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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A16 chirurgie générale, hépatique, endocrinienne et transplantation, Strasbourg, France. Contact : Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de Hautepierre, Service de chirurgie générale et digestive, 2, av. Molière, 67200 Strasbourg, France. E-mail : [email protected] Introduction. – L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie de patients atteints de métastases hépatiques (MH) et péritonéales (MP) d’origine colorectale traités à visée curative par cytoréduction complète (CC) et chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale (CHIP) associée à une résection de MH, comparée à la survie de patients traités pour des MH ou MP isolées. Méthodes. – Étude monocentrique rétrospective incluant tous les patients traités pour MH (groupe MH, n = 77), MP (groupe CHIP, n = 18) et MP associées à des MH (groupe MH + CHIP, n = 9), de manière curative de janvier 2007 à mai 2011. Résultats. – Le suivi médian était de 56,5 mois. La survie globale (SG) à 2 et 5 ans était respectivement de 77,8 % et 22,2 % dans le groupe MH + CHIP, 66,7 % et 53,9 % dans le groupe CHIP et 77,7 % et 39,5 % dans le groupe MH. Il n’y avait pas de différence de SG (p = 0,235) ni de survie sans récidive (p = 0,508) entre les groupes MH + CHIP, CHIP et MH. En analyse multivariée, les fac- teurs pronostiques de SG identifiés étaient la réponse et la toxi- cité à la chimiothérapie préopératoire, la taille des MH et la récidive tumorale. Conclusion. – Un traitement associant CC, CHIP et résection de MH est faisable, avec une SG très intéressante. Cette étude apporte des critères de sélection de patients pouvant en bénéficier et identifie des facteurs pronostics posant la question de la place, des moda- lités et conséquences de la chimiothérapie dans la séquence thé- rapeutique. Effects of THD gatekeeper implantation in the treatment of fecal incontinence CARLO RATTO, ANGELO PARRELLO, LORENZA DIONISI, FRANCESCO LITTA, VERONICA DE SIMONE Hôpital universitaire A. Gemelli, Proctologie, Rome, Italie. Contact : University hospital, Departement of surgical sciences/ Proctology unit, Largo A. Gemelli, 8, 165 Rome, Italie. E-mail : [email protected] Introduction. – THD Gatekeeper™ était introduit pour le traitement de patients avec une incontinence fécale (FI). Une série prospec- tive de 20 patients est analysée (11 femmes, âge moyen de 64,2 ± 10,1 ans). Méthodes. – Les patients (Pz) sont traités pour des épisodes de « soling » ou incontinence au liquides. Les Pz n’ont pas de lésions du sphincter extérieure, ou si non des courtes lésions du sphincter interne. Sous anesthésie locale les Pz ont bénéficié de la pose de 6 pro- thèses auto expansives. Critères de jugements principaux sont le nombre de pertes du Pz (gaz, liquide au solide). Les critères de jugement secondaires sont : les échelles de Wexner, Vaizey et AMS. Résultats. – Nous avons remarqué une diminution importante des épi- sodes de FI dans le suivi à 3 mois : FI au gaz (11,7 ± 13,3 vs 1,6 ± 2,2 p < 0,001) ; FI au liquide (2,0 ± 3,6 vs 0,4 ± 1,2 p < 0,003) ; FI au solide (5,8 ± 5,6 vs 1,0 ± 1,9 p < 0,009). En moyenne les échelles de Wexner, Vaizey et AMS se sont améliorées de façon significative (11,4 ± 4,8 vs 4,6 ± 4,3, 14,6 ± 5,4 vs 6,1 ± 5,5 and 78,7 ± 23,7 vs 41,0 ± 33,6 ; p < 0,001). Une continence normale est retrouvé pour 4 Pz. Conclusion. – La mise en place de THD Gatekeeper™ semble être promettante. Étude de la localisation des artères périrectales basses au cours du traitement de la maladie hémorroïdaire par ligature sous contrôle Doppler avec ou sans mucopexie : le principe des trois paquets hémorroïdaires revisité HANNAH PFLIEGER, DAVID VOIRIN, AMINE ROSTUM, FABIAN RÈCHE, JEAN-LUC FAUCHERON CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie digestive et de l’urgence, La Tronche, France. Contact : CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie digestive et de l’urgence, Boulevard de La Chantourne, 38700 La Tronche, France. E-mail : [email protected] Objectif. – La ligature des artères hémorroïdaires guidée par Doppler (HAL) éventuellement couplée à une ou plusieurs mucopexies (RAR) est une option de traitement de la maladie hémorroïdaire dont la place exacte reste encore à définir parmi les autres traitements chirurgicaux. Nous avons étudié les résultats de la procédure HAL chez 155 patients consécutifs, puis les résultats de la procédure HAL RAR chez des patients présentant une maladie hémorroïdaire plus avancée. Le but de cette étude est de rapporter l’emplacement exact des artères périrec- tales qui ont été repérées par Doppler lors de la procédure. Méthodes. – Entre janvier 2008 et février 2014, 155 patients (77 femmes) atteints de maladie hémorroïdaire symptomatique ont été traités par HAL (n = 95) ou HAL RAR (n = 60) dans notre ins- titution. Pour chaque patient, l’emplacement des artères repérées par Doppler et liées à travers la fenêtre du rectoscope a été enre- gistré sur l’écran du générateur et imprimé en fin de la procédure. Nous présentons ici les principales localisations des artères identi- fiées au cours des 155 procédures consécutives. Résultats. – En moyenne, 10 ligatures ont été placées par patient (3-18). Le nombre de mucopexies effectuées était de 1 à 3. Conclusions. – Les localisations les plus fréquentes des ligatures artérielles notées dans cette série de patients consécutifs traités avec HAL ou HAL RAR sont situées à 3, 5 et 9 heures. Chirurgie endocrinienne L’anatomopathologie des cancers médullaires de la thyroïde peut-elle permettre de mieux sélectionner les patients pour le dépistage génétique ? CAROLE GUERIN (1), JULIE FERNANDEZ (1), CINZIA PALADINO (1), MELANIE PHILIPPON (2), DAVID TAIEB (3), JOSIANE VAILLANT (4), CATHERINE DE MICCO (5), JEAN-FRANÇOIS HENRY (1), FREDERIC SEBAG (1) (1) CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, Marseille, France ; (2) CHU Timone, Service d’endocrinologie, Marseille, France ; (3) CHU Timone, Service de médecine nucléaire, Marseille, France ; (4) CHU Timone, Service de radiologie, Marseille, France ; (5) CHU Timone, Service d’anatomopathologie, Marseille, France. Contact : CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, 264, boulevard Saint-Pierre, 13385 Marseille, France. E-mail : [email protected] Introduction. – Environ 70 % des cancers médullaires de la thyroïde (CMT) sont sporadiques et 30 % sont familiaux. Actuellement, le dépistage génétique du proto oncogène RET est recommandé pour tous les patients. Le but de notre étude est d’évaluer si le caractère sporadique ou familial des CMT peut être déterminé en se basant sur le résultat anatomopathologique, afin de mieux sélectionner les patients candidats au dépistage génétique.

L’anatomopathologie des cancers médullaires de la thyroïde peut-elle permettre de mieux sélectionner les patients pour le dépistage génétique ?

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A16

chirurgie générale, hépatique, endocrinienne et transplantation,

Strasbourg, France.

Contact : Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Hôpital de

Hautepierre, Service de chirurgie générale et digestive, 2, av. Molière,

67200 Strasbourg, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie de

patients atteints de métastases hépatiques (MH) et péritonéales

(MP) d’origine colorectale traités à visée curative par cytoréduction

complète (CC) et chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale

(CHIP) associée à une résection de MH, comparée à la survie de

patients traités pour des MH ou MP isolées.

Méthodes. – Étude monocentrique rétrospective incluant tous les

patients traités pour MH (groupe MH, n = 77), MP (groupe CHIP,

n = 18) et MP associées à des MH (groupe MH + CHIP, n = 9), de

manière curative de janvier 2007 à mai 2011.

Résultats. – Le suivi médian était de 56,5 mois. La survie globale

(SG) à 2 et 5 ans était respectivement de 77,8 % et 22,2 % dans le

groupe MH + CHIP, 66,7 % et 53,9 % dans le groupe CHIP et 77,7 %

et 39,5 % dans le groupe MH. Il n’y avait pas de différence de SG

(p = 0,235) ni de survie sans récidive (p = 0,508) entre les

groupes MH + CHIP, CHIP et MH. En analyse multivariée, les fac-

teurs pronostiques de SG identifiés étaient la réponse et la toxi-

cité à la chimiothérapie préopératoire, la taille des MH et la

récidive tumorale.

Conclusion. – Un traitement associant CC, CHIP et résection de MH

est faisable, avec une SG très intéressante. Cette étude apporte des

critères de sélection de patients pouvant en bénéficier et identifie

des facteurs pronostics posant la question de la place, des moda-

lités et conséquences de la chimiothérapie dans la séquence thé-

rapeutique.

Effects of THD gatekeeper implantation in the treatment of fecal incontinenceCARLO RATTO, ANGELO PARRELLO, LORENZA DIONISI, FRANCESCO

LITTA, VERONICA DE SIMONE

Hôpital universitaire A. Gemelli, Proctologie, Rome, Italie.

Contact : University hospital, Departement of surgical sciences/

Proctology unit, Largo A. Gemelli, 8, 165 Rome, Italie.

E-mail : [email protected]

Introduction. – THD Gatekeeper™ était introduit pour le traitement

de patients avec une incontinence fécale (FI). Une série prospec-

tive de 20 patients est analysée (11 femmes, âge moyen de

64,2 ± 10,1 ans).

Méthodes. – Les patients (Pz) sont traités pour des épisodes de

« soling » ou incontinence au liquides. Les Pz n’ont pas de lésions du

sphincter extérieure, ou si non des courtes lésions du sphincter

interne. Sous anesthésie locale les Pz ont bénéficié de la pose de 6 pro-

thèses auto expansives. Critères de jugements principaux sont le

nombre de pertes du Pz (gaz, liquide au solide). Les critères de

jugement secondaires sont : les échelles de Wexner, Vaizey et

AMS.

Résultats. – Nous avons remarqué une diminution importante des épi-

sodes de FI dans le suivi à 3 mois : FI au gaz (11,7 ± 13,3 vs 1,6 ± 2,2

p < 0,001) ; FI au liquide (2,0 ± 3,6 vs 0,4 ± 1,2 p < 0,003) ; FI au solide

(5,8 ± 5,6 vs 1,0 ± 1,9 p < 0,009). En moyenne les échelles de Wexner,

Vaizey et AMS se sont améliorées de façon significative (11,4 ± 4,8 vs

4,6 ± 4,3, 14,6 ± 5,4 vs 6,1 ± 5,5 and 78,7 ± 23,7 vs 41,0 ± 33,6 ;

p < 0,001). Une continence normale est retrouvé pour 4 Pz.

Conclusion. – La mise en place de THD Gatekeeper™ semble être

promettante.

Étude de la localisation des artères périrectales basses au cours du traitement de la maladie hémorroïdaire par ligature sous contrôle Doppler avec ou sans mucopexie : le principe des trois paquets hémorroïdaires revisitéHANNAH PFLIEGER, DAVID VOIRIN, AMINE ROSTUM, FABIAN RÈCHE, JEAN-LUC FAUCHERON

CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie digestive et de l’urgence, La Tronche, France.

Contact : CHU de Grenoble, Clinique universitaire de chirurgie

digestive et de l’urgence, Boulevard de La Chantourne, 38700 La Tronche, France.

E-mail : [email protected]

Objectif. – La ligature des artères hémorroïdaires guidée par Doppler(HAL) éventuellement couplée à une ou plusieurs mucopexies (RAR)

est une option de traitement de la maladie hémorroïdaire dont la placeexacte reste encore à définir parmi les autres traitements chirurgicaux.Nous avons étudié les résultats de la procédure HAL chez 155 patients

consécutifs, puis les résultats de la procédure HAL RAR chez despatients présentant une maladie hémorroïdaire plus avancée. Le but decette étude est de rapporter l’emplacement exact des artères périrec-

tales qui ont été repérées par Doppler lors de la procédure.

Méthodes. – Entre janvier 2008 et février 2014, 155 patients

(77 femmes) atteints de maladie hémorroïdaire symptomatiqueont été traités par HAL (n = 95) ou HAL RAR (n = 60) dans notre ins-titution. Pour chaque patient, l’emplacement des artères repérées

par Doppler et liées à travers la fenêtre du rectoscope a été enre-gistré sur l’écran du générateur et imprimé en fin de la procédure.Nous présentons ici les principales localisations des artères identi-

fiées au cours des 155 procédures consécutives.

Résultats. – En moyenne, 10 ligatures ont été placées par patient (3-18).

Le nombre de mucopexies effectuées était de 1 à 3.

Conclusions. – Les localisations les plus fréquentes des ligatures

artérielles notées dans cette série de patients consécutifs traitésavec HAL ou HAL RAR sont situées à 3, 5 et 9 heures.

Chirurgie endocrinienne

L’anatomopathologie des cancers médullaires de la thyroïde peut-elle permettre de mieux sélectionner les patients pour le dépistage génétique ?CAROLE GUERIN (1), JULIE FERNANDEZ (1), CINZIA PALADINO (1),

MELANIE PHILIPPON (2), DAVID TAIEB (3), JOSIANE VAILLANT (4), CATHERINE DE MICCO (5), JEAN-FRANÇOIS HENRY (1), FREDERIC SEBAG (1)

(1) CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, Marseille, France ; (2) CHU Timone, Service d’endocrinologie, Marseille, France ; (3) CHU

Timone, Service de médecine nucléaire, Marseille, France ; (4) CHU Timone, Service de radiologie, Marseille, France ; (5) CHU Timone, Service d’anatomopathologie, Marseille, France.

Contact : CHU Timone, Service de chirurgie endocrinienne, 264, boulevard Saint-Pierre, 13385 Marseille, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – Environ 70 % des cancers médullaires de la thyroïde(CMT) sont sporadiques et 30 % sont familiaux. Actuellement, le

dépistage génétique du proto oncogène RET est recommandé pourtous les patients. Le but de notre étude est d’évaluer si le caractèresporadique ou familial des CMT peut être déterminé en se basant

sur le résultat anatomopathologique, afin de mieux sélectionner lespatients candidats au dépistage génétique.

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A17

Materiel. – 132 patients ont eu une thyroïdectomie pour un CMT

entre 1995 et 2011 dont les résultats anatomopathologiques etgénétiques sont disponibles.

Resultats. – Parmi les patients avec un CMT multifocal et/ou une HCC

(n = 64), 43 avaient un dépistage positif (67 %). Parmi les patientsavec un dépistage RET positif (n = 44), 43 avaient un CMT multifocalet/ou une HCC associée à un CMT. Parmi les patients avec un CMT uni

focal sans HCC (n = 68), 67 avaient un dépistage génétique négatif.Aucun d’eux n’avait d’antécédents de maladie familiale. L’uniquepatient qui présentait un CMT isolé sans HCC avec un dépistage RET

positif avait des adénopathies métastatiques bilatérales (pT3N1b).

Conclusion. – Un CMT uni focal sans HCC est très fortement corrélé àune pathologie sporadique. Dans certains cas précis, le dépistage géné-

tique pourrait être discuté. En revanche, pour les patients qui présen-tent un dépistage négatif mais un CMT multifocal et/ou une HCC sepose la question du séquençage complet du proto oncogène RET.

Le carcinome neuro-endocrine : chirurgie optimale des métastases péritonéalesANAELLE DAVID (1), DOMINIQUE ELIAS (2), ISABELLE SOURROUILLE (3),

CHARLES HONORE (2), DIANE GOARE (2), FRÉDÉRIC DUMONT (2), ANNABELLE STOCLIN (2), ÉRIC BAUDIN (2)

(1) Hôpital Pellegrin, Chirurgie digestive, Bordeaux, France ; (2) Institut

Gustave-Roussy, Chirurgie générale, Villejuif, France ; (3) Hôpital Saint-Antoine, Chirurgie digestive, Paris, France.

Contact : Hôpital Pellegrin, Chirurgie digestive, Place Amélie Raba-Léon, 33000 Bordeaux, France.

E-mail : [email protected]

Objectif. – Décrire les résultats de la chirurgie par cytoréduction

maximale (CCM) chez les patients atteints de carcinose péritonéale(CP) dont le primitif est une tumeur neuroendocrine (TNE) etcomparer la survie des patients, traités avec ou sans chimiothérapie

hyperthermique (CHIP).

Contexte. – Il n’existe actuellement aucune recommandation dans lalittérature concernant la CCM dans le traitement de la CP des TNE.

Pourtant, ces métastases sont associées à un mauvais facteur pro-nostic de survie.

Matériel et méthodes. – Étude rétrospective incluant 41 patients

traités par CCM de leurs CP-TNE entre 1994 et 2012. Parmi eux,28 patients ont eu une CHIP associés au traitement par CCM entre1994 et 2007 et 13 patients ont été traités uniquement par chirurgie

entre 2008 et 2012.

Résultats. – La mortalité était de 2 % et la morbidité de 56 %. La survieglobale (OS) à 5 ans était de 69 % et de 52 % à 10 ans. La survie sans réci-

dive (DFS) à 5 ans était de 17 % et de 6 % à 10 ans. À 5 ans, la récidivedes CP concernait 47 % des patients. L’OS n’était pas différente entre lespatients traités avec ou sans CHIP. En revanche, la DFS était plus impor-

tante dans le groupe des patients traités par CHIP (p = 0,018).

Conclusion. – La CCM des CP des TNE est techniquement possibledans la plupart des cas et semble augmenter la survie. Nous n’avons

pas pu déterminer dans cette étude si l’ajout d’une CHIP à la CCMaugmente la survie des ces patients.

Chirurgie ambulatoire des adénomes parathyroïdiens : à propos de 40 casTARIK SAIB, SOURIYA LAHMAR, DJAMEL BENAIBOUCHE, NADJET AZZI, HADJ BELMEHEL BEKADA

CHU de Bab-El-Oued, Service de chirurgie générale, Alger, Algérie.

Contact : CHU de Bab-El-Oued, Service de chirurgie générale, 1, boulevard Said-Touati, Bab-El-Oued, 16000 Alger, Algérie.

E-mail : [email protected]

Introduction. – La voie d’abord de la parathyroïde est source de

controverses. La pertinence du couple échographie-scintigraphie a

permit une chirurgie mini-invasive ciblant la seule glande patholo-

gique, et l’objectif de notre travail est d’analyser les résultats de la

parathyroïdectomie en ambulatoire.

Matériel d’étude. – Notre étude prospective non comparative, a

concerné 40 malades opérés d’un adénome parathyroïdien sous

anesthésie locale par abord latéralisé, est repartie entre 26 femmes

et 14 hommes, âgés en moyenne de 37 ans. Pour l’analyse des résul-

tats, nous avons considéré les paramètres suivants : la durée opéra-

toire, la morbidité hémorragique, récurentielle et parathyroïdienne,

la pertinence des examens de localisation préopératoire, le séjour

hospitalier, l’effet cosmétique et la guérison de l’hyperparathy-

roïdie.

Résultats. – La durée opératoire moyenne était de 45 minutes et la

morbidité était nulle, le couple échographie – scintigraphie cervi-

cale a permis une localisation préopératoire de l’adénome parathy-

roïdien dans tous les cas permettant la guérison de

l’hyperparathyroïdie. Le séjour hospitalier moyen était de 8 heures.

Conclusion. – La parathyroidectomie sous anesthesie locale par

abord lateralisé a des resultats satisfaisants sur les plans du confort

postopératoire, de la durée d’hospitalisation, cosmétique et endo-

crinien, cette chirurgie, est faisable, reproductible et peut s’intégrer

dans le cadre de la chirurgie ambulatoire, elle mérite d’être pro-

posée fréquemment.

Prise en charge des nodules thyroïdiens fortuitement découverts lors de la scintigraphie MIBI pour hyperparathyroïdie primaireTRISTAN GREILSAMER (1), CLAIRE BLANCHARD (1), CÉLINE BRIENT (1),

DELPHINE DRUI (2), CATHERINE ANSQUER (3), MAËLLE LE BRAS (2),

CÉCILE CAILLARD (1), FRANÇOISE KRAEBER-BODÉRÉ (3),

ÉRIC MIRALLIÉ (1)

(1) CHU Nantes, Chirurgie digestive et endocrinienne, Nantes, France ;

(2) CHU Nantes, Endocrinologie, Nantes, France ; (3) CHU Nantes,

Médecine nucléaire, Nantes, France.

Contact : CHU Nantes Hôtel-Dieu, Chirurgie digestive et endocrinienne,

Place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – La scintigraphie MIBI est habituellement réalisée

avant une chirurgie parathyroïdienne. Les cancers thyroïdiens cap-

tent le 99-Tc-MIBI. Depuis 2001, les nodules thyroïdiens découverts

lors de la scintigraphie MIBI, les nodules > 2 cm et/ou avec des cri-

tères échographiques suspects ont été réséqués lors de la parathy-

roïdectomie. Le but de ce travail était d’évaluer les résultats de cette

attitude.

Patients et méthodes. – Tous les patients opérés d’hyperparathy-

roïdie, ayant eu un MIBI préopératoire et une thyroïdectomie pour

nodule, ont été rétrospectivement inclus. Entre 2001 et 2013,

682 patients ont été opérés d’hyperparathyroïdie primaire. Cent

trente-sept ont eu un MIBI et une thyroïdectomie (63 thyroïdecto-

mies totales et 74 lobectomies). L’âge moyen était de 63,2 ± 12,8 ans.

Trente six patients avaient un cancer thyroïdien. La taille moyenne

des cancers était de 7,8 mm (0,3-22), 23 patients avaient un micro-

carcinome. Parmi les 137 patients, 44 (32 %) avaient un nodule MIBI

+ (dont 22 cancers). Au total, 61 % des cancers étaient MIBI + (22/36).

La taille médiane des cancers MIBI + était de 15 mm (9-22) versus

2 mm (0,3-17) pour les cancers MIBI- (p = 0,01). Vingt-deux pour

cent des nodules bénins étaient MIBI + (22/101). Les sensibilité, spé-

cificité, valeurs prédictives positives et négatives du MIBI étaient res-

pectivement de 61 %, 78 %, 50 % et 85 %.

Conclusion. – Les nodules thyroïdiens fortuitement découverts sur

une scintigraphie MIBI dans le cadre d’un bilan préopératoire

d’hyperparathyroïdie doivent être réséqués.