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AVRIL-MAI 2015 | VOLUME XXXIII | N°4 www.ambaq.com En partenariat avec DES CLIENTS PLUS INFORMéS, DONC PLUS EXIGEANTS LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DES INVESTISSEMENTS BOURSIERS MULTI-TASKING OU MULTI- DISTRACTION? RENCONTRE AVEC UN LEADER INSPIRANT : DENIS CODERRE M. SIMON ALAMI CHEF, OPTIMISATION DES PROCESSUS TIC, HYDRO-QUÉBEC L’IMPACT DES TECHNOLOGIES AU TRAVAIL ET CHEZ LES INDIVIDUS

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av r i l - M a i 2 0 1 5 | v o l u M e x x x i i i | n ° 4

www.ambaq.com

En partenariat avec

Des clients plus informés, Donc plus exigeants

la technologie au service Des investissements boursiers

multi-tasking ou multi-Distraction?

rencontre avec un leaDer inspirant : Denis coDerre

M. SiMon AlAMi Chef, optimisation des proCessus tiC, hydro-QuébeC

l’impact Des technologies au travail et cheZ les inDiviDus

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bulletin officiel de l’association des mba du québec1370, notre-Dame ouest, Montréal (Québec) H3C 1K8Téléphone : 514 323-8480 | Télécopieur : 514 282-4292www.ambaq.com

conseil d’administration 2014-2015

Président du conseilJean-Luc Geha | Professeur invité | HeC MonTrÉal

PrésidentMe Jean-Sébastien Lamoureux | Directeur | Cabinet de relations publiques naTional

Président sortAntJean-Pierre Chabot | vice-Président opérations | Financière Sun life (Canada)

secrétAire-trésorierJohn Lanni | vice-président régional, Québec Leclerc Distribution | Financière Sun life (Canada)

AdMinistrAteurs(trices)Me Claude Auger | associé | Fasken MartienauAnand Beejan | associé | raymond Chabot Grant ThorntonLuc Bisaillon | Directeur général | Groupe des entreprises nationaless | RBC Banque RoyaleJean-Pierre Chabot | vice-président, opérations | la Financière Sun lifeSylvie Chagnon | vice-Présidente au crédit et aux produits financiers | investissement QuébecClaude Dutil | Conseiller stratégique marketing et publicitéFrançois Gagner | Directeur de portefeuille, Services financiers et aux entreprises | Fonds de solidarité FTQIsabelle Maréchal | animatrice, réseau Cogeco; vice-présidente, novidev active; Présidente, les productions isabelle Maréchal.Natalie Roussel | Chef - relations avec le milieu et projets spéciaux | Hydro-QuébecLyne Rowley | Directrice générale | Fondation Hôpital Pierre-Boucher

bureau de direction 2014-2015

PrésidentMe Jean-Sébastien Lamoureux | Directeur | Cabinet de relations publiques naTional

secrétAire-trésorier John Lanni | vice-Président régional, Québec Leclerc Distribution | Financière Sun life (Canada)

Vice-Président(e)s

cercles d’écHAnGes Mireille Fortier | Conseillère marketing | Seleno Marketing

coMMunicAtion et réseAu sociAuXDenyse Thiffault | Service conseils | Marketing et communications d’affaires intégrés

coMMAndites Me Emmanuel Goulet | avocat | Énergie valero inc.

GAlA Sylvie Chagnon | vice-présidente au crédit et aux produits financiers | investissement Québec

MeMBersHiP et FidélisAtion Carole Larouche | Directrice nationale des finances | la Fondation canadienne du rein

Midis-conFérencesMe Anne-Marie Durand | Conseillère principale | Cabinet de relations publiques naTional

réGion de l’outAouAisNelson Picard | Président | nelson Picard international

réGion de QuéBecAlexandre Boucher | Conseiller principal | Cabinet de relations publiques naTional

réGion de sHerBrooKeGeneviève Villemure-Marcotte | Étudiante responsable | université de SherbrookeFrançois Guimont-Hébert | Chargé de comptes principaux | Honeywell Building Solutions

relAtions AVec les uniVersités Ana Amelia Quevedo | analyse Financière Banque nationale du Canada

GolF Lucie Chouinard | Directrice principale | MnP

écHAnGes et découVertes Maxim Vézina | Conseiller en placement | rBC Dominion valeurs mobilières inc.

COMITÉ DU BULLETINChristelle Masson | Spécialiste, développement durable Me Emmanuel Goulet | avocat l Énergie valéro inc.Denyse Thiffault | Conseillère stratégique i Marketing et Communications d’affaires intégrés

PerMAnenceBruno Vachon | Directeur généralMylaine Dubois | Comptable

suPerVision de l’éditionGestias

GrAPHisteJason Sanders | Financière Sun life

iMPriMéService des documents Canadiens Services d’impression, Financière Sun Life (Canada) Inc.

Dépôt légal : iSSn 4001-2638 Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec

AgEndA 2015ne manQuez pas les aCtivités de l’ambaQPour information et réservation serVice AuX MeMBres514 323-8480 ou www.ambaq.com

JeuDi 9 juin 2015

JeuDi 5 novembre 2015

JeuDi 21 mai 2015

lunDi 22 juin 2015

midi-conférence Mme Marie-Josée LamotheDirectrice générale, stratégie de marquesGoogle CanadaCentre Sheraton Montréal Hôtel

Gala du mba de l’année M. Robert Coallier, MBAPrésident et Chef de la direction, Agropur coopérativeL’arsenal

midi-conférence M. Gaétan Desroches, MBAChef de la directionLa Coop fédéréeHôtel Omni Mont-Royal, Montréal

tournoi ambaq et réseau action ti Le défi conférence et golf des Chefs d’entreprise et des Chefs en TIClub de golf Beaconsfield

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AVril-MAi 2015 | mba 3

sommaire

4 MoT Du PrÉSiDenT « lorSquE trop, c’ESt coMME pAS ASSEz! »

5 dES cliEntS pluS inforMéS, DonC PluS exiGeanTS

8 la TeCHnoloGie au ServiCe DeS invEStiSSEMEntS bourSiErS 9 leS TiC eT l’AvEnir dE lA forMAtion

11 « Multi-tASking » ou Multi-diStrAction?

14 tEchnologiES : EntrE défiS Et opportunitéS 16 ÉCHanGe eT DÉCouverTe : une SoiréE vip à l’oSM!

18 CerCle D’ÉCHanGeS M40 : rEncontrE AvEc un lEAdEr inSpirAnt : dEniS codErrE

20 oSEr lE chAngEMEnt

23 ÉnerGie : lES provincES doivEnt SE SubStituEr à l’EntrEpriSE privéE

24 MAnAgEMEnt dE trAnSition : le MarCHÉ ParTiCulier Du QuÉBeC

26 Mon EntrEpriSE à l’intErnAtionAl : MiSSion PoSSiBle ou iMPoSSiBle?

Partenaires Prestige Platine Partenaires Prestige argent Partenaire associatif Partenaires de saison

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4 mba | AVril-MAi 2015

MoT Du PrÉSiDenT« Lorsque trop, c’est comme pas assez! »

Vous trouverez dans les pages de ce bulletin de

nombreux articles portant sur l’impact des TIC

dans nos vies professionnelles. Il ne fait aucun

doute que les TIC ont contribué à simplifier

beaucoup de choses et nous permettent d’en

faire plus, mais nous sommes également confrontés

à un nouveau défi : comment utiliser toutes les

informations auxquelles nous avons accès?

En lisant ces lignes, nous avons spontanément un

événement personnel ou professionnel qui nous

vient en tête. Une recherche pour des vacances

estivales sur internet vous donnera accès à une

multitude d’opinions… contradictoires. Qu’en est-

il pour un investisseur qui cherche à prendre une

décision éclairée ou une entreprise qui cherche

à mieux comprendre un enjeu? La multiplication

des sources d’informations peut devenir source

de paralysie pour plusieurs. Ce qui est primordial

aujourd’hui, c’est d’être en mesure de mettre de

côté tout le bruit ambiant pour se concentrer sur

l’essentiel. Et pour faire ça dans un contexte

d’affaires, il faut bien comprendre la stratégie

d’entreprise, ses forces et faiblesses. Votre MBA ne

peut certainement pas vous nuire dans ce contexte.

Dans une récente infolettre, nous avons lancé un

appel pour des bénévoles. J’ai eu la chance de

le mentionner à de nombreuses reprises, une

association comme la nôtre ne pourrait exister

sans le support constant de nombreux bénévoles.

En plus d’aider l’AMBAQ, c’est aussi une excel-

lente façon de développer vos réseaux. Je vous

invite à communiquer votre intérêt à notre

directeur général, Bruno Vachon.

Finalement, je suis très fier de vous annoncer

que nous allons honorer, le 5 novembre prochain,

le président et chef de la direction d’Agropur,

M. Robert Coallier à titre de MBA de l’année. Au

cours des dernières années, M. Coallier a permis

à Agropur de se démarquer en procédant à de

nombreuses acquisitions. Ce fleuron québécois

rayonne comme jamais et c’est avec beaucoup

d’enthousiasme que nous avons retenu sa candida-

ture. M. Coallier est un fier ambassadeur du titre

MBA et je vous invite à vous joindre à nous pour

cette soirée qui s’annonce mémorable. £

Jean-Sébastien Lamoureux MBA

directeur cabinet de relations publiques nAtionAl

MISSIoN

L’Association des MBA du Québec a pour mission la promotion de ses membres et la valorisation du titre MBA. Pour ce faire, l’association offre des services et des activités de réseautage, d’échanges, de visibilité et de développement qui contribuent à l’enrichissement professionnel de ses membres.

Vous avez un intérêt?

Mireille Fortier, MBa [email protected]

Recrutement pour les Cercles d’échanges

Si vous avez envie de rencontrer des membres pour créer des relations, brasser des idées, échanger de l’information et profiter de l’expérience des autres, inscrivez-vous à l’un de nos cercles d’échanges. Les rencontres ont lieu une fois par mois et portent sur des sujets suggérés par le groupe. Il y a encore quelques places de disponibles. Pour plus d’information, consultez la page Cercles d’échanges sous l’onglet Activités du site Internet de l’association : www.ambaq.com.

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AVril-MAi 2015 | mba 5

dominique cambron-Goulet

« depuis le tournant des années 2000, on ne peut plus simplement parler de satisfaction de clientèle, explique le directeur principal en conseil stratégie et performance chez raymond chabot Grant thornton, Jocelyn théoret. on s’est rendu compte qu’un client satisfait n’est pas nécessairement quelqu’un qui va rester fidèle et parler de nous. »

le client a désormais plus de choix pour acheter, mais aussi plus de possibilités de références pour comparer l’expérience qu’offrent les diverses entre-prises, par le biais d’évaluations ou de forums en ligne. « chaque année, on est en contact avec de nouvelles entreprises et nos attentes s’élèvent un peu plus », précise M. Théoret.

Pour la présidente et chef de l’expérience client chez Mindrop, une firme qui offre des services conseil de marketing et de référencement sur le web, sylvie Bédard, il est donc plus essentiel que jamais d’être près de ses clients et de les comprendre. « on a jamais eu autant d’outils pour se rapprocher de nos clients et être dans une relation un à un, avance-t-elle.

Mais cela est souvent mal utilisé, ce n’est pas parce tu reçois “Bonjour sylvie” dans un envoi courriel que tu te sens interpellé personnellement. »

Utiliser le big data

il est aujourd’hui très facile de recueillir des infor- mations sur les clients comme leurs goûts ou leurs habitudes de consommation. Par contre, Mme Bédard juge que cela est souvent mal utilisé. « Ça devrait servir à comprendre comment je peux agir le mieux pour sylvie, juge-t-elle. si on me dit : “tout le monde qui a acheté tel produit aime aussi cette poussette” et que l’entreprise n’a pas remarqué que je n’avais pas d’enfant, à quoi servent vraiment toutes ces données? »

toutes ces données, si elles sont bien utilisées, permettent d’offrir un service plus personnalisé et de fidéliser la clientèle. « Plus le client se sent près de l’expérience du magasin du coin de la rue, qui connaît mon nom et mes habitudes, plus il va ressentir un attachement émotif avec une entre-prise », croit Jocelyn Théoret.

L’arrivée d’internet a changé le rapport qu’ont les entreprises avec leurs clients. Si le

consommateur a, de son côté, accès à beaucoup plus d’information qu’auparavant, les

entreprises, elles, ont une multitude de canaux de communications disponibles pour

rejoindre et connaître leurs clients.

des clients plus informés,donc plus exigeants

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6 mba | AVril-MAi 2015

Une multiplicité de canaux

Avec tous les moyens de communication qui existent, c’est un défi pour les entreprises que de savoir comment contacter ses clients. Par contre, les données recueillies devraient aussi servir à ça, croitient les deux spécialistes. « il y a des amis que tu sais que si tu leur envoies un texto, tu n’auras jamais de réponse et il y en a qui ne prennent jamais leurs appels, métaphorise sylvie Bédard. tu les connais tes amis, tu sais comment faire si tu veux les rejoindre. » elle insiste pour dire que cela devrait être pareil pour les entreprises.

il ne faut donc pas voir les nouvelles technologies comme une panacée et un nouveau moyen de communication qui remplacera tous les autres. des clients aimeront toujours mieux le contact en personne et le canal privilégié change parfois selon l’humeur ou le moment de la journée. il faut donc une demande de la part des clients pour investir plus de ressources dans un canal plutôt qu’un autre. « Au niveau bancaire, il y a eu un mouvement important pour habituer les gens à utiliser le guichet et à faire des transactions par internet, rappelle M. théoret. Par contre, il y avait une demande chez les clients. » Pour les deux spécialistes, la qualité du service doit surtout être cohérente peu importe comment le contact avec le client est fait.

Parmi les nouveaux moyens de communication, les réseaux sociaux sont désormais utilisés par beau-coup d’entreprises pour en apprendre plus sur leurs clients. Mais pour sylvie Bédard, il est facile de les voir comme un canal qui fonctionne par lui-même. « c’est la pensée magique, dit-elle. on se dit que tout est automatique et qu’on a pas besoin de mettre personne derrière, mais il faut rendre ça humain et être plus chaleureux.»

les entreprises qui ont du succès avec les médias sociaux, sont celles qui l’utilisent pour converser avec les clients, souligne M. théoret. « elles vont même engager les clients dans des processus de dévelop-pement, comme essayer des produits ou demander leur opinion », ajoute-t-il.

Tenir ses promesses

À la vitesse où voyage l’information aujourd’hui, il est primordial pour toute entreprise d’offrir une bonne expérience client. « la plus grande fraude qu’on peut avoir dans une entreprise, c’est une promesse qui n’est pas tenue, prévient Mme Bédard. les clients sont extrêmement sensibles à ça. À l’ère numérique, ta gestion de réputation fait foi de ton expérience client. »

Ainsi, il est important pour chaque compagnie d’être au courant des commentaires qui circulent à son propos, car il s’agit souvent du premier avis que voient les futurs clients. « les clients ont fait leurs devoirs avant de magasiner », illustre Jocelyn Théoret.

Avec des clients plus informés, mais surtout plus volatiles, les entreprises qui se démarquent le plus sont celles qui traitent le mieux leur public. « Mais on ne peut pas avoir des clients heureux si on n’a pas des employés heureux, prévient sylvie Bédard. si l’employé n’est pas convaincu qu’il travaille pour une bonne compagnie et qu’il n’est pas engagé, il n’offrira pas un bon service. » Il s’agit aussi d’un cycle, puisqu’une entreprise dont clients parlent en bien attirera forcément plus, mais aussi de meilleurs employés.

Jocelyn théoret et sylvie Bédard offriront une for- mation sur l’expérience client, en septembre prochain, dans le cadre des cercles d’échanges de l’AMBAQ. £

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8 mba | AVril-MAi 2015

La montée exponentielle des technologies a des impacts dans plusieurs domaines. La gestion des investissements n’y échappe pas. Il y a une vingtaine d’années, un individu devait faire affaire avec un courtier pour pouvoir placer une commande sur le marché boursier. Maintenant, il peut le faire lui-même sur Internet via les plateformes de courtage en ligne.

Toutefois, il est de plus en plus difficile pour un individu de faire des transactions boursières lui-même… les marchés réagissent très rapidement aux nouvelles qui y sont diffusées. Habituellement, lorsque l’investisseur moyen décide de faire une transaction suite à une nouvelle, tous les investisseurs institutionnels ont déjà pris position et la valeur du titre a déjà absorbé cette nouvelle. de plus, les investisseurs prennent souvent des décisions d’investissement sous l’emprise des émotions. d’ailleurs, une étude i a démontré que les investisseurs obtiennent en général des rendements inférieurs à ceux des marchés en raison des modifications fréquentes apportées à leur portefeuille en réaction aux fluctuations boursières.

la technologie au service des investissements boursiers

Maxim Vézina MBA

Maxim Vézina est un conseiller en placement et en patrimoine chez RBC Dominion valeurs mobilières Inc.. Membre FCPE

i Quantitative Analysis of investor Behavior (dalbar inc., 2009)

Le coût réel des placements faits sous l’emprise des émotions

Investisseur moyen en actionsIndice S&P 500

1,9 %8,4 %

Source : Quantitative Analysis of Investor Behavior (Dalbar Inc., 2009) Les rendements tiennent compte du réinvestissement des dividendes, mais non des frais d’opération ou de gestion, des taxes et impôts ou d’autres frais.

Afin d’accéder aux meilleurs gestionnaires institution- nels, les clients fortunés aux états-unis et en europe profitent déjà de la fiabilité et de la convivialité de la plus récente technologie en matière de gestion de portefeuille – le compte à gestion unifiée. cette technologie est maintenant disponible aux inves- tisseurs canadiens chez certaines firmes en gestion de patrimoine, dont rBc dominion valeurs mobilières. un tel programme d’investissement vous permet de déléguer les décisions de placement quotidiennes à des professionnels compétents et entièrement dédiés à cette tâche.

ce type de programme, rendu possible grâce à une technologie évoluée, vous procure plusieurs avantages :

• Personnalisation et accès à un vaste ensemble de gestionnaires de fonds institutionnels, de fonds communs de placement et de fonds négociés en bourse (FnB) triés sur le volet et détenus dans un seul compte.

• Propriété directe possible des actions et obliga-tions sous-jacentes.

• Recherche et diligence raisonnable continues assurant la cohérence et la qualité supérieure des stratégies de portefeuille des gestionnaires.

• Rapports consolidés permettant une vue d’en-semble de vos affaires financières.

• Rééquilibrage automatique aidant à garder votre portefeuille en harmonie constante avec vos objectifs.

• Simplification de votre gestion financière en dirigeant votre énergie et celui de votre conseiller à l’atteinte de vos objectifs financiers généraux plutôt que sur les opérations courantes d’achat et de vente de placements.

cette nouvelle technologie de compte à gestion unifiée redéfinit la relation entre vous et votre conseiller en placement. Grâce à la délégation des placements à des experts, votre conseiller devient de plus en plus un gestionnaire de patrimoine vous aidant à réduire vos préoccupations financières diverses allant de l’allégement de votre lourd fardeau fiscal à la maximisation judicieuse de vos capitaux d’investissement en passant par la protection de votre patrimoine familial pour les générations futures.

n’hésitez pas à en discuter avec votre conseiller ac- tuel ou à me contacter directement au 1-855-508-9700 ou par courriel à [email protected]. £

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AVril-MAi 2015 | mba 9

L’histoire de l’éducation

dans l’Antiquité, l’éducation passe par l’apprentissage dans l’action en lien avec les activités quotidiennes. l’employé apprend son métier en travaillant.

seul un petit groupe apprend la philosophie, la poli-tique et les communications. Petit à petit, l’accès à l’éducation s’élargie et se dissocie des besoins de la vie quotidienne. c’est au Moyen Âge que naît l’enseignement universitaire où la mémorisation de l’information devient le mode d’apprentissage des professionnels.

Aujourd’hui, même si la mémorisation conserve une grande place dans les universités, elle perd de l’intérêt avec l’utilisation des tic.

Les TIC et les apprenants

Avec les tic, les apprenants accèdent, en tout temps, à une quantité illimitée de connaissances. Que ce soit sous forme de textes, de courtes capsules ou de formations de plusieurs heures, tout se trouve sur la « toile ».

dans certaines organisations, avec l’utilisation d’un système de gestion des apprentissages, les appre- nants peuvent connaître rapidement l’offre de cours et s’inscrire à des formations en classe, à distance, en temps réel ou en différé. les commu-nautés de pratique et les ressources éducatives disponibles sur le Web complètent les modes d’acquisition de connaissances.

Danielle Michaud MBA, CPA, CGA

Coach professionnelle certifiée (ACC)Succès Globaldmichaud@ succesglobal.ca514 442-9332

Est-ce que les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place

importante dans l’acquisition de connaissances et de compétences dans les organisations?

Pour répondre à cette question, faisons d’abord un retour dans le passé, suivi d’une escale

dans les années 2000 et finalement, un voyage vers l’avenir.

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10 mba | AVril-MAi 2015

toutefois, en 2012, la conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (crePuQ) publie une étude sur les modalités d’apprentissages et les tic dans l’enseignement qui révèle notamment que « chez les étudiants, l’utilisation semble plutôt être orientée vers la vie sociale ou une certaine recherche de divertissement. »

Par ailleurs, dans son rapport « Les 7 habitudes du corps professoral de l’avenir », Contact North, un réseau ontarien d’éducation et de formation à distance conclut que : « les changements à venir ne sont pas axés sur le besoin des étudiants d’acquérir des connaissances, des compétences, de l’expérience et une compréhension, à partir de leur apprentissage, mais ils reposent plutôt sur la façon dont nous pouvons faciliter cette acquisition. si nous pouvons nous dégager de la responsabilité d’enseigner beaucoup de contenu, cela signifie que nous pouvons passer plus de temps sur ce qui suit :

• encourager les étudiants à utiliser le contenu qu’ils maîtrisent pour résoudre des problèmes ou abor-der des situations difficiles;

• personnaliser l’apprentissage en le rendant plus pertinent pour l’étudiant ;

• donner un sens à l’apprentissage en le rendant accessible, pertinent et puissant pour l’étudiant. »

Le présent et l’avenir de la formation dans les organisations

les organisations investissent énormément de dollars en formation et s’interrogent constamment au sujet du retour sur l’investissement (roi). Quelles sont les retombées réelles, dans les organisations, suite à l’acquisition de connaissances et de compétences par les employés? est-ce que les tic permettent d’augmenter le « ROI »?

Pour le moment, à mon avis, les tic contribuent principalement à la rapidité d’accès, la flexibilité et à la quantité de connaissances disponibles, ce qui n’est certainement pas négligeable.

l’apprentissage dans l’action reste clairement, pour moi, la clé pour obtenir le meilleur retour sur investisse-ment en formation. Pour ce faire, l’engagement de la haute direction et de tous les gestionnaires est primordial. les apprenants ont besoin d’opportunités d’apprentissage dans le cadre de projets définis, en plus de temps et d’accompagnement pour passer à l’action et ainsi faire bénéficier concrètement les organisations de leurs connaissances acquises à l’aide des tic ou en classe.

La création systématique de projets spécifiques pour les employés particulièrement identifiés « à hauts potentiels » afin de répondre à des enjeux propres à l’organisation, est une forme essentielle d’apprentissage et de transfert dans l’action. ces projets favorisent le passage de la théorie à la pratique, contribuent aux changements de comportements et mettent en évidence les bénéfices des apprentissages.

de plus, je vois dans l’étude de contact north un incitatif à privilégier le coaching professionnel, un mode de développement dans l’action. en effet, les trois éléments soulevés dans l’étude correspondent à l’essence même du coaching : le coach certifié accompagne le coaché vers son plein potentiel en exploitant les connaissances, les forces et les motivations du coaché, le guidant vers des prises de conscience puissantes pour se mettre en action dans son milieu professionnel.

considérant la progression du coaching professionnel dans le milieu des affaires, serions-nous sur le point de connaître un retour aux sources en valorisant l’apprentissage dans l’action? comment, en tant que gestionnaire, offrez-vous un mode d’apprentissage et de développement efficient à votre équipe?

la semaine internationale du coaching aura lieu du 18 au 24 mai 2015. Participez aux activités et apprenez-en plus sur le coaching professionnel en vous rendant à http://www.icfquebec.org. £

Les organisations investissent énormément de dollars en formation et s’interrogent constamment au sujet du retour sur l’investissement (ROI).

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AVril-MAi 2015 | mba 11

Sandrine Dupriez, MBA

sandrine dupriez vit au Mexique depuis 2002. elle est la directrice Générale de Phonak, connect Hearing et Advanced Bionics, trois entreprises du groupe suisse sonova, leader mondial en solutions auditives.

Du « main frame » au iPhone, plusieurs années ont passé et, si je suis ravie de tout ce que la technologie nous permet de faire aujourd’hui, parfois je suis un peu nostalgique du temps où nous étions moins dépendants de celle-ci.

la technologie nous facilite beaucoup de tâches que nous n’imaginons plus faire comme avant. Qui souhaiterait encore utiliser le papier vert quadrillé pour faire ses comptes ou ses projections financières? Écrire à la main est presque désuet… Les beaux livres d’encyclopédie, orgueil de la bibliothèque de nos parents, que l’on consultait avec plaisir afin de décou-vrir le monde, sentent encore le cuir, mais aussi la poussière et parfois même l’humidité. les pages collées sont la preuve que plus personne ne les consulte! Les objets « simples » ont disparus, presque tous sont devenus « intelligents » ou « interconnectés ». on n’a qu’à voir tous les gadgets culinaires program-mables à souhait et qui bientôt feront nos courses pour nous!

la technologie nous donne accès à beaucoup d’information, oserais-je dire à beaucoup trop d’information? sans un solide cadre de référence, il devient de plus en plus difficile de trier ce qui est pertinent et de se faire une idée juste d’un thème en particulier. Je ne sais pas comment on peut développer un esprit de synthèse avec la tendance envahissante du « copier / coller »! L’art de la dissertation figurera bientôt dans un musée: vive le « patchwork »! Prendre le temps de penser au message que l’on veut transmettre, mais pourquoi? la communication est de plus en plus instantanée et c’est à qui réagit au plus vite, retransmettant immé- diatement n’importe quoi et surtout hors contexte.

la technologie nous connecte comme jamais auparavant et, s’il est merveilleux de voir mes neveux et nièces via Facetime, de partager des photos sans même avoir à les imprimer; notre monde s’est aussi rempli de nouveaux sons choisis avec soin afin de ne pas perdre un seul texto, Twitter, courriel

chronique question de style | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

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12 mba | AVril-MAi 2015

ou autre qui fait irruption dans une conversation, une réunion, pire : un souper romantique! À une époque où l’on est supposé être proactif, nous sommes devenus super réactifs à tout ce que la technologie nous communique à tout instant.

Le « multi-tasking » n’est pas le propre de la technolo- gie, il existait bien avant elle! il y a des personnes ca-pables de faire plusieurs choses à la fois, surtout s’il s’agit d’exercer des sens différents. cependant, cer-taines tâches et activités demandent et bénéficient d’une plus grande concentration. Pour beaucoup, qui prétendent être des multi-taskers chevronnés, ils ne font pas plusieurs choses à la fois (actions simultanées), ils font un peu d’une chose, puis un peu d’une autre (alternance consécutive), souvent ne faisant bien ni l’une ni l’autre… C’est là que le multi-tasking devient la multi-distraction : je réponds à un mail, mais je suis interrompue par un message texto auquel je souhaite répondre immédiatement, lorsque le téléphone sonne et qu’un employé frappe à ma porte, je viens de me rappeler de ne pas oublier d’ajouter un commentaire à un rapport que je scri-bouille sur un post-it, pas le temps d’ouvrir le tablet!

la plupart des MBA occupent des postes de leader et administrent leur propre compagnie ou celle d’un groupe d’actionnaires. si nous sommes Maître en administration des affaires, il nous appartient de maîtriser la technologie afin qu’elle soit un outil au service de tous pour être plus efficaces et arriver à avoir un meilleur équilibre entre notre vie profes- sionnelle et personnelle. donnons l’exemple, sachons quand et comment utiliser la technologie afin d’être plus libres et non pas dépendants de celle-ci. sachons aussi définir nos priorités. C’est un peu incongru de penser que nous pouvons interdire à nos enfants de jouer avec le iPad quand nous souhaitons passer un moment familial, si nous sommes collés à notre iPhone pendant que nous supervisons leurs devoirs!

d’aucuns m’ont dit que ce qu’ils appréciaient le plus des voyages en avion était de ne pas être interrompus constamment et de pouvoir se concentrer sur une série de tâches définies à l’avance! Pourquoi ne pas utiliser le mode « avion » quand nous voulons nous dédier 100 % à une activité? Dire « non » à la connec-tivité à outrance nous permet de garder la distance nécessaire pour avoir une perspective réfléchie, fort utile dans la prise de décisions. Pensez-y! £

Si nous sommes Maître en administration des affaires, il nous appartient de maîtriser la technologie afin qu’elle soit un outil au service de tous pour être plus efficaces et arriver à avoir un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et personnelle.

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AVril-MAi 2015 | mba 13

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14 mba | AVril-MAi 2015

opportunités

Simon Alami, MBA, PMPchef, optimisation des processus tic, Hydro-Québec

Passionné par les enjeux reliés à l’implantation et à l’utilisation des solutions et des services en technologies de l’information et de communication, Monsieur simon Alami a œuvré plusieurs années à titre de cadre au sein d’entreprises de e-commerce, de télécommunications et de technologies de l’information. il a ensuite offert ses services en conseil stratégique durant plusieurs années auprès d’entreprises de différentes tailles. son expertise se situe particulièrement dans le management stratégique et dans la gestion de projets de transformation.

vous avez complété un mba pour cadres à l’uQam et à l’université de paris-Dauphine. Quelle était votre motivation?

Après plusieurs années d’expérience en gestion d’entreprise, le temps était venu de m’actualiser. J’avais la conviction que j’allais grandir en tant que personne et en tant que gestionnaire et leader pour mes employeurs.

le corpus de connaissances était très attrayant, mais c’est le contexte d’échange avec d’autres ca- dres et d’autres cultures qui m’a permis le plus grand épanouissement. Aujourd’hui, je crois que la forma-tion MBA me procure une meilleure connaissance de mon rôle dans l’organisation et de l’impact des décisions que je prends ou de celles que j’influence.

vous avez œuvré dans les domaines des technologies de l’information et de communications (tic) à différents titres. Que pensez-vous des défis que rencontrent les entreprises en tic?

l’actualité regorge de ‘’buzz word’’ tels que l’info- nuagique, le Big data, la mobilité, le BYodi etc.

Bien que le vocable soit nouveau, le besoin lui, est très ancien. l’être humain a un besoin fondamental de créer, stocker, traiter, transmettre et recevoir de l’information. le contexte de multiplication des technologies, notamment de l’information et de communication a offert de multiples possibilités tout en introduisant certains défis de complexité.

pouvez-vous nous donner un exemple?

Parlons du Big data à titre d’exemple. Au départ, l’employé était le seul à créer des données dans l’entreprise. Grâce à certaines technologies telles que l’internet, l’utilisateur a fait exploser la quantité de données disponibles à l’entreprise. Enfin, pour exacerber la situation, les machines elles-mêmes créent des données. Pensons à l’infologistique, il y a déjà plusieurs années, cette branche qui s’occupe de gérer les flux de marchandises depuis la matière première jusqu’à l’expédition. les machines créent et traitent des quantités phénoménales de données tout au long de la chaine logistique, notamment sur les en cours, les déchets, l’emballage, etc. dans un passé plus proche, pensons aux immeubles intelligents qui capturent des données sur le taux

i Bring Your own device

technologies : entre Défis et

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AVril-MAi 2015 | mba 15

d’humidité, les variations thermiques ou l’utilisation et la consommation de ressources.

cette quantité phénoménale rendue disponible à l’entreprise présente une opportunité énorme, car elle ouvre les voies de l’innovation.

nous sommes réellement passés d’un contexte où on se demandait comment l’entreprise réussissait à fonctionner sans courriels ou système de paie informatisé à un contexte où l’entreprise croule littéralement sous un poids énorme de données! réussissent-elles à en tirer profit?

les résultats sont très variables d’une entreprise à l’autre. en effet, McKenzie Global institute avait avancé que les entreprises qui allaient tirer profit du Big data dans le secteur de la santé aux états-unis pouvaient afficher une amélioration de leurs marges de l’ordre de 60 %. le potentiel est toujours présent, mais beaucoup de ces technologies porteuses de grandes promesses comme le Big data, les médias sociaux, la géolocalisation, l’infonuagique ou autres, prennent plus de temps à remplir leurs promesses stratégiques et opérationnelles.

et il s’agit souvent de barrières stratégiques et orga- nisationnelles et non technologiques qui empêchent d’y arriver.

concrètement, comment rentabiliser tous ces investissements dans les nouvelles technologies?

d’abord, il faut être réaliste et patient. Je sais que ce sont des mots qui ne sont pas toujours populaires chez les décideurs, mais l’histoire est riche d’en- seignements. une grande partie de la solution réside dans une gouvernance intelligente. en l’absence d’un contexte qui focalise l’entreprise vers une trajectoire donnée, on se retrouve dans une situation potentielle-ment chaotique. les projets et les opérations isolés peuvent réussir, mais sans procurer un avantage per-cutant au niveau de l’entreprise. il en résulte souvent des inefficiences et des détériorations de capacités concurrentielles. l’équation à résoudre est alors :

comment créer un contexte d’innovation et de collaboration entre les entités responsables des technologies et les lignes d’affaires afin de tirer profit de cette profusion de technologies?

il n’y a pas de réponse facile, mais il semblerait que les responsables des technologies et des lignes d’affaires doivent trouver le forum pour travailler ensemble et avec l’aide d’un haut responsable de gestion du changement. il s’agit d’un réel partenariat et non d’une relation client-fournisseur interne! ce changement de paradigme est indispensable.

le Big data fait, par exemple, appel à des com- pétences nouvelles dans l’entreprise telles que les statistiques avancées ou la programmation de machines apprenantes.

les technologies sont au service de la logique d’affaires. dès lors, il faudrait choisir les aspects prioritaires pour orienter le déploiement d’outils d’analyse, d’autonomie de prise de décision et de machines apprenantes. l’exemple d’Amazon dont l’activité de livraison fait partie de ses priorités teste actuellement la livraison par drones au canada. c’est toute la chaîne logistique qui change autant sur le plan technique que sur le plan humain. on voit là, la double nécessité d’une gouvernance qui canalise les énergies et d’une réelle gestion du changement qui la soutient.

De façon générale. pensez-vous qu’on est en meilleure posture grâce à la technologie?

Je crois au potentiel insoupçonné des technologies. J’ai mis l’accent sur les technologies de l’information et de la communication, mais toutes les technologies offrent des possibilités incroyables à l’être humain que ce soit dans le domaine de la santé, de l’exploration de l’espace, de la nanotechnologie et j’en passe. elles apportent quand même leur lot de défis que je n’ai pas soulevé auparavant, notamment sur l’éthique de stockage et d’utilisation de nos données personnelles ou la manipulation génétique pour des besoins thérapeutiques ou autres. Je demeure quand même confiant en notre capacité de dompter la technologie au service d’un monde meilleur. £

McKenzie Global Institute avait avancé que les entreprises qui allaient tirer profit du Big Data dans le secteur de la santé aux États-Unis pouvaient afficher une amélioration de leurs marges de l’ordre de 60 %.

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16 mba | AVril-MAi 2015

les deux photos : période de réseautage entre les membres avant le concert de l’osm.

dessus : de gauche à droite : Paul merkelo, trompettiste solo, maxim vézina, vice-président échange et découverte de l’ambaq, maestro Kent nagano et yves boileau, membre du comité organisateur.

le 19 février, une cinquantaine de membres de l’AMBAQ ont eu la chance de participer à une activité exclusive à l’orchestre symphonique de Montréal. Pour l’occasion, ils ont assisté au premier concerto de Brahms, dirigé par Maestro Kent nagano et mettant en vedette le pianiste emanuele Ax. Avant le spectacle, les membres ont pu faire du réseautage et entendre, en prestation exclusive, le trompettiste solo Paul Merkelo. une allocution de Maestro Kent nagano a été également très appréciée par les participants. £

échanges et découvertes : une soirée vip à l’osm!

Maxim Vézina MBA

Maxim Vézina est un conseiller en placement et en patrimoine chez RBC Dominion valeurs mobilières Inc.. Membre FCPE

dessous : le trompettiste solo Paul merkelo a offert une prestation exclusive aux membres de l’ambaq avant le concert.

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AVril-MAi 2015 | mba 17

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18 mba | AVril-MAi 2015

rencontre avec un leader inspirant : denis Coderre

Jacob charbonneau, MBA

c’est avec une immense joie que nous avons eu le plaisir, le cercle d’échanges des MBA M40, de rencontrer lors d’un dîner au club st-James, M. denis coderre – l’homme derrière les titres. un homme rempli de générosité et de transparence, et c’est dans cet élan que le maire de Montréal nous a livré en toute simplicité son parcours, ses passions, mais aussi ses stratégies gagnantes.

un leader né, car déjà au primaire il prononçait des discours au sein de sa classe. il avait compris qu’il désirait être le représentant de sa classe et parler en leur nom.

un homme de vocation et de détermination sans aucun doute, car il a vécu des revers sur la scène politique fédérale à trois reprises avant de gagner ses élections. lors de l’élection fédérale canadienne

de 1988 dans la circonscription de Joliette, ensuite celle de laurier sainte-Marie à Montréal et pour terminer, lors des élections générales de 1993, dans la circonscription électorale de Bourassa.

selon M. coderre, « chaque échec est une expé- rience qui t’amène à la victoire». Après neuf années, il sera enfin élu à la Chambre des communes du canada lors des élections générales du 2 juin 1997 dans la circonscription de Bourassa. en 1999, M. Jean chrétien l’invite au conseil des ministres à titre de secrétaire d’état au sport amateur. M. coderre aura été membre actif du Parti libéral de 1997 au 2 juin 2013. À titre de ministre, secrétaire d’état et porte-parole, il aura cumulé 16 années de victoires consécutives!

stratégique, car le 16 mai 2013, il démissionne de son poste de député pour se consacrer à la course à la mairie de Montréal. il a été élu le 3 novembre comme maire de la Ville de Montréal avec 32,1 % des voix. toujours selon M. coderre : « tout passe par les villes maintenant ». Il veut être l’acteur du changement et il se donne le mandat de livrer la marchandise, teinté d’un concept cité-état.

un homme d’abord formé en sciences politiques : c’est en 2006 qu’il obtiendra son MBA exécutif. le MBA selon M. coderre a eu l’impact d’une réorganisation au niveau de sa carrière en adoptant une approche différente qui a été pour lui l’équivalent d’une bouffée d’air frais. il a approfondi son expertise de l’entreprise privée, il a appris à travailler en équipe. cela lui a permis d’avoir une position de recul pour prendre de meilleures décisions, renforcer sa position de leader et développer sa capacité à bien s’entourer, toujours être authentique, devenir un citoyen à part entière et assumer totalement ses responsabilités de

cercle D’échanges m40

M. denis coderre, détient un baccalauréat en sciences politiques de l’université de Montréal et un MBA de l’université d’ottawa.

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AVril-MAi 2015 | mba 19

maire. selon M. coderre : « Quand vous êtes ministre, vous partagez la responsabilité au sein du parti, quand vous devenez maire, vous êtes responsable à 100 % de vos décisions! ».

ce diplôme lui aura permis d’avoir une grille d’analyse supplémentaire, mais surtout une approche différente, soit celle de la complémentarité et voir le portrait global de toutes les organisations impliquées.

un outil supplémentaire qui lui aura donné la capacité de rayonner en tant que maire, maintenant qu’il a comme mandat de faire briller Montréal, une ville qu’il aime tant, et cela à l’international!

en toute simplicité, M. coderre nous a livré sa démarche :

1. Allez au bout de vos rêves.

2. suivez vos passions.

3. n’ayez pas de limites, on est tous maître de notre destinée.

4. Faites-le dans le respect et la dignité des autres.

ses actions :

1. un système intégré.

2. nomination de Me denis Gallant, premier inspec- teur général de Montréal.

3. concept d’une ville intelligente et numérique.

4. L’électrification des transports.

son management participatif est teinté de détermina-tion, de courage, de passion, de vision, de leadership et de stratégies gagnantes. comment? en s’entou-rant des meilleurs éléments dans son équipe, qu’il consulte régulièrement, ainsi que ses concitoyens, pour valider les résultats de ses actions et de ses décisions.

nous vous remercions, Monsieur le Maire, d’être venu nous inspirer et nous vous souhaitons une bonne continuation de votre défi santé! Vous savez que nous sommes prêts à courir avec vous, les Montréalais sont excellents dans les marathons, mais cela vous le savez déjà! £

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20 mba | AVril-MAi 2015

« S’attaquer au déficit des finances publiques n’est pas une option, c’est une priorité, un incontournable », déclare M. daoust. le ministre montre comme preuve le taux de croissance annuel moyen du produit na- tional brut (PiB) qui pourrait connaître une baisse dans les années à venir. « depuis les années 1980, le taux de croissance annuel moyen du PiB est d’environ 2 %, mais il pourrait être inférieur en raison du vieillissement de la population », explique-t-il. Selon lui, les revenus vont augmenter moins rapidement que par le passé, c’est pourquoi le gouvernement vise un meilleur contrôle des dépenses, car le rythme de croissance du taux de productivité demeurera insuffisant pour contrer les effets démographiques au Québec.

Pour atteindre cet objectif, le ministre a rappelé les principes fondamentaux qui régissent la vision poli-tique du gouvernement. « le rôle du gouvernement consiste à mettre en place un environnement favo- rable à l’investissement, et non, à se substituer au secteur privé », soutient M. Daoust. En effet, le

gouvernement doit avoir un rôle complémentaire en favorisant le partenariat plutôt que la subvention. une collaboration qui a déjà été établie comme l’explique le ministre avec l’exemple entre autres « d’une prise de participation de deux millions de dollars américains en capital-actions dans la ligne de vêtements masculine, Frank & oak, par l’entremise d’Investissement Québec ».

oser le

ludivine Maggi

midi-conférence de l’association des mba du québec | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

Changer de culture en matière d’investissement public, telle est l’idée lancée par le ministre

de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec, Jacques Daoust, lors du midi-

conférence de l’AMBAQ le 20 février à Montréal. Seule cette évolution permettra au Québec

de renouer avec la croissance et de retrouver la prospérité.

chanGement

Le rôle du gouvernement consiste à mettre en place un environnement favorable à l’investissement, et non, à se substituer au secteur privé.

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AVril-MAi 2015 | mba 21

toutefois, cette collaboration ne peut se faire sans une approche objective. l’entreprise doit prouver sa capacité à mener à terme un projet ainsi qu’en justifier l’apport économique là où il sera implanté. « Uniboard figure parmi les entreprises qui jouent un rôle majeur dans le développement économique de l’Abitibi-témiscamingue, assure le ministre daoust. c’est pour cette raison que nous lui avons attribué tout récemment un prêt de 24 millions de dollars pour moderniser son usine de fabrication de panneaux de bois située à Val-d’Or. »

Cibler les aides

ces partenariats illustrent la nouvelle stratégie des aides gouvernementales. en effet, M. daoust énonce que le gouvernement ne subventionnera pas automatiquement une entreprise parce qu’elle le demande, mais parce que la situation l’exige. « il faut que les subventions ne soient plus perçues comme un droit acquis », dit le ministre. Il privilégie des interventions ciblées.

Au-delà des investissements, le ministre soulève quelques stratégies pour relancer l’économie telles

que la recapitalisation d’entreprise pour renforcer le financement de projets, le Plan Nord avec ses retombées économiques aussi bien pour le nord que pour le sud, la stratégie maritime québécoise avec un investissement dans les infrastructures portuaires, la stratégie en matière d’aluminium qui représente 10 % des exportations, et la stratégie d’accélération de projets d’entreprises qui vise à stimuler la croissance économique du Québec en accélérant la réalisation de projets de PMe reconnues comme étant exceptionnellement performantes par leurs pairs.

si tous ces partenariats et stratégies permettent un assainissement de l’économie québécoise, le ministre maintient qu’il faut continuer à déployer tous les efforts nécessaires pour gérer de façon rigoureuse les finances publiques. Et de conclure par une citation de Victor Hugo « Oser, le projet est à ce prix ».

l’AMBAQ tient à remercier ses partenaires des midis- conférences Fasken Martineau, soit la Presse, Bell et la Financière sun life. £

Jacques daoust, ministre de l’économie, de l’innovation et des exportations du Québec.

L’entreprise doit prouver sa capacité à mener à terme un projet ainsi qu’en justifier l’apport économique là où il sera implanté.

Il faut cesser que les subventions soient perçues comme un droit acquis.

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22 mba | AVril-MAi 2015

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AVril-MAi 2015 | mba 23

énergie : les provinces doivent se substituer à l’entreprise privée

dominique cambron-Goulet

midi-conférence de l’association des mba du québec | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

Au cours de son allocution devant des membres de l’Association, Mme Brochu a pris l’exemple du projet de l’oléoduc énergie est de transcanada pour illustrer ses propos. « ce projet est bien mal parti, dit-elle. c’est un exemple malheureux de ce qui peut arriver dans un pays qui n’a pas de vision énergétique globale. »

on laisse le marché tout décider, observe Mme Brochu. « on laisse le soin à des entreprises privées de dicter ce qui est dans le meilleur intérêt économique », gronde-t-elle. la présidente raconte être allée parler avec le gouvernement provincial de l’Alberta ainsi que le gouvernement fédéral à propos de réserves qu’avait Gaz Métro sur le projet énergie est. « on nous a dit : “Vous avez un bon point, il faudrait vous entendre avec Transcanada.” »

Mme Brochu rappelle qu’il n’y a pas de politique nationale sur l’énergie en vigueur au canada depuis les années 1980. « le canada est devenu un patchwork de politiques énergétiques provinciales, explique-t-elle. elles sont cohérentes avec elles-mêmes, mais n’ont pas de cohérence entre elles. Il y a relativement peu de commerce bilatéral. »

la présidente de Gaz Métro soutient que cette absence de dialogue entre les provinces en matière énergétique nuit au débat sur l’environnement. « si on attend que le gouvernement fédéral établisse à

tout le monde le même taux de réduction de gaz à effet de serre, rien ne va arriver, juge-t-elle. il faut avoir une discussion entre provinces et non une province avec le gouvernement fédéral. »

les cibles et les enjeux sont différents d’une province à l’autre et sophie Brochu est bien consciente qu’il n’y aura pas de consensus, toutefois elle croit que ce serait un début de rassembler les représentants des provinces et des territoires pour convenir des critères que doit remplir un projet énergétique. « si on essaie de mettre les mêmes cibles environnementales, cela ne marchera pas, croit-elle. Mais si on peut amener chaque province, en fonction de sa réalité de départ, à prendre des engagements, on va être capable de faire bouger l’aiguille environnementale du Canada. » laisser encore le contrôle à l’entreprise privée serait un « désastre », selon elle.

Pour Mme Brochu, une fois que le dialogue est enclenché, il sera plus facile pour une province plus verte de convaincre les autres d’emboîter le pas. « si le Québec utilise son leadership environnemental dans cette discussion, je crois qu’on peut embarquer Calgary », dit-elle. L’important est d’être flexible sur ses positions pour éviter de tout perdre.

l’AMBAQ tient à remercier ses partenaires des midi- conférences Fasken Martineau, soit la Presse, Bell et la Financière sun life. £

Un meilleur dialogue entre provinces sur la question de l’énergie, c’est ce pourquoi a plaidé la

présidente et chef de la direction de Gaz Métro, Sophie Brochu, lors du midi-conférence de

l’AMBAQ du 11 mars dernier. Selon elle, on ne peut pas laisser les compagnies privées dicter

ce qui est bon ou non pour le Canada, ou attendre que le gouvernement fédéral légifère pour

toutes les provinces.

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24 mba | AVril-MAi 2015

Le mArChé pArTICuLIer du QuéBeC

Louise Bernard, MBA Gestionnaire de transition chez Compas stratégique louise.bernard @compasstrategique .com Gestionnaire aguerrie à profil entrepreneur, l’auteure œuvre depuis près de 30 ans au sein d’entreprises des secteurs manufacturier et technologique comme gestionnaire de projets, conseillère en management et dirigeante d’entreprise au sein des PMe. designer industriel rompue à la gestion de l’innovation, détenant un certificat en gestion d’entreprise et un MBA exécutif, elle soutient avec succès depuis plus de quinze ans des dirigeants d’entreprise dans des missions de transformation. de plus, elle partage ses connaissances à titre de conférencière, mentor et administrateur de société. elle encourage le regroupement des praticiens en management de transition en une communauté de pratique au Québec. (ca.linkedin.com/in/louisebernard)

Dans un précédent article, nous avons présenté l’expression « management de transition »,

en décrivant le rôle du gestionnaire de transition dans les entreprises et en introduisant

une comparaison avec la « gestion intérimaire », précisant que cette dernière avait pour

objectif d’opérer la continuité des affaires, le temps de remplacer un gestionnaire.

Histoire d’une étude de marché

Quand j’ai démarré mes activités de management de transition, j’ai eu l’occasion de discuter avec quelques firmes de placement de personnel cadre qui œuvrent au Québec et qui offrent des services de gestion intérimaire. ces entretiens visaient à mesurer l’intérêt du marché à cet égard. la réponse a été sans équivoque : « Au Québec, les entreprises ont très peu recours à ce service. il n’y a pas de demande ici, contrairement au reste du canada ou aux États-Unis ».

Je suis ensuite allée voir du côté des organismes gouvernementaux ou paragouvernementaux qui ai- dent les entreprises à progresser, à se relever de difficultés ou à se financer. À la lumière de mes explications sur le management de transition, les gens rencontrés m’ont confirmé l’existence d’un besoin réel au sein des entreprises québécoises pour une aide ponctuelle de gestion dans des situations de transition. le service était reçu avec grand intérêt!

Confusion des genres?

selon une étude sur la PMe québécoise pré- parée par la Fédération canadienne des entreprises indépendantes en 2013 i, les quelque 250 000 PMe québécoises recensées représentaient 99,8 % de toutes les entreprises au Québec. de plus, 72 % des PMe avaient moins de 10 employés, et 51 % d’entre elles, moins de 5 employés. À l’autre bout

du spectre, toujours selon la même étude, seulement 2 % des PMe québécoises avaient plus de 100 employés et, de ce nombre, une maigre proportion de 0,2 % en comptait plus de 500.

ce portrait caractérise le Québec et explique le mode opératoire utilisé par une majorité de dirigeants d’entreprises québécoises pour pourvoir temporaire-ment un poste, contrairement à leurs homologues anglo-saxons ou américains. en effet, le besoin pour un remplaçant temporaire à un poste de gestion devenu vacant existe, mais le réflexe est plutôt de distribuer la tâche à d’autres gestionnaires, le temps de pourvoir à nouveau le poste. on ne recourt habituel- lement pas à un service payant pour une ressource qui ne demeurera pas dans l’entreprise; la taille de l’entreprise y est sans doute pour quelque chose.

cependant, le besoin d’intégrer, au sein même de l’entreprise et pour un temps déterminé, un gestionnaire qui peut faire la différence dans un dossier délicat de changement, est bien réel.

Ainsi, le management de transition serait différent de la gestion intérimaire dans sa forme et par rapport au besoin auquel il répond. Qui plus est, cela justifierait de distinguer les appellations : la gestion intérimaire n’est pas l’équivalent du management de transition.

D’où vient l’expression management de transition?

selon le résultat de mes recherches, le management de transition se pratique en europe, particulièrement

i Pierre Vallée, « dans PMe, le P est beaucoup plus grand que le M! : la Fcei prône toujours la nécessité d’un autre cadre législatif québécois », Le Devoir, 26 octobre 2013, [en ligne], http://www.ledevoir.com/economie/actu-alites-economiques/390731/dans-pme-le-p-est-beaucoup-plus-grand-que-le-m.

mAnAgemenT de

transition :

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AVril-MAi 2015 | mba 25

ii Gérard Fournier, Jean-louis Fidric et charles-Henri russon, Le management de transition en pratique, vol. 1, Paris, éditions iFeAs, 2014, p. 7.

en Allemagne et en France, d’où l’expression a été empruntée. le contexte industriel français, cependant, est bien différent de celui du Québec. étant donné la complexité et les contraintes liées à la gestion des ressources humaines auxquelles les dirigeants euro- péens doivent faire face, le concept de mission de transformation s’est peu à peu imposé.

Aujourd’hui, en Europe, il existe plusieurs firmes spécialisées en management de transition. on y définit ce dernier comme le « […] recours à un manager expérimenté pour une mission dans l’urgence, ayant une implication opérationnelle pour piloter un changement rapide et significatif dans l’entreprise. […] Les trois composantes essentielles de cette notion sont le caractère temporaire d’une mission, l’implication d’un gestionnaire expérimenté et l’objectif de faire passer rapidement l’entreprise d’une situation de crise ou de sous-performance vers un retour à la normale ou vers une nouvelle phase de croissance ii ».

Profil du gestionnaire de transition

Pour répondre aux besoins des entreprises québé-coises en matière de mission de transformation, quel serait donc le profil idéal du gestionnaire?

• Un leader efficace et rassembleur, plutôt généra- liste que spécialiste, et dont les valeurs personnelles s’harmonisent avec celles de l’entreprise et de ses décideurs

• Un dirigeant d’expérience dont les compétences et les réalisations sont significatives par rapport à la mission à réaliser

• Une personne dont les aptitudes personnelles per-mettent d’aborder des situations complexes et qui s’appuie sur une formation en gestion d’entreprise à jour

• Un gestionnaire qui possède un réseau d’affaires regorgeant de spécialistes de pointe dans plusieurs domaines

N’est-ce pas là le profil de certains MBA parmi vous?

lisez notre prochain article. nous y aborderons les défis qui motivent les entreprises à recourir au management de transition et les transformations qu’un dirigeant peut espérer de cette intervention. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur le sujet : [email protected]. £

ii. Gérard Fournier, Jean-louis Fidric et charles-Henri russon, le management de transition en pratique, vol. 1, Paris, éditions

iFeAs, 2014, p. 7.

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26 mba | AVril-MAi 2015

Claude Dugré

Monsieur claude dugré est ingénieur de formation et MBA.depuis plusieurs années, monsieur dugré s’est spécialisé dans la restructuration et le redressement d’entreprises. il compte à son actif de nombreux redressements, restructurations, refinancements et ventes d’entreprises.

depuis 2008, claude dugré s’est porté acquéreur d’une entreprise spécialisée dans le secteur de l’énergie, Enerfin Inc. une des fonctions principales de Monsieur dugré est le développement des affaires à l’international, principalement les marchés mexicains, de l’Amérique centrale et du sud, plus particulièrement le marché brésilien. ses responsabilités incluent aussi le développement de « joint-ventures » et la sous-traitance avec des entreprises asiatiques.

claude dugré est l’auteur de deux livres, publiés chez clermont éditeur. un portant sur les signes avant-coureur et redressement d’entreprise : « Mon entreprise, comment éviter une crise», ainsi que son nouveau livre : « Mon entreprise à l’international, mission possible ou impossible », édition électronique décembre 2104, édition papier janvier 2015.

mon enTreprIse à

lors du numéro précédent du bulletin de l’Association des MBA du Québec i, nous avons pris une petite pause sur notre sujet abordé dans l’édition de janvier 2015 car avec l’aide de Mme Andrea Wolfshorndl, je vous ai entretenu de la culture d’affaires en chine. Mainte-nant, si vous le voulez bien, poursuivons le thème de l’expansion d’une entreprise sur la scène internationale.

J’ai conclu le premier article en présentant les cinq prérequis essentiels pour réussir à l’international, à savoir :

• La direction y croit-elle vraiment?

• Avez-vous les bons produits pour le marché visé?

• Avez-vous le bon personnel?

• Avez-vous les liquidités disponibles?

• Avez-vous le temps?

LA DIRECTION Y CROIT-ELLE VRAIMENT?

Voici, je crois, la principale cause d’échec de tout projet d’expansion sur les marchés internationaux. trop souvent, la direction, le conseil d’administration ou les investisseurs pensent qu’aller à l’international sera relativement facile, rapide et peu coûteux. on a du succès sur notre marché, donc il va de soi que sera le cas ailleurs. ils lisent les revues spécialisées, vont à des conférences, valident sur internet que tel ou tel pays connaît une croissance exceptionnelle, font faire une étude de marché qui confirme le poten-tiel et… partent à l’attaque! Cependant, rapidement, devant les obstacles, ils déchantent et finalement abandonnent le projet après avoir souvent englouti une petite fortune en temps et en argent.

Pourquoi? dans trop de cas, l’entreprise aborde les marchés internationaux pour les mauvaises raisons.

le marché que l’entreprise dessert actuellement est devenu anémique, les ventes sont en chute libre, donc, allons à l’international; les ventes qui seront générées vont compenser. le bémol, c’est que cela ne se fera pas du jour au lendemain. cela va coûter beaucoup d’argent, de sueur, d’énergie, de frustra-tions et de déceptions avant même que vous puissiez voir une petite lueur au bout du tunnel - si vous en voyez une tout court.

Les sceptiques seront « confondus-dus-dus »!!!

Je donnais récemment une conférence portant sur le Brésil et dans le cadre de ma présentation, je chiffrais le coût minimum pour développer un nouveau marché à plus ou moins 200 000 $. Il y avait pas mal de sceptiques dans la salle!!!

Disons pour la forme qu’un voyage coûte plus ou moins 7 500 $ (avion, taxi, hôtel, etc.) sans pour autant « faire de folies ».

Pour développer un marché à l’international, il est réaliste d’envisager quatre voyages par année sur une période de trois ans, pour un total de frais directs de 90 000 $. Cette somme ne couvre pas les salaires directs et indirects, pas plus que les frais internes pour modifier le site web, les soumissions, les produits… Bref, vous conviendrez que le montant de 200 000 $ avancé plus haut n’est pas loin d’être atteint!

Le silence s’est fait dans la salle, les scep-tiques étaient confondus!!!

i Vous référer à l’édition de mars 2015, Volume XXXViii, no 1.

mIssIon possIBLe ou ImpossIBLe?l’international :

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AVril-MAi 2015 | mba 27

À moins de faire exception à la règle, les probabilités d’avoir une commande payante en dedans de ces deux à trois ans de développement seront assez faibles. dans les faits, les premières années de votre expansion à l’international se traduiront davantage par une dépense plutôt qu’un revenu.

Que peut-on en conclure?

Aller à l’international est un peu comme lancer une nouvelle entreprise avec tous les risques associés, le tout amplifié par la distance. Tout doit être fait de façon réfléchie avec des prévisions réalistes, tant pour ce qui touche les ventes que les coûts et surtout, surtout, il faut toujours valider si l’entreprise a les moyens de ses ambitions.

Je le répète encore et encore, une des principales causes d’échec à l’international est une attente irréa- liste de la direction, des résultats, du temps que cela prendra et des coûts que cela impliquera. devant la réalité des coûts qui s’accumulent sans résultats pro-bants, le projet est alors mis sur la voie d’évitement et éventuellement, abandonné. Que d’énergie, de ressources humaines et monétaires dépensées pour rien! Je ne soulignerai jamais assez les mots suivants : soyez réalistes!!!

AVEZ-VOUS LES BONS PRODUITS POUR LE MARCHÉ VISÉ?

Première partie

la question qui tue! Mon produit va-t-il se vendre sur ce nouveau marché? il est très important de bien comprendre que ce n’est pas parce que vous avez un produit ou une gamme de produits qui se vend bien au canada que tout va nécessairement bien se vendre dans d’autres pays. chaque pays a ses particularités propres. cependant, tenter de vendre des produits bas de gamme ou dits de commodité à l’export, à moins d’avoir une recette secrète ou une baguette magique, c’est probablement un gage d’échec. Vous ne pourrez jamais battre les indiens, les Vietnamiens et les chinois à ce jeu.

en contrepartie, vendre des produits à grande valeur ajoutée et s’imaginer que cela va bien se vendre du jour au lendemain est, je crois, illusoire, à moins d’avoir un nom, une marque de commerce déjà connue et forte. Que fait-on, alors? c’est ce que nous allons discuter, si vous le voulez bien lors du prochain bulletin de l’AMBAQ. £

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28 mba | AVril-MAi 2015

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© Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2013.

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