La Lettre 14

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    - Mot du Directeur Gnral 2

    - 18me Session du CA du CNESTEN 3

    - Dossier 4

    - Vie du centre 9

    - Coopration Internationale 12

    Directeur de la publicationKhalid EL MEDIOURI

    Comit de rdaction Taib MARFAK

    Fatima ezzahra EZZOUINE Abdessalam EL HAMDAOUIPhotos : Mohamed MAALMI

    AdresseCNESTEN, B.P 1382 R.P.

    10001 - Rabat - Maroc Tl. : 212 37 81 97 50Fax : 212 37 80 32 77

    Site internetwww.cnesten.org.ma

    [email protected]

    Dpt lgal2001/0074

    ISSN1114-3827

    MOT DU DIRECTEUR GENERAL

    Fort dun capital humain, spcialis dansles sciences et technologies nuclaires, etdinfrastructures de recherche de pointe dansce domaine, le CNESTEN a mis en place,depuis 2011, une charte stratgique, lhorizon

    2015, visant faire merger le Centre dEtudesNuclaires de la Mamora, au niveau national etinternational, en tant que plateforme de recherche,dexpertise et de formation.Un objectif inscrit dans la triple vocation duCNESTEN en tant que Centre de recherche,organisme dappui technique lEtat dans les domaines de la sret et scuritnuclaire et radiologique, et Centre prestataire de service, dexpertise et deformation.En effet, le CNESTEN a pu, au cours des deux dernires annes, ddoublersa production scienti que atteignant une centaine de publications etcommunications de niveau international et a organis annuellement unequinzaine de manifestations scienti ques et techniques auxquelles ont pris partplus dun millier de spcialistes nationaux et trangers.Sur le plan de la recherche, nous avons mis en place plusieurs mcanismes decollaboration avec les Universits marocaines portant sur la cration dUnitsMixtes de recherche, le co-encadrement dtudiants (doctorants, master,licences, ingnieurs et autres), laccueil de stagiaires, lenseignement et laformation professionnelle.Ce mme effort est dploy vis--vis des partenaires trangers principalementlAgence Internationale de lEnergie Atomique, les Centres quivalents et lesUniversits en France, Etats-Unis dAmrique et dautres pays, dont plusieursaccords de coopration et de programmes de recherche et de formation ontt mis en place.Ct appui technique lEtat, le CNESTEN apporte son savoir faire et sonsoutien pour le dveloppement dune dizaine de programmes de cooprationinternationale dans les domaines de la sret et scurit nuclaires etradiologiques impliquant les dpartements chargs de lEnergie, des Mines, delEau et de lEnvironnement, des Affaires trangres et de la Coopration, delIntrieur et autres.Concernant les applications sectorielles, nous avons mis en place une dizainede programmes, o les techniques nuclaires disposent dune plus valuescienti que et technologique et un apport socio-conomique, couvrant lesdomaines de la sant, la nutrition, leau, lenvironnement, lindustrie, lnergie,les mines et lagriculture.Pour informer nos lecteurs sur le rle de notre Centre dans le domaine delagriculture et limportance de loutil nuclaire dvelopp par nos quipes dansce domaine, le prsent numro de la Lettre du CNESTEN met en exergue nosprincipales ralisations en matire de recherche et dveloppement ainsi que lespartenariats mis en place au niveau national et international.Notre objectif dans le secteur de lagriculture vise lintgration des programmesnationaux (Plan Vert, Plan de lutte contre la dserti cation, Plan damnagementdes bassins versants, ..), le dveloppement dun partenariat long terme avecles principaux oprateurs notamment le Ministre de lAgriculture, le HautCommissariat aux Eaux et Forts ainsi que les organismes de recherche (INRA,IAV, ) et le transfert de lexprience et le savoir faire national vers les paysafricains intresss.

    Ainsi, le prsent numro de la Lettre du CNESTEN passe en revue tous lesprojets de recherches et dtudes sur lesquels travaillent, actuellement, nosquipes en relation avec les partenaires nationaux (INRA, IAV, ENFI, HCEF, ..) ettrangers (AIEA, IRD, ).

    Khalid El MEDIOURILe Directeur Gnral

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    Dix-huitime SeSSion Du ConSeilDADminiStrAtion Du CneSten

    Le 25 Dcembre 2013, le CNESTEN a tenu, au sige duDpartement de lEnergie, la dix-huitime session de son ConseildAdministration, sous la prsidence de Monsieur Abdelkader AMARA Ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et delEnvironnement.

    A cette occasion, le Conseil dAdministration a examin le bilandes ralisations du CNESTEN au titre de lexercice 2013 ainsi queles programmes inscrits dans le cadre de son plan daction 2014.

    A la suite de cette prsentation, les Administrateurs, lunanimit,ont apprci laccroissement de la production scienti que duCentre en termes de publications, communications, organisationde manifestations, contrats de recherche, formation etcoopration nationale et internationale.

    Par ailleurs, les travaux de cette session ont t marqus parla consolidation du programme Racteur portant sur laproduction des radio-isotopes utiliss en mdecine nuclaire,le dveloppement de la technique danalyse par activationneutronique pour des applications en gologie, mines etenvironnement, et la formation.

    Dun autre ct, le Conseil sest flicit du support et de lappui duCNESTEN aux diffrents dpartements concerns par la sretet la scurit nuclaire et radiologique au niveau de la formation,lexpertise et les conseils.

    Le Conseil a, galement, not avec satisfaction, le positionnementdu CNESTEN lchelle rgionale et la qualit de sa cooprationavec lAIEA qui le considre au niveau de lAfrique comme unCentre Rgional de recherche, de formation et dexpertise dansles domaines de la radioprotection, la nutrition, lhydrologieisotopique et la scurit nuclaire.

    En ce qui concerne le plan daction 2014, le Conseil a not lacontinuit des programmes du Centre, conformment lacharte stratgique 2011-2015, avec linitiation dune dizaine denouveaux projets, et a approuv, dans une rsolution, le projetdu budget 2014.

    Au volet des ressources humaines, le Conseil sest rjoui de laqualit et du niveau dexcellence des comptences du CNESTEN. A cet effet, le Prsident et lensemble des Administrateurs ontinsist sur la ncessit de dvelopper et de valoriser le capitalhumain du Centre travers un statut adapt et spci que.

    Runion du Conseil dAdministration 25 dcembre 2013

    Visite au CENM de Monsieur le Ministre de lEnergie, des

    Mines, de lEau et de lEnvironnementLe 27 Nombre 2013, une dlgation du Ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et delEnvironnement, prside par Monsieur le Ministre AbdelKader AMARA, a procd lavisite des installations du CENM. A cette occasion, Monsieur le Ministre sest enquis de la stratgie adopte par leCNESTEN pour le dveloppement des applications des techniques nuclaires dans lesdiffrents secteurs socio-conomiques et pour renforcer son positionnement lchellede lAfrique.Il a, galement, eu des entretiens avec les chercheurs et les ingnieurs du CNESTEN quilui ont prsent les programmes scienti ques et techniques sur lesquels les quipes duCentre sont engages.

    Dans sa page facebook, Monsieur le Ministre sest exprim sur les principaux rsultats de cette visite et dont le contenu est donnci-dessous.

    27

    . 1986

    250 . . (Page fecebook de M. le Ministre) .

    Dclatration du Ministre

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    DoSSier : ApportS DeS teChniqueS nuClAireSDAnS le DomAine De lAgriCulture

    Question : Aujourdhui le CNESTEN dispose dunevingtaine de comptences et a accumul une exprienceremarquable au niveau national et international dans ledomaine de lutilisation des techniques nuclaires pourdes tudes portant sur la valorisation de lAgriculture,pouvez-vous nous prsenter les programmes sur lesquelsvous travaillez ?Rponse : Je voudrais tout dabord souligner que les mthodesnuclaires dveloppes par le CNESTEN pour des utilisationsdans le domaine de lagriculture apportent gnralement desinformations complmentaires et parfois mme exclusives aux

    mthodes classiques. Elles sont connues pour leur rapidit,sensibilit et abilit.

    Je cite titre dexemple la mesure de la radioactivit naturelle(Cs-137, Pb-210 et Be-7) pour lvaluation des taux drosion etson application pour la conservation des sols, le dveloppementdune agriculture durable, la lutte contre la dserti cation etlenvasement des retenues de barrages.Dautres techniques nuclaires sont utilises pour :

    Le dosage hormonal chez les animaux avec lIode 125qui permettent de contribuer au dveloppement et laprservation des cheptels ;

    Lidenti cation de lorigine des sdiments et ltude desrelations sols-plantes ainsi que de la discrimination isotopiquepour la slection des varits rsistantes la scheresse parlutilisation des isotopes stables (Carbone 13 et lAzote 15).

    Le dveloppement de ces techniques et autres par les quipesdu CNESTEN, au cours de ces quinze dernires annes, apermis la ralisation de plusieurs tudes ayant une plus valuescienti que, technique, socio-conomique et environnementaleet ce, en relation avec les organismes nationaux de rechercheagricole et lAIEA.Dans ce cadre, nous avons constitu une quipe composedune vingtaine de spcialistes qui ont acquis une expriencedans le domaine des utilisations des techniques nuclaires enagriculture notamment pour rpondre aux besoins exprims dansles programmes nationaux de dveloppement agricole. A cet effet, nous avons labor dans le cadre de la chartestratgique 2011-2015 du CNESTEN, deux programmesdclins en axes de recherches comme suit :1. Programme Gestion et valorisation des ressources en

    agriculture portant sur :a. Ltude de lrosion des sols et leur impact sur la fertilit

    des sols et les retenues de barrage en utilisant des traceursradioactifs naturels tels que le Csium 137, le Bryllium 7 etle Plomb 210 ;

    b. Ltude des contaminants chimiques et mtalliques et deleur devenir dans les sols et les plantes ;

    c. La valorisation, le contrle et la protection des produitsagricoles ;

    d. La phytoremdiation qui porte sur llimination des polluantsmtalliques par les plantes xatrices des mtaux .

    2. Programme Production animale : portant sur ledveloppement doutils de diagnostic utilisant les techniquesnuclaires et lanalyse des hormones impliqus dans lecontrle de la reproduction animale.

    Q : Pouvez-vous nous prciser les principaux objectifsspcifques de ces programmes ?

    R : En ce qui concerne lutilisation des techniques nuclaires pourltude de lrosion des sols, nous visons travers cet outil,

    estimer les taux de perte des sdiments des bassins versantsnotamment les sites agricoles et forestiers. Cet outil permet dedisposer de donnes sur la dgradation des sols et son originedans les rgions tudies.Nous contribuons, galement, avec la participation denos partenaires et des utilisateurs naux lvaluation desperformances, des mthodes de conservation des sols et audveloppement dune approche intgre pour ltude de ladgradation des sols lchelle des bassins versants.Sur le plan de la recherche et dveloppement, notre groupe, enrelation avec les Centres de Recherche Agricoles, dploie loutilnuclaire et de la radioactivit naturelle dans :

    ltude et le contrle des rsidus des pesticides dans le solet plantes dans diffrentes rgions permettant de disposerdune cartographie de la contamination ;

    la caractrisation des plantes hyperacumulatrices desmtaux ;

    la Protection et la rhabilitation des sols pauvres, pollus etdgrads ;

    le dveloppement de nouvelles mthodologies de dosagerapide des pesticides ;

    la mise au point des systmes de dosage radio-immunologiqueet enzymo-immunologique de la progestrone et dautresmarqueurs physiologiques de la reproduction, en vue dune

    application dans la gestion de la reproduction caprine etbovine. Ce qui permet de mettre la disposition des leveurset des techniciens de llevage, un prcieux outil leurpermettant damliorer et de mieux organiser leurs cheptels.

    Q : Dans quel cadre sont inscrits tous ces projets ?R : La plani cation de nos projets sinscrit dans le cadre de lavision stratgique lhorizon de 2015 labore par le CNESTEN etqui prend en compte lensemble des orientations et programmesnationaux de dveloppement.Concernant le secteur de lagriculture, nous avons intgr dans nosprogrammes la vision nationale de la Recherche Scienti que pourla priode 2006 - 2025 en particulier le Programme Agricultureen Conditions Dif ciles, le Plan Maroc Vert, le dveloppement duNord du Maroc et le Plan National dAmnagement des Bassinsversants.

    Dans ce numro de la Lettre du CNESTEN, la rdaction a invit Monsieur Moncef BENMANSOUR, Chef delUnit Radio-Ecologie et Datation et galement coordonateur du programme Agriculture, pour prsenteret clairer nos lecteurs au sujet des travaux de recherche et dveloppement ainsi que les tudes initis parle CNESTEN dans le secteur de lAgriculture.

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    Nous avons, galement, intgr des programmes internationauxtels que Nuclear Techniques in Food and Agriculture de FAO/ IAEA et le Country Programme Framework (CPF) de lAIEA.Dans ce sens, nous avons mis en place un rseau de partenariatnational et international couvrant plusieurs oprateurs tel quelINRA, le HCEFLD-CRF, lENFI, lIAV, lENAM, lAIEA, lIRD- Montpellier, lENSAT de Toulouse, lUnion Europenne, lesUniversits Mohamed V Rabat, Mohammed Benabdallah Fs,Hassan II Casablanca, Cadi Ayyad Marrakech, Ibn Tofail Knitra et Mohamed Premier Oujda.Ces partenariats sont matrialiss par des conventions avec lamajorit des partenaires et sous forme de contrats de rechercheet de projets rgionaux avec lAIEA.En n, le nancement de ces projets se fait travers les fondsde lAIEA, lUnion Europenne et la coopration du Centre aveclINRA, le CRF, lIRD et lENSAT.Q : Vous avez parl de la charte stratgique 2011-2015,pouvez vous dresser un bilan scientifque pour les 3premires annes du programme ddi lagriculture ?R : au cours des 3 premires annes de ce plan quinquennal,notre groupe de recherche a ralis 6 projets portant sur :

    1. La combinaison de lutilisation des radiolments et desisotopes stables pour valuer la dgradation des sols lchelle du bassin versant Moulay Bouchta dans largion de Chaouen en collaboration avec lENFI et lIAV(Projet IAEA/CRPD1.20.11)

    Ce projet porte sur lemploi des techniques nuclaires (137Cs,210Pb, 7Be, 13C et 15N) et conventionnelles utilisant le Systmedinformation Gographique (SIG) en vue dtudier la dgradationdes sols lchelle du bassin versant - My Bouchta - au Nordet la sdimentation dans le barrage Talembout laval de cebassin. Les rsultats de ce projet ont permis dexaminer leffetde plusieurs paramtres agro-environnementaux sur la perte enterre, dont loccupation du terrain, la pente et la nature du sol, etdtablir un bilan sdimentaire correspondant 84% du bassinversant. Ils ont permis, aussi, didenti er lorigine des sdimentsdposs, dobserver limpact de lintroduction des fertilisants etde distinguer entre diffrentes formes drosion.2. Ltude des stratgies de conservation du sol (CES) par

    les techniques des radiolments (Rgion Shoul)Dans le cadre dun projet nanc par lUnion Europenne et encollaboration avec lUniversit Mohammed V et lIAV, et dautrespartenaires, une tude portant sur lef cience des amnagementsagraires dans la rgion de Sehoul et lexprimentation denouvelles stratgies de conservation des sols a t ralise par leCNESTEN. Les rsultats obtenus ont rvl que la technique demonoculture de vigne peut tre considre comme une techniqueprservatrice de la ressource sol dans cette zone, ce qui pourraiten faire une pratique de conservation de sols pour des rgionssimilaires. Le projet a permis aussi dvaluer les performancesdune nouvelle technique de conservation rcemment introduitebase sur la plantation darbres dAtriplexe.3. Ltude de lrosion des sols et des techniques de

    conservation en milieu agricole en collaboration aveclINRA (Projet IAEA/RAF5063)

    Ralis dans le cadre de la collaboration avec lINRA et

    la coopration rgionale avec lAIEA,ce projet porte sur ledveloppement de mthodes innovantes de conservation dessols dans le but damliorer le rendement agricole et dassurerla scurit alimentaire. Dans la premire phase de ce projet,le CNESTEN a apport son expertise pour la mise en place

    de stratgies dchantillonnage au niveau des pays africainsparticipants et dtablir leurs plans de travail. Cette tape apermis didenti er diffrentes pratiques de conservation quecompte tester les pays africains. Le Centre a abrit le premiermeeting de coordination du projet, ralis 4 missions dexpertiseet accueilli 8 stagiaires africains.4. Ltude des rsidus des pesticides dans la plante,

    sol et eau et mise au point de mthodes de dosageimmunologique en collaboration avec lINRA

    En ce qui concerne lamlioration des produits agricoles etla protection de lenvironnement, le CNESTEN en partenariatavec lINRA - CRRA de Tanger et de Settat, a mis au point desoutils de dosages immunologiques des pesticides et de leursrsidus dans le primtre du Loukkos et Chaouia Ouardigha,en parallle des mthodes conventionnelles. Les pesticidesconcerns appartiennent aux familles des organochlors,des organophosphors et des carbamates. Lobjectif vis parce projet est de mettre la disposition de nos partenaires undispositif de dosage de ces pesticides facile, rapide, sensible,propre, peu coteux, et surtout respectant lenvironnement par lanon utilisation des solvants chimiques. Ainsi, durant ces derniresannes, le CNESTEN a dvelopp localement les haptnes et

    les immunognes par synthse organique de 7 pesticides. Lesantisrums et anticorps anti-pesticides, et traceurs de 5 dentreseux ont t aussi dvelopps.5. Le dveloppement doutils de diagnostic et danalyse

    des hormones impliques dans le contrle de lareproduction

    Dans le domaine de la production animale et en collaborationavec lINRA - CRRA de Tanger et Settat, le CNESTEN poursuitle dveloppement local de mthodes de dosage de certainsparamtres biologiques a n de mieux matriser la physiologie ducheptel cible et datteindre lobjectif x par le programme dedveloppement de llevage caprin dans le Nord du Maroc etOvin dans la rgion de Settat. Ainsi, en relation avec le projet dedveloppement du dispositif de dosage de la progestrone caprin,ce projet a connu plusieurs ralisations dont, le dveloppementdu dispositif de dosage immunologique (ELISA), la validationdu systme de dosage et linstallation de laboratoire ELISA,la production dune quantit suf sante de composants de latrousse mise au point et les tests des ractions croises vis--visde certaines hormones et drivs. A cet effet, 3 drivs de laprogestrone et 4 anticorps anti-progestrone mono spci quesont t produit localement. En 2013, des anticorps poly-clonauxanti-progestrone ont t produits et une gamme standard de laprogestrone a t valide.

    6. Lutilisation de la phytoremdiation pour la rhabilitationdes sites miniers marocains contamins par les mtauxlourds

    Ce projet vise la caractrisation et la valorisation des planteshyper-accumulatrices de plomb pour la phytoremdiation dessites miniers marocains contamins par les mtaux lourds.Ltude ralise par le CNESTEN en partenariat avec lINRA etlIRD (Montpellier) et la Facult des Sciences dOujda a concernla rgion orientale du Maroc, connue pour ses nombreux sitesminiers et a permis didenti er trois gnes impliqus dans larsistance aux mtaux.

    En 2011, un Brevet Utilisation du Ciste pour la phytoremdiationdes sites contamins par le Plomb a t largi lchelleInternationale notamment dans les pays du pourtourmditerranen.

    Entretien Ralis par Taib MARFAKResponsable de la Communication

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    Le carbone 13 (13C) est lun des trois isotopes du carbone.Dans latmosphre, les molcules 13CO2 coexistent avec lesmolcules 12CO2, un pourcentage denviron 1,1 % du totaldu CO2. Les plantes utilisent les deux types du carbone lors dela photosynthse, mais le 13C, est plus lourd, est moins absorbque le 12C. Les plantes C3 et C4 ont des abondances en 13Ccontrastes due une diffrence de types de photosynthse.Cette discrimination est faible et on lexprime en units , quireprsente la diffrence relative du rapport isotopique avec unstandard, exprim en . Cette discrimination peut donner uneide sur la contribution des diffrents types de plante existantedans les bassins versants.Par ailleurs, lisotope stable de lazote 15N donne une ide surle type de travail de sol ralis par lagriculteur (type dengraisutilis).Une fois ces deux isotopes (15N, 13C) sont coupls, ilspermettent :

    1. Ltude de la vitesse de renouvellement de la matireorganique dans le sol (MOS),2. lorigine des sols rods in situ.

    En effet, la dgradation des surfaces des sols agricoles affecteleur fertilit et les impacts environnementaux de lrosion hydriquepeuvent tre importants. Une grande partie des particules deterre transportes dans les eaux super cielles y demeurent en

    origine DeS SDimentS DAnS un bASSin verSAnt,rle DeS iSotopeS StAbleS 13C et 15n

    suspension (Matire en Suspension), et ont un effet sur la turbiditde leau. Les sdiments qui saccumulent au fond des ruisseauxpeuvent affecter le volume de dbordement, augmentant lerisque dinondation. Ils peuvent, galement, diminuer la capacitde stockage des rservoirs et des tangs arti ciels. Les barragessont les plus touchs par ce phnomne.

    Pour rsoudre ceproblme et protgerles zones vulnrables dece au, il est impratifde dterminer lessources des sdimentsdes bassins. Dans cecontexte, lapplicationdes marqueursisotopiques 13C et 15Nconstitue une alternative

    intressante et innovante et qui peut tre complmentaire auxmthodes conventionnelles classiques. Les mthodes de traageisotopique, bases sur lutilisation de teneurs en isotopes stables,peuvent aider identi er la contribution des diffrentes sourcesde carbone organique particulaire dans les coulements gnrspar lrosion hydrique sur les bassins versants ou amliorer lesbilans drosion du carbone organique des sols.

    etuDe De lroSion DeS SolSDAnS lA rgion De Sehoul

    Notre pays a entam, depuis plus de 50 ans, plusieursprogrammes visant la conservation des ressources naturelles(eau et sol) qui ont permis de rgler localement des problmes dedgradation, daffronter des risques et menaces et de restaurer laqualit de certains terrains.Cependant, la menace de dgradation et les formes ansi que lesprocessus restent prsents et inquitants, ceci peut tre expliqusoit par linadaptation des technologies de conservation mises enplace soit par linadquation de lapproche tablie.Pour lucider cette problmatique dans la rgion de sehoul, unetude a t ralise par lquipe de la Chaire UNESCO-GN dontle CNESTEN est partenaire et avec la participation dacteurslocaux (paysans, lus, techniciens de lagriculture et des forts)et dexperts externes dans le cadre du projet Europeen DESIRE Desert Remediation . Le site de Sehoul a t choisi puisqueun nombre de travaux danalyse, de mesure et denqute ont tdj raliss.Lobjectif de cette investigation est dtablir un premier diagnosticdes problmes lis la dgradation du sol dans la zone du sehoul,danalyser les systmes et techniques agraires prconises parles agriculteur et de formuler des alternatives prometteuses auxformes dutilisation et aux stratgies de gestion et de conservationdans des sites de dgradation avance dans cette commune.Les rsultas naux ont t traduits en recommandations etdissmins parmi les praticiens, les autorits, les dcideurs, lesONGs, les exploitants et propritaires des terrains.Lexpertise du CNESTEN et sa large exprience dans lestudes drosion par le biais des techniques des marqueursradioisotopiques ont t sollicites. Sa contribution consisteen lvaluation des pertes en sol long et court terme par lesmesures radioistopiques et ltude de lef cacit et lef ciencedes pratiques agraires tenant compte du calendrier agricole sur4 ans.Un premier travail a port sur ltude du potentiel des pratiquesagraires introduites ces 50 dernires annes savoir des systmes

    Asmae NouiraChercheur, CNESTEN

    Noureddine AMENZOUChercheur, CNESTEN

    comportant une rotation crale/crale (dans notre cas bl/ orge)(photo1), crale/lgumineuses alimentaires ou fourragres(mas/bl et lupin/fve) (photo2) et le systme de monoculture (lavigne) (photo3) par la technique de 137Cs. A partir des mesuresralises, le bilan sdimentaire pour les parcelles tudies aboutit un taux drosion moyen considrable de lordre de 12.5 t/ha/apour la parcelle en rotation crale/crale et un taux faible pourla parcelle travaille en crale/lgumineuse.

    La technique de 7Be a permis dvaluer les pertes en sol relatifs lanne agraire pour les cultures en rotation crales/crales,crales/jachre et crale/lgumineuse et la monoculture devigne.Les taux calculs montrent une perte en sol importante pourla rotation crale/crale suivi de celle en rotation crale/ jachre et moins accentue pour la culture en rotation crale/ lgumineuse, ce qui con rment les rsultats obtenus par latechnique de 137CsLadoption des techniques des radioisotopes 137Cs et 7Be ontpermis dune part destimer quantitativement la dimension despertes en sol dans la rgion du Shoul et dautre part dvaluer lesdiffrentes techniques et approches utilises par les agriculteurs. Ainsi, la culture en rotation crale /lgumineuse peut treconsidre comme une alternatives prometteuse pour unegestion durable des terres (GDT) et la russite dune politiquede dveloppement agraire ef cace dans la commune de sehoul.

    Photo1 : parcelle (Bltendre, Orge) Photo3 : parcelle (Vignes)Photo2 : parcelle (Lupin,Fve, Mas)

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    rADiolmentS et SyStemeS DinformAtiongogrAphique pour ltuDe De lroSion DeS SolS

    lChelle Du bASSin verSAnt

    Les tapes de lanalyse par krigeage ordinaire sont : Lexploration des donnes, Le calcul du variogramme exprimental, Lajustement dun modle, La validation croise, Ltablissement de la carte de distribution spatiale de

    lrosion, et Ltablissement de la carte des variances des mesures de

    lrosion.

    Lexemple est ltudemene au Bassinversant MoulayBouchta situ dansle Rif occidental,dont lobjectif est

    destimer les pertesen sols et les taux desdimentation laidedes radio-isotopes(137Cs et 210Pb),ainsi que dapprcier lapport de la gostatistique et du systmedinformation gographique SIG dans lvaluation du risque delrosion des sols lchelle du bassin versant (voir gure).

    La mthodologie utilise sappuie sur lestimation des pertesen sols et des taux de sdimentation laide des radio-isotopes (137Cs et 210Pb) et ltablissement de documentscartographiques permettant de bien apprhender les zones risques et dintervention prioritaires.

    La premire phase de ltude a dbut, en utilisant les outilsde tldtection et des SIG, par llaboration de documentsnumriques et go-rfrencs de trois paramtres agro-environnementaux loccupation du sol, le type de sol etlinclinaison de la pente dont lintgration a permis dobtenir unecarte des units fonctionnelles supposes avoir la mme sensibilit lrosion hydrique. Par la suite, le plan dchantillonnage estorient vers 11 units reprsentant 84% du bassin versant.

    La deuxime phase porte sur les mesures radiomtriques deschantillons par spectromtrie gamma, les activits du 137Cs ou210Pb Bq/kg (Beqrel par kg), ainsi obtenues, sont converties laide des modles de conversion en taux de perte ou de gain dusol (tonne/hectare/an).

    La troisime phase consiste modliser lrosion des sols petitechelle par krigeage ordinaire qui prsente lavantage destimerles erreurs de prvision et de tenir compte de la structure spatialedes donnes. Lintgration des rsultats de perte en sol dessites tudis dans un environnement SIG, permet de cerner lacontribution de chaque unit la production des sdiments,de classer par importance relative les zones drosion, et dequanti er les pertes en sol dans lensemble du bassin.

    Cette tude a fait ressortir lopportunit du couplage entre lesmesures radio-isotopiques et les outils gomatique pour laquanti cation des pertes en sol et leurs cartographie. Elle a aussipermis de d nir une mthodologie claire et objective pouvantservir de guide pour ce genre dtudes, notamment dans leszones dtude de grande chelle et qui souffre de manque dedonnes.

    Anis ZOUAGUIIngnieur, CNESTEN

    Au Maroc, lrosion des sols constitue la premire cause de ladgradation du patrimoine agro-pdologique et co-systmique,mettant en pril les moyens de subsistance de la population

    riveraine et de la scurit alimentaire en gnral.Lvaluation de ce processus reste dif cile mettre en uvredu fait de la complexit du comportement des particulesdu sol en rponse la diversit et linteraction des facteursnaturels et anthropiques. Les techniques Radio-isotopiquescombines aux techniques de la gomatique : SIG, tldtectionet gostatistique, permettent une estimation assez rapide delrosion et sont capables de prendre en compte les variationstemporelles et spatiales lchelle du bassin-versant.

    En effet, les outils daide la dcision comme la tldtectionet les SIG offrent la possibilit de prsenter les rsultats sousforme simple claire et comprhensible par lutilisateur telsque: documents cartographiques, diagrammes, tableaux, etpar consquent offrent une meilleure lisibilit pour la prise dedcision. La cartographie de lrosion des sols en particulierest fournie en utilisant ces outils, lintgration des facteurs deperte en sol et des mesures radiomtriques au champ permetainsi de faire une modlisation spatialise de lala rosif et de laproduction des sdiments.

    Dans cette approche, on distingue quatre groupes de

    fonctionnalits : Lacquisition des donnes dorigines diverses, La gestion pour le stockage et la recherche de donnes, Lanalyse spatiale pour le traitement et lexploitation, La prsentation des rsultats sous forme cartographique.

    Pour dresser une carte de distribution, les mesures de lrosionsont considres comme des variables rgionalises, ce quiveut dire quelles prsentent simultanment deux aspects :un aspect structur et un aspect alatoire. Ainsi, elles peuventtre modlises laide des outils de la gostatistique telque le Krigeage ordinaire. Cest une mthode stochastiquedinterpolation spatiale qui prvoit la valeur des sites nonchantillonns par une combinaison linaire sans biais et variance minimale des observations des pertes en sol dans lessites voisins.

    Rpartition de la cartographie de lrosion

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    La prsence de pesticide et de substance active dans les aliments est la cause de problmes graves de sant publique (cancrogense,effet sur la fertilit et dveloppement et effet neurologiques et neuro-comportementaux), leur dtection est un enjeu majeur tout aulong de la chane alimentaire. Les mthodes classiques danalyse ne sont capables de fournir des rsultats quau bout de plusieurs

    jours avec un cot plus lev. Il apparat ainsi clairement que de nouvelles techniques danalyse rapides, sensibles et moins chre sontncessaires de faon pressante pour relever le d de la scurit sanitaire des aliments chaque tape (de la production la distribution).Limmunoraction bass sur la reconnaissance molculaire entre une petite molcule (pesticide) et un anticorps spci que immobilissur un support solide devrait rpondre aux critres noncs ci-dessus. A n de dvelopper un systme de dosage immunologiquedes pesticides et vu que ce compos est une molcule de petite taille non immunogne, et pour la rendre immunogne, on grossitarti ciellement sa taille en lassociant une molcule, le plus souvent protique : le porteur dhaptne.Les haptnes sont les molcules cibles dont la structure a t complt par ajout dun bras espaceur fonction acide pour le couplageavec une protine dans le cas ou cet haptne un seul site dencrage (Carbendazime, Carbofurane, Dimethoate, Dicofol et Hexaconazole),ainsi les haptnes ayant plusieurs sites dencrage (linuron et methomyl) on procde un couplage directe on utilisant la glutaraldehydecomme brasespaceur.

    Aprs couplage des haptnes synthtises avec une protine (BSA, KLH) et immunisation, les antisrums collects vont servir la ralisation des systmes de dosages immunologiques (ELISA, RIA) de chaque molcule cible, et qui permettra lidenti cation et laquanti cation des pesticides dans diffrentes matrices.

    Au Maroc, llevage des petits ruminants revt une importance socio-conomiquecertaine et joue un rle capital dans lactivit conomique rurale. Le cheptel exploitest estim 22,16 millions de ttes dont 5,35 millions de caprins. Llevage caprinoccupe une place socio-conomique particulirement importante dans le nord duMaroc. Estim 665000 ttes soit 40% du cheptel des ruminants de la rgion et 12%du cheptel caprin national, ce cheptel contribue environ 60% dans la constitution desrevenus des leveurs dans cette rgion.Conscientes de cet intrt vital pour la population rurale du nord du Maroc, les autoritspubliques ont mis en place, dans le cadre du plan rgional de dveloppement du norddu Maroc et du plan Maroc-vert, une stratgie de dveloppement de llevage caprinvisant amliorer le potentiel de production des troupeaux. Lobjectif est damliorer lamoyenne nationale de la productivit de llevage caprin de 38 litres de lait et 12 kg de

    viande par unit zootechnique et par an (enregistrs actuellement) 300 litres de lait et plus encore de viande lhorizon de lanne 2020.Cest par rapport cet objectif stratgique global et en collaboration avec lINRA de Tanger (URPA-CRRAT) que le CNESTEN, via sonUnit de Radio-Immunologie Applique (URIA), sinscrit cette initiative de dveloppement du nord du Maroc. Sa contribution, parlapplication et limplication des techniques immunologiques de dosage (RIA et/ou ELISA) dans lamlioration de la reproduction animaleen gnrale et caprine en particulier, ne peut quavoir un impact socio-conomique bn que pour le pays.Parmi les mthodes biotechnologiques, qui peuvent tre exploites dans ce sens, gure le dosage des hormones de reproduction, eten particulier celui de la progestrone. En effet, lestimation des niveaux de progestrone plasmatique ou srique priphrique constitueun outil exprimental pertinent largement utilis pour prciser ltat physiologique des femelles dans un levage. Plus encore et aprsconfrontation des diffrentes mthodes de diagnostic de gestation chez les caprins (palpitation, chographie, ), il sest avr que ledosage de la progestrone garde la faveur de point de vu prcocit. Applicable ds le 17me jour aprs la fcondation, ce test offre desvaleurs dexactitude de diagnostic de gestation denvirons 90% tandis que les valeurs de diagnostic de non-gestation approchent les100%.Cest l o rside tout lintrt quapporte ce programme, dont lobjectif principal consiste mettre au point des systmes de dosageradio-immunologique et enzymo-immunologique de la progestrone et dautres marqueurs physiologique de la reproduction, en vuedune application dans la gestion de la reproduction caprine. Par ce programme, le CNESTEN - travers lINRA - se propose de mettre la disposition des leveurs et des techniciens de llevage un prcieux outil leur permettant damliorer et de mieux organiser la conduitede la reproduction de leurs troupeaux.

    Ainsi, le dveloppement de kits pour le dosage de la progestrone et dautres marqueurs physiologiques permettra dtudier lesmcanismes de la reproduction chez les races locales et les races issues de croisements. Ces tudes fourniront ainsi les lments debase pour une meilleure organisation de la conduite de la reproduction. Aussi et grce lutilisation de ces kits, des protocoles pourlInsmination Arti cielle (IA) pour la stimulation de lactivit reproductrice en priode danstrus saisonnire chez les caprins du nordseront mis au point.

    etuDe De limpACt DeS peStiCiDeS

    progrAmme proDuCtion AnimAle

    Ahmed MOUSSAIFChercheur, CNESTEN

    Adnane MoutaouakkilChercheur, CNESTEN

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    ORGANISATION DE LEXERCICE INTERNATIONAL CONVEX 3

    En relation avec la Direction Gnrale de la Protection Civilerelevant du Ministre de lIntrieur et lAIEA, le CNESTEN acontribu lorganisation de lexercice international Convex 3,baptis Bab Al Maghrib, qui a eu lieu en novembre 2013 auMaroc.

    Etant le premier du genre double dimension de sretet scurit nuclaires, cet exercice simule un acte criminelimpliquant des matires radioactives et son impact sur le publicet lenvironnement.

    Cet exercice a pour objectifs dvaluer le systme internationalde rponse et de demande dassistance entre les Etats membresde lAIEA et didenti er les bonnes pratiques et les amliorationsrequises partager dans le domaine de la gestion des urgences

    radiologiques.Il a, par ailleurs, connu la participation de plusieurs dpartementsministriels marocains ainsi que le dpartement amricain delnergie, lautorit franaise de la sret nuclaire et la directiongnrale espagnole de la protection civile et des urgences.

    Dun autre cot, plus dune cinquantaine de pays ont suivi lestravaux de cet exercice en temps rel.

    Dans le cadre des prparatifs du CONVEX3, le CNESTEN aabrit une srie de rencontres tout au long de lanne 2013pour initier lensemble des intervenants nationaux et trangers

    cet exercice, notamment par des simulations en salle sur lessituations durgence radiologique, la formation sur la noti cationet la demande dassistance lAIEA en cas daccident.

    Le CNESTEN a, aussi, particip en septembre 2013 lexerciceREMEX qui a eu lieu en Espagne et qui simule la rponse unincident nuclaire dans une centrale..

    PREMIER ATELIER RGIONAL POUR LES PAYS FRANCOPHONESSUR LA COMMUNICATION EN SITUATION DURGENCERADIOLOGIQUE OU NUCLAIRE

    En collaboration avec lAIEA, le CNESTEN a organis, du 23au 27 septembre Rabat, le 1er atelier rgional pour les paysfrancophones sur la communication avec le public en situation

    durgence radiologique ou nuclaire qui a connu la participationdune vingtaine de spcialistes marocains et trangersreprsentant des autorits nuclaires et des organismes derecherche dans une dizaine de pays francophones tels que: la Belgique, la Cte dIvoire, la Rpublique Dmocratique duCongo, la France, le Gabon, le Liban, le Mail, le Niger, le Sngal,la Suisse et la Tunisie.

    Ce cours sinscrit dans le cadre de la mission de lAIEA visant dployer son assistance aux Etats membres dans les diffrentesutilisations socio-conomiques de la technologie nuclaire ainsique le maintien dun haut niveau de scurit et de transparence

    vis--vis du public.

    En matire de communication, le Centre des incidents et desurgences (IEC) de lAIEA a labor un guide et une mthodologiecomprenant des recommandations pratiques aux personnes

    charges de linformation du public et des mdias en casdurgence dans les pays membres.

    Sur la base de ce guide, ce cours a pour objectifs dinciter lesorganismes et les autorits concerns par les activits nuclaires dvelopper une stratgie de communication avec le public enparticulier en cas dincident nuclaire ou radiologique.

    Ce cours comprend, aussi, une srie de confrences et de travauxpratiques sur table portant sur des tudes de cas et de simulationsde situations durgence ncessitant une communication effectiveavec le public.

    Les participants ont t initis aux spci cits de la communicationsur les rayonnements ionisants et les risques radiologiquesassocis ainsi que leur perception chez le public et commentrduire ces effets au cours dune situation durgence.

    VIE DU CENTRE

    Participation du CNESTEN Mme Itimad SOUFI :Directrice du Ple Sretet Scurit louverture de lexercice International CONVEX 3

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    OPRATION DE GESTION DES DCHETS RADIOACTIFS

    En Novembre 2013, lquipe charge de la Gestion des DchetsRadioactifs au CNESTEN a ralis pour la premire fois en

    Afrique une opration de dmantlement et de conditionnementdune centaine de sources uses conformment aux normes etstandards internationaux en matire de sret et scurit.

    Ralise avec lassistance technique de lAIEA, cette oprationpilote a permis de rduire le volume des dchets traits dunfacteur 50 et sera utilise comme modle dans dautres paysafricains.

    Sur le plan de la coopration avec lAIEA, le CNESTEN a organis

    en juin 2013 un cours interrgional sur la gestion des dchetsradioactifs uss et leur conditionnement.

    Pour rappel, le CNESTEN collecte et scurise annuellement enmoyenne une trentaine de sources uses utilises auparavantdans les secteurs de lindustrie, la mdecine, lagriculture, larecherche et autres.

    COURS AFRA SUR LA FORMATION AUX UTILISATIONS DURACTEUR DU CENM

    Du 23 au 27 Septembre 2013, le CNESTEN a organis un coursrgional sur les utilisations des racteurs de recherche pourlenseignement et la formation des oprateurs. Ce cours rentredans le cadre de la promotion du racteur du CNESTEN au niveaudes pays africains qui cherchent dvelopper des ressourceshumaines quali es dans le domaine de la technologie nuclaire.

    Les principaux objectifs de ce cours visent donner auxparticipants les informations ncessaires pour limplmentationdune stratgie de dveloppement des ressources humainesddies aux racteurs nuclaires et de partager les expriencesdes diffrents pays dans ce domaine.

    A cette occasion, lquipe du CNESTEN a procd des travauxpratiques et des dmonstrations portant sur la calibrationdes barres de commande et de la puissance et galement ladtermination de la ractivit dans un crayon combustible.

    Des groupes de travail sur les potentialits de veille, de formation,de recherche et de production des radioisotopes ainsi que lacoopration dans le domaine de la technologie des racteurs

    avec les pays concerns ont galement eu lieu.Ont pris part ce cours une vingtaine de participant reprsentantlAlgrie, lEgypte, le Ghana, la Lybie, le Nigria, le Soudan et la Tunisie.

    8me DITION DES COURS DE FORMATION SUPRIEURERGIONALE EN RADIOPROTECTION ET SRET DES SOURCESDE RAYONNEMENT IONISANT

    En tant que centre rgional dsign par lAgence Internationalede lEnergie Atomique, le CNESTEN organise, du 28 Octobre2013 au 28 Mars 2014, la 8me dition de la formation rgionalepost-universitaire spcialise en radioprotection et sret dessources de rayonnement ionisant.

    Organise sous les auspices de lAIEA et nance par lUnion

    Europenne, cette formation connat, cette anne, la participation

    dune vingtaine de participants venant de lAlgrie, Burkina-Faso, Cameroun, la Cte dIvoire, Madagascar, le Mali, le Niger,la Rpublique Centre Africaine, la Rpublique Dmocratique duCongo, le Tchad, la Tunisie et du Maroc.

    Destine aux professionnels (ingnieurs, mdecins, juristeset autres) utilisateurs des sources de rayonnements ionisants

    notamment dans les secteurs de la sant, lindustrie, les mines,la recherche et lenseignement suprieur, cette formation a pourobjectif de confrer aux participants tous les outils thoriqueset pratiques ainsi que des tudes de cas et des travaux derecherche a n daccder au niveau dexpert en matire de sret

    radiologique et de la radioprotection.

    Assure par des spcialistes marocains, reprsentant lEcoleMohammdia des Ingnieurs, la Facult des Sciences et la Facultde Mdecine de Rabat, le Centre National de Radioprotection,lHpital Militaire Mohammed V, lInstitut National dOncologie,lInstitut National de la Recherche Agronomique et le CNESTEN,cette formation sinscrit dans le cadre du dveloppement duCentre de Formation International initi par le CNESTEN et quibn cie de lappui de lAIEA et de plusieurs pays amis.

    VIE DU CENTRE

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    CooperAtion internAtionAle

    Avec lAIEA.Le CNESTEN a assur, pour le compte de lAIEA, une dizainede missions dexpertise au pro t des pays africains dans

    les domaines des applications des techniques nuclaires enagriculture, la nutrition, leau, lenvironnement, lindustrie, lascurit et autres.Le centre a mis en place avec cette institution internationale unprogramme de coopration portant sur la ralisation de projetsde recherche coordonns, de projets techniques nationaux etrgionaux et a organis une vingtaine dateliers de formationauxquels ont pris part plus de quatre cent participants nationauxet trangers.Dans ce mme cadre, le CNESTEN a reu au Centre dEtudesNuclaires de la Mamora une vingtaine de stagiaires africainspour des formations de 1 3 mois. A rappeler que le CNESTEN a reu en visite au CENM, le Directeur

    de la Coopration Technique lAIEA, division dAfrique qui a, loccasion, pris connaissance de lensemble des activits duCentre et de ses ambitions en termes de recherche, formation,dexpertise et de prestations au niveau national et rgional. Avec lAAEA.Le CNESTEN a initi, en 2013, avec lAgence Arabe de lEnergie Atomique un programme dchange et de coopration qui sestconcrtis par lorganisation Rabat de deux manifestationsscienti ques et techniques sur la sret et scurit desinstallations nuclaires. Avec la FranceDans le cadre du renforcement de la coopration avec le CEA/ France, trois dlgations comprenant les directeurs des Centres

    de Saclay et de lEnergie Nuclaire ont visit le CENM au coursde lanne 2013. Pour rappel, le CNESTEN est li au CEA/Francepar un accord de coopration depuis plus de vingt ans et qui at actualis en 2012.

    Par ailleurs, le CNESTEN encollaboration avec le CEA, lUniversitde Marseille et la Facult des Sciencesde Rabat prvoit lorganisation Rabat en Juin 2014 de la 3meEdition de lEcole Franco-Marocainede la Mesure et lInstrumentationNuclaire. Le Thme retenu pourcette anne porte sur les applicationsen mdecine et environnement. Avec lInstitut de Radioprotectionet de Sret Nuclaire (IRSN), leCNESTEN a procd, en septembre

    2013, la signature dune convention couvrant les domaines dela sret nuclaire, la radioprotection, la formation et lchangedexpertise.

    Le CNESTEN a reu, par ailleurs, en visite au CENM la directricede la communication de cet Institut qui a particip lanimationdu cours rgional sur la communication avec le public en situationdurgence radiologique. Avec les Etats-Unis dAmriqueLe CNESTEN a mis en place en relation avec le Dpartement

    Amricain de lEnergie, un programme de formation en abilithumaine couvrant toutes les installations nuclaires du Centre.Dans ce cadre, le Centre a reu une dlgation du (Oak RidgeNational Laboratory) du 20 au 23 Janvier 2014, pour tudierles modalits de mise en place de ce programme de la abilithumaine.Pour renforcer cette coopration, le CNESTEN a organis au

    cours de lanne 2013, plusieurs formations portant sur la sretet scurit, la qualit et lutilisation du racteur. Avec la TchquieLe CNESTEN a sign une convention avec lUniversit de Prague/ Tchquie portant principalement sur la formation dans le domainedes utilisations des racteurs de recherche. Avec le QatarDans le cadre du dveloppement de sa coopration internationaledans les domaines des sciences et des technologies nuclaires,Le CNESTEN a reu en visite une dlegation de lUniversit deQatar. Au cours de cette visite, les htes du CNESTEN ont prisconnaissances des diffrentes ralisations sectorielles duCentre dans les domaines de la sant, leau, lenvironnement,lagriculture, lindustrie, la sret et la scurit. A noter que cette universit dispose dun racteur de recherchesimilaire celui du CNESTEN.

    AGENDAle 9 mai 2014 : 18me Journe de lAIGAM sous le thme : Les nergies nuclaires et renouvelables, quelle

    complmentarit pour le Maroc ? - Rabat-Maroc

    12-14 May 2014 : The Third International Conference on Physics and Technology of Reactors And Applications, Ttouan

    16 au 20 juin 2014 : EFMMIN-Ecole Franco-marocaine de linstrumentation et mesures nuclaires, Rabat-Maroc

    2327 June 2014 : International Symposium on Uranium Raw Material for the Nuclear Fuel Cycle Exploration, Mining,Production, Supply and Demand, Economics and Environmental Issues, Vienna, Austria

    13-17 Septembre 2014 : Fourth Regional Congress of IRPA for Africa Region (AFRIRPA04), Rabat-Morocco

    En matire de coopration internationale au cours des derniers mois, le CNESTEN a mis en uvre plusieurs programmes et projets avec sesprincipaux partenaires notamment, lAIEA, lAgence Arabe de lEnergie Atomique (AAEA), les Etats-Unis dAmrique et la France.