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La réunion des Etats Généraux Document 1 Ouverture des états généraux par Louis XVI à Versailles, le 5 mai 1789. Moreau Jean Michel, le Jeune (1741-1814) Document 2 A la suite de cette réunion des états généraux, les représentants du tiers état, les plus nombreux furent déçus : le vote se faisait avec une voix par ordre et non une voix par représentant si bien qu’ils se trouvèrent en minorité face au clergé et à la noblesse. Le roi refusa toute discussion sur les réformes demandées dans les cahiers de doléances. Lettre de convocation des Etats Généraux à Versailles De par le Roi, Notre aimé et féal. Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons relativement à l’état de Nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de Notre royaume. Ces grands motifs Nous ont déterminé à convoquer l’Assemblée des Etats de toutes les provinces de notre obéissance, tant pour Nous conseiller et Nous assister dans toutes les choses qui seront mises sous nos yeux, que pour Nous faire connaitre les souhaits et doléances de nos peuples , de manière que par une mutuelle confiance et par un amour réciproque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l’Etat, que les abus de tous genre soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique et qui nous rendent à Nous particulièrement, le calme et la tranquillité dont Nous sommes privés depuis si longtemps. Donné à Versailles, le 14 janvier 1789.

La réunion des Etats Généraux - ekladata.com2015-10-15 · Le Serment du jeu de paume Document 3 Le Serment du jeu de Paume Jacques-Louis David (1748 - 1825) Le 20 juin 1789,

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La réunion des Etats Généraux

Document 1 Ouverture des états généraux par Louis XVI à

Versailles, le 5 mai 1789.

Moreau Jean Michel, le Jeune (1741-1814)

Document 2

A la suite de cette réunion des états généraux, les

représentants du tiers état, les plus nombreux furent

déçus : le vote se faisait avec une voix par ordre et non une

voix par représentant si bien qu’ils se trouvèrent en

minorité face au clergé et à la noblesse.

Le roi refusa toute discussion sur les réformes demandées

dans les cahiers de doléances.

Lettre de convocation des Etats Généraux à Versailles

De par le Roi, Notre aimé et féal.

Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons relativement à l’état de Nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de Notre royaume. Ces grands motifs Nous ont déterminé à convoquer l’Assemblée des Etats de toutes les provinces de notre obéissance, tant pour Nous conseiller et Nous assister dans toutes les choses qui seront mises sous nos yeux, que pour Nous faire connaitre les souhaits et doléances de nos peuples , de manière que par une mutuelle confiance et par un amour réciproque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l’Etat, que les abus de tous genre soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique et qui nous rendent à Nous particulièrement, le calme et la tranquillité dont Nous sommes privés depuis si longtemps.

Donné à Versailles, le 14 janvier 1789.

Le Serment du jeu de paume

Document 3

Le Serment du jeu de Paume

Jacques-Louis David

(1748 - 1825)

Le 20 juin 1789, le roi refuse que les députés du tiers-états

se réunissent. Ceux-ci se rassemblent dans une salle où l'on

jouait à un sport appelé le " jeu de paume", au château de

Versailles. Dans cette salle, le député Bailly lit le texte (doc.

) qui vient d’être écrit par l’abbé Sieyès.

Les députés du Tiers Etat jurent « de ne jamais se séparer et

de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront

jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et

affermie sur des fondements solides. »

Document 4 Pamphlet (= écrit contestataire) de l’Abbé Sièyes - 1789

.

La prise de la Bastille

Document 5

La prise de la Bastille

Le Tiers-Etat demande un changement de gouvernement. Le roi refuse. Il fait venir l’armée qui entoure

Paris. Les Parisiens ont peur et le 14 juillet 1789, ils attaquent la Bastille pour y trouver des armes puis

détruisent cette prison, symbole de la monarchie absolue.

L’abolition des privilèges

Le 4 août 1789, l’Assemblée abolit les privilèges de la noblesse et du clergé.

Document 6 Document 7

Gravure anonyme - Paris 1789 Gravure anonyme publiée après le 4 août 1789

La déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen

Vrai ou Faux Article n°

Des citoyens de religions différentes n’auront pas les mêmes droits.

Les Hommes appartenant à une famille de nobles sont des privilégiés, ils ne payent

pas d’impôts.

Chaque citoyen paie un impôt, celui-ci étant calculé en fonction de la richesse de

l’individu.

Le droit de liberté autorise les citoyens à déverser leurs déchets chez leurs voisins.

Tout citoyen peut posséder une maison, un terrain.

Tous les citoyens peuvent être arrêtés et jugés, il n’y a aucune exception.

Le roi peut interdire à chacun de dire ou d’écrire ce qu’il pense.

Le roi peut faire ce qu’il veut, il ne sera jamais punit par la loi.

Les hommes n’ont pas à accepter l’autorité excessive et injuste du roi.

Le roi peut obliger le citoyen à lui donner une partie de leur récolte.

Vrai ou Faux Article n°

Des citoyens de religions différentes n’auront pas les mêmes droits.

Les Hommes appartenant à une famille de nobles sont des privilégiés, ils ne payent

pas d’impôts.

Chaque citoyen paie un impôt, celui-ci étant calculé en fonction de la richesse de

l’individu.

Le droit de liberté autorise les citoyens à déverser leurs déchets chez leurs voisins.

Tout citoyen peut posséder une maison, un terrain.

Tous les citoyens peuvent être arrêtés et jugés, il n’y a aucune exception.

Le roi peut interdire à chacun de dire ou d’écrire ce qu’il pense.

Le roi peut faire ce qu’il veut, il ne sera jamais punit par la loi.

Les hommes n’ont pas à accepter l’autorité excessive et injuste du roi.

Le roi peut obliger le citoyen à lui donner une partie de leur récolte.