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“Élaborer une stratégie à long terme est un exercice diffi- cile”, reconnaît le président de l’UPF... est d’actualité puisqu’en qualité de directeur général du GPM du Havre et de président de Haropa, Hervé Martel achève le nouveau projet stratégique 2014- 2019 du port haut-normand, ainsi que la feuille de route 2030 du GIE. “Cette démarche suppose une large concertation avec une grande diversité d’acteurs et des collaborations portuaires élargies”. LA PORTE SUD DE L’EUROPE À Rotterdam, qui possède déjà son plan stratégique 2030, elle a été menée à l’horizon 2100. Selon une approche systémique, elle intègre une série de variables comme la disponibilité des res- sources naturelles, la démogra- phie européenne ou l’évolution industrielle mondiale. Quels que soient les scénarios, trafics et ca- pacités portuaires atteindraient un plafond vers 2040. “Pour se déve- lopper, le port doit donc adopter un nouveau modèle plus durable. Économie circulaire, acceptabi- lité sociale et intégration de tech- nologies de rupture comme les solutions de captage et de stoc- kage carbone”, sont quelques leviers de ce futur modèle, selon George Wurpel, conseiller de l’autorité portuaire flamande. “Raisonner selon les seules ca- pacités portuaires ou le trafic s’avère insuffisant. Aussi dans le cadre d’un travail collabora- tif avec tous les acteurs publics et privés, le port se prépare-t-il à une transition fondée sur la fourniture d’une plus grande valeur ajoutée à ses clients et de nouvelles sources énergétiques”. Au sud, Marseille et Venise croisent les pré- occupations envi- ronnementales et de préservation de la biodiversité de Rotterdam avec les mêmes ambi- tions de réduire l’empreinte car- bone de leurs ac- tivités. Leurs autorités portuaires y voient en revanche une opportu- nité pour rééquilibrer les flux lo- gistiques en Europe. “Rotterdam, Anvers et Hambourg captent aujourd’hui 40 % des conteneurs européens, et le range Nord près de 70 %. Ce déséquilibre avec le Sud de l’Europe est à l’origine de pollution et de congestion des réseaux de transport”, souligne Christine Cabau-Woehrel, di- rectrice générale du GPM de Marseille. Une incohérence géo- graphique, selon Paolo Costa, président du port de Venise : “L’industrie se concentre de plus en plus en Europe centrale. Une analyse des coûts logistiques et externes dont la pollution, plaide pour le développement des ports du Sud et les organisations multi- modales massifiées”. L’AMBITION ADRIATIQUE La croissance rapide des trafics conteneurisés du port de Koper semble confirmer ce changement de paradigme. En lien avec les corridors du RTE-T, cette évo- lution est d’ailleurs inscrite dans la nouvelle politique portuaire de l’Europe présentée l’an passé (“L’Antenne du 12/06/13”). Elle est également à l’œuvre via l’asso- ciation Napa créée à l’initiative des ports italiens de Venise-Mestre et Trieste et croates de Koper et Rijeka. Ensemble, ils visent à ouvrir une nouvelle porte portuaire pour les échanges avec l’Europe centrale. À Venise, cette ambition s’accom- pagne d’un projet de port offshore automatisé... Érick DeManGeon Grève Les pilotes de Lufthansa vont faire grève aujourd’hui à l’aéroport de Francfort, le quatrième mouvement de ce type en un peu plus de deux semaines, qui sera concen- tré cette fois-ci sur les vols long-courrier. Après un mou- vement social des pilotes d’Air France hier, la grève chez Lufthansa affectera les vols long-courrier effec- tués au départ et à l’arrivée de Francfort par des A380, A330 et A340 et des B747, et ce entre 9 et 17 heures locales, a indiqué le syn- dicat des pilotes Cockpit, en conflit avec la direction du groupe allemand sur le régime de départ en pré- retraite. Depuis l’échec fin août de négociations à ce sujet, Cockpit a déjà organi- sé trois grèves de plusieurs heures qui ont conduit à l’an- nulation de 475 vols en tout, pour le moment essentiel- lement sur les liaisons inté- rieures en Allemagne, ainsi qu’en Europe. La dernière en date a eu lieu le 10 sep- tembre à Munich. Aujourd’hui Assises du port du futur Transition énergétique du tissu portuaire européen De Rotterdam à Haropa en passant par Marseille, Venise ou Oslo, toutes les autorités portuaires sont confrontées au même défi : définir une stratégie garante d’un développement durable. Un thème abordé lors des Assises du port du futur les 9 et 10 septembre à Paris à l’initiative du Cerema et de la DGITM avec le concours de l’Union des ports de France et du Cluster maritime français. “Rotterdam devra adopter un nouveau modèle plus durable” 1.000 La compagnie aérienne à bas coûts EasyJet veut tirer profit de la grève des pi- lotes d’Air France et a mis en vente, samedi 13 septembre, 1.000 places supplémentaires depuis Paris et à destination de Toulouse et Nice. C’est la première fois qu’EasyJet aug- mente sa capacité en période de grève chez un concurrent. La compagnie anglaise va ainsi affréter un avion sup- plémentaire et augmentera le nombre de vols, notamment à destination de Toulouse. De son côté, la compagnie régio- nale Air Corsica a annoncé di- manche 14 septembre qu’elle ne serait pas touchée par la grève d’Air France et qu’elle renforçait depuis hier sa ligne Ajaccio-Paris. Elle a précisé que tous ses vols étaient as- surés normalement hier sur son réseau de service public entre les quatre aéroports de Corse et Nice, Marseille, ainsi qu’entre Ajaccio, Bastia et Figari et Paris-Orly. Les vols sont aussi assurés sur le réseau hors service public (Lyon, Nantes et Toulouse). Une rotation supplémentaire aux trois initialement prévues était en outre assurée à la mi-journée entre Ajaccio et Paris-Orly. le chiffre du jour 69 e année - N°19.284 Mardi 16 Septembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 Le port de Rotterdam Nice : Motion sur l’ouverture des droits de trafic Réunie en assemblée générale, la CCI de Nice et la Société des aéroports Nice-Côte d’Azur, dont elle est un actionnaire minoritaire à hauteur de 25 %, ont signé une motion qui vise à faciliter une meilleure desserte aérienne in- ternationale, via une plus grande ouverture des droits de trafic pour les passagers et le fret. Maldives : Nouvelle “route de la soie du XXI e siècle” Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré vouloir promouvoir avec les Maldives une nouvelle “route maritime de la soie du XXI e siècle”, au moment d’enta- mer d’hier une tournée en Asie du sud où la Chine étend son influence. Infrastructures/ Institutions page 2 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 © Freek van arkel SNCM : Réunion d’étape importante à la préfecture Une réunion d’étape importante pour la compagnie maritime en difficulté SNCM se tiendra aujourd’hui à la préfecture de Marseille, lors de laquelle la direction doit présenter les grandes lignes de son projet d’entreprise, a-t-on appris au- près des syndicats. SNCF : Des idées du Japon La ponctualité quasi infaillible des trains japonais en fait une sorte de Graal et, à l’heure, en France, de la réforme ferroviaire, SNCF et RFF sont allés piocher quelques pistes de réflexion au pays du Soleil levant. page 3 Entreprises Los angeles et oslo “réinventent” leur port Dans une recherche de meilleure intégration et complémen- tarité, les relations ville-port conditionnent le développement des ports comme en témoignent les aménagements dans les bassins Ouest de Marseille ou à Oslo. Dans le port norvégien propriété de la ville, décision a ainsi été prise de ne conserver à l’horizon 2030 que l’activité passagers dans la zone urbaine et de créer, en parallèle, un nouveau port de commerce à l’ex- térieur. À Los Angeles, une réflexion sur l’avenir du port s’est soldée par une remise à plat de ses activités. “L’une de nos priorités est de renouer un lien fort avec la ville et de recréer un bassin d’emplois sur le port”, explique Géraldine Knatz, ex- directrice du port. Avec pour cibles la recherche et les nouvelles technologies, vertes en particulier, l’autorité portuaire libère et aménage ainsi de nouvelles zones foncières pour accueillir des pépinières d’entreprises, des universités et des centres de recherche. “Nous dépassons le rôle traditionnel d’un port” jusqu’à fournir des conditions financières favorables pour fa- ciliter les implantations et l’émergence de nouvelles industries, avec ou sans lien maritime.

Lantenne 16 09 2014

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Page 1: Lantenne 16 09 2014

“Élaborer une stratégie à long terme est un exercice diffi-cile”, reconnaît le président de l’UPF... est d’actualité puisqu’en qualité de directeur général du GPM du Havre et de président de Haropa, Hervé Martel achève le nouveau projet stratégique 2014-2019 du port haut-normand, ainsi que la feuille de route 2030 du GIE. “Cette démarche suppose une large concertation avec une grande diversité d’acteurs et des collaborations portuaires élargies”.

La porte Sud de L’europe

À Rotterdam, qui possède déjà son plan stratégique 2030, elle a été menée à l’horizon 2100. Selon une approche systémique, elle intègre une série de variables comme la disponibilité des res-sources naturelles, la démogra-phie européenne ou l’évolution industrielle mondiale. Quels que soient les scénarios, trafics et ca-pacités portuaires atteindraient un plafond vers 2040. “Pour se déve-lopper, le port doit donc adopter un nouveau modèle plus durable. Économie circulaire, acceptabi-lité sociale et intégration de tech-nologies de rupture comme les solutions de captage et de stoc-kage carbone”, sont quelques leviers de ce futur modèle, selon George Wurpel, conseiller de l’autorité portuaire flamande. “Raisonner selon les seules ca-pacités portuaires ou le trafic s’avère insuffisant. Aussi dans le cadre d’un travail collabora-tif avec tous les acteurs publics et privés, le port se prépare-t-il

à une transition fondée sur la fourniture d’une plus grande valeur ajoutée à ses clients et de nouvelles sources énergétiques”.

Au sud, Marseille et Venise croisent les pré-occupations envi-ronnementales et de préservation de la biodiversité de Rotterdam avec les mêmes ambi-tions de réduire l’empreinte car-bone de leurs ac-tivités. Leurs autorités portuaires y voient en revanche une opportu-nité pour rééquilibrer les flux lo-gistiques en Europe. “Rotterdam, Anvers et Hambourg captent

aujourd’hui 40 % des conteneurs européens, et le range Nord près de 70 %. Ce déséquilibre avec le Sud de l’Europe est à l’origine de pollution et de congestion des réseaux de transport”, souligne Christine Cabau-Woehrel, di-rectrice générale du GPM de Marseille. Une incohérence géo-graphique, selon Paolo Costa, président du port de Venise : “L’industrie se concentre de plus en plus en Europe centrale. Une analyse des coûts logistiques et externes dont la pollution, plaide pour le développement des ports du Sud et les organisations multi-modales massifiées”.

L’ambition adriatique

La croissance rapide des trafics conteneurisés du port de Koper semble confirmer ce changement de paradigme. En lien avec les corridors du RTE-T, cette évo-lution est d’ailleurs inscrite dans la nouvelle politique portuaire de l’Europe présentée l’an passé (“L’Antenne du 12/06/13”). Elle est également à l’œuvre via l’asso-ciation Napa créée à l’initiative des

ports italiens de Venise-Mestre et Trieste et croates de Koper et Rijeka. Ensemble, ils visent à ouvrir une nouvelle porte portuaire pour les échanges avec l’Europe centrale.

À Venise, cette ambition s’accom-pagne d’un projet de port offshore automatisé...

Érick DeManGeon

GrèveLes pilotes de Lufthansa

vont faire grève aujourd’hui à l’aéroport de Francfort, le quatrième mouvement de ce type en un peu plus de deux semaines, qui sera concen-tré cette fois-ci sur les vols long-courrier. Après un mou-vement social des pilotes d’Air France hier, la grève chez Lufthansa affectera les vols long-courrier effec-tués au départ et à l’arrivée de Francfort par des A380, A330 et A340 et des B747, et ce entre 9 et 17 heures locales, a indiqué le syn-dicat des pilotes Cockpit, en conflit avec la direction du groupe allemand sur le régime de départ en pré- retraite. Depuis l’échec fin août de négociations à ce sujet, Cockpit a déjà organi-sé trois grèves de plusieurs heures qui ont conduit à l’an-nulation de 475 vols en tout, pour le moment essentiel-lement sur les liaisons inté-rieures en Allemagne, ainsi qu’en Europe. La dernière en date a eu lieu le 10 sep-tembre à Munich.

Aujourd’huiAssises du port du futur

Transition énergétique du tissu portuaire européen

De Rotterdam à Haropa en passant par Marseille, Venise ou Oslo, toutes les autorités portuaires sont confrontées au même défi : définir une stratégie garante d’un développement durable. Un thème abordé lors des Assises du port du futur les 9 et 10 septembre à Paris à l’initiative du Cerema et de la DGITM avec le concours de l’Union des ports de France et du Cluster maritime français.

“Rotterdam devra adopter

un nouveau modèle plus durable”

1.000La compagnie aérienne

à bas coûts EasyJet veut tirer profit de la grève des pi-lotes d’Air France et a mis en vente, samedi 13 septembre, 1.000 places supplémentaires depuis Paris et à destination de Toulouse et Nice. C’est la première fois qu’EasyJet aug-mente sa capacité en période de grève chez un concurrent. La compagnie anglaise va ainsi affréter un avion sup-plémentaire et augmentera le nombre de vols, notamment à destination de Toulouse. De son côté, la compagnie régio-nale Air Corsica a annoncé di-manche 14 septembre qu’elle ne serait pas touchée par la grève d’Air France et qu’elle renforçait depuis hier sa ligne Ajaccio-Paris. Elle a précisé que tous ses vols étaient as-surés normalement hier sur son réseau de service public entre les quatre aéroports de Corse et Nice, Marseille, ainsi qu’entre Ajaccio, Bastia et Figari et Paris-Orly. Les vols sont aussi assurés sur le réseau hors service public (Lyon, Nantes et Toulouse). Une rotation supplémentaire aux trois initialement prévues était en outre assurée à la mi-journée entre Ajaccio et Paris-Orly.

le chiffre du jour

69e année - n°19.284 mardi 16 Septembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

Le port de Rotterdam

Nice :Motion sur l’ouverture des droits de traficRéunie en assemblée générale, la CCI de Nice et la Société des aéroports Nice-Côte d’Azur, dont elle est un actionnaire minoritaire à hauteur de 25 %, ont signé une motion qui vise à faciliter une meilleure desserte aérienne in-ternationale, via une plus grande ouverture des droits de trafic pour les passagers et le fret.

Maldives :Nouvelle “route de la soie du xxie siècle”Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré vouloir promouvoir avec les Maldives une nouvelle “route maritime de la soie du xxie siècle”, au moment d’enta-mer d’hier une tournée en Asie du sud où la Chine étend son influence.

Infrastructures/Institutions

page 2

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

07/

2014

© Freek van arkel

SNCM :Réunion d’étape importante à la préfectureUne réunion d’étape importante pour la compagnie maritime en difficulté SNCM se tiendra aujourd’hui à la préfecture de Marseille, lors de laquelle la direction doit présenter les grandes lignes de son projet d’entreprise, a-t-on appris au-près des syndicats.

SNCF :Des idées du JaponLa ponctualité quasi infaillible des trains japonais en fait une sorte de Graal et, à l’heure, en France, de la réforme ferroviaire, SNCF et RFF sont allés piocher quelques pistes de réflexion au pays du Soleil levant.

page 3

Entreprises

Los angeles et oslo “réinventent” leur port

Dans une recherche de meilleure intégration et complémen-tarité, les relations ville-port conditionnent le développement des ports comme en témoignent les aménagements dans les bassins Ouest de Marseille ou à Oslo. Dans le port norvégien propriété de la ville, décision a ainsi été prise de ne conserver à l’horizon 2030 que l’activité passagers dans la zone urbaine et de créer, en parallèle, un nouveau port de commerce à l’ex-térieur. À Los Angeles, une réflexion sur l’avenir du port s’est soldée par une remise à plat de ses activités. “L’une de nos priorités est de renouer un lien fort avec la ville et de recréer un bassin d’emplois sur le port”, explique Géraldine Knatz, ex-directrice du port. Avec pour cibles la recherche et les nouvelles technologies, vertes en particulier, l’autorité portuaire libère et aménage ainsi de nouvelles zones foncières pour accueillir des pépinières d’entreprises, des universités et des centres de recherche. “Nous dépassons le rôle traditionnel d’un port” jusqu’à fournir des conditions financières favorables pour fa-ciliter les implantations et l’émergence de nouvelles industries, avec ou sans lien maritime.

Page 2: Lantenne 16 09 2014

2 - Mardi 16 Septembre 2014 - l’antenne

Sans liaison ferroviaire rapide à court et moyen terme, la Côte d’Azur, pour la bonne santé de son tourisme ou de son économie, est étroitement dépendante de l’aérien pour son désenclavement à l’international. Or, le blocage de créations de nouvelles lignes, en raison de droits de trafic tou-jours difficiles à obtenir de la part des autorités de l’État, handi-cape la région. Elle justifie pour la première fois, le vote d’une motion, par l’ensemble des élus de la CCI Nice-Côte d’Azur et la Société des aéroports de la Côte d’Azur le 8 septembre. Elle sera adressée aux autorités compétentes. La motion constate : “Au moment où l’État réforme l’organisation territo-riale française pour améliorer la compétitivité des Régions, des Métropoles et créer de l’emploi, la limitation des droits de trafic

aériens intercontinentaux par des accords bilatéraux pénalise nos entreprises et nos territoires”.

L’aéroport niçois a d’ailleurs déjà été victime de cette limi-tation. Il y a un an, malgré de bons résultats de trafic passa-gers et fret, Qatar Airways avait interrompu ses trois liaisons hebdomadaires entre Nice et

Doha pour trans-férer ces droits de trafic sur Roissy afin de mettre en place trois vols quoti-diens au départ de cette plateforme. Malgré des statis-tiques qui démon-

trent un potentiel très important d’un trafic passagers et fret entre Nice et l’Asie du Sud, aucune compagnie asiatique ne peut ex-ploiter cette liaison en raison de l’absence de droits de trafic.

Mais la motion veut se faire aussi l’avocat des grandes plateformes de province. “Cette

réglementation archaïque péna-lise les grandes métropoles fran-çaises par rapport aux métro- poles allemandes, italiennes, es-pagnoles et du Royaume-Uni. Elle oblige les passagers à tran-siter par d’autres hubs comme Paris, Londres, Francfort…, plus cher, plus long, plus fatigant. Et enfin localement, elle pénalise l’économie azuréenne, freine la création d’emplois et la crois-sance des entreprises vers leurs nouveaux marchés”.

L’aéroport et la CCI de Nice estiment que, dans le cadre de la réforme territoriale en cours, ou par tout autre processus complé-mentaire, de revoir ce système et

permettre à court terme l’ouver-ture de lignes intercontinentales, l’Europe étant bien desservie. “Nous lançons donc, en liaison avec la Société des aéroports de la Côte d’Azur, nos partenaires locaux et d’autres Métropoles comme Lyon ayant les mêmes ob-jectifs, une mobilisation des ac-teurs économiques pour obtenir ces autorisations d’ouvertures”. La balle est donc dans le camp des pouvoirs publics qui doivent tenir compte de l’avis de notre compagnie nationale parfois peu encline à ouvrir l’espace aérien à la concurrence sans réciprocité.

Michel Bovas

NiceAérien

motion sur l’ouverture des droits de traficRéunie en assemblée générale, la CCI de Nice et la Société des aéroports Nice-Côte d’Azur, dont elle est un actionnaire minoritaire à hauteur de 25 %, ont signé une motion qui vise à faciliter une meilleure desserte aérienne internationale, via une plus grande ouverture des droits de trafic pour les passagers et le fret.

“Potentiel très important

entre Nice et l’Asie du Sud”

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L’aéronautique en France a son école, l’Isae-Supaéro de Toulouse. Pour la soutenir et la développer, les industriels

du secteur ont lancé une levée de fonds afin de lui permettre

à de conserver son rang parmi les meilleures au monde dans le secteur. Elle accueille

aujourd’hui 1.625 étudiants dont 28 % sont de nationalité

étrangère au sein de 35 for-mations diplômantes, grâce à

un budget de 60 millions d’euros par an, et sur les

700 diplômés qu’elle forme chaque année, plus de la moi-

tié sont directement embau-chés par des entreprises du

secteur aéronautique et spatial.

Engagement

L’accord de libre-échange entre l’Ukraine et l’Union européenne, qui doit être ratifié aujourd’hui par le Parlement ukrainien, n’entrera pas en vigueur avant fin 2015, a annoncé la Commission européenne, à l’issue de discussions avec l’Ukraine et la Russie, qui y est forte-ment opposée. La zone de libre-échange constitue le volet économique de l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine signé en juin. Jusqu’ici, la Commission avait toujours assuré que cette zone serait créée “ra-pidement”, même de façon provisoire, en attendant sa ratification par l’Ukraine et les 28 pays membres de l’UE.

Report

Les communes forestières s’in-quiètent du projet du gouver-nement d’augmenter les taxes qu’elles paient à l’État pour l’entretien des forêts dans le cadre du budget pour 2015 et qui remettrait en cause la ges-tion publique de ces espaces. Selon la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), les services du Premier ministre, Manuel Valls, du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et du secré-taire d’État au Budget, Christian Eckert, ont proposé cet été et “sans aucune concer-tation” avec les communes d’augmenter les taxes fores-tières pour économiser 50 millions d’euros sur trois ans.

Budget

Infrastructures/Institutions

En Asie du Sud, le président chinois promeut une “route de la soie maritime”. Xi Jinping souhaite un renforcement des relations entre la Chine et les Maldives, voyant dans l’archi-pel, plus connu pour son indus-trie touristique, un carrefour

crucial entre plusieurs grandes routes maritimes internationales. “Les Maldives étaient une étape importante sur l’ancien route maritime de la soie”, écrit le président chinois. “La Chine invite les Maldives à s’impliquer activement dans la construction

d’une route maritime de la soie du xxie siècle en s’appuyant sur ses propres forces”. Avec cette “route maritime de la soie”, le président chinois suggère de relancer un itinéraire reliant la Chine à l’Eu-rope, via l’Asie du Sud et l’océan Indien.

Le président chinois devait rencontrer hier son homologue des Maldives, abdulla Yameen. “Les échanges commerciaux et l’aide seront au cœur des discus-sions, plutôt que les questions de

sécurité”, a dit une source proche des autorités de Maldives.

Le président des Maldives devrait chercher à assurer le fi-nancement par la Chine d’un im-portant pont entre la principale île de l’archipel et sa voisine Hululle, où est implanté l’aéro-port. Deux projets de développe-ment financés par la Chine aux Maldives vont aussi être révélés par les deux présidents, a dit la source proche du président Abdulla Yameen.

MaldivesMaritime

nouvelle “route de la soie du xxie siècle”Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré vouloir promouvoir avec les Maldives une nouvelle “route maritime de la soie du xxie siècle”, au moment d’entamer d’hier une tournée en Asie du sud où la Chine étend son influence.

Page 3: Lantenne 16 09 2014

Entreprises

Une réunion d’étape impor-tante pour la SNCM se tient aujourd’hui à la préfecture. Cette réunion s’inscrit dans le proces-sus ayant permis de sortir de la grève de dix-sept jours fin juin et début juillet et se tiendra autour du médiateur, Gilles Bélier. Le conflit avait paralysé le trafic de la compagnie entre la Corse et le continent en haute saison touristique et menacé l’équilibre de l’économie de l’île de Beauté.

Le “relevé de position”, signé par l’État, les actionnaires et les syndicats, prévoyait que “toutes

les pistes et les moyens de parve-nir à un projet industriel d’ave-nir” soient étudiés durant ce processus de conciliation, “sans en exclure aucun”. La réunion

devrait abor-der les quatre grands axes dé-finis dans l’ac-cord de sortie de crise de juillet : la définition d’“un plan in-dustriel d’af-faires de re- structuration”,

un “travail visant à clarifier les enjeux et le traitement des conten-tieux européens”, un “travail sur la recherche de repreneurs”, et un autre sur “les mesures sociales d’accompagnement”.

La direction “a travaillé depuis trois mois” sur un projet d’entreprise avec pour objectif de “définir un futur périmètre”, explique le représentant syndi-cal de la CGT Marins, Frédéric alpozzo. “Nous ferons acter les positions et les éléments de nature favorables à poursuivre l’activité de la SNCM avec le maximum d’emplois et d’acti-vité”, prévient-il. “Nous nous sommes préparés pour savoir si leur projet est fiable, économi-quement et juridiquement”, ren-chérit le représentant des officiers CFE-CGC, Pierre Maupoint de vandeul. “Il y aura un plan social. Quand Veolia (co- actionnaire de Transdev) confir-mera-t-il qu’il financera ce plan ?”, poursuit-il, soulignant que son PDG, antoine Frérot, “ne veut plus mettre un sou” dans la SNCM.

L’option du redressement ju-diciaire, qui a la faveur de l’ac-tionnaire majoritaire Transdev, et

de l’État, n’est en tout cas “pas concevable, pas acceptable”, juge Frédéric Alpozzo. Le com-promis signé début juillet excluait tout recours devant le tribunal de commerce le temps de la conci-liation. L’État et Transdev esti-ment cependant toujours que ce passage est la seule solution pour s’affranchir des condamnations de Bruxelles. La Commission européenne demande à la compa-gnie de rembourser plusieurs cen-taines de millions d’euros d’aides jugées indûment perçues. Cette position est contestée par les syn-dicats, qui jugent que la SNCM n’est pas défendue correctement à Bruxelles. “L’État ne défend pas la SNCM et ses salariés et, en plus, ils défendent Corsica Ferries (à l’origine des recours européens, NDLR)”, s’insurge Frédéric Alpozzo. “Qui négo-cie avec la Commission euro-péenne ? Et sur quelles bases ?”, s’interroge également Pierre Maupoint de Vandeul.

SNCMMaritime

réunion d’étape importante à la préfectureUne réunion d’étape importante pour la compagnie maritime en difficulté SNCM se tiendra aujourd’hui à la préfecture de Marseille, lors de laquelle la direction doit présenter les grandes lignes de son projet d’entreprise, a-t-on appris auprès des syndicats.

“L’État ne défend pas

la SNCM et ses salariés”

© S

nc

M

La certification de l’A350 par les autorités de sécurité

aérienne, sésame pour la mise en service du nouveau-né d’Airbus, est imminente et

couronnera une campagne d’essais rapide, même si

l’avion devra encore faire ses preuves chez les compagnies.

“L’A350 devrait être certifié auprès de l’Agence euro-

péenne de sécurité aérienne (AESA)”, ont déclaré des

sources concordantes, évo-quant plutôt “les derniers jours

de septembre”. L’avionneur européen fournit les der-

niers documents et mène les discussions ultimes avec les

autorités aériennes pour obte-nir de manière concomitante la

certification AESA et celle de l’agence fédérale américaine

de l’aviation (FAA).

Certification

Le gouvernement portugais envisage de relancer la privatisation de la compagnie aérienne Tap “dans les pro-chaines semaines”, a affirmé le ministre de l’Économie dans un entretien paru vendredi 12 septembre, précisant que quatre candi-dats “crédibles” s’étaient déjà manifestés. “Nous avons reçu plus de trois manifestations d’intérêt jugées crédibles et qui poussent le gouvernement à réfléchir à une éventuelle relance de la privatisation”, a déclaré le ministre Antonio Pires de Lima au journal “Diario Economico”, précisant ensuite que quatre candidats s’étaient pour l’instant déclarés.

Privatisation

La compagnie pétrolière Maurel et Prom a annoncé hier la signature d’un contrat de vente de gaz naturel en Tanzanie, d’une durée de dix-sept ans et dont la première livraison est prévue au premier trimestre 2015. Le contrat, conclu avec le canadien Wentworth Ressources et la compagnie locale Tanzania Petroleum Development Corporation, porte sur la four-niture de gaz naturel produit sur deux champs du Sud de la Tanzanie, près de la frontière avec le Mozambique.

Contrat

XL Airways et ses filiales, les tour-opérateurs Vacances

Héliades et Crystal T.O., ont annoncé vendredi 12 sep-

tembre redevenir 100 % fran-çaises après la sortie de leur capital du fonds d’investisse-

ment américain Beachside Capital et Jean-Claude

Wehrle, qui les contrôlaient depuis novembre 2012.

“Les nouveaux actionnaires n’ayant pas respecté les

engagements pris au mo-ment de l’acquisition, notre

entreprise a exercé les droits qu’elle détenait et a obtenu l’attribution judiciaire de ses

titres, devenant ainsi proprié-taire de ses propres actions”,

explique le transporteur.

Capital

l’antenne - Mardi 16 Septembre 2014 - 3

RFF et la snCF devant les jugesRFF et la SNCF vont être auditionnés cette semaine et de-

vraient être mis en examen par les juges d’instruction chargés d’enquêter sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, une étape “logique” pour les entreprises, mais décisive pour les victimes. RFF est convoqué aujourd’hui et la SNCF jeudi 18 septembre. Les convocations, reçues fin juillet, ne laissent guère de doute sur la suite qui sera donnée au dossier après ces auditions : “nous vous informons que les juges d’instruction envisagent votre mise en examen”.

“Le réseau ferroviaire ja-ponais a la réputation d’être le plus performant du monde”, explique le patron du gestion-naire d’infrastructure Réseau ferré de France (RFF) Jacques Rapoport, évoquant des “vo-lumes transportés infiniment plus considérables que ceux qu’on trouve en Europe”. “Nous sommes venus chercher des idées pour le futur”, ajoute de son côté, Pierre Izard, directeur de l’infra-structure à la SNCF, qui sera chargé, dans la SNCF post- réforme, de faire le lien entre le rail et le matériel roulant. “L’idée, c’est de se demander quel chemin de fer on veut dans quinze ans ? Quelles technologies veut-on adopter ?” Au Japon, la longueur du réseau historique, aujourd’hui privatisé et divisé en six socié-tés Japan Railway (JR), et com-pagnies privées, représente les

deux tiers du réseau français mais transporte neuf fois plus de passagers. La clé de l’équa-tion, selon Jacques Rapoport : un renouvellement plus fréquent des voitures et voies. Et ce alors que maintenance et sécurité sont les marottes de la SNCF et RFF depuis l’accident de Brétigny-sur-Orge en juillet 2013. Les opérateurs japonais “ont ten-dance à remplacer le matériel de manière périodique, sans les pousser jusqu’au bout. Dans Tokyo, un train ne dépasse pas les 20 ans”, confirme Hugues Chataing, consultant à Tokyo chez Jitex Consulting Group. En outre, les conditions sismiques et météorologiques obligent les opérateurs à avoir des systèmes plus performants qu’ailleurs.

Diane FaLConeR et Julie CHaBanas

SNCFFerroviaire

des idées du JaponLa ponctualité quasi infaillible des trains japonais en fait une sorte de Graal et, à l’heure, en France, de la réforme ferroviaire, SNCF et RFF sont allés piocher quelques pistes de réflexion au pays du Soleil levant.

Petites annonces

Dans le cadre du renforcement de ses équipes

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Page 4: Lantenne 16 09 2014

4 - Mardi 16 Septembre 2014 - l’antenne

Coton : une offre faible profite aux coursLes cours du coton échangé à New York ont regagné un peu de terrain, profitant d’une révision à la baisse par les autorités

américaines de leur prévisions de production cultivée aux États-Unis. Le sucre, lui, a touché un plus bas depuis 2009.MÉTAUX PRÉCIEUX : L’or et les autres métaux

précieux ont fortement décliné la semaine dernière, em-portés par une forte hausse du dollar, un reflux des ten-sions géopolitiques et une demande quelque peu tiède.

Le métal jaune a ainsi atteint vendredi 12 septembre son plus bas niveau depuis huit mois, à 1.228,13 dollars l’once, tandis que l’argent a ployé jusqu’à 18,46 dollars l’once, au plus bas depuis juin 2013.

Les autres métaux précieux, le platine et le palladium, ont également été entraînés dans cette spirale descen-dante, marquant respectivement des plus bas depuis plus de huit mois (à 1.355,30 dollars l’once) et deux mois et demi (à 821,05 dollars l’once).

Le renforcement du dollar – provoqué notamment par de bonnes perspectives de croissance américaine et des spéculations sur un prochain resserrement de la poli-tique monétaire aux États-Unis – pèse sur les matières premières libellées dans la monnaie américaine, en les rendant plus coûteuses pour les investisseurs munis d’autres devises. Le billet vert a ainsi atteint la semaine dernière un plus haut en quatorze mois face à l’euro et depuis six ans face à la monnaie japonaise.

Les métaux précieux ont également été plombés par l’apaisement des tensions en Ukraine, après la trêve conclue entre Kiev et les séparatistes pro-russes, a expli-qué Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Enfin, la pression sur les prix de l’or observée ces dernier temps est également attribuable à des mouve-ments de retrait des investisseurs des ETF (fonds d’in-vestissement adossés à des stocks physiques d’or), ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.231,50 dollars vendredi 12 septembre, contre 1.266 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 18,64 dollars, contre 19,13 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.360 dollars, contre 1.406 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 829 dol-lars, contre 887 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux échan-gés sur le London Metal Exchange (LME) ont fortement chuté la semaine dernière, emportés par une série de facteurs baissiers dont la robustesse du dollar et des in-quiétudes sur l’économie chinoise.

“Les métaux industriels ont perdu plus de 3 %, effa-çant presque tous les gains qu’ils avaient accumulés au cours des quatre semaines précédentes”, a signalé Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

“À la fois les métaux précieux et les métaux de base ont chuté. Le facteur commun semble être la force du dollar et la perspective d’un resserrement imminent de la politique monétaire américaine”, a expliqué Caroline Bain, économiste au cabinet Capital Economics.

Autre facteur baissier pour les prix des métaux indus-triels : les craintes sur la santé de l’économie chinoise, qui est de loin la première consommatrice mondiale de ces matières premières.

Ainsi, l’annonce jeudi 11 septembre du ralentisse-ment de l’inflation chinoise en août (à 2 % sur un an) a particulièrement pesé sur les métaux de base ce jour-là.

“Cette donnée chinoise soulève la question de la ro-bustesse de l’économie et de savoir si Pékin va réussir à atteindre son objectif de croissance” de 7,5 %, ont abondé les analystes du courtier Triland Metals.

Jeudi 11 septembre, l’aluminium et le zinc ont ainsi marqué des plus bas, depuis trois semaines pour le pre-mier (à 2.032,50 dollars la tonne) et depuis deux mois pour le second (à 2.254 dollars la tonne).

Le plomb et l’étain avaient quant à eux atteint mer-credi 10 septembre des plus bas depuis respectivement près de trois mois (à 2.104,25 dollars la tonne) et un an (à 20.875 dollars la tonne).

Enfin, le nickel, qui a chuté vendredi 12 septembre à un plus bas depuis un mois (à 18.320 dollars la tonne), a tout particulièrement été victime de prises de béné-fices après l’absence de matérialisation de craintes sur l’offre, a expliqué Ole Hansen.

La semaine dernière, des inquiétudes sur la mise en place d’un embargo sur les exportations de minerai de nickel depuis les Philippines avaient porté les cours du nickel jusqu’à un plus haut en deux mois.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.835,75 dollars vendredi 12 septembre, contre 6.932,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 2.050,50 dollars la tonne, contre 2.098 dollars.

Le plomb valait 2.122 dollars la tonne, contre 2.209,25 dollars.

L’étain valait 21.220 dollars la tonne, contre 21.390 dollars.

Le nickel valait 18.490 dollars la tonne, contre 19.460 dollars.

Le zinc valait 2.281 dollars la tonne, contre 2.395 dollars.

SUCRE - Les prix du sucre sont tombés à des niveaux inconnus depuis quatre ans à New York et depuis plus de cinq ans à Londres, plombés par l’abondance d’offre sur le marché mondial.

Le sucre échangé à Londres a glissé jusqu’à 394 dol-lars la tonne vendredi 12 septembre, un record de faiblesse depuis avril 2009, tandis que celui coté à New York est tombé le même jour à 14,25 cents la livre, au plus bas depuis juin 2010.

“Depuis la fin du mois de juin, le prix du sucre ne semble connaître qu’une direction : la baisse”, ont si-gnalé les économistes de Commerzbank.

Ainsi, malgré la sécheresse historique qui a affecté le Brésil (premier producteur mondial) au premier tri-mestre, les volumes de canne à sucre récoltés dans la principale zone sucrière du pays, le centre-sud, restent jusqu’ici légèrement supérieurs à ceux de la saison der-nière, selon les chiffres dévoilés mardi 9 septembre par les industriels brésiliens d’Unica.

Le marché mondial du sucre est en excédent d’offre depuis quatre saisons consécutives et le sera encore la saison prochaine (2014-2015, qui commence début oc-tobre), selon les dernières prévisions de l’Organisation internationale du sucre (ISO).

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 395,60 dollars ven-dredi 12 septembre, contre 415,80 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 14,33 cents, contre 15,06 cents sept jours auparavant.

CAFÉ - Les cours du café se sont repliés, tombant jeudi 11 septembre à Londres à leur plus bas niveau depuis trois semaines (à 1.979 dollars la tonne) et mer-credi 10 septembre à New York à leur plus bas depuis sept semaines (à 180,40 cents la livre).

“Les investisseurs se sont habitués à l’idée que le marché sera en déficit pour la saison 2014-2015”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Les pertes enregistrées par la récolte brésilienne de café, en raison de la sécheresse au premier trimestre, a enflammé les cours depuis le début de l’année, notam-ment ceux de l’arabica, montés jusqu’à un plus haut en deux ans en avril – le Brésil étant premier producteur mondial de café, principalement d’arabica.

Mais cette situation est désormais prise en compte dans les cours de l’arabica qui, malgré leur récente baisse, affichent toujours une hausse de plus de 60 % depuis le début de l’année.

“De plus, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) prévoit que les zones de culture caféière du Brésil bénéficient de conditions météorologiques favo-rables dans les prochains mois”, ont souligné les experts de Commerzbank.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en no-vembre valait 1.988 dollars, contre 2.086 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en dé-cembre valait 184,50 cents, contre 200,50 cents sept jours auparavant.

CACAO - Après avoir atteint fin août des plus hauts depuis 2011, les cours du cacao ont entamé une correc-tion, qu’ils ont continué la semaine dernière.

Le cacao échangé à Londres a ainsi glissé mardi 9 septembre jusqu’à son niveau le plus faible depuis début août (à 1.959 livres sterling la tonne) tandis que celui coté à New York a marqué jeudi 11 septembre un plus bas depuis fin mai (à 3.019 dollars la tonne).

Le marché est toujours en train de digérer les an-nonces de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a récemment changé ses prévisions pour la saison 2013-2014.

L’ICCO envisage maintenant un surplus de 40.000 tonnes pour cette saison, qui se termine à la fin du mois, alors qu’elle tablait auparavant sur un déficit de 75.000 tonnes.

Ce changement a été causé par une très nette amé-lioration des perspectives de production au niveau mon-dial, grâce à des récoltes record en Afrique de l’Ouest, principale région productrice.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en dé-cembre valait 1.972 livres sterling, contre 1.999 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 3.038 dollars, contre 3.130 dollars sept jours plus tôt.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs, du blé et du soja, en chute libre depuis mai, ont battu encore un peu plus en retraite, fragilisés par les prévisions de moissons abondantes et la hausse du dollar.

Grâce aux giboulées du printemps, aux températures modérées et à la pluviométrie quasi-idéale de l’été, le maïs et le soja ont bénéficié de conditions extrêmement favorables cette année.

Face à la multiplication des preuves de récoltes qui s’annoncent record, les prix n’ont cessé de se replier et sont descendus à leur plus bas niveau depuis 2010.

Le rapport mensuel du département américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande de pro-duits agricoles diffusé jeudi 11 septembre a confirmé cette impression.

Traditionnellement, les experts n’apportent pas beaucoup de modifications au document diffusé en sep-tembre. Mais cette fois-ci, ils ont déjoué les attentes des analystes en relevant plus que prévu leurs estimations sur les rendements et la production totale de maïs et de soja aux États-Unis.

Ils n’ont pas changé leurs prévisions sur la produc-tion de blé américain mais ont révisé à la hausse celle sur l’offre de blé dans le monde.

Autre facteur baissier renforçant le recul des cours de cette céréale : l’USDA “a augmenté ses prévisions d’im-portations aux États-Unis tout en révisant à la baisse celles sur les exportations, conduisant à un relèvement des stocks de fin de campagne supérieur aux attentes”, remarquent les analystes de Morgan Stanley.

Le net renforcement de la monnaie américaine com-mence aussi à vraiment peser sur le marché en rendant plus chères les matières premières libellées en dollar.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé vendredi 12 septembre à 3,39 dollars contre 3,56 dollars à la clôture le vendredi précédent (- 4,78 %).

Le boisseau de blé pour livraison en décembre, le contrat le plus actif en ce moment, s’est établi à 4,9825 dollars contre 5,3525 dollars en fin de semaine dernière (- 6,9 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a clôturé à s’établissait à 9,845 dollars contre 10,215 dollars vendredi dernier (- 3,62 %).

En vedette…COTON

Les cours du coton échangé à New York ont re-gagné un peu de terrain. Dans son rapport mensuel sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde) diffusé jeudi 11 septembre, le mi-nistère américain de l’Agriculture a dégonflé son estimation sur les stocks de fin de campagne aux États-Unis.

En cause notamment : un temps trop sec au Texas et des conditions météorologiques qui se détériorent en Géorgie et en Arkansas, ont indiqué les analystes de Morgan Stanley. Les rendements ne sont pas aussi bons qu’anticipé et la récolte est désormais at-tendue à 16,5 millions de balles, contre 17,5 millions le mois dernier.

L’USDA a en revanche gonflé ses prévisions sur les stocks de fin de campagne dans le monde, en raison de la hausse des importations chinoises et de la grosse récolte attendue en Inde et en Turquie.

La livre de coton pour livraison en décembre, la plus échangée actuellement sur l’Inter- continentalExchange (ICE), a terminé vendredi 12 septembre à 68 cents contre 64,31 cents en fin de semaine dernière (+ 5,74 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 75,85 dollars les 100 livres contre 74,45 dollars le vendredi précédent (+ 1,88 %).

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8 - Mardi 16 septembre 2014 - l’antenne

Page 9: Lantenne 16 09 2014

9 - Mardi 16 Septembre 2014

En baisseEn hausseLe géant chinois du commerce

en ligne Alibaba envisage de re-lever le haut de la fourchette de son prix d’introduction à Wall Street, selon une source proche du dossier citée lundi 15 septembre par l’agence Bloomberg. Le prix du titre “BABA”, dont l’entrée sur le New York Stock Exchange (Nyse) est attendue en fin de se-maine, devrait être compris entre 60 et 70 dollars, au lieu des 60 à 66 dollars prévus jusqu’à présent. Ce nouveau cours rapprocherait Alibaba de sa valeur réelle, es-timée à 200 milliards de dollars, voire plus selon certains ana-lystes, quand la fourchette initiale valorisait le groupe chinois entre 147,9 et 162,7 milliards de dollars. Alibaba a annoncé vouloir lever entre 19,2 et 24,3 milliards de dol-lars sur le Nyse et pourrait ainsi battre un record mondial, selon le cabinet Dealogic.

La production industrielle en Chine a marqué en août un brutal ralentissement, enregistrant son plus bas taux de croissance depuis plus de cinq ans, a annoncé samedi 13 septembre le gouver-nement, un nouveau signe d’es-soufflement de la deuxième éco-nomie mondiale. Selon le Bureau national des statistiques (BNS), la production industrielle chinoise a gonflé en août de 6,9 % sur un an, contre une hausse de 9 % enregis-trée en juillet. Cela représente sa plus faible progression en rythme annuel depuis décembre 2008 et les débuts de la crise financière.

OuraganOdile, un ouragan qualifié de “très

dangereux” bien que rétrogradé de catégorie 4 à 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, a frappé la péninsule de Basse Californie, près de Cabo San Lucas, vers 4 h 45 hier. À 9 heures, il avait légèrement faibli et se déplaçait à une vitesse de 26 km/h en direction du nord-nord-ouest avec des vents soutenus de 185 km/h, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC) des États-Unis. À Los Cabos, des pluies intenses et des vagues allant jusqu’à 4 mètres ont été enregistrées, et les opérations à l’aéro-port international ont été suspendues dimanche 14 septembre.

PanneLe trafic dans le tunnel sous la

Manche a été perturbé samedi 13 sep-tembre à la suite d’une panne d’une navette transportant des poids lourds. “On a eu une navette camions en panne au niveau d’un roulement”, a déclaré un membre du service de com-munication d’Eurotunnel. L’incident s’est produit vers 8 h 30 et a entraîné un ralentissement de la circulation des navettes jusqu’à 11 heures. Des retards à l’embarquement des passagers allant jusqu’à une heure étaient enregistrés dans l’après-midi du côté français en raison du nombre importants d’auto- mobilistes rentrant en Grande-Bretagne à la fin de l’été.

IncidentUn avion libanais a été contraint

d’atterrir dimanche 14 septembre en milieu de journée à l’aéroport de Rome-Fiumicino à la suite d’une fausse alerte à la bombe, provoquant une interruption provisoire du trafic aérien sur le plus grand aéroport romain. L’avion, un A320 de la Middle East Airlines (MEA), effec-tuait un vol Genève-Beyrouth quand l’alerte a été donnée depuis la Suisse, un bagage n’appartenant à aucun des passagers ayant été repéré à bord de l’appareil.

SortieLe navire “Vladivostok”, premier des

deux bâtiments de projection et de com-mandement (BPC) Mistral commandés par la Russie à la France, dont la li-vraison est suspendue à la crise ukrai-nienne, a appareillé tôt samedi 13 sep-tembre pour une sortie en mer depuis Saint-Nazaire. Le navire de guerre a quitté son quai à 3 h 30 dans la nuit du 12 au 13 septembre pour des essais en mer, avec pour la première fois à son bord une partie des quelque 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire depuis début juillet dans le cadre du contrat signé par DCNS avec la Russie pour cette commande.

Le low-cost au cœur du conflit

Les vols Air France sont affectés depuis hier par une grève massive des pilotes qui s’opposent au projet de la direction de développer Transavia, la filiale à bas coût de la compagnie aérienne. Comment le low-cost aérien est-il devenu incontournable et pour-quoi inquiète-t-il les pilotes Air France ?

En quoi l’arrivée des low-cost a-t-elle modifié le transport aérien ?Arrivées en Europe au milieu des années 90, à la faveur d’une directive européenne

et sur le modèle de l’américaine Southwest Airlines, les low-cost ont profondément mo-difié un paysage aérien alors fermé. Leur recette : faire voler les avions au maximum entre les aéroports les moins chers d’Europe. Le tout en employant le moins de person-nel possible, en particulier au sol, les réservations se faisant par internet. Et faire payer tous les services annexes. Avec des charges et des dépenses plus basses que celles des compagnies traditionnelles, notamment en termes de salaires et de conditions de travail, les low-cost proposent en conséquence des tarifs plus bas.

Comment les compagnies se sont-elles adaptées à cet environnement ?Elles ont dû baisser leurs coûts, sans toutefois pouvoir baisser leurs charges au

niveau de celles des low-cost. Cela s’est traduit par des plans de restructuration et des réductions de la masse salariale Elles ont également dû créer des filiales à bas coûts pour concurrencer les low-cost. En Europe, British Airways a dégainé la première et lancé en 1998 sa filiale Go, vendue en 2002 à EasyJet. Ces filiales continuent de prendre de l’envergure. En juillet, Lufthansa a annoncé vouloir passer à l’offensive avec “Wings”, label qui regroupera les vols bon marché de plusieurs de ses filiales. Quant à Air France-KLM, le groupe ambitionne aujourd’hui d’accélérer son développement dans le marché du loisir en Europe grâce à Transavia qui, à l’horizon 2017, devrait “s’imposer parmi les acteurs low-cost leaders du secteur en Europe, comptant plus de 20 millions de clients et opérant une flotte de 100 avions”, contre 14 actuellement. Pour le PDG d’Air France-KLM, Alexandre de Juniac, “Air France a accumulé au fil des années pour ses personnels des avantages qui font que ses coûts et ses conditions d’exploitation sont bien supérieurs à ceux de Transavia”.

Que reprochent les deux principaux syndicats de pilotes au projet d’Air France ?Le nouveau plan stratégique prévoit de redistribuer des lignes aujourd’hui Air France

à sa filiale régionale Hop! et de développer Transavia sur les dessertes européennes. Il sous-tend une grande flexibilité dans la gestion des avions et des équipages. Le SNPL AF Alpa dénonce un projet “d’externalisation et de délocalisation”, tandis que le Spaf craint que Transavia, qui embaucherait des pilotes sous contrat de travail de droit étran-ger, ne devienne “la norme d’embauche” pour les pilotes. Les conditions de travail et les rémunérations des pilotes d’Air France sont plus avantageuses. Le SNPL tient à les conserver et explique que le coût des pilotes d’Air France dépend d’abord du “modèle d’exploitation” de la maison mère, qui prévoit des passages entre chaque vol par le hub de Roissy, et “pas du système de rémunération”. Néanmoins, une fois cet effet neutralisé, l’écart de coût à l’heure des pilotes entre Air France et Transavia resterait supérieur de plus de 40 %. Concrètement, les pilotes d’Air France enchaînent moins de vols que ceux de Transavia qui, lorsqu’ils arrivent à destination, chargent de nou-veaux passagers et repartent très vite. Mais du coup, “à ancienneté égale, les pilotes de Transavia ont une rémunération supérieure car ils effectuent plus d’heures de vol”, selon le SNPL. Alexandre de Juniac a la semaine dernière rejeté leur principale reven-dication : un contrat unique pour les pilotes aux conditions actuelles d’Air France, pour tous les avions de plus de 100/110 places, quelle que soit la compagnie du groupe.

Six vols sur dix d’Air France seront annulés aujourd’hui en raison de la grève. Pour hier, les prévisions étaient de 48 % de vols assurés.

sarah BREtHEs et Julie CHABAnAs

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Les procureurs néerlandais chargés de l’enquête sur le crash du MH17 ont affirmé vendredi 12 septembre qu’ils de-vaient en premier lieu déterminer la zone d’où le missile qui pourrait avoir causé le drame a été tiré avant d’entamer des poursuites. “Quand nous saurons d’où il a été tiré, alors nous pouvons découvrir qui contrôlait la zone”, a dit le procureur général Fred Westerbeke : “Le scéna-rio le plus probable est que l’avion a été abattu depuis le sol”, a-t-il également assuré à Rotterdam. Les Pays-Bas diri-gent l’enquête sur le crash du vol MH17 le 17 juillet dans l’Est de l’Ukraine, au cœur d’une zone contrôlée par les séparatistes

prorusses. Le drame avait coûté la vie aux 298 personnes qui se trouvaient à bord, dont 193 Néerlandais. Les Pays-Bas n’ont pas encore obtenu les images satellites américaines de la zone d’où le

missile aurait pu être tiré, assure Fred Westerbeke. “Nous les recevrons”, a-t-il ajouté : “C’est un long processus”. Selon un premier rapport du Bureau d’enquête sur la sécurité (OVV), il a été perforé par de nombreux objets à grande vitesse avant de se disloquer en l’air.

Par ailleurs, un avion de la Malaysia Airlines a été contraint de faire demi-tour dimanche 14 septembre après son décol-lage en raison d’un défaut de son pilotage automatique. Le vol MH198 à destination d’Hyderabad, en Inde, a pu faire demi-tour et atterrir sans encombre à Kuala Lumpur quatre heures après son décol-lage de la capitale malaisienne.

MH17 : les enquêteurs doivent identifier la zone de tir

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