8
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale N° 364 DU 01 MARS 2016 250 FCFA CHRONIQUE/ P.2 Aventure mystérieuse à Lomé Eda OBA : les deux corps repêchés de la piscine sont déjà enterrés A lors que les spéculations vont bon train sur les cau- ses réelles du décès par noyade d’un jeune couple dans la piscine de l’Hôtel Eda Oba, les corps des deux tourtereaux sont déjà enterrés le week-end en passé. Une situation qui clos un dossier, qui dans des conditions normales, devrait être poursui- vi.En quittant le domicile, la jeune fille découverte morte dans la piscine avec son copain avait dit à ses parents aller ... L’OTR rattrapé par la loi Henry GAPERI dans la tourmente totale N ul n’est sensé ignorer la loi, dit-on souvent et les crimes économiques qui s’opèrent dans l’arrogance et le mépris des contribuables finissent par avoir raison de leurs auteurs. L’histoire se modernise et les faits du passé ne restent pas indéfiniment sous éteignoir. Ceci pour rouvrir le débat de l’office togolais des recettes. Une réforme qui a asphyxié l’éco- nomie togolaise et qui suscite remous au sein de l’opinion. La loi étant le premier indicateur de ... Rapport Amnesty International Le Togo refuse toujours de respecter les droits de l’Homme Jusqu’au dernier souffle : Kokou TOZOUN a lutté contre la maladie et la mort Affaire Randolph : Qui dit la vérité ??? Tous ont appris dans la journée du 22 février dernier l’arrestation, l’enlèvement pour certains ou encore du kidnapping pour d’autres de l’opposant Togolais Antoine RANDOLPH. D’origine ... Kokou TOZOUN : Pieuses pensées à la mort P.6 P.4 P.8 P.3 P.6 Abus d’autorité et méthodes de voyou Koffi Esaw, Ministre, Pasteur et Usurier (Gadziga)

la tourmente totale · L’OTR rattrapé par la loi Henry GAPERI dans la tourmente totale Nul n’est sensé ignorer la loi, dit-on souvent et les crimes économiques qui s’opèrent

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

N° 364 DU 01MARS 2016 250 FCFA

CHRONIQUE/ P.2

Aventure mystérieuse à Lomé

Eda OBA : les deux corps repêchés de la piscine sont déjà enterrés

Alors que les spéculations

vont bon train sur les cau-

ses réelles du décès par

noyade d’un jeune couple dans

la piscine de l’Hôtel Eda Oba, les

corps des deux tourtereaux sont

déjà enterrés le week-end en

passé. Une situation qui clos un

dossier, qui dans des conditions

normales, devrait être poursui-

vi.En quittant le domicile, la

jeune fille découverte morte

dans la piscine avec son copain

avait dit à ses parents aller ...

L’OTR rattrapé par la loi

Henry GAPERI dans la tourmente totaleN

ul n’est sensé ignorer la loi,

dit-on souvent et les crimes

économiques qui s’opèrent

dans l’arrogance et le mépris des

contribuables finissent par avoir

raison de leurs auteurs. L’histoire

se modernise et les faits du passé

ne restent pas indéfiniment sous

éteignoir. Ceci pour rouvrir le débat

de l’office togolais des recettes.

Une réforme qui a asphyxié l’éco-

nomie togolaise et qui suscite

remous au sein de l’opinion. La loi

étant le premier indicateur de ...

Rapport Amnesty InternationalLe Togo refuse

toujours de respecter les droits de l’Homme

Jusqu’au dernier souffle :

Kokou TOZOUN a lutté contre

la maladie et la mort

Affaire Randolph : Qui dit la vérité ??? Tous ont appris dans la journée du 22

février dernier l’arrestation, l’enlèvement

pour certains ou encore du kidnapping

pour d’autres de l’opposant Togolais

Antoine RANDOLPH. D’origine ...

Kokou TOZOUN : Pieuses pensées à la mort

P.6

P.4

P.8

P.3

P.6

Abus d’autorité et méthodes de voyou

Koffi Esaw, Ministre, Pasteuret Usurier (Gadziga)

2 NATION L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016

Journal édité par l’Agence de

Communication et de Presse Internationale

(ACP INTER)

Siège Social: Rue Diamant angle rue de la

Continuité – Villa de la Fortune Qt

Adidogomé Wonyomé

BP 254 Lomé – Togo Tél 228 23 20 41 66

L’information est une vocation

Directeur Général

et Directeur de Publication:Carlos Komlanvi KETOHOU

Cel: (00228) 90 04 80 68 /23 20 41 66

Secretaire de Rédaction:Andréas DAGAWA

Rédaction:Carlos Keith’s

Alfrédo Philoména

Richard AZIAGUE

Sarah Jennifer

Service Commercial

AYIKA Ekoué Teddy91 91 25 20

Marketing et Distribution:

Dodji KETOHOUMaison de la Presse

Case N°1PAO:

ACP INTERAYIKA Ekoué Teddy

(Tél: 2320 41 66)

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

Expression du Jour

www.independantexpress.com

RECEPISSE N°0311/14/03/07/HAAC

Signification

Reconnaissance d’une erreur de la part du locuteur. On rencontre couramment la graphie « autant pourmoi », que, selon l’Académie française, « rien ne justifie», mais qui est défendue par certains hommes delettres et certains grammairiens.

OrigineSelon l’Académie française, « au temps » est une expression militaire signifiant qu’un des soldats n’étaitpas dans le temps en faisant un mouvement, et l’opération doit être reprise depuis le début. Les saluts mili-taires avec des armes pouvant être très compliqués, une hésitation de quelques soldats dans un pelotondonnait immédiatement une impression de chaos. Au sens figuré, « au temps pour moi » signifie que celuiqui parle reconnaît que la faute vient de lui. L’expression est généralement suivie par la correction de l’er-reur, si elle n’a pas déjà été exprimée

Insolites

« Que son âme repose en paix…», ainsi concluaient tous ceux quiont appris hier matin la mort de Kokou Biossey Tozoun qui a occu-pé les postes de responsabilité, de grands postes dans ce pays. Ministre des affaires étrangères, ministre de la fonction publique,ministre de la communication et avant de mourir, Président de lahaute Autorité de l’Audiovisuel et de la communication. L’annonce de sa mort, d’après les observations laissent ceux quil’apprennent dans un recueillement de quelques secondes avant deretrouver les sens. Ces quelques secondes permettent à chacun de nous de réfléchirsur notre condition humaine, une condition métaphysique qui nouslaisse dans l’incapacité de connaître l’heure et la manière dont nousdonnons notre dernier souffle pour répondre à cette obligation divi-ne.

L’homme est-il juste ? Pas du tout, en raison des injustices qui exis-tent en ce monde. Dieu est il juste ? Pas tout à fait, en raison des inégalités crééesentre les humains. La mort est elle juste ? Bien évidemment. Elle est la seule à tran-cher sans pitié et à sévir contre l’humain. Riche, ou pauvre, gros oumince, beau ou laid, grand ou petit, blanc ou noir. Lorsque, dans la vie, nous nous glosons dans nos égoïsmes, danségocentrismes, dans nos égotismes au nom d’une conviction, aunom d’une supériorité factice, au nom d’un titre, au nom d’unerichesse, nous devons savoir que nous avons des limites, nousavons une limite : la mort qui vient enlever quand elle veut et qui elleveut.

Les débats nourris autour de la mort de Kokou Tozoun devraientdonner à réfléchir à tous ceux qui pensent être au centre du monde. A tous ceux pensent que leur vie actuelle, fondée sur la supérioritéface aux autres, supériorité physique, financière ou autoritaire estune panacée pour brimer.Ceux-là doivent penser à la condition humaine, se retourner pourvoir leur naissance, se voir dans le présent et jeter un regard dansl’avenir pour savoir que bientôt, il ne serons même pas capables devoir ce qui se passe, ce qui se dit, ce qui se fait autour d’eux. Quelques jours, on en parlera, le temps qu’il restera dans le casierde la morgue.Une fois remis dans le processus de poussière, il est oublié. Il seraoublié.

Et c’est encore plus malheureux pour Kokou TOZOUN, décédé un29 février, l’anniversaire de sa mort se sera donc célébré tous lesquatre ans. Il n’a pas donné l’occasion à ses proches de penser àlui tous les ans. Kokou Tozoun est mort, mais n’a pas été l’homme des scandaleshorribles, de la provocation, de la brimade, de l’insolence absolue,il a rendu service, pour préserver, ou conserver son existence. Il a dû, comme tout homme, causé des torts dans ses convictions.Il pensait sans doute bien faire.

Mais à côté de Kokou TOZOUN, il y en a qui ont résumé la vie à leurexistence, se mettant dans une logique rébarbative comme s’ils nedevaient jamais mourir, comme si la mort ne les attend pas. A ceux là, il suffit de réfléchir à l’incapacité subite de Kokou Tozounde faire le moindre mouvement, d’avoir la moindre réaction et derevenir sur terre, et faire ce qu’il convient de dire DOUCEMENT.Adieu Kokou TOZOUN

Carlos KETOHOU

CHRONIQUE

Au temps pour moi

La fête promettait d’être folle, mais le pilote de l’avion en a décidé autrement. Un futur marié et six de sesgarçons d’honneur ont été débarqués d’un vol Ryanair après avoir semé une pagaille monstre au sein del’appareil. Manifestement ivres, les jeunes gens étaient devenus incontrôlables et n’écoutaient pas du toutle personnel.

Atterrissage en urgence à Berlin

Les six amis étaient partis de Londres vendredi soir pour fêter l’enterrement de vie de garçon de l’un desleurs à Bratislava, en Slovaquie. Ingérables et sous l’emprise de l’alcool, les jeunes hommes âgés de 25 à28 ans se sont montrés déchaînés au cours du vol. Le pilote a estimé qu’ils mettaient en danger la sécuri-té des autres passagers et a décidé d’atterrir en urgence à Berlin. Les six Anglais ont été débarqués etremis entre les mains de la police fédérale afin de permettre à l’avion de poursuivre sa route plus sereine-ment. Les fêtards, quant à eux, ont été placés en garde à vue avant d’être relâchés et pourraient écoperd’une amende de 25 000 euros.

Un avion dérouté à cause... d'un enterrement de vie de garçon

Un drone chargé de trois kilos de drogue synthétique, qui essayait de franchir la frontière entre le Mexiqueet les États-Unis, est tombé sous le poids de sa cargaison près d'un centre commercial de Tijuana.

Transporter la drogue grâce à un drone. C'est la dernière idée trouvée par les traficants de drogue mexi-cains. Mais celle-ci n'est pas encore tout à fait au point. Un engin chargé de trois kilos de drogue synthé-tique, qui essayait de franchir la frontière entre le Mexique et les États-Unis, est ainsi tombé sous le poidsde sa cargaison près d'un centre commercial de Tijuana, a annoncé mercredi la police. Les employés ducentre commercial, situé à une centaine de mètres de la frontière, "ont détecté un engin volant, pas com-mun" sur le parking, a expliqué à la presse locale Patricia Sida Silke, directrice de la police municipale.

"Quand ils se sont rapprochés, ils se sont rendus compte que c'était un 'drone' piloté d'un autre endroit partélécommande", a-t-elle ajouté. Selon la policière, le drone n'a sans doute pas supporté le poids de sacharge, répartie en six paquets scotchés sur les ailes de l'appareil. Les autorités fédérales ont saisi l'enginet la drogue mais pour l'instant aucune arrestation n'a eu lieu.

Les narcotrafiquants mexicains rivalisent d'imagination pour faire passer leur marchandise aux États-Unis,de l'utilisation de migrants sans papiers pour camoufler la drogue dans leurs sacs à dos au creusement detunnels sophistiqués sous la frontière, en passant par des catapultes.

Un drone chargé de trois kilos de droguesynthétique

Kokou TOZOUN : Pieusespensées à la mort

L’actualité continue sur

www.independantexpress.com

L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016ECONOMIE 3

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

L’Office Togolais desRecettes a suscitédepuis sa création plu-sieurs dossiers de notrerédaction en raison de la

façon maladroite avec laquelle lareforme a été introduite.Aujourd’hui, il continue dedéfrayer la chronique en raisondes torts qu’il cause à l’économietogolaise ; des torts fixés sur desconclusions mensongères quireflètent aucunement la réalité etqui illustrent une gestion maffieu-se des douanes et des impôts. Les autorités togolaises, au lieude voir la vérité en face et de stop-per la descente aux enfers sem-blent donner dans l’indifférencecomme si les choses se passaientbien au sein de l’office. Depuis la création de l’OTR, leschiffres avancés pour faire croire àune performance semblent releverde l’imaginaire, puisque d’aprèsnos informations, le bilan est lour-dement déficitaire et les promo-teurs continuent de ramer à cont-re-courant dans la falsification dela réalité. Les prévisions imposées dans leprojet de loi et l’exposé des motifsn’ont jamais été atteintes, unéchec qui oblige le ministre de l’é-conomie et des finances à intro-duire continuellement des lois definance rectificatives à l’assem-blée pour camoufler les insuffisan-ces de l’office, ce serpent qui semord la queue. Du non respect des dispositionsde la loi créant l’OTR. La loi 2012 -016 du 14 décembre2012 portant création de l’Officietogolais des recettes est galvau-dée dans tous les sens et porteune atteinte grave à la légalitémême de l’OTR. En effet, au terme de l’article 8 ali-néa 2 et 7, il revient au conseild’administration d’adopter et devérifier les statuts et la politique degestion et d’investissement de l’of-fice. Le plan de recrutement dupersonnel de direction, et le suividu plan de recrutement incombentégalement au conseil. Par ailleurs, l’article 18 disposeentre autres que le commissairegénéral est annuellement évaluépar le conseil d’administration surla base des indicateurs de perfor-mance. Mais à ce jour, on a eu l’impres-sion que la gestion de deux pou-mons de l’économie de toute unenation et assurée par simplementdeux individus, le ministre de l’é-conomie et son compliceRwandais, Henry Gapéri. Ils ont décidé par des méthodescavalières de recruter du person-nel à leur guise et de fixer dessalaires de façon insolente.

La question que les experts enéconomie se posent est de savoirsi un contrat de performance exis-te entre le commissaire général etl’Etat, le cas échéant, avec quelorgane de l’Etat ; Difficile de clari-fier cette situation. Si, conformément à la loi, l’organequi est sensé être évalué sedonne l’autonomie de recruter lepersonnel sans l’avis du conseild’administration, de leur fixer doncdes salaires non conformes auxréalités des salaires fixés sur les

conventions collectives, il se posedonc un problème d’abus d’autori-té et de violation de la loi de la partdu Commissaire général et de sescollaborateurs qui ont suremententubé le Chef de l’Etat dans leurpratiques maffieuses. D’autre part, le cabinet Crown quia mené les études pour la mise enplace de l’OTR a recommandé deréduire à 1200 les cadres et lesagents d’exécution des deuxadministrations en mettant l’ac-cent sur les compétences et les

qualifications.Là encore, Gapéri et compagnie

ont foulé du pied les recomman-dations du cabinet. D’après nos investigations, il serévèle qu’après avoir congédiépar exemple les 600 agentscontractuels des impôts, le com-missaire général s’est permis,avec instruction de son compliceAyassor de recruter 400 agentsnon formés, ni qualifiés au niveaudu commissariat des servicesgénéraux. Bonjour les dégâts. La contre-per-formance, l’ennui, et l’amateuris-me se lisent simplement lorsqu’onapproche ces agents. Pire, il leur est payé, pour unetâche qui n’est pas à la hauteur unsalaire de près de 500 millesFCFA dépassant largement lessalaires de cadres de banquesdont les performances sont nette-ment supérieurs à celles desagents de l’OTR. Aujourd’hui, nous ne cesserionsde l’évoquer, la masse salariale del’OTR avoisine les 40% des recet-tes, ce qui est une grave anomaliepour ceux qui connaissent l’éco-nomie. Aucune entreprise ne peut tournerà la faillite et continuer à existerdans les conditions actuelles del’OTR. Les investissements qui devraientse situer dans une ligne légalefixée sur décision du conseil d’ad-ministration se font à vau l’au. Plus de 5 milliards pour un immeu-ble, et des milliards pour les meu-bles et les équipements. Lesconditions d’attributions des mar-chés de meubles ne répondentpas aux critères de bonne gouver-nance. Ce sont des compatriotesdu rwandais Gapéri qui ont la part

belle dans les marchés de meu-bles et d’équipements. Voilà comment l’économie togolai-se est sabordée au nez et à labarbe de milliers de cadres écono-miques et financiers qui sont misen touche. Il est vrai que le crime est toujoursprotégé si on continue de bénéfi-cier de la protection de personnesqui se présentent comme puissan-tes et dont l’existence étouffetoute poursuite en son temps. Tôt ou tard et à l’avenir, les fos-soyeurs de l’économie qui ont misen mal la fragile économie togolai-se en tronquant la lettre et l’espritoriginels de l’Office Togolais desrecettes seront poursuivis. C’est qui attend sans doute leRwandais Henry Gapéri et soncomplice ministre de l’économie etdes finances, qui pour faire passerune reforme qui a montré ses limi-tes, sont obligés de sacrifier lesentrepreneurs togolais dans laviolation systématique des loisétablies pour servir de repère juri-dique à l’institution. Une dernière inquiétude soulevéepar les observateurs est de savoirsi les recettes engrangées parl’OTR sont déposées réellement,conformément aux dispositions dela loi sur le compte du trésor à laBCEAO. Beaucoup pensent que là égale-ment, il y a matière à douter. Dans tous les cas, tant que l’OTRcontinuera à fonctionner dans unechienlit organisée et dirigée pardeux individus, l’un togolais, l’aut-re Rwandais, l’économie togolaisene connaitra jamais le printemps.

Carlos KETOHOU

L’OTR rattrapé par la loi

Henry GAPERI dans la tourmente totale

Article 17 : Mode de nomination du Commissaire GénéralL’Office est placé sous la direction d’un commissaire généralnommé par décret en conseil des ministres à l’issue d’unconcours organisé par le conseil d’administration.Article18 : Durée de mandat du commissaire généralLe commissaire général de l’office est nommé pour un mandatde quatre (04) ans, renouvelable une seule fois. Il est annuelle-ment évalué par le conseil d’administration sur la base des indi-cateurs de performance assignés à l’Office.Le renouvellement de son mandat s’effectue également sur labase de l’évaluation du contrat de performance qui lui est assi-gné par le conseil d’administration.Article 19 : Attributions du Commissaire GénéralLe commissaire général a notamment pour missions de :1. Appliquer les politiques fiscales en vigueur ;2. Elaborer et exécuter les plans stratégiques opérationnelspour permettre à l’Office de réaliser ses objectifs de rendement ;3. Assister et conseiller le ministère chargé des financessur toutes questions touchant la politique fiscale ;4. Diriger l’équipe de direction afin de garantir les perfor-mances et un management efficace de l’office ;5. Etablir des rapports périodiques dédiés au conseil d’ad-ministration, contenant, notamment, des états financiers et desindicateurs de performance ;6. Garantir une gestion et une structure organisationnelleefficaces et efficientes et des conditions d’emploi propices, per-mettant au personnel de l’Office d’être bien motivé et bien formé;7. Etablir des liaisons avec les autres structures du gou-vernement, des organisations du secteur privé, des organismes

fiscaux régionaux et internationaux, pour permettre un bon par-tage d’informations permettant de traiter les problèmes communs,8. Veiller à ce que le budget adopté de l’Office soit correc-tement exécuté et que l’Objectifs fixés par la loi de finances ;9. Proposer des réformes de la législation en matière d’im-pôts, des douanes et de recettes non fiscales ;10. Etablir des statistiques pour permettre l’établissement desprévisions des recettes ;11. Représenter l’administration fiscale vis-à-vis des tiers.Article20 : IncompatibilitésLes fonctions de commissaire général sont incompatibles avectout autre emploi, toute activité commerciale ou lucrative, durantla période de son contrat avec l’Office.Article 21 : Suspension ou démission du commissaire généralLe Président de la République peut, sur avis motivé du ministrechargé des finances, suspendre le commissaire général de l’of-fice ou prendre acte de sa démission dans les cas suivants :1. Incapacité à réaliser les résultats assignés dans le contratde performance, à moins qu’il soit prouvé qu’il est advenu desfacteurs exogènes imprévus ;2. Insolvabilité ;3. Motif de condamnation à une peine d emprisonnementsupérieure à trois (3) moisArticle 22 : Absence ou empêchement du commissaire géné-ralEn cas d’absence ou d’empêchement, le commissaire généraldésigne son intérimaire parmi les hauts cadres de l’Office et eninforme le président du conseil d’administration et le ministrechargé des finances

Nul n’est sensé ignorer la loi, dit-on souvent et les crimes économiques qui s’opèrent dans l’arro-

gance et le mépris des contribuables finissent par avoir raison de leurs auteurs. L’histoire se moder-

nise et les faits du passé ne restent pas indéfiniment sous éteignoir. Ceci pour rouvrir le débat de l’of-

fice togolais des recettes. Une réforme qui a asphyxié l’économie togolaise et qui suscite remous au

sein de l’opinion. La loi étant le premier indicateur de la crédibilité de toute administration et de toute

gouvernance, nous avons encore une fois fait recours à la loi, celle-là même qui a créé l’Office togo-

lais des recettes. A la lecture, beaucoup de contradictions de la loi et de son application, beaucoup

de dérives restées impunies, une illégalité et un mépris de la loi établie à la base qui lâche un hyper-

puissant rwandais, henry Gapéri. Tôt ou tard, le gang Gapéri et complices répondra devant le tribu-

nal de l’histoire économique du Togo pour les crimes commis. Puisque c’est clair, la forfaiture ne

pourra durer. L’OTR est rattrapé par la loi.

CHAPITRE V- STATUT DU COMMISSAIRE GENERAL DE L’OFFICE

L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 20164 NATION

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

L’actualité continue sur

www.independantexpress.com

Le Togo continue d’être lemauvais élève en matiè-re de respect des droitsde l’homme. Selon lerapport annuel de l’ONG

de défense des droits humainsAmnesty International, publié lemercredi 24 février 2016, au paysde Faure GNASSINGBE, « la

liberté de réunion a été restrein-

te par les autorités à travers l’in-

terdiction des manifestations,

l’usage excessif de la force par

les forces de l’ordre, la soumis-

sion de la liberté d’expression à

des restrictions et les déten-

tions arbitraires ont toujours

droit de citer dans le pays ».

Dans ce document de près de 500pages, il est ressorti que,« les

droits humains sont en danger

et méprisés par un grand nomb-

re d’Etat ». Aussi, le rapportindique-t-il ceci : « la défense des

intérêts nationaux impose des

mesures draconiennes qui nui-

sent aux libertés et droits fon-

damentaux. Plus de 122 Etats

ont pratiqué la torture ou d’aut-

res traitements inhumains et

dégradants durant cette année.

Elle est marquée par la pire

crise de réfugiés dans le monde

».

Amnesty International s’inquiètedonc du développement enmatière de la mise en œuvre dudroit international dans presquetous les pays du monde entier. Etselon le directeur exécutif deAmnesty International sessionTogo, Aimé ADI : « La particulari-

té est qu’il y a une tendance de

globalisation des problèmes,

notamment les attaques terro-

ristes, la répression contre les

journalistes ».

Le Togo peine toujours à sortir latête de l’eau en matière des droitshumains. Arrestation d’hommespolitiques, le cas récent de RAN-DOLPH Antoine, convocation encascade des journalistes et desacteurs des droits humains ainsique l’interdiction de manifesta-tions sont entre autres les faibles-

ses reprochées au Togo en matiè-re des Droits humains.Le Togo sera à l’examen pério-dique universel à Genève courantcette année, et il devra sansdoute répondre de tout ceci. Pour l’heure, le rapport de l’ONGpeint un tableau sombre desdroits de l’homme au Togo.

Richard AZIAGUE

Rapport Amnesty International

Le Togo refuse toujours de respecter les droits de l’Homme

Contexte

En avril, le président Gnassingbé a été réélu pour un troisième mandat avec 58,8 % desvoix. L’opposition a contesté les résultats du scrutin.En juillet, l’Assemblée nationale a adopté des lois portant ratification du DeuxièmeProtocole facultatif se rapportant au PIDCP, visant l’abolition de la peine de mort, et duTraité sur le commerce des armes.Recours excessif à la forceÀ Mango, dans le nord du pays, sept personnes ont été tuées et au moins 117 autres,dont des femmes enceintes et des enfants, ont été blessées par les forces de sécuritélors de manifestations en novembre contre la création d’une réserve naturelle dans larégion1.Un policier a été tué le 26 novembre lors de heurts avec des manifestants qui ont eurecours à la violence après que les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des gens quiprotestaient pacifiquement. Le 25 mars, des gendarmes et des soldats ont tiré à ballesréelles sur des manifestants lors d’un rassemblement dans la ville de Gléi, à 160 kilomè-tres au nord de la capitale, Lomé, faisant au moins 30 blessés, dont une femme et unenfant. Ils ont chargé une foule d’une centaine d’élèves qui s’étaient rassemblés spon-tanément afin de protester contre la tenue d’examens malgré une année scolaire pertur-bée par des mouvements sociaux, les frappant à coups de matraque et utilisant des bal-les réelles. Les gendarmes et les soldats qui ont fait usage d’une force excessive n’a-vaient pas été traduits en justice à la fin de l'année.

Liberté de réunion

Cette année encore, les autorités ont restreint la liberté de réunion pacifique : de façonarbitraire, elles ont interdit des manifestations, et des participants qui protestaient paci-fiquement ont été arrêtés. Le 20 août, à Lomé, les forces de sécurité ont utilisé du gazlacrymogène pour disperser une centaine de manifestants qui dénonçaient l’augmenta-tion du coût de la vie. La gendarmerie a arrêté arbitrairement les trois organisateurs dela manifestation, dont Kao Atcholi, défenseur des droits humains à la tête del’Association des victimes de la torture au Togo. À l'issue d'une journée en détention, lestrois hommes ont été libérés sans avoir été inculpés.

Liberté d’expression

Le 29 juillet, le tribunal pénal de Lomé a déclaré le Français Sébastian Alzerreca coupa-ble de trouble à l’ordre public à la suite des publications « fallacieuses » qu’il avait pos-tées sur les réseaux sociaux au sujet des résultats de l’élection présidentielle. Il a étécondamné à une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une inter-diction du territoire togolais pendant cinq ans. Le centre culturel Mytro Nunya, qu’il avaitfondé, a été fermé. Sébastian Alzerreca a quitté le Togo en août.Zeus Aziadouvo, un journaliste auteur d'un documentaire sur les conditions carcérales àLomé, et Luc Abaki, directeur de La Chaîne du futur (LCF), chaîne de télévision privéequi a diffusé le documentaire, ont été convoqués à plusieurs reprises à des fins d’inter-rogatoire, notamment le 18 août au siège des Services de recherche et d’investigation

et le 26 août à la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication. On leur aentre autres demandé de révéler leurs sources.Des médias locaux ont indiqué que l’accès à certains sites web, en particulier à desréseaux sociaux, avait été bloqué par des fournisseurs togolais d’accès à Internet peude temps avant et après la publication des résultats de l’élection présidentielle.

Arrestations et détentions arbitraires

Le 25 avril, la Cour de justice de la CEDEAO a jugé arbitraire le placement en détentionde Pascal Bodjona, homme politique togolais et ancien membre du gouvernement, parle Togo. Elle a ordonné à l’État de juger cet homme en bonne et due forme et de lui ver-ser 18 millions francs CFA (environ 27 440 euros) à titre de dommages et intérêts. Arrêtéle 1er septembre 2012, Pascal Bodjona avait été inculpé d’escroquerie et de complicitéd’escroquerie. Il a été libéré sous caution le 9 avril 2013 avant d’être de nouveau arrêtéle 21 août 2014 pour les mêmes chefs d’accusation. Il est détenu sans jugement depuislors.Sur les 10 hommes déclarés coupables en septembre 2011 de participation à la tentati-ve de coup d’État de 2009, sept – dont Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président –ont été maintenus en détention tout au long de l’année. En novembre 2014, le Groupede travail des Nations unies sur la détention arbitraire a dénoncé le caractère arbitrairede leur détention et exigé leur remise en liberté immédiate.

Impunité

L’impunité était toujours la règle pour les auteurs de violations des droits humains. Dixans après la mort de près de 500 personnes au cours des violences politiques quiavaient émaillé l’élection présidentielle du 24 avril 2005, les autorités n’avaient toujourspris aucune mesure pour identifier les auteurs de ces homicides. D’après les informa-tions dont on dispose, aucune des 72 plaintes déposées par les familles de victimesauprès des tribunaux d’Atakpamé, d’Amlamé et de Lomé n’a fait l’objet d’une enquêteexhaustive2.

Évolutions législatives, constitutionnelles ou institu-tionnelles

Le 2 novembre, l’Assemblée nationale a adopté un nouveau Code pénal. Ce Codecontenait plusieurs éléments positifs dans le domaine des droits humains, dont la crimi-nalisation de la torture conformément aux normes internationales, mais certaines dispo-sitions portaient atteinte aux libertés d’expression et de réunion. Il conservait notammentles dispositions homophobes érigeant en infraction les relations sexuelles consentiesentre adultes de même sexe. La diffamation et la publication de fausses informationsconstituaient également des infractions pénales, passibles de peines d’emprisonne-ment. L’obligation de notification préalable à la tenue de réunions pacifiques était rem-placée par une obligation d’autorisation préalable, comme c’était le cas dans le passé.

Voici le contenu du rapport sur le Togo

L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016 BENIN 5

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

6 ACTUALITE L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

Depuis l’arrestationd’Antoine RAN-DOLPH, l’actualitépolitique togolaise estb o u l e v e r s é e .

Beaucoup d’informations circulentsur l’arrestation de l’opposantFranco-togolais.Des éléments rendus public par lapresse internationale donnent dugrain à moudre dans l’incarcéra-tion de l’opposant togolais AntoineRANDOLPH. Nos confrères dejeune Afrique ont effleuré l’infor-mation. Pour le journal, « homme seraitcité par les services de renseigne-ment d’un pays de la sous-région

dans une affaire de recrutementde jeunes ex-rebelles ». Ce quijustifierait son interpellation.Et visiblement cette thèse derecrutement de jeunes rebelles,serait confirmée puisque selond’autres sources, le nom du fran-co-togolais Antoine RANDOLPHaurait des contacts avec desrebelles ivoiriens en vue de leursrecrutements. Et ce serait les ser-vices de renseignement ivoiriensqui aurait pisté l’opposant togolaiset l’aurait livré à la direction cen-trale des renseignements inté-rieurs togolais.En d’autres termes, ce serait unnouveau costume d’atteinte à la

sureté de l’Etat qui serait cousupour habiller l’opposant septua-génaire.Cette arrestation provoque d’oreset déjà des appels à manifesterdans les diasporas togolaises enEurope ou encore aux Etats Unis.Mais pour le moment, les autoritéssécuritaires togolaises n’ont tou-

jours rien dit par rapport aux chefsd’accusations qui pèsent surAntoine RANDOLPH.Le ministre de la sécurité lors desa récente sortie médiatique s’estplutôt jeté dans ce que certainsqualifient de manque de courtoise,puisque Yark DAMEHANEpuisque c’est de lui il s’agit, a au

lieu de faire le travail qui est sien-ne, a plutôt lancé des piques auchef de file de l’opposition JeanPierre FABRE.Antoine RANDOLPH, l’hommedont lui-même ou encore aucunde ses avocats ne s’est prononcésur la question, crée une situationde flou autour de ce dossier quidevient de plus en plus sérieux.Que se passe-t-il au juste dans cedossier, qu’est ce qui reproché àAntoine RANDOLPH ? Les autori-tés togolaises doivent éclairer l’o-pinion.Rappelons que le franco-togolaisDr Antoine Randolph a été arrêtéà Sanvee-Kondji (frontière Togo-Bénin) par la Direction centraledes renseignements intérieursdans la journée du 22 février2016. De tout ce qui est dit surcette nouvelle incarcération, quel-le crédibilité accordé aux rumeurs,puisque les sources officiellesn’ont pas encore livré les vraiesraisons.

Richard AZIAGUE

Affaire Randolph : Qui dit la vérité ??? Tous ont appris dans la journée du 22 février dernier l’arrestation,

l’enlèvement pour certains ou encore du kidnapping pour d’autres

de l’opposant Togolais Antoine RANDOLPH. D’origine togolaise

mais de nationalité française, le franco-togolais a été cueilli à la

frontière Togo-Bénin (Sanvee-kondji). Les autorités togolaises ont

certes confirmé son arrestation, mais aucune déclaration officiel-

le ne parle des charges portées contre l’opposant Antoine RAN-

DOLPH. Des rumeurs courent sur les causes de son arrestation et

celles de recrutement des ex-rebelles reviennent encore et enco-

re…

En quittant le domicile,la jeune fille découver-te morte dans la pisci-ne avec son copainavait dit à ses parents

aller voir sa tante. Le garçon, lui,avait un de moyens de prendreune chambre dans cet hôtelluxueux de la capitale togolaisepour une aventure amoureusedevenue mystérieuse. Son engin,une moto aurait été retirée hierpar les parents du jeune garçond’ethnie tem et donc la maman estvendeuse de pain à Kolocopé,localité située à quelques kilomèt-res d’Atakpamé.L’histoire de la mort de ces deuxjeunes, racontée par EDA Oba,n’est pas claire. Alors qu’aucune

autopsie n’est effectuée sur lescorps avant leur enlèvement, ledoute persiste quant à la versionlivrée, qui circule actuellement. Qui est tombée à l’eau, qui est lesauveteur ? Qu’est ce qui s’estréellement passé ? Comment lesdeux hommes ont pu disparaîtresou l’eau sans bruit et sans aucu-ne trace ? La, la responsabilité de l’hôtel estengagée, une responsabilité quidevrait permettre de reconstituerles faits et de savoir la vérité. Se taire, et laisser tout à Dieucomme le font les parents actuel-lement, serait une nouvelle pochede crime impuni qui risque dedevenir la norme. Il semble que le grand hôtel de

Lomé, n’a pas un maître nageuren plein temps pour s’occuper despersonnes qui veulent se jeter àl’eau, ce qui constitue unedéfaillance de l’hôtel. Ensuite, il est facile de reconsti-tuer les faits si l’hôtel était dotéd’une camera de surveillance quipermet de savoir si le crime estorganisé ou subi. Pour l’heure, aucune enquêtejudiciaire n’est lancée, d’aprèsnos informations pour connaîtreles causes réelles de ces décès,aucune disposition particulièren’est prise pour corriger les man-quements. La vie continue, d’autres person-nes pourront venir se noyer, entoute impunité. Voilà comment le jeune couple avécu une aventure, hautementmystérieuse….

Alfredo Philomena

Aventure mystérieuse à LoméEda OBA : les deux corps repêchés

de la piscine sont déjà enterrés

Alors que les spéculations vont bon train sur les causes réelles du

décès par noyade d’un jeune couple dans la piscine de l’Hôtel Eda

Oba, les corps des deux tourtereaux sont déjà enterrés le week-

end en passé. Une situation qui clos un dossier, qui dans des

conditions normales, devrait être poursuivi.

Tout ce qui brille n’est pasde l’or et tous ceux qui secachent derrière les titresd’évangélistes ou de pas-teurs, sont les pires

vicieux que le monde connait. Lecas de Koffi Esaw, ancien ministretogolais de la justice et conseiller duprésident Faure est assez illustratif. Il y a quelque semaines, l’ordre futdonné d’embarquer de façon arbi-traire un citoyen ivoirien. L’homme qui habitait le quartierMadiba vers Adidogomé a été arrê-té par les soins du commissariat deHédrzanawoé sur ordre du ministrepour être détenu pendant plusieursjours. Il s’agissait d’une plainte de l’ancienministre et évangéliste Koffi Esawqui réclamait d’après nos informa-tions la somme de six millions à sonancien partenaire. Dans les recoupements obtenus decette affaire, l’homme ne devaitaucunement cette somme au minis-tre qui l’a fait détenir arbitrairement. En effet, l’ivoirien préparait des pro-duits cosmétiques qui arrivaient ànettoyer les traces laissées par lesrides issues de la dépigmentation. L’ivoirien, ayant réussi à débarras-ser une « maitresse » du ministrede ses rides désagréables, l’aséduit. Le ministres a donc décidéde monter une affaire avec lui encontribuant à l’installation du jeuneivoirien à qui il a loué une maisonque celui-ci payait régulièrement età qui il a estimé avoir prêté lasomme de 2 millions 500 pour soninstallation. D’après la plainte du ministre, les2.5 millions étaient frappés de 25%chaque mois qu’il était chez le par-tenaire. Ce qui s’apparente à l’usu-re, un prêt frappé de taux d’intérêtinterdit par la loi. L’ancien ministrede la justice le sait bien. Mais comme dans le cas précis, laraison du plus fort est la meilleure, il

a calculé les 25% sur ladite sommequi était donc montée à six millions. Le ministre conseiller évangélistene voulait rien entendre que d’en-caisser les six millions avant delibérer la victime. Le commissaire de Hédzranawoé adonc obligé l’ivoirien à verser laliquidité de 2 millions de FCFA et àsigner un engagement sous laforme de reconnaissance de dettede 4 millions avant de recouvrer laliberté. Comme on le voit assez aisément, ils’agit d’un abus d’autorité qui obligeà ministre à se faire justice dans lecommissariat de son choix violant leprincipe de territorialité et de com-pétence des institutions judiciaires. Ensuite, il tombe sous le coup de laloi, sachant bien, qu’en sa qualitéd’ancien ministre, l’usure, quiconsiste, en tant qu’individu, à faireun prêt frappé de taux d’intérêtcomme c’est le cas chez lui. Ceux qui ont vécu la scène et quiont vu la détermination cupide duprétendu évangéliste Esaw àdécoudre avec l’ivoirien ont vrai-ment compris que l’ère des fauxprophètes annoncée par le nouveautestament est venue. Le ministre qui proclame la bonnenouvelle à gorge déployée a aussile vice cupide de s’attacher autant,dans l’arbitraire et dans la brimadeaux choses matérielles. A ce jour, il attend pieusement d’en-caisser, sans remord, la somme de4 millions qui lui seront versés et quisans doute constitueront le bien malacquis que le Ministre pasteurdépensera sans scrupules. Voilà donc le visage de ceux quiprétendent être des hommes deconfiance du Président Faure et desurcroit évangéliste de la bonnenouvelle.

Carlos KETOHOU

Abus d’autorité et méthodes de voyou

Koffi Esaw, Ministre, Pasteuret Usurier (Gadziga)

L’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016 TOUS AZIMUTS 7

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

AKOFA Av. Maman N’Danida Amoutivé 22 21 00 9

CENTRE 46, Rue de la Gare (face SGGG)

22 21 83 30

BON SAMARITAIN BE PA de SOUZA/Hôpital de BE

22 21 45 30

OLIVIERS Bd. Houphet Boigny 22 27 04 34

Nôtre Dame de MEDJ Boulevard du 13 Janvier,

Angle rue Gaïtou - Face Byblos 22 20 56 94

KODJOVIAKOPE Avenue Duisbourg 22 21 89 90

PATIENCE Tokoin Gbadago 22 21 60 94

St KISITO Bd. de la Kara près du Bar TAMTAM

22 21 99 63

JUSTINE 291, Bd des Armées - Tokoin Habitat 22 21

00 01

PROVIDENCE Bd. Jean Paul II 22 26 66 48

PAIX Résidence du Benin 22 26 40 91

APOTHEKA Face siège Fédération Togolaise de

Football, route de Kegué 22 61 57 57

INTERNATIONALE Sise Marché de

Hedzranawoe "Asiyeye", 22 26 89 94

BAH Face EPP Hedzranawé 22 26 03 20

MAWULE Bè-Kpota (Anc. Pharmacie du Rond

Point Gakpoto) 22 27 11 21

SARAH Près du centre de santé d'Adakpamé

22 27 09 25

ELI-BERECA Route d'Adidogomé, Immeuble

SIKOVIC face bureau de Poste 22 51 22 82

BESDA Adidogomé-Aménopé, Route de Kpalimé

22 51 05 29

HOSANNA Route de SEGBE - Carrefour Sagbado-

Adidogomé côté rue Sémékonawo 22 51 50 49

DU POINT E 506, rue 129 Aflao Gakli (Kiniti

Gomè), à Djidjolé dans le von de la pharmacie

Djidjolé 22 51 91 71

SOLIDARITE Rue Avédji vakpossito - Près de la

Station Total Totsi 22 50 37 07

EL SHADAÏ Face Ecole Théologie ESTAO 22 51 44 2

CONFIANCE Face GTA 22 42 43 81

MILLENAIRE Face réserve de la gendarmerie

d'Agoenyivé, sur la route de 50m à 300m du côté Nord

22 51 64 31

ORCHIDEE LLEO 2000 22 47 42 87

De La VICTOIRE Avédji Wéssomé, voie

douane Adidogomé-carrefour Limousine (Après les

rails) 22 45 74 92

ADONAÏ Face Hôtel la Plantation à Agoè-Nyivé

22 50 04 05

CHARITE A côté du CEG d’Agoè-Nyivé 22 25 12 60

SHALOM Agoè-Cacaveli, non loin de BKS. Sur la route

Agoè-Adidogomé 22 51 87 60

EMMAÜS Sur la route de Mission Tové à côté

du Bar Solidarité 22 40 25 04

La FLAMME D'AMOUR Sise à Agodeke route

d'Aného 22 45 70 14

BAGUIDA Face CMS de Baguida 22 35 47 77

Pharmacies de GardeDu 29/02/16 au 07/03/16

Bouffée de rireSanté & Sexualité

Aborder la question du sexe avec les adolescents leur per-

mettrait d'adopter des pratiques sexuelles plus responsa-

bles, notamment par le recours à une contraception et l'usa-

ge de préservatifs.

Votre enfant devient un ado , pas moyen d'y couper : il est tempsd'aborder le sujet du sexe. Même si cette discussion n'enchanteen général ni les parents, ni les adolescents, elle permettrait delimiter les comportements sexuels à risque des jeunes, selon uneanalyse menée par des psychologues de l'université de Carolinedu Nord (Etats-Unis) publiée dans la revue JAMA Pediatrics .

Plus de discussions entre mère et fille

Les chercheurs ont décrypté 52 études portant sur la communi-cation sur le sujet du sexe et sur les comportements sexuels d'untotal de 25 314 adolescents âgés de moins de 18 ans. Résultat :la communication entre parents et enfants autour du sexe est liéeà un comportement plus responsable de la part des adolescents,notamment en termes de contraception et de port du préservatif. Autre conclusion de cette analyse : de manière générale, plusde filles que de garçons parlent de sexe avec leur parent, et plussouvent avec leur mère qu'avec leur père.

Pour pallier la gêne que peut occasionner ce genre de discus-sion, les auteurs de l'étude recommandent d'aborder la questionde manière claire et pratique. En parallèle, les parents peuventse tourner vers les professionnels de santé qui sont en mesurede leur fournir des conseils sur la façon d'aborder le sujet dusexe avec leurs ados .

Des ados encore trop mal informés

Cette analyse rappelle l'importance de la prévention sexuelleauprès des adolescents. En effet, près d' un ado sur cinq sedéclare mal informé sur la contraception . Côté protection contreles Infections Sexuellement Transmissibles (IST), autre constatinquiétant avec un étudiant sur trois qui déclare ne pas utiliser depréservatif lors de ses rapports sexuels.

Un automobiliste a crevé sur une route passant près d'un asile de fous. Il met les 4 boulonsdans l'enjoliveur mais, au moment de les remettre sur la roue de secours, une voiture le frôle,touche l'enjoliveur et fait valser les boulons dans la nature. Il ne sait pas quoi faire. Un fou, quile regardait, lui dit qu'il a une idée. L'autre lui demande laquelle. Le fou lui dit de prendre unboulon sur chacune des trois autres roues et de les mettre sur la roue de secours. Mais c'estgénial, s'écrie l'automobiliste. Vous n'êtes pas fou? Le fou lui répond: Je suis fou mais pas con!

Quels sont les points communs entre une paire de lunettes et une femme ?- Il faut que les pattes soient bien écartées pour qu'on puisse les mettre. Mais ce n'est pas tout:- Les deux peuvent être à double foyer.- On peut dire aussi que les deux sont de bonnes montures.- On peut les traiter de vieille branche.- Les deux vous prennent la tête.- On peut aimer quand elles sont bien rondes, mais pas trop quand elles sont épaisses.- Elles nous en mettent plein la vue,- Elles nous en font voir de toutes les couleurs.- On aimerait que les deux soient remboursées par la sécurité sociale.- Elles nous mènent par le bout du nez.- On n'est pas toujours content quand elles se cassent.

L’actualité continue sur

www.independantexpress.com

Parler de sexe avec les ados pour diminuer les comportements à risques

Siège Social: Rue Diamant angle rue de la Continuité

derrirère la station SANOL

Villa de la Fortune Qt Adidogomé Wonyomé

BP 254 Lomé – Togo Tél 228 23 20 41 66

L’information est une vocation

8 ACTUALITEL’Indépendant Express N° 364 du 01 Mars 2016

Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale

Ali Bongo s'est déclaré sur unpont, ce lundi 29 février, à Port-Gentil et, pour illustrer son annon-ce de candidature, le présidentgabonais sortant a filé la méta-phore autour du pont, de la passe-relle au-dessus des obstacles. Ilest donc candidat à sa successionpour un scrutin présidentiel quidevrait se tenir d'ici le mois deseptembre.Ali Bongo a soigneusement misen scène sa déclaration de candi-

dature. Il a pourcela choisi uneprovince symbo-lique, celle del'Ogooué-Maritime,la province la plusfrondeuse du pays.Au lendemain del’annonce de savictoire en 2009, laville de Port-Gentils’était embrasée.Aussi durant sonmandat, Ali Bongoa-t-il réaliséquelques investis-

sements dans la province.Il y est arrivé hier, dimanche, pourune revue des chantiers. C’estd’ailleurs sur le chantier de laroute Port-Gentil / Omboué qu’il aannoncé sa candidature. Là enco-re le symbole est fort, car AliBongo était à quelques kilomètresde la ville natale de Jean Ping,son principal opposant et rival.Les jours prochains seront déci-sifs pour Ali Bongo. Il doit d’abord

convaincre les frondeurs de sonpropre parti, qui exigent uncongrès de clarification avant l’in-vestiture du candidat à la prési-dentielle. Il doit ensuite affronterl’opposition qui ne veut pas qu’ilbrigue un second mandat pourcause d’acte de naissancedouteux.►Concernant la plainte pour «faux » concernant l'acte de nais-sance du président Ali Bongo,déposée en France par sa demi-sœur et héritière de l'ex-présidentOmar Bongo, celle-ci a été clas-sée sans suite par le parquet deNantes qui estime que sa juridic-tion n'est pas compétente.

Source : Rfi.fr

Gabon: Ali Bongo candidatà un deuxième mandat

Yahya Jammeh a déclaré sonopposition à toute limitation demandat. " N'importe quel chefd'Etat occidental ou autre diri-geant d'Etat qui viendrait parler de

limitation de mandat en Gambieverra ce que je lui dirais," a préci-sé Yahya Jammeh.Le Président gambien faisait allu-sion aux critiques des pays occi-dentaux et des défenseurs desdroits de l'Homme.Arrivé au pouvoir en 1994 aprèsun putsch et réélu quatre fois,Yahya Jammeh a été désigné

candidat de l'Alliance pour laréorientation et la constructionpatriotique pour le scrutin prési-dentiel du 1er décembre 2016.Dans son discours d'investiture, ils’est dit déterminé à continuer detravailler au service du peuplegambien et à atteindre les stan-dards de vie parmi les plus élevésau monde pour son peuple."Pendant mille ans, nous avonsété assujettis à l'idéologie occi-dentale qui nous a ramenés enarrière," a poursuivi le présidentgambien qui ajoute que sesdétracteurs ont échoué à combat-tre son régime, un régime soute-nu, selon lui, par Dieu.Le régime Jammeh est accusépar des ONG de disparitions for-cées, d'assassinats, d'exécutionsextra-judiciaires et de harcèle-ment de la presse. Ces alléga-tions ont été régulièrement reje-tées par Banjul.

Source : Bbc-Afrique

Gambie : Y. Jammeh vers un 5è mandat

Journaliste, syndicaliste,Kokou Tozoun a décro-ché la gloire dans l’auda-ce de s’imposer pendantla grève générale illimitée

où tous avaient abandonné le ter-rain. Ayant réussi par le biais d’unsyndicat à créer une force oppo-sée à la grève de l’opposition, ilsera devenu le brave hommeauprès du général président,Gnassingbé Eyadéma. Il sera élevé au rang de ministre.Affaires étrangères, fonctionpublique, communication sous lepère avant de rempiler sous le filscomme ministre de la justice. De tous ces passages, l’hommen’a jamais su créer une personna-lité remarquable, que le militant,cadre du parti au pouvoir soumis àune ligne disciplinaire du RPTdevenu UNIR. Ce n’est qu’après tous ces porte-feuilles que le journaliste seraaffecté à la Haute Autorité del’Audiovisuel et de laCommunication, la HAAC. Le roi ayant perdu la couronne,mais pas la démarche, KokouTozoun s’est assigné deux grandsobjectifs : Faire de la HAAC uneinstitution respectable et valableautant que les autres et les minis-tères, et tenter de contenir unepresse un peu trop audacieuse etteigneuse. La première mission, il la réussira,non sans grande peine. Les bud-gets et les accompagnementslégitimes de l’Etat qui devraient lui

être affectés ne sont pas serviscomme il faut. Il a fallu subir pendant longtempsles caprices d’un ministre del’Economie et des finances qui semoquait éperdument des refor-mes que Kokou Tozoun ambition-nait pour la HAAC. L’argent affecté ne tombait dansles conditions normales. Maisl’homme a su doter l’institutiond’une respectabilité extérieure.Les véhicules de commandementpour chaque membre, les protoco-les, les attachés de presse, lesgardes, etc. Il aura fait de son mieux. Ses pré-décesseurs n’ayant pas réussi àimposer cette norme. Parallèlement à cette mission,Kokou Tozoun a eu du mal à met-tre la plupart des journalistes dansles rangs. Sa fougue de changerla presse avec du bâton a attiré lafoudre sur lui. Peu de journalistes estimaient cebaron du pouvoir qui avait despositions radicales sur la questionde la liberté de presse. Il a tenté d’introduire une loi, liber-ticide. Elle a été vertement com-battue par l’ensemble des journa-listes. Il a tenté de changer tout cequi pouvait épanouir la presse enserrant l’étau de délivrance desrécépissés, de délivrance de lacarte de presse, de changementde titre et de périodicité. Kokou Tozoun aura tout essayépour effrayer la presse mais envain.

C’est plutôt lui même qui courberasous l’échine de la maladie. Kokou Tozoun était visiblementmalade pendant ses trois derniè-res années. Visiblement, on pou-vait constater que l’homme souf-frait de douleur de quelque chosequ’il encaissait, sans laisser per-sonne comprendre ce qui lui arri-vait. Au Togo, comme dans la plupartdes monarchies mal éclairées,tous les responsables d’institu-tions ont le devoir et l’obligation derépondre présent partout où leChef de l’Etat est annoncé. Cahin-caha, Kokou Tozoun mar-quait de sa présence à toutes lescérémonies. On voyait l’homme exécuter diffici-lement les pas et avait des difficul-tés à se tenir debout, même assissur une chaise. Allure soucieuse, regard pensifqui devinait la souffrance intime,Kokou Tozoun souffrait le martyrd’avoir servi pendant plusieurs

décennies dans un régime danslequel il ne retrouve pas de repè-res. Difficile de rencontrer le Chef del’Etat, difficile de faire valoir sontitre de président d’institution, diffi-cile de contrôler une presse enga-gée qui a dépassé les considéra-tions d’un ancien baron du RPT. Quelques mois avant sa mort,Kokou Tozoun ne servait plus àrien. On ne le regardait presqueplus. L’année passée, il a été foudroyépour une crise qui a failli l’empor-ter prématurément. Mais des trac-tations subtiles ont réussi à le faireévacuer avant qu’il ne revienne aupied levé. Ce n’était pas la forme, mais diffi-cile d’abandonner le poste, quisans doute était convoité, lesadministrations étant dotées desfauteuils qui ne supportent pasl’absence du propriétaire. Ceux qui étaient très proches deTozoun ne disaient ni de bon ni de

mal de lui. La plupart était sansavis sur sa personnalité. Unhomme bizarre en résumé. Il luttait contre la maladie et lamort pendant ses derniers jours.Totalement affecté et affaibli par lamaladie, il donnait encore de sapetite énergie pour diriger soninstitution. Il confiait encore jusqu’à la derniè-re minute des tâche aux autresmembres depuis son lit, sansjamais s’avouer vaincu, tentant defaire croire qu’il allait bien.Les plus proches savaient quel’homme n’en pouvait plus. Il étaitterrassé par la maladie. Les derniers jours furent tristes.Un regard hagard et livide, il arti-culait les mots avec peines, cher-chait à savoir si le Président étaitau pays ou en voyage, demandaitdes nouvelles de la HAAC, maiss’efforçait de répondre aux rarespersonnes qui avaient accès à luien leur disant que ca va, que caira, tout ira mieux. Non, tout n’ira pas mieux. KokouTozoun a fini son séjour sur terre.Il a compris quand il sentait sesforces l’abandonner, quand il sen-tait sa mâchoire claqueter, sesmembres inférieurs et supérieurslâcher, bref, quand il sentait unvide venir combler son corps. Là, il a compris qu’il est temps.Une larme traversa le visage d’unœil à l’autre. Les yeux ne bou-geaient plus. Le grand frère est mort. Dans lesilence, les premières larmes cou-lèrent chez les frères et amis quiétaient à son chevet. C’en est faitde Kokou Tozoun. L’homme est unroseau, le plus faible de la natu-re…. dira Blase Pascal. Paix à son âme.

Carlos KETOHOU

Jusqu’au dernier souffle :

Kokou TOZOUN a lutté contre la maladie et la mortOn aura dit qu’il a mené le bon combat. Celui qui lui a permis de

connaître les moments de gloire et ce qu’il convient d’appeler le

creux de la vie. Kokou Biossey TOZOUN a rendu l’âme dans la

surprise générale. Une annonce qui s’est très vite répandue sur

les réseaux sociaux et qui a crée la frayeur chez les uns, la satis-

faction chez les autres, le mépris chez d’autres encore.

L’unanimité n’existant pas sur la nature humaine en ce monde. Il

a donc bouclé sa mission sur la terre et il s’en est allé.