Mercredi 17 et jeudi 18 décembre 2014

La Boîte à joujoux

Théâtre de Marionnettes de SalzbourgOrion Weiss

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La Boîte à joujouxMarionnettes et musique

Théâtre de Marionnettes de SalzbourgPhilippe Nicolas Brunner, marionnettisteEdouard Funck, marionnettisteEva Wiener, marionnettisteUrsula Winzer, marionnettiste

Orion Weiss, piano

Musique de Claude DebussyD'après les illustrations d'André HelléMise en scène, scénographie Hinrich Horstkotte

Durée du spectacle : 45 minutes

Le dossier complet du spectacle et la note de programme sont téléchargeables

sur le site www.citedelamusique.fr

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Le spectacle

En 1914, Claude Debussy compose la musique d'un ballet pour marionnettes, La Boîte à joujoux. Une partition subtile, paisible, et une intrigue tout en clair-obscur : un Soldat de bois tombe amoureux d’une Poupée ballerine qui le trahit avec Polichinelle. La guerre est déclarée ; les armées de soldats et de polichinelles s’affrontent à coups de petits pois... Une version légère et tendre.

Sur la scène, le pianiste apporte son soutien aux marionnettistes de Salzbourg, qui manipulent brillamment marionnettes et objets, faisant revivre ce conte d’autrefois. Le scénographe, inspiré par les aquarelles d’André Hellé, a conçu un dispositif ingénieux fait de cubes de couleurs et de boîtes à surprises.

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1 – Dessine dans ta boîte les joujoux qui te font rêver.

2 – Des pianos sens dessus dessous Le dessinateur a mis des pianos dans tous les sens. Combien y en a-t-il ? Attention, tu dois dénicher un intrus...

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3 – Sept erreurs se sont glissées dans le deuxième dessin. À toi de les trouver.

4 – Habille les personnages. Tu peux rajouter un bel uniforme et un chapeau, pourquoi pas une arme au Soldat de bois. Pour la Poupée ballerine, des bijoux et de jolis cheveux.

JEU 2 : il y a 7 pianos, l'intrus est le tambour • JEU 3 : 2 boulets supplémentaires ; l'épée plus petite ; la forme du nuage ; le coin gauche de la feuille ; la fleur a disparu ; les boutons de la veste d'uniforme du personnage central aussi ; le chapeau du personnage à gauche aussi

Réponses à regarder dans un miroir !

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Pour en savoir plus

En février 1913, le peintre et illustrateur André Hellé (1871-1945) propose à Debussy de mettre en musique un album dont il était l’auteur des textes et des illustrations. Fasciné par l’univers des jouets, Hellé avait publié en 1908 un album intitulé Pauvres joujoux et il aimait particulièrement à fabriquer des jouets en bois. Enthousiasmé, le compositeur se met à l’ouvrage, imagine un ballet pour marionnettes alors qu’André Hellé souhaite que la pièce soit interprétée par des

enfants. La partition de piano, prête dès octobre 1913, sera orchestrée en 1917 et achevée par André Caplet (ancien élève et ami de Debussy) après la mort du compositeur.

Claude Debussy (1862-1918) s’est penché à plusieurs reprises sur le répertoire destiné aux enfants. Ses fameux Children’s corner, publiés en 1908 et destinés à sa fille, ont été suivis par La Boîte à joujoux en 1914. Il projetait même de la faire jouer à l’Opéra-Comique. Mais il sera très difficile de réaliser ce projet, comme il l’explique. « C’est le parfait dessinateur Hellé qui a conçu les décors, la mise en scène. L’Opéra-Comique n’est qu’un théâtre, et pour cette œuvre il

faudrait un tel cadre, de telles conditions de représentation ! Vous savez ce que c’est, n’est-ce pas ? La Boîte à joujoux serait une pantomime sur la musique que j’ai écrite dans les albums de la Noël et du Jour de l’an, pour les enfants ! »

La collaboration entre un artiste-illustrateur et un compositeur est tout à fait novatrice en ce début de XXe siècle.

L’œuvre est composée d’un Prélude et de quatre tableaux. La poupée est incarnée par un thème de valse « doux et gracieux » (déformé lorsque la poupée aura « considérablement grossi » à la fin du ballet), un motif « gentiment militaire » symbolise le soldat alors que le polichinelle est illustré par un motif vif. Les emprunts à de célèbres pièces musicales – savantes ou populaires – sont nombreux et renforcent le caractère humoristique de l’œuvre. On entend ainsi la fameuse « Marche nuptiale » du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, un extrait du Faust de Gounod, des motifs orientaux, des rythmes de danses populaires, ou encore Il pleut bergère ! Le ballet chorégraphié est créé au Théâtre lyrique du Vaudeville le 10 décembre 1919, sous la direction de Désiré-Émile Inghelbrecht, dans des décors et des costumes de Hellé. L’œuvre est reprise au Théâtre des Champs-Élysées par les Ballets suédois dès 1921.

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Les artistes

Le pianiste américain Orion Weiss commence ses études musicales dans l'Iowa, puis dans l'Ohio, enfin au Cleveland Institute of Music, tout en assistant à des ateliers de musique d'été à Pianofest dans les Hamptons, au Sergei Babayan International Piano Academy, au Perlman Music Program, et à la Music Academy of the West. Élève d'Emmanuel Ax à la Juilliard School de New York, il décroche son diplôme en 2004. Il joue avec des orchestres réputés : le Cleveland Orchestra, le Baltimore Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic, le Chicago Symphony, le New World Symphony, le Vancouver Symphony, le Philadelphia Symphony, le New York Philharmonic... Il se produit également en récital à New York et en Europe (Musée du Louvre, à Paris). Ses tournées le

mènent en Israël, en Chine, en Allemagne... Marié à la pianiste Anna Polonsky, il ajoute à son répertoire la musique pour deux pianos et quatre mains.

Fondé en 1913, le Salzburger Marionettentheater (Théâtre de Marionnettes de Salzbourg) est spécialisé dans l'adaptation d'ouvrages lyriques et de comédies musicales. La première eut lieu avec le premier opéra de Mozart, Bastien et Bastienne. Les marionnettes sculptées par Anton Aicher, le créateur de ce théâtre aujourd'hui l'un des plus anciens encore en activité, jouèrent devant les membres de

la société des artistes de Salzbourg. Par la suite, son répertoire s'est enrichi de La Flûte enchantée de Mozart, Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, La Mélodie du bonheur de Rodgers et Hammerstein. Pour fêter son centenaire, l'équipe du théâtre a effectué une tournée de cinq semaines aux États-Unis. Aujourd'hui, la compagnie a ajouté à son répertoire l’œuvre de Debussy La Boîte à joujoux, déjà jouée au Metropolitan Museum of Art de New York. Sa particularité : les marionnettes dont les différentes parties du corps sont accrochées par des fils à un support, les marionnettes à fil.

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Prochains spectacles pour le jeune public

Philharmonie de Paris 2Amphithéâtre

Samedi 17 janvier à 15h30 – Dimanche 18 janvier à 15h30Mon saumon a de la chance – Compagnie voQue (Musique et poésie)Sarah Givelet (violoncelle), Charlotte Testu (contrebasse)Deux pêcheuses pêchues touillent les mots et les sons écrits pour elles par Jacques Rebotier.Dès 3 ans

Samedi 31 janvier à 15h30 – Dimanche 1er février à 11h et 15h30Nartaki, la danseuse indienne – Compagnie L’Essieu des mondes (Bharatanatyam)Deux danseuses et trois musiciens nous transportent dans l’univers de l’Inde et la vie d’une danseuse. Une gestuelle ancestrale pour une danse raffinée.Dès 4 ans

Mercredi 4 février à 15hJeudi 5 et vendredi 6 février à 10h et 14h30Samedi 7 et dimanche 8 février à 15h30Alice, de l’autre côté du monde – Cie Paradis Éprouvette (Conte en musique)Alice, au pays de l’absurde et du non-sens. La voix guide, la contrebasse trace le chemin et le spectateur tombe et glisse avec délice à la suite d’Alice.Dès 7 ans

Visites du Musée de la musiqueVisites-contes Visites-ateliers Visites-découvertes Visites en famille...Tous les samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires, pour les 4-6 ans et pour les 7-11 ans.

Collections permanentesAudioguide gratuit avec un parcours adapté au jeune public. Livret-jeu pour les enfants à partir de 7 ans qui visitent le Musée en famille. Mini-concerts tous les jours de 14h à 17h. Concert-promenade le 2e dimanche du mois. Entrée gratuite pour les moins de 26 ans.Dès 6 ans

Cité de la musique 221, avenue Jean-Jaurès 75019 Paris / M° Porte de Pantin

01 44 84 44 84 renseignements et réservations www.citedelamusique.fr

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