Journées ARLIN Bretagne Perception de la vaccination … · La polémique sur la vaccine Voltaire D’Alembert Kant Les polémiques pasteuriennes L’ « embargo » sur le BCG français

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Journées ARLIN BretagneBrest,13 et 14 octobre 2011

Vaccination des personnels de santé

Aspects psycho-sociaux.

Dr Olivier ROBERTHospices Civils de Lyon

Perception de la vaccination par les médecins

Baromètre médecins /pharmaciens INPES 2003

• 97.1% des médecins généralistes « favorables »

• 75.5% « très favorables »

• 93.5% proposent le vaccin antigrippal aux personnes âgées.

Baromètre INPES 2003 : opinions « très favorables » pour la vaccination des

adolescents contre l’hépatite B

85,70%

55,50%

36,20%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

1994 1998 2003

Baromètre INPES 2003

• Profil des médecins « favorables » aux vaccins

HOMME > FEMME

>

Baromètre INPES 2003

• Profil des médecins « favorables » aux vaccins

< 40 ans

>

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Etude INPES/BVA 2005

• 58% des médecins se posaient des questions sur l’utilité des vaccins donnés aux enfants

• 31% s’interrogeaient sur la sécurité des vaccins

Etude INPES/BVA 2005

• Les médecins de l’Ouest de la France seraient plus favorables aux vaccinations que ceux de l’Est…

Enquête Nicolle 2006

• Enquête déclarative par téléphone : 2027 médecins libéraux.

« Etre à jour dans ses vaccins »n’arrive qu’en 4 ème position (10.4% des généralistes et 11.3% des pédiatres) des mesures de prévention conseillées aux patients.


• 2/3 des pédiatres, contre 1/3 des généralistes pensent que la vaccination des nourrissons contre l’hépatite B est justifiée.

>


• Les médecins estiment à moins de 60% les patients qui considèrent la vaccination comme très importante (95% en réalité).

Etude Vaxisoin (InVS –GERES) 2009-2010

Enquête nationale ( InVS – GERES): 1127 soignants.

• Elle confirme que les soignants sont bien couverts pour les vaccins obligatoires, mais très peu pour les vaccinations seulement recommandées ( grippe, rougeole, coqueluche, varicelle…)

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Enquête Vaxisoin 2009Etat vaccinal des personnels soignants

25,6%19,5%22,6%24,4%55%Vaccin

grippe

95,5%99%99.7%93,9%86%Vaccin

DTP

91,7%95,9%77,7%90,9%76,8%Vaccin

HVB

TotalASoig.S.FemInfirm.Médec.

Enquête Vaxisoin 2009Etat vaccinal des personnels soignants

29,9%23,4%85,2%36,7%11,5%Vaccin

var1v

49,7%55%92.7%42%67%VaccinRoug1v

11,4%11,8%43,8%8,4%24,7%VaccinDTPcoq

TotalASoig.S.FemInfirm.Médec.

Vaccination antigrippale des personnels soignants

• Etude TNS Sofres Healthcare (juillet 2005) : enquête par téléphone 1646 soignants.

• Méd. généralistes IDE hospitalières

66% 31%


• Etude TNS Sofres Healthcare (juillet 2005)

Services d’urgence

Médecins IDE ASD

19%47% 23%


• Etude TNS Sofres Healthcare (juillet 2005)

Raisons à la non- vaccination

« Oubli »…( ?? )

Crainte d’effets secondaires

Sentiment d’immunité

«Toxicité » du vaccin (38% des IDE…)

Antécédents d’effets indésirables (25%)

Vaccination antigrippale des personnels soignants : enquête nationale Vaxisoin 2009

Méd. 55%

Inf. 24,4%

SF. 22,6%

AS. 19,5%

25,6 %

4


40%26%

31%20%

27%

17%

Méd.S. non méd.Tous S.


15 à 25 %40 à 50%

50 à 70%

Perception de la vaccination anti coquelucheuse par les personnels de santé

Haute-Savoie (2005)

• 45% des médecins ne connaissent pasles nouvelles stratégies vaccinales

• 35% pensent être protégés• 64% estiment « rationnel » de se faire

revacciner, mais 42% refusent la vaccination…

Paradoxal ?

Perception de la vaccination par la population française

Les Français et les médicamentsSondage TNS – Sofres (2000)

• « Au cours des 50 dernières années, quels sont selon vous les deux éléments qui ont le plus participé à l’allongement de la durée de vie ? »


• Les médicaments

71%

• Les vaccins

54%

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• « Quand on parle des grandes découvertes de l’industrie pharmaceutique, à quels types de médicaments pensez vous spontanément ? »


• Les antibiotiques

40%

• Les antalgiques

37%

• Les vaccins

28%

Les Français et l’avenirSondage IPSOS 2001

• « Selon vous, dans les trente prochaines années, quelles devraient être les deux plus grandes priorités de la recherche scientifique ? »


Découvrir un vaccin contre toutes les maladies infectieuses

67%

Résoudre le problème de la faim dans le monde

65%


Découvrir une solution aux problèmes d’environnement

42%

Prévenir les catastrophes naturelles

15%

Perception de la vaccination par la population française (CANVAC et INPES, 2004)

• 12% de la population n’a pas conscience qu'un adulte peut transmettreson rhume à un enfant(15 % pour le grippe) par la voie aérienne.

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• 76% des français ne perçoivent pas la notion de manuportage direct,63 % la notion de manuportage indirect (via un objet souillé).


Avec une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C :

• 80% des français vont travailler

• 40% vont au restaurant

• 18 % embrassent de jeunes enfants.


• Seulement 82% de français estiment « qu’au fil des années, les vaccins ont apporté plus de bénéfices que de torts à la santé des individus », ce qui illustre bien la préoccupation liée à la sécurité vaccinale …


• Hommes > Femmes

• N.E > ou = Bac > N.E < bac

• Moins de 50 ans > Plus de 50 ans


Vaccin HVBNourrissonsAdolescents

38%63%

49%71%

Les vaccinations en France : perception, attitudes et réticence. C.JESTIN / INPS 2009

• La vaccination est à l’origine de situations paradoxales : elle a permis d’éradiquer –ou presque- la variole, la poliomyélite, le tétanos, la rage, et a pourtant ététoujours la cible de polémiques et de réticences.

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La polémique sur la vaccine

Voltaire

D’Alembert

Kant

Les polémiques pasteuriennes

L’ « embargo » sur le BCG français Réticences aux vaccins

• Dans les pays riches : hépatite B,coqueluche, rougeole

Réticences aux vaccins : peur des effets secondaires

• Dans les pays riches, effets secondaires redoutés: neurologiques, immunitaires

Réticences aux vaccins

• Dans les pays pauvres : tétanos et poliomyélite

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Réticences aux vaccins : peur des effets secondaires

• Dans les pays pauvres, effets secondaires redoutés: stérilité et contamination VIH

Réticences aux vaccinsM.A. Balinska, 2006

• Depuis un siècle, les progrès de l’hygiène, de la nutrition, les vaccinations et les antibiotiques ont fait décroître de façon spectaculaire la morbidité et la mortalitédues aux maladies infectieuses.


• Corollairement, le poids des maladies non infectieuses,surtout chroniques (l’accroissement de la longévité aidant), a augmenté.


• Cette faible visibilité des maladies infectieuses, et la forte visibilité des maladies chroniques ont contribuédans les pays occidentaux àune perte de conscience collective du risque infectieux et à une dévalorisation de la vaccination.


Les paradoxes liés aux vaccinations :

1°) la vaccination s’adresse aux bien-portants / les soins et les médicaments aux malades .

2°) le bénéfice attendu étant autant collectif qu’individuel, le principe d’atteinte à la libertéindividuelle peut être soulevé.

3°) une vaccination efficace en période épidémique peut voir son rapport bénéfice/risques s’inverserquelques années plus tard.


Les paradoxes liés aux vaccinations :4°) le principe de précaution se retourne contre la

vaccination au titre des éventuels effets secondaires.

5°) la judiciarisation des affaires touchant à la Santé a conduit à une quasi- exigence sociétaledu risque zéro .

6°) la médiatisation des rumeurs, la perte deconfiance dans le politique et l’expert renforcent le discrédit sur la vaccination.

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Deux crises majeures ont modifié la perception de la vaccination en France

Vaccin HVB et SEPLa gestion de la vaccinationcontre la grippe AH1N1

Documents

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