Journal été Juillet 2015

édition

JUILLET 2015

Avis légal déposé: Ce journal est écrit par les membres du SCFP et pour les membres du

SCFP. La lecture par d’autres personnes ou groupes est non recevable, aux fins de poursuites.

Voir page 5

JOURNAL DU SCFP SECTION LOCALE 2960

»»»»»DERNIÈRE HEURE«««««

Depuis quelques jours, nous entendons parler des suppres-sions de poste chez les cadres de l’Institut. En effet, il y a 13 cadres qui sont touchés par les coupures. Plusieurs rumeurs circulent sur l’identité des personnes touchées. Certains cadres ont déjà annoncé leurs couleurs, mais ce n’est pas la majorité. Nous avons donc demandé à l’employeur de sortir un communiqué pour taire les rumeurs, mais ils ne peuvent le faire pour le moment. En effet, les cadres ont 120 jours pour décider quels choix ils feront pour leur avenir. Ils préfèrent que ce soit les gens touchés qui l’annoncent eux-mêmes. « Enfin le retour du balancier ! Vous direz ? » C’est vrai que ça fait du bien de voir qu’on ne coupe pas que dans notre cour. Mais ATTENTION, malgré toutes ces coupures, il y a toujours un déficit. Nous devons demeurer vigilants car à la vitesse à laquelle les coupures des cadres se sont faites, se peut-il que le Ministère de la Santé et des Services Sociaux exige d’autres coupes? L’exécutif syndical ne se mettra pas la tête dans le sable, nous sommes sur le pied d’alerte. Nous aurons besoin de tous les membres, si nous devons bouger rapide-ment.

JOU RNAL SYNDICAL Pa ge 3

www.scfp2960.com

DÉLÉGUÉE SOCIALE:

Annie St-Laurent

Cell: 514-679-2960

COMITÉ PARITAIRE SANTÉ

SÉCURITÉ AU TRAVAIL (CPSST):

SYLVAIN VALLÉE

FRANÇOIS CARTIER

MANON LAVOIE

514-865-2960

URGENCE SST:

514-927-2960

COMITÉ JEUNESSE: ALEXANDRE

KÉROACK, MATHIEU TREMBLAY,

ANNE-MARIE TEAR, GYSLAIN GAUDET

GRIEF :

Yanick Ducharme

[email protected]

ACTION-INFO:

Gyslain Gaudet

[email protected]

VICE-PRÉSIDENT :

(secteur non-clinique)

Frank Jr Kociper

[email protected]

FONDS DE SOLIDARITÉ :

Représentants locaux (RL)

PIERRE-LUC LEGAULT

BENOîT PETITPAS

FRANÇOIS HURAND

(représentant retraite)

SANTÉ-SÉCURITÉ:

Sylvain Vallée

[email protected]

PRÉSIDENTE (secteur clinique)

Mélanie Gougeon

[email protected]

VICE-PRÉSIDENT :

Sylvain Lemieux [email protected]

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE:

Manon Lavoie

[email protected]

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE

(INTÉRIM)

Mathieu Tremblay


Mot de la Présidente TABLE DES MATIÈRES

Votre Syndicat…………..…….3

Mot de la Présidente…….5et 6

Représentant Grief.......….7 à 8

Mot Vice-Président secteur

non-clinique ………..……..9-10

INFO NÉGO ….…………….....9

Délégué sociale …...………..10

Prochain

Journal

AUTOMNE

2015

Enfin, le beau temps est arrivé, c’est l’été et on peut oublier le dur printemps que l’on a vécu. La chaleur et le soleil sont aussi le signe que les vacances commencent et que les gens quittent leur département pour quelques jours, quelques semaines. Par contre, nos patients ne prennent pas de va-cances, ils ne mettent pas leur dangerosité et leur imprévisibilité de côté de juin à sep-tembre.

Durant la période estivale, les équipes sont moins stables et il y a moins de régu-liers sur les départements, donc demeurez vigilants et SURTOUT n’acceptez pas de tra-vailler dans n’importe quelle condition. Si vous vous croyez à risque ou si vous avez des doutes sur la sécurité ou la constitution des équipes, appelez-nous au bureau ou sur les téléphones d’urgence. Ces derniers n’ont pas droit aux vacances.

Depuis les dernières semaines, nous avons constaté que certains médecins impo-sent des façons de faire ou des prescriptions qui vont à l’encontre de la sécurité des tra-vailleurs. Heureusement que ce ne sont pas tous les médecins qui agissent ainsi. Nous voulons vous rappeler que vous avez des droits, dont un qui est très important, soit ce-lui de travailler en toute sécurité.


(suite de p3)

Le fameux article 8 ne doit pas aller à l’encontre de l’ar-ticle 51 de la loi sur la santé et la sécurité au travail qui parle de la responsabilité de l’employeur face à la santé et sécurité de ses employés. Je sais que parfois ça peut paraître intimi-dant ou être très difficile d’aller à l’encontre d’un médecin. Surtout quand on se fait menacer d’avoir des mesures disci-plinaires alors que le fait de vouloir travailler en sécurité n’est point punissable. Nous devons vaincre ces craintes. Vous al-lez peut-être me trouver « crue » dans la façon d'imager mais il va falloir que les gens choisissent entre avoir peur d’avoir une mesure disciplinaire ou d’avoir peur de sortir de l’Institut dans on ne sait quel état ! On doit SE choisir, choisir NOTRE sécurité, quitte à avoir une bouderie passagère du médecin. Si vous avez besoin d’aide, je vous le répète, les téléphones d’urgence ne sont pas en vacances. C’est la même chose pour le secteur administratif: vous aussi, on peut vous demander de nouvelles tâches en cette période estivale, qui ne font peut-être pas partie de votre dé-finition de tâches. Si vous n’êtes pas certains, contactez nous. Maintenant, je vous souhaite un bel été. Profitez bien de la chaleur et du beau temps. Reposez-vous bien et surtout, amusez-vous!! Dès septembre, nous aurons besoin plus que jamais d’une solidarité hors du commun pour faire face à la négociation de notre convention collective mais aussi pour faire face à cet ère d’austérité qui pourrait encore nous tou-cher à l’interne.

BON ÉTÉ !


mot du représentant grief

LE CLIMAT DE TRAVAIL, LA RESPONSABILITÉ DE TOUS !

Depuis plusieurs semaines, voire même quelques mois, nous avons beaucoup d’écho sur le climat de travail et l’ambiance qui règne entre les murs de Pinel. Nous sommes conscients que cette atmosphère est liée en grande partie à certaines inquiétudes face à l’avenir, les différentes coupures qui ont eu lieues et celles à venir. Par contre, nous croyons qu’en tant que personne, nous pouvons faire la différence.

La façon dont nous agissons au quotidien vient teinter en grande partie le climat dans lequel nous évoluons. Nous ve-nons, par nos comportements, nos commentaires ou notre at-titude, nourrir ce climat. Nous ne connaissons personne qui se lève le matin en se disant: « j’ai le goût de passer une mau-vaise journée », mais parfois l’accumulation fait en sorte que nous avons de la difficulté à voir le côté positif des choses.

Plusieurs possibilités s’offrent à nous afin d’améliorer l’ambiance de travail. D’abord, mieux communiquer, valider nos perceptions, nommer nos irritants, ne pas attendre que la situation prenne de l’ampleur à un point tel qu’elle franchisse le seuil du non-retour. Tout peut se nommer dans le respect, il suffit de vouloir participer à maintenir un milieu sain. …


Prendre le temps de se parler peut faire en sorte de pré-venir l’escalade de situation. Nous avons déjà été témoin d’événements menant à des enquêtes ou même des sanc-tions alors qu’à l’origine, deux personnes auraient pu s’asseoir ensemble pour échanger et régler la situation. Pré-sentement, des personnes attendent au point où ils ne sont plus capable d’avoir une discussion avec la ou les personne(s) concernée(s). Dès lors, la discussion se dirige vers l’exté-rieur au lieu de demeurer entre les personnes impliquées. Nous en parlons à un collègue, à notre supérieur, à des gens qui ne font pas partie de notre service et c’est parti….

C’est à ce moment précis que la situation devient dange-reuse. Une situation souvent anodine fait boule de neige. Le tout s’envenime et notre climat de travail en devient un de méfiance, où les gens ne savent plus où ils se situent les uns par rapport aux autres.

Prenons le temps de nous parler. Nous sommes en pleine période de négociation de convention collective. Laissons le temps de la division derrière nous. Nous devons travailler à nous unir et être forts tous ensemble face à l’avenir.

Ensemble pour un milieu de travail où il fait bon vivre !

mot du représentant grief (suite)


OUVRIERS SPÉCIALISÉS

Une bonne nouvelle pour les ouvriers spécialisés, lors du conseil général du CPAS du 3-4 juin à Laval. Nous avons ap-pris que le dossier des ouvriers spécialisés avance dans le bon sens. Le gouvernement Couillard reconnait qu’il y a un écart de salaire entre les ouvriers du secteur de la santé et les ou-vriers des autres secteurs; municipal, scolaire et même privé. Cet écart peut aller parfois jusqu’à 30 %, ce qui engendre aussi un problème de rétention dans certains métiers et fait en sorte que l’expertise se perd. L’employeur doit donc em-baucher des sous-traitants qui peuvent coûter très cher pour le même travail. Alors que se déroulent les négociations pour la nouvelle convention collective, ils ont mis en place une table de négociation afin d’obtenir une augmentation salariale pour les ouvriers spécialisés. Les syndicats souhaitent que l’augmentation soit com-prise dans le salaire, mais on nous avise que le gouverne-ment aimerait mieux l’avoir sous forme de prime. La diffé-rence est que l’augmentation en salaire reste, mais qu’une prime peut toujours disparaitre lors d’une nouvelle convention collective. De plus, la prime n’est pas calculée pour la retraite, ce qui est une grosse perte pour les salariés. ( Suite page 7)

MOT DU VICE-PRÉSIDENT (SECTEUR NON-CLINIQUE)


MOT DU VICE-PRÉSIDENT (SECTEUR NON-CLINIQUE)

Aussi, le gouvernement veut que les compétences néces-saires lors de l’embauche soient diminuées. Plus besoin de carte de compétence dans certain métier comme dans le secteur de la construction. Il serait toutefois favorable d’avoir notre propre champ de compétence comme dans la construc-tion. Il est certain que les syndicats vont favoriser une aug-mentation de salaire, mais si le gouvernement reste sur sa position, les syndicats devront présenter la proposition aux membres qui eux, auront le dernier mot. Ici, à Pinel, nous avons comme ouvriers spécialisés les métiers suivants :

Électricien Mécanicien de machinerie fixe (MMF) Mécanicien d’entretien (Millright) Menuisier Peintre Plombier/ Mécanicien en tuyauterie Le syndicat vous tiendra au courant du dossier dès que nous aurons des nouvelles. Frank Kociper Jr. Vice-président non clinique Membre du Comité COOPPP


PRENDRE SOIN Chers (es) collègues,

Suite aux multiples agressions physiques sur les unités et à la demande spéciale de votre responsable du journal syndical, je souhaite vous outiller afin que vous puissiez prendre soin de vous tous et toutes, et ce, malgré le tourbillon émotif qui vous habite.

De bien petits mots que de ‘’prendre soin’’, mais combien bénéfiques pour maintenir un équilibre, quand une situation ex-ceptionnelle survient dans notre milieu de travail. Tout d’abord, suite à une agression, vous devez vous permettre de vivre l’émotion qui vous envahie, qu’elle soit positive ou négative. Il est important de l’extérioriser, la sortir de vous afin de sous-traire les sentiments oppressants qui peuvent vous enchaîner psychologiquement à l’agression. Parlez, criez, lancez des roches, écrivez, dessinez, chantez, suez, méditez, etc. Bref, faites une action concrète pour vous défouler, vous décharger des émotions telles que la colère, les regrets, la culpabilité et les ‘’si j’avais’’ qui viennent nuire au repos de l’âme et retar-dent inutilement la réparation. Nous sommes tous et toutes uniques, mais je vous conseille de ne pas couper le contact avec tous les membres de votre équipe. Conservez un lien avec au moins une personne de confiance vous permet de ne pas vous isoler de la réalité, qui est la nôtre et que vous retrou-verez à votre retour au travail.


Par Annie St-Laurent Déléguée sociale


Une fois l’étape précédente accomplie, vous êtes prêt à rem-plir le vide laissé par le choc émotif. Pour se faire, vous pouvez vous évader dans un endroit cher à votre cœur, vous entourer de ceux que vous aimez, vous offrir de petits plaisirs trop sou-vent reportés, lire, vous divertir, nourrir votre âme par une acti-vité de méditation, de relaxation ou de contemplation. Je vous encourage fortement à entretenir un contact avec la nature. Cette dernière a un pouvoir immense pour réparer les bles-sures trop souvent invisibles. Les animaux ont aussi cette ca-pacité d’apaiser une âme agitée ou hantée par des souvenirs violents.

Surtout, prenez du recul. Prenez tout le temps qui vous sem-blera nécessaire pour vous reconstruire. Notre travail demande une vigilance importante. Pour se faire, vous vous devez d’être au meilleur de vos capacités pour éviter de faire du présen-téisme. Offrez-vous ce geste d’amour pour vous démontrer du respect et de l’estime, car vous êtes la personne la PLUS IM-PORTANTE.

N’oubliez pas que je suis là pour vous, et ce, en tout temps, ainsi que votre exécutif syndical.

Votre déléguée sociale,

Annie St-Laurent

BRAVO AUX PARTICIPANTS DU SCFP 2960 QUI ONT GAGNÉ PAR TIRAGE UN CERTIFICAT CADEAU DE 100$ CHEZ SPORT-EXPERT.

DIYA SAADE (AGI)

SYLVAIN LEBEAU (SOCIOTHÉRAPEUTE)

NANCY MARCHAND (ASSISTANTE TECHNIQUE SENIOR EN PHARMACIE)

GANG DE CHANCEUX !

Le 10 juin dernier avait lieu la première réunion du conseil syndicale de 2015. Merci aux membres présents. Le conseil syndical est la courroie de communication entre les syndiqués et l’exécutif, et vice-versa. Il reste quelques départements à combler. N’hésitez pas à déposer votre candida-ture, car après l’été, c’est l’automne qui s’an-nonce chaud ! C'est ensemble qu'on peut être plus fort ! Bon été à tous !


JOURNÉE ESPADRILLE

CONSEIL SYNDICAL

Documents

Journal été Juillet 2015