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7 actualité Le labo arrache une belle victoire 10-11 environnement Ecologie et insertion en duo 16 culture Claude Viallat expose à l’Arsenal 24 Un temps d'avance Le bon son de Triangle 26-29 l’Aisne que j’aime Le Laonnois par monts et vallées www.aisne.com 197 Juillet/Août 2013 / le magazine du Département de l’Aisne Mes vacances ? Dans l’Aisne !

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197 Juillet/Août 2013 / le magazine du Département de l’Aisne

Mes vacances ? Dans l’Aisne !

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Le magazine du Conseil général de l’Aisne n° 197 Juillet/Août 2013 / 240 000 exemplaires / Conseil général de l'Aisne - Rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex - Secrétariat Journal l'Aisne 03 23 24 86 99 - Fax : 03 23 24 62 84 / [email protected] / www.aisne.com

Directeurs de la publication : Yves DAUDIGNY / Philippe MIGNOT - Responsable communication : Pascale CARTEGNIE - Rédacteur en chef : Laure MICHAUX - Rédaction : Pascale CARTEGNIE / Laure MICHAUX / Sabine ISRAEL / Céline VAN COPPENOLLE / Anne-Catherine SEIGNEZ / Yves COURAUD / François-Xavier DESSIRIER - Photos : François-Xavier DESSIRIER - Réalisation graphique : Christian JOMARD / Service communication Conseil général de l’Aisne - Secrétariat : Annie BEAUVILLAIN - Imprimerie : Groupe MORAULT - Distribution : ADREXO

Imprimé sur papier 100% recyclé

4-9 actualité> Accueils de loisirs : objectif qualité> Village écolo pour séniors> Don du sang : mobilisez-vous !> En avant la culture au collège> Le LDAR remporte un gros marché > Des fromages orientaux made in Aisne> Moto : Louis Rossi au top !> Guillaume et son arbalète

10-11 développement durable > Hirson fait son miel > Les conférences des Vers Solidaires> Insertion et écologie : un duo gagnant

12 expression13-16 culture> Viallat s’expose à l’Arsenal> Le patrimoine vivant vu par les éditons Cours toujours> Tremplin rock : le podium

17-21 dossierVos vacances dans l’Aisne

22-23 portraits> Jean-Loup Ridou, un photographe hors cage> Céline Larose, elle est comme ça !> Pierre Rauscher, jeune entrepreneur "exotique"> Cécile Péronnet, écrivaine à 13 ans !

24 un temps d'avance> Dans l’enceinte de Triangle Industrie> Champions de robotique

25 histoireCoucy-le-Château, une destination touristique priséeavec l’arrivée du rail

26-29 l'Aisne que j'aimeCaroline Godard, native de Mons en Laonnois, vous faitdécouvrir son village, de l’église aux creuttes, avec un détourpar la maison des frères Le Nain à Bourguignon sous Montbavin

30-31 rendez-vousThéâtre, expos, concerts...

32 l'imageDans vos boîtes aux lettres : le guide culturel de l’été est arrivé !

sommaire l'Aisne 197 - Juillet/Août 20132

17-21 dossier - Vos vacances dans l’Aisne

Besoin de vous évader ? Envie d’animer vos week-ends ? Désireux de découvrir notre beau département ? Voici quelques idées de sorties à tester cet été… il y en aura pour tous les âges et tous les goûts !

En couverture : le camping de La Croix du Vieux Pont à Berny-Rivière.

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édito l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

3

Les flambeaux de l’été

Depuis sa création en 2002, l’Eté du Conseil général de l’Aisne se déplace dans de nombreuses petites communes, avec des spectacles et anima-tions de qualité et de nombreuses manifestations organisées en partenariat avec les mairies, les comités des fêtes, les associations. Nombre de ces communes n’auraient pas la capacité financière nécessaire à proposer ces spectacles.

Ce festival à la programmation très diversifiée, puisqu’elle inclut arts de la rue, théâtre, concert du Parc Foch, visites découvertes, spectacle pour les ALSH, est organisé à budget constant.

Dépenser de l’argent pour se distraire ? Pour répondre à cette question que tout un chacun se pose évidemment à l’heure où la crise économique frappe durement notre territoire, je reprendrai le discours prononcé en 1848 par Victor Hugo :“Personne plus que moi, messieurs, n’est pénétré de la nécessité, de l’ur-gente nécessité d’alléger le budget. Quel est, en effet, j’en appelle à vos consciences, j’en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misère. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu’on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial

de poursuivre, de combattre, de détruire l’ignorance. On pourvoit à l’éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra- t-on que la nuit peut se faire dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ?”

Le Conseil général de l’Aisne partage cette préoccupa-tion, et se veut, dans ces moments difficiles, le soutien des associations, des communes, intercommunalités et des artistes qui déploient leurs efforts pour animer le ter-ritoire, rendre accessibles les loisirs et la culture à tous, et “allumer des flambeaux dans les esprits”.

Ainsi contribuerons-nous à permettre aux habitants de l’Aisne, de tous âges, et aux touristes venus nous rendre visite, de passer un bel été. Bonnes vacances à tous, dans l’Aisne !

Yves DAUDIGNYSénateur de l’Aisne

Président du Conseil général

Rendre accessibles

les loisirs et

la culture à tous.

““

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actualité 4 éducation

Au collège Charles Brazier de Crécy sur Serre, 3 niveaux (6e, 5e et 3e) sont engagés pour quatre ans dans le contrat dé-partemental culture et collège (CDCC), dispositif initié par le Conseil général de l’Aisne.

Laura Coet, documentaliste et référente projet, et Corinne Fitos, principale du collège, partagent la même im-pression positive au sujet de ce CDCC. “Ce contrat est en phase avec notre projet d’établissement, à savoir l’ouverture à la culture en milieu rural. Nous travaillons déjà depuis plusieurs années sur des projets culturels. Le contrat culture collège nous permet d’être en contact avec des intervenants ex-térieurs. C’est forcément un plus” constate Corinne Fitos.

Tous les projets sont en rapport avec le programme scolaire et permettent de “donner du sens à l’en-seignement”. Laura Coet cite l’exemple de 3e qui, dans le cadre de leur projet “étude des repré-sentations artistiques liées à la guerre”, ont visité le Fort de Breendonk (un camp de concentration près d’Anvers), “cela les a beaucoup touchés, nous avons senti une transformation dans ces classes”.

En avantla culture

Les 6e ont donné une représentation en fin d’année.

Crécy sur Serre

Les adolescents ont plus travaillé sur les relations humaines que sur les combats, accompagnés de leurs partenaires (Caverne du Dragon, Musée de la Résistance et de la Déportation, le réalisateur Jean-Louis Lorenzi…) et de leurs professeurs de français, d’arts plastiques et d’histoire. En plus des deux guerres mondiales, ils ont également abordé la guerre du Vietnam en cours d’Anglais en s’ap-puyant sur des chansons, des tableaux… “C’est là tout l’intérêt du contrat culture : faire interagir toutes les disciplines” explique Laura Coet.

De l’avis de l’ensemble de l’équipe enseignante, les élèves s’investissent d’eux-mêmes dans ces pro-jets car ils abordent le programme de façon plus ludique, en dehors du cadre strict de la classe. Comme pour les élèves de 6e dont le projet “cirque et musique” en partenariat avec les Caves à mu-sique de Tergnier et la compagnie Isis de Pargny-Filain a donné lieu à une représentation “de qua-lité”. Avec leur professeur de français, de musique, d’EPS et l’assistant d’éducation, les élèves ont été initiés aux techniques du cirque associées aux pra-tiques musicales et aux jeux de scène.

Les élèves de 5e ont travaillé sur le projet “l’objet livre, des moines copistes à l’imprimerie”. Avec leurs professeurs de sciences, de français, de tech-nologie et d’arts plastiques, ils ont étudié l’évolu-tion des techniques utilisées pour la réalisation d’un livre. Catherine Bobier, ethnobotaniste, est intervenue pour un atelier “encres naturelles” et une initiation à l’enluminure. Les collégiens ont également découvert les manuscrits anciens de la bibliothèque de Laon. Comme leurs cama-rades ils ont restitué leur travail à la fin du projet : herbier, papier recyclé, lettrines, enluminures…

Les Caves à musique de Tergnieront accompagné le projet des 6e.

Hommage àBernard Noé etCharles Wattelle

Le mois de mai a été particu-lièrement teinté de tristesse et d’émotion : notre département est endeuillé par la disparition à quelques jours d’intervalle de deux Conseillers généraux, Charles Wattelle et Bernard Noé, emportés par la maladie.

Charles Wattelle, élu le 18 mars 2001 sur le canton de Wassigny, était éducateur sportif spécia-lisé. Très connu dans le monde du yoga, il était l’auteur de nombreux ouvrages et animait des stages réputés. Son collègue Bernard Noé, Maire d’Auben-ton, était élu depuis le 18 mars 2001 sur le plus petit canton de l’Aisne, Aubenton, et était arti-san radio-électricien.

Voici un extrait de l’hommage rendu aux deux disparus en As-semblée le 27 mai dernier : “Ils partageaient le même atta-chement pour cette terre qu’est la Thiérache, une terre à laquelle ils appartenaient, une terre à laquelle ils étaient attachés (…) Ils ont chacun beaucoup donné, et j’imagine en retour beaucoup reçu au cours de leur mandat. Chacun avec son style, tous deux dans l’efficacité. La réserve, la douceur et la bienveillance pour Bernard. La sensibilité, la spiri-tualité et l’atypisme pour Charles. Sans jamais rien revendiquer parce que ce n’était pas leur style, avec humilité, intégrité et sobriété parce qu’ils en étaient emplis, presque dans l’ombre et sans faire de bruit, ils se sont consacrés aux autres et à l’intérêt général. Nos regards aujourd’hui tournés sur leur action s’arrêtent sur des bilans qui illustrent une générosité et un dynamisme qui imposent le respect, qui forcent l’admiration aussi.”

Nous adressons à leurs familles, leurs proches, nos condoléances les plus vives et chaleureuses.

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actualité A Brasles, le Moulin de l’Arche est un village bioclimatique sénior : les appartements basse consommation énergétique sont adaptés aux spécificités du vieillissement.

Village sénior Sang :appel aux donsLes dons du sang permettent chaque année de soigner plus d’un million de personnes en France. 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des ma-lades et des blessés. “Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peut se substituer aux produits sanguins” rappelle le Docteur Fabien Lassurguere, responsable des prélèvements dans l’Aisne pour l’EFS Nord de France (Etablissement français du sang).

Dans l’Aisne, le nombre de dons - qui progressait régulièrement depuis plusieurs années - a légèrement baissé en 2012. 20 800 personnes se sont présen-tées contre 21 400 en 2011. L’EFS en appelle à la mobilisa-tion de tous, donneurs régu-liers, occasionnels et nouveaux donneurs. “Le plus difficile est de fidéliser les donneurs. Durant les vacances scolaires ils sont moins disponibles, il faut relan-cer la mobilisation.”

La collecte de sang est orga-nisée par l’EFS qui dispose de deux sites fixes à Saint-Quen-tin (8/10 rue de Bellevue) et Villeneuve Saint Germain (373 avenue de Reims). L’EFS orga-nise également des collectes mobiles dans tout le départe-ment avec le soutien d’une ving-taine d’associations de don- neurs. “A Laon, Chauny, Châ-teau-Thierry et Tergnier, des collectes sont organisées chaque mois.”

Pour trouver une collecte,rendez-vous sur le sitewww.dondusang.netdans la rubrique“Où donner son sang ?”

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5social

santé

Paisible quartier situé à deux pas de la mairie et des commerces, le Moulin de l’Arche est le pre-mier village sénior bioclimatique du sud de l’Aisne. Le projet, porté par la municipalité, a été confié au Toit Champenois. Objectif : construire des logements adaptés à un public en perte d’autonomie souhaitant demeurer à domicile.

Le lotissement se compose de 13 appartements de taille adaptée (T2 ou T3), de plain-pied, disposant chacun d’une douche à l’italienne, d’une terrasse et d’un jardin privatif orientés au sud. Les locataires peuvent profiter d’un cabinet médical et d’une chambre communale pour accueillir leurs visiteurs. Un boulodrome et un coin jardinage sont ouverts à tous pour favoriser la convivialité entre voisins.

L’ensemble est parfaitement intégré au paysage : constructions basses, toitures à faibles pentes végé-talisées, bardage bois, espaces engazonnés... Une attention particulière a été portée à la performance énergétique : panneaux solaires sur les toitures, iso-

Des voisines heureusesLes premiers emménagements ont eu lieu dès février. Les rési-dents soulignent la qualité de vie et le confort dont ils jouissent désormais, à l’image de Claudette Philippon, 71 ans. “Mon logement ressemble à un petit chalet, c’est très agréable, il y a du volume et la baie vitrée laisse entrer le soleil.” Claudette a eu vent de ces logements par Catherine. “J’avais besoin d’une maison sans escalier et au calme. Aujourd’hui j’ai une salle de bain adaptée avec un sol antidérapant.”

Les habitants attendent les beaux jours pour profiterde l’extérieur… même si l’herbe peine àpousser !

lation en fibres végétales, large baie vitrée dans le séjour, habillement intérieur en bois, chauffage au sol gaz, etc.

Le village dispose d’une référente attitrée : Catherine Grenier-De Castro. Employée communale depuis 9 ans, Catherine accompagne les aînés de Brasles au quotidien : visites à domicile ou à l’hôpital, aides

dans les démarches administratives, ani-mations du club de l’amitié chaque mar-di. Catherine organise des sorties indivi-duelles ou collectives avec un véhicule adapté. “Je les emmène à leurs rendez-

vous médicaux, au marché et en courses. Je porte leurs sacs jusqu’au pied du frigo.”

Brasles

Romprel’isolement“

Le chiffre

2,15 ME

c’est le montant des travaux subventionnés par l’Etat, la Région, le Conseil général de l’Aisne, la Communauté de Communes de Château-Thierry, la CARSAT Picardie et la Commune de Brasles. Le Département a alloué 130 000 E pour la construction des logements (50%) et pour leur adaptation au vieillissement (50%).

Claudette est d’autant plus heureuse qu’elle compte parmi ses voisins sa belle-sœur, Jacqueline Leglantier, 82 ans. Vivant à Brasles depuis 48 ans, Jacqueline ne voulait pas quitter le vil-lage. Aujourd’hui elle dispose d’un appartement avec vue sur la Marne. “J’en ai bavé chez moi avec les marches ! J’avais un perron, un sous-sol et la salle de bain était à l’étage.”

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actualité l'Aisne 197 - Juillet/Août 20136 loisirs

social

Marguerites, casquettes et cerfs-volants sont des signes de qualité des ALSH (accueils de loisirs sans hébergement) découlant d’une charte départementale. Des bonnes notes qui donnent lieu à des coups de pouce financiers.

La MAS (Maison d’accueil spécialisé) deSaint-Quentin, ouverte depuis janvier 2013 a été inaugurée le 5 avril dernier au 44 route de Dallon et s’étend sur une surface de 4 800 m².

Objectif qualité

Renforcer l’accompagnement

L’été arrive et les ALSH rouvrent leurs portes. Pour assurer le meilleur accueil pos-sible aux jeunes Axonais, 86% des organisa-teurs (communes, associations, fédérations d‘éducation populaire…) sont engagés dans une démarche de qualité départementale.

La charte de qualité des accueils de loisirs et de jeunes, mise en place en 1998, est gérée par la Direction départementale de la cohésion sociale, le Conseil général, la CAF, la MSA, et implique depuis 2006 les mouve-ments de Jeunesse et les Fédérations dépar-tementales d’éducation populaire.

Cette démarche a pour objectif d’inciter les organisateurs à optimiser la qualité de leur encadrement, de leur projet pédagogique et des conditions matérielles de réalisation de leurs ALSH.

Les signataires doivent remplir un livret

Gérée par l’Association de parents et amis d’enfants inadaptés (APEI) “Les Papillons Blancs”, la MAS peut accueillir jusqu’à 45 personnes lourdement handicapées (40 places sont destinées à l’ac-cueil permanent et 5 à l’accueil temporaire ou d’urgence). Cette mai-son répond aux besoins des adultes polyhandicapés qui n’avaient pas de structures d’accueil sur Saint-Quentin et permettra donc des rapprochements familiaux.

La MAS est implantée à proximité d’autres structures de l’APEI et ac-

Pour 2013 (au 31 mai) 143 ALSH ont bénéficié d’une subvention de fonctionnement du Conseil général pour un total de 247 785 E, dont 66 435 E attribués au titre de la bonification Charte de qualité.

La préparation en amont des animations est l’un des critères de qualité définis par la charte.

d’auto-évaluation. Parmi les critères pris en compte : les outils de communication, les conditions d’accueil (propreté, décoration, mobilier), l’accueil (organisation d‘activi-tés adaptées à chaque tranche d’âge), les animations (préparation, évaluation), les prestations (transport, restauration, ateliers culinaires), les moyens financiers (budget pédagogique, tarifs)…

Des visites sont programmées pour confir-mer les conclusions de l’auto-évaluation. Au final, le nombre de points obtenus donne lieu à une bonification financière. Ce petit plus permet par exemple aux ALSH d’inves-tir dans du matériel.

Les points attribués sont symbolisés par des cerfs-volants (pour l’accueil des maternelles et primaires) ou des casquettes (pour les ALSH adolescents). Les signataires peuvent

cueille également sur son site le SAMSAH (Service d’Accompagne-ment Médico-Social pour Adultes Handicapés) qui existait déjà. Ce dernier est un service d’aide à domicile distinct de la MAS ayant pour mission de contribuer à la réalisation du projet de vie des personnes handicapées en favorisant le maintien à domicile ou la restauration des liens familiaux, sociaux ou professionnels et l’accès à l’ensemble des services offerts par la collectivité.

Le regroupement de la MAS, de compétence ARS (Agence régionale de santé), et du SAMSAH, de compétence conjointe avec le Conseil général, a permis, au niveau organisationnel, la création de deux pôles. Le pôle ARS dirigé par Hervé Boudaille avec la MAS, et le pôle Conseil général dirigé par Philippe Socha avec le Foyer d’héberge-ment, le Centre d’activités de jour et le Centre d’habitat avec service de vie à domicile.

Saint-Quentin

également apposer une marguerite (le sym-bole de la charte qualité) sur leurs affiches.

Aujourd’hui, la plupart des organisateurs ont atteint les objectifs fixés en terme de qua-lité. “Nous arrivons au bout de la démarche. Nous devrons prochainement repenser cette charte en intégrant de nouveaux critères d’évaluation. Il y a encore beaucoup à faire par exemple pour faciliter l’accès aux loi-sirs aux enfants en situation de handicap” conclut Sandrine Magnier-Carlier, chef de service Sport et culture au Conseil général de l’Aisne.

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actualité

Créé en 2002, le LDAR de l’Aisne est spécialisé dans le prélèvement, l’analyse, l’interprétation, le conseil et la formation, dans les domaines de l’agro-nomie, la santé humaine, l’environne-ment et la santé animale.

Le LDAR assure des missions de ser-vice public et des prestations relevant du secteur marchand. Cette première activité fait l’objet d’une rémunération a minima de la Direction de protection de la population sur des problématiques vétérinaires, comme la surveillance ESB (plus communément appelée “maladie de la vache folle”). Le laboratoire dé-partemental participe également à des travaux de recherche en agronomie, en partenariat avec l’INRA.

Un second volet d’activités relève quant à lui du secteur marchand. Il s’agit par exemple des contrôles alimentaires (dans les cantines scolaires, maisons de retraite ou prisons). Le LDAR doit se montrer compétitif pour dé- crocher ces marchés pu-blics qui lui assurent une visibilité financière à 2 ou 3 ans.

Avec plus de 10 millions

Le LDAR (laboratoire départemental d’analyses et de recherche) a remporté le marché du contrôle

sanitaire de l’eau en Picardie, assurant la pérennité de ses 140 emplois. Une victoire de taille face à de gros labora-toires privés.

Une expertise reconnued’analyses par an, l’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé en France. Or, depuis 2006, le contrôle sanitaire de l’eau fait l’objet d’une concurrence entre les laboratoires privés et départe-mentaux. Une lutte inégale. “Le rapport de force nous est défavorable. Ce sont de vraies machines de guerre qui pos-sèdent des laboratoires dans le monde entier avec un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard d’euros” souligne le Directeur axonais Philippe Damarin.

Le LDAR de l’Aisne réalise 250 000 analyses par an et dispose d’un bud-get de 8 ME. Et pourtant… Le petit poucet a réussi à décrocher le marché du contrôle sanitaire de l’eau en Picar-die pour 4 années face au numéro un mondial. Une belle victoire.

Le contrôlede l’eauLa surveillance sanitaire des eaux (de baignade et de consommation) est à la charge de l’ARS (Agence régionale de santé). Après appel d’offres, le marché de contrôle sanitaire en Picardie a été confié au LDAR pour la période 2013-2017.

Le LDAR compte 25 préleveurs qui sillonnent les trois départements. Les prélèvements sont dépo-sés à Laon où ils sont immédiatement analysés afin de confirmer ou d’infirmer la potabilité de l’eau. “Nous devons être réactifs pour signaler rapidement un éventuel problème sanitaire.”

Chaque année, environ 3 500 prélèvements sont réalisés dans l’Aisne. Les contrôles sont opérés une fois par an dans les petites communes (200 habitants) et une fois par mois dans les agglomé-rations comme Laon. Enfin, des contrôles à la ressource (dans la nappe) ont lieu tous les 5 ans.

Les eaux de baignade en milieu naturel sont analysées une à deux fois par mois du 15 mai au 15 septembre. Les piscines et spas sont contrôlés chaque mois.

contact 03 23 24 06 00

7

Laon

Journée de palmarès pour le Ciné-Jeune de l’Aisne à Saint-Quentin où les jurys scolaires ont récompensé leurs coups de cœur. Les CM1 de Georges Bachy ont distingué le court métrage “Kali le petit vampire” de la portugaise Regina Pessoa. Le jury jeune international a remis le Grand Prix à “Rat king” de Petri Kotwica.

Inaugurée le 16 avril l’exposition “Carnet de guerre d’un poilu” d’après le roman graphique de l’illustrateur Barroux est à voir à la Caverne du Dragon à Oulches la Vallée Foulon jusqu’à la fin de l’année.

L’acteur Gérard Klein et l’équipe de Campagnes TV sont venus à la rencontre de Michel Seillier et de Caroline Godard, Greeters dans le Laonnois. Pour tourner un épisode de l’émission “Content d’être ici”, le comédien a également visité la Ferme de Moyembrie qui accueille des détenus en réinsertion. L’émission est diffusée depuis le mois de juin.

Retour en images

économie l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

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actualité l'Aisne 197 - Juillet/Août 20138

Porté par la brise

En faireun fromage

économie

A Lailand, l’innovation est au service d’un savoir-faire traditionnel.

Aubigny aux Kaisnes Leurs noms sentent le soleil : Labneh, Akawi, Naboulsieh, le Tressé et le Chilal qui donne le Fil d’or aux allures de spaghetti. Ces fromages tradi-tionnels du Moyen-Orient, Lailand en fabrique 5 tonnes par semaine avec du lait venant de Thié-rache et en exporte 85% en Europe, principale-ment vers l’Allemagne. “J’ai grandi à Hama en Syrie, ville laitière entourée de villages de bergers. Les fromages Lailand ont le goût de mon enfance” raconte Zouher Albitar, directeur de l’entreprise.

Venu étudier en France dans les années 70, Zouher Albitar y décroche la première licence infor- matique avant de dé-fendre une thèse de Doc-teur Ingénieur puis de Docteur ès Science ce qui l’amènera à être consul-tant pour l’UNESCO. “L’idée de produire du fro-mage, c’est à cause de la douane. Pour importer un fromage tressé de Rou-manie, la douane coûtait deux fois le prix du pro-duit !”

Saint-Quentin3e fabricant mondial de “brise-roches”,Tecman développe son emprise internationale.

A Aubigny aux Kaisnes, la société Lailand s’impose sur le marché niche des fromages orientaux.

Le “brise-roche”, utilisé dans les ex-ploitations minières, les carrières, en dé-molition et travaux publiques, est un bras hydraulique en poste fixe armé d’un gros marteau-piqueur, le tout télécommandé. “Cela sert surtout à débloquer les concas-seurs” explique Thomas Templier, directeur commercial de Tecman. “Avant, l’opération se faisait manuellement, c’était long, coû-teux et surtout dangereux. Au début nous étions souvent contactés suite à un accident, aujourd’hui on nous consulte en amont, dès la conception du site d’exploitation.”

L’entreprise a été créée en 1993 par Luc Templier, ingénieur travaillant auparavant dans la conception de machines spéciales pour le militaire et le nucléaire. Seul au dé-part, il fait réaliser les machines qu’il conçoit en sous-traitance puis rachète son fournis-seur en 1995 avant d’installer ses locaux au Bois de la Choque en 2001 et de se lancer dans l’export.

“Nous avons créé une filière en Afrique du Sud et ouvert un bureau en Espagne en 2010. Ce processus d’implantation à l’étran-

L’excellence des “brise-roches“ Tecman a imposé la marque au niveau mondial.

ger fait que nous exportons aujourd’hui à 85% hors Europe : en Afrique, Australie ainsi qu’aux USA et en Russie où de grands chantiers se sont lancés. Le marché est très fluctuant et les politiques publiques ont un effet direct sur nos commandes.” Avec ses actifs à l’étranger, le groupe Tecman compte 40 salariés et affiche 6 ME de chiffre d’af-faires. La production est de 100 machines par an, ta-lonnant de près la concur-rence canadienne et finlandaise. Précisons éga-lement que sur ce marché des machines hors norme, Tecman a plusieurs fois battu des records en terme de gigantisme.

Chaudronniers, soudeurs et mécaniciens de forma-tion, les travailleurs du groupe sont incités à la polyvalence et l’autonomie dans leur société. “Ils de-viennent vite hyperspécia-

contact www.tecman.com

contact www.lailand.com

lisés dans leur matière ce qui est une vraie plus-value. Durs à gérer, mais extrêmement performants” avoue Thomas Templier.

Fabricant de mozarella, la Fromagerie de la plaine à Aubigny aux Kaisnes produit alors pour lui le fromage tressé et la pâtis-serie syrienne dite “voile de mariée”. Le marché se développe avec ces produits et quand en 2001 la Fromagerie de la plaine se retrouve en liquidation judiciaire, Zouher Albitar trouve trois associés pour racheter le site et créer Lailand. L’invention et la mise en service de la première machine permettant la production du “Fil d’or“ lancera véritable-ment l’entreprise.

“Beaucoup de nos machines sont perfec-tionnées ici. Nous voulons encore dévelop-per l’automatisation et nous sommes no-tamment en contrat avec l’ANVAR (Agence nationale de valorisation de la recherche).” Affichant un chiffre d’affaires de 2 ME, Lai-land emploie 10 salariés et accueille nombre d’apprentis et étudiants stagiaires. Soutenue par Aisne développement, l’entreprise va s’agrandir pour réorganiser la production, l’emballage et l’expédition avec d’ici trois ans la création de 10 à 20 emplois.

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actualité

Guillaume Gayant de Viry Noureuil est mem-bre de l’équipe de France d’arbalète depuis 2011. C’est lors d’une journée portes ouvertes au club La Butte de Vouël qu’il a découvert l’univers du tir pour ne plus le quitter.

Il a d’abord pratiqué le tir à la carabine pendant une année et a commencé l’arbalète en 2009, à l’âge de 14 ans. Très vite, ce sport qui demande de la précision et une grande concentration a séduit le jeune homme. Cette discipline, assez peu connue du grand public et qui “n’a rien à voir avec l’arba-lète médiévale”, se pratique en extérieur l’été sur des distances de 35, 50 et 65 mètres et en intérieur l’hiver sur 18 mètres.

Dès sa première année de pratique, Guillaume réus-sit à se qualifier aux championnats de France à 10 mètres (distance supprimée en 2013) et se promet d’accéder à la finale l’année suivante. Et c’est une promesse tenue puisqu’il obtient la médaille de bronze en 2010. Cette médaille est alors la première du club de Vouël en championnats de France. La même année, il se qualifie également pour la finale des championnats de France en tir à 18 m. En 2011, c’est la consécration aux championnats natio-naux : le jeune Axonais décroche la médaille d’or en IR 900. En 2012, il est médaille d’argent en 10 m et médaille de bronze en 18 m et se qualifie pour les championnats du monde en Croatie.

Le circuit Bugatti du Mans réussit à Louis Rossi. L’an dernier, en Moto 3, il montait sur la plus haute marche du podium. Cette année, alors même qu’il en est au tout début de sa carrière en moto 2, le Grand Prix manceau lui a donné l’occasion de marquer son premier point en finissant 15e après s’être élancé en 21e position.

“Passer de la catégorie 3, 250 cm3, à la Moto 2, 650 cm3, c’est comme si je devais réapprendre à

Tel Guillaume

Louis Rossi au Top

Louis Rossi en plein virage.

Lapratique de

l’arbalète demande précision

et concen-tration.

rendez-vous

7 juilletMorcourt : course nature des sources de la Somme, 18,5 km. A 8h30.Rens. 03 23 08 28 37

10 juillet & 30 aoûtMonampteuil : Rugby park tour à Axo’plage, inititation.Rens. 03 23 80 92 41

19 juilletLaon : Mc Do Kids Sport, de 9h30 à 18h au stade Levindrey.Rens. 03 23 22 87 32

20 et 21 juilletSaint-Quentin : épreuve natio-nale de pêche au coup.Rens. 06 64 37 37 13

21 juilletGrandrieux : Course pédestre de 14km, RDV à partir de 9h, départ à 10h ; autres distances pour les catégories d’éveil ath-létique, poussins, benjamins et minimes.Rens. 03 23 98 50 39

15 aoûtLaon : Grand prix de Laon Critérium, 30 tours entre la rue Pasteur et l’avenue Levindrey, de 14h30 à 17h15.Rens. 03 23 22 85 30

15 aoûtSoissons : trophée Clovis, karting entre la place de la République et le rond-point des Etats-Unis.Rens. 03 23 73 24 54

18 aoûtLaon : Prix de La Libération, courses cyclistes minime mixte et cadet mixte entre la rue Pasteur et l’avenue Levindrey de 13h à 18h15.Rens. 03 23 22 85 30

25 aoûtChauny : courses pédestres de 5 et 10 km, toutes catégories, départs de 9h à 11h.Rens. 03 23 56 74 15

1er septembreCoucy-le-Château : courses à pied hors stade de 1, 5 et 15 km, ouvertes aux handisports.Rens. 03 23 52 75 04

Soissons

Aujourd’hui en première année de licence de sciences pour l’ingénieur à l’INSSET de Saint-Quen-tin, Guillaume Gayant allie les études et sa passion pour l’arbalète : “sa pratique m’aide pour les exa-mens, il faut avoir beaucoup de force mentale”. Toujours entraîné par Bernard Fauquet du club de Vouël, Guillaume est devenu champion de France en 18 m en 2013.

l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

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piloter !” explique Louis Rossi. “Et mes premières courses en championnat du monde n’ont pas été très satisfaisantes. C’est un peu normal pour une première saison en Moto 2. Mais au Mans, j’avais envie de tout donner, pour le public et pour les gens qui me soutiennent depuis mes débuts en profes-sionnel.”

Il faut dire que Louis Rossi, notre champion 100% pur L’Aisne, puisqu’il a passé toute sa jeunesse

entre Soissons et Vic-sur-Aisne, est né au Mans, et que le public est visible-ment acquis à ce champion de moto : chacune de ses apparitions est saluée par des applaudissements.

La marque de Louis Rossi, c’est certai-nement ce rapport très complice avec son public et avec les journalistes. Il était d’ailleurs le seul, ce jour-là, pré-sent sur le circuit… pour encourager les pilotes de Moto 3.

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environnementl'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Réinsertion et écologie : duo gagnant

Chez Soli*bois & co, 4 salariés rénovent des palettes puisles réassemblenten différentes tailles selon les commandes.

Formations au recyclage : un premier paspour construire son projet professionnel.

10

A Saint-Gobain, l’association au service de l’homme et de l’environne-ment (ASHE) collecte, trie et revalorise tous les matériaux recyclables. David Thouant, son direc-teur a créé l’ASHE en 2012, après son licenciement d’un “groupe qui produisait beaucoup de déchets”. Il avait envie de donner du sens à sa reconversion professionnelle et aujourd’hui le chantier d’insertion (le seul dédié au recyclage des matières) qu’il dirige emploie 16 bénéficiaires du RSA.

Un camion sort cinq jours par semaine pour collecter les matériaux d’emballages, les cartons, le polystyrène, les plastiques, en somme tout ce qui est valorisable, sauf le verre : “notre activité consiste à parvenir au zéro enfouissement et à éviter de puiser dans les res-sources naturelles.” Cette association est la seule de Picardie à posséder un compacteur de polystyrène expansé permettant de réduire de 40 fois le volume de ce produit 100% recyclable. Au sein de ce chan-tier, tous les salariés sont formés aux techniques du recyclage et reçoivent un accompagnement socio-pro-fessionnel (administratif, santé, obtention du permis de conduire…). A la fin de leur période au sein du chantier d’insertion, 60% ont une “sortie positive” et David Thouant tient à souligner : “même si la personne ne trouve pas de travail en sortant, elle a bénéficié de formations et repris confiance et c’est déjà un grand pas vers la réinsertion.”

Même fonctionnement chez Recycl’Aisne à Soissons, association loi 1901 sous forme d’entreprise adaptée

Géodomia

Le centre de ressources envi-ronnementales de l’Aisne prend ses quartiers d’été et accueille les visiteurs pour des moments de détente sur les terrasses de la mé-diathèque. Un programme léger et convivial avec les “terrasses d’été” : transats, parasols et café sont à la disposition des lecteurs qui peuvent profiter du cadre et lire tranquillement au soleil.

Cet été :

Par le biais de leur association ou de leur entreprise, ils travaillent à la réinsertion des publics en difficulté. Pour mener à bien leurs projets, ils ont choisi de se tourner vers le recy-clage, histoire de conjuguer solidarité et écologie.

qui emploie 10 personnes (dont 80% en situation de handicap). “Notre travail c’est de donner une seconde vie aux ordinateurs, fax, téléphones, à tous les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)…et surtout nous recyclons plus de 90% d’un appareil qui ne peut pas être réparé en envoyant les pièces vers des filières agréées de retraitement” explique Thomas Dubois, le directeur.

En 2012, Recycl’Aisne a ainsi traité 228 tonnes de ma-tériel contre 20 tonnes en 2007. Recycl’Aisne est aussi “un tremplin” pour ses salariés qui suivent 5 modules de formation (soit 45 h). “A l’atelier, ils apprennent à s’adapter en permanence puisque les nouvelles tech-nologies sont en perpétuelle évolution et qu’ils réparent aussi du matériel ancien introuvable sur le marché.” Recycl’Aisne travaille grâce aux dons : privés, entre-prises, collectivités… L’association couvre treize dépar-tements et recherche continuellement du matériel.

Chez Soli*bois & co à Vermand, société d’insertion au

Saint-GobainSoissons

Vermand

Le public découvrira égale-ment l’exposition de photo-graphies dont le thème est “photo nature”, réalisée par une quarantaine de patients de l’EPSMD (établissement public de santé mentale) de Prémontré. Les patients ont travaillé toute une année pour présenter cette expo-sition. Un concours sera organisé et récompensera les plus belles créations. Géodomia fait partie du jury depuis deux ans.

Exposition visible du 3 au 31 juillet, salle Darwin.Horaires d’ouverture :du mercredi au vendredi (10h-12h30 / 14h-17h30) et les samedis 13 et 27 juillet (9h30-12h30).

Attention : Géodomia sera fermé tout le mois d’août.

33 rue des Victimesde Comportet - 02000Merlieux et Fouquerolles03 23 80 32 20www.geodomia.com

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environnementRéinsertion et écologie : duo gagnant

Echanges constructifs autour du développement durable.

l'Aisne 197 - Juillet/Août 201311

Du miel en ville ? Oui c’est possible ! Et c’est même un miel de qualité que pro-duisent les abeilles d’Anne-Marie Beaudoux. Apicultrice à Any Martin Rieux, elle a installé ses premières ruches à Hirson en 2011.

Cette année, elles ont été disposées fin mai, dans la cour du Vieux Château (en centre-ville) et sur le site de Blangy. “Les très nom-breux massifs de fleurs et til-leuls permettent aux abeilles d’avoir de quoi butiner” pré-cise Anne-Marie.

La troisième récolte du “Miel d’Hirson” se fera en août et dépendra comme pour les autres années des conditions climatiques. Les ruches sont placées sur des sites fermés et sécurisés et c’est Anne-Marie Beaudoux qui se charge de la récolte et de sa trans-formation.

Arrivée en Thiérache en 2000, cette ancienne secré-taire à l’archevêché de Paris a également créé le musée de l’abeille en Grande Thiérache au sein de la ferme de son mari à Any Martin Rieux.

Les visiteurs y découvrent l’histoire de l’apiculture et son fonctionnement. Du ma- tériel, comme notamment une ruche landaise datant de 1789 ou des ruches en bouse de vache et argile de 1880, y est exposé.

Rens. 06 10 36 37 06www.museeabeille.biz

Hirson ason miel

A Saint-Gobain, le Festival des Vers Solidaires propose “une autre vision du monde dans un cadre festif”.

contact ASHE : 06 45 56 38 54Recycl’Aisne : 03 23 59 09 16Soli*bois & co : 06 15 80 13 37

contact www.vers-solidaires.org

Conférences solidairesLes Vers Solidaires, festival pro-pulsé par l’association Gaïa, s’inscrit dans une démarche de développement durable (utilisation d’énergies renou-velables, gestion des déchets, toilettes sèches, restauration bio et locale…) et aide au financement de projets humanitaires, éco-logiques…

Avant les concerts, dans l’après-midi, l’associa-tion organise des conférences-actions où les dé-bats sont incontournables mais surtout prolongés. “Les conférences ont pour but de faire bouger les choses, nous essayons de construire ensemble” explique Yvain Brochot, le président de l’associa-tion Gaïa. Comme avec la conférence “Forêt Vivra” où seront mises en place des pistes de réflexion sur la gestion de la ressource bois. “Nous allons réflé-chir aux actions possibles pour que la forêt ne soit plus qu’une simple usine à bois mais que soient pris en compte la sylviculture naturelle, la natura-lité, l’agroforesterie (mode d’exploitation des terres agricoles associant des plantations d’arbres dans des cultures ou des pâturages).” Yves Vuillot agri-culteur bio et expert forestier animera cette confé-rence avec Yvain Brochot (lui-même forestier), “à terme, pourquoi ne pas créer une filière bois locale calquée sur le fonctionnement d’une AMAP”.

D’autres sujets en rapport avec le développement durable seront discutés comme ceux sur la paren-

HirsonAny Martin Rieux

talité avec la conférence sur l’éducation alternative et la présentation d’une école Montessori ou l’espace maternage et ses informations sur le portage et les couches lavables.

Sont également programmées une conférence sur l’association Kokopelli qui œuvre à la sauvegarde des variétés de semences ancestrales, une autre sur les Indiens Kogis un peuple de Colombie qui a gardé un mode de vie en harmonie avec la nature (dont Gaïa soutient l’association de défense)…

Et également, tout au long du Festival, des ateliers par-ticipatifs sur les liquides ménagers écologiques et éco-nomiques, la relaxation, la finance éthique, les plantes sauvages comestibles, la création d’activités en cam-pagne, des balades méditatives, sur l’écoute de son corps…

Festival des Vers Solidaires du 16 au 18 août

Saint-Gobain

statut de SARL et de SCIC (société coopérative d’inté-rêt collectif), Thierry Cocu, le responsable (lui aussi salarié) a la même démarche, le fonctionnement de la société est basé en grande partie sur le don. “Nous collectons les palettes “hors cotes” des entreprises et des particuliers et les quatre salariés travaillent à leur démontage, leur rénovation pour en fabriquer de nou-velles, sur mesure.”

En parallèle, les salariés peuvent suivre des formations comme le CACES (Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité d’engins de chantier ou de levage) ou passer leur permis de conduire. La mission de Soli*bois & co est triple : sociale par la lutte contre l’exclusion, envi-

ronnementale par la protection de l’environnement, et économique avec la création d’une entreprise viable et génératrice d’emplois.

Ces trois structures ont la même problématique qu’une entreprise classique. En collaboration avec les parte-naires Pôle Emploi, maisons de l’emploi, mission lo-cale… elles recrutent après entretien des personnes motivées et œuvrent à l’équilibre de leurs comptes en s’autofinançant un maximum.

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

expression l'Aisne 197 - Juillet/Août 201312

La Majorité de Gauche :groupes socialiste, progressiste et communiste

Dans la situation de crise sociale, économique et budgétaire que

nous traversons, la bataille pour l’emploi est, plus que jamais, l’affaire de

tous.

- Peut-on sans réagir laisser le chômage des

jeunes s’aggraver ?

- Les réponses actuelles sont-elles appro-

priées ?

- Pouvons-nous mieux faire ?

La réponse à ces trois questions peut-elle

venir de la mise en place sur notre départe-

ment du Pacte territorial d’insertion (P.T.I.) ?

Voulu par la Loi de 2008 sur le R.S.A., le P.T.I. n’a pas pour ambition de

résoudre à lui seul la crise qui sévit et son corollaire de détresse. Il répond

parfaitement, par contre, aux orientations qui ont été définies par le Pro-

gramme départemental d’insertion (P.D.I.)

Avant tout, lieu de concertation permettant de faire le diagnostic de l’exis-

tant, avec tous les acteurs du champ de l’insertion, de l’action sociale, de

l’économie sociale ou de l’emploi, ce pacte doit déboucher sur la mise en

place d’un mode de gouvernance, clef de voute désormais de toutes les

politiques départementales.

Il doit devenir aussi un lieu d’observation sociale et de propositions et un

espace de coopération et de mutualisation nécessaire pour une gestion

économe et responsable.

Le P.T.I. doit aussi proposer des améliorations notables du dispositif global

d’insertion proposé aux publics et aux employeurs.

Deux axes de travail sont envisagés :

- faire coïncider l’offre d’insertion et les attentes du public,

- faire coïncider l’offre d’insertion et la demande des employeurs.

Il appartient à chaque partenaire de se saisir de cette opportunité, d’être

acteur et force de proposition.

Permettre à chacun d’avoir de l’espoir, de s’inscrire dans un parcours d’in-

sertion et de retrouver une utilité sociale sont les objectifs de ce P.T.I., ils

sont, aujourd’hui, essentiels.

Un pacte pour

améliorerles dispositfs

d’insertion

Le groupe UMP : C. Blériot, J. Lavrilleux,E. Mangin, F. Meura, H. Muzart, A. Rigaud, I. Vasseur

Face à des handicaps structurels majeurs, plus que jamais le Département de l’Aisne a besoin de combler ses retards afin d’assurer

un avenir et des emplois à ses habitants.

Alors que l’Aisne est déjà passée à côté d’un aménagement routier de haut niveau (peu d’autoroutes, des RN2 et RD1 tou-jours pas mises en 2 x 2 voies), il serait particulièrement dommageable que

notre territoire rate, cette fois, le passage aux “autoroutes de l’informa-tion”, d’autant que la plupart des autres collectivités sont plus avancées et consacrent plus de moyens que nous à cette fin.

Conscients de ces enjeux, nous proposons régulièrement des mesures afin que le Conseil général fasse mieux et plus en la matière.

Un seul objectif aujourd’hui : se donner les moyens de ses ambitions et mener, tout aussi efficacement que rapidement, la bataille de l’amé-nagement numérique en très haut débit de notre Département, absolue nécessité que nous ne cessons de défendre.

Cap sur leTrès Haut Débit

Internet

Le groupe des Indépendants : A. Venet, N. Fricoteaux,M. Laviolette, B. Ronsin, E. Templier, P. Timmerman.

Tout au long des grandes étapes budgétaires 2012, les indépen-dants ont toujours estimé les objectifs de la majorité de gauche trop ambitieux et, rapidement, intenables.

Lors de la réunion du conseil général du 27 mai, l’examen du compte administratif de cette an-née écoulée confirme ce que nous soutenions depuis longtemps : le niveau d’investissement proposé supposait un endettement trop impor-

tant et la tendance observée - moindre réalisation des investissements prévus, explosion des dépenses à caractère social et augmentation de la dette - sera, certainement aussi, la conclusion de cet exercice 2013.

Un avenir compliqué !

En conséquence, les prochaines années s’annoncent très compliquées, du fait de la conjoncture certes, mais aussi par manque d’anticipation d’une majorité qui, aujourd’hui, se rend compte qu’elle doit faire preuve de davantage de réalisme !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet : http://indepen dants-cg02.wix.com/independants-cg02 ou http://www.facebook.com/GroupeDesIndependants.cg02

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culturel'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

13musique

Concert de l'étéau Parc Foch à Laon le 7 juillet

En têtes d'affiche / Debout sur le zinc - Toots and the Maytals

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culture l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013 littérature14

Les Editions Cours toujours ont soufflé leur première bougie. Après avoir exploré le monde de l’archerie traditionnelle, cette maison d’édition rurale prépare un second ouvrage… consacré à la pomme de terre.

Patrimoines vivants

L’association “Cours toujours” a vu le jour en avril 2012 à l’initiative de Dominique Brisson, jour-naliste et écrivain pour enfants et adultes instal-lée à Epaux-Bézu depuis 20 ans. Dans cette aven-ture, elle est entourée d’un groupe de professionnels désireux de valoriser le pa-trimoine vivant picard : son fils Grégoire, Linette Cham-bon, directrice artistique, Francis Larue, spécialiste du web, Hélène Adrien-Bouchardeau, auteure, Daniel Henry, pour la ges-tion, et Sylvie Setier, éditrice.

Les Editions Cours toujours se cantonnent pour le moment à un seul genre : les documentaires scé-narisés sur des sujets typiquement Picards et peu abordés. “C’est un travail d’ethnographe, nous fai-sons appel à la mémoire vivante. Nous privilégions les rencontres de terrain pour exhumer des souve-nirs précieux.” Un travail de fourmi qui prend du temps.

Dominique Brisson a souhaité créer une maison d’édition pour avoir une vue panoramique sur la réalisation des ouvrages. “Quand on est écrivain on ne nous demande pas forcément notre avis sur les illustrations par exemple. C’est frustrant.” Domi-nique n’intervient pas dans cette aventure en qua-lité d’auteure. Elle participe à la mise en page, au choix de la couverture, du format, du papier, etc. De même l’édition est abordée d’une toute autre manière. “Chaque livre est une aventure différente. C’est le sujet qui crée l’objet et pas l’inverse. L’ob-jectif n’est pas de donner naissance à une série.”

Le premier ouvrage des Editions Cours toujours, paru en septembre dernier, “L’année du Bouquet” est une chronique : une femme y raconte mois après mois la préparation du Bouquet provincial, une grande fête de l’archerie traditionnelle. Avec ce sujet, les Editions Cours toujours ont séduit les archers et vendu 900 des 1 000 exemplaires édités.

Le second ouvrage, dont le titre n’est pas encore ar-rêté, sortira à l’occasion des Journées du patrimoine

“Il y a toujours des pépites à découvrirdans les souvenirs des habitants” résume

Dominique Brisson des Editions Cours toujours.

à lire

Epaux-Bézu

contact www.courstoujours-editions.com

SouscriptionAvec ce second ouvrage, la maison d’édition se lance un nouveau défi : assurer la diffusion. La petite équipe de-vra démarcher les librairies une par une et les approvi-sionner pour toucher le grand public. En attendant, une souscription est lancée sur le site de “Cours toujours”.

en septembre. Ecrit par Hélène Adrien-Bouchar-deau et illustré par Emilie Le Gulvout, ce livre est un florilège de témoignages de Picards et d’articles sur la pomme de terre. Destiné à un large public, il mettra en valeur toutes les facettes de ce tubercule (industrie, cuisine, jardinage, etc.) sous différentes formes (photographies, citations, articles).

“C’est un sujet passionnant. Il y a toute une histoire liée à celle de notre région d’où est notamment origi-naire le célèbre Parmentier. La pomme de terre repré-sente un intérêt économique et industriel énorme : l’Aisne est le second département producteur de France. En outre elle fait partie de notre quotidien. Nous présenterons par exemple des recettes de familles remontant à des générations.”

“Libérons l’avenir de l’école” de Jean-Michel WaveletEditions L’Harmattan - 14 E

Inspecteur d’Académie - Inspec-teur pédagogique régional, Jean- Michel Wavelet est né à Soissons et a gardé de fortes attaches dans l’Aisne où il a exercé son métier de nombreuses années. Il écrit depuis quarante ans, ouvrages pédagogiques, essais, articles divers, et “Libérons l’ave-nir de l’école” est son huitième ouvrage.

Pour lui, l’écriture est une résis-tance à la fragmentation des tâches, une recherche de cohé-rence que seule une école bien vécue peut apporter. Dans cet ouvrage que toute personne qui se passionne pour l’école et le bonheur d’apprendre devrait lire - et méditer -, Jean-Michel Wavelet ne se contente pas de constater et de dénoncer cette école qui fonctionne à deux vi-tesses. Une école pour tous qui en réalité n’est adaptée qu’aux initiés qui connaissent ses res-sorts et son fonctionnement profond et qui laisse de côté les “non-connaissants”. Il propose une série de mesures concrètes et simples qui suffisent à bâtir une pédagogie de la réussite suf-fisamment lumineuse pour en- traîner chacun sur les sentiers du gai savoir et de l’accomplis-sement. Alors oui, il est temps de refonder l’école et de profiter de la loi sur sa refondation pour s’atteler à cet immense chantier, gage de démocratie et de réus-site.

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culture 15musique l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

à lire

“La malédiction d’Anabelle”de Sandrine MartinSociété des écrivains10 E

Sandrine Martin vit dans un petit village à la cam-pagne, dans l’Aisne. Dans ce premier roman, elle met en scène avec fraîcheur et poésie le monde des enfants à l’école. Par la grâce d’un coffret mystérieux, trois jeunes enfants s’embarquent dans un voyage pas ordinaire, aussi merveilleux qu’effrayant. D’autant plus qu’au retour, le goût de l’école a changé, il est maintenant presque aussi délicieux que les malabars de l’héroïne, Isabelle. A toi de plonger, lecteur, dans cet imaginaire en prononçant doucement ces mots “Si tu veux découvrir le mystèreDe la monstrueuse AnabelleLangue de crapaud vers la terreEt croissant de lune vers le ciel.”Bon voyage !

“Cet autre qui grandissait en moi” - Tome 1-Ma vie d’avantde Alexis Hayden &José-René MoraEditions Publibook18 E

Alexis Hayden réside dans l’Aisne. Son dernier livre traite avec pudeur et délicatesse de son homosexualité, découverte à l’adolescence. Face à la norme sociale et à sa famille, par-ticulièrement à son père, face aux incompré-hensions et à la violence homophobe, le nar-rateur tisse son récit en vingt-six chapitres qui vont crescendo. Ce livre est avant tout le livre d’un parcours, difficile et cruel, vers l’acceptation de soi et son corollaire, l’amour de soi.

Au delà du sujet traité, dont on parle tant aujourd’hui, il s’agit bien d’amour et sim-plement d’amour dont traite cet ouvrage. Un récit de force et de fragilité où la joie de vivre et d’aimer l’emporte finalement sur les rigidités sociales.

Offrir une belle scène à la fine fleur des groupes axonais et donner à un large public la possibilité de les découvrir à l’occasion du Concert de l’été qui attire chaque année en moyenne 4 000 per-sonnes, tel est l’objectif du tremplin. Il est ouvert à tous types de formation, la seule res-triction étant qu’au moins un des membres réside dans l’Aisne. Trente groupes avaient postulé et envoyé leurs démos cette année, huit d’entre eux ont été sélectionnés sur écoute et se sont retrouvés le 3 mai pour une prestation en public. Un jury composé de professionnels des musiques actuelles et de membres du Conseil général a eu la lourde tâche de trancher et de désigner les trois vainqueurs.

Mixtape Radio : funny pop rockCes cinq jeunes musiciens sont originaires de Soissons et c’est grâce aux soirées bœufs de l’EJC (Espace jeunesse et culture) qu’ils se sont rencontrés. Eclectique et inclas-sable, leur musique conjugue le meilleur du rock, de ses racines blues et folk, du funk et du reggae. Avec un sens du show et de la dérision bien rodé, le groupe n’hésite pas à s’inventer des personnages avec les tenues voire les perruques qui vont avec ce qui peut donner l’occasion de voir une lady très “cot-ton club“ jouer de la flûte traversière et des percussions ou mieux encore, un spectre drapé de blanc qui slappe sur sa basse.

Aisne sur scène LaonDelirium Funky Machine

MotoloMixtape Radio

Delirium Funky Machine :groove perchéVenant des confins de l’Aisne aux portes de Reims, Delirium Funky Machine a choisi la formule minimaliste du trio, basse-guitare-batterie, pour développer une musique qui envoie un maximum de vibrations et d’ondes positives. Si leur groove est marqué par un funk pur et dur à la Larry Graham et que chaque pulsation est chez eux une invitation à se déhancher, ce sont aussi des musiciens bien rodés qui n’hésitent pas à se lancer dans toutes sortes d’explorations. Lorsqu’ils passent en mode expérimental, l’ombre de Frank Zappa n’est pas loin et les notes sont priées de s’accrocher au manche !

Motolo : Oh les afros !Quand les terres de Thiérache donnent nais-sance à un groupe qu’on a souvent quali-fié d’afro-funk, il est légitime de le faire re-marquer. Motolo a déjà une longue histoire autour d’une formation à cinq entre 2000 et 2007 et l’aventure prend aujourd’hui un nouveau départ avec un line up boosté à huit musiciens et une toute nouvelle section cuivre. Colorée, suave, exotique et reflétant les milles saveurs que l’on peut trouver en allant de Thiérache en Haïti, leur musique est avant tout une irrésistible invitation à la fête.

Trois groupes axonaisont tiré leur épingle du jeu lors du Tremplin 100% musiques actuelles.Ils feront l’ouverture du Concert de l’été au Parc Foch le 7 juillet à Laon.

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culture l'Aisne 197 - Juillet/Août 201316

contact 03 23 53 42 40www.musee-soissons.org

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Fondateur et figure emblématique du mouvement “support-surface“, Claude Viallat installe ses toiles libres à l’Arsenal de Soissonsdu 12 juillet au 11 novembre.

Soissons

Somptuositédes couleurs“

Arsenal de couleurs“Les œuvres que présentera Claude Vial-lat à l’Arsenal sont récentes et ont été réali-sées spécifiquement pour le lieu. Il montrera notamment des travaux sur bâches militaires qui intègrent le caractère historique du lieu.” Pour Dominique Roussel, conservateur du musée, il était dans la logique des choses que Claude Viallat soit un jour présenté à l’Ar-senal de Soissons là où d’autres artistes du groupe support-surface comme Jean-Pierre Pincemin et Bernard Pagès avaient déjà été invités. “Nous nous sommes rencontrés par

l’intermédiaire de Gérard Titus Carmel qui est l’un de ses amis et quand il a découvert ce lieu un peu particulier qu’est l’Arsenal de Soissons, il s’est montré vraiment intéressé. Il faut savoir que Claude Viallat est de ces artistes qui aiment s’occuper eux-mêmes de leur accrochage.” L’exposi-tion est montée en parte-nariat avec le Centre d’art contemporain de la Mat-mut à Saint-Pierre-de-Va-rengeville qui accueillait également Gérard Titus Carmel dans sa programmation et où l’exposition Viallat était visible jusqu’à la fin juin. Le catalogue de l’exposition a été réalisé en commun par les deux structures.

Né à Nîmes en 1936, Claude Viallat pour-suit inlassablement un travail esthétique fondé sur la répétition d’une forme simple fonctionnant comme un logo. La fameuse “forme Viallat”, reconnaissable au premier coup d’œil, se retrouve apposée comme une empreinte sur des supports de toile libres que ne structure plus aucun châssis, induisant la déconstruction du tableau en ses constituants matériels. Bâche, toile de tente, de parasol ou d’ombrelle, la nature du support dicte par sa texture la netteté du contour et l’intensité de ton. L’exposition re-cèle également beaucoup d’objets,

illustrant un autre versant du travail de Claude Viallat. Assem-blages improbables d’éléments

de récupération, bois flotté ligotés et sus-pendus, cerceaux déclinés en de multiples tailles et, chose plus surprenante chez un théoricien de l’abstraction, des formes figu-ratives comme cet autoportrait esquissé sur une tranche de bois brute ou ces scènes de corrida que des couvercles de pots de pein-tures présentent comme des médaillons. Viallat s’affirme encore une fois dans cette exposition comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale et le cadre brut des espaces de l’Arsenal ne peuvent que souligner la somptuosité de ses couleurs dans la plénitude des formes.

exposition

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dossierl'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

17

Vos vacances dans l’Aisne

Vous n’avez pas la possibilitéde partir en vacances ?Vous cherchez des activités pour agrémenter vos week-ends en famille ? Vous êtes touristes de passage et souhaitez décou-vrir notre département ?Voici quelques idées sorties pour vous divertir cet été. Autant d’activités encadrées par des professionnels pour qui l’été n’est pas la saison des congés !

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dossier l'Aisne 197 - Juillet/Août 201318

Une semaine 100% sportive à dominante voile associée à des activités de plein air comme le tir à l’arc, le VTT, le football... Voici le programme alléchant et divertissant proposé par le Syndicat mixte de l’Ailette lors des séjours “Ailette Junior Aventure”.

Destinés aux 7-10 ans et aux 11-14 ans, ces séjours sont organisés durant les vacances scolaires estivales sur les berges du lac de l’Ailette au sein de la base nautique Cap’Aisne à Chamouille. Les séjours ont lieu du lundi au vendredi en demi-pension sans héber-gement ou en pension complète avec hébergement. L’occasion de passer du bon temps avec les copains !

Promenades au grand air, activités sportives, voile… Les enfants pourront également profiter des joies de la baignade lors de sor-ties à Axo’plage (Monampteuil) et à l’Aquamundo du Center Parcs (Chamouille). Toutes les activités sont encadrées par des éduca-teurs diplômés.

Qui n’a pas envie quand vient (enfin) l’été de s’allonger, au soleil, profitant du calme de la campagne et des joies de la baignade au grand air ?

Les beaux jours sont de retour et les péda-los voguent à nouveau sur le lac de Mo-nampteuil. Après avoir accueilli les visiteurs durant les week-ends de mai et juin, la base de loisirs ouvre quotidiennement cet été pour les Axonais et touristes de passage.

Axo’plage vous accueille en famille sur 40 hectares dédiés au farniente et aux activités sportives. Au programme côté loisirs : une plage de sable fin de 300 mètres de long, une zone de baignade surveillée, une espla-

Ailette JuniorAventure

Sur la plage ensoleillée

Infos pratiquesCet été deux séjours sont programmés pour les 7-10 ans (du 22 au 26 juillet et du 12 au 16 août) et trois séjours pour les 11-14 ans (du 29 juillet au 2 août, du 5 au 9 août, du 19 au 23 août). Un séjour aura lieu du 26 au 30 août pour les 7-14 ans.

Tarifs et réservations : 03 23 21 49 70 - www.capaisne.fr

Cap’Aisne / 21 rue du Chemin des Dames 02860 Chamouille

Infos pratiquesEn juillet et août, la base de loisirs sera ouverte chaque jour de 10h à 20h. La baignade est autorisée de 11h à 19h. En septembre, rendez-vous est donné aux mêmes horaires les week-ends. Attention : nos amis à quatre pattes ne sont pas admis.

Contact www.ailette.org - 03 23 80 92 41 / 03 23 24 83 03 - Base de loisirs Axo’plage Chemin du Moulinet 02000 Monampteuil

Chamouille

Monampteuil

Pas besoin de voyager loin pour passer de vraies vacances. Cap’Aisne accueille les 7-14 ans pour des séjours sportifs au bord du lac de l’Ailette.

Sable blanc, zone de baignade, verdure, barbecues, aires de pique-nique… Axo’plage apporte un air de vacances aux Axonais !

nade gazonnée et de nombreuses aires de jeux et autre espaces sportifs pour jouer au beach-volley, à la pétanque, au basket ou encore au tennis.

Les amoureux de la nature pourront décou-vrir le parcours pédagogique au cœur des prairies humides. Dix hectares d’espace naturel protégé qui abritent de nombreuses espèces animales et végétales à découvrir, ou à scruter depuis l’observatoire de 12 mètres de haut.

Entre sports, balade au grand air, activités nautiques et baignade … chacun y trouvera son bonheur !

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dossier

25 offices de tourisme et syndicats d’initiative sont répartis sur le territoire axonais. “Une réflexion est lancée pour regrouper certaines structures mais il n’y aura pas de changement pour cet été” rappelle Gwénaëlle Bournique, Coordinatrice et Animatrice du réseau des OT (offices de tourisme) à l’ADRT (agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne).

Les OT vous accueillent du lundi au samedi (et parfois le dimanche dans les agglomérations comme Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Soissons). Vente de tickets (accès aux musées, petits trains), accueil des touristes, information… Les OT sont porteurs de 54 emplois sur tout le département. “Nous mettons en œuvre un plan de formation annuel à l’accueil, aux langues étrangères, à la gestion de l’outil internet, ou encore à la rédaction.”

Cet été, les OT sont impliqués dans la programmation de L’Eté du Conseil général. Balades, jeux, visites guidées, sont au programme pour découvrir gratuitement le patri-moine bâti et naturel de l’Aisne, mais aussi les savoir-faire locaux. “Les OT sont ravis, c’est une belle promotion de leurs animations qui va booster leur fréquentation.” En 2012, 150 000 personnes ont été accueillies dans les OT.

Envie de découvrir le Chemin des Dames, théâtre de batailles majeures pendant la Première Guerre mondiale ? La Caverne du Dragon - Musée du Chemin des Dames - est le lieu incontournable pour comprendre les événements tragiques qui s’y sont produits.

Empruntez l’escalier conduisant à la Caverne, car-rière de calcaire transformée en caserne pendant la Grande Guerre. Chapelle, postes de secours et de commandement, no man’s land et traces inscrites sur les murs, témoignent de la vie des soldats qui ont combattu et parfois cohabité dans ce dédale de souterrains.

Une nouveauté cette année : des circuits décou-verte en minibus pour appréhender le déroulement de l’offensive Nivelle sur le Chemin des Dames en

Mines d’infos

Chemin de mémoire

Sur la toileLes OT sont regroupés en cinq destinations disposant chacune d’un site internet où l’usager peut retrouver les bons plans, les bonnes adresses (hébergement et restauration), un agenda des manifestations, etc. Les brochures y sont consultables en ligne.

Contact www.saint-quentin-tourisme.fr - www.tourisme-thierache.fr - www.tourisme-paysdelaon.com - www.tourisme-soissons.fr - www.chateau-thierry-tourisme.com

OulchesLa Vallée Foulon

Cet été, n’hésitez pas à pousser la porte des offices de tourisme, lieux incon-tournables pour s’informer sur les animations et visites organisées pour décou-vrir votre département autrement !

A Coucy-le-Château, l’OT est installé dans la Tour-Musée pour une immersion immédiate dans

l’Histoire des Sires.

Oui les brochures existent toujours ! Brochures départementales et thématiques n’ont pas disparu avec l’arrivée des supports numériques, bien au contraire. “Il y a tou-jours un support papier qui accompagne les produits nu-mériques comme les audio-guides” rappelle Gwénaëlle Bournique, coordinatrice et animatrice du réseau des OT à l’ADRT.

Quelle que soit leur taille, les offices de tourisme du département sont en capa-cité de vous fournir des bro-chures papiers. Tout un pa-nel de documentations est à disposition : cartes, bro-chures thématiques, listes des restaurants, plans, etc. “Chaque OT a accès à une base de données régionale et est donc en mesure de répondre à toute demande. Les agents ont la possibilité d’imprimer les documents qu’ils n’auraient pas en stock.”

Contrairement aux idées re-çues, le numérique n’a donc pas supplanté la brochure. “Les tablettes et autres écrans renforcent l’attracti-vité des OT : le numérique est un plus pour les acteurs du tourisme. C’est un nou-veau support pour nos écrits qui ne remplacera jamais le papier.”

Une bonne nouvelle pour ceux qui ne maîtrisent pas encore les applications Smartphones et qui peuvent toujours compter sur les plans et autres livrets de balade pour parcourir notre beau département !

l'Aisne 197 - Juillet/Août 201319

contact03 23 25 14 18www.caverne-du-dragon.com

1917. Ces sorties guidées et familiales vous permet-tront de visiter des lieux emblématiques du Chemin des Dames, tels que le plateau de Californie, le mo-nument des Basques ou encore l’ancien village de Craonne et son arboretum.

Le minibus ne comptant que 18 places il est conseillé de réserver. Rendez-vous est donné avec l’histoire foi-sonnante de ce territoire chaque jeudi après-midi en juillet et août de 14h à 15h30.

Enfin, pour parfaire votre connaissance de l’histoire du département, l’équipe du Musée du Chemin des Dames vous propose deux visites exceptionnelles, à la découverte du patrimoine militaire axonais. Les samedis 13 juillet et 17 août : visites couplées du Fort de Condé et du Fort de La Malmaison (10h30-16h30).

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dossier 20l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Les amoureux désireux de se retrouver seuls au monde ont un nouveau point de chute dans l’Aisne : “Le Nid dans les Bruyères” à la sortie de Fère en Tardenois, en lisière de forêt. Ouvert depuis un an, le site compte 4 maisons sur pilotis en bois, 3 maisons de hobbits (creusées dans le sol) et une maison champignon.

Agathe Vuillemenot, Lionel et Christophe Starosta, trois associés amis d’enfance, ont racheté cet ancien camping pour ouvrir un se-cond parc dans la lignée de celui de Pierrefonds dans l’Oise, “Le Nid dans l’Arbre” (un parc familial avec cabanes en bois accessibles par tyrolienne).

Le site de Fère en Tardenois est destiné aux couples. “Nos clients viennent se ressourcer. Nous propo-sons des séjours avec petit déjeuner, repas traiteur et massage. Les cabanes sont dotées d’une chemi-née au bioéthanol.” Et pour ceux qui voudraient se couper du monde, il suffit de relever l’escalier de la maison sur pilotis, tel un pont-levis !

Les cabanes sont montées par les deux frangins en un mois. Elles reposent sur huit pilotis et montent à 4 mètres du sol. “Tout est réalisé en bois par nos propres moyens, jusqu’aux meubles. Chaque mai-son est unique. La décoration est faite par nos soins dans un style différent à chaque fois, avec des ob-jets fabriqués, chinés ou achetés” explique Gwe-nola Capron, la gardienne des lieux. L’équipe réalise

Nids douillets

Détour à la fermeOuvert au grand public pour des moments de partage, de convi-vialité et de découverte, le réseau “Bienvenue à la ferme” rassemble 50 exploitations axo-naises.

Produits fermiersLes producteurs vous accueil-lent pour déguster les produits “made in ferme”. Champagne, maroilles, cidre, fruits et lé-gumes… sont au menu des paniers de saison, en vente directe sur les exploitations ou dans les magasins de produc-teurs.

Restauration à la fermeEnvie d’une virée gastronomi-que ? Rendez-vous est donné chez les producteurs où spé-cialités culinaires et produits du terroir sont à l’honneur des apéritifs fermiers, des goûters à la ferme ou des repas en fermes auberges.

Séjours pittoresquesLes touristes découvriront no- tre département lors de séjours pittoresques : camping à la ferme, accueil de camping car, gîtes, chambres d’hôtes, etc. Des séjours “nature” qui sédui-ront toute la famille !

Fermes découverteEnfin, des activités ludiques et pédagogiques sont proposées dans les fermes pédagogiques, fermes équestres et fermes de découverte. Les visites d’exploitation sont l’occasion de redécouvrir les savoir-faire locaux et diverses filières agri-coles : vous pourrez y nourrir les animaux, visiter les caves de Champagne, cueillir vos légumes ou encore rencontrer un mystérieux animal, le myo-castor.

www.bienvenue-a-la-ferme.com/picardie

Spécialisé dans l’hé-bergement insolite, “Le nid dans les Bruyères” élargit son offre avec la mise en location d’une maison champi-gnon qui a poussé à proximité des cabanes sur pilotis et des mai-sons de hobbits.

Ambiance romantique“

Insolite : une maison champignonEnvie de retrouver votre âme d’enfant ? “Le Nid dans les Bruyères” vous accueille dans sa maison “champignon” construite en seulement 4 mois avec 80 stères de bois. Les murs recouverts de rondins ressemblent à s’y méprendre à de la pierre. Cette petite maison étonnante, sortie d’un album de BD des Schtroumpfs, est dotée d’une terrasse panora-mique cachée dans le chapeau, à l’abri des regards…

contact www.leniddanslesbruyeres.fr

des meubles plus étonnants les uns que les autres : tables hautes en rondins, banquettes en bois, tringles et rampes d’escalier en branches…

Les maisons de hobbits connaissent un grand suc-cès, notamment auprès des passionnés de science-fiction. Ces cachettes circulaires semi-enterrées sont construites autour d’un tronc d’arbre central. Ces maisons sont engazonnées et dotées de murs

de paille et de chaux. Par les fenêtres à ras du sol, les occupants peuvent admi-rer la faune et la flore locales. Le décor invite au rêve et au dépaysement.

“Le Nid dans les Bruyères” est continuel-lement en développement. Les associés fourmillent d’idées. D’autres projets sont déjà sur les rails : une cabane dans les chênes avec un toit terrasse, une cabane “seule au monde” avec sauna, des cabanes perchées à 8 mètres de haut, un parcours acroba-tique dans les arbres, des kiosques avec plancha pour les maisons de hobbits, etc.

Fère en Tardenois

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dossier 21l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Infirmière de métier, Hélène s’intéresse depuis une dizaine d’années aux plantes sau-vages et à leurs bienfaits. Elle organise des ate-liers “connaissance des plantes comestibles et médicinales” et des stages de cuisine. Mais at-tention, rien d’ennuyeux là-dedans, pas de noms latins et formules alambiquées, non il y a surtout “des histoires de nos anciens, des secrets dévoi-lés et un peu de magie.”

Passionnée par cette nouvelle façon de se soi-gner et de se nourrir, Hélène souhaite partager ses connaissances avec ses « stagiaires » et les aider à renouer avec les recettes de leurs an-cêtres. “Je ne parle pas seulement du pissenlit” précise-t-elle en souriant. Le rendez-vous est donné à l’ancienne gare de Proisy, là où Hélène a installé son jardin de curé et où les plantes sauvages vivent en liberté non surveillée.

D’abord, le petit groupe prend la direction des pâturages et de l’Axe Vert pour une reconnaissance des plantes dans leur milieu naturel. Sur place, Hélène donne les clés pour une récolte respectueuse de la nature. De retour au jardin d’Hélène, les stagiaires apprennent à transformer leur récolte en huile, en baume… et à utiliser les plantes au quotidien avec le bon dosage.

Depuis un an, dans l’ancienne halle de la gare, elle a installé une cuisine. “Les ateliers culinaires sont le meilleur moyen de mettre en pratique, de montrer que ce n’est pas compliqué d’agrémenter ses plats de plantes sauvages qu’on a tous dans notre jardin. Souvent les

En juillet et août, le chemin de fer tou-ristique du Vermandois emmène ses passa-gers chaque dimanche pour un voyage dans le temps entre la Vallée de la Somme et de l’Oise. Locomotive à vapeur ou locomotive diesel, wagon 3e classe avec sièges en bois, wagon restaurant (une fois par mois), les dé-parts sont sifflés à Saint-Quentin (zone indus-trielle Saint-Lazare) pour une arrivée à Origny-Sainte-Benoîte. Nouveauté cette année, les voyageurs pourront monter à la station de Mézières sur Oise.

Pas de départ le 14 juillet.

Rens. 03 23 64 88 38 / www.cftv.fr

A Bellicourt, les péniches passent le souterrain de Riqueval d’une façon unique au monde. En effet, le souterrain n’étant pas ventilé, elles sont tractées à la chaîne, par un bateau treuil électrique, “le toueur”. C’est un spectacle garanti pour les petits et grands : le bateau se hale sur une chaîne qui repose au fond du canal, fixée à chaque extrémité du souterrain. Sous réserve de passages de péniches, le toueur fonctionne plusieurs fois par jour (sauf le dimanche). Sur place, dans un ancien toueur aménagé, les visiteurs

peuvent aussi découvrir l’histoire du canal de Saint-Quentin, les techniques du touage d’hier à aujourd’hui et la vie à bord d’un toueur.

Rens. Musée du TouageRN 44 - Hameau de Riqueval02420 Bellicourt03 23 09 37 28

Manger la nature

Rencontre avec un toueurPas train-trainquotidien

Infos pratiquesStages cuisine : 12 & 13 juillet / 27 & 28 aoûtDifférents stages possibles (végétarien, santé...)Accueil en groupe ou en individuel.

Le jardin d’Hélène, ancienne gare, 02120 Proisy Rens. 03 23 60 24 34 - http://lejardindhelene.blogspot.fr

Proisy

A Proisy, des sorties nature insolites sont proposées par Hélène Vatin.

Les stagiaires préparent ensemble le repas à base de plantes sauvages.

stagiaires sont étonnés que cela soit aussi bon !” Après le repas, une sortie digestive au jardin est l’occasion de prolonger découvertes et échanges de recettes jusqu’en fin d’après-midi.

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L’ouvrage est disponible auprès de l’auteur.

Grande fierté pour Cécile Péronnet : son premier roman, avec en couverture un tableau du grand Monet.

Hors cage

portraits 22l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Jovial, expressif et bourré d’énergie, Jean-Loup Ridou, un amou-reux de la nature à la carrure impressionnante, est capable de rester immobile des heures pour observer les oiseaux et obtenir LA photo.

Jean-Loup n’a pas fait d’études d’ornithologie : sa passion lui est tom-bée dessus dès l’enfance, une vraie fascination. “C’était viscéral. Je me levais la nuit pour écouter la chouette en forêt de Fontainebleau.” A 16 ans, il part à l’aventure. Dix ans plus tard, il pose ses valises dans l’Aisne. Educateur pendant 7 ans, il s’installe ensuite comme ramoneur dans le Nord. Après avoir cédé son entreprise à son fils, il emménage dans sa résidence secondaire à Iviers.

Jean-Loup Ridou est désormais photographe animalier. Son premier appareil il l’avait pris pour observer les oiseaux de plus près. L’attrait pour les belles images est venu ensuite. Depuis trente ans, il poste son affût çà et là pour observer la faune. “Au bout de deux heures, les animaux commencent à ressortir et là c’est formidable.” Désireux de faire connaître le patrimoine naturel de l’Aisne, il a édité en 2007 son premier ouvrage, “Thiérache, terre d’oiseaux” dont le tirage est aujourd’hui épuisé.

A 54 ans, il vient d’éditer son second livre “Les oiseaux de l’Aisne”. “Oiseaux de bocage”, “Rapaces”, “Oiseaux liés à l’eau”, pas moins de 170 espèces y sont répertoriées. Un travail titanesque de quatre années pour photographier chaque espèce et rédiger sa fiche des-criptive. “J’ai passé du temps à trouver les mots justes pour décrire le chant des oiseaux et la couleur de leurs plumes.” 1 700 exemplaires se sont écoulés en 4 mois. “C’est un gros succès ! J’y croyais ferme à mon projet et j’ai eu raison.”

Le talent n’attend pas le nombre des années… Petites baskets, jean et cheveux longs, Cécile Péronnet a tout d’une collégienne typique, si ce n’est qu’elle vient d’édi-ter son premier roman, “Lullaby”, à seulement 14 ans.

Cette jeune élève du Collège Lamartine est une mordue de littérature. “J’écris des poèmes et je lis énormément, mes vacances se résument pratiquement qu’à cela.” C’est un travail réalisé en cours d’arts plastiques qui l’amène à se lancer. “Nous de-vions créer une BD sur le thème de Venise en s’inspirant des œuvres de Canaletto et Monet”. Cécile est immédiatement séduite par l’atmosphère de cette ville qu’elle n’a pourtant jamais visitée. Après avoir finalisé sa BD, elle décide de l’adapter en roman.

“Lullaby, c’est l’histoire de Lucy qui habite dans un vieil hangar à Venise avec un ami Célio. Un jour elle rencontre un peintre de talent pour qui elle pose. L’artiste porte un loup et une grande cape… mais qui est-il ?” Après trois mois de travail, elle fait lire son roman à ses parents et ses amis qui l’encouragent à l’adresser à des maisons d’édition. Elle reçoit une réponse positive de “Sokrys Edition”. Aujourd’hui son roman est disponible sur la toile et dans une librairie soissonnaise.

“Mon âge, c’est un plus, cela attire la curiosité” se réjouit la jeune fille qui aimerait vivre de l’écriture. “Ce serait super, mais si je ne peux pas, je deviendrai traductrice car j’aime beaucoup les langues, surtout l’anglais.” Infatigable, Cécile a déjà com-mencé son second roman. “C’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans dont la mère est accro à l’univers de Boris Vian, et plus précisément à “L’écume des jours”… Un tout autre univers !

contact 03 23 97 65 00 - [email protected]

Infatigable, Jean-Loup Ridou a déjà deux autres projets sur le feu : un livre sur la vie du renard et un second sur les oiseaux familiers de nos jardins. “Ce sera un guide pratique sur nos amis les plus communs, comme les merles et rouges-gorges.”

Iviers

Soissons Jeune plume

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portraits

Depuis 2009, Céline Larose gère le Festival de Musique en Omois.Rencontre avec une voyageuse dans l’âme, hypermotivée et hyperactive !

Petit, il participait au comptage des oiseaux au Parc d’Isle de Saint-Quentin. Aujourd’hui éleveur d’oiseaux exotiques, Pierre Rauscher, 22 ans, a lancé en 2013 Estrifood, société spécialisée dans l’alimentation des oiseaux d’élevage.

Appétit d’oiseau

Elle est comme ça !

Céline a trouvéun équilibre entreses deux emplois.

Pierre Rauscher est étudiant en Mas-ter de marketing international à Dunkerque mais il est aussi un jeune auto-entrepreneur plein de ressources et très astucieux. Eleveur d’oiseaux exotiques par passion, il s’est très vite intéressé à la reproduction des oiseaux de la famille des estrildidés et a participé à de nombreux concours. En janvier dernier il a décroché la médaille d’or à Hasselt en Belgique aux championnats du monde des oiseaux dans la catégorie “Diamant à Gout-telette combinaison de mutation”… “Pour les novices, c’est assez compliqué” s’amuse Pierre.

Assez rapidement, il a eu l’idée d’inventer

Céline est arrivée par hasard dans l’orga-nisation événementielle et y a trouvé sa voie. Après des études de commerce en France, elle rejoint les Etats-Unis pour un “Master of Business Administration”. Elle y vit une expérience “sympa et enrichissante sur le plan humain. Cela m’a fait du bien de me confronter à une autre mentalité, d’être

Guise

23l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Charly sur Marne

l’aliment “idéal” pour la re-production de ses oiseaux. “Les produits du marché ne me satisfaisaient pas. Aidé de mon père, qui est vétérinaire, j’ai com-mencé à chercher la bonne combinaison de molécules.” Pierre n’a jamais fait d’études scientifiques mais aime comprendre : il a ainsi réuni plusieurs composants qui existaient déjà pour les combiner dans sa “recette secrète”. Ce nouvel aliment le “Calcifood” a permis au sein de son propre élevage de favoriser la ponte et la croissance des oiseaux. “Mon aliment répond aux be-soins spécifiques de ces oiseaux.” Grâce à

Pierre Rauscher, le guisardinventeur de Calcifood.

lui Pierre a réussi, pour la première fois en France, à faciliter la reproduction d’espèces comme le Sénegali du Salvador.

Pierre Rauscher ne commercialise pas directement son aliment, il le fournit à des animaleries et commerces spécialisés. Le démarrage de sa petite entreprise est bon même si le jeune homme reconnaît qu’il fait encore face “à quelques frilosités”.

obligée d’aller vers les autres. Cette ouver-ture ne m’a plus quittée.” Après l’obtention de son Master, elle travaille pendant une an-née dans une boutique de souvenirs, histoire de prolonger l’aventure.

A son retour en France en 2001, elle occu-pera plusieurs postes : commerciale, res-ponsable marketing… avant de s’installer

en Espagne en 2004 où elle exerce le mé-tier de webmaster. En 2005, Céline est au chômage. Pas ques-tion pour autant de rester inactive, elle se consacre au Festival des Mondes Solidaires de Fossoy. Bilingue anglais et espagnol,

elle s’occupe des artistes, mais aussi du soutien administratif… C’est à ce moment qu’elle prend goût au spectacle et à ses cou-lisses.

En 2006, elle crée son emploi en montant sa boîte de communication et d’événemen-tiel “Cé comm ça” et continue de “travailler à côté pour maintenir l’équilibre”. En 2007, elle accepte un poste de chargée de mission tourisme à l’UCCSA (Union des communau-tés de communes du Sud de l’Aisne) puis reprend la gestion du Festival de Musique en Omois organisé par l’UCCSA en 2009. Céline s’occupe entre autres de la program-mation et privilégie la qualité des groupes. “Mon job, c’est de trouver les groupes qui seront connus demain. En 2010 nous avons reçu Skip the use.” Elle apprécie également l’énergie qui se dégage de ce Festival et le travail avec les petits villages qui accueillent les concerts.

Depuis 2010, elle gère le Festival en free-lance depuis les locaux de “Cé comm ça” à Charly sur Marne et travaille à mi-temps comme commerciale export pour CIFRA à Château-Thierry.

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un temps d'avance l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

Cela fait 33 ans que la société Triangle, basée aujourd’hui à Villeneuve Saint Ger-main, conçoit, fabrique et commercialise le nec plus ultra des enceintes Hi-Fi. Les mo-dèles haut de gamme s’adressent aux mélo-manes passionnés à l’image de Renaud de Vergnette, créateur de la marque qui en 1980 avait conçu en parfait autodidacte le premier prototype d’enceintes acoustiques en plâtre.

“On peut trouver une similitude avec le vin” avance Marc Le Bihan, gérant de Triangle. “Nous sommes sur des produits “plaisirs” et comme on assemble différents cépages, nous assemblons différents éléments et essences de bois pour un résultat qui doit être harmonieux.” En fait d’assemblage, on se rapproche quasiment de l’horlogerie car sur une enceinte signée Triangle cer-taines pièces se montent au 1/10e de millimètre près.

Pour satisfaire à ses objectifs de qualité sonore, la marque développe elle-même une bonne part de ses composants et notamment certains de ses haut-parleurs. La qualité technologique se conjugue à un design épuré : lignes sobres, corps galbé et finitions laquées façon “piano” blanc et noir ou bien acajou par exemple pour la série “Magellan”, gamme la plus exigeante qui se décline en cinq modèles, de la petite paire de “duetto” sur pied jusqu’aux imposantes co-lonnes de 2,10 mètres du modèle “Grand Concert”. On touche là le top du top qui se négocie près de 50 000 E la paire d’enceintes.

“La toute nouvelle série Signature que nous avons présentée au salon de Münich vient remplacer la

Entrez dans l’enceinteRéférence de la Hi-Fi, Triangle se tourne vers l’international et lance sa nouvelle gammebaptisée “Signature”.

Villeneuve Saint Germain

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gamme “Genèse” elle-même issue du programme “Magellan”. C’est aussi pour nous l’occasion de ra-patrier sur Soissons une fabrication qui était en partie sous-traitée. Notre savoir-faire “made in France” est reconnu à l’étranger et nous pouvons ici nous repo-ser sur l’expertise de professionnels qui, pour cer-tains, façonnent les produits de la marque depuis plus de 20 ans.”

Avec aujourd’hui 30% de ses produits vendus à l’étranger, Triangle compte conquérir de nouveaux marchés à l’export. “C’est encore plus d’exigences” reconnaît Hugo Decelle en charge de la chaîne logis-tique. “Maîtrise de la langue, contraintes douanières, qualité, délais et prix, les défis à relever sont nom-breux et passionnants.”

Ecouter son disque préféré dans l’auditorium,une expérience rare.

Les enceintes sont soumises aux tests les plus pointus comme ici dans une “chambre sourde”.

contact www.triangle-fr.com

Championsde robotiqueCréé il y a 13 ans, le club robotik du lycée Jules Verne de Château-Thierry ne cesse de briller aux Trophées de robotique. Les Axonais ont notamment été champions de France et vice-champions d’Europe en 2008, puis vice-champions de France et d’Eu-rope en 2010.

Sous la houlette de leur professeur Christophe Fram-bourt, les élèves ont parti-cipé une nouvelle fois à cette compétition en 2013. Le principe : réaliser un robot sur un thème imposé, à sa-voir l’anniversaire de Planète Sciences (l’organisateur de la manifestation). Il s’agissait cette année de concevoir un robot capable de récupérer des verres et de les superpo-ser ou encore de gonfler un ballon.

“La compétition se déroule en 5 séries. Un match entre deux robots dure 1mn30. Chaque action rapporte 4 points. L’ar-bitre comptabilise le nombre de points de chaque équipe et établit un classement.” Les meilleurs poursuivent l’a- venture. “Durant la seconde phase, les play-offs, le per-dant de chaque rencontre est éliminé, le gagnant pour-suit la compétition jusqu’en finale.”

Les 30 et 31 mars, le lycée Jules Verne présentait trois robots au championnat de France à Toulouse. Sur 60 modèles, le robot Fatal picard a été sacré champion de France. Les lycéens se sont ensuite brillamment illustrés au championnat d’Europe, les 20 et 21 avril à Couvin (Bel-gique). Face à une trentaine d’équipes, un autre robot castelthéodoricien, Joe Verne team, a été sacré vice-cham-pion d’Europe.

Château-Thierry

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histoire

Avec l’arrivée du train, l’activité touristique et commerciale a connu un formidable essor. Le village comptait pas moins de 35 commerces, dont 4 hôtels de belle taille. A titre d’exemple, l’Hôtel des Ruines s’est développé en seulement quelques années. Racheté en 1889 dans un état pitoyable par une veuve, il fut vendu en 1910, restauré et consi-dérablement enrichi. L’hôtel misait sur le transport des touristes et possédait nombre de calèches et autres omnibus. La propriétaire avait également racheté des terrains sur les remparts pour pouvoir disposer d’une terrasse qui fit les beaux jours de cet établissement.

L’Hôtel de la Pomme d’or, qui voulait lui faire concurrence, a quant à lui fait construire un bâtiment avec une terrasse panoramique au 3e étage. Il prit alors le nom de “Hôtel Bellevue” et doubla sa capacité d’accueil en 1912 en passant de 6 à 12 chambres.

Le marché de l‘immobilier a lui aussi connu une belle envolée. Plu-sieurs notaires étaient installés dans la commune. Les propriétaires revendaient régulièrement leurs biens, qu’il s’agisse de maisons, commerces ou châteaux. Nombreux étaient les Parisiens à vouloir acquérir une propriété à Coucy, pour disposer d’une résidence se-condaire à la campagne, au pied de l’imposant donjon, à l’image de John Kelly, avocat à l’ambassade des Etats-Unis à Paris, qui acheta une vaste propriété en 1902.

Publicité touristique d’époquepour le donjon de Coucy.

A la fin du XIXe siècle, l’activité touristique et commerciale explose à Coucy-le-Château. Ce bourg modeste, avec le développement du rail, devient une destination touristique très prisée jusqu’en 1914.

Village rural enclavé, Coucy se transforme en profondeur au XIXe siècle, sous Louis Philippe, avec le développement du réseau routier et l’industrialisation liée à l’émergence de la culture de la betterave. “Dès qu’il y a eu une route vers Laon un quartier résidentiel a poussé avec de très belles villas. Ce fut le début de l’ouverture et de l’élargissement du village” raconte Michèle Lefèvre, membre de l’AMVCC (As-sociation de mise en valeur du château de Coucy) et du GREC (groupe de recherches études et collections).

Au second Empire, Prosper Mérimée, his-torien et archéologue, incite à la protection et la restauration des monuments histo-riques. A Coucy, de gros travaux sont menés pour consolider le donjon qui menace de s’effondrer. Eugène Viollet-le-Duc, célèbre architecte, est chargé de la restauration de l’édifice. Le donjon est consolidé et un che-minement aménagé pour les touristes. Na-poléon III vient lui-même visiter Coucy avec l’Impératrice.

La gare est inaugurée en grandes pompes le 1er mai 1882 par le Maire, Louis-Xavier Gargan, industriel reconnu qui donnera son nom à la ville de Livry-Gargan. Une ligne per-met de voyager de Paris à Coucy, en passant par Chauny ou Anizy. C’est une révolution

dans l’histoire du bourg : Coucy se retrouve à proximité de Paris.

“Le chemin de fer a permis aux Parisiens d’aller plus loin que Ver-sailles et de découvrir d’autres lieux moyenâgeux et impressionnants”, comme le château des Sires et son majestueux donjon. Construit au XIIIe siècle par Enguerrand III Sire de Coucy, le donjon, le plus haut d’Europe, n’a jamais été égalé. Grâce au développement du réseau ferroviaire, Coucy est devenue la troisième destination la plus prisée de France, derrière le Château de Versailles et le Mont Saint-Michel.

L’engouement pour ce joyau patrimonial est immédiat. “J’ai retrouvé nombre d’articles de grands journalistes qui avaient été embal-lés par leur visite.” Il faut dire que l’édifice affiche des mensurations impressionnantes : 54 mètres de haut et 31 mètres de diamètre. “Le donjon aurait pu cacher la cathédrale de Laon : il était aussi haut mais plus large et surtout plus massif.”

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Coucy-le-Château

Destination Coucy

L’épopée touristique de Coucy fut stoppée en 1914 par la Grande Guerre. En mars 1917 l’armée allemande fit exploser le donjon et de nombreuses habitations. Il ne fut jamais reconstruit mais aujourd’hui encore ses ves-tiges attirent les passionnés d’histoire, d’ar-chitecture et d’archéologie.

Naissance d’un site touristique

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l'Aisne que j'aime

Par montset vallées

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Native de Mons en Laonnois, guide conférencière de métier, Caroline Godard est devenue Greeter pour faire découvrir les petits villages du Laonnois, des bourgs chargés d’histoire en lien avec les grandes guerres et la tradition viticole aujourd’hui disparue. Des monts et vallées où la vigne était reine jadis aux habitations des creuttes, Caroline vous fera découvrir des paysages atypiques.

Fibre artistique A 25 ans, Caroline est la plus jeune Greeter du département de l’Aisne. Pour rappel, un Greeter est un habitant choisi par l’ADRT 02 (agence de développement et de réservation touristiques de l’Aisne) pour faire découvrir son coin aux visiteurs, en toute convivialité et gratuitement.

Native de Reims, Caroline a toujours vécu à Mons en Laonnois. Sa mère, qui a racheté un ancien vendangeoir autrefois accolé à un magnifique château (détruit durant la Se-conde guerre mondiale), a rénové la bâtisse pour y aménager des chambres d’hôte et un gîte.

Scolarisée à Laon, Caroline a trouvé sa voca-tion au lycée Paul Claudel. “En option arts plastiques, nous avions un professeur qui enseignait l’histoire de l’Art, ce fut une dé-couverte.” C’est à Amiens qu’elle effectue ses études et décroche un Master en His-toire de l’Art. “C’est un cursus passionnant, abordant différentes périodes artistiques et des arts variés.”

Caroline Godard - Laon

Guide conférencière - Passionnée d’histoire de

l’art - Enfant de Mons en Laonnois

Laon

Balade champêtre sur le chemindes creuttes avec la pétillante Caroline.

Suivezle guide !En avril 2012, elle passe l’exa-men de guide conférencière qu’elle décroche et commence durant l’été à prendre en charge des groupes pour l’Office de Tou-risme de Laon, à la découverte de la cité médiévale. “J’adore les visites guidées, le contact avec les gens.”

Actuellement Caroline travaille pour les monuments nationaux. “Je suis chargée de développer les ateliers pédagogiques à des-tination du jeune public à Pierre-fonds et Coucy-le-Château. Il s’agit de visites ludiques, en compagnie d’un photographe ou d‘un jongleur par exemple.”

Souhaitant préparer l’avenir, Caroline passe des concours pour rejoindre l’univers des Musées, en qualité d’attachée de conserva-tion du patrimoine. Parallèlement elle conti-nue de faire des visites dans la ville haute :

elle emmène les touristes dans les tours de la cathédrale ou dans les souterrains. “J’ai également découvert le patrimoine militaire de Laon que je ne connaissais absolument pas.”

La jeune femme a entendu parler des Gree-ters lorsqu’elle suivait la formation de guide conférencière. “J’ai trouvé la formule très originale, cela a attisé ma curiosité.” Caroline Godard vous proposera de découvrir Mons en Laonnois. “Les vendangeoirs c’est toute mon enfance. Je n’ai découvert que récem-ment les maisons troglodytiques. J’ai immé-diatement intégré les creuttes à la visite.” La balade se poursuivra par Bourguignon sous Montbavin, village dont sont originaires les célèbres frères Le Nain. “Je propose une déambulation, au gré des envies de mes visiteurs. On peut également se promener en forêt pour aller jusqu’au fort Sérurier par exemple.”

contact www.greeters-aisne.com

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l'Aisne que j'aime

Rencontreavec Gérard KleinLe 16 mai dernier, Caroline Godard a eu la chance de guider l’animateur et comédien connu de tous, Gérard Klein. Ce dernier était en déplacement dans l’Aisne dans le cadre d’un reportage pour l’émission “Content d’être là”.

L’objectif était de rencontrer des Greeters pour Campagnes TV afin de réaliser un sujet sur le Laonnois. “J’ai pu lui faire visiter un ancien vendangeoir de Mons en Laonnois transformé en chambres d’hôte et gîte. Je lui ai montré un grand espace enherbé où s’élevait un château jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Gérard Klein a été surpris de découvrir qu’autant d’élé-ments du patrimoine avaient disparu des suites des deux grandes guerres.”

L’invité de marque a ensuite été conduit dans les creuttes, à la découverte des troglodytes dans leur antre. Accueilli par Monsieur Bonjour, le comédien a été séduit par ce mode de vie… et la vitalité de ses volatiles !

La coquette demeure de Monsieur Bonjour, maison troglodytique des creuttes montoises.

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L’univers troglodyteSurplombant Mons enLaonnois, une poignéed’habitants coule des joursheureux dans les creuttes.

Les creuttes (également appelées creutes) résultent d’un phénomène géo-logique. “Lorsque la mer s’est retirée, des couches de sable et de calcaire se sont constituées, avec des cavités” explique simplement notre guide. D’où la nais-sance de ces grottes, parfois recouvertes par la végétation.

Sur les hauteurs, les habitants des creuttes jouissent d’une vue imprenable sur la vallée, jusque Laon et sa butte. Ces cavités natu-relles, perchées dans la nature, ont accueilli les premiers habitants de Mons en Laonnois : dès la période mérovingienne, l’homme a profité de ces formations géologiques pour se mettre à l’abri mais aussi pour se protéger des assauts.

Au temps de Jules César, les habitants ont gagné la vallée. Des constructions se sont développées dans la plaine. “Toutefois il y a toujours eu des habitants dans les creuttes

bien qu’elles furent un peu abandonnées au XIXe siècle.” Bien évidemment, durant les guerres, elles constituèrent des abris prisés par les combattants de tous bords.

Les maisons des creuttes sont venues s’adosser à la roche ou ont complètement intégré ces cavités naturelles : il s’agit de maisons troglodytiques, c’est-à-dire aména-gées et creusées dans la roche. Si autrefois on y logeait par nécessité, aujourd’hui c’est un choix de vie original !

Le chemin des creuttes (accessible depuis la route de Bourguignon sous Montbavin) vous permettra de découvrir les habitations établies à flanc de rocher et de jouir d’un panorama magnifique sur le village de Mons et son église, ainsi que sur la montagne couronnée. Au cours de votre balade, peut être aurez-vous la possibilité de rencontrer des habitants, comme Monsieur Bonjour. Ce dernier a emménagé dans les creuttes à sa retraite et a continué à creuser pour agrandir sa maison. Et même ses poules sont deve-

Aix, marraine de cœur La balade de notre Greeter débute à Mons en Laonnois, place d’Aix-en-Provence. Une appellation qui interpelle … “A la fin de la Première Guerre mondiale, Aix a parrainé la reconstruction du village” explique notre guide. Avec ces petites ruelles de pavés montantes, le village a parfois des allures de cité méditerranéenne. En suivant la Sente du tour de ville, vous parcourrez le village à la découverte de vendangeoirs transformés en habitation et jouirez d’un beau panorama sur l’église. Çà et là des pieds de vigne verdoyants nous rappellent le passé viticole de la région laonnoise.

nues troglodytes puisqu’une cavité a été aménagée en poulailler !

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L’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Mons en Laonnois se distingue par un pro-fil architectural atypique : massive elle a perdu son clocher à la Révolution. Une fois entrés, c’est la stupéfaction : de ramassée en exté-rieur l’église paraît vaste et aérienne à l’inté-rieur. Construit au XIIIe siècle, cet édifice est classé aux Monuments historiques. Pendant la Guerre de Cent ans, il a été partiellement détruit : toute la façade a été ravagée. Au XVIe siècle, des éléments de fortification sont appa-rus, comme les échauguettes.

“Cette église est une mini cathédrale dotée d’une façade relevant de l’art gothique rayon-nant, dans le style de la cathédrale de Laon.” Le chœur et ses nombreux vitraux apportent une luminosité aussi bien symbolique qu’es-thétique. Sur la droite, le transept est doté d’une rosace rayonnante. Cette luminosité fait ressortir la blancheur de la pierre calcaire des hautes voûtes.

De chaque côté du chœur, des absidioles

Autrefois gros producteur de vin, le Laonnois est aujourd’hui dépourvu de vignes. Seules subsistent des productions locales situées à Craonnelle et dans la cuve Saint-Vincent de Laon.

Dans la majeure partie des villages autour

Cette église est une réplique

miniature d’une cathédrale gothique.

Ancien vendangeoir de Bourguignon sousMontbavin présentant une architecture typique.

Mini cathédrale

La vigne fut reine

Aux XIIe et XIIIe siècles la partie basse du village s’est développée autour de l’église. Un édifice qui a essuyé les ravages du temps et des conflits entre populations.

Jadis les versants des collines laonnoises étaient parsemés de vignes. Les vendangeoirs demeurent les vestiges de cette activité aujourd’hui disparue.

(petites chapelles) abritent un autel et sont entourées de “colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens présentant de larges feuilles” explique notre jeune guide pas-sionnée d’architecture. “Près du chœur on distingue la partie la plus ancienne de l’édi-fice, avec des voûtes à six parties. Près de la porte d’entrée, on retrouve une contruction plus récente, avec des voûtes à 4 parties.”

L’édifice se démarque aussi par son mobi-lier. Parmi les joyaux insoupçonnés : des stalles en bois (rangées de sièges), un Christ datant du XVIe siècle en bois poly-

chrome portant un enfant, une gravure mu-rale en pierre bleue de Tournai représentant un chanoine en prière devant la Vierge, les statues imposantes de Saint-Pierre et Saint-Paul entourant la large porte...

A l’extérieur, notre Greeter a l’œil pour re-pérer des détails architecturaux de toute beauté. “Il y avait une richesse décorative incroyable pour l’époque” s’enthousiasme-t-elle en pointant une frise sculptée du XIIIe siècle.

de Laon, on retrouve toutefois les traces de ce passé glorieux. Laon aurait en effet été la capitale du vin dès le Moyen-âge, et ce jusqu’à la fin du XIXe. Le vin du pays de Laon était dégusté à la cour du roi. Vignoble ecclésial à l’origine, il fut exploité par la classe bourgeoise.

Bien que réputé, le vignoble laonnois a dis-paru avec le développement du chemin de fer qui a introduit sur le marché des vins moins onéreux en provenance du sud de la France. La vigne fut abandonnée, notam-ment suite aux ravages liés au phylloxéra (maladie de la vigne), au profit d’autres cultures telles que le blé et la betterave.

De cette tradition viticole, il demeure les ven-dangeoirs du Laonnois. Reconnaissables à leur double escalier, ces bâtisses dispo-saient d’un pressoir en sous-sol accessible depuis une porte située en façade (sous l’escalier). La maison était en règle générale habitée par le vendangeur lui-même.

Demeures bourgeoises, châteaux-vendan-geoirs, ou modestes maisons de vignerons sont majoritairement apparus aux XVIIe et XVIIIe et ont traversé les siècles.

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Bourguignon sous Montbavin, village d’artistes où il fait bon vivre.

“Le concert”, la seule œuvre des Frères Le Nain exposée à Laon.

Digne d’un tableau

Promenade nature, culturelle et historique à Bourguignon sous Montbavin, petit village pittoresque de la campagne laonnoise.

Arrêtez-vous sous le saule pleureur, as-sis sur un banc au bord de la fontaine, profi-tez d’un rayon de soleil, du bruit de l’eau qui s’écoule du bec du cygne… Vous êtes à cent mètres de la maison des célèbres Frères Le Nain qui se sont inspirés des paysages laon-nois dans la réalisation de leurs œuvres. Une maison qui était autrefois un vendangeoir.

Un peu plus loin lorsque l’on emprunte la sente de derrière les fours on aperçoit des sculptures dans le jardin d‘une propriété. “C’était la maison de campagne d’un artiste allemand” explique notre guide. Car Bour-guignon sous Montbavin est un village aimé des artistes. Tous les ans, à l’occasion de la fête de l’art, les habitants ouvrent gratuite-ment leurs propriétés aux artistes, artisans, musiciens, poètes, souhaitant rencontrer le public… Musique, théâtre, poterie, peinture, photographie, toutes les formes d’expression artistique sont à l’honneur.

Le village garde les traces de son passé. Ici le lavoir, lieu de rencontre au XIXe, où les femmes lavaient le linge tout en discutant autour du large bac de pierre. Un peu plus loin le château style renaissance. “C’est une bâtisse d’une architecture exceptionnelle,

dans le style des palais florentins.”

Et puis la rue des vendangeoirs. “Dans les villages, les vendangeoirs étaient souvent ali-gnés sur une même route” rappelle Caroline Godard. Beaucoup ont été restaurés dans le respect de l’esprit d’antan. Par exemple, “Le jardin du vendangeoir” abrite un jardin à la française entretenu par une pharmacienne passionnée des plantes. A travers la grille de l’imposante propriété, notre jeune Gree-ter pourra vous détailler l’architecture type

Juste pour rireA l’entrée du village, une maison porte en façade une inscription des plus étranges : 0 20 100 0. Prononcé à haute voix, ces chiffres vous révèlent une boutade pour nommer un lieu qui était autrefois un bistrot ! … “Au vin sans eau” !

de ces constructions d’antan. “Derrière la bâtisse on trouvait un potager qui permettait de subvenir aux besoins de l’occupant des lieux” raconte-t-elle.

Les Frères Le NainAntoine (1585-1648), Louis (1593-1645) et Mathieu (1607-1677) : les frères Le Nain, trois peintres élevés à Bourguignon sous Montbavin dont les œuvres sont aujourd’hui exposées au Louvre. Globalement désignés comme les Frères Le Nain, ils signaient leurs toiles individuelles et collectives de leur seul nom de famille.

Antoine, Louis et Mathieu sont nés à Laon mais ont passé leur enfance à Bour-guignon sous Montbavin où leurs parents possédaient un vendangeoir qui existe toujours (une plaque en leur mémoire a été apposée sur la bâtisse aux débuts des années 70). Désignés comme des peintres de la réalité, ils restèrent proches de leur terroir même après leur départ pour Paris où ils ouvrirent un atelier commun.

“Ces peintres se sont inspirés de leur enfance ici. Leurs tableaux font l’éloge de la nature, des habitants, de leur côté bon vivant” raconte notre guide. Les trois artistes proposaient des représentations de la vie quotidienne des paysans du Laonnois au début du XVIIe. Leurs tableaux mettent en scène des laboureurs, maraîchers, vignerons… dans des œuvres telles que “Le repas des paysans”, “Paysans devant leur maison”, “Paysan dans une creutte”….

“C’est une grande fierté d’habiter une région dont les paysages et les habitants sont exposés sur les toiles du Musée du Louvre” conclut notre Greeter passion-née d’Histoire de l’art.

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6 juilletRozoy-sur-Serre : concert de Jazz Potes et animation par Zigmus Circus, expos et visite de la col-légiale. A partir de 17h dans le parc de l’école Jeanne d’Arc. Rens. 03 23 98 82 08

6 juilletLaon : TAL à 21h30, place de l’Hôtel de Ville.Rens. 03 23 22 30 30

6 juilletSoissons : concert La Symphonie des Siècles (challenge sympho-nique associant des jeunes musi-ciens des écoles de musique aux artistes de l’orchestre profession-nel Les Siècles) sous la direction de François-Xavier Roth à 20h30 au Gymnase Jean Davesne. Rens. 03 23 24 87 56

7 juilletLaon : concert La Symphonie des Siècles à 17h en la Cathédrale. Rens. 03 23 24 87 56

20 juilletLaon : Amandine Bourgeois avec Summer Voice en 1re partie, à 21h30 place de l’Hôtel de Ville.Rens. 03 23 22 30 30

21 juilletSaint-Quentin : Jérôme Etche-berry Quintet en concert, à 17h au petit jardin des Champs Ely-sées, en cas de mauvais temps, repli au Splendid.Rens. 06 29 71 67 73

musique musique

28 juilletLaon : Sons des villes, sons des bois... balade d’une demi-jour-née, RDV à 9h30 devant l’IUFM.Rens. 03 23 80 03 03

6 aoûtCoincy : La Hottée du diable en été. Départ à 14h30.Rés. 03 22 89 84 29

24 aoûtLaon : Les chauves-souris à 20h30, RDV devant le lycée Paul Claudel.Rens. 03 23 80 03 03

sortie nature

rendez-vous l'Aisne 197 - Juillet/Août 201330

fête

Jusqu’au 13 juillet Laon : Théâtres de papier, un art spectaculaire et codifié, de-puis le décor en trompe-l’œil jusqu’aux costumes, en passant par la posture et la gestuelle. A la bibliothèque Suzanne-Martinet.Rens. 03 23 22 86 74

expo

6 et 7 juilletSoissons : Vent en fête, 15e ren-contre internationale de cerfs-vo-lants, de 10h à 18h au stade de l’hippodrome. Rens. 03 23 59 69 12

Du 9 au 24 aoûtLaon : Couleurs d’été, spectacle son & lumière, les vendredis et samedis à 22h30, parvis Gau-thier de Mortagne.Rens. 03 23 22 85 30

25 aoûtChavignon : fête du miel à 15h.Rens. 03 23 21 61 62

31 août, 1er septembreLa Neuville-lès-Dorengt : A tra-vers champs, moisson et battage à l’ancienne, exposition de trac-teurs, marché artisanal, groupe folklorique, de 10h à 18h.Rens. 06 84 71 07 34

www.aisne.com

ces sorties en détail, d’autres RDV culturels, les brocantes...

Du 7 juillet au 1er septembre

Les Orgues de l’Aisne en concerts 7 juilletSaint-Quentin : Du Caurroy / Bach / Franck / Widor / Alain, à 16h à la basilique.Rens. 03 23 62 36 77

14 juilletSoissons : Bach / Franck / Vierne / Widor / Phillips, à 16h à la cathé-drale.Rens. 03 23 53 17 37

28 juilletLaon : Mendelssohn / Schumann / Saint-Saëns / Gigout / Litaize / Alain / Messiaen, à 17h à la cathédrale.Rens. 03 23 20 28 62

4 aoûtSaint-Quentin : Scott Hamilton Dany Doriz Quartet, à 17h au petit jardin des Champs Elysées, repli au Splendid.Rens. 06 29 71 67 73

18 aoûtSaint-Quentin : Garden Party Jazz, à partir 12h, avec concert du trio King Cole, Claude Tissen-dier & le BRB et le quintet de Philippe Pilon. Au petit jardin des Champs Elysées. Repli au Splen-did à partir de 14h.Rens. 06 29 71 67 73

25 aoûtLe Nouvion-en-Thiérache :Concert de l’ensemble orchestral en pays nouvionnais à 16h30 à l’église. Rens. 03 23 97 07 63

1er septembreSaint-Quentin : l’ Anachronic Jazz Band à 17h au petit jardin des Champs Elysées. Repli au Splen-did. Rens. 06 29 71 67 73

4 aoûtSoissons : Bach / Ritter / Wagner,à 16h à la cathédrale.Rens. 03 23 53 17 37

15 aoûtLaon : Franck / Widor / Messiaen, à 17h à la cathédrale.Rens. 03 23 20 28 62

25 aoûtSoissons : Bach / Vierne / Duruflé, à 16h à la cathédrale.Rens. 03 23 53 17 37

1er septembreLaon : Liszt / Franck / Alain / Duruflé, à 17h à la cathédrale.Rens. 03 23 20 28 62

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13 juilletGuise : Lieu d’être, spectacle de danse de la Cie Acte, sur la place du Familistère, à 15h.Rens. 03 23 61 89 33

Du 27 au 31 aoûtLaon : Image et son, atelier pour les enfants animé par l’associa-tion Luminis, à la médiathèque Georges Brassens. Rens. 03 23 22 86 90

Un été dans l’AisneDistribué dans les boîtes aux lettres des Axonais début juin, le guide culturel “Un été dans l’Aisne” est également disponible dans les offices de tourisme.

Un guide 2 en un

Côté pile, ce guide rassemble, de la manière la plus exhaustive possible, les manifestations culturelles pour la période du 10 juin au 13 octobre.

Concerts, expos, spectacles, fêtes et festivals et autres curiosités, de quoi vibrer, bouger, découvrir, vous émerveiller !

Côté face, découvrez la programmation de l’Eté du Conseil général : soirées arts de la rue, théâtre, spectacles pour les enfants des accueils de loisirs, découvertes d’été, grand concert au Parc Foch à Laon... autant d’événements gratuits pour vous régaler cet été.

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l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

www.aisne.com

l'été du Conseil générall'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

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Découverte d’été

Ouverture du Parc Foch à 14 h. Spectacle arts de la rueavec les Polyamide SistersMixtape Radio / Delirium Funky Machine / Motolo Vanupié / Debout sur le zinc / Toots and the Maytals

Le concert 7 juilletLaon

2 soirées théâtre Une pièce écrite à partir de témoignages d’habitants de la Cité des cheminots à Laon.

Ve. 5 juil. Charly sur Marne / à 20h30 Sa. 6 juil. Guise / à 20h30

La cité des cheminots,aller(s)-retour(s)

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12 soirées arts de la rueorganisées par les communes et associations autour d’un spectacle proposé par le Conseil général.

Ve. 5 juil. Itancourt / à partir de 18h30 Sa. 6 juil. Chavigny / à partir de 17h Di. 7 juil. Laon / à partir de 14h

Les fées railleuses Polyamide Sisters

Ve. 12 juil. Coucy-lès-Eppes / à partir de 18h30 Sa. 13 juil. Baulne en Brie / à partir de 19h Di. 14 juil. Sinceny / à partir de 14h30

Cirque Inextremiste Inextremiste

Ve. 19 juil. Francilly-Selency / à partir de 14h Sa. 20 juil. Neuilly-Saint-Front / à partir de 17h Di. 21 juil. Grandrieux / à partir de 9h - spectacle à 18h

Cie D'irque & Fien Le Carrousel des moutons

Ve. 26 juil. Merlieux et Fouquerolles / à partir de 18h15 Sa. 27 juil. Landouzy-la-Ville / à partir de 14h Di. 28 juil. Chivres-Val / à partir de 12h

Circ Panic L’homme qui perdait des boutons

Des visites gratuites pour mieux connaître les trésors et merveilles de l’Aisne.Réparties sur tout le territoire, durant tous les week-ends des mois de juillet et d’août, ces visites vous sont proposées en accès libre en partenariat avec les offices de tou-risme.

Elles comprennent souvent des animations ou surprises particulières.

Vous découvrirez les petits secrets ou les grandes histoires du patrimoine architectu-ral, historique ou naturel du département.

Au programme : La Maison Matisse à Bohain en Verman-dois, le touage de Riqueval, visites de Saint-Quentin et le Musée des papillons, la ville de Guise, les églises fortifiées des portes de la Thiérache, une cidrerie àRozoy-sur-Serre, la Maison des outils d’antan, la cité de Coucy-le-Château, Blérancourt, Laon, la Caverne du Dragon/Musée du Chemin des Dames, le Musée des Temps barbares, le Fort de Condé, les ateliers de l’abeille de Chavignon, Villers-Cotterêts, la ville de Château-Thierry, le Musée de la Mémoire de Belleau, la ville de Fère-en-Tardenois.

retrouvez le programme détailléde toutes les manifestations sur

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l'image l'Aisne 197 - Juillet/Août 2013

TOUS LES ÉVÉNEMENTS DE LA SAISON

JUIN /OCTOBRE 2013UN ÉTÉ

DANS l’AISNE

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Un guide gratuit pour retrouver toutes les manifestations festives et culturelles organisées dans l’Aisne. Il est dispo-nible dans les offices de tourisme et distribué dans toutes les boîtes aux lettres.