La fin du monde...et apres ?

Un voyagedans l’univers du cinema post-apocalyptique

Soleil VertSoleil Vert

Nausicaade la vallee du vent

..Nausicaa

de la vallee du vent

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Bienvenue a ZombielandBienvenue a Zombieland

CIneMASAINT SAUVEURPAR LE COLLECTIF CINÉMA SAINT SAUVEUR

La croûte terrestre se disloque, provoquant des catastrophes qui tuent près de six milliards d’humains (2012), une éruption solaire embrase la Terre (Prédictions), un virus foudroyant transforme une partie du Royaume-Uni en no man’s land (28 semaines plus tard), la nature reprend ses droits dans un New York désert (Je suis une légende), l’accumulation des dé-chets a rendu la planète inhabitable (WALL-E)...

Ces dernières années, les images de destruction à grande échelle et de villes dévastées se sont multipliées sur les écrans de cinéma avec une fréquence inédite depuis le milieu des années 1980. Les apocalypses partielles ou totales se retrouvent évidemment dans des films américains à gros budgets, mais aussi dans des œuvres inspirées de romans presti-gieux (La Route, d’après Cormac McCarthy), des productions à destination du jeune public (La Cité de l’ombre, Numéro 9), ou encore dans le cinéma d’auteur français (Les derniers jours du monde des frères Larrieu).

Les fictions apocalyptiques et post-apocalyptiques permettent traditionnellement d’ex-ploiter les grandes angoisses de nos sociétés et de mettre en garde contre les menaces qui pèsent sur notre planète. A l’époque de la Guerre froide, c’est l’usage de l’arme nucléaire qui provoquait le plus d’inquiétude et, par conséquent, la majorité des cataclysmes cinéma-tographiques. La récente vague apocalyptique prospère quant à elle en mixant les craintes liées au changement climatique et les événements anxiogènes qui se sont accumulés en ce début de 21ème siècle, des attentats du 11 septembre 2001 à la crise économique mondiale, en passant par les catastrophes naturelles (ouragan Katrina, tsunami en Asie du sud) et les pandémies.

Mettant en perspective trois décennies différentes (années 1970, 1980 et 2000), la program-mation « La fin du monde... et après » propose trois films situés après la catastrophe.

Contrairement aux œuvres de Fleischer et Miyazaki, Bienvenue à Zombieland ne cherche pas à délivrer un message ou provoquer une prise de conscience. Le film évoque bien une crise sani-taire récente (la maladie de la vache folle, qui est à l’origine de la zombification de l’humanité), mais il ne s’agit que du point de départ d’une comédie d’horreur montrant plutôt les bons côtés de la vie après la fin du monde. S’attachant au périple d’une poignée de sympathiques survi-vants, le film envisage le territoire américain vidé de ses habitants comme une vaste cour de récréation (la destination des personnages est significativement un parc d’attractions de Los Angeles) ou un immense niveau de jeu vidéo. Et si un jour les morts-vivants venaient vraiment à régner sur la terre, le film pourrait contribuer à sauver des vies grâce aux précieux conseils (« Attention aux salles de bain », « Voyagez léger », etc.) de son héros.

Etats-Unis – 2009 – couleurs – VF – 1h20. Réalisation : Ruben Fleischer.Avec Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Emma Stone, Abigail Breslin.

Pour preparer (et prolonger) la seance :

• Lisez le Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks, édité chez Calmann-Lévy en 2009. Un ouvrage faussement sérieux qui « contient toutes les clés pour survivre aux hordes de morts-vivants » et dont Zombieland s’est manifestement inspiré.

• Exercez-vous au démastiquage de zombies sur consoles ou PC grâce aux jeux Dead Rising et Left 4 Dead.• Faites le zombie ! Maquillez-vous (des conseils sont disponibles sur le site www.pariszombie.com) et apprenez la démarche si particulière des morts-vivants.

Pour cela, vous pouvez vous inspirer de Shaun of the Dead (E. Wright), Land of the Dead (G. Romero), du clip Thriller de Michael Jackson ou des « zombie walks » (« marches de zombies » visibles sur YouTube ou Dailymotion).

Seuls survivants d’une apocalypse, quatre personnes que tout oppose sont obligées de s’unir pour échapper aux hordes de zombies qui peuplent désormais la Terre. Ils décident de se rendre sur la côte ouest des Etats-Unis pour se réfugier dans... un parc d’attraction.

Bienvenuea Zombieland

mercredi 5 mai > 14h00

Entre un prologue et un final presque angéliques se déploie un récit tumultueux, effréné, fan-taisiste, qui convertit ce film-culte en une réflexion sur la nature humaine. Relevant à la fois du conte mythique et de la science fiction, dans un univers aux allures médiévales, Nausicaä oppose au désir de connaissance, des humains cherchant leur seul intérêt immédiat, pourtant source de leur anéantissement futur.Manga adapté par son auteur au cinéma, Nausicaä est une référence de l’animation japonaise, déjà pleine des thèmes de prédilection de Miyazaki et de son associé Isao Takahata (Princesse Mononoké, Pompoko) : préoccupations environnementales, personnages féminins moteurs, ap-pel à la tolérance... On trouve par ailleurs plus d’un emprunt au film dans le récent Avatar de James Cameron. Preuve que Nausicaä n’a pas pris une ride.

Japon – 1984 – couleurs – VF – 1h56. Réalisation : Hayao Miyazaki.

Pour preparer (et prolonger) la seance :

• A voir : Princesse Monoké (1997) du même Miyazaki. Amusez-vous à repérer les emprunts et similitudes des deux films avec Avatar (2009).• Découvrez Buta Connection le site web francophone spécialement dédié au studio Ghibli, dirigé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata : www.buta-connection.net• Lisez le manga Nausicaä de la Vallée du vent, publié par Glénat en 7 volumes.

Mille ans après les « Sept jours de feu » et l’effondrement de la civilisation industrielle, quelques sociétés survivantes craignent l’avancée du Fukaï, une forêt toxique. La vie pai-sible de la Vallée du Vent va alors basculer dans le chaos. Le destin de ses habitants dépend de Nausicaä, la téméraire princesse du royaume, capable de communiquer avec tous les êtres vivants. Ses dons et son courage suffiront-ils à empêcher la destruction et les guerres ?

Nausicaade la vallee du vent

mercredi 19 mai > 14h00

Soleil Vert surprend toujours par son atmosphère oppressante et son ton définitivement pessi-miste. A la fois futuriste et délicieusement daté, il continue à produire un effet incontestable, avec des scènes devenues cultes, et un générique visionnaire étonnant. Emblématique des films critiques et désenchantés du nouvel Hollywood des années 1970, il décrit une société policière, divisée entre pauvres, survivant au jour le jour, et très (rares) riches retirés dans leur ghetto, vi-sion qui sera justement reprise dans Land of the Dead de George A. Romero, le (ré)initiateur des films de zombies. En faisant surgir quelques souvenirs du monde d’avant au sein d’un univers morbide, Soleil Vert nous fait soudain prendre la mesure de ce que nous pourrions être amenés à perdre. On n’en sort pas tout à fait indemne...

Etats-Unis – 1973 – couleurs – VOSTF – 1h37. Réalisation : Richard Fleischer.Avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Joseph Cotten.

Pour preparer (et prolonger) la seance :

• Repérez dans le film le tout premier jeu vidéo, Computer Space qui date de 1971.• Après le film, visionnez l’épisode Million Dollar Papy des Simpsons (saison 17) : le suicide assisté est une parodie de la fameuse scène de Soleil Vert.

Voir ici également : http://www.simpsonspark.com/references/refs_film_soleilvert.php• Découvrez d’autres films de science-fiction contestataires de la même période comme La Planète des singes (F. J. Schaffner, 1968) avec, déjà, Charlton Heston,

ou bien dans un autre esprit, mais également surpeuplé et suffocant : le désormais film-culte Blade Runner (R. Scott, 1982) avec Harrison Ford.

2022... La planète est polluée, surpeuplée, suffocante. A New York, les habitants se nourrissent exclusivement de pastilles synthétiques fabriquées par la société Soylent. Un de ses hauts responsables est assassiné et le policier chargé de l’enquête va suivre une piste qui va le mener à une sinistre découverte.

Soleil Vertmercredi 2 juin > 14h00

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Bienvenue a Zombielandmercredi 5 mai > 14h00

Nausicaa de la vallee du ventmercredi 19 mai > 14h00

Soleil Vertmercredi 2 juin > 14h00

Séances gratuitesRéservations groupes : Lille 3000Magali Avisse/ Sarah CnuddeTél 03 28 52 3000relations.publiques@lille3000.comwww.lille3000.com

Programme et animations conçus par l’associationDe la suite dans les images,membre du Collectif Cinéma Saint Sauveur

Infos programmation : Samuel Quiquempois20 rue Georges Danton 59000 LilleTél 03 20 93 04 84Fax 03 20 09 79 39contact@delasuitedanslesimages.orgwww.delasuitedanslesimages.org

Rédaction : Nathalie Sédou et Thierry LaurentConception graphique : Loïc Bernery

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