rencontre et lui fait signer un contrat. Au mois de novembre 2013, Paul dépasse pour une troisième fois le taux d’absence toléré. Paul est automatiquement suspendu pour une période minimale de trois (3) mois.

L’élève qui revient au centre après une suspension ne signe pas un nouveau contrat. Par contre, le contrat qu’il a signé avant sa suspension demeure valide jusqu’à sa date anniversaire. Par exemple, P aul, qui a reçu son avis en février 2013, son contrat en septembre 2013 et sa suspension en novembre 2013, réintègre le centre trois (3) mois plus tard, lors de la journée de réintégration du 17 mars 2014. Son contrat est toujours actif jusqu’en septembre 2014.

Si certains élèves ont besoin d’explications supplémentaires, ils sont invités à prendre rendez-vous avec leur direction adjointe (Martine Cloutier pour les élèves de FBC; Geneviève Blondin pour les élèves de FBD) en se présentant au secrétariat en dehors des heures de cours.

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Équipe de rédaction

- Christine Landry- Catherine Miron- Stéphane Rose

Mise en page

- Louis-Pascal Perreault

Collaborateurs

- Monica Boulé Marois- Marcel Fortier- Andre Gagnon- Jean-Luc Gendron Blanchette- Kyra Hamilton- Emily Lafontaine Dufour- Simon-Pierre Larouche- Daniel Parent Huard- Mélanie Richard-Sabourin- AnnieSarrazin- Jennifer Thibault

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