La place du petit déjeuner dans une alimentation équilibrée -3 · 2017-11-04 · La part des 13-19 ans prenant sept petits-déjeuners par semaine a chuté fortement, de 79% à

La place du petit déjeuner dans une alimentation équilibrée

LA PLACE DU PETIT DÉJEUNERDANS UNE ALIMENTATION ÉQUILIBRÉE � /211

Loïc BERGER et Rémi GRAU - BDNS

Sommaire

Introduction 3

Partie 1 - La place du petit déjeuner 4

A. Le Petit-Déjeuner, en perte de vitesse: 4

B. Intérêts nutritionnels dans une alimentation équilibré: 6

Partie 2 - La composition du petit déjeuner 8

A. Les différentes composantes du petit déjeuner: 8

B. Petit déjeuner équilibré: 10

Conclusion 12

Annexes: 13

A. Schémas, études et autres: 13

B. Définitions: 18

C. Images: 19

Bibliographie / Sitograhie: 21

A. Biblographie: 21

B. Sitograhie: 21

C. Autre: 21


Introduction

Le petit-déjeuner a connu diverses mutations dans l’ère du temps, nos ancêtres ne se nourrissaient pas comme nous. En effet le petit-déjeuner du moyen-âge n’était pas le même que celui de l’ancien régime ou bien que celui de l’ère industrielle.

Cependant il existe tout de même une constante au niveau des aliments de base du premier repas de la journée que nous allons étudier dans cette étude.

Depuis les temps les plus lointain, on ne consomme pas de préparations ne nécessitant beaucoup de temps ou étant trop compliquées. On y relève constamment la présence de céréales ainsi que celle de produits laitiers. Enfin en général on commence le petit-déjeuner par une boisson pour se ré-hydrater.

Actuellement nous pouvons nous rendre compte que le petit-déjeuner n’est pas forcément considéré par la majorité d’entre nous à juste valeur comme un repas d’une grande importance. Il ne suffit pas pour autant de manger n’importe quoi au petit-déjeuner certains points et groupes d’aliments apparaissent comme indispensables à celui-ci pour bien débuter la journée. Certains délaissent un peu celui-ci, alors qu’à l’inverse nous devrions nous attacher à lui accorder davantage d’importance et surtout d’un point de vue nutritionnel, nous allons voir cela par la suite.

Nous allons étudier qu’elle est la place du petit déjeuner dans une alimentation équilibrée et qu’elle en est sa composition

Pour cela, nous allons dans un premier temps analyser la place du petit déjeuner dans notre alimentation, puis nous examinerons comment il se compose.


Partie 1 - La place du petit déjeuner

…

A. Le Petit-Déjeuner, en perte de vitesse:

En nous appuyant sur diverses études et plus précisément les études du CREDOC nous allons étudié la place de ce repas et les évolutions que celui-ci subit lors de ces dernières années en nous appuyant sur des chiffres et de récents sondages. Le petit-déjeuner apparait sur la pente descendante ces dernières années avec une dynamique beaucoup moins convaincante. L’intérêt d’une prise énergétique conséquente en début de journée est non négligeable. Notamment sur les capacités intellectuelles des enfants.

Nous allons voir un très bref rappel de son évolution depuis 1954 avec les points qui apparaissent comme important pour souligner les nouvelles tendances et les changements subis.

Dès 1954, du lait est distribué dans des écoles. Il faudra ensuite attendre les années 90, pour que le petit-déjeuner soit médiatisé à juste valeur —> instauration d’une journée de petit-déjeuner qui par la suite sera remplacée par « la semaine nationale du petit-déjeuner » (1997) mais qui perd peu à peu son impact. D’après de nombreuses études, on peut se rendre compte que le petit-déjeuner et sa dynamique sont fortement ralentis sauf le week-end. Les plus jeunes ainsi que les adolescents délaissent de plus en plus celui-ci. Cette baisse et à mettre en corrélation avec le fait ces repas sont pris de plus en plus seuls.

Depuis 2003, on peut noter une baisse importante de la prise de petits-déjeuners, qui est d’autant plus flagrante chez les adolescents. La part des 13-19 ans prenant sept petits-déjeuners par semaine a chuté fortement, de 79% à 54%, avant de remonter un peu à 59% en 2010. Chez les enfants de 3 à 12 ans, la baisse est régulière mais plus lente: 91% en 2003, 87% en 2010. Chez les adultes de 20 ans et plus, elle passe de 91% à 86%. On peut également se rendre compte qu’entre 2007 et 2010,les enfants sautent plus régulièrement le petit-déjeuner de temps en temps et apparaissent comme plus nombreux à être passé de 7 à 6 petits-déjeuners par semaine. Les adolescents eux sautent plusieurs petits-déjeuners par semaine. Les journées du week-end sont celles où l’on prend le plus régulièrement le petit Déjeuner (97% des journées chez les adolescents).

Or cette situation s’est largement dégradée entre 2010 et 2013. Près de 30% des enfants de 3 à 14 ans sautent au moins un petit déjeuner par semaine. Même constat chez les adultes avec 21% d’entre eux.


Le petit-déjeuner n’est plus un réflexe quotidien. C’est à peu près 30% et 20% des adultes qui ne prennent pas de petits-déjeuners tous les matins. Les populations les plus touchées sont les jeunes et les plus défavorisés.

—> A1, A2, A3

On se dirige vers un petit-déjeuner de plus en plus simplifié. Seulement, 19% des adultes et 30% des enfants prennent un petit-déjeuner à proprement parlé « complet » composé d’un produit céréalier, d’un laitage et d’une boisson chaude ou froide et d’un fruit. La plupart prennent des petits-déjeuners sans laitages et/ou sans fruits. Quand il existe, le petit-déjeuner est tout de même devenu plus copieux. Sa contribution aux apports énergétiques de la journée a quand même augmentée. Les boissons chaudes cèdent peu à peu du terrain aux sodas ou aux jus de fruits. Les viennoiseries diminuent, à l’inverses des produits sucrés, des fruits et des laitages. Pourtant le petit-déjeuner complet diminue considérablement. La baisse de consommation du petit déjeuner chez les enfants et adolescents conduit à une diminution de consommation de produits présentant un intérêt nutritionnel particulier, tels que les laitages, les céréales. Les messages de prévention ont contribué à augmenter la consommation de fruits, de compotes dans toutes les populations étudiées. Chez les adolescents, les produits laitiers et céréales baissent.

—> A4, A5, A6

Il apparait comme de plus en plus nomade ce qui est dût à un manque de temps. La tendance aux petits déjeuners pris en cours de trajet vers l'école ou vers le travail se confirme.

Les repas du matin s’individualise. La prise du petit-déjeuner en famille, ce moment convivial qui était perçu comme indispensable avant s’estompe peu à peu. L’individualisation grandissante de la vie quotidienne tend à nous mener vers une hausse considérable des prises seul du petit-déjeuner en semaine. C’est le repas pour lequel la préférence personnelle et le rythme de chacun prenne l’ascendant sur le désir du partage collectif. C’est en outre pour cela, que la présence lors de ce repas progresse chez les enfants.

—> A7

Le petit-déjeuner reste trop glucidique en qualité. Bien souvent, la composante glucidique est bien trop importante en qualité, voir même exclusive. Exemple du petit-déjeuner 100% glucidique : jus de fruit + pain blanc + confiture ou miel + café sucré. Tout cela au détriment des protéines, des lipides et des fibres. C’est fréquemment le cas avec les personnes qui ont du mal avec le « gras » sous toutes les formes (viande, fromage, beurre, fruits protéoléagineux…) l’associant comme un produit comme nocif pour leur santé sous tous les angles santé (cardiovasculaire, surpoids, cholestérol, triglycérides…). Ainsi, le petit déjeuner au goût salé est très souvent délaissé à l’instar du petit-déjeuner sucré.


Les petits déjeuner composé dans leur intégralité de glucides sont bien souvent responsables du « petit creux » que l’on a en plein milieu de l’après-midi. Un produit laitier ou une portion de VPO retarde la vidange gastrique et de ce fait prolonge la sensation de satiété jusqu’au repas suivant.

B. Intérêts nutritionnels dans une alimentation équilibré:

Le petit déjeuner occupe une place très importante dans notre alimentation au quotidien. Il nous permet tout d’abord de marquer une rupture avec le jeune nocturne qui dure environ en moyenne 10 heures. C’est aussi un apport en énergie nous permettant de tenir jusqu’au repas suivant qui est le Déjeuner. Autrement dit, celui-ci nous permet de maintenir notre concentration, notre vigilance et notre attention. Il permet également de maintenir le poids corporel en limitant les grignotages dans la matinée. Et enfin, il régule notre sensation de faim jusqu’au petit déjeuner.Le petit-déjeuner doit représenter 25% de l’Apport Energétique Total Quotidien et 20% en cas de collation. Sa compositions doit comprendre doit comprendre à minima trois éléments importants:

• Un produit céréalier : qui lui apportera de l’énergie sur le long terme et renouvellera son glycogène suite au jeune nocturne.

• Un produit laitier : que l’on justifie de par son apport en protéines pour leur effet satiétogène mais aussi pour leur calcium.

• Une boisson (jus de fruits, lait, ou boisson chaude) : qui permet de se réhydrater après le jeune nocturne. Il peut être complémenté par :

• Un portion de fruit : pour son apport en glucides simple et son énergie immédiate. Son apport en fibres —> mise en route du tube digestif. Mais aussi pour ses vitamines (dont C) et minéraux qui aident à couvrir les besoins et assurent une bonne protection cellulaire.

• Une portion de VPO : apport de protéines (satiété) et de fer. • Une source de matières grasses pour son apport en lipides pour les

membranes cellulaires et ses vitamines liposolubles. • Possibilité d’ajouter un aliment « plaisir ».

En théorie, le petit déjeuner équilibré doit être complexe d’un point de vue nutritionnel

La « complexité nutritionnelle », est représentée par l’ensemble des nutriments, macro et micro, autrement dit, lipides, glucides, fibres, minéraux (calcium, magnésium, potassium…) mais aussi vitamines (A, B, C, D…) sans oublier la base hydrique corrélée aux apports en eau (via les boissons chaudes type infusions, chicorée, café, thé, maté… ou tout simplement de l’eau). petit déjeuner est un moment clé de l’équilibre nutritionnel. C’est une opportunité pour notre organisme de faire le plein en nutriments essentiels ce qui limitera également les risques de carences.Le fait de sauter un repas et plus particulèrement celui-ci, à des conséquences sur l’équilibre nutritionnel quotidien.


Afin de compenser les besoins en énergies, les portions qui seront consommés lors des repas suivants seront plus importantes sans pour autant ajouter de nouvelles catégories d’aliments. Cela peut être une variable pouvant expliquer le fait que les français n’atteignent pas les recommandations de consommation du PNNS. Le petit déjeuner est un véritable repas permettant de bien doser les phénomènes d’appétence et de satiété au cours de la journée. La régulation des autres repas s’en trouve améliorée par phénomène d’inertie, les ingestas en quantité et qualité sont optimisés (moins d’hyperphagie, satiété plus précoce, les fringales extraprandiales (entre les repas) sont repoussées et les grignotages deviennent exceptionnels voir quasiment absents. Le bilan nutritionnel est donc par conséquent bien meilleur chez les individus prenant un petit-déjeuner.76% des français ressentent à un moment de la journée une sensation de faim qui est souvent due à un petit-déjeuner trop léger. Plus le temps sans repas est long, plus le corps produit de l’insuline, qui est favorable au gain de poids. En effet, celui-ci a aussi une influence sur la corpulence, il a été prouvé que les personnes qui prennent un petit-déjeuner au quotidien ont indice de masse corporelle plus faible. Une université américaine a menée une enquête qui prouve que les jeunes adultes sautant ce repas pesaient 1,8 kilo de plus que les autres.

Enfin, un petit-déjeuner permet d’accroitre la concentration et la mémorisation. Prendre un petit-déjeuner augmente les performances intellectuelles mais une amélioration de la mémoire est aussi visible ainsi qu’une augmentation de la concentration avant midi. Ces effets sont d’autant plus notables lorsque le petit-déjeuner est riche en glucides. En effet, après le petit-déjeuner, un taux de glucose à un niveau optimal favorise les performances intellectuelles. Une étude portant sur le lien entre « petit déjeuner et mémoire » a démontré que les résultats étaient nettement meilleurs (+22%) chez les individus prenant un petit déjeuner.Cela est d’autant plus marqué que le petit déjeuner est riche en glucides lents.Pour résumer vulgairement, nous pouvons faire ressortir 7 points qui apparaissent comme importants au sujet du petit-déjeuner : - Il nous donne de l’énergie ! - Il améliore la concentration et la mémoire ! - Moins de risques de carences ! - Il empêche de grignoter ! - Il empêche de prendre du poids ! - Il stimule le métabolisme ! - Il permet de manger plus sainement ! Manger de manière régulière un petit-déjeuner ne veut pas pour autant dire que nos habitudes alimentaires sont saines. Par exemple prendre un café et un croissant est bien loin d’être suffisant pour notre corps ! Ce repas doit être sain et bien composé, comme tout autre repas de la journée. C’est ce que nous allons voir dans la seconde partie de ce travail de recherche..


Partie 2 - La composition du petit déjeuner

Le petit déjeuner est un repas essentiel, il fait suite à un jeûne nocturne relativement long (environ 10h) et permet de fournir l’énergie nécessaire jusqu'au repas suivant. C’est un repas capital dans l’équilibre alimentaire quotidien. Il est complémentaire aux deux autres repas principaux que sont le déjeuner et le dîner. Cependant, il faut l’équilibrer et le consommer de façon correcte. Dans cette partie, nous allons étudier la composition du petit déjeuner et pour cela, nous allons commencer par analyser les différents types de petit déjeuner. Puis nous terminerons par étudier la structure d’un petit déjeuner équilibré

—> B1, B2

A. Les différentes composantes du petit déjeuner:

Le petit déjeuner est composé de différentes façons en fonction des habitudes alimentaires de chaque individus, et peuvent varier d’un pays à l’autre. Il peux être, plus ou moins copieux, car le repas de midis y est plus léger, sucrés et/ou salés. Il existe plusieurs types de petits déjeuners en fonction des habitudes individuelles et des pays, en voici quelques exemples:

• anglo-saxon: relativement copieux, généralement composé: d’oeufs (au plat ou brouillés), de bacon, de saucisses, de toasts de pain de mie grillés, de tomates au four, de champignons sautés, …

• en Espagne: généralement composé d’un café seulement, mais ils prennent un en-cas copieux aux alentours de onze heures (composé généralement de: sandwichs au jambon ou au fromage, omelette, poivrons grillés, …)

• au Maroc: généralement composé de: Mlaouis (galettes faites à partir de blé, d’eau et de beurre) trempées dans huile d’olive, ou des baghrir (crêpes à base de semoule) servies chaudes et avec du miel, accompagnées de thé à la menthe

• en Pologne: plus consistant, généralement composé: d’oeufs durs, de salade, de pain, de fromage et de charcuterie, accompagné d’un café au lait ou de thé

• au Nigéria: généralement composé des restes de la veille, plats typiques: akaras (beignets de farine et de haricots, de banane plantain frite, de patate douce), …

• en Islande: généralement composé de Hafragrautur (avoine cuite dans de l’eau ou du lait) mélangé à du sucre brun et parfois à du beurre et à des fruits

• au Brésil: généralement composé: par des queijo (pains au fromage, à base de farine de manioc, des oeufs et du fromage de lait de vache) accompagné d’un café


• en Inde: généralement composé de plat typique: des pooris (galette de farine de blé frit dans de l'huile végétale) accompagné d’une sorte de purée de pomme de terre parfumée avec des épices, des idlis (gâteau à base de lentilles noires fermentées et de riz) avec du chutney (sauce aigre douce à base de fruits ou de légumes) ou du sanbar (coulis à base de curry)

• en Chine et dans beaucoup de pays d’Asie: il est considéré comme un repas tel que le déjeuner ou le dîner, il se compose donc des mêmes aliments que ceux-ci

—> C1, C2, C3, C4, C5, C6, C7

En France, le petit-déjeuner a souvent une composante glucidique importante, voir parfois composé uniquement de produits glucidiques (exemple de petit déjeuner 100% glucidique: jus de fruits + pain blanc + confiture + café ou thé sucré). Ce type de petit déjeuner riche en apport glucidique est au détriment des protéines, des lipides et des fibres.

Les glucides sont indispensables au fonctionnement du corps humain. Au cours de la digestion, les glucides présents dans les aliments sont transformés en glucose, passent dans le sang et sont alors utilisés par l’organisme. Les glucides possèdent plusieurs rôles:

• Rôle énergétique : le glucose est le premier substrat utilisé par les cellules. Les hématies et les (globules rouges) et les neurones sont des cellules glucodépendantes, elles ne peuvent utiliser que le glucose comme substrat énergétique

• Rôle de structure : les glucides entrent dans la constitution de toutes nos cellules et dans celles de nombreuses molécules (acides nucléiques, récepteurs mémbranaires, tissu conjonctif, ATP, …)

• Rôle d’épargne azotée: l’organisme utilise préférentiellement le glucose à des fins énergétiques plutôt que les protéines (qui sont constituées d’azote). On dit alors que le glucose met en épargne l’azote, donc l’utilisation du glucose met en épargne celle des protéines

Cependant la composante glucidique ne doit pas être trop excessive et ne doit surtout pas être l’unique composant d’un petit déjeuner. Un apport excessif en glucides provoque des effets néfastes notamment en augmentant le risque de certains types de cancer, de surpoids et d’obésité et de taux élevés de triglycérides sanguins.

—> A8, A9, A10


B. Petit déjeuner équilibré:

Le petit déjeuner est un véritable repas, la qualité de celui-ci agit directement sur l’équilibre alimentaire, il permet de bien répartir les apports nutritionnels et de réguler la satiété durant la journée.

Un petit déjeuner équilibré doit comprendre l’ensemble des nutriments (macronutriments et micronutriments), c’est à dire:

• Protéines • Lipides • Glucides • Fibres • Minéraux: calcium, magnésium, potassium, … • Vitamines: A, B, C, D, … • apports hydriques

Un petit déjeuner équilibré est composé de: • une boisson chaude ou froide: afin de permettre la réhydratation de

l’organisme • un produit céréalier: afin d’apporter de l’énergie sur du long terme et de

renouveler le glycogène • un produit laitier: afin d’apporter des protéines pour la satiété et de répartir

les apports en calcium

Et peut être complémenté par: • une portion de fruit et/ou de légume: afin d’apporter des sucres à énergie

immédiate, des fibres pour la « mise en route » du tube digestif, mais aussi des vitamines et des minéraux pour couvrir les besoins et assurer une bonne production cellulaire.

• une portion de VPO (Viande, Poisson, oeuf): afin d’apporter des protéines (pour la satiété), et du fer

• une source de matière grasse: afin d’apporter de lipides (pour les membranes cellulaires) et des vitamines liposolubles

• un élément du groupe des produits sucrés: afin d’apporter de l’énergie immédiate et procurer du plaisir

Pour de nombreuses personnes, quelques minutes de sommeil en plus sont prioritaires sur quelques minutes autour d’un petit-déjeuner. Ce repas dépend de l’appétit de chacun, des différents besoins selon les individus, de l’emploi du temps,…. Il n’est pas identique d’une personne à l’autre mais cependant il doit couvrir une partie des apports nutritionnels de la journée et être composé d’aliments appartenant aux différentes catégories d’aliments évoquer ci-dessus.

Voici une liste d’aliments, classer selon les différentes catégories, pouvant apporter des idées pour la composition d’un petit déjeuner équilibrer:

• Boisson: eau, thé, café, … • Produits céréaliers ou céréales: flocons d’avoine, pain (privilégier pain

complet, pain aux céréales, pains bis, …), galette de son, crème de


céréales, quinoa, riz, …, ils permettent un apport en glucides, protéines et fibres

• Produits laitier: lait animal (vache, brebis, chèvre, …) ou jus végétal (soja, noisette, amande, avoine, quinoa, …), ils permettent un apport en protéines et en glucides.

• Fruits frais et/ ou séchés: orange, kiwi, banane, pomme, pêche, …, ils permettent un apport en fibres et en glucides

• Fruits et graines oléagineux: noix, noisette, amande, pistache, sésame, chia, chanvre, …, ils permettent un apport en protéines, lipides et fibres

• Légumes: épinard, concombre, courgette,, carotte, betterave, et leurs jus associés, ils permettent un rapport en fibres et en glucides

• VPO (viande, poisson, oeuf): jambon cuit ou cru, poulet, dinde, hareng, sardine, thon, saumon, crevettes, …, ils permettent un apport en protéines

• Matières grasses: beurre, huiles végétales (olive, colza, sésame, noisette, avocat, …), … permettent un apport en lipides

• Produits sucrés: miel, confiture, marmelade, sirop de fruits (agave, érable, …), sucre complet, …, ils permettent un apport en glucides

Voici quelques exemples de petit déjeuner équilibrés en qualité: — Petit déjeuner 1:

• Café • Tartines de pain complet avec du beurre et du miel • Faisselle de chèvre • Kiwi • Tranches de jambon blanc

— Petit déjeuner 2: • Thé vert • Tartines de pain bis avec du beurre d’amande • Jus de noisette • Smoothie orange, poire, pomme • Oeuf coque

— Petit déjeuner 3: • Eau • Flocons d’avoine, des éclats de noisettes et des fruits secs avec du lait de

vache • Salades de fruits • Saumon mariné au jus de citron

— Petit déjeuner 4: • Chicorée • Tartine de pain d’épeautre avec de la confiture • Fromage blanc • Amandes • Banane


Conclusion Au travers de ce travail de recherche nous avons pu étudier la place et

l’importance du petit-déjeuner dans notre alimentation mais aussi les habitudes alimentaires qui s’instaurent autour de ce repas. Nous avons pu faire ressortir le fait que le petit-déjeuner soit légèrement en perte de vitesse ces dernières années. Les habitudes alimentaires et les tendances le confirment elles évoluent et changent avec le temps. Cependant des moyens sont mis en place pour sensibiliser les jeunes dès leur plus jeune âge et pour redorer le blason de ce repas dont on a parfois tendance à négliger l’importance.Nous avons donc vu l’intérêt de celui-ci d’un point de vu nutritionnel et les conséquences qu’il pouvait y avoir si l’on délaissé un peu ce premier repas. En effet l’impact se répercute sur l’équilibre alimentaire de la journée complète. Dans une seconde partie nous avons étudier plus précisément la composition de celui-ci avec ses différentes composantes avant d’établir une référence en terme de petit-déjeuner équilibré, notamment au travers de plusieurs exemples de petits-déjeuners équilibrées. Au final nous pouvons nous rendre compte en tant que potentiels « futurs professionnels » qu’il reste un important travail de sensibilisation à réaliser à ce sujet. Nous pensons qu’il est judicieux et important de débuter celle-ci dès le plus jeune âge. Le PNNS agit dans ce sens également.


Annexes:

A. Schémas, études et autres:

- A1:

- A2:


- A3:

- A4:


- A5:

- A6:


- A7:

- A8: Les glucides: Composant fondamental de la matière vivante, constitué de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, jouant dans l'organisme un rôle énergétique. Ce sont des molécules organiques qui sont toutes formées d’au moins une molécule d’ose (B4) (monosaccharide) ou de dérivé d’ose. Il existe deux types de glucides:

- les glucides simples - les glucides complexes

- A9: Classification des glucides: Les monosaccharides: constitué d’un seul ose, une seule sous unité:

- Glucose: rare à l’état libre, principalement dans les fruits ou les produits industriels (sous forme de sirop).

- Fructose: représentant principal du sucre des fruits, des légumes et du miel.

- Galactose: rare à l’état libre, entre dans la composition du lactose.

Les disaccharides: constitué de deux oses, deux sous unités: - Saccharose: résulte de l’association entre le glucose et le fructose, il

s’agit du sucre de table. On le trouve majoritairement dans les produits sucrés du commerce.

- Lactose: résulte de l’interaction entre le glucose et le galactose, il s’agit du sucre du lait.


- Maltose: résulte de l’association entre deux molécules de glucose, ont le trouve surtout dans la bière.

- Tréhalose: résulte de l’association entre deux molécules de glucose, ont le trouve surtout dans les champignons, levures et algues.

Les oligosaccharides: constitué par un enchainement de sous unités: entre 2 et 10: - Maltodextrines: résultent de la digestion de l’amidon. On les trouvent

principalement dans les produits industriels (faible pouvoir sucrant et servent surtout comme agent de charge).

Les polysaccharides: enchaînement de plusieurs molécules de glucose: - Polysaccharides amylacés: représenté essentiellement par de l’amidon. - Polysaccharides non amylacés:

— cellulose — hemicellulose — pectine — inuline

- On trouve l’amidon (forme de réserve de sucre chez les végétaux) dans: — les céréales: blé, riz, avoine, orge, seigle, … — les tubercules: pomme de terre, patate douce, igname,… — les légumineuses: lentille, haricots rouges, pois cassés, … — les fruits amylacés: châtaigne et marron

Les polyols: - Il s’agit du sorbitol, maltitol, xylitol, mannitol, … : ils ont un fort pouvoir

sucrant et leurs absorption intestinale est limitée (faible apport énergétique)

- A10: Les triglycérides: Les triglycérides sont une forme de lipides, au même titre que le cholestérol : ils sont composés de molécules de glycérol et d’acides gras et sont stockés dans les tissus adipeux de notre corps. Ils sont fabriqués par notre organisme au niveau de l’intestin grêle, à partir des graisses apportées par l'alimentation et lors de la dégradation des sucres rapides par le foie. Ils sont normalement présents dans l’organisme et constituent une source importante d'énergie pour notre corps. En revanche, lorsque leur taux dans le sang est trop élevé (plus de 2 g par litre de sang), ils sont un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.


B. Définitions:

B1: Jeûne: arrêt total de l'alimentation, avec maintien ou non de la consommation d’eau.

B2: Jeûne nocturne : correspond à l’arrêt total de l’alimentation durant la période la période de sommeil. Le sommeil est un état dans lequel nous passons environ un tiers de notre vie, il fait partie des des fonctions vitales de l’organisme, comme la respiration, la digestion ou l’immunité.

B3: Ose (ou monosaccharides): Répondent à la formule brute générale Cn(H2O)n. Ils sont du point de vue chimique composés d’une fonction carbonyle (aldéhyde ou cétone), d’une ou deux fonctions alcool primaires et d’au moins une fonction alcool secondaire. Ils comptent donc au moins trois carbones, pouvant aller au maximum jusqu’à sept carbones. La classification des oses repose d’une part sur le nombre de carbone les composants (trioses, tétrodes, …) et d’autre part sur la nature de leur fonction carbonyle (aldoses ou cétoses)

B4: Nutriments: Substance organique ou minérale, directement assimilable sans avoir à subir les processus de dégradation de la digestion.


C. Images:

C1: Mlaouis:

C2: Baghrir:

C3: Akaras:

C4: Hafragrautur:


C5: Queijo:

C6: Pooris:

C7: Idli:


Bibliographie / Sitograhie:

A. Biblographie: — Running food - Nicolas Aubinau - 2016 — Biologie de l’alimentation humaine, Tome 1, 2e éditon - Anthony Ferreira, Clotilde Pettretti et Bruno Vasina - 2015 — Alimentation nutrition et régime, 2e éditon - Eugénie Auvinet, Caroline Hirschauer et Anne-Laure Meunier - 2016

B. Sitograhie: — http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais — http://www.universalis.fr — http://www.irbms.com — http://www.credoc.fr —

C. Autre: — Reportage: "Céréales, pas de bol pour le petit déj !" - réalisé par Ghislaine Buffard -

France 5


http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais

http://www.universalis.fr

http://www.irbms.com

http://www.credoc.fr

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La place du petit déjeuner dans une alimentation équilibrée -3 · 2017-11-04 · La part des 13-19 ans prenant sept petits-déjeuners par semaine a chuté fortement, de 79% à