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É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°187 du 21 au 27 septembre 2012 w w w . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m Dans les coulisses des archives municipales P.6 Foot : face à Nancy , le Stade de Reims doit briller par le jeu P. 12 Façades ravalées, lauréats primés P. 5 Plysorol : l'étude de reprise en Scop a débuté P.4 Candidature Unesco : le projet de dossier est bouclé P. 11 © l'Hebdo du Vendredi Vendanger bio, vendanger beau La dénomination « vin bio » sera bientôt officielle, et plus seulement le raccourci de « vin issu de la viticulture biologique ». Cette vendange 2012, à l'instar des vignobles traditionnels, s'annonce belle aussi pour les cultures bio. Exemple à Cumières. P. 10

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É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°187

du 21 au 27 septembre 2012

w w w . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Dans les coulissesdes archivesmunicipales P.6

Foot : face à Nancy,le Stade de Reims doitbriller par le jeu P. 12

Façades ravalées,lauréats primés P. 5

Plysorol : l'étude de reprise en Scop a débuté P.4

Candidature Unesco : le projet de dossierest bouclé P. 11

© l'H

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Vendanger bio, vendanger beau

La dénomination « vin bio » sera bientôt officielle, et plus seulement le raccourci de « vin issu de la viticulture biologique ». Cette vendange 2012, à l'instar des vignobles traditionnels, s'annonce belle aussi pour les cultures bio. Exemple à Cumières. P. 10

N°187 du 21 au 27 septembre 2012

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Té l. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

x La bonne formule ?Pour qu'une entreprise connaisse la réus-site, faut-il qu'elle soit bâtie sans hiérarchie? Si cette éventualité parait peu envisage-able, une société américaine démontrepourtant le contraire. Spécialisée dans lesjeux vidéo en réseau, Valve, créée pardeux anciens du géant Microsoft peut sevanter d'avoir trouvé le modèle idéal pourpérenniser ses affaires. Pesant un milliardde dollars sur le marché, le succès deValve n'est plus à démontrer. Pourtant,malgré ces excellents résultats, l'entreprisen'a donc aucun patron. Chacun des 300salariés est force de proposition et doit,pour chaque dossier, convaincre ses col-lègues d'adhérer à son projet. Et en plus dequinze ans d'existence, la recette de Valvesemble fonctionner, les salariés revendi-quant à qui veut l'entendre combien ilssont heureux de travailler dans cettesociété sans patron.

x Les nouveaux records du GuinnessComme chaque année, le Guinness Bookpublie les nouveaux records fraichementétablis dans sa nouvelle édition. Des per-formances tantôt loufoques, tantôt impres-sionnantes mais souvent un peu inutiles.Ainsi, le nouveau cru 2012-2013 metentre autres à l'honneur un petit perroquet,

marqueur de paniers de basket, un ham-burger géant de 352,44 kg ou la plusgrande crête iroquoise existante (113 cm).La plus petite femme du monde (62,8 cm)trouve également sa place dans le GuinessBook, tout comme le chien le plus grand(2,2 mètres une fois dressé sur ses pattesarrières). A découvrir également, l'hommeaux plus gros biceps du monde (31 cm decirconférence), la plus vieille gymnasteconnue (86 ans). Plus dangereuse, la per-formance de Chayne, un américain capa-ble d'avaler 18 sabres en même temps.Des records parfois un peu inutiles, onvous l'a dit.

x Addiction : le smartphone avant toutA en croire une récente étude d'infographie publiée sur le portailOnlineColleges, la dépendance aux télé-phones mobiles, en particulier les smart-phones, serait devenue la première addic-tion, loin devant l'alcool, le tabac ou mêmele sexe. D'ailleurs, 15% des personnesinterrogées reconnaissent préfé-rer renon-cer au plaisir de la chair plutôt qu'à leurIphone pendant un week-end. Plus fortencore, ils seraient 40% à se dire prêts àarrêter le café plutôt que de se passer deleur téléphone. Et que dire alors des 18%reconnaissant sans rougir être beaucoup

plus disposés à ne plus prendre de douchequotidienne plutôt que de se voir priver deleur joujou électronique ? Sur le panel depersonnes sondées, 65% avouent ne paspouvoir vivre sans leur smartphone. Uneaddiction qui viendrait avant tout du côté"tue-l'ennui" des portables, permettantgrâce aux nombreuses applications pro-posées, de toujours s'occuper l'esprit...

x Pas trop à plaindre...Il y a quelques semaines, le magazineChallenges dévoilait le classement despersonnes les plus riches de France. Desfrançais pour la plupart chefs d'entrepri-ses ou héritiers, et dont les revenus annuelsont de quoi faire tourner la tête. Et à cepetit jeu c'est sans conteste BernardArnault, patron du groupe LVMH qui sortgrand vainqueur avec pas moins de 21milliards d'euros amassés en 2012. A luiseul, il représente ainsi 8% de la fortunedes 500 français les plus ri-ches. Derrièrelui, la famille Mulliez avec à sa tête le père,Gérard, dirigeants du groupe Auchan, s'entirent également très bien avec 18 milliardsd'euros gagnés. Pour compléter ce podiumhors-normes, il faut compter sur laprésence de Bertrand Puech. L'un des plusgros actionnaires d'Hermès a profitécopieusement de l'explosion du titre enbourse ces derniers mois.

Coup d'œil sur le monde

xMondialisation ?Il y a 490 ans, à peu près jour pour jour (en sep-tembre 1522), Magellan réussissait (enfin sondomestique Elcano, puisque le navigateur portu-gais, s'il est passé à la postérité, était mortquelques mois auparavant aux Philippines) la pre-mière circumnavigation (tour du monde enbateau) de l'histoire. Après lui, croisières, volsaériens, téléphone et internet n'ont finalementjamais fait que faciliter encore davantage leséchanges - d'abord commerciaux - sur le villagemondial. À l'époque de Magellan, vivre le mondemondialisé n'était pas une mince affaire. Les vo-yages s'accompagnaient du lot de famines, dysen-terie scorbut et autres béribéri.Aujourd'hui, tout est plus simple. A priori. Exemplepour le groupe allemand Lohmann & Rauscher,présent dans 90 pays, décider de fermer une usinefrançaise, dans l'Aube, pour fabriquer ses produitsen Chine n'est pas chose aisée. On en appelle à lajustice, qui s'avoue et se désavoue instance aprèsinstance. Autre exemple d'une mondialisation passi facile : le défenseur des salariés de Plancyl'Abbaye cherche à faire causer ensemble tri-bunaux français et allemand.Et pourtant, contre exemple : si Magellan partaitdemain, en quelques clics, il achèterait en lignedes produits médicaux innovants fabriqués parLohman & Rauscher à Plancy ou ailleurs, pourraitsoigner ses hommes et peut-être survivrait auxflèches empoisonnées des guerriers de Lapu-Lapu.

Tony Verbicaro

ÉDITO

Vendredi6°22°

La météoSamedi

7°19°

Dimanche9°24°

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Vendredi 21 septembre Samedi 22 septembre Dimanche 23 septembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

6300C'est le nombre de billets à 1€ vendus par laSNCF lors de la Journée du transport public quis'est déroulée mercredi 19 septembre. Pour rap-

pel, avec ce sésame, les voyageurs ont eu la possibilité de parcourir en trainl'ensemble de la région Champagne-Ardenne, en long, en large et en tra-vers. C'est évidemment un record depuis la création de ce dispositif en 2007.Cette année-là, seulement 1300 billets avaient trouvé preneurs. Si ce résul-tat est encourageant, l'opération ne sera réellement un succès que si lesvoyageurs d'un jour deviennent des usagers du train, et plus généralementdes transports en commun, au quotidien. Alors pour ceux qui en ont la pos-sibilité, mais qui hésitent encore à utiliser les transports collectifs, pourtantbien plus écologiques et économiques que la voiture individuelle, n'oubliezpas que votre employeur est obligé, depuis le 1er janvier 2009, de prendreà sa charge 50% du coût du titre d'abonnement aux transports publics de sessalariés.

Le chiffre

Sodimédical - Aube

Liquidation inattendue !xMardi 18 septembre, le Tribunal de commerce de Troyes a prononcé, une fois de plus,et de façon totalement inattendue, la Liquidation judiciaire de Sodimédical. Les 52 salariésde l'entreprise de Plancy-l'Abbaye, dignes, n'ont pas caché leur dégoût.Passées l'émotion et la surprise, Maître Philippe Brun, avocat des 52 salariés, des femmesen majorité, et Angélique Debruyne, leur porte-parole, ont raconté ce qui s'était passé dansla chambre du conseil. Car si le Tribunal de commerce a prononcé la liquidation dans lasalle d'audience, les débats se sont tenus à huis clos. « Je suis choqué sur le fonds commesur la forme, raconte Philippe Brun. La société n'a même pas conclu, pour cette audience, envue d'une liquidation. Moi, j'ai juste demandé à ce que l'audience soit reportée pour qu'ellesoit publique et pour que le tribunal sursoie à statuer. Seul le Procureur de la République estallé au-delà de ce qui était imaginable au cours de cette audience en requérant la liquida-tion judiciaire. » Le trouble est né du précédent report de cette audience, prévue le 10 sep-tembre, et repoussée donc au 18, dans l'attente d'une décision de la Cour de cassation surune précédente procédure de liquidation. Sauf qu'entre le 10 et le 18, la Cour de cassationn'avait rien dit... Tout le monde pensait que le Tribunal de commerce de Troyes allait denouveau prononcer un sursis à statuer. D'où le trouble. Trouble augmenté par la com-préhension de François Hollande lors de son passage sur la foire de Châlons-en-Champagne, ou encore par le rendez-vous que les « Sodi » ont eu avec la Ministre de laJustice, Christiane Taubira, qui leur avait elle aussi apporté son soutien. En conséquence de la Liquidation judiciaire (la quatrième procédure en ce se sens depuis2010...) prononcée mardi, les salariés sont supposés recevoir leur lettre de licenciementsous deux semaines. Evidemment, mardi après-midi, Philippe Brun déposait un recours enréféré devant la Cour d'appel de Reims pour demander l'interdiction de la Liquidation judi-ciaire... Chose déjà faite par le passé, et obtenue, obligeant le groupe allemand Lohmann& Rausher, propriétaire de Sodimédical France, à payer les salaires non versés depuispresque un an et à, en résumé, rouvrir l'usine de Plancy-l'Abbaye. Une décision de justicenon appliquée, et qui requiert une action en exequatur, afin que la justice allemande fasseappliquer le droit français au siège du fabricant de matériel médical. Le correspondant à Paris du journal allemand Die Zeit, réputé pour son sérieux, a commencé à s'intéresserau sujet.Depuis le début du mois de septembre, les salariés de Sodimédical, qui vivent dans l'incer-titude depuis près de trois ans, perçoivent des aides financières de parrains. « Le combatcontinue, conclut Philippe Brun. En août 2011, ce même Tribunal avait prononcé laLiquidation. Et la Cour d'Appel l'avait infirmée. »

T.V

Nous indiquions dans ces colonnesla semaine dernière que la premièreétape en vue de la reprise dePlysorol à Magenta par les salariésconsistait en la réalisation d'uneétude de faisabilité. Le comité d'entreprise souhaitait avoir des certitudes sur le financement de cette étude en fin de semainedernière. Il en a eu, mais le cabinetavec lequel il souhaitait travailler n'apas été retenu. Explications.

xDepuis plusieurs années, le comité d'entre-prise de Plysorol, sur ses trois usines deLisieux, Fontenay-le-Comte et Magenta, tra-vaille avec le cabinet d'experts Secafi. Et c'esttout naturellement vers ce cabinet que le CEvoulait se tourner. «  Secafi a plusieurslongueurs d'avance, ce cabinet connaîtPlysorol depuis longtemps, nous a confiéMaître Philippe Brun, avocat du CE. Mais ilsemble que les collectivités refusent definancer l'étude via Secafi. » C'est une réalité,et si c'est peut-être dommageable pour le CEde Plysorol, l'explication est compréhensible.En effet, la Région Champagne-Ardenne, qui,par la voix de son président, Jean-Paul Bachy,n'a pas caché la volonté politique de tout fairepour que Plysorol continue à Magenta,

finance déjà la fédération régionale des Scop.Et c'est donc cette fédération qui a été retenuepar la Région pour réaliser l'étude de faisabi-lité. «  Nous n'avions pas vraiment le choix,confie Marie-Christine Malet, secrétaire ducomité d'entreprise, mais maintenant, c'estparti. Nous avons rencontré une personne dela fédération lundi (17 septembre), elle nous aprésenté le fonctionnement d'une Scop, et ellea déjà pris contact avec l'administrateur judi-ciaire pour obtenir les bilans de l'entreprise.De notre côté, nous ferons tout notre possible

et nous aiderons pour que l'étude soit la plusapprofondie possible. Nous savons qu'il sepassera de toute façon plusieurs mois avantqu'une décision ne soit prise. »Le choix de la Région confirme ce que l'onimaginait déjà : les différents sites de Plysorolne formeront pas une seule Scop. À Lisieux,où tout avait déjà à peu près vidé, il ne devraitpas y avoir de suite possible. Mais àFontenay-le-Comte, la Région Vendée seraitsur le point de financer l'étude de faisabilitéd'une Scop au cabinet... Secafi.

En attendant, à Magenta, « personne nebaisse les bras, poursuit Marie-ChristineMalet. On ne compte pas avoir de solutionavant la fin de l'année, mais on tiendra bon. »Une délégation a été reçue mercredi 19 sep-tembre par le sous-préfet d'Epernay. « Il nousa dit qu'il pensait que l'usine de Magenta étaitviable, que tout devrait être fait pour relancerle site. Il a ajouté que le projet de reprise parles salariés, en Scop, serait étudié comme toutautre projet de reprise. Il nous a aussi assuréque tout projet de promotion immobilière, quitraduirait la mort de l'usine, serait écarté. »Mercredi toujours, une journée de soutien auxsalariés de Plysorol a été organisée à l'appel dela CGT. Eric Aubin, le secrétaire de la fédéra-tion de la construction du syndicat, a fait ledéplacement jusqu'à Magenta. Des élus de laRégion sont venus également. « Ça nous per-met de donner un peu de rayonnement natio-nal, poursuit Marie-Christine Malet, qui s'in-quiète de voir bientôt débarquer des agentsd'EDF. On n'est pas venu nous couper lecourant encore, mais je sais qu'à Fontenay,c'est dans les tuyaux. Ça pourrait arriver àMagenta prochainement aussi. » La secrétairegarde le meilleur pour la fin, signe d'uneimprobable réalité, et en même porteur d'espoirpour les 94 salariés : « On a encore des coupsde fil de clients qui qui nous demandent quandleurs panneaux seront livrés. C'est terrible. »

Tony Verbicaro

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Plysorol

L'étude de faisabilité de la Scop a débuté

Deux semaines sont passées depuis le jugement d'ouverture de la Liquidation judiciaire.© l'Hebdo du Vendredi

La ville d'Epernay attache un intérêtcroissant à la préservation du patri-moine de la ville. En témoignent de nombreuses initiatives comme leconcours de ravalement de façadesqu permet à des habitants de la cité de voir leurs efforts reconnus et récompensés.

xVendredi dernier, sous les lambris dorés del'Hôtel de Ville, Franck Leroy, le maired'Epernay, et Anne-Marie Legras, adjointe aumaire chargée de l'urbanisme, du patrimoineet du cadre de vie, ont remis leurs prix auxlauréats du Prix du Patrimoine 2012.

Dans la catégorie « Briques et pierres », lapalme a été remise à l'immeuble situé au 8-10,place Mendès-France. Le deuxième prix a étédécerné à un bâtiment du 24, rue du Docteur-Verron. Dans la catégorie « Mise en peintureset enduits », le premier prix a été attribué à unimmeuble situé 12, rue des Tanneurs et ledeuxième au 21, rue de Reims.Le jury a décidé d'accorder un prix « Coup decoeur », hors concours, afin de saluer l'origi-nalité et la qualité du trompe l'oeil, évoquantle métier de la boulangerie, réalisé par uneartiste parisienne sur la façade de l'immeublesis au 11, rue du Docteur-Verron. Cette oeu-vre avait donné lieu voici quelques mois à uneinauguration officielle par les élus.

Des photographies prises avant et après tousces travaux de réhabilitation et d'améliorationdu bâti témoignent de la qualité du travailentrepris par les entreprises. Cette initiatives'inscrit parfaitement, en outre, dans l'actionconduite dans le cadre de la Zone deProtection du Patrimoine ArchitecturalUrbain et Paysager (ZPPAUP) qui contribue àvaloriser les efforts des propriétaires et le tra-vail des professionnels.Les heureux lauréats ont reçu en guise de prixdes invitations à des dîners gourmands, desséjours en hôtel de charme et des beaux livressur le patrimoine.

Jean Batilliet

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Patrimoine

Le ravalement des façades récompensé

Le trompe l'oeil de la rue du Docteur Verron. © l'Hebdo du Vendredi

Les lauréats reçus à l'Hôtel de Ville. © l'Hebdo du Vendredi

xVigilance concernant ledémarchage à domicileDepuis quelques jours, des Sparnaciensse font démarcher par diverses personnesou entreprises réalisant de la vente àdomicile. Or, la Ville d'Epernay n'a pas été informée de telles démarches sur sonterritoire. Une grande vigilance est doncconseillée.

xStationnement parkingdes arcadesCompte tenu des restrictions de station-nement dues à la fête patronale et auxvendanges, le parking souterrain desarcades sera exceptionnellement accessi-ble au public les lundis 24 septembre et 1er octobre, de 8h à 20h.

xL'imaginaire s'invite auxHabits de LumièreChaque année, à l'occasion des fêtes defin d'année, l'avenue de Champagne semétamorphose et devient le décor denombreux spectacles et animations. La13e édition des Habits de Lumière prometd'être pleine de surprise et de poésie,puisque le thème retenu cette année est « l'imaginaire ». Les vendredi 14, samedi15 et dimanche 16 décembre, la Ville, enpartenariat avec le Comité de l'Avenue de Champagne, organise ainsi diversesanimations autour de l'art de vivre et de lagastronomie en Champagne.

En Bref

Exposition - Médiathèque centre-ville Ces livres qui nousont fait grandirxQu'on ait 10 ou 70 ans, on a tous enmémoire une bande dessinée, un livre ouun album au détour duquel on pouvaitcroiser le chemin de Gédéon, suivre lesaventures de Martine ou rires des bêtisesde Tom Tom et Nana. Par le biais d'uneexposition, la médiathèque centre-ville aaujourd'hui décidé de mettre à l'honneurces livres qu'on aime tant et de nous racon-ter leur histoire. « Les Livres de notreenfance » vont ainsi investir la salle d'exposition de la médiathèque jusqu'au6 octobre prochain, le temps de révélertous leurs secrets aux petits et aux grands.Compagnon privilégié de l'enfance, le livrejeunesse n'a pas toujours été tel qu'on leconnait. Trouvant ses prémices dans les

antiques Fables d'Esope, il a d'abord étédédié à l'éducation des princes et à l'apprentissage des rudiments dans lesdomaines scolaires, religieux et moral, autravers de manuels ou d'images d'Epinal,du Moyen Âge au milieu du XVIIIe siècle.Sont ensuite apparus les livres de prix dansles années 1730 à 1750, suivis de près parles livres d'étrennes, aujourd'hui disparusde nos coutumes et de nos étagères. LeSecond Empire a, quant à lui, vu naître lacélèbre bibliothèque rose et la distinctiondu genre en littérature enfantine. Evoluantavec l'histoire, les livres d'enfants se sonttour à tour faits patriotes puis pacifistes,véhiculant des valeurs telles que lecourage, la volonté, l'amitié ou la per-sévérance. Du Moyen Âge aux albumsd'aujourd'hui en passant par Babar et parles livres pop-up, venez découvrir les aven-tures de cet objet intergénérationnel.

Claire Lagrange`

Les Livres de notre enfance,jusqu'au 6 octobre - Entréelibre aux horaires de lamédiathèque, MédiathèqueCentre-Ville à Epernay

mediatheque.epernay.fr

Le week-end dernier, àl'occasion des Journées duPatrimoine, les Archivesmunicipales d'Epernayouvraient leurs portes aupublic sparnacien. Unebonne occasion de bala-yer les idées reçues et defaire découvrir un servicesouvent méconnu. xLieux sombres, étagères inter-minables, vieux grimoires ouempilements de documents pous-siéreux sont autant d'à priori quicirculent au sujet des Archivesdans l'imaginaire collectif et à laquestion « que trouve-t-on auxarchives municipales ? », les visi-teurs présents n'ont pas trouvé quede bonnes réponses. IsabelleLakomy, directrice des Archives etde la Documentation, est doncdevenue guide d'un jour pourrévéler tous les secrets de sonmétier : « Les archives sont un lieuoù l'on stocke et où l'on conservetous les documents provenant de la

Mairie afin de les transmettre auxgénérations actuelles et futures. »Pour ce faire, les ArchivesMunicipales d'Epernay ont,comme tout service d'Archives,cinq missions à remplir. La pre-mière, essentielle pour mener àbien les quatre autres, consiste àconseiller les différents services dela Ville sur l'organisation de leursdossiers, la durée de vie des docu-ments et sur l'élimination ou laconservation de ces derniers.Viennent ensuite les temps de col-lecte puis de classement. « Nousaccueillons les documents produitspar les services de la Mairsie sousforme de « versements », de boîtesaccompagnées d'un bordereau quinous indique ce qu'elles contien-nent. Nous accueillons égalementles archives privées si elles peu-vent compléter les documents pro-duits par la Ville, ou en donnentune autre approche historique. Lesarchivistes vont ensuite ordonner,classer et inventorier tous ces do-cuments afin de les retrouver plusfacilement », explique la direc-trice.

Mais bien classer permet égale-ment de bien conserver, étapeindispensable pour mener à bien lamission finale des archives : com-muniquer et transmettre ce patri-moine aux sparnaciens d'aujour-d'hui et de demain. « Nous effec-tuons deux types de conservation :la conservation préventive - pourlaquelle les documents sontdépoussiérés et conditionnés dans

des boîtes neutres ignifugées afind'éviter la dégradation par aciditéou la destruction par le feu, quiconsiste à surveiller la tempéra-ture des lieux de stockage, l'humi-dité ainsi que la luminosité, et laconservation curative qui com-prend la désinfection, le nettoyage,la restauration, etc. » Cinq mis-sions souvent plus compliquées etminutieuses qu'il n'y paraît, per-

mettant aux Sparnaciens d'accéderà un patrimoine parfois vieux deplusieurs siècles.

Claire Lagrange

Service des Archives municipalesd'Epernay, 79, rue des Jancelins,ouvert tous les jours de 14h à17h30

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Non loin des imagesd'Epinal, les visiteurspeuvent retrouverMartine, Caroline et Odette. © l'Hebdo du Vendredi

Archives municipales

Il était une fois...

Altérés par le temps, certains documents comme ce registre, ancêtre des actuelles délibérations de conseil municipal,sont passés entre les mains des restaurateurs. © l'Hebdo du Vendredi

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Ce vendredi 21 septembre, l'associ-ation Paysages du Champagne,porteuse de la candidature desCoteaux, Maisons et Caves deChampagne au patrimoine mondialde l'humanité, rend sa copie.

x Pierre Cheval, président de l'associationPaysages du Champagne, a remis offi-ciellement à Adeline Hazan une clé USBcontenant les 33,5 kg (!) de documents. Cevendredi à 10 heures, la maire de Reimstransmettra au Ministère de la Culture, quipassera le témoin à la délégation perma-nente de la France à l'Unesco. DanielRondeau, le Champenois ambassadeur deFrance à l'Unesco, enverra lui, dans lerespect du protocole, le dossier au centredu patrimoine mondial. «  Le dépôt duprojet de dossier, c'est une étape très, trèsimportante, explique Amandine Crépin,cheville ouvrière de l'association. Ça sig-nifie que l'on est invité par l'ambassade deFrance à l'Unesco pour une inspection dudossier par le centre du patrimoine mondi-al. L'enjeu, c'est que le dossier soit dansles normes des conventions du patrimoinemondial, que toutes les pièces réclaméesfigurent dans le dossier. Ça manifestequ'on est un candidat très sérieux au choixgouvernemental cette année. » La suite, apriori en fin d'année, c'est le choix effectifdu gouvernement, qui, comme tous lesEtats membres de l'Unesco, peut présenterdeux candidats chaque année. Et le centredu patrimoine mondial, lui, ensuite, inscritjusqu'à 45 candidatures par an sur sa liste.Mais cette dernière phase ne peut pasencore être prévue au calendrier.Au moment de conclure le dossier, cejeudi 20 septembre dans l'après-midi,Amandine Crépin se souvenait des « mil-liers d'heures passées en réunion, de mil-liers de kilomètres à arpenter les caves,d'un atterrissage en montgolfière un peu

mouvementé pour les besoins du film decandidature... Mais finalement, le fait leplus marquant est récent : c'est quandFrançois Hollande nous a dit qu'il noussoutenait ! » C'était lors de l'inaugurationde la dernière foire de Châlons, et lePrésident de la République était repris endirect par les télévisions.En plus des permanentes AmandineCrépin et Caroline Gambard, le présidentPierre Cheval bien sûr, une autre dizainede personnes a contribué à différentsmoments et dans divers domaines du pro-jet. Et une trentaine d'experts a été sollic-itée, participant eux aussi activement à larédaction du projet de dossier.D'ici les prochaines nouvelles parisiennes,l'association va continuer d'exposer lacandidature à tous les publics dans divers-es manifestations, comme l'opération« Nettoyons la nature », le 29 septembre àEpernay, la prochaine édition de Reims àtoutes jambes, le 21 octobre, ou Habits deLumière à Epernay, le 14 décembre. « LaChampagne et tous les Champenois,comme le dit la chanson, restent mobiliséssous le soleil d'une vendange qui prometun excellent millésime ! Plus que jamais,la candidature requiert un soutien fort dela part de tous ! », dit le communiqué depresse.

Tony Verbicaro

Candidature Unesco

Dossier bouclé et déposé

xLe dossier de candidatures en chiffres

6 000 pages d'annexe700 pages de dossier700 photos33,5 kgs84 (environ) réunions du comité de pilotage,à raison d'une par mois depuis sept ans7 années de travail

Hautvillers, son abbaye et ses coteaux, l'un des sites-témoins de la candidature Unesco. © l'Hebdo du Vendredi

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La dernière grande visite d'inspection du Lac du Der avait eu lieu en2003. L'opération avait consisté en l'impressionnante vidange du plan d'eau. En 2013, elle ne serapas nécessaire.

xC'est l'établissement public terri-torial de bassin Seine Grands Lacs(EPTB SGL) qui l'assure : grâceaux progrès des techniques d'in-spection bathymétrique et sub-aquatique, la vidange décennalen'est plus une obligation. Ces nou-velles techniques assurent desrésultats aussi fiables sans lesinconvénients liés à une vidange.Lors des grandes vidanges décen-nales, on abaissait le niveau del'eau jusqu'à pratiquement vider lelac. La dernière fois, en 2003, lesopérations avaient duré deux mois,en octobre et novembre. Les par-ties d'ouvrages habituellement eneau ou difficilement accessiblesavaient été trouvées en bon état.Ces vidanges décennales présen-taient l'inconvénient de provoquer

une remise en suspension desmatériaux fins dans l'eau et donc lecolmatage des milieux naturels enaval des restitutions. Ces vidangesnécessitaient une anticipation del'abaissement du plan d'eau etréduisaient, de fait, la période pen-dant laquelle les activités de loisirs(pêche, bateaux, plages) peuventêtre pratiquées.Pour éviter la vidange complète,l'EPTB SGL a opté pour la miseen oeuvre d'inspectionsbathymétriques (mesure de la pro-fondeur du fond) et subaquatiques(par plongeurs ou robots),lesquelles complèteront bienentendu les inspections visuellesdirectes réalisées pour les partiesd'ouvrage hors d'eau. Les partiesinspectées du lac du Der en 2012 et2013 seront la digue deGiffaumont et son ouvrage traver-sant (Galerie de la Droye) ainsi queles organes de vidange de sécurité(restitutions Marne et Blaise).Selon ce programme, la coted'abaissement du plan d'eau ennovembre 2012 sera limitée à129,50NGF (nivellement généralde la France, réseau de repèresaltimétriques disséminés sur tout le

territoire), soit une cote usuelle-ment constatée en fin de vidangenormale du lac-réservoir.Toutefois, si le soutien d'étiagetardif des rivières le nécessitait, lesrestitutions seraient prolongéesjusque mi- décembre. Ces modal-ités d'exploitation peuvent être

comparées aux exploitations sin-gulières de 2011 (déficit de rem-plissage) et 2003 (dernière vidangedécennale). Le lac du Der-Chantecoq, appelé administrative-ment lac-réservoir Marne, et sesouvrages hydrauliques, permettentde réguler le débit des rivières

Marne et Blaise au titre du soutiend'étiage et de l'écrêtement descrues. L'action du lac du Der,longtemps le plus grand lac artifi-ciel d'Europe, prévient égalementles crues de la Seine, notamment àParis.

T.V

Lac du Der

Pas de vidange décennale en 2013

En 2013, le lac du Der pourra poursuivre une activité normale. © DR

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xJ'ai « merdé » chef !A bientôt cinquante ans, Frédéric peut se prévaloir, sans aucune gloire, de présen-ter un pédigrée des plus exhaustifs en matière de condamnations : Agression sex-uelle, menaces de mort, vols en réunion, violation de domicile, attentat à la pudeur,violences... la liste est longue et glacerait jusqu'au sang de serpent. S'il se voit à nouveau renvoyé devant les instances correctionnelles, c'est que la jus-tice lui reproche aujourd'hui des violences avec menace d'une arme. En l'espèce,Frédéric aurait demandé une cigarette à deux passants le 16 décembre dernier.Devant le refus de ceux-ci, l'homme aurait alors brandi un couteau, les menaçant de« les planter direct ». « C'est complètement faux, rétorque d'une voix caverneuse lemis-en-cause, le couteau je l'avais dans les mains car j'allais à la boulangerie pourme faire un sandwich. Ces gens là, quand ils ont refusé, j'ai continué mon cheminc'est tout ! ». Évidemment, cette tentative d'explication connait toutes les peines dumonde à trouver crédit aux yeux du Président du tribunal, qui ne manquera pas des'étonner, un brin ironique, « d'aller à la boulangerie pour se préparer son sandwich,et non pour simplement l'acheter... » A la barre, Frédéric se présente avec le visagemarqué, le regard perdu et le nez ostensiblement plus rouge que le reste du visage.Si l'individu s'est fait interpeller le jour des faits avec pas moins de 2,46 grammesd'alcool dans le sang, il paraît évident, vue sa démarche plus que chaloupante, qu'ilest également venu quelque peu « chargé » à son audience. A l'en croire, les deuxvictimes agressées l'auraient choisi par hasard pour porter plainte, dans l'unique butde se distraire. Une défense plus que bancale à laquelle n'adhère nullement le pro-cureur, ce dernier réclamant six mois de prison avec sursis dans ses réquisitions.Tandis que notre homme parvient difficilement à conserver son équilibre dans la sta-tion debout, son avocat tente de relativiser les faits : « Que mon client ait bu, c'estune chose, mais entre nous je ne suis pas certain que les victimes étaient vraiment endanger. Peut-être ont-elles juste eu l'impression d'y être, c'est tout à fait différent. » Apeine la plaidoirie du conseil achevée que le prévenu laisse échapper un étrangebruit, douteux mélange de hoquet et d'éructation. Une maladroite conclusion qui nel'empêchera pas de s'en sortir plutôt bien au final, n'écopant « que » de trois moisavec sursis et une obligation de soins.

Aymeric Henniaux

Au Tribunal correctionnel

Contrairement aux idées reçues les vignerons bio tirent bien leur épingle du jeu de cetterécolte 2012. Du moins ceux qui ont été hyper rigoureux. Comme Vincent Laval à Cumières.

x Il fait un temps magnifique. Une légère brumestagne encore au creux de la Vallée de la Marne. Ilest 8 heures. Cumières s'éveille. Vincent Lavaldirige la manœuvre. Il orchestre une équipe d'unevingtaine de cueilleurs. Que des fidèles !L'ambiance est sympathique, décontractée maison ne badine pas avec le rythme de travail.Vincent Laval n'est pas un vigneron comme lesautres. C'est le président de l'association interpro-fessionnelle des vins de l'agriculture biologique enChampagne. Autant dire qu'il doit être exemplaireet que sa tâche, cette année, n'a pas été aisée. « Tout le monde tendait le dos en viticulturebiologique. On s'en sort plutôt bien, même si lesrendements sont faibles », reconnaît-il.Le vigneron a le sourire. Il possède 2,5 hectares depinots noirs. Tout est cultivé en bio. Pas d'intrants,pas d'insecticides, pas d'engrais chimiques, pas deproduits de synthèse. En 2012, avec le tempsexécrable des 7 premiers mois de l'année, cela rel-evait du numéro de haute voltige. « On s'en sortplutôt bien. Même si dans certains terroirs c'estpresque zéro récolte », avoue Vincent Laval. Il fait

partie de ceux qui ont particulièrement veillé augrain. « Il fallait être très réactif. Etre toujoursprésent. Intervenir immédiatement. » Chez lui lerésultat est plutôt satisfaisant. Il va faire unemoyenne de 7000 kg/l'hectare avec même des picsde 18 000 dans certaines parcelles. « Le raisin estbeau, sain, gourmand. Lorsqu'on croque dans lesgrains, il se dégage déjà toute une palette subtiled'arômes. Et on sent déjà de la longueur enbouche », lance le vigneron.

La vendange 2012 fera un grand millésime. C'estincontestable ! En revanche, il va falloir prendreson temps. Stopper la vendange. Faire des pau-ses. Attendre encore que le raisin soit à son opti-mum dans certains secteurs. Mais la profession seréjouit. Avec un remarquable équilibre acidité-sucre-alcool.Vincent Laval fait du bio depuis 40 ans. Ilmaîtrise. Il est tranquille. « J'ai même fait moins detraitements que les autres années et j'ai joué sur la

multiplicité des passages en réduisant les doses. Ilfallait aussi faire de bonnes pulvérisations avecdes matériels de haute précision », précise-t-il. Dutravail d'homéopathe chevronné !Les 110 exploitations bio de la Champagne nesont pas toutes logées à la même enseigne. « Maisles difficultés de cette année vont nous apporter denouveaux enseignements. C'est pédagogique »,commente Vincent Laval.

Jean Batilliet

Vendanges

Une excellente année, même en bio

Le raisin est beau, sain, gourmand. © l'Hebdo du Vendredi

Oenotourisme Voir les vendanges autrement Si pour beaucoup deFrançais, le mois de septem-bre est synonyme de rentrée,pour les champenois, il l'estégalement de vendanges.Dans l'imaginaire collectif,ces dernières sont surtoutreprésentées par un va-et-vient incessant de cueilleurset de porteurs dans les vi-gnobles. Mais les vendangesne se limitent pas à la cueil-lette, loin de là. Et c'est ceque le musée Les confi-dences de Dom Caudrondémontre tous les ans enouvrant les portes de soncentre de pressurage aupublic. « Ce dernier est au coeur de notre communication car il n'est en activité que durant lapériode des vendanges. C'est donc un moment idéal pour l'ouvrir au public qui peut toutefoisl'observer au repos tout au long de l'année. Au cours de ces visites nous remettons égalementun ancien pressoir en activité, permettant ainsi aux gens d'observer et de comparer les tech-niques d'hier et d'aujourd'hui en matière de pressurage » explique Rachel Lély, chargée decommunication. « Cet événement sert de base à nos visites. En revanche, les animations quiles accompagnent, varient au fil des ans », poursuit-elle. Cette année, c'est donc une baladeen calèche qui attend les visiteurs. Ainsi, après avoir visité le musée puis les cuveries de lamaison de Champagne - également ouvertes pour l'occasion, et découvert le centre de pres-surage, les plus curieux pourront profiter d'une escapade en plein coeur des vignes et s'im-prégner de l'ambiance si spéciale des vendanges. Le tout sans oublier la traditionnelledégustation !

Claire Lagrange

Musée Les confidences de Dom Caudron - Tarifs : 5€, gratuit pour les moins de 12 ans et 5€ en sus pour la promenade en calèche - Un départ toutes les heures en semaine et toutes les demi-heures le week-end, de 10h à 12h et de 14h à 19h - rue Jean York, Passy-Grigny

Pour l'occasion, un ancien pressoir reprendra du service ! © ChampagneDom Caudron

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xLa Royal Air Force pédale pour la rechercheUne équipe de 11 pilotes d'avions et techniciens de la Royal Air Force du29e escadron de Coningsby, dans le Lincolnshire, est partie dimanche16 septembre pour un voyage à vélo de 600 miles (965 km) en six jours,afin de récolter des fonds pour la recherche contre le cancer et la ma-ladie d'Alzheimer. Son périple s'achèvera sur la base aérienne françaisede Saint-Dizier, après être passé notamment par Saint-Omer et Reims.Durant la traversée de la Manche, elle a abandonné les bicyclettes pourdes avirons, avec en tête la volonté d'aller plus vite qu'un ferry trans-Manche !

xJournée du cheval dimanche 23 septembreÀ l'occasion de la Journée du Cheval dont la 23ème édition se tien-dra dimanche 23 septembre prochain, ce sont quelque 1 700 clubséquestres et poneys-clubs, dont 52 dans la région, qui ouvriront leursportes au public, pratiquants amateurs, confirmés ou novices.Chacun pourra ainsi (ré)découvrir les plaisirs de ce sport et le contactunique avec l'animal.Renseignements et liste des clubs participants : www.ffe.com / www.journeeducheval.ffe.com

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du PRESSURAGE TRADITIONNEL et actuel

Vie universitaire - Cérémonie

L'URCA honore Rajendra K. Pachauri,prix Nobel de la Paix en 2007

xMardi 25 septembre, GillesBaillat, président de l'Universitéde Reims Champagne-Ardenneremettra le diplôme de Docteur

Honoris Causa à MonsieurRajendra K. Pachauri, présidentdu GIEC (Groupe d'experts inter-gouvernemental sur l'évolution duclimat) depuis 2002 et prix Nobelde la Paix en 2007. Rajendra K.Pachauri est également à la tête del'Institut de l'énergie et desressources indiennes (TERI, TheEnergy and Resources Institute),institution consacrée au dévelop-pement durable. Pour sa contribu-tion à l'environnement, il a reçu le Padma Bhushan en 2001, l'unedes distinctions civiles les plusélevées en Inde, reconnaissanttout service éminent rendu à lanation. Il est officier de la légiond'honneur depuis 2006. Il fut doncNobel de la Paix en 2007 en tantque président du GIEC pour sestravaux sur le changement clima-tique et a reçu le Prix MEDays2010 de l'Environnement et dudéveloppement durable, décernépar l'Institut Amadeus dans lecadre du Forum international « MEDays, le Forum du Sud ».L'Université de Reims Champagne-Ardenne est ho-norée de pouvoir

compter parmi ses collaborateursscientifiques, des personnalitésd'une telle valeur. Le diplôme deDocteur Honoris Causa donne auxuniversités françaises la possibi-lité de distinguer des scientifiquesde nationalité étrangère ayantrendu des services aux sciences,aux lettres et aux arts. Par cediplôme, l'URCA rendra donchommage à l'excellence scien-tifique des recherches de RajendraK. Pachauri, à son engagementhumaniste et à son implicationdans l'évolution de la société touteentière. Cette tradition qui liel'URCA à ses pairs étrangers,vient souligner une coopérationsans frontière entre les chercheursdu monde.

J.D

Cette cérémonie, soutenue parReims Métropole, se déroulera lemardi 25 septembre à partir de17 h, amphithéâtre 10, campusCroix Rouge à Reims.

Rajendra K. Pachauri, président duGIEC depuis 2002 et prix Nobel de laPaix en 2007, sera présent à Reimsmardi 25 septembre.

N°187 du 21 au 27 septembre 2012

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Une semaine après son succès de prestige face à Montpellier, le Stade de Reims, toujours à Auguste Delaune, reçoit Nancy.Un adversaire a priori plus abordable, mais contre lequel les Rouge et Blanc vont devoir sansdoute prendre, pour la premièrefois, le jeu à leur compte.

xHubert Fournier sans être de mauvaisehumeur, semble un peu bougon. Pourtant,quelques jours après la victoire face àMontpellier (3-1), n'importe quelentraîneur d'une équipe promueafficherait dans une telle situation unemine plus joyeuse. Il faut dire que lescommentaires d'après match de la presseont davantage relevé les manques deshommes de René Girard que les méritesde la bande à Fournier. «  Si j'écoute lapresse, c'est Montpellier qui a été trèstrès mauvais, lance d'entrée le coachRouge et Blanc. Nous, nous continuonsnotre bonhomme de chemin, contentsd'avoir obtenu les trois points  ». Nesouhaitant pas s'étendre sur la perform-ance des champions en titre, bien pâlesreconnaissons-le, il préfère mettre enavant celle de ses joueurs : « Nous étionsplutôt bien en place, disciplinés et orga-nisés. On aurait sans doute pu mieux faire

en défense et mieux jouer dans le jeu detransition où nous perdons encore troprapidement le ballon.» La marge de pro-gression des rémois est bien réelle etsurtout nécessaire, car la rencontre auprogramme de ce week-end, comptantpour la 6e journée de championnat,promet d'être tout a fait différente.L'adversaire, Nancy, ne viendra pas à

Delaune la fleur au fusil. Restant sur unedéfaite face à une bonne équipe marseil-laise, l'équipe dirigée par Jean Fernandezne compte que 4 points en cinq journéeset a donc besoin de se rattraper face à unpromu. Pour autant, face à Reims, la for-mation nancéenne ne devrait pas se jeter àl'abordage. C'est dans leurs gènes etHubert Fournier a bien conscience de

cette difficulté. S'il ne dit « tirer aucunenseignement supplémentaire de ladéfaite de Nancy face à Marseille, l'esti-mant « normale », il pense « qu'elle mon-trera à Reims un autre visage ». « Cematch sera peut-être plus dur que celui deMontpellier, projette Hubert Fournier. Laphilosophie de Nancy, c'est d'abord deprofiter des erreurs adverses. Il faudradonc que l'on montre autre chose, qu'ondéveloppe notre jeu et qu'on arrive àaccélérer. Il nous faudra aussi fairepreuve de beaucoup de patience face àleur bloc défensif ». Faire le jeu, voilà ledéfi proposé pour la première fois àDiego, Devaux et consorts. Pas une minceaffaire pour une équipe rémoise qui secherche encore, malgré le score flatteurface à Montpellier, mais une nécessitéface à un adversaire direct pour le main-tien.

Julien Debant

Infirmerie : alors que Toudic et Fortessont toujours aux soins pour au moinsune dizaine de jours, Ayité, Ramaré etFofana sont en phase de reprise.

Reims - Nancy, samedi 22 septembre à20h au stade Auguste Delaune.

Foot L1 - 6e j. - Reims - Nancy

Gagner par le jeu

Hubert Fournier se méfie beaucoup du match de samedi face à Nancy. © l'Hebdo du Vendredi

Coupe de la Ligue

Mardi, Reims reçoit TroyesA l'occasion des seizièmes definale de la Coupe de la Ligue, leStade de Reims accueille, mercre-di 26 septembre, son voisin etrival, l'Estac de Troyes. Quatrejours seulement après la rencon-tre face à Nancy, et quatre joursavant un déplacement périlleux àSaint-Etienne, ce troisième matchà Delaune d'affilée promet d'êtreâpre entre deux équipes pour quicette compétition est loin d'êtreune priorité.Pour les Rémois, comme pour lesTroyens, une bonne saison passeévidemment d'abord par le main-tien en L1. Et dans cet objectif, lesRémois ont quelques longueursd'avance. Hubert Fournier devraitainsi profiter de cette partie pour faire souffler quelques-uns de ses joueurs les plussollicités en ce début de saison et au contraire donner du temps de jeu à ceux quioccupent habituellement le banc ou qui reviennent de blessures. Fofana, Ramaré ouencore Signorino, par exemple.À un ou deux éléments près, Jean-Marc Furlan n'aura pas autant le loisir de fairetourner, puisqu'il doit déjà pallier aux absences, celle d'Enza Yamisse notamment,opéré récemment. Enfin toujours côté troyen, ce « derby de la Champagne » s'inter-cale entre le déplacement à Sochaux, autre candidat au maintien, et la réception deToulouse.

J.D et T.V

Reims - Troyes, mercredi 26 septembre à 20h55 au stade Auguste Delaune. A noter que le derby sera retransmis en direct sur France 3 Champagne-Ardenne.

Olivier Tingry, ancien gardien et entraîneur des gardiens duStade de Reims, officie dans cette dernière fonction à Troyesdepuis quatre saisons. © l'Hebdo du Vendredi

N°187 du 21 au 27 septembre 2012

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Fort de deux saisons plus qu'encour-ageantes, le Champagne Châlons-Reims Basket s'engage dans un nouvelexercice avec un objectif très ambitieux: l'accession en Pro A. Un engagementofficia-lisé mardi soir lors de la présen-tation de l'équipe version 2012/13.xDix. Ils seront dix joueurs à porter le plus hautpossible les couleurs du CCRB, troisième du cru.Une troisième saison qui s'annonce palpitante pourles supporters champenois. Car pour remplir lesobjectifs fixés par le président Michel Gobillot, c'estun effectif proche du millésime qu'a présenté lecoach Nikola Antic mardi soir dans les locaux de laCaisse d'Epargne, partenaire historique du jeuneclub. « Si on est intelligent, on recrute des élémentspour améliorer ce qui allait moins bien jusque là »,remarquait le coach monténégrin en introduction àsa présentation.Tout n'allait pas si mal jusque-là, comme l'ont rap-pelé les différents intervenants. Pour sa deuxièmeannée d'existence, le club champenois n'est sortiqu'en demi-finale de play-offs après une troisièmeplace en saison régulière. Une double défaite contreBoulazac qui reste frustrante pour beaucoup, maisqui n'efface pas un parcours plus qu'honorable si l'ons'en tient au défi initial : une place dans le top 5. «Mais si on a tout fait pour gagner, on ne peut quereconnaître la supériorité de Boulazac », tempère legentleman Antic, pendant que le reste des inter-venants admettait, « qu'il était peut-être un peu troptôt pour monter dès la saison dernière ».

Des ambitions et des aménagementsEn constante progression, le CCRB ne peut enrevanche plus se cacher. Michel Gobillot l'annonceainsi sans détour : « cette année, l'objectif est d'ac-céder à la Pro A parce que nous sommes prêts. Unesociété d'exploitation, structure obligatoire pourl'accession à l'Elite, est d'ailleurs en cours de créa-tion. Nous nous en donneront les moyens avec unbudget (2,8 millions d'euro;) en hausse de 400.000

euros ». Pour y parvenir, ce sont toutes les com-posantes du club qui passent en « mode Pro A ». EricGirardin, vice-président du club, annonçait ainsi lacréation d'un centre de formation opérationnel pourla rentrée 2013, autre obligation en cas de montée.Le site internet, lui aussi, évolue. Plus moderne etplus ergonomique, « il permettra la mise en place deplus d'analyses et surtout plus de vidéos avec desrésumés des matches et le top 5 des plus beaux

paniers », détaille pour sa part, le directeur général,Laurent Gaudré.Mais rien ne sera possible sans la réussite de l'équipesur les parquets. En plus des cinq « anciens », NikolaAntic espère donc améliorer les siens avec l'adressede Pierrick Poupet, la combativité d'AngeloTsagarakis ou encore le talent de ses deux améri-cains, Justin Burrell et Tyren Jonhson. Sur cedernier, Nikola Antic assure : « Il est peut-être jeune,mais s'il comprend la dureté du championnat de ProB, il sera un très bon joueur ». Fort de six victoires pour deux défaites en prépara-tion, le CCRB semble lancé pour débuter sa missionPro A dès samedi prochain à Denain. Et si d'aventurela saison devait tourner au vinaigre, c'est à dire raterla première place en championnat ou la victoire enplay-offs, le club de Michel Gobillot est aussi prêt àdemander l'une des deux wild-cards qui serontattribuées la saison prochaine.

Julien Lampin

Basket Pro B

Le CCRB ne se cache pas

Pour atteindre la Pro A, Nikola Antic dispose d'un groupe de dix joueurs quasiment intercheangea-bles. © l'Hebdo du Vendredi

xEffectif Pierrick Poupet (28 ans, 1,91m, France), PapeBeye (22 ans, 2,02m, France), Kevin Corre(27 ans, 2,04m, France), Brice Kabengélé (31ans, 1,96m, France), Angelo Tsagarakis (28ans, 1,90m, France), Bryan Mullins (25 ans,1,85m, Irlande du Nord), Rodrigue Mels (27ans, 1,90m, France), Tyren Johnson (24 ans,2,02m, USA), Kevin Joss-Rauze (24 ans,1,88m, France), Justin Burrell (24 ans, 2,07m,USA)

Loisirs14 xwww. lhebdoduvendredi .comN°187 du 21 au 27 septembre 2012

xBélier du 21.03 au 20.04 La semaine débutera sur les chapeaux de roue. Ilvous appartient de vous fixer des objectifs ambi-tieux même si vous devez faire des sacrifices, vousen tirerez un grand avantage. Alors, osez !

xTaureau du 21.04 au 20.05La fin du mois s’annonce pléthorique et vousdevrez faire un choix. Les plans d'actions mis enplace au cours de la période estivale semblent seconcrétiser. La chance vous accompagne et vousmènera à la réussite.

xGémeaux du 21.05 au 21.06On pourrait vous confier le pilotage d’un projetimportant. Ce sera pour vous l’occasion de prou-ver à votre hiérarchie vos compétences et votrevaleur. Ayez de l’audace et sachez prendre desinitiatives.

xCancer du 22.06 au 22.07Cette fin de mois sera pour vous une période de plénitude sur le plan professionnel et affectif.De nouveaux projets structurants vous attendentmais risquent de vous sortir de votre zone de confort.

xLion du 23.07 au 22.08Au travail, votre tendance à tout vouloir contrôlerne sera pas bien perçue. Lâchez du lest et prenezdavantage de recul sur les évènements. Côtéaffectif, vous pourriez bien trouver celui ou cellequi vous fera changer d’idée sur l’amour.

xVierge du 23.08 au 22.09La semaine parle d’une prise de décision de lasignature effective de contrat. Un nouvel horizons’ouvre à vous, ne regardez plus en arrière, maisdevant ! C’est le moment d’initier de nouveauxprojets.

xBalance du 23.09 au 22.10Aujourd'hui, la réalité est loin de correspondre à ce que vous imaginiez. De ce fait, agissez avec discernement et détermination pour rendrela semaine extrêmement positive pour vous.

xScorpion du 23.10 au 22.11Une possibilité intéressante de nouvelle rencontreexiste réellement. Cependant, seul l’honnêtetépaiera. Alors, ne vous racontez pas d’histoires,n’en racontez pas à l’autre. A présent, voussavez, donc pas d'excuses !

xSagittaire du 23.11 au 22. 12C’est le moment de mettre les bouchées doubleset d’assumer vos responsabilités. Vous êtes dansune période de chance. Vous parviendrez à voussortir avec brio des situations les plus délicates.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Envie de changements ? La période y est favora-ble et mille et une idées vous traverseront l’esprit.Cependant, évitez d’aller à contre-courant. Et,misez sur votre indépendance d'action et d'esprit.

xVerseau du 21.01 au 19.02La période est bénéfique pour renforcer les liensdu cœur. Vos amis apprécieront votre bonnehumeur. Au niveau professionnel, vous aurez lapossibilité d'augmenter vos revenus.

xPoissons du 20.02 au 20.03Au travail, il est impératif de faire preuve d'un peude patience. De plus, vous devrez continuer àmiser sur l'effort. Après, vous aurez besoin defaire un break, pour vous ressourcer.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Présentée officiellement au salon deGenève en mars dernier, la Volvo V40 estle tout dernier modèle de la marque scan-dinave. Cette semaine, en partenariatavec la concession rémoise DelhorbeAutomobiles, l'Hebdo du Vendredi a testécette V40 dans sa version D3 Momentum,en boîte manuelle six vitesses. Cette fini-tion Momentum est la deuxième sur lescinq disponibles, motorisée par le D3diesel 150 chevaux. Parmi les motorisa-tions diesel disponibles, la D3 est le milieude gamme composée de la D2 115 ch etde la D4 177 ch.Cette nouvelle Volvo faitson entrée dans le seg-ment des compactes cinqportes. Esthétiquement,aussi bien de face, de profil que vue dederrière, ressort une allure sportive et undesign propre à la marque scandinave.Dans l'habitacle, la qualité des matériauxutilisés est excellente. L'habitabilité à l'a-vant et surtout à l'arrière n'est, elle, pas enreste, tout comme le volume du coffre. Deson côté, l'équipement est complet,pourvu entre autres d'un accès mainslibres, d'une caméra de recul et de radarde recul. Mais la grande nouveauté, c'estla personnalisation du tableau de bordbaptisée "interface Volvo Sensus". Le con-ducteur peut ainsi choisir différents thèmes

et les informations qu'il souhaite mettre enavant. Cet afficheur digital apporte unenouvelle dimension à l'interaction entre leconducteur et sa voiture, en affichant tou-jours les données les plus pertinentes.Toutes les fonctions peuvent se piloter àpartir du volant pour plus de sécurité,une caractéristique omniprésente sur laV40.Conçue pour voyager relax, la Volvo V40est agile, réactive, suffisamment cou-pleuse et vive pour dominer la situation encirculation urbaine mais aussi pour s'a-muser sur les petites routes de cam-

pagne. La nouvelle VolvoV40 est surtout sur-prenante en ter-

mes de sécurité. Dans le désordre, et enplus des systèmes de sécurité habituels, ontrouve : l'assistance de stationnement quifacilite les créneaux, et rend les manoeu-vres de stationnement plus précises, lesystème d'Alerte Franchissement de LigneActive qui aide le conducteur à rester danssa voie, l'Alerte vigilance conducteur(détection et alerte en cas de fatigue), unRégulateur adaptatif de vitesse et de dis-tance, et une fonction "embouteillage"uniquement disponible sur les modèlespourvus d'une boîte automatique. Mais leplus étonnant reste le révolutionnaire sys-

tème de détection piétons couplé aufreinage à pleine puissance, système d'an-ti-collision à basse vitesse City Safety,fourni en série ! En cas d'absence de réac-tion du conducteur consécutivement àl'alerte, la voiture déclenche automatique-ment un freinage d'urgence à pleine puis-sance. Nous l'avons testé et c'est vraimentbluffant ! Les piétons ne sont pas en restepuisqu'en première mondiale la V40 estpourvue d'une toute nouvelle technologied'airbag piéton... La nouvelle Volvo V40s'est ainsi vue décerner le score maximal

de cinq étoiles aux crash-tests Euro NCAP: le résultat global est même le meilleurjamais enregistré par cet organisme.La Volvo propose sa V40 D2 à partir de24.980 €, un tarif inférieur à celui de l'A3Sportback sa principale concurrente. Faceà cette dernière, la V40 apparait commeune véritable alternative grâce à sa per-sonnalité nettement plus affirmée, unhabitacle plus chaleureux et un arsenalsécuritaire plus complet. Un outsider dechoix !

P.D

'a i testé. . .x... la Volvo V40

J

La Volvo V40 D3 Momentum, une voiture aussi bien à l'aise en ville que sur les routes de campagne.

Cinq étoiles aux crash-tests

Solution n° 186

Sudoku

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L R E I M S / C H Â L O N S / É P E R N A Y

N°187DU 21 AU 27

SEPTEMBRE 2012

www. lhebdoduvendredi .com

Amandine Denis est la front-woman du groupe About theGirl, à l'affiche du FestivalElektricity, mercredi 26septembre à 20h au Palais duTau. Portrait d'une artiste quirevendique son indépendanceet ses influences pop.

xAvant de faire appel à ses deuxmusiciens, Brian Boston (toms, syn-thés et basse) et Bernoire (DJ),Amandine se rêvait seule en scèneavec son synthé. Son groupe né en2011, About the Girl, littéralement :« à propos de la fille », est bien unprojet perso dont le nom fait écho auhit de Nirvana About a Girl (« à pro-pos d'une fille, NDLR). « Je ne mevoyais pas faire du grunge même sij'adore ça, confie-t-elle, en sirotantun Perrier-citron. A la maison, onécoutait plutôt Bob Dylan et NinaHagen. Il y avait aussi de lamusique africaine, car j'ai passé ledébut de mon enfance en Côte-d'Ivoire. » Même si Amandine faitpartie de la famille musicale de laReims Academy autour de Yukseket compagnie, cette native d'Angersn'est arrivée à Reims qu'à l'âge de 4ans. Et deux ans plus tard, elle selançait dans l'apprentissage dupiano, s'amusait à chanter en mêmetemps, à s'enregistrer sur son radio-cassette avant de passer au quatre-pistes... C'est ainsi qu'au fil dutemps, ses connaissances musicaleslui ont permis de composer au syn-thé et d'apprivoiser en autodidactelogiciels et techniques de produc-tions. Quant aux années de danseclassique dans de prestigieusesacadémies de la région et de Paris,elles lui ont permis d'acquérir son ai-

sance scénique. « Je danse pendantmes concerts, mais pourtant ce nesont pas de vraies chorégraphies.Dans ma musique, j'aime bien l'am-biguïté entre le coeur qui se serre etl'envie de danser. » Car l'univers musical d'Amandine,c'est la pop : « J'avais envie de faireun truc accessible et mélancolique.La pop peut être profonde commedans les chansons de Michael Jack-son, de Madonna mais aussi de

Neneh Cherry, que je réécoutebeaucoup ces jours-ci ». Appella-tion pop oblige, à la conférence depresse d'Elektricity, Amandine achoisi d'interpréter une reprise deRihanna, Where have you been ?.Pour la jeune chanteuse, le festivalElektricity ne sera pas une première.« About the Girl avait joué au offl'an dernier et j'avais aussi chantéen tant que choriste avec les Shoessur le parvis de la cathédrale en

première partie de Metronomy. »La Girl confie d'ailleurs qu'avec songroupe, elle jouera prochainementaux célèbres Transmusicales deRennes, qu'un projet d'album est encours et qu'un jour, elle se verrait biensur la scène du Stade de France. Unfantasme qui surprend car Amandine,certes fan de grandes stars de la pop,évoque le plus souvent des noms degroupes assez underground qui l'ins-pirent comme Hot Chip, The Foals

ou encore Late of the Pier.Frédérique Alfassa-Larsonneur

About the Girl, à découvrir mercredi26 septembre à 20h au Palais duTau à Reims, avec aussi au pro-gramme de cette soirée dédiée à laFemme : les groupes La Femme etRocky. Tarif unique : 10 euros. Festival Elektricity du 24 au 29 sep-tembre à Reims. Renseignements :www.elektricityfestival.fr

Amandine Denis et son groupe About the Girl seront au programme d'une soirée entièrement dédiée à la Femme. © Julie Michelet

Festival Elektricity

La Girl de la Reims Academy

samedi 22 septembreMÉTAL : « AQME » + « N’CEST » AqME c’est une histoire de près de 15 ansde passion indéfectible pour la musique, quin’a eu de cesse de s’exprimer. Entre bruta-lité inouïe et raffinement de tous les instants,AqME continue aujourd’hui d’affirmer haut etfort son indépendance.

20h30 – tarifs : 10 à 16€ -L'Orange Bleue, à Vitry le François

samedi 29 septembreNATCHEZ FÊTE SES 25 ANS À JUVIGNY !Samedi 29 septembre à partir de 19 heures,Natchez, avec Quince Jelly et Norbert Krief,fête ses 25 ans à la salle des fêtes de Juvi-

gny, traditionnel lieu des Moissons Rock.Salle des fêtes de Juvigny, samedi 29 septembre, 19 heures.

Tarif : sur place 22€ - sur réservation via le réseau France Billet : 18€.

samedi 29 septembreSKA/PUNK : « LOS TRES PUNTOS » + « LESEJECTÉS » Los Tres Puntos, reconnu pour ses concertsendiablés, remet le couvert ! Avec les Ejec-tés, défenseurs du ragga-rock-ska et de l’hu-mour, qui sillonnent les routes de France etde Navarre depuis plus de 10 ans.

20h30. tarifs : 10 à 16€ - L'Orange Bleue à Vitry-le-François

jeudi 4 octobreVARIÉTÉ : « LINDA LEMAY » Linda Lemay revient sur scène avec sonnouveau spectacle, le Cœur qui fait milletours. 20h30 – tarifs : 41 à 45€ - Capitole en Champagne, avenue du

président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

samedi 6 octobreWORLD MUSIC : « JEHRO » + « LA FAMILLEÀ DAM » Jehro, avec Cantina Paradise, englobe toutce qui fait de lui une exception : une voixunique, des rythmes qui renversent en dou-ceur, des ambiances de couchers de soleil

ou de clairs de lune tropicaux, des momentsde rêveries ou de troubles.

20h30 – tarifs : 10 à 16€ L'Orange Bleue à Vitry-le-François

jeudi 11 octobreVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « JOHNNYHALLYDAY»D’une ténacité exceptionnelle et de nouveauen pleine forme, il a décidé de repartir surles routes pour terminer ce qu’il avait com-mencé et combler son public avec un showqui promet d’être à la hauteur de la carrièrede l’idole des jeunes.

20h00 - tarifs : de 55 à 130€ - Le Millesium, avenue du Géné-ral Margueritte à Epernay

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

samedi 22 septembre« LE NOUVEAU MONDE » Visite guidée de l’exposition en salle duPatrimoine. 15h00. Entrée libre – de 15h à 15h30 – Bibliothèque muni-

cipale Georges Pompidou à Châlons-en-Champagne jusqu'au dimanche 30 septembre« ESTAMPES DU XVIÈME AU XVIIIÈME SIÈ-CLE »Collection d’estampes.

10h00. Du lundi au vendredi de 14h à 18h (fermé lemardi), le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h et le di-

manche de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30 – Musée deChâlons-en-Champagne

samedi 29 septembre« LIVRES DE NOTRE ENFANCE » Rétrospective et présentation des docu-ments exposés, découverte d’histoires enimages et sans paroles pour les enfants.

15h00. Entrée libre sur réservation au 03 26 53 37 88 –15h – Médiathèque centre-ville à Epernay

jusqu'au mardi 2 octobre« CHRISTIAN FORTANT »Artiste pop’art, Christian Fortant privilé-gie les représentations subtiles d’atti-tudes de personnages célèbres.

9h30. Entrée libre – du lundi au samedi de 9h30 à 13h etde 13h30 à 17h30/dimanche et jours fériés de 10h à 16h –

Maison du tourisme à Hautvillers

jusqu'au mardi 2 octobre« LA CHAMPAGNE VUE DU CIEL »Michel Jolyot nous donne à voir ses pho-tos aériennes grand format, sur des toilesmontées sur châssis. Ces photographiesprésentent des vues aériennes d’Epernayet de plusieurs communes viticoleschampenoises.

10h00. Office de tourisme d’Epernay

jusqu'au mardi 2 octobre« BALADE DANS LA CAMPAGNECHAMPENOISE » Photographies de Daniel Puerto.

10h00. Entrée libre – Médiathèque Daniel-Rondeau àEpernay

« LES LIVRES DE NOTRE ENFANCE » 10h00. Entrée libre – Médiathèque centre-ville à Epernay

EXPO EXPO EXPO EXPO EXPO EXPO

Sortie N°187 du 21 au 27 septembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

Plus de 35 000 spectateurs -théâtre et ciné confondus - ontpoussé les portes de la Comètela saison passée. Un succès quis'explique par la qualité de saprogrammation artistique, maisaussi par le professionnalismede tous ceux qui veillent au bondéroulement des représenta-tions. Rencontres en coulisses. xUn lundi soir, à la Comète. Surscène, Patrice Thibaud et PhilippeLeygnac répètent pour la toutedernière fois leur création Fairplaydevant une trentaine de spectateurs,venus spécialement pour cettegénérale. A la régie lumière, Charlottenous explique : « Je fais partie del'équipe artistique de Fairplay et j'aicréé les lumières du spectacle au filde sa conception. Il y a tous les joursquelque chose à changer ou à ajusterpour être en harmonie totale avec cequi se passe sur scène ». Sylvain, lui,

est employé depuis sept ans par laComète. Il gère la partie techniqueson et lumières du plateau et l'aéquipé en suivant le plan de Char-lotte. « Tous les spectacles sont dif-férents ! Pour Fairplay, nous avons

travaillé en lien avec les comédienset les metteurs en scène, et avons be-soin d'une centaine de projecteurs.Mais ça peut parfois monter jusqu'à200, pour des spectacles très tech-niques visuellement, comme ceux de

Robert Lepage par exemple. Dans cecas, il faut bien compter une douzained'heures pour le montage, huit pourles réglages, et une vingtaine d'inter-mittents en renfort ! En temps normal,nous sommes cinq techniciens per-manents, dont une apprentie en régieplateau. »Non loin de là, Miguel, régisseurgénéral, veille à ce que tout roule encoulisses. « Tu vois ces grands drapssombres, autour du plateau ? C'est cequ'on appelle la découverte. Ils per-mettent de dissimuler au public ce quise passe hors scène. J'ai assisté àl'ensemble des répétitions pour gérer,à la minute près, toute la scénogra-phie du spectacle. Je prépare les ac-cessoires, j'aide les artistes à sechanger entre deux scènes (bien sou-vent, ils n'ont que quelques secondespour le faire !), je conçois les effetsvisuels et sonores, etc. C'est un com-bat de tous les instants ! Il faut êtreimaginatif, méga réactif, et surtout

très silencieux, pour ne pas se faireremarquer en passant derrière lascène pendant le spectacle. J'ai ap-pris à travailler dans le noir ! » Aprèsun BTS audiovisuel et une formationprofessionnelle à la Comète, Nicolasa rejoint la scène nationale pour as-sister Sylvain aux lumières et au son,et s'occuper de la vidéo. « J'appréciebeaucoup la polyvalence de ce poste.On a vécu de grands moments au fildes saisons, notamment avec RobertLepage, habitué des lieux, et qui re-viendra en décembre, au cirque. Unmetteur en scène à la pointe de toutesles nouvelles technologies avec qui ilest très intéressant de travailler ! »

Sonia LegendreProchain rendez-vous vendredi 28septembre à 20h30 avec le groupecongolais Staff Benda Bilili.

L'équipe artistique de Fairplay, Philippe Leygnac et les techniciens de la Comète, réunis sur scène(pour la photo de groupe). © l'Hebdo du Vendredi

La Comète

Les coulisses de la Comète

Musée dédié à la vie rurale et artisanalede 1750 à nos jours, La Bertauge orga-nise ce dimanche 23 septembre, de13h30 à 18h30, sa fête d'automne sur lethème des légumes d'hier et d'aujourd'hui.x« A travers cette fête d'automne, on veut fairedécouvrir à tous des légumes locaux dont cer-tain ont une histoire remontant à 50 ans, dansune ambiance festive », explique Pascal Dela-cour, président de l'association La Bertauge, quigère le musée rural et artisanal du même nom.Au programme : jardins de légumes anciens etlocaux, stands présentant des produits du terroir,venue du jardiner-conservateur Alain Huon et deLise Bésène-Pia, auteure de livres sur leslégumes anciens et recettes régionales. Mais au-ront lieu également de nombreuses autres activ-ités s'éloignant du thème des légumes, commela venue de groupes folkloriques, des démon-strations de dressage de chiens et de motocul-teurs anciens, ainsi que des balades en calècheet des tours en balançoires des années 50 pourles enfants. « On attends près de 700 visiteurs.C'est un événement qui s'adresse à un public trèslarge, et qui permet à la fois de récolter des fondspour notre association tout en faisant mieux con-naître notre musée », indique Pascal Delacour.L'association La Bertauge a été créée en en 1976par un groupe de bénévoles autour du présidentfondateur Jean-Marie Galichet, dans le but desauvegarder les nombreux anciens outils agri-coles dont se débarrassaient à l'époque lesagriculteurs de la région. « Le nom de l'associa-tion vient d'ailleurs de celui en patois cham-penois de la première charrue recensée enchampagne, en 1723  », précise le président.Cette collection peu à peu constituée va permet-tre à l'association de fonder en 1977 un musée àL'Epine, finalement transféré en 1998 au sein dela commune de Somme-Vesle. « Au fil du temps

et pour élargir son public, ce musée au départuniquement agricole s'est diversifié pour devenirun musée rural et artisanal. » Comptant une collection de plus de 3000 objets(la 2e de France), le musée La Bertauge présentesur ses 1500 m2 de nombreux éléments de la vierurale de 1750 à nos jours : machines et outilsagricoles, reconstitutions d'une maréchalerie,d'une boulangerie, d'une laiterie, d'un bourrelieret d'un bouilleur de cru. « Et comme nouveautés,on a ajouté cette année une école, un bureau deposte des années 1930 et la reconstitution d'unintérieur champenois du 19e. On présente égale-ment deux expositions temporaires : l'une surl'histoire du sucre à travers la culture de la bet-terave, l'autre sur les différentes étapes pourpasser du grain au pain. »L'association est constituée d'une centaine d'ad-hérents, tous bénévoles, dont une vingtaine s'oc-cupe de l'administration du musée. « Presquetoute notre collection est constituée de dons. On

vit d'ailleurs sans subventions, uniquement desrecettes du musée et des événements qu'on or-ganise », ajoute le vice-président de l'association,Denis Mode. « Pour nous, ce musée nous permetd'honorer un devoir de mémoire en conservant eten faisant découvrir à tous le matériel et la façonde travailler de nos aïeux. »

Mathieu Carré

Musée rural et artisanal La Bertauge, àSomme-Vesle, prés du lycée agricole, sur laRD3 direction Verdun.Ouverture au public les dimanches et joursfériés de 14h30 à 18h30, jusque fin octobre.Entrée : 4 euros, gratuit pour les moins de 12ans.Rens. : 03 26 66 64 97 ou sur le sitewww.musee-rural.com

Nouveautés de cette année : la reconstitution d'une école, ainsi que l'exposition temporaire « Du grain au pain ». © l'Hebdo du Vendredi

Musée La Bertauge

300 ans de vie rurale champenoise

16 x

vendredi 21 septembreONE MAN SHOW : « LAURENT GERRA » Il ne lui fallait qu’une dernière chose pour réa-liser son rêve d’enfant : un big-band. Chosebien faite avec le grand orchestre de Fred Ma-noukian et ses 19 musiciens. Du grand Gerra,avec les classiques et les nouveautés !

20h30. À 20h30 – tarifs : 50 à 55€ - Capitole en Champagne, avenue du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

25 et 26 septembre« FESTIVAL INTERNATIONAL DU CIRQUE » Sous le chapiteau du Cirque Medrano.

18h00. De 18h à 20h30 le mardi et de 14h30 à 18h le mercredi –sur le parking sud du Parc des Expositions

à Châlons-en-Champagnevendredi 28 septembreMUSIQUE : « STAFF BENDA BILILI » Ecoutez la puissance, la délicatesse, la stupé-fiante beauté de leur musique. Sentez la pul-sion de la rumba kinoise éternelle.

20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comète, Châlons-en-Champagne.samedi 29 septembreCOMÉDIE : « LE RÈGLEMENT, C’EST LE RÈGLEMENT ! » Adapté de l’œuvre de Georges Courteline,création par la Cie La Pièce montée. Le par-cours inextricable d’un honnête hommeconfronté aux abus de pouvoir de l’administra-tion et de ses employés.

13h00. A 13h et 16h – entrée libre – Bibliothèque municipaleGeorges Pompidou à Châlons-en-Champagne

edimanche 23 septembreSAINT-AMAND-SUR-FIONVide-grenier

6h00. 03 26 73 94 12 – 6h-19hSAINT-ETIENNE-SUR-SUIPPEVide-grenier

Rue d’Alger - 7h00. 03 26 97 54 33 – 7h-18h dimanche 30 septembreCHÂLONS-EN-CHAMPAGNE – MARCHÉ AUX PUCES

UCIA – Vitrines de Châlons-en-Champagne 7h00. 06 43 36 66 52 – 7h-18h

SOMMESOUSVide jouets

8h00.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTA-

CHINER CHINER CHINER CHINER

Sortie N°187 du 21 au 27 septembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

Rendre le théâtre accessible en termesde prix, lieux mais aussi de programme,conquérir un public de tous âges ettoutes affinités théâtrales, voici les ambi-tions 2012-2013 de la Comédie. Petitaperçu de l'année théâtrale.xSeptembre à novembre : la Comédie horsles mursLa Comédie n'ouvrira ses portes qu'en novem-bre, économies obligent. Pour patienter d'ici-là,les pièces et les comédiens viendront au publicde Reims et son agglomération dans des lieuxinhabituels comme des cafés ou plus conven-tionnels, comme des médiathèques et centresculturels. Côté tarifs, la politique sera la gratui-té ou un prix unique de 5 euros, la réservationdemeurant indispensable. A l'affiche : Les Bou-lingrin (Courteline), Music-Hall (Jean-Luc La-garce), L'Encyclopédie des Guerres (Jean-YvesJouannais).

Novembre-décembre : Intégrale Büchner etReims Scènes d'EuropeParmi les temps forts de novembre, une créa-tion 2011 de la Comédie, mise en scène par sondirecteur, Ludovic Lagarde. Il s'agit de l'Inté-grale Georg Büchner (1813-1837), prodige duthéâtre allemand du 19e siècle auteur deWoyzeck, La mort de Danton, Léonce et Léna.

L'édition 2012 de Reims, Scènes d'Europe,ponctuée de pièces, de débats et rencontres,aura pour thématiques l'exil et la frontière. A dé-couvrir absolument : A Short History of Cryinget Crash Course Chit Chat, deux oeuvres deSanja Mitrovic, auteure et comédienne serbe in-stallée à Amsterdam, soutenue par la Comédie.

Janvier-février : théâtre et musiqueAu milieu d'une période riche en classiques etspectacles pour toute la famille, deux proposi-tions musicales à retenir. Le 11 janvier, l'auteur-compositeur-interprète Vincent Delerm seproduira avec Memory. Seul en scène, il évo-quera les souvenirs du héros qu'il incarne, pré-texte à chanter des titres inédits. Le 2 février, cesera à l'esprit de Gainsbourg d'investir les mursde la Comédie avec le spectacle de PatrickDuquesne et Camille Grandville, Par hasard etpas rasé.

Mars-avril : créations « made in Comédie » Durant cette période, la Comédie accueilleraune partie du Festival Méli'Môme, des concertsjazz... Le public pourra également découvrirdeux créations  : Solness le constructeur duNorvégien Ibsen (1828-1906) dont le répertoireest actuellement revisité par le metteur en scèneAlain Françon. Quant à l'Atelier, il abritera Rap-peler Roland, pièce contemporaine pour un ac-

teur de Frédéric Boyer, inspirée de la Chansonde Roland et mise en scène par Ludovic La-garde.

Mai : en mai, c'est cabaretFinir la saison avec une programmation tou-jours variée à destination du jeune public ou desfans de rock entre autres. Finir aussi la saisonen réunissant tout simplement un public aimantrire  : place au Cabaret Raymond Devos, enhommage au magicien amoureux des mots.Autre figure de l'humour contemporain,Edouard Baer, ce dernier est attendu avec sonmusic-hall aux invités prestigieux  : A lafrançaise.

Il est impossible de transcrire sur une page larichesse d'un programme théâtral allantd'Eschyle au Velvet Underground, en passantpar Molière et Shakespeare. C'est pourquoi laprésentation en bonne et due forme de laComédie aura permis de se familiariser avec lasaison qui a commencé... hors les murs. Inutilede ressasser la citation de Shakespeare  : « Lemonde entier est une scène. », extraite de lapièce Comme il vous plaira, non inscrite au pro-gramme mais au titre représentatif de l'annéethéâtrale à venir.

Frédérique Alfassa-Larsonneur La Comédie de Reims, 3, Chaussée Boc-quaine. Pour retrouver l'intégralité du programme dela Comédie : www.lacomediedereims.fr

Edouard Baer sera sur la scène de la Comédie de Reimsen mai dans la pièce A la française. © DanielAngeli

Comédie de Reims - Saison 2012-2013

Le théâtre comme il vous plaira !

Montrer la Police sous un jour différent,de la première Brigade Mobile au SRPJactuel, tel est le défi du futur centenairedes Brigades du Tigre à Reims. Un événe-ment unique et inédit, célébré notammenten présence du ministre de l'Intérieur,Manuel Valls, mercredi 26 septembre.xApparue au début du XXème siècle, avecl'émergence d'une nouvelle forme de criminalitéliée au développement de l'automobile, lesBrigades Mobiles ou Brigades du Tigre (renduescélèbres par la série télévisée), créées par le mi-nistre de l'Intérieur de l'époque, Georges Clé-menceau, furent les premières à se voir doter devoitures ou de motos. Une dotation nécessairepour ne pas perdre de terrain face aux « nou-veaux  » bandits, eux aussi fraichement mo-torisés. Créée initialement en 1907 àChâlons-sur-Marne, c'est en 1912 que la 12èmeBrigade Mobile déménagea à Reims (rue Davidpuis rue Rockefeller) pour s'attaquer aux gangscriminels de la région (à l'image de la tristementcélèbre bande à Bonnot). Cent ans de lutte con-tre le crime, les réseaux terroristes, les trafics destupéfiants, d'armes, mais aussi contre les in-fractions économiques et financières qui ont mo-bilisé des dizaines d'agents et d'officiers et dontl'histoire sera retracée du 26 septembre au 27 oc-tobre prochains.« A travers la grande manifestation pour les 100ans d'existence des Brigades à Reims, on voulaitrendre hommage à la fois à l'histoire de la PoliceJudiciaire, mais aussi et surtout à celles et ceuxqui oeuvraient hier et agissent aujourd'hui à lasécurité de nos concitoyens », précise Eric Qué-nard, Premier adjoint à la maire de Reims. A ses

côtés, Jean-Philippe Fougereau, directeur duService Régional de Police Judiciaire, voit égale-ment dans cet événement l'opportunité « de mon-trer la PJ sous un jour différent de celui que l'onconnait. On communique d'ordinaire assez peu,mais quand on a vu l'enthousiasme de la munic-ipalité pour notre projet de centenaire, on asouhaité vraiment marquer le coup ». En ce sens,plusieurs temps fort sont prévus au cours dumois anniversaire, à commencer par l'exposition« Histoire et enquêtes de la 12ème Brigade duTigre : de la l2ème Brigade Mobile au SRPJReims  », programmée à la médiathèque JeanFalala, là même où était basée la Brigade rémoiseet le commissariat central de police. « L'exposi-tion retracera 100 ans d'enquêtes, de vie de la po-lice, de réussites et d'échecs, et se décomposerapar thème de dix ans à travers des reproductionsde procès-verbaux, d'articles de presse, des pho-

tos, divers objets insolites et même la présenta-tion de véhicules historiques d'époque sur leparvis de la Cathédrale, face à la médiathèque,comme la Renault 1912 ou la Traction Citroën1945 », détaille Jean-Philippe Fougereau. A noterégalement la tenue de plusieurs rencontres et con-férences à la médiathèque Falala, entre le 27 sep-tembre et le 4 octobre, ainsi que l'organisation dequatre ateliers pédagogiques de la Police Tech-nique et Scientifique (P.T.S), dont un ouvert à tous,le samedi 29 septembre, toujours à la mé-diathèque, de 10h à 12h.

Aymeric Henniaux

Médiathèque Falala, 2, rue des Fuseliers /[email protected] complet sur www.ville-reims.fr

Jean-Philippe Fougereau (à gauche) aux côtés d'Eric Quénard. © l'Hebdo du Vendredi

Exposition - Médiathèque Falala

100 ans de Brigades !

17 x

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… le cadeau réservé aux jeunes diplômés 2012 et aux étudiants de l’enseignement secondaire et supérieur

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ROBOT ET FRANK(USA 1H25Drame)De Jake Schreier,avec FrankLangella, SusanSarandon, JamesMarsden.Frank, ex-ArsèneLupin, voit samémoire s’effilo-cher peu à peu. Iloublie et refuse del’admettre. Dans cefutur proche, sonfils lui offre un robot mécanique pour surveiller ce pèrequi s’absente de plus en plus de son existence. Le robotaura un tout autre effet sur Frank qui le refuse dans unpremier temps et dans un second... je vous laisse la sur-prise de son utilisation. Découvert au festival deDeauville, cette dernière variation sur la maladied’Alzheimer est un petit bijou en demi-teintes entrecomédie et drame de fin de vie, excellent.

QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS

(France 1H48 Drame)De Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, HélèneVincent, Emmanuelle Seigner. A 48 ans, Alain, marqué par la faute, n’a d’autre choix àsa sortie de prison que de retourner chez sa mère. Nousne pouvons pas dire que le climat soit tendre entre eux.C’est à coup d’engueulades et de violence verbale qu’ilscommuniquent. Pourtant la maladie de sa mère et lavolonté de partir dans la dignité pourrait rapprocher cesdeux êtres chers. Stéphane Brizé confirme la construc-tion d’une œuvre personnelle où l’intime et le conflitentre deux êtres perdus, éperdus, trace la thématique deson cinéma depuis Je ne suis pas là pour être aimé,jusqu’à Mademoiselle Chambon, son dernier film.

JASON BOURNE L’HÉRITAGE(USA 2H16Espionnage)De Tony Gilroy, avecJeremy Renner,Rachel Weisz,Edward Norton.Jason Bourne règleses comptes avec lesystème qui avaittenté de l’effacer. Lesgros pontes décidentde fermer tous les pro-grammes de super sol-dats en route, afind’éviter le scandale. Aaron Cross, un des hommes duprojet suivant, Outcome s’appuyant sur la génétique,échappe à la grande vague d’autodestruction du système.Désormais en plus de Bourne il est l’homme à annihiler.Un film efficace et roublard qui ouvre la franchise à unenouvelle voie qui, comme le dit le poète, n’est ni tout-à-fait une autre, ni tout-à-fait la même.

Les sorties x

LES SAVEURS DU PALAIS(France 1H35 Comédie)

De Christian Vincent, avec Catherine Frot, Jean D'Ormesson, Hippolyte Girardot.Une mission scientifique perdue en plein cœur de l’antarctique. Hortense Laborie s’apprête à quitter les lieux pourconstruire une truffière en Nouvelle-Zélande. En fouinant pour son reportage, une journaliste australienne apprend quela cuisinière toute simple s’est occupée des cuisines personnelles du premier homme de l’Etat français, le Président.Nous allons donc suivre l’histoire de cette femme du terroir, appelée un beau matin du fin fond de sa campagne pourprendre en main les repas intimes du chef de l’Etat, François Mitterrand. Hortense ne peut refuser une telle propositionmais elle ignore encore la tâche ardue qu’elle vient de prendre en main, faire la cuisine pour un homme qui aime le bienmanger et plus particulièrement les saveurs des recettes de nos grand-mères. Dans un premier temps, accompagnée d’unpâtissier, elle luttera contre les rouages d’une machinerie très macho qui ne l’épargne pas.Christian Vincent oppose deux univers, le froid de l’antarctique et les alcôves du palais de la Pompadour, celui des scien-tifiques, simple, décontracté à la bureaucratie de l’Élysée. Ainsi, les premières images nous ramènent au caractèred’Hortense, au thème du film, le terroir, les saveurs du palais et non les petites misères et grandeurs du Palais ! La poli-tique reste en toile de fond, elle montre le décalage entre une bureaucratie pesante, étouffante sur la fin et la rugosité dela terre, du terroir naturel et simple. C’est un film sur les saveurs, la force de cette cuisine un peu oubliée nos grand-mères, de nos mères. Elle est loin des plats sophistiqués, alchimiques d’une certaine cuisine contemporaine. Tout le filmnous réconcilie avec la France profonde et les produits de qualité que nous trouvons dans nos campagnes. C’est unhymne au bien vivre, au bien manger, un film épicurien commençant par un chou farci au saumon et finissant par destruffes sur de simples tartines.Découvrez la version longue et toutes les sorties développées sur www.ciné-région.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma18 x

Les horaires xdu 19 au 25 septembre 2012

N°187 du 21 au 27 septembre 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Ted (Avant première Châlons) Lun : 20:00Les seigneurs (Avant Première ) Mar : 20:00Clochette et le secret des fées (Avant Première Châlons) Dim :11:15Les saveurs du palais Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00 | 22:15Jason Bourne l'héritage Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 |19:30 | 22:00Des hommes sans loi (-12 ans) Tous les jours sauf Lun : 11:00 |13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00 Lun : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 22:00Ce que le jour doit à la nuit Mer, Sam, Dim : 16:30 | 19:30 | 22:00Jeu, Ven, Lun, Mar : 10:45 | 13:30 | 16:30 | 19:30 | 22:00Camille redouble Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 |22:00Voisins du troisème type Tous les jours sauf Dim : 11:15 | 13:45 |16:00 | 20:00 | 22:15 Dim : 13:45 | 16:00 | 20:00 | 22:15The secret Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15Le Guetteur Tous les jours : 18:00Du vent dans mes mollets Mer, Sam, Dim : 18:00 | 20:00 Jeu, Ven,Mar : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 Lun : 11:15 | 13:45 | 16:00| 18:00Expandables 2 (-12 ans) Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 |18:00 | 20:00 | 22:15Total Recall, mémoires programmées Tous les jours : 22:00Rebelle Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00L’Age de glace 4 la dérive des continents 3D Mer, Sam, Dim :11:15 | 13:45

Jason Bourne l'héritage Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30- 20H30 Ven :14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim: 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 -20H30Des hommes sans loi (-12 ans) Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu :14H30 - 20H30 Ven :14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H -22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar: 14H30 - 20H30Ce que le jour doit à la nuit Mer : 14H30 - 17H30 Jeu : 20H30 Ven:14H30 Sam :17H - 20H Dim : 15H Lun : 20H30 Mar : 14H30Voisins du troisème type Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 Ven:20H30 Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 - 17H30 Lun : 20H30 Mar :14H30The secret Mer : 17H30 Jeu : 20H30 Ven :14H30 Sam :17H - 22H30Dim : 15H - 20H Lun : 14H30 Mar : 20H30Monsieur Lazhar Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30Ven :14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30- 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 20H30Cherchez Hortense Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 -20H30 Ven :14H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim :10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 -20H30A perdre la raison Mer : 20H30 Jeu : 14H30 Ven :20H30 Sam :14H30Dim : 10H30 - 20H Lun : 14H30 Mar : 20H30

Summertime Mer 19 à 18h00 Dim 23 à 20h30 Lun 24 à 15h00A perdre la raison Mer 19 à 20h30 Jeu 20 à 18h00 Ven 21 à 18h00Lun 24 à 20h00Laurence Anyways Jeu 20 à 20h30 Sam 22 à 20h30Holy Motors 1/2 Ven 21 à 20h30 Sam 22 à 18h00 Dim 23 à 18h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Mort en 1908, le prêtre diocésain Louis Brisson sera béatifié demain, en la cathédrale de Troyes. Au service desplus démunis, le fondateur de la Congrégationdes Oblats et des Oblates de Saint François de Sales à Troyes, et du collège Saint-Bernard, a consacré sa vie au service de la jeunesse.

x«  Les disciplines ne présentent pas seulement unsavoir à acquérir mais il importe surtout de formerdes hommes et des femmes de conviction et de carac-tère, de conscience et de coeur, de leur apprendre àêtre quelqu'un et à faire quelque chose ». Au collègeSaint-Bernard, rue du Palais-de-Justice à Troyes, lesparoles du père Louis Brisson, qui règnent en tête durèglement intérieur, résonnent toujours dans les mursde l'établissement catholique.Cet Aubois de Plancy-l'Abbaye a consacré sa vie auxautres, une vie qui, demain, sera donnée en exemple àl'ensemble des chrétiens lors de sa béatification en lacathédrale de Troyes. « C'est l'étape avant la canoni-sation. Il n'est pas encore Saint mais demain, à partirde 16 heures, on pourra dire Bienheureux », préciseFrancis Boivin, le directeur du collège Saint-Bernard.

Mais qui était le père Brisson ?« Tout par amour », trois mots suffisent pour décrirecet homme généreux. En 1858, sa rencontre avec dejeunes ouvrières embauchées dans des usines de tex-tile le bouleverse. Elles sont seules et vivent dans lamisère. Pour elles, il institue des maisons de famillequi offrent hébergement et parfois du travail. Prêtrepuis aumônier de la Visitation auprès de mère Mariede Sales Chappuis, Le père Brisson a toujours été sen-sible à la situation des jeunes. C'est ainsi qu'est néel'idée de fonder en 1866 deux congrégations au servicede la jeunesse, les oblats et les oblates de Saint

François de Sales, avec une de ses élèves, SoeurLéonie Aviat. Trois ans plus tard, il érigeait le collègeSaint-Bernard. « Le père Brisson a apporté denombreuses valeurs à l'éducation. Il souhaitaitque les enseignants ne soient pas unique-ment des transmetteurs de savoirs pourl'instruction et l'éducation desjeunes », rapporte Francis Boivin.Il avait aussi le don des géniesinventeurs. « À la maison mère, ilreste une horloge qu'il a construite.Il fabriquait des machines dans lesdomaines les plus divers, avec un esprittoujours au service du bien-être des per-sonnes ». Bien sûr, le père Brisson a dû sebattre pour porter ses convictions au seinde l'Eglise. Mais avec un coeur qui bat àl'heure de Dieu, l'homme persévérant esttoujours allé au bout de sa foi.De la ville de Troyes, il en a fait leberceau des congrégations qui se sontdémultipliées dans le monde entier. Etdemain, des fidèles afflueront de tous lescontinents. Qui dit béatification dit mira-cle, étape cruciale pour atteindre le rang desBienheureux. « Un jeune touché par degraves problèmes de santé a été miraculé enpriant le père Brisson. Sa guérison n'a pas puêtre expliquée par la médecine », relève FrancisBoivin. Et lorsque la médecine se déclareimpuissante, le miracle fait foi.

Géraldine Pion

N°187 du 21 au 27 septembre 2012

www.lhebdoduvendredi .comP ortrait19 x

xTemps de pr iè re s en la ca thédra le dès ce so i rDès ce soir, 20 heures, une veillée par les lycéens de Saint François de Sales etde Saint Bernard se déroulera en la cathédrale de Troyes, où un spectacleretraçant la vie du père Brisson sera donné. Un temps de prière et d'adorationsera prononcé par le supérieur général des oblats.Samedi, la grande fête catholique commencera à 15 heures, en présence ducardinal Angelo Amato, représentant le pape Benoît XVI, et préfet pour la causedes Saints. Rite de béatification par Monseigneur Stenger, évêque de Troyes,qui sera accompagné de quatorze autres évêques.Au collège Saint-Bernard, le public pourra découvrir une exposition réalisée parles lycéens.

Béatification

Louis Brisson, le Bienheureux

xRepères :- 23 juin 1817 : Naissance de Luis Brisson à Plancy-l'Abbaye. Il ressent l'appel deDieu à 14 ans dans l'église de son village.- 1840 : Entrée au petit séminaire et ordonné prêtre diocésain en 1840, avant dedevenir aumônier de la Visitation auprès de mère Marie de Sales Chappuis, lamère supérieure du monastère.- 1866 : Le père Brisson fonde deux congrégations au service de la jeunesse, lesOblats et Oblates de saint François de Sales avec Soeur Léonie Aviat.- 1869 : Fondation du collège Saint-Bernard, établissement d'enseignementcatholique privé à Troyes.- 2 février 1908 : Décès du père Brisson à l'âge de 91 ans, dans son village natal.Aujourd'hui, il repose dans la crypte des Oblates auprès de Soeur Léonie Aviat.

Le père Louis Brisson sera béatifié ce samedi en la cathédrale de Troyes.

© L'hebdo du vendredi