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Dirigeants en action La lettre d’information d’Enaxion numéro 11 avril 2016 Edito Alignement ! Beaucoup voient ou entendent dans ce mot une connotation péjorative, héritée de son ac- ception militaire ou hiérarchique, qui suggère que les individus doivent se soumettre à une ligne tracée d’en haut, sans qu’aucun écart ne soit possible. Pourtant, le fait même qu’une équipe, une entreprise toute entière parvienne à aller dans le même sens, à suivre une même ligne directrice ou de conduite reste une condition incontour- nable du succès : c’est donc bien l’alignement des énergies et des intelligences que l’on va chercher à favoriser lorsque l’on est dirigeant ou manager. Simplement, si l’exercice clas- sique du management hiérar- chique consistait à tracer une ligne (la stratégie, le projet) et ensuite à aligner tant bien que mal les équipes sur cette ligne, il s’agit désormais de faire en sorte que ce soit les hommes et les femmes de l’entreprise qui forment une ligne directrice, et non qu’ils la suivent ! Cet exercice de ce que l’on conviendra d’appeler le lea- dership nécessite de réinventer véritablement la gouvernance, en associant (et non plus en séparant) stratégie, leadership, et alignement. L’équipe Enaxion agit au quotidien dans cette lo- gique qui suppose des modes d’intervention eux aussi nou- veaux, comme illustré dans ce numéro. Anne, Eric, Jean-Yves, Pierre- Yves & Pierre-Yves, Sarah, Stéphane. www.enaxion.fr Ce que nous vivons depuis maintenant plus de 10 ans n’est pas une crise qui suppose une cure, une guérison et un retour à un état antérieur. C’est davantage une profonde transformation systémique à laquelle les entreprises doivent vraiment s’adapter. D e nombreuses entreprises confrontées à ce défi se sont obstinées à faire « plus de la même chose » avec moins de moyens et ont finalement disparu dans une spirale de restructurations sans fin. D’autres ont pris conscience de cette évolution et se sont refondées sur de nouveaux modèles. La voie de la refondation et du succès passe par la prise de conscience de la mutation en cours et par une acceptation du changement et de la nécessaire adaptation avec son lot d’abandons, de résilience et de créations. Le leader doit être capable d’accepter le risque du basculement dans un autre paradigme qui s’accompagnera d’un nécessaire lâcher prise sans possibilité de retour en arrière. Quelles sont les conditions de réussite pour le leader ? Il doit être ouvert à son environnement pour être connecté aux énergies qui l’entourent et capter les tendances lourdes de son écosystème. Il doit ensuite être capable de confronter sa vision et de solliciter par un dialogue efficace l’émergence en interne d’une nouvelle vision partagée pour co-construire les changements à entreprendre. Pour ce faire il doit faire appel à l’engagement et à la mobilisation du plus grand nombre et non pas seulement de sa garde rapprochée ; la refondation de l’entreprise passe par la mise en commun de savoirs détenus de manière parcellaire par chacun des acteurs de l’organisation : c’est particulièrement vrai avec les nouvelles générations qui sont naturellement plus sensibles aux grandes évolutions que beaucoup de leurs aînés. Dans cet esprit, nous vous proposons de découvrir à travers le témoignage de son dirigeant comment Opteven a choisi de faire émerger son nouveau projet d’entreprise et de développer l’alignement. Opter pour de nouveaux protocoles de transformation ! STRATÉGIE: COMMENT À LA FOIS ENGAGER ET ALIGNER LES ÉQUIPES ? CONSEIL & ACCOMPAGNEMENT / STRATÉGIQUE & OPÉRATIONNEL

La lettre d’information d’Enaxion Dirigeants en action · presse TV et la presse cinéma par exemple. Par ailleurs, j’ai évidemment été confronté à la question de la mutation

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Page 1: La lettre d’information d’Enaxion Dirigeants en action · presse TV et la presse cinéma par exemple. Par ailleurs, j’ai évidemment été confronté à la question de la mutation

Dirigeants en actionLa lettre d’information d’Enaxion

numéro 11avril 2016

EditoAlignement !

Beaucoup voient ou entendent dans ce mot une connotation péjorative, héritée de son ac-ception militaire ou hiérarchique, qui suggère que les individus doivent se soumettre à une ligne tracée d’en haut, sans qu’aucun écart ne soit possible.

Pourtant, le fait même qu’une équipe, une entreprise toute entière parvienne à aller dans le même sens, à suivre une même ligne directrice ou de conduite reste une condition incontour-nable du succès : c’est donc bien l’alignement des énergies et des intelligences que l’on va chercher à favoriser lorsque l’on est dirigeant ou manager.

Simplement, si l’exercice clas-sique du management hiérar-chique consistait à tracer une ligne (la stratégie, le projet) et ensuite à aligner tant bien que mal les équipes sur cette ligne, il s’agit désormais de faire en sorte que ce soit les hommes et les femmes de l’entreprise qui forment une ligne directrice, et non qu’ils la suivent !

Cet exercice de ce que l’on conviendra d’appeler le lea-dership nécessite de réinventer véritablement la gouvernance, en associant (et non plus en séparant) stratégie, leadership, et alignement. L’équipe Enaxion agit au quotidien dans cette lo-gique qui suppose des modes d’intervention eux aussi nou-veaux, comme illustré dans ce numéro.

Anne, Eric, Jean-Yves, Pierre-Yves & Pierre-Yves, Sarah,

Stéphane.

www.enaxion.fr

Ce que nous vivons depuis maintenant plus de 10 ans n’est pas une crise qui suppose une cure, une guérison et un retour à un état antérieur. C’est davantage une profonde transformation systémique à laquelle les entreprises doivent vraiment s’adapter.

De nombreuses entreprises confrontées à ce défi se sont obstinées à faire « plus

de la même chose » avec moins de moyens et ont finalement disparu dans une spirale de restructurations sans fin. D’autres ont pris conscience de cette évolution et se sont refondées sur de nouveaux modèles.

La voie de la refondation et du succès passe par la prise de conscience de la mutation en cours et par une acceptation du changement et de la nécessaire adaptation avec son lot d’abandons, de résilience et de créations. Le leader doit être capable d’accepter le risque du basculement dans un autre paradigme qui s’accompagnera d’un nécessaire lâcher prise sans possibilité de retour en arrière.

Quelles sont les conditions de réussite pour le leader ?

• Il doit être ouvert à son environnement pour être connecté aux énergies qui l’entourent et capter les tendances lourdes de son écosystème. • Il doit ensuite être capable de confronter sa vision et de solliciter par un dialogue efficace l’émergence en interne d’une nouvelle vision partagée pour co-construire les changements à entreprendre. • Pour ce faire il doit faire appel à l’engagement et à la mobilisation du plus grand nombre et non pas seulement de sa garde rapprochée ; la refondation de l’entreprise passe par la mise en commun de savoirs détenus de manière parcellaire par chacun des acteurs de l’organisation : c’est particulièrement vrai avec les nouvelles générations qui sont naturellement plus sensibles aux grandes évolutions que beaucoup de leurs aînés.

Dans cet esprit, nous vous proposons de découvrir à travers le témoignage de son dirigeant comment Opteven a choisi de faire émerger son nouveau projet d’entreprise et de développer l’alignement. Opter pour de nouveaux protocoles de transformation !

STRATÉGIE: COMMENT À LA FOIS ENGAGER ET ALIGNER LES ÉQUIPES ?

CONSEIL & ACCOMPAGNEMENT / STRATÉGIQUE & OPÉRATIONNEL

Page 2: La lettre d’information d’Enaxion Dirigeants en action · presse TV et la presse cinéma par exemple. Par ailleurs, j’ai évidemment été confronté à la question de la mutation

2www.enaxion.fr

Jean-Matthieu BiseautPrésident Directeur Général - Opteven

Opteven est reconnu comme un des acteurs majeurs en France

et en Europe de la Garantie Panne Mécanique et de l’Assistance. Sa croissance depuis 10 ans sur ces deux métiers démontre que la qualité de ses prestations est plébiscitée par ses clients, professionnels de l’automobile et de l’assurance. Depuis 2008 le chiffre d’affaires d’Opteven a plus que doublé et il a été multiplié par cinq en dix ans.

Chiffre d’affaires 2014 : 112,8 MillionsRésultat d’exploitation 2014 : 6,9 MillionsEffectif : 271 permanents

Enaxion: Quel était votre enjeu lorsque vous avez consulté Enaxion ?

J-M. Biseau: L’enjeu était de définir notre projet d’entreprise à horizon 2020. Nous souhaitions mettre en place une dé-marche participative avec les collaborateurs. Et la volonté était de mettre le Comité de Direction un peu en retrait, qu’il fasse partie du groupe projet sans en assurer le pilotage en direct. Nous attachions une importance particulière à l’animation du processus et à la montée en puissance du management intermédiaire à cette occasion. Nous avions un besoin d’accompagnement, pas de « faire à notre place ».

« Nous avions un besoin d’accompagnement, pas de faire à

notre place »

Nous voulions générer une dynamique et une ambiance de travail. Et bien sûr, il s’agissait d’arriver à un résultat : le projet d’entreprise. Nous avions aussi des rendez-vous à conce-voir et à animer : le séminaire avec les 80 cadres et la soirée de présentation du nou-veau projet à l’ensemble des collaborateurs.

E : Quels ont été les éléments particuliers dans la proposition, ou plus largement dans l’approche, qui ont retenu votre at-tention et motivé votre choix de travailler avec Enaxion ?

JMB : Tout d’abord l’approche méthodolo-gique répondait à nos besoins : À la fois appropriation du sujet par le mana-gement intermédiaire et logique d’accom-pagnement. Nous avons été aussi rassurés par la participation de deux associés à l’en-

Interview avec Jean-Matthieu Biseau

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Interview avec Pierre-Yves siMon

Anne Dranssart : Bonjour Pierre-Yves, tu es l’hôte de cette newsletter parce que tu as rejoint Enaxion il y a bientôt deux ans après un parcours dans le monde des médias et de la communication, et qu’il nous intéresse de connaître ta motivation à changer ainsi d’orientation, et de mieux te connaître tout simplement !

Alors, pourquoi le conseil, pourquoi main-tenant et pourquoi Enaxion ?

PYS : En fait, tout cela vient d’assez loin… Je vais te faire partager mon cheminement. Au début de l’histoire, j’ai toujours voulu travailler dans le monde des médias et en particulier de la presse. J’ai rapidement rejoint le groupe EMAP, groupe anglais, qui s’implantait en France en faisant des acquisitions significatives. A l’époque, je m’occupais de marketing, de stratégie produits et j’ai immédiatement été frappé par le décalage de culture entre les méthodes anglo-saxonnes d’EMAP et la culture d’origine des sociétés françaises qui intégraient le groupe :

AD : Quelles différences t’ont le plus frap-pé ? »

PYS : Règles de reporting, régularité de la communication financière dans un groupe coté en bourse et culture de la responsa-bilisation et du « rendre possible » dans un cadre très strict du côté anglais,Habitude d’un fonctionnement plus « flou » et

Dirigeants en actionL a l e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n d ’ E n a x i o n

Dirigeants en actionL a l e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n d ’ E n a x i o n

semble du dispositif. En effet cela sécurise, nous avons eu tellement d’exemples de col-laboration où la disponibilité du prestataire était un problème… Par la suite nous avons d’ailleurs été surpris positivement : les deux associés ont été présents conjointement sur la durée ; cela a donné beaucoup de rythme au projet et c’était fondamental. Nous avons aussi senti qu’Enaxion n’était pas dans une approche rigide. La proposition était claire-ment dans une logique de « stratégie opéra-tionnelle » et de démarche participative.

E : Quels ont été les apports majeurs ou distinctifs du cabinet au cours de cette mission ?

JMB : Il y a eu une dynamique très positive tout au long du projet, et c’est clairement Enaxion qui l’a apportée. Vous avez réussi à créer le mouvement au sein du Comité de Direction et du Comité de Pilotage (composé du Comité de Direction et de 9 managers). Enaxion a fait preuve de grandes qualités dans l’animation de ce Comité et dans la mobilisation des managers.

« Bon nombre d’entre nous n’avait jamais vécu cela »

Les membres du Comité de Pilotage se sont ainsi pris au jeu, ils ont été valorisés. Vous avez été exigeant sur le rythme, vous avez su nous challenger, apporter du feed-back, de la méthodologie et du pragmatisme. Et vous avez su le faire en restant dans votre rôle d’accompagnement, sans faire à notre place même lorsque cela était plus laborieux pour nous. Tout cela a permis de faire avancer les gens et de délivrer le résultat alors que notre agenda était très chargé.

E :Y-a-t-il eu des moments clés dans le déroulement de la mission ?

JMB : L’un des moments forts a été le sémi-naire avec les 80 cadres. Clairement nous n’aurions pas pu le faire nous-même. L’ani-mation en Open Forum a permis de créer un engagement fort de tous les participants. J’ai pu constater à quel point il y a du répondant, c’est très satisfaisant. Et à titre personnel, j’ai vraiment pu participer au séminaire et lâcher prise ; c’est très agréable. Un autre moment fort fut notre dernière réunion de travail en Comité de Direction. L’exercice nous a forcé à aller au bout de nos idées et au bout du partage au sein de l’équipe. Bon nombre d’entre nous n’avait jamais vécu cela.

E : Quels autres bénéfices avez-vous pu constater ?

JMB : Avant le démarrage avec Enaxion nous étions dans un contexte de dysfonction-nements internes et de baisse de moral. La dynamique apportée par le projet a permis de redonner de l’élan, de remettre les choses dans le bon sens. Il y a eu un changement d’ambiance ; c’est net.

« Nous avons constaté que des comportements ont changé »

Un des managers m’a dit « c’est super ce qu’on fait ». Pour le Comité de Direction aussi ce n’est plus pareil. Nous avons expérimenté quelque chose de nouveau. Nous avons vécu le fait qu’il y a des managers qui poussent derrière, et qui ont démontré leur volonté et leur capacité à faire. Du reste ce Comité de Pi-lotage est devenu le Comité de Direction Elar-gi. Nous avons aussi constaté que des com-portements ont changé. Et pour l’ensemble des collaborateurs cela donne une direction, avec des éléments clés comme l’innovation et l’international. Enfin le regard apporté par Enaxion a valorisé certaines de nos pratiques et nous a davantage fait prendre conscience de nos forces.

E : Quels seraient les points à améliorer ? Quels conseils donneriez-vous à Enaxion ?

JMB : Il n’y a pas grand-chose à dire. Une seule chose : parfois vous auriez pu être en-core plus exigeants avec nous dans votre rôle de gestionnaire du temps pour les réunions.

E : Recommanderiez-vous Enaxion à d’autres dirigeants ?

JMB : Clairement oui, et d’ailleurs c’est déjà fait !

d’une culture beaucoup plus « top down » et finalement un peu passive dans l’attente des instructions du côté français.

J’ai donc pu immédiatement me frotter à l’importance de prendre en compte la com-posante humaine pour faire avancer les choses, en particulier dans des périodes de forts changements comme en ont connu les secteurs dans lesquels je suis intervenu : la presse TV et la presse cinéma par exemple.

Par ailleurs, j’ai évidemment été confronté à la question de la mutation digitale, parti-culièrement prégnante dans le monde du « print » comme on dit. Avec la musique, ce fut le premier secteur d’activité à voir ses fondamentaux et son business model remis en cause. Travailler sur de telles transfor-mations, c’est complexe et passionnant !

AD: qu’est ce que tu en as tiré pour la suite?

PYS : Les enseignements que j’ai tirés durant cette période, m’ont convaincu que j’aimais la diversité des problématiques, la culture du « comment être meilleur », et que je tirais les plus grandes gratifications, dans mon job de manager, du fait d’aider les collaborateurs à « grandir », à se faire confiance, à se développer finalement…Et ce sont bien des caractéristiques du mé-tier de conseil que je viens de décrire…

Et effectivement, l’idée de bifurquer vers le conseil m’a traversé l’esprit plusieurs fois pendant ces années chez EMAP, mais par trois fois, j’ai différé, parce qu’à chaque fois j’avais l’opportunité de franchir une marche supplémentaire dans mon rôle de manager, à savoir devenir Directeur Marketing, puis devenir Directeur d’un centre de profit, responsable donc du compte d’exploitation, et enfin devenir patron d’un groupe de médias et de communication filiale du groupe Hersant.

Cela avait du sens pour moi de « boucler la boucle » et d’aller jusqu’à cette étape.Mais je ne me voyais pas faire cela pendant vingt ans encore, et du coup, a resurgi de façon plus insistante cette petite voix du conseil qui m’a susurré « c’est maintenant ou jamais Pierre-Yves » et je me suis lancé dans l’aventure !

Tout d’abord, en décidant de me former au coaching, puis en rencontrant des interve-nants dans ce métier du conseil auprès des

dirigeants et c’est là qu’apparait Enaxion !

AD : Alors pourquoi Enaxion ?

PYS : tout d’abord, je me suis retrouvé dans le profil des autres associés d’Enaxion qui ont tous exercé des fonctions de dirigeants au sein d’entreprises variées avant de se consacrer au métier du conseil. Et cette di-mension me semble importante pour renfor-cer la légitimité et la crédibilité du consultant qui intervient auprès d’une entreprise.

Ensuite, dans ce cabinet à taille humaine, ce sont les associés-consultants qui pro-duisent les missions qu’ils ont « vendues », à la différence des grands cabinets qui confient l’essentiel de la production des mis-sions à des juniors peu expérimentés. Pour avoir été du côté du dirigeant, client des cabinets de conseil, cette proximité avec le consultant qui est l’interlocuteur unique est une des caractéristiques qui m’a fait choisir Enaxion.

Et enfin, j’ai bien-sûr été sensible au fait d’intégrer une équipe et pas seulement un groupement d’intérêts : en effet, j’ai immédiatement perçu que la culture d’Enaxion réside en grande partie dans ce « creuset » de consultants qui partagent leurs réflexions, leurs méthodes, leurs expériences, qui tout simplement, pratiquent l’intelligence collective à l’échelle du petit groupe qu’ils constituent.

Et dernier point, et non des moindres, parce que c’étaient eux, parce que c’était moi, c’est-à-dire, par cette alchimie inexplicable mais bien réelle qui fait qu’on a envie et plai-sir à travailler ensemble !!

AD : j’en ai une petite dernière pour le fun : ta maxime préférée ?

PYS : « Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas, et il l’a fait ».

CONSEIL & ACCOMPAGNEMENT / STRATÉGIQUE & OPÉRATIONNEL

Opteven : Le projet d’entreprise autrement

Le 6ème Associé d’Enaxion : on vous en parle !

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Dirigeants en actionLettre trimestrielle d’information d’EnaxionStéphane Ancel ([email protected])Eric Constant ([email protected])Anne Dranssart ([email protected])Pierre-Yves Gagneret ([email protected])Jean-Yves Guyon ([email protected])Pierre-Yves Simon ([email protected])Conception graphique : ACNPhotos : Philippe Coudol - D.R.

Enaxion : 3, place Louis-Pradel69001 Lyon (Tél. : 04 72 74 44 30)[email protected]

www.enaxion.fr

Nouveaux locaux pour Enaxion à Paris

En bref...

Enaxion s’engage au côté de l’association ABCD au BéninEnaxion continue d’apporter son soutien aux actions de cette association, fondée par Claude Gaillard, ancien associé qui reste membre de notre conseil consultatif.

En 2014 et 2015, La contribu-tion d’Enaxion aura en parti-culier permis l’aboutissement de deux projets :

• La Réfection de la digue Barrage de Séméré sur la frontière du Togo. La capacité a été portée à 60 000m3, Permettant l’Irrigation de 5 Ha de maraichage, la fourniture d’eau domestique pour la population, la pisciculture et l’abreuvement des troupeaux.

Enaxion est intervenu auprès de François et Yves Battault actuels dirigeants de l’entreprise dans le montage de leur projet et la recherche de partenaires financiers.

Cette opération de recomposition de l’actionnariat familial et d’organisation de la succession à la tête de l’entreprise avait pour objectif de garantir l’indépendance du groupe et franchir une nouvelle étape de développement.

Réputée depuis 1874 notamment pour sa Crème de cassis de Dijon, la Maison Gabriel Boudier a développé une large gamme de liqueurs, de crèmes de fruits et de recettes inédites particulièrement diversifiées. Elle emploie 57 personnes, pour un chiffre d’affaires dépassant 13M€ en 2015, dont 58 % à l’export.

CM-CIC Investissement a investi 1,7 M€ dans cette opération pour accompagner l’entreprise dijonnaise dans son développement hexagonal et international.

• Equipement en panneaux photo voltaïques du Centre d’accueil de So Tchanhoué pour les jeunes filles refusant le mariage forcé. Cet équipement fournira l’électricité nécessaire aux besoins du centre qui accueille 60 jeunes filles. Il permettra prochainement d’alimenter en eau douce grâce à une pompe qui équi-pera le forage en cours actuellement (profon-deur 100m)

CONSEIL & ACCOMPAGNEMENT / STRATÉGIQUE & OPÉRATIONNEL

Gabriel Boudier , Dijon

Dans le cadre de son développement Enaxion ouvre un bureau au cœur du quartier latin à Paris, au plus près de ses clients parisiens.

CONTACT Eric Constant

52 rue Galande - 75005 Paris Tel : 01.42.02.93.29