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Acoss - Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision N° 232 – JUIN 2016 LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR PRIVÉ AU PREMIER TRIMESTRE 2016 Graphique 1 : Glissement annuel (GA) et glissement trimestriel (GT) de la masse salariale et des effectifs salariés du secteur privé -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 -1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 GA, en % GT, en % Masse salariale du secteur privé -6 -4 -2 0 2 4 6 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 -1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 GA, en % GT, en % Effectifs salariés du secteur privé Source : Acoss-Urssaf Tableau 1 : Masse salariale et effectifs salariés du secteur privé au premier trimestre 2016 En niveau 2016 T1 Glissement trimestriel (en %) Glissement annuel au 1 er trimestre 2016 (en %) 2015 T1 2015 T2 2015 T3 2015 T4 2016 T1 Masse salariale (en Md€) 136,7 0,8 0,3 0,4 0,5 1,4 2,5 Effectifs salariés fin de trimestre (en millions) 17,9 0,1 0,1 0,2 0,2 0,4 0,9 Effectifs salariés moyens (en millions) 17,9 0,0 0,1 0,1 0,2 0,3 0,7 Salaire mensuel moyen par tête (en €) 2 549 0,8 0,2 0,2 0,3 1,1 1,8 Indice des prix à la consommation hors tabac - ensemble des ménages 0,3 0,3 -0,5 0,1 0,0 -0,1 Sources : Acoss-Urssaf ; Insee – Indice des prix Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents (encadré 2). Les effectifs salariés du secteur privé augmentent de 0,4 % (+ 74 000 postes) au premier trimestre 2016, à un rythme plus soutenu qu’au trimestre dernier (+ 0,2 %). Sur un an, ils progressent de 0,9 % (+ 159 000 postes). Hors intérim, les effectifs salariés sont en hausse de 0,3 % ce trimestre et de 0,5 % sur un an (+ 89 000 postes). Le salaire moyen par tête (SMPT) croît quant à lui de 1,1 % au premier trimestre 2016, après + 0,3 % au trimestre précédent, portant à + 1,8 % la hausse sur un an. En comparaison, les prix à la consommation de l’ensemble des ménages sont stables sur le trimestre et en légère baisse (- 0,1 %) sur un an. Au total, la masse salariale progresse de 1,4 % au premier trimestre 2016, après + 0,5 % au trimestre précédent. Sur un an, elle augmente de 2,5 %. Dans l’industrie, les effectifs salariés continuent de reculer : - 0,2 % au premier trimestre (- 8 000 postes), soit le même rythme qu’au trimestre précédent. Sur un an, la baisse atteint - 1,1 %, soit - 33 000 postes. Dans la construction, les effectifs salariés augmentent de 0,3 % au premier trimestre 2016 (+ 4 000 postes) après une baisse de 0,5 %, au quatrième trimestre. Il s’agit de la première hausse depuis cinq ans. Sur un an, les effectifs restent en repli : - 1,6 %, soit - 22 000 postes. Dans le secteur tertiaire hors intérim, les effectifs salariés augmentent de 0,5 % (+ 58 000 postes) après une hausse de 0,3 % au trimestre précédent. Sur un an, ils progressent de 1,1 %, soit + 144 000 postes. Cette accélération est notamment portée par les secteurs de l’hébergement-restauration, des activités de conseil et d’ingénierie, des activités informatiques, et des autres activités scientifiques et techniques. Ces trois derniers secteurs, ainsi que l’édition- audiovisuel et les activités financières et d’assurance, enregistrent aussi une hausse sensible du SMPT. Ce dyna- misme peut être lié à des versements ponctuels de primes, tels que pratiqués dans le secteur bancaire. Les effectifs intérimaires restent sur un rythme de progression soutenu : + 3,1 % après + 2,9 % au quatrième trimestre 2015. Sur un an, ils augmentent de 11,9 %, soit + 70 000 postes. Sur un an, les effectifs salariés progressent dans toutes les régions sauf en Normandie (- 0,3 %) où le repli concerne la Haute-Normandie (- 0,9 %). AVERTISSEMENT. L’introduction depuis mars 2015 de la Déclaration sociale nominative (DSN), qui se substitue notamment au bordereau récapitulatif de cotisations, modifie les informations déclaratives nécessaires au calcul des indicateurs statistiques présentés dans cette publication. La mise en œuvre progressive du nouveau dispositif, ainsi que la refonte de la chaîne de traitement statistique des effectifs salariés associée, pourraient conduire à des révisions plus importantes durant la phase de montée en charge (cf. encadré 1).

LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

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Page 1: LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

Acoss - Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision

N° 232 – JUIN 2016

LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR PRIVÉ AU PREMIER TRIMESTRE 2016

Graphique 1 : Glissement annuel (GA) et glissement trimestriel (GT) de la masse salariale et des effectifs salariés du secteur privé

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

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GA , e n % GT, en %Masse salariale du secteur privé

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

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GA, en % GT, en %Effectifs salariés du secteur privé

Source : Acoss-Urssaf

Tableau 1 : Masse salariale et effectifs salariés du secteur privé au premier trimestre 2016

En niveau 2016 T1

Glissement trimestriel (en %) Glissement annuel au 1

er

trimestre 2016 (en %)

2015

T1

2015

T2

2015

T3

2015

T4

2016

T1

Masse salariale (en Md€) 136,7 0,8 0,3 0,4 0,5 1,4 2,5

Effectifs salariés fin de trimestre (en millions)

17,9 0,1 0,1 0,2 0,2 0,4 0,9

Effectifs salariés moyens (en millions)

17,9 0,0 0,1 0,1 0,2 0,3 0,7

Salaire mensuel moyen par tête (en €)

2 549 0,8 0,2 0,2 0,3 1,1 1,8

Indice des prix à la consommation hors tabac - ensemble des ménages

0,3 0,3 -0,5 0,1 0,0 -0,1

Sources : Acoss-Urssaf ; Insee – Indice des prix

Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents (encadré 2).

Les effectifs salariés du secteur privé augmentent de 0,4 % (+ 74 000 postes) au premier trimestre 2016, à un rythme plus soutenu qu’au trimestre dernier (+ 0,2 %). Sur un an, ils progressent de 0,9 % (+ 159 000 postes). Hors intérim, les effectifs salariés sont en hausse de 0,3 % ce trimestre et de 0,5 % sur un an (+ 89 000 postes).

Le salaire moyen par tête (SMPT) croît quant à lui de 1,1 % au premier trimestre 2016, après + 0,3 % au trimestre précédent, portant à + 1,8 % la hausse sur un an. En comparaison, les prix à la consommation de l’ensemble des ménages sont stables sur le trimestre et en légère baisse (- 0,1 %) sur un an.

Au total, la masse salariale progresse de 1,4 % au premier trimestre 2016, après + 0,5 % au trimestre précédent. Sur un an, elle augmente de 2,5 %.

Dans l’industrie, les effectifs salariés continuent de reculer : - 0,2 % au premier trimestre (- 8 000 postes), soit le même rythme qu’au trimestre précédent. Sur un an, la baisse atteint - 1,1 %, soit - 33 000 postes.

Dans la construction, les effectifs salariés augmentent de 0,3 % au premier trimestre 2016 (+ 4 000 postes) après une baisse de 0,5 %, au quatrième trimestre. Il s’agit de la première hausse depuis cinq ans. Sur un an, les effectifs restent en repli : - 1,6 %, soit - 22 000 postes.

Dans le secteur tertiaire hors intérim, les effectifs salariés augmentent de 0,5 % (+ 58 000 postes) après une hausse de 0,3 % au trimestre précédent. Sur un an, ils progressent de 1,1 %, soit + 144 000 postes. Cette accélération est notamment portée par les secteurs de l’hébergement-restauration, des activités de conseil et d’ingénierie, des activités informatiques, et des autres activités scientifiques et techniques. Ces trois derniers secteurs, ainsi que l’édition- audiovisuel et les activités financières et d’assurance, enregistrent aussi une hausse sensible du SMPT. Ce dyna-misme peut être lié à des versements ponctuels de primes, tels que pratiqués dans le secteur bancaire.

Les effectifs intérimaires restent sur un rythme de progression soutenu : + 3,1 % après + 2,9 % au quatrième trimestre 2015. Sur un an, ils augmentent de 11,9 %, soit + 70 000 postes.

Sur un an, les effectifs salariés progressent dans toutes les régions sauf en Normandie (- 0,3 %) où le repli concerne la Haute-Normandie (- 0,9 %).

AVERTISSEMENT. L’introduction depuis mars 2015 de la Déclaration sociale nominative (DSN), qui se substitue notamment au bordereau récapitulatif de cotisations, modifie les informations déclaratives nécessaires au calcul des indicateurs statistiques présentés dans cette publication. La mise en œuvre progressive du nouveau dispositif, ainsi que la refonte de la chaîne de traitement statistique des effectifs salariés associée, pourraient conduire à des révisions plus importantes durant la phase de montée en charge (cf. encadré 1).

Page 2: LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

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N° 232 – JUIN 2016

Graphique 2 : Evolutions de la masse salariale et des effectifs salariés de l’industrie

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GA , en % GT, en %Masse salariale de l'industrie

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

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-1,5

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GA , en % GT, en %Effectifs salariés dans l'industrie

Source : Acoss-Urssaf

1 La notion d’emploi intérimaire présentée par l’Acoss et les Urssaf est adaptée au suivi des masses salariales et des cotisations. Elle peut ainsi être décalée par rapport aux effectifs issus des relevés mensuels de missions.

Tableau 2 : Évolutions de la masse salariale, des effectifs salariés et du SMPT* par grand secteur d’activité économique

Masse salariale Effectifs salariés SMPT

Niveau (Md€)

Evolutions en pourcentage Niveau (milliers)

Evolutions en milliers Evolutions en pourcentage GT (%)

GA (%)

Niveau moyen (€) Grands secteurs GT GA sur 3 mois sur 1 an GT GA

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T1

2016

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2016

T1

Industrie 27,6 0,4 0,0 -0,1 0,3 0,6 0,8 3 054,5 -6,2 -7,6 -32,9 -0,3 -0,3 -0,4 -0,2 -0,2 -1,1 0,6 0,9 1,9 3 012

Construction 9,0 0,0 -0,8 -0,7 0,5 1,1 0,1 1 367,0 -6,9 3,6 -22,5 -0,8 -0,8 -0,6 -0,5 0,3 -1,6 1,1 1,2 2,3 2 190

Tertiaire 100,0 0,9 0,5 0,6 0,6 1,6 3,2 13 478,3 55,1 73,2 209,0 0,3 0,2 0,4 0,4 0,5 1,6 0,2 1,1 1,8 2 480

Tertiaire hors intérim 95,7 0,8 0,5 0,5 0,5 1,5 3,0 12 822,8 37,2 58,3 143,7 0,2 0,2 0,2 0,3 0,5 1,1 0,3 1,1 1,9 2 495

Intérim 4,3 3,2 1,3 2,4 1,7 4,0 9,7 660,5 17,9 19,8 70,2 1,8 0,6 4,9 2,9 3,1 11,9 -2,1 1,0 -1,3 2 198

Total 136,7 0,8 0,3 0,4 0,5 1,4 2,5 17 917,8 41,4 74,1 158,8 0,1 0,1 0,2 0,2 0,4 0,9 0,3 1,1 1,8 2 549

Total hors intérim 132,4 0,7 0,3 0,3 0,4 1,3 2,3 17 257,3 23,5 54,3 88,5 0,0 0,1 0,0 0,1 0,3 0,5 0,4 1,1 1,9 2 562

* SMPT = salaire moyen par tête, GT = glissement trimestriel, GA = glissement annuel Source : Acoss-Urssaf

La masse salariale accélère nettement au premier trimestre 2016

Au premier trimestre 2016, la masse

salariale du secteur privé augmente de

1,4 %, après une hausse de 0,5 % au

quatrième trimestre 2015 (graphique 1

et tableau 1). Sur un an, elle progresse

de 2,5 %. Cette évolution résulte de

l’augmentation du salaire moyen par tête

(SMPT) et, dans une moindre mesure,

de celle des effectifs salariés.

Ce trimestre, le SMPT augmente de

1,1 %, après + 0,3 % au trimestre précé-

dent. Cette accélération peut s’expliquer

par des revalorisations salariales, éven-

tuellement liées aux négociations de

branche ou d’entreprise, mais aussi par le

versement de primes comme dans le

secteur bancaire. Sur un an, la hausse du

SMPT est de 1,8 %. Les prix à la consom-

mation de l’ensemble des ménages sont

quant à eux stables sur le trimestre et en

légère baisse (- 0,1 %) sur un an.

Les effectifs salariés augmentent de 0,4 %

(+ 74 100 postes) au premier trimestre

2016, à un rythme plus soutenu qu’au

trimestre dernier (+ 0,2 %). Sur un an, ils

progressent de 0,9 % (+ 158 800 postes).

Hors intérim, les effectifs salariés sont

aussi en hausse ce trimestre (+ 0,3 %,

soit + 54 300 postes) après une évolution

de + 0,1 % au trimestre précédent. Sur

un an, ils augmentent de 0,5 %, soit

+ 88 500 postes.

Au premier trimestre 2016, les effectifs

salariés continuent de baisser dans

l’industrie avec un repli de 0,2 %

(- 7 600 postes), comme au trimestre

précédent. Sur un an, les effectifs de

l’industrie baissent de 1,1 %, soit - 32 900

postes. La masse salariale de l’industrie

augmente de 0,6 % au premier trimestre

2016 et croît de 0,8 % sur un an.

Dans le secteur de la construction

(graphique 4 et tableau 2), les effectifs

salariés enregistrent la première hausse

depuis cinq ans : + 0,3 % (soit + 3 600

postes), après des baisses trimestrielles

de 0,5 % à 0,8 % en 2015. Les effectifs

de la construction se contractent ainsi de

1,6 % sur un an. La masse salariale du

secteur augmente de 1,1 % ce trimestre

et de 0,1 % sur un an.

Dans le tertiaire hors intérim (graphique 5

et tableau 2), les effectifs salariés croissent

de 0,5 % ce trimestre (+ 58 300 postes)

après + 0,3 % au trimestre précédent.

Sur un an, ils augmentent de 1,1 %, soit

+ 143 700 postes. La masse salariale

progresse de 1,5 % au premier trimestre

et de 3,0 % sur un an.

L’emploi intérimaire1 continue de croître

sur un rythme marqué ce trimestre :

+ 3,1 %, soit + 19 800 postes, après

+ 2,9 % au dernier trimestre 2015. Sur

un an, il augmente de 11,9 % (+ 70 200

postes). La masse salariale de l’intérim

croît de 4,0 % sur le trimestre et de

9,7 % sur un an.

Un repli modéré dans l’industrie

Dans l’industrie, la masse salariale

augmente de 0,6 % au premier trimestre

2016, après une hausse de 0,3 % au

trimestre précédent. Sur un an, elle

progresse de 0,8 %.

Page 3: LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

115 – DECEMBRE 2010

3

N° 232 – JUIN 2016

Les effectifs salariés de l’industrie se

contractent de 0,2 % (- 7 600 postes),

comme au trimestre précédent. Sur un

an, ils se replient de 1,1 %, soit - 32 900

postes.

Les baisses les plus marquées sont

observées dans la fabrication d’équipe-

ments électriques (- 1,1 %, soit - 1 200

postes), celle de produits informatiques,

électroniques et optiques (- 0,8 %, soit

- 1 100 postes), les industries extractives

(- 0,8 %), la métallurgie (- 0,6 %, soit

- 2 200 postes) et la fabrication de

machines et équipements (- 0,4 %, soit

- 700 postes).

Dans la fabrication de matériels de

transport, l’emploi se contracte de 0,7 %,

après - 0,3 % aux deux trimestres

précédents : le secteur est toujours

affecté par le repli des effectifs de

l’industrie automobile (- 1,0 %, soit

- 2 000 postes), et est également tiré à la

baisse par la fabrication d’autres

matériels de transport, dont l’emploi est

en berne ce trimestre (- 0,2 %).

L’emploi baisse à un rythme plus modéré

dans le bois et papier (- 0,3 %, soit - 600

postes), l’industrie des plastiques (- 0,3 %,

soit - 700 postes), l’industrie chimique

(- 0,2 %, soit - 200 postes), les productions

et distributions d’eau (- 0,2 %, soit - 400

postes) et d’électricité-gaz (- 0,1 %, soit

- 200 postes).

Les effectifs salariés croissent dans les

autres industries manufacturières

(+ 0,1 %, soit + 300 postes), l’habille-

ment, textile et cuir (+ 0,2 %, soit + 200

postes), et dans les industries pharma-

ceutiques (+ 0,4 %, soit + 300 postes) et

agro-alimentaire (+ 0,4 %, soit + 2 100

postes).

Dans l’industrie, le salaire moyen par tête

augmente de 0,9 % au premier trimestre

2016 et de 1,9 % sur un an.

Des effectifs en hausse dans la construction pour la première fois depuis cinq ans

Dans le secteur de la construction, la

masse salariale augmente de 1,1 %, après

+ 0,5 % au trimestre précédent. Sur un an,

la masse salariale du secteur de la

construction croît légèrement (+ 0,1 %).

Au premier trimestre 2016, les effectifs

salariés progressent de 0,3 % (+ 3 600

postes), après - 0,5 % au trimestre

Graphique 4 : Evolutions de la masse salariale et des effectifs salariés du secteur de la construction

- 8

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GA, en % GT, en %Masse salariale du BTP

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GA, en % GT, en %Effectifs salariés du BTP

Source : Acoss-Urssaf

Graphique 3 : Evolutions de la masse salariale et des effectifs salariés dans quelques secteurs industriels

- 4

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

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GA , en % GT, en %Industrie agro-alimentaire

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

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GA , en % GT, en %Industrie agro-alimentaire

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

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GT, en %GA , en % Métallurgie

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-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

GA , en % GT, en %Métallurgie

Source : Acoss-Urssaf

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115 – DECEMBRE 2010

4

N° 232 – JUIN 2016

précédent ; la dernière hausse datait du

premier trimestre 2011. Sur un an, les

effectifs salariés restent en baisse :

- 1,6 %, soit - 22 500 postes.

Dans la construction de bâtiments, les

effectifs salariés augmentent de 0,8 % ce

trimestre (+ 1 200 postes) après une

baisse de 0,7 % au trimestre précédent.

Dans ce secteur, la construction d’autres

bâtiments (la moitié des effectifs) enregis-

tre un repli de 0,1 %, alors que les effectifs

croissent de 0,8 % dans celle des maisons

individuelles (un tiers des effectifs).

Dans le génie civil, les effectifs salariés se

contractent de 0,3 % (- 500 postes). La

construction de routes et autoroutes

(- 1,7 %) et de réseaux pour fluides

(- 0,9 %) sont les plus mal orientées. En

revanche, la construction de réseaux

électriques et de télécommunications

enregistre une hausse de 1,1 %.

Dans les travaux de construction

spécialisés, les effectifs salariés

augmentent de 0,3%, soit + 2 800

postes. Dans ce secteur, les travaux de

peinture et vitrerie (+ 0,5 %), ceux

d’installation électrique dans tous

locaux (+ 0,4 %), d’eau et gaz (+ 0,3 %)

et ceux de maçonnerie générale

(+ 0,1 %) sont les mieux orientés, créant

un total de près de 1 500 postes.

A l’inverse, d’autres activités sont en

repli, notamment les travaux de

menuiserie métallique et de serrurerie

(- 0,7 %), de couverture par éléments

(- 0,5 %), de terrassements courants

(- 0,3 %) et d’installation d’équipements

thermiques et de climatisation (- 0,1 %).

Dans le secteur de la construction, le

salaire moyen par tête augmente de 1,2 %

ce trimestre et de 2,3 % sur un an.

Les effectifs salariés du tertiaire hors intérim progressent nettement

Au premier trimestre 2016, la masse

salariale du secteur tertiaire hors intérim

augmente sensiblement : + 1,5 %. Sur

un an, elle progresse de 3,0 %. Dans

l’intérim, la masse salariale croît de

4,0 % au premier trimestre et de 9,7 %

sur un an. Au total, la masse salariale de

l’ensemble du secteur tertiaire est en

hausse de 1,6 % au premier trimestre et

de 3,2 % sur un an.

Ce trimestre, les effectifs salariés du

tertiaire hors intérim enregistrent une

accélération : + 0,5 % (+ 58 300 postes)

après + 0,3 % au quatrième trimestre

2015). Sur un an, ils progressent de

1,1 % (+ 143 700 postes).

Les effectifs intérimaires augmentent

quant à eux de 3,1 % au premier

trimestre 2016 (+ 19 800 postes), une

hausse pratiquement identique à celle

survenue au trimestre dernier (+ 2,9 %).

Sur un an, les effectifs progressent de

11,9 % (+ 70 200 postes).

Globalement, les effectifs salariés de

l’ensemble du secteur tertiaire augmen-

tent de 0,5 % (+ 73 200 postes) au

premier trimestre 2016. Sur un an, ils

progressent de 1,6 % (+ 209 000 postes).

La hausse est particulièrement nette au

sein des activités liées au tourisme et

aux loisirs. Ainsi, dans le secteur de

l’hébergement-restauration, les effectifs

sont en forte augmentation (+ 1,8 % soit

+ 18 500 postes), tant dans le secteur

de la seule restauration, qui affiche une

croissance depuis plusieurs trimestres

déjà (+ 2,0 % au premier trimestre 2016

après + 0,5 % au quatrième trimestre

2015), que dans celui de l’hébergement,

qui était en recul aux deux trimestres

précédents (+ 1,3 % ce trimestre contre

- 0,4 % et - 0,2 % aux troisième et

quatrième trimestres 2015).

Parallèlement, les effectifs salariés du

secteur des arts, spectacles et activités

récréatives rebondissent fortement au

premier trimestre (+ 1,1 %) après un

Graphique 5 : Evolutions de la masse salariale et des effectifs salariés du secteur tertiaire

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

GA , en % GT, en %Masse salariale du tertiaire hors intérim

- 2

0

2

4

6

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

GA, en % Effectifs salariés dans le tertaire hors intérim GT, en %

- 6 0

- 50

- 4 0

- 3 0

- 2 0

- 10

0

10

2 0

3 0

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-15,0

-12,5

-10,0

-7,5

-5,0

-2,5

0,0

2,5

5,0

7,5

GA , en % GT, en %Intérim

- 6 0

- 50

- 4 0

- 3 0

- 2 0

- 10

0

10

2 0

3 0

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-15,0

-12,5

-10,0

-7,5

-5,0

-2,5

0,0

2,5

5,0

7,5

GA , en % GT, en %Intérim

Source : Acoss-Urssaf

Page 5: LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

115 – DECEMBRE 2010

5

N° 232 – JUIN 2016

Encadré 1 : Révision des évolutions trimestrielles de la masse salariale et des effectifs salariés sur les deux derniers trimestres par rapport à la précédente publication

Masse salariale Effectifs salariés

en points de pourcentage en milliers en points de pourcentage

2015 T3 2015 T4 2015 T3 2015 T4 2015 T3 2015 T4

Industrie 0,0 0,0 0,5 0,7 0,0 0,0

Construction 0,0 0,0 0,4 -0,4 0,0 0,0

Tertiaire 0,0 0,0 0,3 -5,1 0,0 0,0

Tertiaire hors intérim 0,0 0,0 0,8 -3,2 0,0 0,0

Intérim 0,2 -0,1 -0,4 -1,9 -0,1 -0,3

Total 0,0 0,0 1,6 -4,7 0,0 0,0

Total hors intérim 0,0 0,0 2,1 -2,8 0,0 0,0

source : Acoss-Urssaf

Lecture : Par rapport à la publication du 10 mars 2016, l’évolution des effectifs salariés totaux au troisième trimestre 2015 a été révisée à la hausse de 1 600 postes (+ 28 000 contre + 26 400), soit 0,0 point de pourcentage. Le quatrième trimestre 2015 a été révisé à la baisse de 4 700 postes (+ 41 400 contre + 46 100).

dernier trimestre 2015 en net recul

(- 0,5 %).

Par ailleurs, en hausse depuis plusieurs

trimestres, les effectifs salariés des

secteurs des activités juridiques, de

conseil et d’ingénierie (+ 0,9 %, soit

+ 8 500 postes au premier trimestre

2016 ; + 2,5 % sur un an) et des activités

informatiques (+ 0,7 %, soit + 2 500

postes au premier trimestre ; + 3,4 % sur

un an) poursuivent leur progression sur

des rythmes soutenus.

Dans le commerce, les effectifs salariés

continuent de croître sur un rythme

comparable à ceux de la fin de l’année

dernière (+ 0,3 %, soit + 8 800 postes au

premier trimestre). Comme aux trimestres

passés, l’augmentation des effectifs se

concentre dans le commerce de détail

(+ 0,5 %) et le commerce automobile

(+ 0,3 %) tandis que le commerce de

gros évolue très peu (- 100 postes au

premier trimestre).

Les secteurs de l’action sociale et de

l’hébergement médico-social (+ 0,4 %,

soit + 4 300 postes), et des activités

pour la santé humaine (+ 0,1 % soit

+ 400 postes) qui enregistraient déjà des

hausses d’effectifs à la fin de l’année

2015, continuent d’enregistrer des

créations nettes d’emploi.

Par ailleurs, les effectifs salariés dans

les activités immobilières (+ 0,6 % après

- 0,5 % au trimestre précédent) ainsi que

dans l’enseignement (+ 0,9 % après

- 0,5 % au quatrième trimestre 2015)

repartent à la hausse.

En revanche, les effectifs salariés dans

les secteurs des télécommunications

(- 0,7 % soit - 900 postes) et de l’édition

et de l’audiovisuel (- 0,6 % soit - 1 300

postes) continuent de diminuer au

premier trimestre.

Enfin, les effectifs salariés des

associations progressent de 0,3 % au

premier trimestre 2016, après une

légère baisse de 0,1 % en fin d’année

2015.

Dans le tertiaire, le salaire moyen par

tête progresse de 1,1 % ce trimestre,

contre 0,2 % au trimestre précédent. Sur

un an, il augmente de 1,8 %.

La moitié de la hausse trimestrielle du

SMPT est portée par un ensemble de

secteurs qui ne représente qu’un quart de

la masse salariale du tertiaire : l’édition et

audiovisuel (+ 3,7 %), les autres activités

scientifiques et techniques (+ 3,4 %), la

recherche et développement (+ 2,7 %), les

activités de conseil et d’ingénierie

(+ 2,0 %) et les activités financières et

d’assurance (+ 1,8 %).

Graphique 6 : Evolutions de la masse salariale et des effectifs salariés dans plusieurs secteurs tertiaires

- 4

- 2

0

2

4

6

8

10

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

GA, en % GT, en %Commerce

- 4

- 3

- 2

- 1

0

1

2

3

4

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-1,0

-0,8

-0,5

-0,3

0,0

0,3

0,5

0,8

1,0

GA , en % GT, en %Commerce

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

8

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-3,0

-2,0

-1,0

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

GA , en % GT, en %Hébergement-restauration

- 4

- 2

0

2

4

6

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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

GA, en % GT, en %Hébergement-restauration

Source : Acoss-Urssaf

Page 6: LA MASSE SALARIALE ET LES EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR … · 115 – DECEMBRE 2010 3 N° 232 – JUIN 2016 Les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 0,2 % (- 7

115 – DECEMBRE 2010

6

N° 232 – JUIN 2016

Tableau 3 : Évolutions de la masse salariale, des effectifs salariés et du SMPT* par secteur détaillé d’activité

Masse salariale Effectifs salariés SMPT

Niveau (Md€)

Evolutions en pourcentage Niveau (milliers)

Evolutions en milliers Evolutions en pourcentage GT (%)

GA (%)

Niveau moyen (€) Secteurs d’activité GT GA sur 3 mois sur 1 an GT GA

(NACE38 enrichie) 2016

T1

2015

T1

2015

T2

2015

T3

2015

T4

2016

T1

2016

T1

2016

T1

2015

T4

2016

T1

2016

T1

2015

T1

2015

T2

2015

T3

2015

T4

2016

T1

2016

T1

2015

T4

2016

T1

2016

T1

2016

T1

BZ Industries extractives 0,2 -0,1 2,5 -5,8 -0,7 0,2 -3,9 22,4 -0,3 -0,2 -1,1 -1,3 -0,7 -1,8 -1,2 -0,8 -4,5 0,9 1,2 0,9 2 920

CA Industries agro-alimentaires 3,4 0,6 0,6 0,6 0,4 1,0 2,6 499,2 1,8 2,1 5,5 0,2 0,3 0,1 0,4 0,4 1,1 0,1 0,6 1,6 2 295

CB Habillement, textile et cuir 0,7 -0,2 -0,2 -0,3 0,5 1,1 1,1 102,6 -0,1 0,2 -0,9 -0,7 -0,5 -0,5 -0,1 0,2 -0,9 0,8 1,1 2,5 2 434

CC Bois et papier 1,4 -0,5 -0,1 -0,3 0,0 -0,7 -1,1 174,6 -1,4 -0,6 -4,8 -0,7 -0,6 -0,9 -0,8 -0,3 -2,7 0,8 -0,2 1,8 2 608

CD Cokéfaction et raffinage 0,2 1,8 1,8 -1,5 1,4 3,8 5,5 9,5 -0,1 -0,1 -0,4 -0,4 -1,3 -0,3 -1,4 -1,3 -4,3 2,3 5,2 9,7 5 229

CE Industrie chimique 1,5 1,1 -0,3 0,4 0,5 1,3 1,9 136,5 0,1 -0,2 0,0 -0,2 -0,1 0,1 0,1 -0,2 0,0 0,4 1,4 2,0 3 737

CF Industrie pharmaceutique 1,0 0,3 -0,8 -0,3 -0,2 4,5 3,1 80,8 0,3 0,3 0,7 0,3 0,1 0,0 0,4 0,4 0,9 -0,4 4,1 2,2 4 082

CG Industrie des plastiques 0 2,3 0,2 -0,3 0,0 0,3 1,1 1,0 267,2 -0,6 -0,7 -4,0 -0,7 -0,6 -0,4 -0,2 -0,3 -1,5 0,6 1,3 2,7 2 854

CH Métallurgie et fab. de produits métal. 3,2 0,2 -0,6 -0,2 0,2 -0,4 -1,1 382,5 -1,2 -2,2 -8,8 -0,3 -0,7 -0,7 -0,3 -0,6 -2,2 0,7 0,1 1,1 2 746

CI Fab. de produits informatiques, électroniques et optiques

1,6 0,3 -0,1 -0,3 0,5 1,5 1,6 129,9 -0,7 -1,1 -2,8 -0,5 -0,3 -0,5 -0,5 -0,8 -2,1 1,0 2,2 3,7 4 019

CJ Fabrication d'équipements élec. 1,1 0,7 -1,1 0,0 0,2 1,2 0,3 108,6 -0,6 -1,2 -2,8 -0,5 -0,4 -0,5 -0,5 -1,1 -2,5 0,7 2,0 2,6 3 261

CK Fabrication machines et équip. n.c.a. 1,7 0,6 0,0 -0,5 0,0 -0,2 -0,7 174,9 -1,2 -0,7 -3,8 -0,4 -0,5 -0,6 -0,7 -0,4 -2,1 0,6 0,4 1,5 3 200

CL Fabrication de matériels de transport 3,8 1,4 -0,4 -0,7 0,8 1,1 0,9 349,3 -1,2 -2,4 -6,0 -0,5 -0,4 -0,3 -0,3 -0,7 -1,7 1,2 1,6 2,5 3 630

29- Industrie automobile 1,9 1,4 -1,3 -1,4 0,0 1,7 -1,0 198,2 -1,4 -2,0 -6,8 -0,9 -0,8 -0,8 -0,7 -1,0 -3,3 0,8 2,6 2,4 3 234

30- Fab. autres matériels de transport 1,9 1,9 0,1 0,3 1,6 0,9 2,9 151,1 0,2 -0,3 0,8 0,2 0,2 0,4 0,1 -0,2 0,5 1,3 0,9 2,2 4 168

CM Autres industries manufacturières... 2,2 0,5 -0,1 0,0 0,4 0,6 1,0 263,6 0,0 0,3 -1,6 -0,1 -0,2 -0,5 0,0 0,1 -0,6 0,6 0,6 1,7 2 808

DZ Produc. et distribution d'électricité, gaz 2,1 0,2 1,5 -0,2 -0,2 -0,2 1,0 177,2 -0,7 -0,2 -1,5 0,1 0,1 -0,4 -0,4 -0,1 -0,8 0,2 0,1 1,7 3 999

EZ Production et distribution d'eau 0 1,3 0,8 0,5 0,3 -0,1 0,3 0,9 176,0 -0,1 -0,4 -0,5 0,3 0,2 -0,2 0,0 -0,2 -0,3 0,0 0,4 0,9 2 441

FZ Construction 9,0 0,0 -0,8 -0,7 0,5 1,1 0,1 1 367,0 -6,9 3,6 -22,5 -0,8 -0,8 -0,6 -0,5 0,3 -1,6 1,1 1,2 2,3 2 190

41- Construction de bâtiments 1,2 -0,4 -0,6 0,3 0,8 0,8 1,2 145,8 -1,1 1,2 -1,7 -0,7 -0,8 -0,4 -0,7 0,8 -1,1 1,4 0,8 3,2 2 685

42- Génie civil 1,2 0,7 -0,6 -1,1 0,0 0,6 -0,9 159,7 -1,6 -0,5 -4,4 -0,7 -0,5 -0,9 -1,0 -0,3 -2,7 1,0 1,3 2,0 2 596

43- Travaux de construction spécialisés 6,6 0,0 -1,0 -0,6 0,4 1,3 0,1 1 061,5 -4,2 2,8 -16,4 -0,8 -0,8 -0,6 -0,4 0,3 -1,5 0,9 1,4 2,2 2 062

GZ Commerce, réparation auto moto 21,2 0,8 0,6 0,5 0,2 1,2 2,5 3 029,0 8,0 8,8 24,3 0,2 0,2 0,1 0,3 0,3 0,8 0,0 0,9 1,7 2 341

45- Commerce et réparation auto moto 2,6 0,7 0,7 0,5 0,4 1,6 3,3 363,0 1,1 0,9 3,3 0,1 0,2 0,1 0,3 0,3 0,9 0,2 1,3 2,4 2 424

46- Commerce de gros, hors auto moto 8,9 0,7 0,2 0,3 0,2 1,1 1,7 938,0 0,1 -0,1 0,0 0,1 0,1 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,2 1,1 1,7 3 152

47- Commerce de détail, hors auto moto 9,7 0,6 0,9 0,7 0,4 1,0 2,9 1 728,2 6,3 8,5 21,0 0,3 0,2 0,1 0,4 0,5 1,2 0,1 0,6 1,8 1 883

HZ Transports et entreposage 10,4 0,2 1,2 -0,3 0,2 0,5 1,6 1 370,7 2,2 -1,5 0,9 0,1 0,0 0,0 0,2 -0,1 0,1 0,2 0,5 1,5 2 527

IZ Hébergement et restauration 5,5 1,0 1,0 0,1 0,6 2,2 3,9 1 059,5 3,3 18,5 30,5 0,5 0,8 0,1 0,3 1,8 3,0 0,4 1,2 1,6 1 734

55- Hébergement 1,5 0,5 0,6 0,1 0,6 1,3 2,6 260,1 -0,6 3,3 2,8 0,3 0,4 -0,4 -0,2 1,3 1,1 0,9 0,7 2,0 1 995

56- Restauration 3,9 1,0 1,2 0,2 0,6 2,4 4,5 799,3 3,6 15,3 27,6 0,6 0,9 0,2 0,5 2,0 3,6 0,3 1,2 1,5 1 647

JA Edition et audiovisuel 2,5 1,9 -0,2 0,3 0,0 3,4 3,5 214,1 0,0 -1,3 -2,7 0,1 -0,8 0,1 0,0 -0,6 -1,3 0,0 3,7 4,4 3 916

JB Télécommunications 1,3 0,9 -2,0 0,2 -1,7 -0,4 -3,8 128,7 -0,7 -0,9 -3,2 -0,4 -0,6 -0,6 -0,6 -0,7 -2,4 -1,1 0,2 -1,5 3 334

JC Activités informatiques 4,4 1,3 1,3 1,0 1,3 1,8 5,4 383,8 5,0 2,5 12,5 0,6 0,6 0,7 1,3 0,7 3,4 0,2 0,8 2,1 3 833

KZ Activités financières et d'assurance 9,4 0,9 0,5 1,0 0,2 1,9 3,7 767,6 2,1 0,4 2,1 0,2 0,2 -0,2 0,3 0,1 0,3 0,2 1,8 3,4 4 074

LZ Activités immobilières 1,9 -0,2 0,5 0,3 0,8 1,2 2,9 237,5 -1,1 1,4 -1,4 -0,9 -0,4 -0,3 -0,5 0,6 -0,6 1,2 1,2 4,3 2 609

MA Activités juridiques, de conseil 0 10,6 2,3 -0,3 1,0 0,8 2,7 4,2 967,7 5,0 8,5 23,8 0,4 0,4 0,7 0,5 0,9 2,5 0,2 2,0 1,9 3 681

MB Recherche et développement 1,7 1,7 -0,1 -0,1 0,3 2,5 2,6 159,7 0,5 -1,1 -0,4 0,3 0,0 0,1 0,3 -0,7 -0,3 0,1 2,7 2,4 3 521

MC Autres activités scientifiques et tech. 1,7 1,8 -0,8 1,1 0,2 3,6 4,1 201,5 -1,1 1,9 -0,4 0,5 -0,1 -0,5 -0,5 0,9 -0,2 0,7 3,4 4,6 2 825

NZ Activités de services administratifs 0 11,0 1,7 0,7 1,3 1,4 2,5 6,0 1 896,9 25,7 29,0 95,9 0,8 0,5 1,7 1,4 1,6 5,3 -0,2 1,0 1,0 1 946

OZ Administration publique 1,9 -0,6 -0,3 -0,1 0,7 -1,1 -0,9 164,8 0,8 -1,4 -0,8 -0,2 -0,1 0,0 0,5 -0,8 -0,5 0,4 -1,0 -0,8 3 869

PZ Enseignement 1,8 0,4 0,2 0,9 0,1 0,8 2,1 318,5 -1,5 2,8 4,0 -0,1 0,2 0,7 -0,5 0,9 1,3 0,0 0,6 1,2 1 875

QA Activités pour la santé humaine 3,8 0,5 0,6 0,6 0,5 0,7 2,5 569,8 1,1 0,4 4,4 0,1 0,3 0,3 0,2 0,1 0,8 0,3 0,6 1,7 2 218

QB Action sociale et héberg. médico-social 5,8 0,6 0,8 0,7 0,8 0,8 3,1 1 184,2 5,6 4,3 17,9 0,3 0,4 0,3 0,5 0,4 1,5 0,4 0,4 1,5 1 632

RZ Arts, spectacles et activités récréatives 1,9 0,4 0,9 0,5 1,6 1,4 4,5 307,7 -1,4 3,3 1,5 0,4 0,0 -0,2 -0,5 1,1 0,5 2,0 1,1 4,4 2 093

SZ Autres activités de services 3,2 0,4 -0,2 -1,4 1,2 1,5 1,2 511,6 0,3 1,4 2,6 0,1 0,1 0,1 0,1 0,3 0,5 1,2 1,4 0,7 2 059

Activités diverses et non classées 0,2 -2,3 1,2 0,6 0,9 0,5 3,2 21,6 0,1 0,5 0,9 -1,4 0,5 0,8 0,6 2,3 4,3 0,2 -1,0 0,8 2 666

Total 136,7 0,8 0,3 0,4 0,5 1,4 2,5 17 917,8 41,4 74,1 158,8 0,1 0,1 0,2 0,2 0,4 0,9 0,3 1,1 1,8 2 549

Total hors intérim 132,4 0,7 0,3 0,3 0,4 1,3 2,3 17 257,3 23,5 54,3 88,5 0,0 0,1 0,0 0,1 0,3 0,5 0,4 1,1 1,9 2 562

Associations 9,3 0,4 0,3 0,4 0,5 0,8 2,1 1 760,0 -1,6 5,3 5,6 0,1 0,0 0,1 -0,1 0,3 0,3 0,4 0,7 1,8 1 769

* SMPT = salaire moyen par tête, GT = glissement trimestriel, GA=glissement annuel Source : Acoss-Urssaf

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115 – DECEMBRE 2010

7

N° 232 – JUIN 2016

Carte 1 : Glissement annuel de la masse salariale du Carte 2 : Glissement annuel des effectifs salariés du secteur privé au premier trimestre 2016 secteur privé au premier trimestre 2016

Evolution nationale : + 2,5 % Evolution nationale : + 0,9 %

Note : les chiffres en gras représentent les évolutions sur le périmètre des régions administratives en vigueur à compter du 1

er

janvier 2016. Source : Acoss-Urssaf

Des évolutions régionales contrastées

Au premier trimestre 2016, les effectifs

salariés progressent dans toutes les

régions de France métropolitaine et

dans l’ensemble des Dom (hors

Mayotte).

Sur un an, les effectifs salariés sont en hausse dans la quasi-totalité des régions. Seule la Normandie est encore orientée à la baisse (- 0,3 %, carte 2), en raison de la diminution de 0,9 % des effectifs en Haute-Normandie. Les régions Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est présentent des hausses modérées de leurs effectifs salariés comprises entre + 0,1 % et + 0,4 %. Dans la région Grand Est, la hausse est portée par l’Alsace (+ 0,3 %), la Lorraine et la Champagne-Ardenne affichant quant à elles une diminution de 0,1 % de leurs effectifs salariés. Les autres régions métropolitaines enregistrent des augmentations d’effectifs sur un an comprises entre + 0,7 % et + 1,5 %.

Les effectifs salariés hors intérim augmentent dans la majorité des régions. Néanmoins, l’emploi hors intérim est en repli dans cinq régions : Hauts-de-France, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Normandie.

Le secteur de l’hébergement-restau-ration est particulièrement dynamique à la Réunion, en Martinique, Languedoc

Roussillon-Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Corse, Bretagne et Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, avec une hausse des effectifs salariés de plus de 3,9 % sur un an.

Les effectifs salariés du BTP sont en baisse dans l’ensemble des régions de France métropolitaine à l’exception de l’Ile-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les régions Centre-Val de Loire, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté sont particulièrement impactées par cette diminution des effectifs, avec des baisses comprises entre 3,1 % et 4,2 %. Ce repli dans le BTP est aussi constaté en Guyane. Seuls les régions de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Martinique enregistrent une hausse de leurs effectifs salariés dans ce secteur.

Les régions situées au nord de la Loire, à l’exception de la Bretagne, connaissent une baisse de leurs effectifs salariés dans le secteur de l’industrie avec un repli supérieur à 1 %. A l’image du secteur du BTP, les effectifs de l’industrie sont dynamiques dans les régions de la Guadeloupe, la Réunion et la Martinique.

Les départements d’outre-mer affichent une forte augmentation des effectifs salariés sur l’année écoulée : + 3,7 % à la Réunion, + 3,1 % en Guadeloupe, + 2,9 % en Martinique et + 1,6 % en Guyane. La progression de l’emploi sur un an concerne quasiment tous les

secteurs économiques. Seuls le BTP en Guyane et l’intérim en Guadeloupe enregistrent un repli de leurs effectifs salariés avec des baisses respectives de 7,3 % et 11,7 %.

Sur un an, la masse salariale croît dans toutes les régions métropolitaines à des rythmes compris entre + 1,1 % en Normandie et + 3,1 % en Bretagne. Comme aux précédents trimestres, la hausse est encore plus prononcée dans les Dom : + 4,6 % à la Réunion, + 4,2 % en Martinique, + 3,5 % en Guadeloupe et + 2,5 % en Guyane.

Les disparités au sein des nouvelles régions demeurent. Alsace, Aquitaine, Basse-Normandie, Franche-Comté et Rhône-Alpes contribuent plus fortement à la croissance de la masse salariale de leur région respective.

Arnaud Boulliung

Urssaf d’Alsace

Gilles Capon

Jérôme Mathias

Mihaela Mosu-Nasr

Justine Munoz

Département des études statistiques et de l’animation du réseau (DESAR)

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103– Juin 2010

ISSN 1636-4201 – Acoss – 36, rue de Valmy - 93 108 Montreuil Cedex – Tél. : 01 77 93 65 00 – Directeur de la publication : Jean-Louis Rey Rédacteur en chef : Alain Gubian – Responsable éditorial : Cyrille Hagneré – Réalisation : Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision La collection Acoss Stat est consultable en ligne sur www.acoss.fr dans la rubrique Observatoire économique – Pour toute demande : [email protected] – Impression Hélio Service

Pour approfondir�

- « L’emploi dans le secteur privé est globalement stable en 2014 », Acoss Stat n° 215, juillet 2015.

- « L’emploi du secteur privé dans les régions en 2014 », Acoss Stat n° 216, juillet 2015.

- « Principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin avril 2016 », Le baromètre économique n° 68, Acoss, mai 2016.

Encadré 2 : Sources et méthodologie

Les Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC) sont remplis par les établissements employeurs du régime général exerçant leur activité en France (Métropole et Dom) qui déclarent aux Urssaf leurs cotisations sociales, les différentes assiettes salariales (plafonnée, déplafonnée, CSG) donnant lieu à cotisations ou à allégements, ainsi que leurs effectifs salariés. Cette déclaration est mensuelle si l’effectif de l’entreprise est supérieur à 10 salariés et en principe trimestrielle en deçà de ce seuil.

Depuis mars 2015, les Déclarations sociales nominatives (DSN) se substituent progressivement aux BRC. Au premier trimestre 2016, les DSN ont permis de déclarer plus de 57 % des effectifs salariés du régime général. A ce stade de la montée en charge, les effectifs y sont en principe déclarés pour chaque établissement suivant la même définition que dans les BRC. Les DSN sont mensuelles.

La base Séquoia centralise depuis janvier 1997 ces déclarations. Elle est alimentée par des extractions mensuelles. L’extraction qui a lieu deux mois après la fin d’un trimestre comprend la quasi-totalité (99,9 %) des déclarations. Les déclarations arrivant posté-rieurement à ces 2 mois sont estimés dans un premier temps par l’Acoss à partir des informations des périodes précédentes, puis cette estimation est affinée ultérieurement au regard de l’ensemble de la chronique des déclarations. Les données présentées ici sont donc provisoires pour le dernier trimestre et comprennent de légères révisions sur l’historique, essentiellement sur le trimestre précédent. En outre, une série de retraite-ments est opérée afin de fiabiliser les données.

Les données sont également corrigées des variations saisonnières (CVS) pour corriger notamment l’impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l’emploi. Chaque série est désaisonnalisée indépen-damment des autres. Toutefois, la série CVS du total correspond à la somme des séries CVS du total hors intérim et de l’intérim, et la série CVS du tertiaire est égale à la somme des séries CVS du tertiaire hors intérim et de l’intérim. Il y a ainsi cohérence entre les évolutions des agrégats et celles de leurs composantes. Pour les séries de masse salariale, comme les revalorisations du SMIC sont intervenues à des dates variables et avec des niveaux variables, la CVS peut introduire des évolutions venant contrebalancer les variations des séries du SMIC. Cet effet concerne surtout les secteurs où beaucoup de salariés sont au SMIC ou à des niveaux de salaire proches. Les coefficients saisonniers sont revus une fois par an avec la publication des données sur le quatrième trimestre.

Le champ de la publication couvre l’ensemble des cotisants du secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’Etat ou des collectivités locales), la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile. Il est très proche de ceux de l’Unedic - Pôle Emploi (hors grandes entreprises nationales) et de l’Insee (qui inclut l’emploi à domicile). Pour le secteur de l’agriculture, la branche du recouvrement n’a qu’une couverture marginale par rapport à la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette dernière est présente également dans le domaine des industries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers, pour lesquels la couverture des Urssaf n’est donc pas totale (Acoss Stat n°174, éclairage 1).

La dernière nomenclature d’activité NAF (articulée sur la nomenclature européenne NACE et la nomenclature internationale) est en vigueur depuis le 1er janvier 2008.

Cette publication suit le secteur « associations ». Celui-ci regroupe près de 10 % des effectifs salariés du secteur privé. Il comprend la plupart des personnes morales associatives ou assimilées identifiées par leur catégorie juridique Insee : les associations non déclarées (9210), les associations déclarées (9220), les associations déclarées « entreprises d’insertion par l’économique » (9221), les associations intermédiaires (9222), les associations d’utilité publique (9230), les associations de droit local (9260). Ne sont en revanche pas retenus : les congrégations (9240), les groupements d’employeurs (9223) et les comités d’entreprise ; ces catégories recouvrent des secteurs d’activités spécifiques (services aux entreprises ou activités cultuelles). La quasi-totalité des établissements associatifs exerce dans le tertiaire, notamment dans les secteurs de l’action sociale et hébergement médico-social (qui représente 50 % de l’emploi associatif), des autres activités de services (16 %), de l’éducation (12 %), de la santé (8 %), des arts, spectacles et activités récréatives et de loisirs (8 %).

L’assiette salariale totale, ou assiette déplafonnée, désigne l’ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, c’est-à-dire le salaire de base auquel s’ajoutent des compléments légaux, conventionnels ou attribués à l’initiative de l’employeur, sous forme de commissions, de primes, de rémunération des heures supplémentaires, de gratifications et d’avan-tages en nature. Les indemnités de rupture ne sont incluses dans l'assiette déplafonnée qu'à

partir d'un seuil pouvant atteindre deux fois le plafond annuel de la Sécurité sociale.

L’assiette déplafonnée se distingue de l’assiette « Contribution Sociale Générali-sée » (CSG) qui comprend également des éléments de rémunération non soumis à cotisations sociales. Elle est notamment constituée des éléments assujettis au « forfait social », en particulier l’intéressement, la participation, une partie des indemnités de rupture conventionnelle, l’abondement de l’employeur aux plans d’épargne salariale et le financement de certains éléments de retraite supplémentaire.

Une révision des éléments composant l’assiette déplafonnée a été réalisée au cours du quatrième trimestre 2010. L’assiette déplafonnée inclut dorénavant les rémunérations des apprentis et les assiettes de salariés bénéficiant de diverses exonérations dont les principales sont celles des centres communaux d’action sociale (CCAS) et celle des contrats de professionnalisation.

L’effectif salarié est un effectif en fin de trimestre ; chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif réel en fin de mois diffère d’autres notions d’emploi faites en ETP ou qui excluent certaines catégories de salariés dont les emplois aidés. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. L’effectif moyen est égal à la demi- somme des effectifs de fin de trimestre.

Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l’effectif moyen observé sur le trimestre ; il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle.

Le glissement trimestriel (GT) compare les données du trimestre avec celles du trimestre précédent.

Le glissement annuel (GA) compare les données du trimestre avec celles du trimestre correspondant de l’année précédente.

Les séries trimestrielles nationales de l’emploi et de la masse salariale produites par l’Acoss sont labellisées par l’Autorité de la statistique publique.

Par cette labellisation, l’Autorité de la statistique publique reconnaît la conformité de la production des statistiques d’emploi trimestrielles de l’Acoss aux principes fondamentaux régis par le Code de bonnes pratiques de la statistique européenne que sont, entre autres, l’impartialité, l’objectivité, la pertinence et la qualité des données.

Retrouvez sur acoss.fr les publications de l’Acoss et des Urssaf, des données à télécharger, ainsi que des précisions sur les sources et les méthodologies.