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4) LA RELIGION DES HUMAINS OU LA DERESPONSABILISATION TOTALE

Une première remarque avant d’aborder ce chapitre : Mes Frères

Centaures ne manqueront pas de me faire remarquer que les

autres êtres vivants de la planète ont également une pensée

mystique. Et dans ce cas, pourquoi ne traiter que des êtres qui se

prétendent humains ?

Mes Frères Centaures ont évidemment raison. Tous les êtres

vivants où qu’ils soient sont reliés au Grand Tout. Et, en

particulier, les cétacés ont développé une croyance mystique de

très haut niveau. Ce qu’ignorent les humains à cause de leur égo

surdimensionné.

En fait, j’ai été sur Terre pour évaluer la faculté de destruction

des êtres qui se prétendent humains et je n’ai donc pas eu le

temps de me pencher sur les croyances des autres êtres vivants de

la planète. Nous n’aborderons donc ici que le point de vue des

êtres qui se prétendent humains.

« Et si dieu fit l’homme à son image, pourquoi le fit-il si

mauvais ? Ce que les humains appellent « dieu » ne serait-il en

fait qu’un méchant démon ? »

Bien que très primitifs, les humains ont un accès certain à la

pensée mystique. Mais cette ouverture reste limitée et a une

portée essentiellement d’autoglorification.

- Le ou les dieux humains

Mes Frères Centaures me demanderont : « Mais à quoi ressemble

un dieu humain ? » Et je leur répondrai : « C’est très facile. A un

ou des humains supposés vivre éternellement et ayant les défauts

et les qualités humaines poussés à l’extrême ».

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Pour paraphraser un philosophe grec humain : « Si les vaches

avaient un dieu, ce dieu serait une vache ». Disons que les

humains ont respecté ce principe à la lettre.

- Raisons d’exister du ou des dieux chez les humains

Je pense qu’il s’agit surtout pour les humains de nier que leur

mort complète soit possible. Puisque, contrairement à nous qui

sommes presque immortels, les humains meurent assez

rapidement, ils ont peur de cette fin funeste et ont inventé un ou

des dieux ainsi qu’un « paradis » pour contrer leur peur de la

mort.

Les humains ont également créé des dieux pour s’absoudre de

tout ce qu’ils pourraient faire de mal. Chaque fois qu’ils portent

atteinte à l’intégrité de la planète, ils rejettent la faute sur leur(s)

dieu(x). Par exemple, quand les humains partent en guerre, dans

leur esprit, ils ne sont pas responsables de cette guerre. Le(s)

vrai(s) responsable(s), c’est dieu(x).

Enfin, la création de ce ou de ces dieux leur permet de gérer le

plus mal possible leur planète, au nom de tous les êtres qui y

vivent, sans ressentir de mauvaise conscience. En effet, les êtres

qui se prétendent humains pensent que l’univers tout entier est

dominé par leur(s) dieu(x). Que ce(s) dieu(x) leur aurai(en)t

donné le pouvoir de gérer (extrêmement mal) la planète Terre

puis que viendraient en suite tous les autres êtres vivants, qui

n’auraient même pas d’âme et qui n’auraient donc aucun droit,

même pas celui de survivre.

- Les gourous

A la base de chaque religion se trouve en général un gourou. Ce

gourou est habituellement un mâle humain ayant une imagination

débordante et pouvant raconter à ces frères humains des récits

hautement fantaisistes au niveau scientifique. Bizarrement, plus

le récit est incohérent, plus les êtres qui se prétendent humains y

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croient. Par exemple, l’un des gourous actuellement vivant sur

Terre prétend nous avoir rencontré. Il affirme que nous l’aurions

transporté dans l’un de nos vaisseaux spatiaux sur la troisième

planète du système stellaire de Véga et qu’il y aurait rencontré

Abraham, le Christ, …. (autres gourous humains actuellement

décédés depuis très, très longtemps). Or nous n’avons jamais

rencontré cet humain et les gourous qu’il mentionne. Nous nous

demandons d’ailleurs comme il connaît notre existence. Il s’agit

certainement d’un hasard.

Le gourou réussit son exploit en flattant son auditoire. Il présente

ses disciples comme étant soit un peuple élu, soit une

communauté plus intelligente que les autres, plus respectueuse,

etc.

Mais pour prendre le pouvoir, le gourou dispose de toute une

panoplie d’armes ; à savoir la flatterie, que nous venons de

développer, en prétendant que ceux qui les suivent sont plus

exceptionnels que le commun des humains, la menace d’une vie

après la vie effrayante dans un lieu appelé enfer, la guerre même

si le gourou au départ de la religion se présentait comme non

violent, le rejet des sciences pouvant s’avérer en contradiction

avec leurs messages, une démographie galopante chez les

femmes adhérents à leur croyance (afin de grossir le rang des

nouveaux croyants) et l’intolérance face aux autres religions

considérées comme étant des concurrentes potentielles.

Le gourou sert également de paratonnerre. Quand les choses vont

mal sur la planète Terre, les humains pourraient chacun de son

côté chercher à améliorer les choses. Mais en réalité, ils préfèrent

ne pas devoir agir et attendre à la place le «Messie », « le fils de

l’homme », « le Prophète », …Ils lui donnent plusieurs noms.

Bref, une seule personne est sensée apporter une solution à tous

les maux, ce qui est, évidemment, impossible. Mais ce qui permet

aux autres humains, plutôt fainéants, de ne pas devoir agir.

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En contre partie de la flatterie dont il fait preuve vis-à-vis de ses

disciples, le gourou a droit à des égards particuliers. Il ne doit pas

travailler, par exemple, ses disciples l’entretenant. Il jouit en

général d’une vie sexuelle débordante, ce que la plupart des

humains mâles adorent particulièrement. Il dispose aussi de

richesses, tout en prétendant les mépriser (cela faisant partie du

jeu).

Les gourous vivant actuellement aiment en général les grosses

voitures qui polluent beaucoup et les belles maisons, ce qui

prouve qu’ils se tracassent en général très peu de leurs

congénères.

Enfin, l’honnêteté intellectuelle me force à vous dire que souvent,

le métier de gourou peut présenter de graves dangers, étant donné

la barbarie propre aux humains. Parfois, leur carrière s’achève

précocement par un assassinat.

- Les religieux

Dès que le gourou fondateur d’une religion meurt, des

« religieux » reprennent son activité en son nom. Ils utilisent les

mêmes techniques que celles utilisées par le gourou pour se

maintenir en place (voir ci-dessus, le chapitre « les gourous »).

Et, évidemment, les croyants financent l’entretien des religieux,

soit directement, soit via le gouvernement de l’endroit où ils

habitent.

- Les fidèles

Les fidèles sont considérés comme étant les gestionnaires de la

planète pour la (les) divinité(s), sous les ordres des religieux. Ils

auraient ainsi le droit de vie ou de mort sur les autres êtres

vivants, en général considérés comme n’ayant aucune valeur, vu

qu’ils n’auraient pas d’âme. Les personnes religieuses ne

considèrent donc pas comme quelque chose de grave de

maltraiter ou de tuer un animal ou un végétal. Même mal mener

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la planète ne leur semble pas grave car cette dernière leur aurait

été laissée en « don » par leur(s) divinité(s).

- La notion d’âme

Contrairement à nous, Mes Frères Centaures, qui savons que tout

être vivant où qu’il soit dans l’univers, dispose d’une étincelle de

vie, les êtres qui se prétendent humains croient souvent être les

seuls à disposer de cette étincelle. Pour eux, les animaux, les

végétaux et les minéraux n’en auraient pas. Ce qui leur permet de

les massacrer en toute bonne conscience. De plus, quand ils

veulent voler le territoire d’autres tributs humaines, ils dénient à

ces dernières toute âme, ce qui leur permet de les tuer sans se

poser de question. Les occidentaux agirent de cette manière vis-à-

vis des esclaves africains et amérindiens, qu’ils exterminèrent

presque jusqu’au dernier pour leur voler leurs territoires avec

succès, ce qui prouve que sur Terre, il y a peu de justice.

- La bible

La bible est un livre commun à trois grandes religions humaines :

les juifs, les chrétiens et les musulmans.

Ce livre a été écrit petit-à-petit sur plusieurs millénaires et

raconte la vie d’une peuplade vivant sur le territoire appelé

actuellement Israël/Palestine.

Il s’agit du récit de la vie des dirigeants de ce pays en fonction de

leurs interactions avec leur dieu. En réalité, voici quelques

millénaires, les dirigeants de tous les pays humains faisaient

référence à dieu/dieux pour manipuler leur peuple quasiment

illettré et ne disposant d’aucune connaissance scientifique fiable.

La bible semble issue du même projet. Elle ne parle que de

problèmes humains tels que les guerres, les révoltes, des

massacres…Enfin, rien de transcendantal. Je pense que mes

Frères Centaures seraient horrifiés s’ils devaient lire ce livre qui

ressemble à un récit d’horreurs. Et de temps en temps, les

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écrivains successifs font référence à leur dieu qui bizarrement

prendrait parti dans des contextes aussi sanglants.

Outre le fait que ce livre comporte une multitude de données

scientifique totalement erronées dans le style : « la terre aurait été

créée en 6 jours, leur dieu serait un dieu fainéant qui bien

qu’immortel n’aurait travaillé qu’une semaine de sa vie ; la terre

serait un disque plat….Et j’en passe, et j’en passe », beaucoup

d’humains continuent à croire en cette série de récits sanglants.

Avec pour conséquence que ceux qui y croient, les juifs, les

chrétiens et les musulmans, s’entretuent gaiement en son nom

depuis des centaines d’années. Pas étonnant vu les horreurs

racontées dans ce livre. En réalité, la plupart des gens dont on

parle dans ce livre, seraient en prison s’ils vivaient actuellement,

même sur une planète gouvernée par une espèce animale nazie

telle que les êtres humains.

- Conclusion

La religion est surtout chez les humains un prétexte à s’entre tuer

gaiement. Je dis bien « gaiement » car il y a si longtemps que les

humains ont ce comportement que je pense réellement qu’ils y

prennent plaisir.

Les religions sont également responsables du manque de respect

des humains vis-à-vis des autres formes de vie, considérées

comme n’ayant pas d’âme et donc n’ayant droit à aucune

considération, ce qui explique que tous les quart d’heure une

espèce vivante disparaisse pour le moment sur la planète Terre.

Evidemment, les humains pensant qu’ils sont sur Terre pour la

gérer au nom de leur(s) divinité(s), ils ne respectent pas plus leur

planète et cette dernière est désormais gravement menacée.

Les religieux combattent également le développement des

sciences car ces dernières sont en contradiction avec les contes et

légendes récités par le gourou fondateur de leur religion.

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Si une croyance chez les Centaures avait de telles conséquences,

elle aurait été bannie depuis longtemps. Chez les humains, non.

Alors que nous considérons un arbre aux fruits qu’ils portent, les

humains continuent à adorer un principe qui les entraîne dans de

multiples guerres. Ce qui prouve que ces animaux ne sont

réellement pas très intelligents mais ont un potentiel de cruauté

énorme.

Note de Tiziana : la spiritualité chez les Centaure

Les Centaures ont une vision totalement différente des humains

en matière de spiritualité.

Ils pensent que l’énergie et la matière sont liées via un

mouvement incessant. Tout ce qui constitue les univers (car ils

pensent qu’il y a une infinité de dimensions différentes) serait

animé par cette énergie/matière. Tout aurait donc une étincelle de

…ce que nous appellerions Vie : la matière primordiale, les

galaxies, les étoiles, les planètes, les minéraux, les végétaux et les

animaux. Tout serait relié et devrait être respecté. Pour les

Centaures, il n’y a pas d’êtres supérieurs. Tout ce qui vit doit être

respecté et a droit à une place dans l’univers. D’ailleurs pour eux,

mêmes les minéraux ont une certaine forme de vie.

Les Centaures n’ont pas de religion à proprement parler. Juste

quelques grands prétextes de vie que tous respectent. Il faut

respecter tous les êtres vivants, essayer de ne pas détruire sans

motif, toujours réfléchir au préalable à son action et ne tuer que

pour se défendre ou pour prendre la défense d’une autre forme de

vie menacée injustement. Mais même dans ce cas, le fait de tuer

est très mal vu chez les Centaures.

Les Centaures ont beaucoup de mal à comprendre la notion de

« gourous » ou de « religieux » car ils n’ont pas ce genre de

« fonction » dans leur société. Chaque Centaure se crée sa propre

spiritualité en fonction de son vécu propre. Les Centaures ne

comprennent tout simplement pas que des personnes extérieures

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prétendraient en savoir plus que l’individu lui-même sur ce qui

lui convient. Chaque Centaure développe donc seul sa propre

spiritualité.

5) LA PHILOSOPIE HUMAINE OU LA REINE ENDORMIE

La philosophie ou l’étude de la sagesse est pour nous, Centaures,

le principal sujet d’étude. Car comment gouverner un pays ou

simplement vivre intelligemment si on ne s’est pas préalablement

posé des questions sur les buts qui vaillent la peine d’être

poursuivis ou sur ceux qu’il faut éviter à tout prix ? Cette matière

nous semble tellement importante que nous utilisons un

vocabulaire simple et compréhensible pour tous quand nous

l’abordons afin d’être compris du plus grand nombre et afin que

tous puissent participer, soit les Centaures mais également les

autres formes vivantes des planètes que nous colonisons, quand

elles sont suffisamment développées pour donner leurs opinions.

Les humains ont une démarche totalement opposée face à la

philosophie. Je dois même dire que sur Terre, la philosophie m’a

semblée mourante. Elle n’est plus enseignée que quelques heures

par an dans quelques facultés universitaires. Le vocabulaire que

les humains utilisent dans ce domaine est tellement compliqué

qu’elle en devient presque totalement incompréhensible sauf pour

une poignée d’humains se qualifiant eux-mêmes d’érudits. De

plus, ce qu’ils appellent « philosophie » n’est souvent qu’une

suite de discussions sur des queues de citèces (sorte de cerises

végasiennes), alors que pour nous, la philosophie se doit d’être

proche des besoins quotidiens des espèces peuplant nos planètes.

J’aurais voulu aborder tous les domaines de cette matière mais

quelques livres et aspirines plus tard, et n’ayant toujours pas

compris ce que je lisais, j’ai décidé de me focaliser uniquement

sur la philosophie des humains occidentaux, car mon temps sur

Terre m’était compté.

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Un fait me marque beaucoup : la philosophie sur Terre semble

être réservée presqu’exclusivement aux hommes (humains de

sexe mâles). Oubliée Hypathie dont les Grecs chantaient autant la

beauté que l’intelligence. Si les humains parlent toujours

d’Eloïse, c’est pour mentionner qu’elle fut la femme d’Abélard.

Même chose dans le cas de Simonne de Beauvoir, qui devient

uniquement le faire-valoir de Jean-Paul Sartre. Les humains

connaissent ces philosophes uniquement pour leur relation

amoureuse avec un philosophe masculin et non pour leurs idées.

Etrange car les femmes mettent au monde les enfants. Ne

devraient-elles pas être les premières intéressées par les questions

relatives à la Vie et à la Sagesse ?

- Les premiers philosophes de la Grèce antique

Les premiers philosophes humains étaient en grande partie grecs.

Du moins, les humains le croient-ils. En réalité, la Terre a

toujours abrité des philosophes et même chez d’autres espèces

animales que chez l’homo debilitis debilitis (note de Tiziana : les

Centaures nous appellent parfois ainsi mais j’ignore pourquoi.)

Ainsi les dauphins et les baleines ont-ils développé de grands

systèmes philosophiques ce que les humains ignorent puisqu’ils

ne comprennent toujours pas le langage de ces mammifères. Les

chats aussi aiment à philosopher et à méditer des heures

durant…Néanmoins, les Grecs antiques furent parmi les premiers

à mettre leurs réflexions par écrit.

Longtemps, ces philosophes confondirent philosophie, sciences et

techniques. Leurs écrits s’apparentent plutôt à une réflexion sur le

monde qui les entoure. Ils regroupèrent ainsi des connaissances

alors très lacunaires et souvent fautives également en physique,

chimie (ou alchimie), astronomie (qu’ils appelaient alors

« astrologie ».)…Certains de ces philosophes avaient déjà

découvert le principe de la division de la matière et l’atome.

D’autres avaient compris que la Terre tournait autour du soleil,

une étoile. L’un d’entre eux avait même réussi à calculer le

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diamètre de la lune. Malheureusement, l’avènement du

christianisme sonna le glas de toutes ses recherches car les

chrétiens imposèrent la bible, livre écrit plutôt dans un but

politique car il racontait l’histoire notablement améliorée des

dirigeants d’un petit pays du Moyen-Orient (que l’on appelle

Israël ou Palestine, selon le moment et les idées que l’on

défend.). Ses écrivains successifs n’avaient visiblement que peu

de connaissances scientifiques. Ils croyaient notamment que la

Terre était au centre de l’univers et avait été créée en 6 jours.

Il est triste de constater que les recherches des Grecs anciens

aient été stoppées par l’avènement du christianisme mais force

nous est de constater que ce qu’ils appelaient « philosophie »

n’était en fait que « sciences et techniques ». Ils confondaient les

connaissances avec l’art de trouver un but cohérent à leur vie et à

la gestion de leur planète. Ce qu’est pour nous la vraie

philosophie.

- La franc-maçonnerie ou le jeu secret

Les humains, Mes Frères Centaures, diffèrent radicalement de

nous. Ainsi, plutôt que de rechercher la vérité afin de la propager

ensuite, ils cultivent le mystère, sans doute pour meubler un

univers qu’ils croient en grande partie vide. Or cette pensée les

angoisse énormément. Ils ignorent encore que le néant n’existe

pas, que si les distances fabuleuses séparent les différentes

étoiles, galaxies, etc., des forces gigantesques mais invisibles

lient tant les électrons et les neutrons, que les galaxies, que ces

forces s’appellent électromagnétisme, gravitation universelle,

force atomique ou matière noire, bref de toutes les manifestations

du Grand-Tout qui rendent l’univers compact.

Mais les humains, bien que connaissant ces phénomènes, n’ont

toujours pas compris leur réelle portée. Le monde leur semble

bien vide, aussi le meublent-ils de mystère afin de mieux

l’appréhender. Chaque tribut humaine possède ses sorciers

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(appelés scientifiques dans les sociétés dites modernes) qui

espèrent découvrir le maximum de secrets de la nature. Mais,

ensuite, plutôt que de partager leur petit savoir, chacun garde

jalousement ses acquis et ne les délivre qu’à quelques disciples,

après une longue initiation qui peut prendre la forme de longues

études universitaires. Ainsi agirent les druides, les shamans, les

professeurs d’université lesquels comportent un grand nombre de

francs-maçons, dans la société humaine dite occidentale.

Comme leur nom l’indique, les premiers francs-maçons étaient

bel et bien des architectes qui conçurent au moyen-âge humain

des cathédrales. Leur métier demandait maintes connaissances

techniques et pratiques. Bientôt ils y ajoutèrent des savoirs

ésotériques car, pour construire un édifice religieux, ne fallait-il

pas être soi-même pur ? Les maçons possédaient ainsi une

conscience de l’existence d’un être supérieur – le grand architecte

– qui me rappelle étrangement le Grand-Tout qui nous vénérons.

Lui également aurait organisé et bâti l’univers dans sa totalité et

il faudrait lui rendre hommage à travers réalisations et

constructions.

Mais, peu à peu, ces bâtisseurs accueillirent lors des initiations

(c’est-à-dire lors de leur enseignement secret) des intellectuels

issus d’autres domaines que celui de la construction. Il ne

s’agissait plus d’édifier des bâtiments mais d ‘ériger une nouvelle

cité humaine, plus vraie, plus juste. Ils se donnèrent comme outils

un désir insatiable de connaissances techniques et

philosophiques. Les initiations devaient être et doivent toujours

les rendre meilleurs, grâce à une série d’épreuves. Ainsi sont-ils

obligés de garder le silence lors des premières réunions

auxquelles ils participent. Ils apprennent de cette façon à écouter

les autres, capacité rare chez les humains. Ils étudient également

les signes qui doivent les aider à mieux appréhender l’univers.

Les francs-maçons se tiennent également au courant de toutes les

nouvelles découvertes. Ils désirent construire un monde meilleur,

basé sur la connaissance et la philosophie. Ils financent de

nombreuses associations philanthropiques dont les idées leur

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semblent proches des leurs et porteuses d’avenir. Par bien des

points, ces philosophes du quotidien partagent notre conception

de la vie.

Ils portent également un culte à l’amitié : la franc-maçonnerie ne

permet-elle pas à des intellectuels de toute obédience de se

retrouver dans un autre contexte que celui de leur vie quotidienne

? Et cela est révélateur d’une grande tolérance et de beaucoup

d’ouverture d’esprit. Malheureusement, cet état d’esprit n’est pas

toujours totalement désintéressé et certains francs-maçons tirent

parfois profit de cette entraide presque obligatoire. L’un de leurs

symboles n’est-il pas les deux mains entrelacées ? Or, si deux

personnes se présentent pour un emploi et que le patron est franc-

maçon qui choisira-t-il comme collaborateur : le frère (c’est ainsi

qu’ils s’appellent entre eux, comme nous le faisons également,

entre Frères Centaures) ou l’autre personne ? Et si le frère a des

activités étranges, sera-t-il toujours soutenu par sa loge ? Autant

de questions que je me suis posées sans pouvoir y répondre, Mes

Frères Centaures.

De plus, n’est pas franc-maçon qui veut. Encore faut-il être

contacté par des membres de l’association. Ainsi, certaines loges

maçonniques refusent-elles les femmes en leur sein. Seraient-ils

misogynes ? Cet isolement de leur quasi-secte me semble en

partie liée à la haute opinion qu’ils ont d’eux-mêmes, avec

comme double conséquence qu’ils rejettent des personnes

pourtant très valables et que leurs idées n’ont pas la diffusion à

laquelle elles auraient parfois droit.

Néanmoins, malgré ses critiques, les francs-maçons appartiennent

à ces humains qui se posent des questions. Et à ce titre, ils me

sont chers.

- Le communisme

Le communisme est né d’une idée généreuse. Il fallait donner le

pouvoir au plus grand nombre. Chacun devait avoir suffisamment

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pour vivre en fonction de la taille de sa famille et avait droit à un

travail, à un logement et à poursuivre des études.

Ce mouvement avait vu le jour au XIXème siècle humain. Il

s’opposait au régime ancien privilégiant le roi d’un pays, les

nobles et les religieux, alors que le peuple vivait souvent dans la

pauvreté.

Si ce courant philosophique avait été dirigé par un ordinateur, ce

dernier ne pouvant pas être corrompu aurait sans doute créé une

société presque parfaite ressemblant à ce qui existe chez les

insectes terrestres appelés fourmis, guêpes ou abeilles, bien que

ces derniers aient des reines !.

Malheureusement, les dirigeants étant des humains, ils voulurent

rapidement profiter de la situation et le communisme se résuma

finalement à l’élimination de l’ancienne élite composée d’un roi,

des nobles et des religieux par une nouvelle élite qui oppressa

également le peuple à sa manière, c’est-à-dire de la manière la

plus forte qui soit.

Conclusion

Alors que les Centaures placent la philosophie au sommet de

toutes les connaissances, pour les humains occidentaux, c’est une

matière moribonde qui n’est plus enseignée que dans quelques

universités par et pour de rares érudits. Les humains ne

réfléchissent donc plus aux buts à poursuivre pour gérer

correctement leur société. Aussi chaque savant, chaque

laboratoire, chaque société travaillent-ils chacun de leur côté dans

le plus grand secret. Et les buts qu’ils poursuivent s’opposent-ils

parfois violemment les uns aux autres. Pour donner un exemple,

une société humaine a créé des plantes intégrant un insecticide

dangereux dans leurs gênes. Insecticide qui tue ensuite les

abeilles devant polliniser les dites plantes et empoisonne

également les humains mangeant par la suite ces végétaux.

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S’ils avaient un cours de philosophie pratique lié à des jeux de

rôle, les chercheurs et hommes et femmes politiques humains

pourraient prendre plus facilement conscience des répercussions

négatives de certaines prises de décision ou de certaines

recherches. Par exemple, les chercheurs désirant pratiquer des

expériences sur les animaux devraient tester ces dernières sur

eux-mêmes préalablement, juste pour avoir une idée de l’impact

psychologique de telles expériences sur les animaux de

laboratoire.

Bref, les sociétés humaines n’ayant plus aucun principe directeur

pour se gérer, elles ressemblent à un train fou roulant à toute

allure et cela sans conducteur pour le diriger.

Note de Tiziana : la philosophie chez les Centaures

Chez les Centaures, peuple particulièrement érudit, la philosophie

est la première des matières enseignées. Car, disent-ils, il faut se

définir des lignes directrices avant de s’engager sur un chemin ou

sur une voie. Ainsi, avant de se lancer dans des études

scientifiques, les Centaures prennent-ils la peine d’en discuter au

préalable de l’opportunité de telles recherches. Et les techniques

considérées comme étant dangereuses (par exemple, celles

d’armes nucléaires) sont définitivement écartées.

Tout Centaure aimant philosopher, le vocabulaire mnésique (ils

s’expriment par la pensée) se référant à cette matière est simple et

compréhensible pour tous. Personne n’est exclu de ce domaine

jugé primordial sur les planètes du système stellaire de Véga car

les discussions relatives à la philosophie débouchent

régulièrement à des prises de décision fermes, approuvées d’une

manière démocratique par le plus grand nombre. Car non

seulement les Centaures participent mais également toutes les

espèces vivantes de leurs planètes suffisamment développées

pour avoir une opinion.

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Pour les Centaures, la philosophie doit être liée à la vie

quotidienne. Ainsi l’enseignent-ils souvent via des jeux de rôle,

dont certains peuvent regrouper des centaines de participants,

Centaures et autres…Ces jeux de rôle peuvent être extrêmement

réalistes. Il faut dire que les Centaures connurent également des

guerres voici plusieurs millions d’années végassiennes. Pour

éviter qu’une telle horreur ne se reproduise, tous les 10 ans

végassiens, les Centaures organisent un immense jeux de rôle

appelé « Guerre Totale », durant lequel ils reproduisent une vraie

guerre, avec de vraies famines, destructions, coups réellement

échangés…Mais sans pouvoir tuer qui que ce soit (bien que

pouvant simuler d’une manière très réaliste un meurtre, coups à

l’appui) et ceci afin de rappeler les méfaits de la guerre aux

Centaures nouvellement divisés (voir début de cet ouvrage, le

mode de reproduction des Centaures). Le résultat est

impressionnant car les planètes colonisées par les Centaures n’ont

plus connu de guerres depuis des millions d’années.