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L’éLectricité en Vendée :
1923-2010
des syndicats,une histoire
Service publicdes énergies
vendéennes
éditorial de Jean-claude Merceron, Président du SydeV Page 3
contexte Pages 4-5
01 - Syndicat d’Angles Pages 6-7
03 - Syndicat de Beauvoir-sur-Mer Pages 8-9
04 - Syndicat de Bournezeau Pages 10-11
05 - Syndicat de La caillère Pages 12-13
06 - Syndicat de chaillé-les-Marais Pages 14-15
07 - Syndicat de Fontenay-le-comte Pages 16-17
08 - Syndicat du Haut-Bocage-Vendéen Pages 18-19
09 - Syndicat de L’Hermenault Pages 20-21
10 - Syndicat de Maillezais Pages 22-23
11 - Syndicat de Mareuil-sur-Lay Pages 24-25
12 - Syndicat de Montaigu Pages 26-27
13 - Syndicat de Mortagne-sur-Sèvre Pages 28-29
14 - Syndicat de La Mothe-Achard Pages 30-31
15 - Syndicat de L’île de noirmoutier Pages 32-33
16 - Syndicat de L’Oie Pages 34-35
17 - Syndicat de Palluau Pages 36-37
18 - Syndicat de Pouzauges Pages 38-39
19 - Syndicat de Saint-Gilles-croix-de-Vie Pages 40-41
20 - Syndicat de Saint-Hilaire-des-Loges Pages 42-43
21 - Syndicat de Saint-Hilaire-de-Voust Pages 44-45
02 - Syndicat Banlieue de La roche-sur-Yon - 1963 devenu Yonnais en 1997 Pages 46-47
22 - commune de l’île d’Yeu 1950 Page 48
23 - commune des Sables d’Olonne 1992 Page 49
remerciements - crédits photos / documents Pages 50-51
Sommaire
répartition géographique 2010 des syndicats locaux
d’electrification (avant dissolution)
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e mandat 2008 – 2014 du SydeV se termine. Les statuts ont été récemment modernisés et les comités territoriaux de l’énergie ont
remplacé en 2010, les syndicats d’électrification locaux.A l’heure des bilans, il m’est apparu utile de relater l’histoire de l’électrification de la Vendée forgée par les communes depuis la fin du XiXe siècle.il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va.J’ai souhaité que l’histoire de ces syndicats locaux soit retracée dans un livret et soit le reflet d’une reconnaissance du travail accompli par des hommes engagés pour le bien-être de la population et l’essor des activités.très en retard au sortir de la seconde guerre mondiale en desserte électrique, la Vendée peut s’enorgueillir aujourd’hui d’être à la pointe dans le domaine de l’énergie.Si le SydeV a pu réussir cette mutation, c’est grâce au dynamisme de ses syndicats locaux et à la volonté de mutualisation de ses délégués. il faut garder précieusement ces valeurs. ce livret est leur histoire. il est tout à leur hommage.
L
Jean-claude MercerOnPrésident du SydeV
Sénateur de la Vendée
3
édito
n 2013, le SydeV annonce l’installation prochaine de 350 bornes de recharge électrique pour les véhicules et le projet innovant Smart Grid Vendée (optimisation
des réseaux publics de distribution). La Vendée, aujourd’hui, est en pleine lumière !
Mais hier ? Hier aussi la Vendée était pionnière ! dès 1848, le physicien vendéen Adolphe Archereau est le premier à éclairer la place de la concorde à Paris. Plus tard, Pouzauges, dès 1886-1887, est le premier bourg de Vendée – la 7e ville de France ! – à être dotée d’un éclairage public. 77 heureux habitants sont abonnés en 1895, 170 en 1913 ! Mais entre-temps, que s’est-il passé ?
Au début du XXe siècle, l’électrification rurale est présentée comme un facteur de prospérité. La loi du 15 juin 1906 définit les régimes d’établissement des réseaux électriques, l’organisation, le fonctionnement, les tarifs, etc.
Mais c’est à partir des années 1920 que l’électrification rurale prend véritablement son essor en Vendée. des syndicats intercommunaux d’électricité se créent, dont le premier en 1923 à chaillé-les-Marais ; 20 suivront, aidés dans leur tâche par les ingénieurs du génie rural et de l’équipement. des
subventions de l’état sont accordées, des emprunts à long terme lancés.
ils procèdent à l’étude des projets, mènent les négociations pour la fourniture du courant, exploitent la distribution. Au nord du département, la société nord-Vendéen électrique, reprise par la nantaise d’électricité (1927) vend l’électricité de la centrale de chantenay et fournit les bourgs
au nord d’une ligne Saint-Jean-
de-Monts, Mallièvre. Au sud, l’électrique de Vendée prend le relais. L’électricité est acheminée depuis la centrale de Faymoreau créée en 1921 à proximité des mines de charbon.
La guerre de 1939-1945 ralentit voire suspend les projets en cours. en 1946, l’état, soucieux d’unifier la distribution de l’électricité jugée prioritaire, crée l’électricité de France (edF). La création du SydeV, en 1950, accélère aussi, à l’échelle départementale, le maillage du réseau.
car, au sortir de la guerre, la Vendée est encore loin d’être totalement équipée. de gros travaux restent encore à réaliser pour que les Vendéens bénéficient tous de la lumière électrique. Quelques chiffres évocateurs : en 1946, le pourcentage des ménages ayant l’électricité, par rapport au nombre total des ménages dans les communes rurales est, en Vendée, de 56 %, soit le 84e département le moins bien desservi sur 90. c’est pour cela qu’en 1947, les travaux retenus pour la dotation de l’état sont 7 à 8 fois plus importants que dans d’autres départements de même population. Mais alors ce
sont les matériaux qui manquent et pénalisent la reprise : le cuivre notamment, hors de prix.
dans les années 50-60, les syndicats desservent les derniers écarts, renforcent le réseau existant et s’attellent au changement de tension, source parfois de problèmes, comme pour ce curé de l’ile-d’elle encore en 110, muté en 1958 à
E
4
Contextecontexte
Saint-denis-La-chevasse passé au 220, et qui se fend d’une lettre au syndicat : son aspirateur tornado ne fonctionne plus !
en 1984, le SydeV encourage notamment les bourgs, dans le cadre de la décentralisation, à enfouir le réseau. et ceux-ci de ressembler – presque ! – aux cartes postales du début du siècle et d’avant l’électricité, sans poteaux ! dans le même esprit, les communes s’attachent à la mise en lumière de leur patrimoine.
Fin 2010, les syndicats sont dissous. Les communes adhèrent directement au SydeV. des comités territoriaux de l’energie voient le jour pour garder le contact avec le terrain.
Jean Yole souriait de son voisin qui, fier d’être équipé de l’éclairage électrique, ne se lassait pas de jouer avec l’interrupteur, deux ans encore après l’installation ! Aurait-il pu imaginer sa « province », qu’il aimait tant, pionnière en réseaux intelligents ?
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Jard-sur-Mer : les habitants font leurs courses au Félix Potin désormais électrifié.6
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Syndicat d’Angles• Angles • l’Aiguillon-sur-Mer • AVrillé • le BernArD • le ChAMP-sAint-Père • ChAsnAis • Curzon • lA FAute-sur-Mer • le giVre • grues • JArD-sur-Mer • lA JonChère • lAiroux • longeVille-sur-Mer • Moutiers-les-MAuxFAits • sAint-Benoist-sur-Mer • sAint-Cyr-en-tAlMonDAis • sAint-Denis-Du-PAyré • sAint-hilAire-lA-Forêt • sAint-VinCent-sur-grAon • sAint-VinCent-sur-JArD • sAint-MiChel-en-l’herM • lA trAnChe-sur-Mer
e synDiCAt, FonDé en 1926, A Pour But l’étuDe, lA ConstruCtion et l’exPloitAtion
De réseAux De DistriBution D’énergie éleCtrique Pour les CoMMunes De JArD,
st-VinCent-sur-JArD, longeVille, le BernArD, Angles, lA JonChère, st-Benoist-sur-Mer,
lA trAnChe, Curzon, le giVre, sAint-sornin, le ChAMP-sAint-Père, sAint-VinCent-sur-grAon,
Moutiers-les-MAuxFAits, et, s’il y A lieu, De Celles AVoisinAntes.
L
il prend le nom de syndicat électrique intercommunal d’Angles où est son siège, d’abord fixé pour une durée prorogeable de 40 ans (arrêté du 6 octobre 1925). l’électricité vient de Faymoreau.le 8 novembre 1945, sont acceptées l’ Aiguillon, grues, saint-Denis-du-Payré. Demandent leur rattachement : Avrillé, la Claye, lairoux, Chasnais (10 mars 1946). Mais aussi, encore en pourparlers, saint-hilaire-la-Forêt et saint-Cyr-en-talmondais. le conseil syndical reste prudent quant à l’adhésion de nouveaux entrants : cela ne doit pas grever le travail déjà commencé. en 1945, puis 1947, le syndicat annonce qu’il acquiert un petit matériel mobile pour le battage électrique des céréales et des graines, une préoccupation récurrente. et de se rendre compte, alors, que les 40 ans initialement prévus pour l’aménagement du réseau seront insuffisants : le 15 juillet 1947, le préfet approuve l’adoption de la durée illimitée, en vigueur dans les syndicats voisins.
7
Des réseaux bien distincts : électricité, éclairage, téléphone contre le mur de l’entreprise d’électricité générale de Pierre Daviet,
à Angles en 1955.
1926 à 1932
1945 à 1959
1959 à 1976
1976 à 1982
1982 à 1983
1983 à 2008
2008 à 2010
Présidents
Raoul PACAUD, Maire d’Angles
Émilien LOUBÉ,Délégué de l’ Aiguillon-sur-Mer
Corentin RIOU,Maire de Moutiers-les-Mauxfaits
Jacques BELLEVILLE,Maire d’Angles
Maurice LOUINEAU,Maire de le Champ-saint-Père
Pierre DAVIET,Maire d’Angles, Délégué à partir de 2001
Jean-Claude CHARTOIRE,Délégué d’Avrillé
Vue sur le clocher de Moutiers-les-Mauxfaits depuis la rue du Bourg.
Anec
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Pétition des habitants et commerçants de
La Faute. Ils évoquent « … le danger que
fait courir à notre station balnéaire la
carence de l’électricité de France… Fréquentes
pannes… Les touristes sont obligés de dîner
à la chandelle et menacent de déserter notre
plage… ». Ils demandent donc qu’il soit
remédié à la situation défectueuse du réseau
électrique desservant l’agglomération.
Août 1949 : le dîner à la chandelle n’est pas romantique…
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LacunesLa priorité était donnée à la desserte des bourgs et à leurs périmètres immédiats.
La création du syndicat a permis d’aider à mieux servir les « écarts », les habitations isolées nombreuses encore dans les années 50.
il relate comment, à l’époque, l’électricité apportée par « 4 fils au bout du toit » servait pour l’éclairage public, la préoccupation majeure dans les écarts étant surtout les coûts de la consommation et donc, de limiter les équipements.
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Pierre Daviet, Président du Syndicat d’Angles de
1983 à 2008, et créateur deson entreprise d’électricité générale
en 1955 à Angles, se souvient :
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la place du marché de Beauvoir-sur-Mer, autour de la poste portant les marques de l’électrification.
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Syndicat de Beauvoir-sur-Mer• APreMont • lA BArre-De-Monts • BeAuVoir-sur-Mer • Bois-De-Cené • Bouin • ChAllAns • ChâteAuneuF • FAlleron • FroiDFonD • lA gArnAChe • notre-DAMe-De-Monts • le Perrier • sAint-ChristoPhe-Du-ligneron • sAint-gerVAis • sAint-JeAn-De-Monts • sAint-urBAin • sAllertAine • soullAns
9
Publicité pour la lumière électrique à Beauvoir-sur-Mer.
tarifs de l’électricité en 1935.
1928 à 1940
1940 à 1947
1947 à 1953
1953 à 1963
1963 à 2000
2000 à 2010
Présidents
Ludovic LANCELOT, Maire de Bouin
Théodule CHARTIER,Délégué de saint-Jean-de-Monts,Maire à partir de 1947
Raoul PÉLOTE (père),Maire de Bouin
Armand de BAUDRY d’ASSON,Maire de la garnache
Raoul PÉLOTE (fils),Maire de Bouin
Jean-Yves GAGNEUX,Maire de Bouin
e 12 JAnVier 1928, lors De lA réunion qui A lieu à BeAuVoir, sont Présents les MAires
De BeAuVoir, Bouin, sAint-gerVAis, lA BArre-De-Monts, le Perrier, notre-DAMe-De-
Monts, sAint-JeAn-De-Monts, sAint-urBAin. le « synDiCAt interCoMMunAl Du réseAu De
DistriBution D’énergie éleCtrique », Créé Pour une Durée illiMitée, est reConnu PAr lA
PréFeCture le 10 MArs 1928 (Arrêté Du 16 Juillet 1929).
L
en janvier 1930, le règlement intérieur cite la garnache, soullans, sallertaine. exit saint-urbain et le Perrier. le siège est fixé à Beauvoir.saint-hilaire-de-riez demande son incorporation pour la partie nord de son territoire (arrêté du 21 janvier 1931), partie qui dépendait auparavant de saint-gilles. le 25 février 1931, Apremont, Froifond, Falleron, Bois-de-Cené et saint-Christophe-du-ligneron demandent leur rattachement (arrêté du 28 janvier 1932). Mais le syndicat souhaite que les communes primo-adhérentes soient d’abord pourvues de l’éclairage. elles sont acceptées après l’intervention rassurante du génie rural. Alors qu’en 1934, le Perrier réalise de façon autonome la distribution d’électricité de son bourg, c’est pour son bourg que saint-urbain souhaite adhérer le 22 février 1935. le 22 juin 1938, les membres du syndicat de noirmoutier assistent à la réunion. une discussion s’engage autour de la ligne à 30 000 volts entre Challans et Fromentine. Châteauneuf, enclavée dans le territoire du syndicat et qui n’est pas encore électrifiée, souhaite adhérer. le 3 juin 1949, Challans intègre le syndicat pour ses écarts et le Perrier, qui forme aussi une enclave, désire désormais adhérer.
Vue sur le château d’Apremont depuis la rue royale.
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10 la place du transformateur électrique à Bournezeau : un monument à part entière.
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Syndicat de Bournezeau• BournezeAu • lA ChAize-le-ViCoMte • ChâteAu-guiBert • Fougeré • les PineAux • sAinte-CéCile • sAint-Florent-Des-Bois • sAint-hilAire-le-Vouhis • sAint-MArtin-Des-noyers • thorigny
Présidents
11
l’ancêtre de nos éoliennes...
route de la roche-sur-yon à saint-Florent-des-BoisArticle ouest-France,
24 novembre 1950
e synDiCAt D’éleCtriFiCAtion De BournezeAu Dessert les CoMMunes De lA ChAize-le-ViCoMte,
BournezeAu, les PineAux-sAint-ouen, sAint-MArtin-Des-noyers, thorigny, Fougeré,
sAint-hilAire-le-Vouhis (Arrêté Du 17 oCtoBre 1927).
Puis s’Agrègent Au synDiCAt les CoMMunes De ChâteAu-guiBert, sAint-Florent-Des-Bois,
lA liMouzinière, sAinte-CéCile et sAint-VinCent-PuyMAuFrAis.
L
sur le procès-verbal du 14 décembre 1955, en pleine période des travaux de renforcement, le conseil syndical reconnaît qu’à ce propos, il « compte… parmi les collectivités ayant le moins de travaux de cette nature à réaliser ». en 1956, c’est l’année de l’achèvement de l’électrification de la totalité des écarts sur le territoire du syndicat, ce qui est loin d’être le cas pour d’autres coins du département. Bournezeau donne alors la priorité aux changements de tension, même si en 1960 pourtant, ce sont les artisans de la Chaize qui se plaignent de l’insuffisance du courant, bien qu’une partie des travaux ait déjà été honorée. Pour effectuer ses travaux, le syndicat voit comme indispensable que les usagers donnent une preuve de la nécessité de ces aménagements. en 1958, il se reconnaît comme un syndicat non prioritaire quant aux versements de subventions, en raison du peu de travaux qu’il reste à réaliser.
1944 à 1967
1967 à 1971
1971 à 1983
1983 à 1984
1984 à 1995
1995 à 2001
2001 à 2008
2008à 2010
Louis JOGUET, Maire de Bournezeau, Délégué à partir de 1959
Louis L’HERMITE,Maire de la Chaize-le-Vicomte
Lucien GRELLE,Maire de Bournezeau
Rémi MAQUIGNEAU,Maire de Bournezeau
Guy BOHINEUST,Maire de Bournezeau
Joseph MALIK,Délégué de Bournezeau
Joël CHEVALLEREAU,Délégué de Bournezeau
Denis ROUSSEAU,Délégué de Bournezeau
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Archive syDeV.
le centre bourg de Mouilleron-en-Pareds : l’électricité côtoie les caniveaux pavés12
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Syndicat de la Caillère• BAzoges-en-PAreDs • lA CAillère-sAint-hilAire • CezAis • ChAntonnAy • CheFFois • lA JAuDonnière • Mouilleron-en-PAreDs • sigournAis • sAint-gerMAin-l’Aiguiller • sAint-gerMAin-De-PrinCAy • sAint-MAuriCe-le-girArD • sAint-sulPiCe-en-PAreDs • sAint-VinCent-sterlAnges • tAlluD-sAinte-geMMe • thouArsAis-BouilDroux
e « synDiCAt De CoMMunes De lA CAillère » est CoMPosé De lA
CAillère, lA JAuDonnière, sAint-hilAire-Du-Bois, thouArsAis-
BouilDroux, sAint-PhilBert Du Pont-ChArrAult (Arrêté
PréFeCtorAl, 15 AVril 1927). Fixé Pour une Durée illiMitée, il est
DéFinitiVeMent reConnu le 1er sePteMBre 1928.
L
le nom de saint-Philbert n’est plus cité. son but : la construction et l’exploitation d’un réseau de distribution d’énergie électrique sur son territoire. les réunions se déroulent à la Caillère.le 4 août 1931, arrivent saint-Philbert-du-Pont-Charrault, sigournais, saint-germain-de-Princay, Puybelliard, saint-Mars-des-Prés, Chantonnay (accord préfectoral, 7 décembre 1931).le 16 juillet 1936, saint-Maurice-le-girard intègre le syndicat (arrêté préfectoral, 7 octobre 1936). le 7 décembre 1937, 7 communes rejoignent la Caillère, dont certaines déjà électrifiées : Mouilleron-en-Pareds, Cheffois, saint-Vincent-sterlanges (pour sa partie en bordure de saint-germain-de-Princay) et les autres : saint-germain-l’Aiguiller, le tallud-sainte-gemme, Cezais, saint-sulpice-en-Pareds. « l’électrification totale » de ces nouvelles communes, évoquée le 7 mars 1938, laisse supposer que les bourgs ne sont pas encore équipés.en février 1948, saint-germain-de-Princay veut entamer des travaux seule, mais visés par le syndicat : c’est accordé.
13
1927
1928 à 1942
1942 à 1945
1945 à 1959
1959 à 1983
1983 à 2001
2001 à 2008
2008 à 2010
Présidents
M. MOISIèRE, Délégué la Caillère
Auguste PHELIPPEAU,Maire de la Caillère
Louis ROY,Délégué de thouarsais-Bouildroux, Maire à partir de 1944
Georges BOURGOIN,Délégué de la Caillère,
Raymond BILLAUD,Délégué de la Caillère,
Louis POUPARD,Délégué de la Caillère,
Hubert RABAUD,Délégué de la Caillère,
Éric FROUIN,Délégué de Bazoges-en-Pareds,
Anecdote
Où il explique qu’une personne de sa commune ne veut pas prendre l’électricité…
Mais qu’au contraire, une vieille dame accepte bien volontiers. « Elle est quasi
impotente, ce ne sera pas un luxe. » Et le maire, humaniste, d’ajouter :
« Je suis coupable de n’avoir pas pensé plutôt à cela. »
Lettre du maire de Pont-Charrault, 23 octobre 1954 :
une réclamation...thouarsais-Bouildroux,
15 septembre 1954.
Article de ouest-France, 25 janvier 1951.
Le poste tour à l’entrée de Saint-Vincent-Sterlanges en 1932.
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Comment transporter un poteau dans le marais...
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• ChAillé-les-MArAis • ChAMPAgné-les-MArAis • le gué-De-Velluire • le lAngon • luçon • Moreilles • Mouzeuil-sAint-MArtin • nAlliers • le Poiré-sur-Velluire • PuyrAVAult • sAinte-geMMe-lA-PlAine • sAinte-rADégonDe-Des-noyers • lA tAillée • triAize • Velluire • Vouillé-les-MArAis
Syndicat de Chaillé-les-Marais
15
la mise en place des fils électriques sur le poteau.
1923 à 1934
1934 à 1945
1945 à 1960
1960 à 1971
1971 à 1983
1983 à 1989
1989 à 1991
1991 à 1995
1995 à 2010
Présidents
Jean POISSONNET, Maire de Puyravault.
Auguste ALBERT, Maire de Chaillé-les-Marais
Ernest BONNET,Maire de Chaillé-les-Marais,Délégué à partir de 1959
Georges BRETON,Maire de Chaillé-les-Marais
Julien Hilaire PETIT,Maire de Chaillé-les-Marais
Roger AUTIN,Maire de Chaillé-les-Marais
Robert BONTEMPS,Maire de Chaillé-les-Marais
Jean-Louis GROUSSET, Maire de Chaillé-les-Marais
Guy GRELAUD,Maire de Chaillé-les-Marais
est le PreMier à Voir le Jour en VenDée ! le synDiCAt éleCtrique interCoMMunAl De
ChAillé-les-MArAis est Créé le 20 Août 1923 Pour une Durée De 40 Ans, MAis il PourrA
être Prolongé si néCessAire. le 5 oCtoBre 1924, il ChAnge De noM et DeVient le synDiCAt
interCoMMunAl D’éleCtriCité De ChAillé-les-MArAis.
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son siège est à Chaillé. il a pour objet la distribution de l’énergie électrique pour tous usages sur le territoire des communes qui le composent et, s’il y a lieu, de celles limitrophes situées dans le département.
les communes adhérentes sont le gué-de-Velluire, la taillée, sainte-radégonde-des-noyers, Vouillé, Puyravault, Champagné-les-Marais. triaize demande à rejoindre le syndicat en mars 1925, sa venue est effective le 28 mai de la même année. en avril 1927, grues et saint-Denis-du-Payré demandent leur rattachement, soit à Angles, soit à Chaillé. C’est Chaillé qui les accepte. le 31 mars 1931, Moreilles et la partie sud de sainte-gemme-la-Plaine sont admis. le 21 novembre 1946, une partie de nalliers rejoint le syndicat en vue de l’électrification des écarts non encore pourvus. le 8 juin 1949, Mouzeuil, nalliers, saint-Martin-de-Mouzeuil, Velluire, le Poiré-sur-Velluire proposent leur intégration. l’ingénieur du génie rural demande au syndicat si luçon peut rejoindre Chaillé (13 avril 1951), ce qui est entériné.
en 1947, avec celui de Beauvoir, le syndicat de Chaillé raffle l’essentiel des subventions octroyées par l’état : ces deux syndicats de marais sont considérés comme ayant encore le plus de travaux à réaliser sur leur territoire. Journal, la Vendée 2 avril 1922.
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« J’ai l’honneur d’appeler votre attention sur l’inconvénient qui résulte
pour nous de l’emploi des cerfs-volants dans le périmètre de la distribution
électrique. Avant-hier la lumière a été coupée rue du Moulin Garnier et
j’apprends ce matin qu’un autre cerf-volant est accroché dans les fils au
frêne. Précédemment j’en ai fait retirer un rue de Mareuil après même
opération rue Henry Renaud. Le temps et le personnel me manque pour
réparer et je ne sais à qui m’en prendre pour le dédommagement auquel
nous aurions droit.»
Extrait d’un courrier de la Luçonnaise d’Electricité au Maire de Luçon, 7 septembre 1924
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16 Arrivée dans le bourg de Marsais-sainte-radégonde.
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Syndicat de Fontenay-le-Comte• AuzAy • ChAix • FontenAy-le-CoMte • longèVes • MArsAis-sAinte-rADégonDe • l’orBrie • Pissotte • sérigné
17
rue gaston guillement
à Fontenay-le-Comte.
es CoMMunes Autour De FontenAy-le-CoMte qui se Constituent en synDiCAt en Vue De lA
ConstruCtion et De l’exPloitAtion D’un réseAu De DistriBution D’énergie éleCtrique sur
leur territoire sont sérigné, MArsAis-sAinte-rADégonDe, ChAix, AuzAy, longèVes (Arrêté Du
10 sePteMBre 1928).
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Présidents
1951 à 1965
1965 à 1981
1981 à 1989
1989 à 2008
2008 à 2010
Marceau BRETAUD, Maire de Fontenay-le-Comte
André FORENS,Maire de Fontenay-le-Comte
Francis BLOCH,Maire de Fontenay-le-Comte
Germain THEIL,Maire de l’orbrie, Délégué à partir de 2001
Bernard MAJOU,Délégué de sérigné
Lacunes
Fontenay-le-Comte et saint-Médard-des-Prés (arrêté 10 octobre 1929) pour l’électrification notamment du gros-noyer, rouchereau, la Folie et Boisse ; enfin, l’orbrie et Pissotte, le 3 novembre 1949. les réunions se déroulent à la mairie de Fontenay.le 6 décembre 1952, la situation de Charzais est évoquée en séance. soucieuse d’électrifier quelques écarts encore non pourvus, la commune demande son adhésion au syndicat. il reste en réalité peu de travaux à effectuer, travaux qui ne sont, selon elle, pas susceptibles d’entraîner des retards pour les autres ouvrages déjà lancés par le syndicat. elle reçoit un avis favorable (arrêté du 15 avril 1953).Dans cette même séance de décembre 1952, le problème de l’ambiguïté du nom du syndicat est soulevé. il y a en effet souvent confusion entre celui de l’hermenault et celui de l’hermenault-Fontenay-ouest. il est donc décidé que le syndicat intercommunal de l’hermenault-Fontenay-ouest sera désormais désigné sous le nom de syndicat intercommunal d’électrification de Fontenay-le-Comte (arrêté préfectoral du 15 avril 1953).
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ouest-France,9 juin 1954.
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Selon la règle établie pour le financement des extensions, les travaux d’électrification nécessitaient
des avances de fonds sous forme de titres remboursables sur plusieurs années.comme tout le Sud-Vendée, Sérigné fut desservie en électricité par la centrale de Faymoreau, bâtie en 1920 sur un ancien puits d’extraction de charbon. elu au conseil municipal en 1965, je me souviens qu’un seul comptage pour l’éclairage public était installé à la mairie avec une extinction des lumières la nuit.
Bernard Majou,délégué du Syndicat
de Fontenay-le -comte de 1983 à 2010 et Président de 2008 à 2010,
évoque quelques souvenirs de sa commune de Sérigné.
Anec
dote
« Au syndicat d’électrification L’Hermenault-
Fontenay-Ouest. Une réunion du syndicat
de L’Hermenault… s’est tenue à l’hôtel de ville
de Fontenay-le-Comte, samedi dernier,
jour de la foire, dans l’après-midi.
D’un mot, nous pouvons résumer la situation
dudit syndicat : tout y est allé pour le
mieux, tout y va pour le mieux. Malgré les
complications et les ennuis du début uniquement
dus à la défection, puis au départ de plusieurs
communes qui ont pensé faire monts
et merveilles en adoptant un autre système.»
Extrait du Populaire du 20 octobre 1929
18
9381
le centre bourg de saint-Mesmin.
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Syndicat du haut-Bocage-Vendéen• les Châtelliers-ChâteAuMur • les ePesses • lA FloCellière • MenoMBlet • MontournAis • lA PoMMerAie-sur-sèVre • réAuMur • sAint-MArs-lA-réorthe • sAint-MesMin • sAint-MiChel-Mont-MerCure • sAint-Pierre-Du-CheMin • lA tArDière
e 14 MArs 1938, lA PréFeCture reConnAît PAr Arrêté lA CréAtion Du « synDiCAt interCoMMunAl
D’éleCtriCité Du hAut-BoCAge » CoMPosé Des CoMMunes Des éPesses, MenoMBlet, réAuMur,
sAint-MArs-lA-réorthe, MontournAis, lA PoMMerAie-sur-sèVre, les Châtelliers-ChâteAuMur,
lA FloCellière, sAint-Pierre-Du-CheMin, sAint-MesMin et sAint-MiChel-Mont-MerCure.
L
elles se réunissent en vue de la constitution d’un syndicat intercommunal dont l’objet est la construction d’un réseau de distribution d’énergie électrique sur leur territoire. elles s’engagent à y participer financièrement. le syndicat est constitué pour une durée illimitée et tient ses réunions à la mairie de Montournais. en 1955, le syndicat annonce que l’électrification des écarts est achevée. on s’attaque au renforcement des 7 derniers réseaux urbains et on revoit l’éclairage public des bourgs, ce qui est terminé début 1956. en séance du 27 février, on précise même que le nombre de lampes est porté de 147 à 182 !
19
Construction d’un poste tour.
Présidents
1947 à 1981
De 1982 à 1994
1994 à 1995
1995 à 2008
2008 à 2010
Lionel de TINGUY du POUET, Maire de saint-Michel-Mont-Mercure
Montfort de TINGUY du POUET, Maire de saint-Michel-Mont-Mercure, Délégué à partir de 1989
Pierre GERMAIN,Maire de la Flocellière
Maximin PICARD, Maire de saint-Mesmin, Délégué à partir de 2001
Jean-Claude AGENEAU,Maire de saint-Mars-la-réorthe
Anecdote
PV de séance, 18 septembre 1965 :« Le président signale que la commune de Montournais a fait poser cinq lampes
d’éclairage public supplémentaires et qu’elle demande au syndicat de les prendre
en charge. Cependant, d’autres communes ont effectué des travaux semblables sans
demander l’intervention du syndicat. Après discussion, et compte tenu du fait que
le syndicat ne peut pas faire face à tous les besoins, il décide de laisser ces dépenses
à la charge des communes. »
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Les poteaux s’installent…
Lacunes
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Vers la Poste à l’hermenault.
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Syndicat de l’hermenault• BourneAu • lA ChAPelle-théMer • l’herMenAult • Petosse • Pouillé • lA réorthe • sAint-Cyr-Des-gâts • sAint-etienne-De-Brillouet • sAint-Juire-ChAMPgillon • sAint-lAurent-De-lA-sAlle • sAint-MArtin-Des-FontAines • sAint-MArtin-lArs-en-sAinte-herMine • sAint-VAlérien • thiré
21
les poteaux arrivent…
Vue sur l’église de saint-etienne- de-Brillouet.
Présidents
1940 à 1952
1952 à 1962
1962 à 1965
1965 à 1969
1969 à 1983
1983 à 1989
1989 à 2010
M. CAUSEL, Délégué de l’hermenault
Henry de BEJARRY, Délégué de la réorthe
Robert BAILLY, Maire de saint-Valérien
Maurice VENANT,Maire de l’hermenault
Jean COGNACQ,Maire de l’hermenault,Délégué à partir de 1978
Bernard ANONIER,Délégué de saint-Martin-des-Fontaines
André ROTURIER,Maire de Bourneau, Délégué à partir de 2008
Arrêté ConstitutiF Du synDiCAt interCoMMunAl De l’herMenAult DAte Du 10 sePteMBre
1928. y sont rAttAChées l’herMenAult, lA ChAPelle-théMer, Petosse, Pouillé,
sAint-étienne-De-Brillouet, sAint-Juire-ChAMPgillon, sAint-MArtin-Des-FontAines,
sAint-VAlérien et thiré.
Au 4 janvier 1929, rejoignent les premières communes déjà engagées : saint-Martin-lars-en- sainte-hermine, saint-laurent-de-la-salle, Bourneau, saint-Cyr-des-gâts ; puis la réorthe au 4 janvier 1930 ; enfin, saint-Philbert-du-Pont-Charrault à la fin de l’année (5 décembre 1930).en 1961 encore, on laisse entendre en séance que les communes adhérentes les plus en retard quant à l’aménagement du réseau sont la réorthe et saint-Philbert-du-Pont-Charrault, auxquelleson décide qu’il faut donc donner toute la priorité.
L’
Lacunes
AnecdoteLettre de l’Énergie électrique de l’Ouest de la France à l’ingénieur en chef du Génie rural, 25 septembre 1940 :
« M. Coyreau, des Loges, président de la Société d’intérêt collectif agricole de
L’Hermenault (S.I.C.A.) nous a avisés qu’une Assemblée générale de la SICA aurait lieu
le 29 septembre 1940 à 17 h. (heure allemande) à l’école des filles ; étant donné le nombre
considérable de demandes reçues, il doit être question d’un problème de première urgence
dans une région jusqu’ici peu favorisée : il s’agit de l’électrification des écarts qui avait déjà
fait l’objet, il y a environ deux ans, d’une délibération rappelée à plusieurs reprises… »
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il raconte au début des années 60 : Mon père, pour faire fonctionner sa scierie à Fourcheau avait demandé la moyenne tension,
pas encore desservie contrairement à la basse tension. Le syndicat n’ayant aucun budget pour amener la ligne, c’est lui qui a avancé l’argent – 6000 francs de l’époque. Le syndicat l’a remboursé sur 20 ans avec intérêts.
André Roturier,Président du Syndicat
de L’Hermenault de 1989 à 2010, il est maire de Bourneau en 1983.
22 Le marais à l’heure de l’électrification.
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Population éclairée sur le territoire 4 septembre 1931.
9231Syndicat de Maillezais• Benet • Bouillé-CourDAult • DAMVix • Doix • FontAines • l’ile-D’elle • liez • MAillé • MAillezAis • le MAzeAu • Montreuil • nieul-sur-l’Autise • oulMes • sAint-MArtin-De-FrAigneAu • sAint Pierre-le-Vieux • sAint-sigisMonD • Vix
23
Pont sur la sèvre niortaise à Vix.
e 3 DéCeMBre 1923, le CoMité Du synDiCAt interCoMMunAl De MAillezAis se réunit à lA MAirie
De MAillezAis. il Vient D’être Autorisé PAr Arrêté De lA PréFeCture Du 17 sePteMBre 1923.
le 6 AVril 1925, Montreuil reJoint le synDiCAt. lA CoMMune est trAVersée PAr lA ligne hAute
tension Du synDiCAt De MAillezAis, elle est ACCePtée.
L
Présidents
1923 à 1953
1953 à 1959
1959 à 1971
1971 à 1989
1989à 1995
1995à 2010
Achille DAROUX, Délégué de Maillezais, Maire à partir de 1935
Charles FORST,Maire de Maillezais
Paul BROCHARD, Maire de Maillezais,Délégué à partir de 1969
Christiane ANGER,Maire de Maillezais
Odile SIMONNEAU, Maire de Maillezais
Jean TALLINEAU, Maire de Maillezais
le syndicat est composé des communes de Maillezais, saint-Pierre-le-Vieux, liez, saint-sigismond, Doix, Maillé, Damvix, le Mazeau, Bouillé-Courdault, Benet, lesson, sainte-Christine (ces 2 dernières rattachées à Benet en 1972). le siège est à Maillezais. Dans la séance du 11 novembre 1926, les adhésions de nieul et oulmes sont envisagées (arrêté d’avril 1927). saint-Martin-de-Fraigneau intègre le syndicat suite à sa demande évoquée dans la séance de mars 1929.Parfois certains écarts, limitrophes de syndicats voisins ont intérêt à être rattachés à l’extérieur, c’est ainsi par exemple que le cas est étudié le 7 mars 1938 pour le village de sauguin à nieul, dont on pense qu’il serait plus facile qu’il soit alimenté via le réseau du syndicat de saint-hilaire-des-loges. le paiement des installations sera réglé par Maillezais, et c’est à charge de revanche si le cas inverse venait à se présenter. le 6 octobre 1947, c’est Vix qui demande son adhésion au syndicat. l’avis rendu est favorable.
La société Couliboeuf, de La Rochelle, demande,
dans une lettre lue le 5 novembre 1951, une
majoration du prix en raison de la construction
dans les marais. Elle précise qu’à chaque support
implanté, il a été constitué un massif de fondation
spécial comprenant une semelle en béton et une dalle
de béton armé.
Le cahier des charges n’imposait pas ces massifs.
Mais la proposition est acceptée.
Il est rappelé que dans les terrains ordinaires,
les poteaux sont fixés sur la pierre sèche.
Les contingences dues aux marais
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Demande d’électrification après la fin des « hostilités ».
Population éclairée sur le territoire 4 septembre 1931.
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route de luçon à Mareuil-sur-lay.
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Syndicat de Mareuil-sur-lay• BessAy • lA Bretonnière-lA-ClAye • CorPe • lA Couture • les MAgnils-reigniers • MAreuil-sur-lAy-DissAis • les Moutiers-sur-le-lAy • PéAult • rosnAy • sAint-AuBin-lA-PlAine • sAinte-herMine • sAint-JeAn-De-Beugné • sAinte-Pexine
es CoMMunes Présentes le 10 Juillet 1928 Pour DisCuter De l’éleCtriFiCAtion De lA région De
MAreuil sont lA Bretonnière, rosnAy, lA Couture, PéAult, CorPe, DissAis, les Moutiers, BessAy,
sAint-JeAn De Beugné, sAint-AuBin-lA-PlAine (Arrêté 22 MAi 1928). le ProJet est exPosé PAr gustAVe
PilAstre Au noM De lA soCiété AgriCole D’éleCtriCité De lA région De MAreuil (sADeM). lA réunion
à lA MAirie De MAreuil, CoMMenCée à 10h00, est leVée Dès 11h00 ! le synDiCAt ConCèDe à lA sADeM
(15 FéVrier 1929) lA DistriBution De l’énergie éleCtrique sur son territoire.
L
le 1er octobre 1929, sainte-hermine se renseigne pour l’électrification de 2 ou 3 écarts limitrophes. Avis favorable. le simon-la Vineuse, les Magnils-reigners, saint-Vincent-Puymaufrais, lairoux, Chasnais, la Claye sont acceptées sous réserve d’un accord préfectoral (7 janvier 1930 pour sainte-hermine et les 2 premières communes). saint-Vincent-Puymaufrais n’est plus évoqué ensuite. en octobre 1929, lairoux fait un sondage auprès de ses habitants : « y a-t-il lieu d’électrifier la commune ? ». Deux billets ont été sauvegardés pour mémoire : une réponse positive et une négative : tout le monde n’est pas prêt à se doter de l’électricité !sainte-Pexine rejoint le syndicat (arrêté, 13 décembre 1941). le 15 février 1945, le syndicat reprend ses réunions suspendues depuis 2 ans. « le départ des troupes allemandes et leur défaite ayant eu lieu sans que les installations de notre syndicat aient eu à en souffrir, il y a lieu d’en être heureux aujourd’hui. »le 31 janvier 1946, Mareuil demande son rattachement pour ses écarts. le 4 décembre 1947, les délégués de Mareuil assistent à la réunion. Demande validée en 1949.
transformateur.
Présidents
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Gérard Priouzeau,Président du Syndicat
de Mareuil-sur-Lay de 1971 à 2001, est très
présent dans la vie du syndicat dès 1961.
très vite, il s’investit en tant que Maire et conseiller général. Petit garçon de 7 ans, un souvenir l’a fortement marqué à l’occasion de l’électrification du bourg de La couture en 1929 :
Les ouvriers travaillaient sans relâche à grands coups de barres à mine pour implanter les poteaux électriques, sans autres outils. Les poteaux étaient soulevés grâce aux bœufs et aux chevaux…
Par la suite, Lairoux a adhéré au Syndicat d’Angles.
1928 à 1929
1930
1930 à 1943
1943 à 1953
1953à 1957
1957 à 1971
1971 à 2001
2001 à 2010
Victor BOISDE, Délégué de la Bretonnière,
Arthur DROUET, Maire de Bessay, (à titre transitoire de janvier à octobre)
René PARENTEAU,Délégué de saint-Jean-de-Beugné.
Gustave PILASTRE,Maire de Bessay
Yves BRUZON,Maire de Moutiers-sur-lay.
Maurice PRIOUZEAU,Maire de Mareuil-sur-lay-Dissais
Gérard PRIOUZEAU,Maire de Mareuil-sur-lay-Dissais
Jean-Pierre HOCQ,Maire de Mareuil-sur-lay-Dissais
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Pont sur la Vie à l’entrée de Montaigu.
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Syndicat de Montaigu• BAzoges-en-PAillers • lA BernArDière • lA Boissière-De-MontAigu • BouFFéré • les Brouzils • lA BruFFière • ChAVAgnes-en-PAillers • ChAuChé • lA CoPeChAgnière • CugAnD • lA guyonnière • l’herBergeMent • MesnArD-lA-BArotière • MontAigu • MorMAison • lA rABAtelière • roCheserVière • sAint- AnDré- goule-D’oie • sAint- AnDré-treize-Voies • sAint-Denis-lA-CheVAsse • sAint-Fulgent • sAint-georges-De-MontAigu• sAint-hilAire-De-loulAy • sAint-PhilBert-De-BouAine • sAint-sulPiCe-le-VerDon • treize-sePtiers
27
Procession religieuse à la Boissière de Montaigu.
Présidents
1937 à 1942
1942 à 1945
1945 à 1972
1972 à 1982
1982 à 1987
1987 à 1995
1995 à 2008
2008 à 2010
Tancrède Gilbert de GUERRY de BEAUREGARD, Maire de Chavagnes-en-Paillers
Emile MORAT, Maire de Montaigu, Président par intérim
Henri de LORGERIL,Maire de saint-hilaire-de-loulay,Délégué à partir de 1971
Raymond DRONNEAU,Maire de saint-georges-de-Montaigu
Ida GRILLET,Maire de rocheservière
Gaston PICOT, Maire de rocheservière
Michel LEBOEUF,Maire de treize-septiers
Alain LEBOEUF, Maire de rocheservière
e « synDiCAt interCoMMunAl D’éleCtriFiCAtion De lA région De MontAigu » est Créé en
FéVrier 1937 (VAliDé le 6 MArs 1937). en Font PArtie sAint-AnDré-goule-D’oie, les Brouzils,
lA BernArDière, BAzoges-en-PAillers, sAint-sulPiCe-le-VerDon, lA guyonnière, sAint-
AnDré-treize-Voies, lA Boissière-De-MontAigu, ChAuChé, l’herBergeMent, BouFFeré,
sAint-PhilBert-De-BouAine, MorMAison, treize-sePtiers, sAint-hilAire-De-loulAy,
ChAVAgnes-en-PAillers, sAint-Fulgent, lA CoPeChAgnière, CugAnD, sAint-georges-
De-MontAigu, MontAigu, MesnArD-lA-BArotière, roCheserVière, lA rABAtelière,
ChAVAgnes-en-PAillers. Ces Deux Dernières CoMMunes ont DéJà lAnCé Des ProJets et
oBtenu Des suBVentions. le 14 MArs 1937, st-Denis-lA-CheVAsse DeMAnDe son ADhésion.
le 14 janvier 1938, une première tranche de travaux est décidée pour saint-André-treize-Voies et la rabatelière qui ne sont pas encore desservies. sont évoqués aussi les travaux d’électrification de saint-Denis-la-Chevasse. la commune a déjà eu un réseau de distribution « qui fonctionnait dans des conditions peu satisfaisantes, mais qui néanmoins avait appris aux habitants à connaître les bienfaits du courant électrique ».le 18 février 1946 (arrêté, 27 février 1947), le syndicat de construction devient de « construction et d’exploitation », sauf pour Montaigu qui n’a pas d’écarts à desservir et pour Cugand qui diffère son adhésion (liée jusqu’en 1951 avec la société Cugandaise).en 1952, des discussions ont lieu avec les syndicats frontaliers de loire-inférieure pour des écarts de rocheservière et saint-Philbert-de-Bouaine.
L
AnecdoteLettre de J.B. Bouffandeau, curé de Saint-Denis-la-Chevasse, à Henri de Lorgeril, président du syndicat, 3 septembre 1958.« Arrivé récemment à la cure de Saint-Denis-la-Chevasse en provenance de
l’Ile-d’Elle où le courant est de 110 volts, je trouve ici un courant à 220 volts, – ce
qui rend inutilisable un aspirateur (marque « Tornado ») de 110 volts, que je
possède. Heureux de pouvoir me servir de cet appareil, je vous serais reconnaissant
d’intervenir pour en obtenir le rebobinage. »
Michel Leboeuf,délégué du Syndicat
de Montaigu de 1983 à 2008 et Président de 1995 à 2008.
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il est au conseil municipal de treize-Septiers dès 1965 et il est encouragé par raoul Pélote à briguer le mandat de maire de treize-Septiers qu’il obtient en 1983. il se rappelle :
… les villages ont souffert d’un grand retard à être électrifiés après la guerre. treize-Septiers fut parmi les dernières communes desservies. Vers 1946, nous étions les seuls à avoir un poste de radio, et tous les habitants venaient l’écouter à la maison.
ouest-France - 5 avril 1951.Archive syDeV.
28 route de la gaubretière à Beaurepaire.
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9371• BeAurePAire • ChAMBretAuD • lA gAuBretière • les lAnDes-génusson • MAllièVre • MortAgne-sur-sèVre • sAint-AuBin-Des-orMeAux • sAint-lAurent-sur-sèVre • sAint-MAlô-Du-Bois • sAint-MArtin-Des-tilleuls • tiFFAuges • treize-Vents • lA Verrie
Syndicat de Mortagne-sur-sèvre
29
Minoterie et usine électrique à saint-laurent-sur-sèvre.
AllièVre et treize-Vents s’AssoCient très tôt DAns un synDiCAt Pour l’éleCtriFiCAtion
(Arrêté PréFeCtorAl Du 21 Juin 1930). le MAire De treize-Vents, FAit Figure De FArouChe
PArtisAn De l’éleCtriCité : « MA DéCision Personnelle est De DeMAnDer…
à lA CoMMune De treize-Vents D’entrer DAns le synDiCAt interCoMMunAl Des Deux-sèVres »,
éCrit-il le 10 MArs 1924 Au MAire De Châtillon (Ce qui ne se FerA PAs en rAison De lA lourDeur
ADMinistrAtiVe De lA ProCéDure).
M
Présidents
1930 à 1940
1940 à 1942
1942 à 1967
1967 à 1989
1989à 2001
2001à 2010
Nicolas RENE-BAZIN, Maire de treize-Vents
Henri DURAND,Maire treize-Vents, Délégué à partir de 1941
Rémi RENE-BAZIN, Maire de treize-Vents, Délégué à partir de 1966
Henri-Victor MALLARD,Maire de la Verrie
Alexis RAVELEAU, Maire de la Verrie
Gérard DURAND, Délégué de Mortagne-sur-sèvre
Dans le règlement daté du 28 juin 1931, il est dit que ce syndicat « de communes de treize-vents » où est son siège, a pour but la construction et l’exploitation d’un réseau de distribution d’énergie électrique. il est adopté pour une durée illimitée. en octobre 1936, 15 communes se réunissent pour former le syndicat dit d’électricité de la région de Mortagne : évrunes, Chambretaud, Mallièvre, saint-hilaire-de-Mortagne, saint-laurent-sur-sèvre, saint-Malo-du-Bois, treize-Vents, la Verrie, saint-Aubin-des-ormeaux, saint-Martin-des-tilleuls, la Bruffière, les landes-génusson, tiffauges, la gaubretière, Beaurepaire (arrêté préfectoral du 27 janvier 1937). il a d’abord pour objet la construction, sur le territoire, d’un réseau
de distribution d’énergie électrique, puis, à partir de 1946, il étend son rôle à l’exploitation et la distribution de l’énergie électrique des réseaux
actuels et futurs. Mallièvre et treize-vents, qui avaient conservé
leur association au sein du syndicat de Mortagne, voient leur groupement transformé en 1946 pour répondre aux nouvelles dispositions
quant à la distribution et l’exploitation. Ce binôme est supprimé le 29 février 1948 ; chaque commune reprend ainsi son indépendance et confirme sa
participation dans le syndicat de Mortagne-sur-sèvre.
EthnoDoc Arexcpo.
Article de presse entre 1947 et 1950.
8 noires et 3 blanchesaux landes-génusson,20 décembre 1932.
« Le nombre des habitants de Treize-Vents
groupés dans le bourg est approximativement
de 500. En ce qui concerne les besoins en force
motrice, il m’est impossible de vous donner des
chiffres exacts. Je puis vous dire que l’industrie
est assez peu développée dans ma commune.
Je crois cependant qu’un certain nombre
de petits ouvriers locaux seraient susceptibles
de devenir éventuellement abonnés d’un secteur
électrique. Je puis vous indiquer : 1 boulanger,
1 charron, 2 constructeurs mécaniciens,
2 forgerons, 1 menuisier. »
Extrait d’une réponse du maire de Treize-vents à un courrier de la Société Centrale de Distribution d’énergie, 13 mars 1923. La Société propose ses services pour l’électrification de la commune.
Anec
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Archive syDeV.
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l’entrée du bourg de la Chapelle-hermier.30
9291A
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Dép
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Syndicat de la Mothe-Achard• BeAulieu-sous-lA-roChe • lA Boissière-Des-lAnDes • lA ChAPelle-AChArD • lA ChAPelle-herMier • le ChâteAu D’olonne • le girouArD • grosBreuil • l’ile D’olonne • MArtinet • lA Mothe-AChArD • nieul-le-Dolent • Poiroux • sAint-AVAugourD-Des-lAnDes • sAint-georges-De-PointinDoux • sAint-Julien-Des-lAnDes • sAint-MAthurin • sAinte-FlAiVe-Des-louPs • sAinte-Foy • tAlMont-sAint-hilAire • VAiré
e 21 MArs 1929, les Délégués Du synDiCAt interCoMMunAl D’éleCtriFiCAtion, ConVoqués PAr le
PrésiDent, se sont réunis à lA MAirie De lA Mothe-AChArD, siège Du synDiCAt.LConstitué pour une durée illimitée, il porte le nom de syndicat des communes de la Mothe-Achard. on lit l’arrêté du 11 mars précédent autorisant Beaulieu-sous-la-roche, la Boissière-des-landes, la Chapelle-Achard, le girouard, grosbreuil, l’île-d’olonne, nieul-le-Dolent, saint-Julien-des-landes, sainte-Flaive-des-loups, saint-Mathurin, saint-georges-de-Pointindoux, Vairé à se constituer en syndicat intercommunal « ayant pour objet la construction et l’exploitation d’un réseau de distribution d’énergie électrique ». le président informe le syndicat que Martinet, qui n’avait pas donné son adhésion définitive, est revenu sur sa décision et demande son adhésion, moyennant quelques modifications quant au tracé de ses lignes de basse tension, ce qui est accepté. le 11 août 1930, un arrêté préfectoral autorise l’entrée de saint-hilaire-de-talmont, Poiroux, sainte-Foy et saint-Avaugourd-des-landes. Dans le règlement intérieur évoqué le 12 novembre 1930, est citée, en plus des communes susdites, celle de la Chapelle-hermier. le 25 mars 1963, la Mothe-Achard rejoint le syndicat intercommunal et, le 14 mai 1969, c’est le rattachement de Château-d’olonne et de talmont.
31
Vue sur le vieux château de Talmont Saint-Hilaire.
Présidents
1929 à 1939
1939à 1953
1953 à 1983
1983 à 1989
1989 à 2010
Etienne de LAUZON, Maire de st-Julien-des-landes,Délégué à partir de 1939
Raymond de RORTHAYS, Maire de Beaulieu-sous-la-roche,Délégué à partir de 1945
Georges BOUGAULT,Maire de Martinet
Henri ROCA,Maire de nieul-le-Dolent
Joseph MERCERON,Maire de nieul-le-Dolent
ouest-France, 23 novembre 1950.
st-georges-de-Pointindoux.
Anecdote
Consommation de courant par les troupes d’occupation.« M. le président expose ensuite que de nombreux habitants logent des membres de l’armée d’occupation et sont très souvent
pénalisés pour leur consommation d’électricité qui dépasse dans de notables proportions, du fait de l’occupation dont ils sont
l’objet, leur consommation autorisée. Le président demande à M. Bancillon s’il ne serait pas possible d’exonérer les intéressés
d’une partie de ces dépenses, qui parfois sont très importantes. M. Bancillon déclare alors que chaque fois qu’il a été mis au
courant de faits semblables, il a pris les mesures nécessaires pour ne pas facturer à l’abonné les Kwh consommés en excédent
par les troupes d’occupation. Il est donc essentiel que chaque abonné dont l’immeuble est partiellement occupé, en informe la
Société concessionnaire… Pendant toute la durée de l’occupation, ne seront appliquées ni les pénalités, ni les coupures en cas
de dépassement de la consommation autorisée. Quant au paiement de la consommation affichée, il a été admis que l’occupé
touchant une indemnité de réquisition, la partie correspondant à l’éclairage est évaluée au ¼ de celle-ci, de sorte que la
dépense à la charge de l’abonné ne doit pas être supérieure à celle de 1938, majorée de ce quart… »
Extrait de P.V.
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noirmoutier-en-l’île : le moulin près de l’usine électrique.
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Syndicat de l’île de noirmoutier• BArBâtre • l’éPine • lA guérinière • noirMoutier-en-l’ile
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La Grande Rue à Barbâtre.
Présidents
1934 à 1935
1935
1938
1941à 1945
1945à 1964
1964à 1966
1966 à 1972
1972à 1976
1976 à 1977
1977 à 1983
1983 à 1995
1995 à 2001
2001 à 2002
2002à 2008
2008 à 2010
Louis TROUSSIER, Délégué de noirmoutier
Démission de TROUSSIER,
M. HUCHERY,Délégué de noirmoutier
Albert LASSOURD,Maire de l’épine
Florent CAILLAUD, Maire de noirmoutier,Délégué à partir de 1947
Charles-Hubert POIGNANT,Maire de noirmoutier, Délégué à partir de 1963
Roger MIGNAL, Délégué de noirmoutier
M. CHANTOING,Délégué l’epine
Charles-Hubert POIGNANT,Maire de noirmoutier
Charles-Robert LOUE,Maire de noirmoutier,Délégué à partir de 1971
M. SUIRE,Délégué de noirmoutier
Jacques OUDIN,Délégué de la guérinière
Roger DEVINEAU,Délégué l’epine
Philbert PALVADEAU,Maire de la guérinière
Jacques BOZEC,Délégué de la guérinière
e synDiCAt est reConnu PAr Arrêté PréFeCtorAl Du 18 JAnVier 1934 et PrenD le noM
De synDiCAt interCoMMunAl Pour l’éleCtriFiCAtion De l’île De noirMoutier. il siège à
lA MAirie. le 8 MArs se réunissent à noirMoutier, MM.CAillAuD, MAire De noirMoutier,
lAssourD, De l’éPine, BernArD, De lA guérinière, et le PrésiDent De lA soCiété De
l’énergie éleCtrique De noirMoutier. se Pose lA question De gArDer ou non le
ConCessionnAire ACtuel De noirMoutier. si C’est un nouVeAu PArtenAire, noirMoutier,
tenue PAr ses engAgeMents Antérieurs, ne PourrA reJoinDre le synDiCAt.
on accepte donc la société ci-dessus, à charge pour elle de pratiquer des tarifs, pas plus onéreux que ceux de Beauvoir. l’île, forte d’environ 7000 âmes, compte en effet peu de ressources. un des problèmes tient en effet à la jonction entre le continent et l’île. que faire ? utiliser la centrale de noirmoutier ou se faire alimenter par le continent, ce qui suppose la construction d’un câble ? on opte donc pour la première proposition. à cette époque, noirmoutier estime, malgré certaines doléances, qu’il n’y a pas d’urgence pour alimenter les écarts de son ressort !le 20 mai 1938 cependant, le procès-verbal de séance indique que noirmoutier est presque entièrement desservie, excepté certains foyers du Bois de la Chaize – des vacanciers, qui posent problème quant à la répartition des coûts, puisqu’ils ne sont là que 3 mois par an. Au Bois de la Chaise justement, il est projeté d’enterrer les lignes en raison du classement du site. De nombreuses discussions ont lieu entre Beauvoir et noirmoutier quant à l’installation de la ligne 30 000 volts entre Fromentine et Challans ainsi que l’établissement d’un câble entre Fromentine et la Fosse. Beauvoir participera financièrement à l’installation de cette ligne.
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Coupures à l’usine Cassegrainde l’herbaudière.
Anec
dote
« Monsieur le maire, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir faire
installer une lampe d’éclairage au milieu de la rue Janvier. Des voitures
passent souvent dans cette rue très étroite et je vous assure que le défaut
d’éclairage peut-être une cause d’accident.
En même temps, je vous signale le mauvais état du sol de cette rue.
Vous nous rendriez un grand service en la faisant arranger… »
Lettre du 23 décembre 1935 au président du syndicat et maire :
Archives Dép. Vendée.
Archive syDeV.
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9301
rue du Commandant guilbaud à Mouchamps.
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Syndicat de l’oie• Boulogne • les essArts • les herBiers • lA MerlAtière • MouChAMPs • l’oie • sAinte-FlorenCe • sAint-PAul-en-PAreDs • VenDrennes
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Vue sur l’église saint-Pierre et saint-Paul aux herbiers.
Présidents
1930 à 1933
1933 à 1949
1949 à 1964
1964 à 1972
1972à 1995
1995à 2010
Léon DEVERTEUIL, Maire de Mouchamps, Délégué à partir de 1929
André ROUSSELOT,Maire de Mouchamps, Délégué à partir de 1945
Jacques de VILLIERS, Maire de Boulogne
Jean BESSE,Maire de Mouchamps,Délégué à partir de 1971
Alphonse VIGNERON, Maire de l’oie, Délégué à partir de 1983
Ernest SOULARD, Maire de l’oie, Délégué à partir de 2001
4 jours plus tard, dans une lettre reçue au syndicat, le comte de Chabot, maire de Vendrennes, annonce qu’en raison de la situation budgétaire de la commune, « le Conseil municipal regrette de ne pouvoir momentanément participer au syndicat. » Cependant, dans les procès-verbaux suivants, Vendrennes est toujours évoquée et représentée. le syndicat, qui siège à la mairie de l’oie, a pour objet la distribution de l’énergie électrique pour tous usages sur les territoires de ses communes et, s’il y a lieu, de celles limitrophes. il prend le nom de syndicat électrique intercommunal de l’oie. D’abord imaginée pour 30 à 40 ans dans le texte manuscrit, sa durée est fixée dans l’arrêté préfectoral de 1930, pour un temps illimité. Boulogne et la Merlatière, réunies depuis mai 1931 dans un premier syndicat d’électrification intègrent le syndicat de l’oie en 1932. Ardelay, les essarts, les herbiers, le Petit Bourg des herbiers demandent leur adhésion en 1943 (de mars à mai).
…L’électricité… Un des moyens de parer
à « la désertion des campagnes. Un des
premiers moyens était d’y rendre possibles
le confort et les perfectionnements de la vie
moderne qui, plus encore que les perspectives
d’un labeur moins pénible et plus court,
attirent vers les villes tentatrices, notre
jeunesse paysanne. Nous atteindrons ce
but en répandant partout l’électricité, cette
merveilleuse forme de l’énergie provoquant
chaque jour des étonnements nouveaux. »
Niort, 21 juin 1924, dans une lettre de Marchand, ingénieur électricien, directeur du syndicat d’électricité des Deux-Sèvres au maire de l’Oie : convocation à une conférence sur l’électrification rurale le 26 juillet 1924 à Fontenay-le-Comte
e synDiCAt Des CoMMunes rurAles De l’oie, VenDrennes, sAinte-FlorenCe, est reConnu
DAns un Arrêté PréFeCtorAl Du 25 MArs 1930, MAis les étuDes et PourPArlers ont
CoMMenCé en sePteMBre 1928. MouChAMPs s’Agrège Bientôt Aux 3 PreMières. DAns une
lettre Du 3 Juillet 1929, le MAire AnnonCe qu’il enVoie 2 Délégués.
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le 18 septembre1955, le syndicat organise la « Fête des lumières », au Mont des Alouettes.
Feu d’artifice, éclairage de monuments, repas de fête…l’électricité est à l’honneur.A
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.
Journal La Résistance de l’Ouest 31 octobre 1949.
De gauche à droite : Messieurs : roy, Président du syndicat de Palluau • Mercier des rochettes, Maire des lucs-sur-Boulogne • laborde, ingénieur des Ponts
et Chaussées • Dugast, Vice-Président du syndicat de Palluau et Maire du Poiré-sur-Vie • nauleau, ingénieur des Ponts et Chaussées • Duco, inspecteur principal des télécommunications • Pannetier, génie rural • Dantoing, société Parisienne d’electricité
• Deniau, Maître subdivisionnaire d’electricité de France à Montaigu • hameau, société Parisienne d’electricité • Puech, société Parisienne d’electricité • Mestre, electricité de France.
36
9281Messieurs Roy (à droite)
et Dugast (à gauche), Président et Vice-président
du Syndicat de Palluau.
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Syndicat de Palluau• AizenAy • BeAuFou • lA ChAPelle-PAlluAu • lA genétouze • grAnD’lAnDes • les luCs-sur-Boulogne • MAChé • PAlluAu • le Poiré-sur-Vie • sAint- etienne-Du-Bois • sAint-PAul-Mont-Penit
es PourPArlers relAtiFs à lA ForMAtion D’un synDiCAt en Vue De l’instAllAtion D’un réseAu rurAl
D’éleCtriCité CoMMenCent le 3 AVril 1926 Au Poiré-sur-Vie sous lA PrésiDenCe De M. tenAilleAu, MAire.LCréé pour une durée illimitée, le « syndicat intercommunal d’études d’électrification du Poiré-sur-Vie », autorisé par la préfecture le 20 avril 1927, regroupe Apremont, Belleville-sur-Vie, Boulogne, Beaufou, Dompierre-sur-yon, grand’landes, la Chapelle-Palluau, la Ferrière, la génétouze, le Poiré-sur-Vie, Maché, Mouilleron-le-Captif, Palluau, saint-étienne-du-Bois, saint-Paul-Mont-Penit. D’abord hébergé au Poiré, puis à la mairie de Palluau (1er avril 1928), le syndicat loue, à partir de 1931, un local indépendant nommé « la maison du syndicat de Palluau ».
la Merlatière intègre le syndicat (arrêté préfectoral, 13 septembre 1927) ; le 22 janvier 1928, les lucs-sur-Boulogne (en raison de la dissolution du syndicat de legé) et Falleron. le 14 mai 1928, sont agrégés saint-Christophe-du-ligneron et Froifond.C’est la compagnie nord Vendéen électrique qui est retenue pour les travaux, « puisqu’elle travaille déjà sur les cantons de Montaigu, des herbiers, de saint-Fulgent, de rocheservière et de Mortagne ».
le 13 avril 1930, le syndicat accepte saint-Denis-la-Chevasse (autorisation préfectorale, 20 mai). en 1961, le rattachement d’Aizenay est évoqué comme commune isolée dans le cadre des procédures de révision des cahiers des charges de concessions engagées entre les collectivités concédantes et l’eDF (arrêté préfectoral du 27 juillet 1962).
37
Billet de M. renaudin également maire des lucs-sur-Boulogne jusqu’en 1940 dans un journal local de la
zone du syndicat de Palluau (estimation Années 30).
Présidents
Henri TENAILLEAU, Maire du Poiré-sur-Vie
Jean ROY, Maire de saint-Paul-Mont-Penit, Délégué à partir de 1944
André DORION,Délégué de Palluau
Pierre ROY, Maire de la Chapelle-Palluau,Délégué à partir de 1971
Louis ROCH, Maire de Palluau
Carmel GROISARD, Maire de grand’landes
Claude GUERINEAU, Maire de Palluau
Joseph NICOLEAU, Maire de saint-Paul-Mont-Penit
1926
1927à 1960
1960 à 1961
1961 à 1972
1972 à 1989
1989 à 2001
2001 à 2008
2008 à 2010
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Plan du réseau haute et basse
tension entre saint-Christophe-
du-ligneron et touvois
(loire-Atlantique).
Carte de membre de la FNCCR de Jean ROY, Président du syndicat d’électrification de
Palluau, pour l’année1933.
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le triple attelage de paires de bœufs avance sur la route arborant des poteaux électriques.
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Syndicat de Pouzauges• le BouPère • ChAVAgnes-les-reDoux • lA MeillerAie-tillAy • Monsireigne • PouzAuges • roChetreJoux • sAint-ProuAnt
39
ouzAuges est le PreMier Bourg De VenDée à être éleCtriFié en 1887. en reVAnChe,
D’Autres synDiCAts VenDéens existent AVAnt que Celui De son territoire ne Voie le
Jour. l’Arrêté PréFeCtorAl, DAté Du 6 Août 1937, Mentionne les 7 CoMMunes De lA région
De lA PouzAuges CoMMe étAnt Monsireigne, roChetreJoux, sAint-ProuAnt, le BouPère,
ChAVAgnes-les-reDoux, lA MeillerAie et PouzAuges. CePenDAnt, Des Courriers
Antérieurs à Cette DAte, éChAngés AVeC l’éleCtrique De VenDée, lAissent entenDre
que, en 1932 DéJà, PouzAuges s’intéresse à l’éleCtriFiCAtion De ses éCArts.
Dès 1937, un projet d’électrification des écarts du territoire est dressé par le génie rural. Mais en raison de la guerre, il ne peut aboutir. il est donc repris dès 1944, 1945, 1947, sans être retenu par les autorités de l’époque. Ce n’est donc qu’en 1948 que démarre vraiment le plan remanié.Dans une notice datant de la fin des années quarante, on estime que la population encore à électrifier sur le territoire du syndicat serait d’un peu plus de la moitié (basé sur le dénombrement de 1936). les personnes des bourgs, environ 5000, sont pourvues ; il resterait un peu plus de 5200 personnes à alimenter en énergie. une liste de personnes par village demandant des lampes ou moteurs a été établie : si la plupart des habitants souhaitent entre 4 et 15 lampes, on trouve aussi un foyer qui désire 2 lampes, tandis qu’un autre monte jusqu’à 70…
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Corvée d’épluchures
de pommes de terre.
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Présidents
1937 à 1943
1948à 1965
1965à 1971
1971à 1977
1977 à 1983
1983à 1988
1988 à 1995
1995 à 2008
2008 à 2010
Léon de la TASTE Maire de Pouzauges
Charles MIGNEN, Maire de Pouzauges
Georges SEGUIN, Maire de Pouzauges
Jacques CHARTIER, Maire de Pouzauges
Raymond BONNET, Maire de Pouzauges
Claude GANACHAUD, Maire de Pouzauges
Annik CARTIER,Maire de Pouzauges
Michel ROY,Délégué de Pouzauges
Jean-Yves PAILLAT, Délégué de Pouzauges
Lacunes
la Poste, les commerces à Chavagnes-les–redoux,
vers le calvaire.
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ouest-France 24 juin 1954.
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40 Avenue de la plage à Saint-Gilles-sur-Vie.
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Syndicat de saint-gilles-Croix-de-Vie• l’Aiguillon-sur-Vie • BreM-sur-Mer • Brétignolles-sur-Mer • lA ChAize-girAuD • Coëx • CoMMequiers • le Fenouiller • giVrAnD • lAnDeVieille • notre-DAMe-De-riez • olonne-sur-Mer • sAint-gilles-Croix-De-Vie • sAint-hilAire-De-riez • sAint-MAixent-sur-Vie • sAint-réVérenD
9291
41
on décide de transformer le syndicat, jusqu’alors d’études, en syndicat d’électrification, alors dénommé syndicat de communes de saint-gilles-sur-Vie, où est le siège (arrêté, 12 mars 1929).le 6 décembre 1929, on accepte la Chaize-giraud et saint-hilaire-de-riez. Désormais le syndicat s’estime définitivement constitué. saint-hilaire, en raison de ses contours particuliers, sera à cheval sur Beauvoir (partie nord) et saint-gilles (partie sud dont le bourg). Pour recourir aux emprunts, le syndicat se lance dans la publicité : annonces dans les journaux (le Phare, Populaire de nantes, la France, ouest-éclair, Vendée républicaine, étoile de la Vendée, la Dépêche, la semaine et le Bulletin des Agriculteurs) ; affiches placardées dans le canton ; imprimés déposés dans les mairies… les prix en vigueur dans les syndicats voisins sont étudiés de près et une délégation se rend à Marans où le réseau a été installé par la Fusion des gaz (le 30 août 1929).
le 10 juillet 1931, saint-nicolas de Brem demande son intégration, mais se plaint des budgets plus élevés que lors des études. on lui fait remarquer qu’il doit participer à l’installation du transformateur de saint-Martin, et qu’on aurait bien pu lui compter « des pénalités pour son entrée tardive, mais qu’en raison de ses modestes ressources… ». saint-nicolas est donc admis. olonne-sur-Mer (une partie) rejoint le syndicat (arrêté préfectoral, 6 juillet 1933) : il lui est possible d’électrifier ses écarts sans dépenses de haute tension, puisque la Fusion des gaz a dû construire à ses frais la ligne qui part des sables, pour rejoindre, à la gachère, le territoire syndical en traversant olonne.
e 1er FéVrier 1929, réunion De l’Aiguillon-sur-Vie, Brétignolles, Coëx, CoMMequiers,
Croix-De-Vie, lA ChAize-girAuD, le Fenouiller, lAnDeVieille, sAint-gilles-sur-Vie,
sAint-MAixent-sur-Vie, sAint-réVérenD, sAint-MArtin-De-BreM, sAint-niColAs-De-BreM,
sAint-hilAire-De-riez, notre-DAMe-De-riez Autour Du ProJet D’éleCtriFiCAtion (Arrêté,
9 noVeMBre 1928) ; giVrAnD un Peu Plus tArD.
L
Article sur l’électrification à Coëx ouest-France 20-21 janvier 1951.
Présidents
1928à 1936
1953 à 1966
1966 à 1967
1967 à 1987
1987à 2010
Gaëtan POTEL, Maire de Croix-de-Vie
Armand GARREAU,Maire de saint-gilles-sur-Vie,Délégué à partir de 1956
Jacques de HILLERIN, Maire de saint-révérend
Louis CAIVEAU,Délégué de saint-hilaire-de-riez,Maire à partir de 1971
Jean-Claude MERCERON, Maire de givrand, Délégué à partir de 2008
Mes souvenirs sont marqués par ce jour particulier où
le maire de la commune de Givrand me sollicita pour devenir délégué eu égard à ma spécialité au plan professionnel. Je travaillais en effet dans une entreprise qui réalisait des travaux sur les réseaux électriques.
route de Coëx à saint-révérend.
travail avec un établi électrifié.
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Jean-Claude Merceron,délégué du Syndicat de
Saint-Gilles-croix-de-Vie de 1971 à 2000
et Président de 2000 à 2014.
Lacunes
42
Vue générale de la mine de charbon à Faymoreau.
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• FAyMoreAu • FoussAis-PAyré • MArillet • MerVent • Puy-De-serre • sAint-hilAire-Des-loges • sAint-MiChel-le-ClouCq • xAnton-ChAssenon
9281Syndicat de saint-hilaire-des-loges
l’arrêté préfectoral est signé le 8 novembre 1928. le syndicat est créé pour une durée illimitée et son siège est fixé à la mairie de saint-hilaire-des-loges. le 16 mars 1929 est intégrée la commune de Payré-sur-Vendée – elle fusionne avec Foussais en 1968 – et, le 13 décembre 1941, la commune de Marillet. il faut attendre le 20 avril 1950 pour que Faymoreau rejoigne le syndicat.
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Foussais-Payré : le « centre-ville ».
Présidents
es Conseils MuniCiPAux Des CoMMunes De sAint-hilAire-Des-loges, FoussAis, MerVent,
Puy-De- serre, sAint-MiChel-le-ClouCq, xAnton-ChAssenon ont DéCiDé De Donner leur
ADhésion DéFinitiVe à lA Constitution entre elles D’un synDiCAt interCoMMunAl AyAnt
Pour oBJet lA ConstruCtion et l’exPloitAtion D’un réseAu De DistriBution D’énergie
éleCtrique sur leur territoire.
L
Eugène DEBREUIL, Délégué de FoussaisMaire à partir de 1944
Jacques de CERTAINES, Maire de Faymoreau
Marcel CHATAIGNER,Maire de saint-hilaire-des-loges
Robert NORMAND, Maire de Mervent
Jean MALLET, Maire de Puy-de-serre
Louis FAVREAU, Maire de Mervent, Délégué à partir de 2001
Marcel PASQUIER, Délégué de saint-Michel- le-Cloucq
1953à 1971
1971à 1982
1982à 1983
1983 à 1989
1989 à 1995
1995 à 2008
2008 à 2010
Lacunes
Dans la centrale électriquede Faymoreau.
Anecdote
Extrait d’une lettre de 1940 : inquiétudes à l’approche de l’hiver…Nos populations rurales sont justement angoissées à l’approche de l’hiver par la crainte de manquer d’éclairage.
Les cultivateurs consacrent les longues veillées d’hiver aux menues réparations du matériel agricole. Etant privés
de lumière, ils seraient condamnés à l’inaction. L’électrification des écarts peut seule les tirer de l’embarras.
J’espère que votre réponse apaisera les craintes de milieux ruraux que j’ai l’honneur de représenter.
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44
Atelier du père de Prosper Préau où l’on aperçoit les machines qui fonctionnent enfin à l’électricité (1933-1934).
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Pro
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Pré
au.
Syndicat de saint-hilaire-de-Voust• Antigny • Breuil-BArret • lA ChAPelle-Aux-lys • lA ChâtAignerAie • loge-Fougereuse • sAint-hilAire-De-Voust • sAint-MAuriCe-Des-noues • VouVAnt
45
la Châtaigneraie.
Arrêté PréFeCtorAl AutorisAnt le synDiCAt D’étuDes DAte Du 5 AVril 1928. le synDiCAt
D’étuDes Pour lA ConstruCtion et l’exPloitAtion D’une DistriBution D’énergie
éleCtrique est lAnCé, Pour une Durée illiMitée. son siège est à sAint-hilAire-De-Voust.
y ADhèrent sAint-hilAire-De-Voust, Antigny, lA ChAPelle-Aux-lys, loge-Fougereuse,
sAint-MAuriCe-Des-noues et VouVAnt.
le syndicat accepte le 16 mai 1930 la participation de Breuil-Barret (arrêté préfectoral, 8 janvier 1931). Dans cette même séance, le syndicat est définitivement constitué sous le nom de syndicat intercommunal de saint-hilaire-de-Voust (arrêté préfectoral, 21 janvier 1931). la société choisie pour les travaux, Central lumière Province, donne vite peu de satisfaction. les travaux prennent du retard. à partir de novembre 1932, on demande même le remboursement des premiers versements. en 1935, on cite pêle-mêle : « le peu d’empressement du constructeur, l’insuffisance notoire des méthodes et moyens employés.» on évoque aussi la mise en place « de compteurs d’un calibre trop élevé […] placés dans certaines installations, ce qui a permis de percevoir une redevance plus forte. »quelques chiffres : en novembre 1950, restent à électrifier 214 habitants à saint-hilaire-de-Voust, 144 à saint-Maurice-des-noues, 139 à loge-Fougereuse, 136 à Vouvant, 132 à Antigny, 119 à la Chapelle-aux-lys et 100 à Breuil-Barret. l’arrêté du sous-préfet de Fontenay autorisant l’admission de la Châtaigneraie date du 13 juin 1963.
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Présidents
1929 à 1964
1964à 1977
1977à 1983
1983à 1984
1984 à 1987
1987 à 1995
1995 à 2008
2008à 2010
Joseph MARCHAND, Maire de saint-hilaire-de-Voust,Délégué à partir de 1963
Auguste THOMAS, Maire d’Antigny
Hubert GENDRILLON, Maire de loge-Fougereuse
Arthur GARNIER, Maire de loge-Fougereuse
Pierre GIRAUD, Maire de saint-hilaire-de-Voust,Délégué à partir de 1986
Michel BATY,Maire de saint-hilaire-de-Voust
Prosper PREAU,Délégué de saint-hilaire-de-Voust
Gilles BERLAND, Maire de Vouvant
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il évoque comment, fin 1932, … le délai de livraison du courant électrique
aux usagers, reporté (…), devait pénaliser en plus du Syndicat, les futurs utilisateurs les plus impatients. Mon père, jeune et dynamique artisan-menuisier s’était fait livrer une installation complète de 5 machines à bois individuelles, équipées chacune d’un moteur électrique. Le « courant » n’étant pas disponible, il dut les stocker (les payer) et racheter en plus (…) une machine combinée à 4 opérations et une scie à ruban, l’ensemble étant mu par un arbre de transmission, alimenté par un moteur à essence ! Quel gâchis !!!
Les habitants de nos communes associées aspiraient avec impatience à voir « pousser » les poteaux électriques tout au long de leurs rues. en définitive, ils attendaient la « Fée-lumière » et la « Force-motrice », avec des sentiments mêlés d’appréhension mais aussi de hâte, de la découverte de techniques et de services inconnus.
Prosper Préau,délégué du Syndicat
de Saint-Hilaire-de-Voust de 1964 à 2008
et Président de 1995 à 2008, est un auteur respecté
d’ouvrages sur l’histoire de Saint-Hilaire-de-Voust.
Lacunes
46 Avenue de la gare à la roche-sur-yon.
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• AuBigny • BelleVille-sur-Vie • ChAillé-sous-les-orMeAux • les ClouzeAux • DoMPierre-sur-yon • lA Ferrière • lAnDeronDe • Mouilleron-le-CAPtiF • nesMy • lA roChe-sur-yon • sAligny • le tABlier • VenAnsAult
1963Syndicat de Banlieue de la roche-sur-yon1963 devenu Yonnais en 1997
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Besnier propose de regrouper les communes du syndicat des Clouzeaux (créé par arrêté préfectoral du 12 janvier 1931) et de Dompierre-sur-yon (arrêté préfectoral du 12 septembre 1949), en y ajoutant la commune du Bourg-sous-la-roche, dite isolée car n’appartenant à aucun syndicat. Ce changement est envisagé suite à la procédure engagée pour la révision des cahiers des charges de concession entre les collectivités concédantes et l’eDF. Dans la situation actuelle, 6 cahiers existent, engendrant parfois, d’après Besnier, des situations assez complexes. en 1963, le syndicat des Clouzeaux regroupe 9 communes (les Clouzeaux, Venansault, Chaillé-sous-les-ormeaux, landeronde, Mouilleron-le-Captif, nesmy, saint-André-d’ornay, le tablier, Aubigny), celui de Dompierre, 4 (Dompierre-sur-yon, saligny, la Ferrière, communes d’origine, et Belleville-sur-Vie qui a demandé son rattachement en novembre 1956 pour « simplifier les procédures administratives » – elle a réalisé l’électrification de sa commune dès 1948 par ses propres moyens).
est DAns un rAPPort Au PréFet De Besnier, ingénieur Du génie rurAl, en DAte Du 5 Août
1963 qu’est FAite lA suggestion De CréAtion D’un nouVeAu synDiCAt qui « PourrAit être
DénoMMé synDiCAt interCoMMunAl De lA BAnlieue De lA roChe-sur-yon ».
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Route de La Roche-sur-Yon à Aubigny.
Présidents
1930
1941
Pierre-Louis Rambaud, Maire des Clouzeaux,
Louis Cacaud, Maire d’Aubigny
Syndicat des Clouzeaux
1953 Abel Bizet, Maire de la Ferrière
Syndicat de Dompierre-sur-Yon
1964 à 1971
1971 à 1980
1980 à 1983
1983à 1997
Louis Cacaud,Maire d’Aubigny,Délégué à partir de 1968
Michel Cacaud, Maire d’Aubigny,Délégué à partir de 1978
René Mignen,Maire des Clouzeaux
Bernard Arrivé, Délégué d’Aubigny,
Syndicat de la Banlieue de La Roche-sur-Yon (après fusion en 1963)
1997 à 2001
2001 à 2010
Bernard Arrivé, Délégué d’Aubigny,
Gérard Rivoisy, Maire de nesmy
Syndicat de la Banlieue de La Roche-sur-Yon devient Syndicat Yonnais
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ouest-France, 25 janvier 1951. réception des travaux aux environs de la roche-sur-yon (Clouzeaux).
éclairage de la statue de napoléon, par M. gabaret, électricien aux
sables d’olonne.
Ce nouveau syndicat de la Banlieue de la roche voit le jour le 1er janvier 1964, après accord des communes concernées et après dissolution, la veille, des deux précédents syndicats.
il se réunit à la mairie du Bourg sous la présidence de louis Cacaud, déjà président du syndicat des Clouzeaux. en 1969, avec la fusion du Bourg et de saint-André-d’ornay avec la roche-sur-yon, la ville se trouve d’emblée associée au syndicat d’électricité.
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l’histoire de l’électricité à l’île d’yeu commence véritablement en 1927 avec M. le Ponner, ancien électricien aviateur, qui convainc la municipalité d’installer une petite centrale électrique à moteurs diesel qui distribue du courant continu. en 1936, 410 abonnés sont desservis. en 1947, la puissance maximale de la petite centrale est atteinte et la municipalité demande au syndicat départemental d’électrification (en cours de création) d’étudier avec eDF, un renforcement de l’alimentation électrique de l’île. l’aventure de l’électricité par immersion de câbles sous-marins commence alors. le 5 juillet 1954, la Compagnie générale electrique pose un câble de 15 000 volts entre l’île et le continent. Deux années de travaux suivent sur l’île pour satisfaire les demandes des usagers. suite à une rupture du premier câble en 1965, un second câble de moyenne tension est immergé le 9 juin 1970. nouvel incident sur le premier câble en février 1979 entraînant son abandon : un troisième câble d’une tension entre phases de 20 000 volts est immergé le 15 septembre 1979. Pour pallier les risques de saturation du second câble vieillissant, un nouveau câble 20 000 volts est mis à l’eau le 4 septembre 1981. enfin, après une nouvelle rupture accidentelle, un troisième câble permanent est installé à l’automne 2003 prévu pour atteindre la puissance de 10 Méga volts ampères.
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9501 9921ContrAireMent Aux 280 Autres CoMMunes VenDéennes, l’île-D’yeu et les sABles D’olonne ont gArDé leur inDéPenDAnCe Pour
l’éleCtriFiCAtion De leurs territoires. elles ADhéreront DireCteMent Au synDiCAt DéPArteMentAl, resPeCtiVeMent en 1950 et en 1992.c
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communes de l’île d’yeu 1950 et des sables d’olonne 1992Communes : • l’île-D’yeu • les sABles D’olonne
la tour Arundel à l’entrée du port des sables d’olonne.
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le Journal des sables du 12 juillet 1868 annonce l’éclairage complet à la lumière électrique de la rade et de la promenade du remblai à la faveur de l’inauguration des « trains de plaisir » au moment de la saison des bains de mer. en août 1898, c’est le tramway électrique qui est inauguré à son tour aux sables suivi, en juillet 1899, de l’inauguration de l’électricité au Casino des Pins de la rudelière : « les lampes à arc disposées sur la façade du Casino combinaient leur éclatante lumière avec les reflets sortant des salons brillamment illuminés… ». Après approbation du cahier des charges pour la fourniture d’électricité en février 1914, le projet est interrompu par la guerre. le besoin pressant d’installations pour les besoins des bases de débarquement de « nos alliés les Américains » engendre la mise en place d’une partie du réseau en juillet 1919, sous réserve que le reste des travaux soit effectué un an après le décret de démobilisation générale. en 1923, l’electrique de Vendée distribue de l’énergie électrique aux habitants des sables d’olonne et de la Chaume. enfin, en 1934, c’est l’Aubraie qui est desservie. la ville des sables d’olonne adhère au syDeV en novembre 1992.
les sables d’olonne
le remblai des sables-d‘olonne.
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Journal des sables du 31 juillet 1919.
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Le SydeV adresse ses remerciements à : • Madame catherine BLAnLOeiL et Monsieur Michel cHAMArd, centre Vendéen de recherche Historique • Madame christelle AirAUd et Monsieur thierry HecKMAnn, Archives départementales de la Vendée• Messieurs Guy BeZiLLe, clovis cHArrier, Pierre dAViet, Maurice eSSeUL, Michel LeBOeUF, Bernard MAJOU, Jean-claude MercerOn, Prosper PreAU, Gérard PriOUZeAU, Jean-Pierre rOBert, André rOtUrier, denis rOUSSeAU.• Madame Véronique deFreMOnt, centre Minier de Faymoreau • Messieurs Anton LAViGne, Archives municipales des Sables d’Olonne, christophe VitAL et Jean-Pierre reMAUd, direction du Patrimoine culturel et de la conservation des Musées, conseil Général de la Vendée • Philippe BOiSSeLeAU et Bertrand FricOnneAU, Fonds ethnodoc-Arexcpo Le Perrier.
Le SydeV a apporté le plus grand soin à l’élaboration de cette publication. il décline toute responsabilité en cas d’erreur ou de lacune non signalée qui pourrait être constatée sur l’ensemble des éléments textes, photos et illustrations la composant.toute personne susceptible d’enrichir la connaissance de l’histoire des syndicats d’électrification est invitée à adresser au SydeV les documents et textes originaux en sa possession, susceptibles d’être versés aux Archives de la Vendée. ils seront retournés à leurs propriétaires après avoir été scannés.
remerciements
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rédaction : SydeV – crédits photos / documents : Page 3 : SydeV ©Pascal Baudry photographe 2013 • Pages 4 et 5 : Archives SydeV • Page 6 : Archives départementales de la Vendée – 20 Fi 114-1 • Page 7 : © Pierre daviet / Archives départementales de la Vendée - 20 Fi 156-2 • Page 8 : Archives départementales de la Vendée - 6 Fi 51 • Page 9 : collection Historial de la Vendée, Les Lucs-sur-Boulogne – cliché Valentin roussière © conseil Général de la Vendée – conservation départementale des musées / Fonds ethnodoc-Arexcpo / Archive SydeV • Page 10 : © Jean-Pierre robert • Page 11 : © clovis charrier / Archives départementales de la Vendée 1 num 262/3-68 / Archive SydeV • Page 12 : collection Historial de la Vendée, Les Lucs-sur-Boulogne – cliché Valentin roussière © conseil Général de la Vendée – conservation départementale des musées • Page 13 : Fonds ethnodoc-Arexcpo / Archives SydeV • Page 14 : Archives SydeV • Page 15 : Archive SydeV / Archives départementales de la Vendée 2 O 16 (2 documents) • Page 16 : Archives départementales de la Vendée 20 Fi 137-1 • Page 17 : Archives départementales de la Vendée 20 Fi 92-2 / Archive SydeV • Page 18 : Archives départementales de la Vendée 20 Fi 254-1 • Page 19 : Archives SydeV • Page 20 : Archives départementales de la Vendée 20 Fi 110-1 • Page 21 : Archive SydeV / Archives départementales de la Vendée 20 Fi 209-3 • Page 22 : Archive SydeV • Page 23 : Archives départementales de la Vendée 20 Fi 303-3 / Archives SydeV • Page 24 : Archives départementales de la Vendée 6 Fi 417 • Page 25 : Archives SydeV • Page 26 : Archives départementales de la Vendée 1 num 20 3/438 • Page 27 : Archives départementales de la Vendée 1 num 20 3/304 / Archive SydeV • Page 28 : Archives départementales de la Vendée 1 num 20 3/97
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edition SydeV février 2014 – directeur de la publication : Jean-claude Merceron, Président. co-directeur de la publication : Michel deriez, Vice-Président. conception : Peuplades.eu. dépôt légal : février 2014.
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