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"1) Est-ce qu’on s’ennuie ? C’est différent, tonifiant, mais ce ne sont vraiment pas des vacances ! Notre nouveau mode de vie semble insaisissable. Sincèrement, on n’a pas encore beaucoup touché à la guitare, aux mandalas ou au point de croix. On a plutôt un rythme actif aléatoirement réparti entre navigations, entretien de W-Alter, à l’avitaillement et aux rangements ingénieux sous les sièges et dans les coques. Reste que les cours des enfants sont le seul incontour- nable quotidien. 2) Est-ce qu’on s’étripe ? L’expérience magique est partagée par nombre de femmes en bateau, figures de proue essen- tielles à la réalisation d’un rêve de vie. La complémentarité des per- sonnalités est intensifiée. Et les rencontres avec les bateaux copains permettent d’échanger livres, bonnes recettes de cambuse, et explo- ration des curriculums vinae ! Quant aux enfants, on garde en tête que ce n’est pas si facile d’être ado, ici ou ailleurs, quelques plon- geons et sorties shopping – croissance oblige – désamorcent les conflits éventuels. Bref, en mer aussi, chaque humain reste un mys- tère. 3) Est-ce qu’on perd ses repères ? Sur certains mouillages, on est seuls au monde, avec un rapport renforcé à la nature, des mono- chromes hypnotiques de bleu, des vents et houles qui peuvent ren- dre "maboules". Alors, pour synthétiser : est-ce qu’on s’ennuie, est- ce qu’on s’étripe, est-ce qu’on perd ses repères, est-ce qu’on abuse ? Parfois … et vous ?" Sandrine, Olivier, Inès et Henri, à bord de W-Alter www.ventsdanges.org Kallima, le bonheur en Polynésie ! D ix mois après avoir quitté Canet-en-Roussillon, Brigitte et Serge sont passés dans le Pacifique avec leur Catana 47 Kallima. Ils nous racontent leur plaisir de retrouver les eaux de la Polynésie française. W-Alter, ou la dure vie du navigateur au long cours… P rès d’un an après leur départ de France, l’équipage de W-Alter, un Outremer 45, nous envoie depuis l’île de Saint-Martin cette "bafouille" sous la forme d’un premier bilan. CARTES POSTALES "Il est toujours risqué de revenir sur ses pas, surtout lorsqu’on a gardé pendant près de 30 ans le souvenir de la Polynésie comme étant celui de nos plus belles découvertes marines et sous-marines. Et pourtant, osons le dire, ce retour à l’autre bout du monde comble toutes nos attentes ! Il est vrai que, cette fois, nous pouvons musar- der dans les différents archipels, ce que les contraintes d’un congé sabba- tique ne nous avaient pas permis de faire la fois précédente. Alors ,après avoir enchaîné transat, traversée de la mer des Caraïbes et celle du Pacifique (23 jours entre Panama et les Gambier… nos amis nous ont rebaptisés Trans- pacifique Express !), nous savourons cette liberté de passer du temps là où nous sommes bien. A l’écart de la route classique, l’archipel des Gambier s’est révélé très attachant, combinant îles hautes et charmes des lagons. Nous avons eu du mal à quit- ter leurs sourires et leur générosité, mais les contraintes de la météo (par 23° sud, l’hiver austral est ici une réa- lité !) nous ont fait mettre le cap fin mai vers les Marquises, où nous avons enchaîné les mouillages du sud vers le nord pendant près de 10 semaines. Ici, le temps semble n’avoir aucune prise dans les villages des baies les plus sauvages, mis à part quelques 4x4 rutilants et des incongruités comme le tout nouveau réseau Internet désormais accessible dans la célébrissime baie des Verges de Fatu Hiva ! Dans l’eau, les raies Manta nous fascinent, et à terre, c’est encore et toujours l’accueil des habitants et la beauté de ces paysages "brut de brut" qui nous séduisent. Mais l’envie de nager dans des eaux transparentes est le plus fort…il est temps de tour- ner nos étraves vers les Tuamotu." Brigitte et Serge, à bord de Kallima www.voyagedekallima.blogspot.com

Kallima, le bonheur en Polynésie ! Dbateaudhotescontre-temps.e-monsite.com/medias/files/30-34-cartes... · demande avec beaucoup de précautions s’il veut bien lui expliquer. Il

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"1) Est-ce qu’on s’ennuie ? C’est différent, tonifiant, mais ce ne sontvraiment pas des vacances ! Notre nouveau mode de vie sembleinsaisissable. Sincèrement, on n’a pas encore beaucoup touché à laguitare, aux mandalas ou au point de croix. On a plutôt un rythmeactif aléatoirement réparti entre navigations, entretien de W-Alter, àl’avitaillement et aux rangements ingénieux sous les sièges et dansles coques. Reste que les cours des enfants sont le seul incontour-nable quotidien. 2) Est-ce qu’on s’étripe ? L’expérience magique estpartagée par nombre de femmes en bateau, figures de proue essen-tielles à la réalisation d’un rêve de vie. La complémentarité des per-sonnalités est intensifiée. Et les rencontres avec les bateaux copainspermettent d’échanger livres, bonnes recettes de cambuse, et explo-ration des curriculums vinae ! Quant aux enfants, on garde en têteque ce n’est pas si facile d’être ado, ici ou ailleurs, quelques plon-geons et sorties shopping – croissance oblige – désamorcent lesconflits éventuels. Bref, en mer aussi, chaque humain reste un mys-tère. 3) Est-ce qu’on perd ses repères ? Sur certains mouillages, onest seuls au monde, avec un rapport renforcé à la nature, des mono-chromes hypnotiques de bleu, des vents et houles qui peuvent ren-dre "maboules". Alors, pour synthétiser : est-ce qu’on s’ennuie, est-

ce qu’on s’étripe, est-ce qu’on perd ses repères, est-ce qu’on abuse ?Parfois … et vous ?"

Sandrine, Olivier, Inès et Henri, à bord de W-Alterwww.ventsdanges.org

Kallima, le bonheur en Polynésie !

Dix mois après avoir quitté Canet-en-Roussillon, Brigitte et Serge sont passés dans le Pacifique avec leur Catana 47Kallima. Ils nous racontent leur plaisir de retrouver les eaux de la Polynésie française.

W-Alter, ou la dure viedu navigateur au long cours…

Près d’un an après leur départ de France, l’équipage de W-Alter, un Outremer 45, nous envoie depuis l’île de

Saint-Martin cette "bafouille" sous la forme d’un premierbilan.

CARTES POSTALES

"Il est toujours risqué de revenir surses pas, surtout lorsqu’on a gardépendant près de 30 ans le souvenir dela Polynésie comme étant celui de nosplus belles découvertes marines etsous-marines. Et pourtant, osons ledire, ce retour à l’autre bout du mondecomble toutes nos attentes ! Il est vraique, cette fois, nous pouvons musar-der dans les différents archipels, ceque les contraintes d’un congé sabba-tique ne nous avaient pas permis defaire la fois précédente. Alors ,aprèsavoir enchaîné transat, traversée de lamer des Caraïbes et celle du Pacifique(23 jours entre Panama et les Gambier…nos amis nous ont rebaptisés Trans-pacifique Express !), nous savouronscette liberté de passer du temps là oùnous sommes bien. A l’écart de laroute classique, l’archipel desGambier s’est révélé très attachant,combinant îles hautes et charmes deslagons. Nous avons eu du mal à quit-ter leurs sourires et leur générosité,

mais les contraintes de la météo (par23° sud, l’hiver austral est ici une réa-lité !) nous ont fait mettre le cap finmai vers les Marquises, où nous avonsenchaîné les mouillages du sud vers lenord pendant près de 10 semaines.Ici, le temps semble n’avoir aucuneprise dans les villages des baies lesplus sauvages, mis à part quelques4x4 rutilants et des incongruitéscomme le tout nouveau réseauInternet désormais accessible dans lacélébrissime baie des Verges de FatuHiva ! Dans l’eau, les raies Mantanous fascinent, et à terre, c’est encoreet toujours l’accueil des habitants etla beauté de ces paysages "brut debrut" qui nous séduisent. Mais l’enviede nager dans des eaux transparentesest le plus fort…il est temps de tour-ner nos étraves vers les Tuamotu."

Brigitte et Serge, à bord de Kallimawww.voyagedekallima.blogspot.com

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Contre Temps aux Marquises

Abord de leur Mahé 36 Evolution, Contre Temps, Cécile etJoni nous écrivent depuis Taioahé, aux Marquises,quelques pensées du cru : savoureuses !

"A propos des médicaments "locaux". Question de la mousse : "Est-cequ’on peut soigner, avec les médicaments traditionnels, la même chosequ’avec les médicaments chimiques ?" Réponse de Meteraï, grandhomme tatoué sur le visage, ancien équipier sur des charters à Raïatea,pêcheur, chanteur, sculpteur : "On ne peut pas tout dire parce que, sinon,les médicaments perdent leur pouvoir, et puis, on ne les donne qu’à ceuxqui y croient, sinon, les gens disent que les médicaments ne sont pas effi-caces, et du coup, ils perdent aussi leur pouvoir." Le capitaine doit partirà Papeete pour des examens médicaux. Une mama de Nuku Hiva lui dit :"Pars faire les examens pour savoir ce que tu as, et quand tu reviens, jete donnerai les médicaments locaux, tu seras guéri après." A propos destatouages. Fa’ra a 50 ans, il est tatoué sur le visage. La mousse luidemande avec beaucoup de précautions s’il veut bien lui expliquer. Il adessiné lui-même les motifs qu’il porte : "J’ai sur le visage ma généalo-gie. Je suis tatoué sur le visage parce que je suis fier de là où on vient, etsi t’es fier, tu le montres. Pourquoi est-ce que je cacherais mes ancêtres ?"Le capitaine lui demande : "Mais si on a un ancêtre dont on n'est pas fier,qu’est-ce qu’on fait ?" Réponse : "On le met pas." A propos du mariage.Pour le mariage : Guy, copain bateau, navigue en solitaire. Il traîne à UaPou et rencontre un gars qui s’étonne du statut de Guy : "Tu devrais avoirune femme parce que, ne pas avoir de femme, c’est comme avoir unepirogue sans balancier."Cécile & Joni, à bord de Contre Temps

www.a-contretemps.over-blog.com

Siminoe : le voyage commence par le golfe de Gascogne

Al’issue d’une intense année de préparation, "Siminoe" nous raconte sa traversée du golfe de Gascogne.

"Le vent de nord est bien frisquet, nous sortons les bottes et les bonnets, un comble pour nous qui partons pour une année sans hiver.Le premier dîner en mer est plutôt sommaire, un bol de purée Mousseline, c’est tout ce qu’on est en mesure de cuisiner et d’avaler ! Enfin de journée, le soleil se couche, et ce spectacle met tout le monde en fête. Pour la nuit, les enfants s’installent dans le carré, ça bougemoins et ils peuvent au besoin prendre un peu l’air. Je prends le premier quart, avec une lune presque pleine qui nous accompagne, etun bateau qui file à 12 nœuds, c’est plutôt grisant. Puis la houle adonne un peu, c’esttranquille pour les enfants, un peu moins pour les parents, car nous réalisons quenous avons avancé tellement vite (11 nœuds de moyenne), que nous allons arriverplus tôt que prévu, et en plein dans un coup de vent sur la pointe espagnole. Noustâchons de ralentir, prenons un ris, deux ris, mais le bateau avance toujours entre 10et 12 nœuds (avec un surf à 18,7 pour le cap, et 17,5 pour moi !). Nous finissons parprendre le troisième ris et rouler le solent, ce qui nous permet de chuter à 8 nœuds,et nous nous écartons un peu de la route pour éviter le mauvais temps. Nous pre-nons enfin un vrai repas en famille avec le porc au caramel cuisiné avant de partir,tandis que des dauphins nous font une visite éclair. Le vent souffle entre 25 et30 nœuds, et les parents dorment aussi dans lecarré, bien calés dans le gros pouf, avec le minu-teur pour nous réveiller toutes les 15 minutes.Nous ne verrons aucun autre bateau cette nuit-là.Le jour se lève, bien gris, un peu de pluie, du vent,mais vers midi, ça se calme et nous relâchons lestrois ris pour finir la route tranquillement vers laCorogne. Nous nous amarrons à côté d’un magni-fique voilier, ils sont eux arrivés cette nuit, enplein dans le mauvais temps. Nous ne regrette-rons pas d’avoir ralenti, au total, cela fera476 milles parcourus en 52 heures, une premièrepour toute la famille. A nous les tapas !"

Carine et Valentin, Noémie, Camille et Simon, à bord deSiminoewww.Siminoe.net

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"Après la construction de deuxmonocoques en acier, une année sab-batique passée sur le deuxième, etl'âge de la retraite approchant, j'aiconstruit un catamaran en alumi-nium en vue de partir pour un longpériple sur les océans. Il s'agit d'unKatalu 42 sur plan Nicolas Gruet. Ilm’a fallu trois ans et demi, en travail-lant durant nos congés et week-ends,pour le construire. J’avais prévu cinqans en me basant sur le temps àconstruire mes premiers bateaux,mais la construction m’est apparuefacile comparée à la construction decoques en acier. Le bateau a été misà l'eau en 2011. Depuis, nous l'avons

rodé avec des balades entre l'îled'Yeu et l'Irlande. Nous serons trois,avec Marie ma femme et Clara notrefille, rejoints au fil des escales par nosdeux autres enfants et nos amis.Nous devrions donc larguer lesamarres fin août de Brest, avec unepremière étape à Madère.Nous ne ferons ni le Grand Nord, ni leGrand Sud. Notre Grand Nord seraune remontée du Saint-Laurentjusqu’à Montréal avant le Pacifique.Nous pensons naviguer une dizained'années."

Marie, Bruno et Clara, à bord d’Utopiewww.cata-utopie.net

Moana en Nouvelle-Calédonie

Moana, leur Outremer 5X, a été vendu. Kim, Christine & Johan nousenvoient une dernière carte postale de Beautemps Beaupré, un

atoll paradisiaque et désert à l’ouest d’Ouvéa.

"Nous avions entendu des rumeurs à propos d’un un atoll paradisiaque etdésert, à l’ouest d’Ouvéa, portant l’étrange nom de Beautemps Beaupré (BB), àseulement 25 milles de là. La rumeur disait aussi que c’était un endroit difficilepour mouiller, pour y trouver une protection, avec des cartes très approxima-tives. Nous avons décidé de faire une tentative, et un matin très tôt, noussommes partis. Un couple d'amis d’Ouvéa, Fabian et Marie, qui sont des passionnés de plongée, ont adoré l'idée, ils ont quitté leur travail pour quelquesjours et sont venus avec nous. Quand nous sommes arrivés à BB, les conditions

étaient bonnes, l’eau claire et cristalline, et nous avons pénétré avec prudence dans le lagon. Il s’agit clairement d’un lieu où il convientd’ignorer les cartes, de mettre ses lunettes de soleil polarisées, et s’adapter à ce que vous voyez. Nous avons mouillé face à une petiteplage, il y avait un peu de clapot venant de l'océan, maisrien de gênant. Nous étions là, nous étions seuls au paradisavec un million d'oiseaux, et des milliers de tortues ! BBallait s’avérer être l'une des meilleures expériences denotre voyage. L'île est assez petite, environ 3x1 km, mais lelagon est énorme. Il est parfaitement intact, avec une vieanimale fantastique. La météo a été relativement stable,sauf pour quelques petits grains et une trombe qui nous ontfait un peu peur, mais qui ne se sont jamais vraiment appro-chées ! Plus tard, à Nouméa, nous nous sommes encoreplus rendu compte de la chance que nous avions eue, nousn’avons jamais rencontré personne qui se soit rendu à BB.Peut-être est-ce une bonne chose si tout peut être main-tenu en l’état…!"

Kim, Christine et Johan, à bord de Moana

Utopie : après laconstruction, le grand départ !

Quatre ans après la mise à l’eau du cata en alu qu’ilsont construit eux-mêmes (félicitations !), Marie et

Bruno, avec leur fille Clara, se préparent à partir versMadère dans quelques jours.

CARTES POSTALES

30-35_CartesPostales_MM173-FR_cartes postales 10/09/15 10:33 Page32

"Après notre traversée atlantique de décembre alternant tempête,jusqu’à 64 nœuds (!), et pétole agaçante de près d’une semaine, lescopains de métropole sont arrivés au Marin pour naviguer avec nousvers le sud et ses cayes. "Tout le monde" connaît les Deux Pitons deSainte-Lucie et la transparence exceptionnelle des eaux qui en

rafraîchissent les pieds, "tout le monde" connaît les capricesde la mer et du vent dans le canal entre Sainte-Lucie et Saint-Vincent, "tout le monde" connaît les charmes discrets deBequia, Canouan et Mayereau , "tout le monde" connaît lesiguanes de Baradal et le calme polynésien de Petit Tabac ouMorpion. Par contre, qui connaît Pépé à Tyrell Bay deCariacou ? La langouste maousse avec sa sœur pour le prixd'une bouchée de pain parisien ? Les amis du bord étaientvenus avec une truffe noire énorme, et il me restait encore duChâteau Simone blanc dans la soute. Devinez ce qui arriva ?Que du plaisir et de la découverte, l'alliance étant originale,goûteuse, rare et succulente. Et la recette inventée de toutespièces sera publiée dans un prochain épisode.Notre Outremer, avec sa belle aptitude à remonter au près,nous aura permis de naviguer au vent des îles et de lancerainsi les cannes dans des eaux peu pêchées. Notre dernierpassage à quelques milles au vent de Saint-Vincent nousaura vus remonter une grosse carangue que nous avonsremise à l'eau, suivie de près par un gros barracuda qui auraégalement retrouvé sa liberté, les risques de ciguaterra étant

trop élevés sur les gros sujets de ces deux espèces. Par contre, lemarlin bleu de 1,80 m, remonté dans le quart d'heure suivant, dehaute lutte car la pêche à la voile à 10 nœuds dans le clapot estassez acrobatique, aura fini découpé en filets dans le congélateur,rallumé pour l'occasion !

Bay Dreamer : sous les charmesde la Polynésie françaiseL'équipage de Bay Dreamer, un Lagoon 380 S2, a navigué aux îles Sous-le-Vent : Huahine, Raiatea et Bora Bora. Toutes sont très jolies et pittoresques avec leurs collines verdoyantes et les récifs de corail qui lesentourent."Nous sommes entrés dans le lagon de Huahine et notre première escale surl'île a été devant le village de Fare. Nous avons passé la nuit sur une bouéed'amarrage avant de continuer vers le sud à l'intérieur du récif jusqu’à unepetite plage uniquement accessible par bateau. Un peu plus au sud, nousavons atteint l’extrémité de Huahine et un beau lagon du nom d’Avea. Ony trouve des plages de sable fin ainsi que quelques restaurants. Nous yavons passé deux nuits, et je recommande vraiment cet endroit si à l’avenirvous voulez vous rendre à Huahine. Vous aurez une bonne tenue sur fond desable et l'endroit est très protégé de la mer. Après trois jours à Huahine, nousavons fait route moteur à l’ouest pendant 25 milles, jusqu’à arriver devantl’une des nombreuses passes qui conduisent à l'intérieur du lagon qui pro-tège à la fois Raiatea et Tahaa. Raiatea possède un quai au cœur du villageprincipal d’Uturoa. Vous êtes autorisés à faire escale ici gratuitement, c’esttrès pratique pour faire ses courses au supermarché du coin, à seulement100 mètres du quai.Avant de quitter Tahaa, nous avons passé une nuit dans une baie très pro-tégée du nom de Tapuamu. J’y ai vécu ma première rencontre avec une raieManta, à l’intérieur du lagon, c’était très étonnant de voir cette créaturemassive juste au-dessus de ma tête.Puis nous sommes arrivés à Bora Bora. D'une manière générale, il est possible d’aller presquepartout dans le lagon, à condition d’avoir un bateau avec un faible tirant d'eau. Mon impression sur l'île est que la plupart de ce que l’on voitest artificiel, la majorité des îles sont occupées par des hôtels très haut de gamme, avec un peu partout des écriteaux avec écrit dessus : "Ceciest une île privée"."

Daniel, à bord de Bay Dreamer / www.baydreamer.se

Erismus Una : les GrenadinesL’équipage de l’Outremer Erismus Una nous fait partager ce mois-ci ses expériences de pêche.

CARTES POSTALES

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