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LA NA TION QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE FONDÉ LE 21 FEVRIER 2005 Des guadeloupéens caribéens pensent la Guadeloupe et le Monde NEUVIÈME ANNÉE N°1103 DU 30 SEPTEMBRE 2014 1801/2014 : 213e ANNÉE DE LA NATION GUADELOUPE 2014 ANNÉE DES CHÔMEURS ET DE LA FAMILLE GUADELOUPÉENNE SUIVEZ NOUS SUR : 1 LA NATION 1103 /MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 LES DOTATIONS DE L' ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS LOCALES DIMINUENT

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LA NATION QUOTIDIEN D'INFORMATION EN LIGNE FONDÉ LE 21 FEVRIER 2005 Des guadeloupéens caribéens pensent la Guadeloupe et le Monde

NEUVIÈME ANNÉE N°1103 DU 30 SEPTEMBRE 2014 1801/2014 : 213e ANNÉE DE LA NATION GUADELOUPE

2014 ANNÉE DES CHÔMEURS ET DE LA FAMILLE GUADELOUPÉENNE

SUIVEZ NOUS SUR :

1 LA NATION N°1103 /MARDI 30 SEPTEMBRE 2014

LES DOTATIONS DE L' ÉTAT

AUX

COLLECTIVITÉS LOCALES

DIMINUENT

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LES TITRESAFFAIRES NATIONALES ET À LA UNE page 3

AFFAIRES MONDIALES page 11

MARCHÉS FINANCIERS MONDIAUX page 16

DROIT, MANAGEMENT, PATRIMOINE page 18

TABLEAU DE BORD GUADELOUPE page 22

Nombre de pages :23

LA NATIONPUBLICATION DU GROUPE MÉDIA CARAÏBE :22 BIS RUE ALEXANDRE ISAAC POINTE À PITRE GUADELOUPE

ADMINISTRATION :Géré par l'association Média Caraïbe.PRÉSIDENT DU CONSEIL D' ADMINISTRATION : DAVILA JACQUESCOORDONNATEUR ADMINISTRATIF: JEAN PAUL ELUTHERAbonnement : O690 40 42 55 ;Publicité : Régie Caraïbe de publicité 0690 40 42 55 ;Agence de presse : Média info

RÉDACTION

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET RÉDACTEUR EN CHEF : ELUTHER JEAN PAULCOMITÉ DE RÉDACTION : José Ayassamy ; Romuald Myriam ; Jacques Davila;

wesleyAminata.

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ÉDITORIAL de Jean Paul Eluther

LE TRIOMPHE DU SMARTPHONE

Quel temps fera-t-il demain? Le vol est-il à l’heure ? Où se trouve lemagasin le plus proche ? Ce produit est-il vendu moins cherailleurs? Quelle que soit la question, la réponse se trouve sur lesmartphone dit “téléphone intelligent”. Désormais il s’en vend plusd’un milliard chaque année ! Samsung, Apple, Microsoft, Sony,aucun grand acteur de l’électronique grand public ne manque àl’appel. Et, signe qui ne trompe pas, les industriels chinois auxmarques encore confidentielles partent à l’assaut du filon. Ils nesont pas les seuls à investir dans cet univers. Google – avec succèsgrâce à Android – et, plus récemment, Amazon, ne sont pas enreste non plus. Signe de démocratisation, le marché proposedésormais des modèles low cost, autour de 50 euros. “Le mobiles’impose aux particuliers et aux entreprises qui sont confrontées àun véritable basculement : d’un monde numérique essentiellementWeb et fixe à un monde numérique mobile et applicatif.” Lessmartphones et autres terminaux de nouvelles générations –tablettes mais aussi les “phablettes”, appareils à mi-chemin entreles téléphones et les tablettes – sont en passe de transformerl’entreprise de deux façons. D’abord en faisant évoluerl’environnement de travail des salariés, puis en transformant lesrelations avec les consommateurs, les clients et les partenaires. Lamobilité s’impose aux entreprises comme le sujet technologiquenumérique prioritaire. Il arrive en tête devant l’analyse prédictive,le big data ou les réseaux sociaux. “La mobilité ne concerne plusuniquement l’informatique mais désormais les directions métiers etla direction générale. En interne, le poste de travail de demainn’aura plus rien à voir ou presque avec celui que l’on connaîtaujourd’hui. Les demandes du top-management mais aussi descollaborateurs en faveur de bureau mobile sont de plus en pluspressantes. Selon une étude réalisée par Markess International, lesPC fixes ne représenteront que 36 % des équipements du poste detravail en 2015 contre 47 % aujourd’hui. Les projets à venir portentavant tout sur les terminaux mobiles qui pèseront rapidement plusde 30 % du parc. Les bénéfices ? Facilité de collaboration, efficacitédu temps réel, autonomie et bien entendu gains de productivité. Ce

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qui suscite l’appétit des entreprises de technologies, comme entémoigne l’alliance d’Apple et d’IBM pour proposer des applicationspour iPhone et iPad à destination de secteurs économiques et demétiers ciblés. Du côté des clients ou des consommateurs, lesmartphone est devenu le premier point d’interaction avec lesmarques. “Ces nouveaux terminaux ouvrent la possibilité d’interagiren direct avec les individus. Le nouveau champ de bataille desmarques est cet “instant mobile”, le moment durant lequel leursclients cherchent une réponse. S’ils la trouvent, ils les aimeront ;sinon, ils s’en détourneront”, explique Thomas Husson, vice-président et expert de la mobilité chez Forrester. Des industriesprennent la mesure des changements en mettant en place dessolutions mobiles. Par exemple : Philips dans l’éclairage, Axa dansl’assurance, GE dans l’éolien… Dans des logiques pluriannuelles ilsinvestissent des centaines de millions dans des programmes detransformation numérique dans lesquels le mobile se taille la partdu lion. Aux Etats-Unis, le distributeur Home Depot a annoncéconsacrer 1,5 milliard de dollars au digital, le groupe hôtelier Hilton550 millions de dollars et l’équipement Nike 200 millions ! Lamobilité n’en demeure pas moins source de complexité accrue pourl’entreprise. “Tous ces sujets font un peu peur aux managers. Dansles années 90, il a fallu du temps avant que les entreprises arrêtentde considérer les sites Web comme des sujets informatiques. C’estun peu la même chose avec le mobile.” Le terminal, l’applicationmobile ne fait pas l’entreprise mobile. La technologie est uncomplice, pas une finalité. Or cette transformation repose avanttout sur la participation et l’assentiment des utilisateurs. Lastratégie mobile bouleverse la vie et les métiers de l’entreprise. Laquestion n’etant pas de savoir si les smartphones vont réinventerles modèles économiques mais quand le changement aura lieu.Certaines industries sont déjà bouleversées : le divertissement etles médias, le tourisme, l’hôtellerie et le transport. Des start-upsont créées pour le seul développement de services mobiles. Uberpar exemple a rebattu les cartes du transport urbain, Blablacarcelles du covoiturage… Et ce n’est sans doute qu’un début. Sansexception, tous les acteurs devront réfléchir à adapter une part plusou moins importante de la valeur ajoutée de leur métier sur mobile.Ils n’ont pas le choix, sinon d’autres s’en chargeront à leur place.

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POLITIQUe

BUDGET 2005 : LES DOTATIONS DIMINUENT Les dotations de l'Etat aux collectivités territoriales diminueront de3,7 milliards d'euros en 2015, a confirmé mardi le gouvernementaux élus locaux, qui se sont déclarés opposés à cettemesure."L'enveloppe normée", qui regroupe les principaux concoursaux collectivités, va ainsi "passer de 56,84 milliards d'euros en2014 à 53,17 l'an prochain", soit "une réduction de 6,5%", aprécisé à la presse André Laignel (PS), président du Comité desfinances locales (CFL), après une réunion de cette instance avectrois membres du gouvernement, dont le secrétaire d'Etat auBudget, Christian Eckert. Cette baisse de 3,7 milliards (3,670 mdstrès précisément) était publiquement envisagée dès juillet par legouvernement Valls. Le Premier ministre avait annoncé en avril quele gouvernement ferait 11 milliards d'économies d'ici 2017 sur lesaides aux collectivités locales pour la période 2014-2017. "Du 1erjanvier 2014 au 31 décembre 2017, cela représentera une ponctionde 28 milliards d'euros" aux dépens des collectivités, a déclaré M.Laignel. Dans une résolution adoptée "à l'unanimité, moins uneabstention", a-t-il dit, le CFL a voté une résolution demandant "unelimitation de cette baisse ainsi que son étalement, et la créationd'un fonds d'investissement". Pour la première fois d'autre part, leprojet de budget pour les collectivités contiendra "un objectifnational d'évolution des dépenses" des collectivités territoriales, arapporté le président du CFL. Un tel objectif existe déjà pourl'assurance maladie.

LA DÉGRADATION DES CENTRES VILLES

La crise des centres-villes ne fait plus de doute. Le désarroi desmaires semble total. Les élus sont-ils impuissants pour autant ?Sont-ils contraints à observer, passifs, les rues se vider, lescommerces mettre la clé sous la porte, et leur ville se paupériser ?La tendance est incontestablement mauvaise. C'est vrai que lescommerçants ne facilitent pas la tâche des élus. Un arrêt de bus,des rénovations, l'aménagement d'une voie piétonne, l'ouvertured'un centre commercial au cœur de la ville... ces opérationsd'urbanisme se heurtent à une opposition d'autant plus déterminée

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de la part des commerçants qu'ils ont le sentiment d'être placédevant le fait accompli. Les maires, qui ont fini par le comprendre,et pas seulement à droite, et jouent désormais la carte de laconcertation. A moins d'opter pour une résignation qui ne dit passon nom ou se limiter à ralentir le déclin, il ne suffit plusd'organiser des animations pour espérer redynamiser un centre-ville. Chacun sait qu'une fois la fête terminée, la réalité n'aura enrien changé. C'est vrai également que les zones franches ontparfois fait beaucoup de mal. Dans certaines villes, le recours àcette possibilité ont créé un véritable effet d'aubaine. Desprofessions libérales sont parties du centre pour s'installer en zonefranche. C'est vrai, surtout, qu'il est plus facile de faire del'urbanisme commercial en périphérie et qu'en ces temps de crise,les élus, à travers les Commissions Départementales del'Aménagement Commercial, hésitent à deux fois avant de refuserde nouvelles implantations commerciales en périphérie. Avec plusde 85% d'autorisations en 2013, ces CDAC sont d'ailleurs devenuesde véritables « machines à dire oui ». Mais les maires ont descartes en main . Les élus locaux disposent d'abord d'outilsd'aménagement urbain efficaces dont la « Zone d'AménagementConcerté » qui leur permet de rénover et de réaménager enprofondeur toutes les composantes d'un quartiers (logements,bureaux, commerces, patrimoine, équipements structurants...).Introduit par la loi d'orientation foncière du 30 décembre 1967, cetype d'opération représente un chantier de longue haleine et descontraintes lourdes. Mais c'est souvent la seule solution qui offredes garanties importantes : impact économique fort, cohérence etmixité des fonctions, partenariats avec le privé pour financer deséquipements publics. Un exemple parmi beaucoup d'autres : c'esten recourant à une ZAC, Boulogne-Billancourt a créé un véritablecœur de ville autour d'un nouveau lieu d'animation urbaine,commerciale et culturelle. Aujourd'hui, le cinéma Pathé fait sallecomble et l'espace commercial « Les Passages de l'Hôtel de Ville » aobtenu de nombreux prix. Parallèlement à une politiqued'urbanisme cohérente, les élus ont la possibilité de faciliter lacirculation et le stationnement. Lorsqu'on interroge lescommerçants ou les riverains sur l'accessibilité du centre-ville, laréponse est souvent la même. Les places de stationnement sonttrop rares, trop chères, ou les deux à la fois. Dans les villesmoyennes - de 20 000 à 100 000 habitants- où 70% desdéplacements se font en voitures, les consommateurs choisissentalors la solution la plus simple : ils font leurs courses en périphérie.

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Suite aux élections de 2014, des de villes moyennes ont commencéà tendre la main aux automobilistes. A Roubaix, les voitures ont faitleur retour sur la Grand'Place. A Angers, le stationnement gratuit aété introduit. L'avenir dira si ces expériences sont concluantes maiselles reposent aujourd'hui sur la conviction que la politique desgrandes villes en faveur des piétons et des vélos n'est pas toujoursapplicable telle qu'elle aux plus petites communes. Autre atoutimportant : les centres-villes offrent plus de fonctionnalités que leszones commerciales. C'est même le seul lieu où patrimoine, culture,services administratifs... s'ajoutent à l'offre de commercesexistante. Certaines enseignes misent d'ailleurs fortement sur lescentres-villes, aux loyers plus coûteux, certes, mais à l'image plusprestigieuse que les zones périphériques dédiées à laconsommation de masse. C'est le cas des moyennes surfaces,grands magasins ou supermarchés, qui jouent la carte de laproximité et d'une offre moyen/haut de gamme. Les centres-villesont besoin de ces locomotives commerciales pour renforcer leurimage et rassurer les commerçants indépendants. Encore faut-ilque les élus leur offre un environnement valorisant et des locauxadaptés, les convainquent de venir et d'y rester. Un lobbyinginversé, en quelque sorte, avec le premier magistrat au cœur dudispositif. Et ce n'est pas quand tout va mal que ce travail de fonddoit être entamé… De façon générale, les centres-villes n'ont pasd'autre choix que de monter en gamme. Mais cet objectif peut etdoit prendre des formes différentes en fonction du capitald'attractivité de chaque commune. Trop de villes moyennes ontpéché par excès d'orgueil ou de confiance en elles. A vouloir imiterles grandes agglomérations dans leur politique de circulation et destationnement, elles ont multiplié les contraintes des automobilisteset surestimé leur motivation à venir coûte que coûte en centre-ville.Cette évidence ne remet pas en cause une tendance de fond sur laplus grande place à réserver au piéton mais elle conduit àprivilégier aujourd'hui l'essentiel : le renforcement du cadre de vieet de l'offre commerçante.

Économie , social , sciences, technologie

LA GRÈVE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Médecins, pharmaciens, kinés, dentistes, avocats, huissiers… Denombreuses professions libérales ont manifesté, ce mardi 30

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septembre, contre un projet de loi "pour la croissance" annoncédébut juillet par le gouvernement, qui inclut un volet sur lesprofessions réglementées et remet en question leurs tarifs et leursmonopoles. Professionnels de la santé ou de la justice vont doncêtre nombreux à garder portes closes. Des rassemblements sont eneffet prévus dans toute la France "à l'initiative des syndicats",précise l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), qui adiffusé une liste, non exhaustive, de 20 villes, dont Bordeaux,Marseille, Montpellier, Nantes ou encore Toulouse.

L'ENVIRONNEMENT DE L'ÉCONOMIE GUADELOUPÉENNE SEDEGRADE La dette publique française a dépassé pour la première fois labarre symbolique des 2.000 milliards d'euros, avec un montant de2.023,7 milliards à la fin du deuxième trimestre, soit deux fois plusqu'il y a dix ans, a annoncé mercredi l'Insee. Rapportée à larichesse nationale, cette dette brute, mesurée selon les critères dutraité de Maastricht, atteint 95,1% du Produit intérieur brut (PIB),soit 1,1 point de plus qu'au trimestre précédent, précise l'Inseedans un communiqué. Par rapport à la fin du premier trimestre, ladette publique brute a augmenté de 28,7 milliards d'euros. Cettehausse est imputable à l'Etat, dont la contribution à la detteaugmente de 35,2 milliards d'euros, du fait de sa dette négociableà long terme (+30,2 milliards) et, dans une moindre mesure, decelle à court terme (+3,1 milliards). En revanche, celle desadministrations de sécurité sociale diminue de 3,9 milliards d'euros.Les principaux mouvements viennent de la caisse d'amortissementde la dette sociale (Cades) qui se désendette de 3,2 milliardsd'euros et, en sens inverse, de Pôle Emploi qui rembourse 2,1milliards d'emprunts à court terme et de l'Unedic qui émet pour 2milliards d'obligations, détaille l'Insee. Enfin, la dette desadministrations publiques locales diminue de 1,6 milliard d'euros.Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur unedette publique à 95,1% du PIB seulement à la fin de l'année, maisces prévisions n'ont pas été mises à jour après l'abaissement desestimations de croissance et le relèvement de celles concernant ledéficit, le 10 septembre. Après la publication de l'Insee, legouvernement a rappelé avoir largement hérité de cette situationd'endettement croissant. Au ministère des Finances, on souligneque la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1.860milliards d'euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012. "La

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politique menée par (l'actuel) gouvernement, qui repose à la foissur un assainissement des finances publiques avec un programmed'économies et sur une stratégie de croissance avec le CICE et lePacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance dela dette", affirme Bercy. "La France bénéficie ainsi de la confiancedes investisseurs, ce qui permet à l'Etat mais aussi aux entrepriseset aux particuliers d'empruter à des taux très bas", ajoute leministère.La dette publique nette, qui tient compte de la trésorerieprésente dans les caisses des administrations publiques, a elleaugmenté moins fortement au cours du deuxième trimestre, de23,7 milliards, du fait principalement de la croissance de latrésorerie de l'Etat (+4,6 milliards d'euros). Elle s'établit à 1.813,9milliards d'euros, soit 85,3% du PIB (

L'Europe bientôt en déflation ? L’inflation en zone euro ressort à0,3% en septembre en glissement annuel. Après un chiffre de 0,4%pour le mois d’août, l’inflation continue donc de se rapprocher dufameux plancher à 0%. Le risque d’une entrée en déflation est toutproche. La courbe de l’inflation en zone euro poursuit sa chute. Entrois ans, l’inflation est passée de 3% à 0,3%, un seuil qui n’avaitpas été atteint depuis 2009. Un chiffre à relativiser toutefois :l’inflation serait de 0,7% en septembre en éliminant les variationsdes prix de l’énergie. De manière contre-intuitive, ce chiffre a priorimauvais (l’Europe aurait besoin de plus d’inflation) est plutôt denature à rassurer les marchés. Le risque de déflation étant bien là,les investisseurs s’attendent en effet à la confirmation d’unepolitique agressive de la BCE pour relancer l’économie en zoneeuro. L’idée d’une politique monétaire toujours plus accommodanteprovoque jusqu’ici la réticence des Allemands. La premièreéconomie d’Europe pèse en sens inverse dans le débat, avec pourprincipal argument de ne pas pénaliser la valeur de l’euro sur lesmarchés. La prochaine réunion des gouverneurs de la banquecentrale aura lieu jeudi prochain pour continuer de réfléchir à lamanière de retrouver une inflation-cible de 2%. Quoi qu’il en soit,la combinaison d’une faible inflation et d’une faible croissancemalgré des taux directeurs à presque 0% rappelle l’épisode de la «décennie perdue » japonaise des années 1990. Le pays n’était pasparvenu à se relever de sa crise immobilière et s’était retrouvédans un état de stagnation économique pendant 10 ans et mêmedavantage. Le défi de la BCE et des autres institutions compétentesest d’éviter cette préoccupante répétition de l’histoire.

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SANTÉ

SOVALDI : MÉDICAMENT MIRACLE

Sovaldi est un médicament prescrit contre l'hépatite C, qui garantit90% de chance de guérison, puisque 9 patients sur 10 sont soignésà la fin de la cure de 3 mois. Le seul souci, c'est qu'une telle cure «miracle » coûte, pour guérir chaque patient, pas moins de 44 000euros au Royaume-Uni, 49 000 euros en Allemagne, et 56 000euros en France. Des tarifs exorbitants pour les systèmes de santéeuropéens, qui ont fini par réunir à Milan ce lundi et mardi, lesministres de la Santé européens, pour tenter de négocier le prix dumédicament auprès de son fabricant, le laboratoire Gilead. Gileadse justifie en prétendant « faire payer les riches pour aider lespauvres », puisque la société pharmaceutique a autorisé uneversion générique du médicament Sovaldi dans 91 pays endéveloppement. Interrogé par Les Echos, le directeur de GileadFrance explique que « si le coût était amorti sur toute la durée de lavie, ou sur vingt ou trente ans, le coût du traitement par annéeserait de l'ordre de 2 000 euros par an, et le débat actuel n'auraitpas lieu ».En attendant, la facture s'élèvera à 800 millions d'eurospour l'Assurance Maladie sur l'année, pour soigner 15 000 patients,alors que son budget total est de 24 milliards d'euros. La fabricationdu médicament, elle, ne coûte que 2,5 euros.En juillet dernier,l'Assurance Maladie espérait un coût allant de 15 000 à 25 000euros par patient pour une cure de Sovaldi, mais c'était sanscompter le leadership de Gilead, qui pèse 160 milliards de dollarsen Bourse… Plutôt que de se lancer dans un bras de fer avec leslaboratoires Gilead, Gérard Bapt, un député socialiste membre de laCommission des Affaires Sociales à l'Assemblée Nationale, suggèrede commercialiser le médicament concurrent du laboratoire Abbvie.Dans un courrier adressé à l'Agence nationale de sécurité dumédicament, le député s'étonne du fait que l'association deux desprincipes actifs Viekirax et Exviera d'Abbvie n'a pas encore bénéficiéd'autorisation de mise sur le marché. D'après le socialiste, cemédicament serait d'efficacité comparable à Sovaldi, avec un tauxde guérison de plus de 90%. Malheureusement ce traitement n'apas encore été homologué, alors que Sovaldi est sur le marchédepuis janvier 2014, sans concurrence. A défaut, Gérard Baptpropose une « licence obligatoire » pour le Sovaldi.

RUBRIQUE PREPARÉE PAR LA RÉDACTION

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AFFAIRES MONDIALESSOCIÉTÉ, POLITIQUE ET ÉCONOMIE MONDIALES

LES BRICS ET L' OCS FACE ÀLA DOMINATION OCCIDENTALE

La Russie et la Chine ont attiré des partisans dans leur camp dansle but de défendre les intérêts des Etats qui ne font pas partie descoalitions et des unions occidentales. Moscou et Pékin étaientd’ailleurs les initiateurs de l’OCS et des BRICS. Dans cesorganisations, les membres ne dépendent pas les uns des autres,et leur coopération est tout à fait réelle. Les États-Unis et l'Europecherchent à instaurer leur contrôle sur tous les marchés, que celasoient des marchés financiers, des marchés d’écoulement desmarchandises, et des marchés du travail. Grâce à ce contrôle, lespays occidentaux arrivent à tirer un bénéfice maximal pour eux-mêmes. Ils utilisent pour y parvenir la pression politique, enspéculant les principes de la démocratie et des droits de l’Homme.Et tous les moyens sont bons pour que les pays occidentaux yparviennent : le contrôle ou les manipulations. Si certainscapitulent face à une telle pression, l’Organisation de coopérationde Shanghai (OCS) et l’alliance Brésil-Russie-Inde-Chine Afrique duSud (BRICS) ne veulent pas capituler. "L’objectif des BRICS et del’OCS est de renforcer l’influence des pays-membres de cesorganisation sur l’arène internationale en contrepoids à la politiquehégémonique de l’Europe et des Etats-Unis", explique NikolaïMironov, directeur général de l’Institut des projets régionauxprioritaires. "En se rendant compte de cela, les pays se réunissentpour garantir leurs intérêts et le respect des règles du jeu,notamment en ce qui concerne la concurrence globale. Les relationsentre les pays qui font partie des BRICS ou de l'OCS ne portent pasde caractère politique, à la différence des unions construites entreles pays européens. Nous menons des transactions commerciales,nous interagissons les uns avec les autres, mais nous ne réalisonsjamais ensemble des missions politiques. De ce point de vue, cesalliances sont beaucoup plus utiles pour la Russie".Du point de vuegéographique, l’OCS et les BRICS représentent près de la moitié dela planète. "Les BRICS, c’est la concentration de l'Orient global faceà l’Occident global, car cette union inclut des pays de quatrecontinents", commente Gleb Ivachentsov, directeur adjoint du

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Centre d'études russe de l'APEC à l'Académie russe de l'économienationale. "Quant à l’Organisation de coopération de Shanghai,c’est une percée sur le territoire de l’Asie, qui s’étend du Nord auSud. Outre ses six membres, l’OCS inclut aussi des pays-observateurs – l’Inde, le Pakistan, la Mongolie et l’Iran. Il n’est pasexclu que ces pays puissent également rejoindre l’organisation àl’avenir. Ainsi, l’OCS aura la forme d’un arc sur le continentasiatique, regroupant la plus large partie de l’humanité". Craignantle renforcement de l’OCS et des BRICS, les Etats-Unis sont en trainde promouvoir un pacte commercial transatlantique qui devraitréunir l’Amérique et l’Europe au sein d’un seul marché libre. Maiscela risque de porter atteinte aux producteurs européens. On voitdonc clairement qui va contrôler ce marché " libre ". Un autreprojet des États-Unis - un accord commercial transpacifique, a pourobjectif de rendre l’Asie dépendante de l’Amérique. Ces tentativesdes Etats-Unis ne sont pas très bien vues par d’autres acteursmondiaux. On peut donc affirmer avec assurance que lesorganisations comme l'OCS et BRICS auront une longue vie.

RECUL DE LA CHINE ET DE LA RUSSIE ?

La résolution 2178 sur les « combattants terroristes étrangers »adoptée par le Conseil de sécurité à l’unanimité, est « légalementcontraignante » pour tous les États membres de l’Onu. Ceux-ci sontobligés de « prévenir le recrutement, l’organisation, le transport etl’équipement d’individus qui se rendent dans d’autres États pourplanifier, préparer ou effectuer des actes terroristes, ou pour fournirou recevoir un entraînement terroriste et des financements pources activités ». À cet effet tous les États devront promulguer deslégislations appropriées, intensifier les contrôles aux frontières,poursuivre et condamner les terroristes (ou présumés tels), enaccroissant la coopération internationale, y compris à travers desaccords bilatéraux, et l’échange d’informations pour identifier lessuspects de terrorisme. La résolution exprime en général une «préoccupation quant à la constitution de réseaux terroristesinternationaux », en laissant chaque État libre d’établir quels sontles groupes terroristes à combattre : d’où le vote favorable de laRussie et de la Chine. Immédiatement après, cependant, larésolution souligne « l’exigence particulière et urgente de prévenirle soutien à des combattants terroristes étrangers associés à l’ÉtatIslamique de l’Irak et du Levant (ÉIIL) ». Le ministre des Affairesétrangères russe Lavrov, sans toutefois nommer les États-Unis, a

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déclaré au Conseil de sécurité que les organisations terroristes sesont renforcées au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie centrale «après l’intervention en Irak, le bombardement de la Libye, l’appuiextérieur aux extrémistes en Syrie », en accusant de faitWashington d’avoir favorisé la formation de groupes terroristes etde l’ÉIIL même (comme nous l’avons amplement documenté dansces colonnes). Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi asouligné que « les actions militaires doivent se conformer à laCharte des Nations Unies » et que « doivent être évités les doublestandards » (c’est-à-dire les deux poids et deux mesures). Mais enapprouvant la résolution, Moscou et Pékin ont de fait permis àWashington de l’utiliser comme « motivation » légale pour l’actionmilitaire lancée au Moyen-Orient qui, dirigée formellement contrel’ÉIIL, vise la destruction complète de la Syrie, jusqu’ici empêchéepar la médiation russe en échange du désarmement chimique deDamas, et la réoccupation de l’Irak. Ceci est confirmé par le faitque les attaques aériennes lancées en Syrie par les États-Unis, avecle concours de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis, seconcentrent sur les raffineries modulaires et autres sites pétrolierssyriens, sous le prétexte qu’ils sont exploités par l’ÉIIL. Sur la basede cette même motivation, les USA peuvent détruire tout le réseaud’industries et infrastructures syriennes pour faire s’effondrer legouvernement de Damas. Derrière l’apparente unanimité aveclaquelle a été approuvée la résolution au Conseil de sécurité, secache une confrontation de plus en plus aigüe Ouest-Est amorcéepar la stratégie états-unienne. Dans le discours prononcé àl’Assemblée générale de l’Onu, avant la réunion du Conseil desécurité, le président Barack Obama met « l’agression russe enEurope » sur le même plan que la « brutalité des terroristes enSyrie et Irak », soulignant que « les actions de la Russie en Ukrainedéfient l’ordre de l’après-Guerre froide » en nous ramenant « auxjours où les grandes nations piétinaient les petites pour poursuivreleurs ambitions territoriales ». Pour cela « nous renforcerons nosalliés de l’Otan et nous imposerons un coût à la Russie pour sonagression ». Il rappelle ainsi, en s’adressant indirectement à laChine, que « l’Amérique est et continuera à être une puissance duPacifique », où elle promeut « la paix et la stabilité ». Où en réalitéelle est en train de positionner des forces et des bases militairespour « contenir » la Chine, qui est en train de se rapprocher de laRussie. Une confrontation entre puissances nucléaires, accéléréepar la course au réarmement lancée par le président Obama [2],qui reçoit maintenant le soutien d’un autre Prix Nobel de la paix,

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Lech Walesa. Comme sauvegarde contre la Russie, il a déclaré alorsque l’Otan commençait une grande manœuvre en territoirepolonais, « la Pologne doit se procurer des armes nucléaires ».

amÉrique latine caraÏbes

BRÉSIL: CINQ JOURS AVANT LA PRÉSIDENTIELLE

C’est la dernière ligne droite avant le scrutin du 5 octobre.Longtemps malmenée par une opinion publique lassée par lesscandales de corruption et la mauvaise qualité des services publics,Dilma Rousseff, qui brigue un second mandat, n’a pas dit sondernier mot. La présidente sortante, qui devait conduire hier soir ungrand meeting du parti des Travailleurs (PT) à São Paulo, a le venten poupe et repasse en tête dans les sondages. Sa principale rivale,l’écologiste Marina Silva, semble, elle, perdre pied. Elle estdésormais distancée de 13 points au premier tour, et de 4 points ausecond, selon l’institut Datafolha. Le suspense se poursuit donc…Candidate par accident, c’est Marina Silva qui avait créé la surpriseau début de la campagne électorale. Elle n’était que la suppléanted’Eduardo Campos, tué dans un accident d’avion mi-août. A lafaveur d’une image très positive dans l’opinion publique, elle aeffectué une percée spectaculaire dans les sondages, damant lepion à la présidente sortante et marginalisant l’autre candidat del’opposition, Aécio Neves, du parti social démocrate de l’ancienprésident Fernando Henrique Cardoso. Ses adversaires, tant degauche comme de droite, l’ont alors pris pour cible. Objectif : «   déconstruire » l’image d’une femme qui a déjà obtenu 20 % des   voix à la présidentielle de 2010, et qui promet de réinventer lapolitique, comme le réclamaient les manifestants de l’été 2013.Ainsi, sur les réseaux sociaux, le Parti des travailleurs l’accuse devouloir en finir avec le Bolsa Familia, le programme phared’allocations familiales lancé par Lula, le prédécesseur de DilmaRousseff. « Marina » se dit victime de coups bas : quand elle     propose d’accorder l’indépendance de la banque centrale pourmieux lutter contre l’inflation, l’équipe de campagne de DilmaRousseff dénonce les intentions des banquiers, prêts à rogner lepouvoir d’achat des ménages. Dilma Rousseff renforce ainsi sonassise au sein la population la plus modeste, alors que la candidate,qui prêche le développement durable, apparaît comme lamarionnette du monde de la finance (l’une de ses principales

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conseillères, Maria Alice Setubal, est actionnaire de la plus grandebanque du Brésil, même si elle ne participe pas directement à sagestion). Marina Silva prêche la rénovation, mais Dilma Rousseffsoupçonne que ses critiques contre les partis politiques traditionnelsn’ouvrent la voie au pouvoir des « oligarchies déguisées » qui «     tireraient les ficelles en coulisse ». L’historien Luis Felipe Alencastro estime pour sa part que « Marina a une vision un peu angélique »   quand elle déclare son ambition de vouloir gouverner au-dessus despartis. On l’accuse encore d’être une girouette : elle s'est opposée au mariage homosexuel, moins de 24 heures après la publicationde son programme qui y était favorable. Fortement critiquée pourses performances économiques (0,7 % de croissance cette année selon la banque centrale, inflation et taux d’intérêt élevés, faiblessedes investissements), Dilma Rousseff a cependant marqué despoints sur le front social. Chômage au plus bas, allocationsfamiliales pour les plus démunis, logements sociaux, « importation »   de médecins étrangers (surtout cubains) pour renforcer les effectifsdans les quartiers mal desservis… Même si la réduction desinégalités a marqué le pas depuis trois ans, « Dilma » peut se   targuer d’avoir réduit la misère à 1,7 % de la population, selon des chiffres confirmés par l’ONU.

HAÏTI : LA LOI DE FINANCES ADOPTÉE

Le budget pour l’exercice 2014-2015 déposé à la chambre desdéputés le 30 juin 2014 est celui qui sera exécuté à partir de ce 1eroctobre 2014, a indiqué la ministre de l’économie et des finances(Mef) Marie Carmelle Jean Marie, lors d’une interview à AlterPresse.«Nous n’allons pas tenir compte des désaffectations etréaffectations faites par la chambre des députés. Elles dérangentdes projets importants dont le Programme de scolarisationuniverselle gratuite et obligatoire (Psugo) », confirme d’un tonferme la ministre. Elle dit appuyer sa démarche sur le décret du 16février 2005 statuant sur les procédés de préparation et exécutiondes lois de Finances. Selon le calendrier proposé par cette loi, le 28septembre devrait être la date de promulgation de la loi par leprésident de la République et le 30 septembre celle de sapublication au journal « Le Moniteur ». Tel n’est plus le cas depuisau moins deux ans. Le budget 2014-2015 déposé le 30 juin par laMinistre des finances voté par la chambre des députés avec desréaffections et désaffectations n’a pu être voté au Sénat en raisondu fait que des sénateurs ont exigé, avant tout vote, la convocation

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du premier ministre Laurent Lamothe par devant la Commission «Economie et Finances » du Sénat. Lamothe n’a pas répondu à cetteconvocation de reddition de compte sur l’utilisation de fonds utiliséspour l’exécution d’un ensemble de projets. En Haïti, l’exercice fiscalcommence le 1er octobre de l’année en cours [2014] et prend fin le30 septembre [2015] de l’année suivante. Le montant du budgets’élève à 122,6 milliards de gourdes soit une augmentation de 3,93milliards par rapport au budget de l’exercice 2013-2014 d’unmontant de 118 milliards de gourdes. Elle se compose de créditsde fonctionnement (45,68%) et des crédits d’investissement(54,32%). Pour son financement les dons extérieurs s 'élèvent à30,46 milliards de gourdes contre 31,72 milliards en 2014 .

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR JACQUES DAVILA

MARCHÉS FINANCIERS MONDIAUXASIE

La Bourse de Tokyo a fini en baisse mardi, affectée par desindicateurs économiques décevants et un avertissement duconglomérat Sumitomo Corp sur ses résultats. Les tensions à HongKong où se poursuivent des manifestations en faveur de ladémocratie ont également incité à la prudence, comme à WallStreet la veille. L'indice Nikkei a perdu 137,12 points, soit 0,84%, à16.173,52 points mais il boucle néanmoins le mois de septembresur un gain de quelque 4,8%, aidé notamment par la baisse du yenqui a reculé lundi à un nouveau plus bas de six ans face au dollar.L'indice Topix, plus large, a lâché 11,01 points (0,82%) à 1.326,29.Sumitomo a chuté de 12,09% à 1.210,5 yens. Le géant du négoceet des matières premières a abaissé sa prévision de bénéficeannuel de 96%, à 10 milliards de yens au lieu de 250 milliards, enraison de pertes sur divers projets en cours et de la baisse des prixdu minerai de fer et de la houille. Dans son sillage, d'autres géantsjaponais du négoce comme Marubeni (-3,63%), Mitsubishi Corp (-2,92%) et Mitsui & Co (-2,23%) ont reculé également. "La révision(des prévisions) est tellement énorme qu'elle jette la suspicion surtout le secteur", explique Polina Diyachkina, analyste qui suit cesfirmes pour Macquarie Research à Toko. Egalement en baisse,l'opérateur télécoms Softbank a décroché de 1,51%. Une source dugroupe et des sources bancaires au Japon ont confirmé une

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information du Wall Street Journal faisant état d'un coup de froiddans les discussions en cours pour racheter le studio américainDreamWorks Animation , lequel chutait de 9% dans les transactionsd'après-Bourse à Wall Street. Sur le front des indicateurs, legouvernement a annoncé un recul bienvenu du taux de chômage enaoût, à 3,5%, mais les ventes au détail et la production industrielleont également baissé. (Ayai Tomisawa, Véronique Tison pour leservice français, édité par Benoît Van Overstraeten)

ÉTATS UNIS

La Bourse de New York reculait légèrement peu après l'ouverturemardi à l'orée d'une séance s'annoncant volatile, dans un marchédigérant une nouvelle salve d'indicateurs: le Dow Jones perdait0,07% et le Nasdaq 0,10%. Vers 13H50 GMT, le Dow Jones reculaitde 11,66 points à 17.059,56 points et le Nasdaq de 4,35 points à4.501,50 points. L'indice élargi S&P 500 lâchait 0,10%, soit 1,89point, à 1.975,91 points.

EUROPE

Les Bourses européennes, à l'exception notable de Londres, ontterminé en net rebond mardi, la décélération de l'inflation dans lazone euro ravivant les anticipations d'un geste de la Banquecentrale européenne (BCE) tandis que le dollar inscrivait un plushaut de deux ans face à l'euro. L'inflation en zone euro a ralenti à0,3% en rythme annuel en septembre en raison de baisses des prixdans l'alimentation et l'énergie, après 0,4% en juillet comme enaoût. Le CAC 40 a terminé en hausse de 1,33%, soit 58,17 points,à 4.416,24 points à Paris, tandis que l'indice EuroStoxx 50 et leFTSEurofirst 300 ont respectivement avancé de 1,22% et 0,65%.Sur le trimestre, l'indice parisien a perdu 0,15% et le FTSEurofirst300 a gagné 0,84%. A Londres, le Footsie a reculé de 0,36%,plombé par le distributeur Next (-3,7%), dont les ventes devêtements ont pâti de températures exceptionnellement douces enseptembre. Le Dax allemand a fini sur un gain de 0,55%, unehausse moindre que les autres grandes places de la zone euro quis'explique notamment par les liens étroits des entreprisesallemandes avec la Russie. L'indice vedette de la Bourse deFrancfort perd 3,6% sur le trimestre.

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CHANGE

L'euro accentuait son repli mardi, s'enfonçant sous 1,26 dollar pourla première fois en deux ans, plombé par les inquiétudes sur lasanté économique de la zone euro exacerbées par un nouveauralentissement de l'inflation dans la région, à deux jours de ladécision de politique monétaire de la Banque centrale européenne(BCE). Vers 13H15 GMT , la monnaie unique européenne valait1,2595 dollar - après être tombée vers 11H20 GMT à 1,2571 dollar,son niveau le plus faible depuis début septembre 2012 - contre1,2686 dollar lundi vers 21H00 GMT. L'euro baissait nettement faceau yen, à 138,14 yens contre 138,87 yens lundi soir. Le dollar sereprenait face à la devise japonaise, à 109,68 yens - grimpantmême vers 12H05 GMT à 109,85 yens, un nouveau sommet depuisfin août 2008 - contre 109,45 yens lundi. "Des indicateurs en zoneeuro mitigés ont porté un coup à l'euro", observait FawadRazaqzada, analyste chez Forex.com. Vers 13H15 GMT, la livrebritannique montait face à l'euro, à 77,73 pence pour un euro -après avoir atteint vers 09H40 GMT à 77,66 pence pour une livre,son niveau le plus élevé depuis fin juillet 2012 - profitant de larévision en légère hausse de la croissance britannique au deuxièmetrimestre. La livre baissait face au dollar, à 1,6203 dollar pour unelivre. La devise suisse montait un peu face à la monnaie uniqueeuropéenne, à 1,2060 franc suisse pour un euro, mais baissait faceau dollar, à 0,9576 franc suisse pour un dollar, atteignant mêmevers 11H20 GMT 0,9597 franc, son niveau le plus faible depuis mi-juillet 2013. La devise chinoise a terminé à 6,1394 yuans pour undollar, contre 6,1533 yuans la veille. L'once d'or a fini à 1.210,01dollars au fixing du matin, contre 1.219,50 dollars lundi soir.

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR LA RÉDACTION

MANAGEMENT, DROIT, PATRIMOINE

LE FINANCEMENT PARTICIPATIF OU CROWDFUNDING

Le crowdfunding, est un moyen alternatif et transparent definancement de projets par un groupe d’individus sur le web. Cephénomène, que l’on traduit en français par financement

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participatif, repose sur trois grands principes.

Le premier est la transparence. En effet, les contributeurs peuventchoisir la destination exacte de leur argent et reprendre le pouvoirsur celui-ci, quelle que soit la forme de financement choisie (don,prêt ou prise de participation en actions). Les plateformesprésentent des projets portant soit une promesse économique (unobjectif de rentabilité attractif, qu’il soit financier ou de préachat)soit une promesse affinitaire (financer pour soutenir des proches ouun projet qui a du sens). Cette dernière est d’ailleurs une spécificitéfrançaise, puisqu’on retrouve en France un grand nombre deplateformes avec une dimension responsable ou solidaire.

Le deuxième principe sur lequel le crowdfunding repose est lanotion de simplicité. Le crowdfunding est né grâce audéveloppement des réseaux sociaux, qui donnent aujourd’hui uneconfiance renouvelée vis-à-vis d’Internet, et permettentl’émergence de pratiques nouvelles et simplifiées. Ainsi, surspear.fr, un particulier peut épargner en quelques clics une sommed’argent qui participera au financement du projet de son choix.

Enfin, le crowdfunding repose sur un financement créateur de lien.Ce lien est parfois financier, puisque dans le cas du crowdfundingpar prêt ou prise de participation, les plateformes proposent descontreparties financières, mais il est aussi extra-financier. Lesplateformes de crowdfunding permettent la création d’un lien entrele porteur d’un projet et les individus qui lui permettent de le menerà bien. Ainsi, ces derniers reçoivent régulièrement des nouvelles duprojet et de son avancement.

Dans sa forme actuelle, le crowdfunding n’est toutefois pas unconcurrent des banques dites « traditionnelles ». En effet, lecrowdfunding et les banques n’agissent pas sur le même tableau.Les acteurs du financement participatif sont partis du constat qu’ilest de plus en plus difficile pour un entrepreneur de se financerdans les circuits traditionnels. Cela est en partie dû aux nouvellescontraintes imposées aux banques par les accords de Bâle III, quiont redéfini les ratios de liquidité et les besoins de fonds propresdes banques. Beaucoup de porteurs de projets qui lancent unecampagne de crowdfunding n’ont pas réussi à obtenir de fondssuffisants dans une banque, voire n’ont pas fait de demande parpeur de l’échec. Ainsi le crowdfunding aide un nombre croissant de

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start-ups et de PME à trouver les fonds nécessaires à leurdéveloppement, tandis que les banques sont souvent accusées dene pas suffisamment prêter à l’économie réelle. Force est donc deconstater une complémentarité entre ces deux types d’acteurs dufinancement. On en retrouve une illustration dans des partenariatsnoués entre des plateformes de crowdfunding et des banques dedétail, qui allient leurs forces respectives. Les plateformes utilisentla simplicité de leur offre et la transparence du financement qu’ellesproposent, tandis que les banques disposent d’un savoir-faireindéniable dans la sélection des projets et l’évaluation du risque.SPEAR, Société pour une Epargne Activement Responsable, travaillepar exemple avec plusieurs banques partenaires (la SociétéGénérale, le Crédit Coopératif et le Crédit Municipal de Paris).Quand un projet est déposé sur la plateforme, SPEAR l’analyse d’unpoint de vue éthique et économique, et le transmet ensuite à unebanque partenaire qui s’assure de sa viabilité financière. De leurcôté, des particuliers épargnent un montant en investissant dansdes part sociales de SPEAR, et choisissent le projet qu’ils souhaitentsoutenir par leur épargne. SPEAR dépose ce montant dans labanque partenaire, qui s’engage à l’utiliser pour financer à un tauxintéressant. C’est ainsi la banque qui porte le risque du projet.

Dans son rapport pour la banque américaine BBVA Compass,l’économiste Nathaniel Karp qualifie le crowdfunding (sous forme deprêt et de prise de capital) de « technologie de rupture » dans ledomaine bancaire. Ce terme, introduit par Clayton Christensen dansThe Innovator's Dilemma en 1997, désigne une innovationtechnologique qui, paraissant moins performante à ses débuts, finitpar modifier en profondeur un marché existant. Un exemple trèsactuel de technologie de rupture est le développement du e-commerce, qui avec des entreprises comme Amazon ou eBay, aremis en question l’existence de magasins physiques dedistribution, et menace ainsi des acteurs traditionnels comme Virginou la Fnac. De même aujourd’hui, le crowdfunding est vu par Karpcomme une menace potentielle à long terme pour les banques dedétail. A l’heure actuelle, le crowdfunding s’adresse à des acteursqui sont loin d’être la cible principale des banques, mais selon lathéorie de Christensen, il pourrait se développer et à termeconcurrencer les banques de détail sur leurs marchés. Face à cettemenace, on peut imaginer trois types de réactions des banques.Les banques peuvent choisir de ne pas prendre en compte cettenouvelle forme de financement par la foule. Ce faisant, elles

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prendraient le risque d’être incapables de rattraper leur retard s’ils’avère que le crowdfunding devient un outil majeur dufinancement.Si elles reconnaissent la place que peut prendre lecrowdfunding dans la finance, les banques peuvent renforcer leurcœur de métier, c’est-à-dire identifier le segment d’activité surlequel elles sont les plus performantes et s’y concentrer, ce quiimplique aussi de reconnaître des segments sur lesquels ellesrisquent d’être moins performantes que de nouveaux acteurs.Enfin,et c’est ce que recommande Christensen dans le cas d’unetechnologie de rupture, les banques peuvent investir dans lecrowdfunding, en développant leur propre plateforme ou enfinançant un acteur existant, afin de comprendre l’environnementdu financement participatif et de cibler les besoins du marché.Toutefois, Christensen conseille de développer l’activité de ruptureen mutualisant les compétences, mais en cloisonnant aussi les deuxbranches, pour continuer à tirer profit de l’activité initiale dans unpremier temps. Certains rares acteurs bancaires ont déjà adoptécette position. C’est le cas par exemple de Com-Unity, uneplateforme de crowdfunding italienne, lancée en mars 2013 parl’Inter-Bank en collaboration avec le cabinet de conseil Studio Scoa.Dans un pays qui n’est pourtant pas en avance dans le domaine ducrowdfunding, la banque a souhaité se positionner en pionnier, etutiliser le partenariat avec des consultants pour garantirl’accompagnement des projets et la surveillance de leurs plans definancement. La plateforme a aussi constitué un comité d’éthique,qui regroupe un juge, le recteur de l’université de Bologne et unacteur du tiers secteur italien, afin d’évaluer la légalité des projetspour protéger les contributeurs. Selon Allessandro Gennari,directeur général de l’Inter-Bank, cette initiative a pour but derapprocher la banque de sa mission d’origine : sélectionner lesidées, les projets et les entrepreneurs de demain. Une plateformede crowdfunding lancée par une banque dispose de plusieursavantages comparatifs, que ce soient le réseau d’investisseursétabli par la banque ou la crédibilité et la vision de long terme decelle-ci. Il ne faut cependant pas oublier les freins que peuventreprésenter une institution bancaire. Parmi ceux-ci, on peut noter lelourd cadre réglementaire et la lenteur de fonctionnement. Ainsi, laplateforme Com-Unity n’a vu que 3 projets entièrement financésdepuis son ouverture il y a presque un an.

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR MYRIAM ROMUALD ELUTHER

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TABLEAU DE BORD

LE SMIC

Le montant du SMIC horaire brut est fixé, à partir du 1er janvier 2014 à 9,53euros de l'heure. Avec cette hausse , le salaire minimum passe à 1445,38euros bruts mensuels pour 35 heures. Avec la prise en compte de l'accordBINO le salaire minimum est différent .

INDICE DE RÉFÉRENCE DES LOYERS

Au quatrième trimestre 2013, l’indice de référence des loyers augmente de 0,69 % sur un an. Au quatrième trimestre 2013, l’indice de référence des loyers atteint 124,83. Sur un an, il augmente de 0,69 %.

INDICE DU COÛT DE LA CONSTRUCTION

L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 615 au quatrièmetrimestre 2013 après 1 612 au trimestre précédent. En glissement annuel,l’ICC diminue (-1,46 %).

INDICE DES LOYERS COMMERCIAUX

Un avis publié au Journal officiel du 6 avril 2014 précise que l'indice des loyerscommerciaux (ILC) du quatrième trimestre 2013, calculé sur une référence 100au premier trimestre de 2008, atteint 108,46.

POPULATION

POPULATION 2011: 404 635 habitants

OFFRE

PIB 2012 : 8033 dont 34 % de PIB non marchand ( 2 732 )IMPORTATIONS 2012: 2686RESSOURCES TOTALES : 10 719

DEMANDE

CONSOMMATION 2012: 8 467 ( 4895 ménage et 3572 administration )INVESTISSEMENT 2012 : 1419EXPORTATIONS 2012 : 808DEMANDE TOTALE : 10 719

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PRIX

AOÛT 2014 : 0,8 % % sur un mois ; 0,7 % sur un an.

EMPLOI , CHÔMAGE

DEMANDEURS D'EMPLOI ( A B C E) en juillet 2014:74290 ( 1,6 % sur un mois et 4,1 % sur un an ).OFFRES D'EMPLOI en juillet 2014 : 750 ( - 13,8 % sur trois mois ).EMPLOI MARCHAND au 30 septembre 2012 : 49 800 (dont 8,500 industrie , 7,500 construction, 33,800 service marchand )EMPLOI NON MARCHAND EN 2010 : 48577 dont 36 282 fonctionnaires ( état15212, collectivités locales 15 729 , santé 5341).

ENTREPRISES CRÉÉS

NOMBRE D'ENTREPRISES CRÉÉES en 2012 : 5 004 (-10,9 %)

RUBRIQUE PRÉPARÉE PAR L'OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE CARAÏBE

http://guadeloupeconvention.typepad.com/observatoire_economique_c/

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