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CIi# UAN'UÈ-(t1ATtII aI; ANNÉE.-N I8& t. Lca .Abonnements ne .ont reçus que pour troia mois, xa mois ou au an, et ncommencent que du 1« ou du 16 de chaque trois. Les lettres nonafranchies ne sont pas reçues. PRIX DE L'ABONNEMENT Un an. 6 mois. 3 mois. Toulouse (villes.. 44 fr. 23 fr. It fr. France rrq 28 I4 et Algérie. Étranger, suivant les conventions postales. Bureaux du Journal: RUE SAINT-ROME, 46, Toulouse. NÂL DE T DIMANCHE 4 JU.LLEE 4$5,'. ON S'ABONNE [IL OU POLITIQUE ET LITTÉRAIRE. Ce journal paraît tous les jours. Toulouse, 4 juillet. BOURSE DE TOULOUSE DU 3 JUILLET 1858 Liquidation du 45 juillet Chemin du Midi.............. . 512 50 - dont10r....... 518 75 Chemin de Lyon........... . . . . 760 ,» Chemins autrichiens.......... 661 25 - - dont lOi...., 670 ». Chemin de Genève ............. 597 50 BOURSE DE PARIS DU 3 JUILLET 1855. Au comptant : -saleurs tlverses. Dernier coure, aus.e. aetede 3 p. lOt .......... 68 05 , »» » »» 4 1/9 p.100........ 94 50 . 10 » ». Banque de !?rance.. 3005 a» 5 » .» A terme ; $ p. 100.:......... 68 15 » »» » », 41/2p.100........ » »» » »» » »» Crédit Foncier...... 610 ». , s 2 50 Crédit Mobilier..... 630 »» . 5 s» » »» Chemins de ter Orléans............ 1261 25 1 25 » ., Nord....... 936 25 . ,» 3 75 Nord (nouveau)....: 755 »» , a» » »» Est ancien... ... 637 50 s »» n »» Lyon......,.. . 76E 25 » »» » »» Midi.............. 512 50 » »» 2 50 Ouest ............. 580 »» 3 75 » .» 4x eneve....,....... 600 »» » np 1 25 Autrichiens ........ 663 75 2 50 à ». Btziers.. » »» » ,» » »» Saint-Rambert..... 526 25 , », 1 25 Russes .......... 501 25 » .» n »» aines de Carmaux » a» n nn » »» BOURSE DE LONDRES DU 3 JUILLET. 3 0/0 consolidés. - Au comptant. A Midi.................... 95 1 4 1 heure..................... 95 1/4 BOURSE DE PARIS DU 2 JUILLET. Fonds Espagnols. D.ext.J.juil., 00OfO Em.ext3°f01857, 0000 D. int. L juil., 38 1/4 Diff. converti., 00 0/0 Petites coup., 00 010 Dette passive, 0 0,0 flépche t6graphijae ketrque (PARTICULIÈRE). Paris, dimanche 4juillet. Le Moniteur annonce qu'une conférence pour le règlement de la question des Principautés, a eu lieu hier. Madrid, 3 juillet. M. Collantes est nominé ministre d'Etat, et M. Macrohom, capitaine-général de Madrid. FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE DU 4 JUILLET 1858. Le voyage de la Reine dans les Asturies, est fixé M. le général Behaghel a reçu hier la visite de juillet. CIIROMQLJE LOCALE. M. le général de brigade Ardant est chargé de l'inspection du génie dans le 9' arrondissement; Places de : Bayonne, Saint-Jean-Pied-de-Pore Le Portalet, Tarbes, Baréges et Auch. Places de ; Toulouse, Albi et Guéret. Places de : Ajaccio, Bastia, Cervione, Saint-Flo- rent et Corté. Le service général des directions de Bayonne, Toulouse et Ajaccio. M. le baron Larrey, chirurgien ordinaire de l'Empereur, inspecteur et membre du Conseil des armées, est arrivé hier au soir dans notre ville, chargé par le ministre de la guerre d'une mission spéciale; il est descendu à l'hôtel des Empereurs. tous les corps de la garnison, ainsi que celle des officiers des divers services en résidence dans cette { place. Voici l'ordre du jour que M. le générai comman- dant la division a publié au sujet de la retraite de M. le général Behaghel : Il 2e division militaire. ORDRE DE LA DIVISION. Par décision impériale du 21 juin 1858, et en exécution de la loi du 4 août 1839 , M. le général de brigade Behaghel, commandant la première subdivision, est placé, à dater du 5 juillet prochain, dans la deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général. Au moment où cet officier général va quitter le commandement qu'il exerce depuis trois ans et demi avec tant de zèle et de dévouement, le géné- ral de division tient à lui exprimer les sentiments personnels que lui fait éprouver cette séparation, et à être l'interprète des regrets destroupes placées sous ses ordres. Dans sa nouvelle position, lo général Behaghel appartient toujours à l'armée, et il serait prêt comme il l'a prouvé dans sa longue et honorable carrière, à répondre au premier appel qui lui serait fait, si ses services pouvaient être encore néces- saires pour la défense de la France et de l'Empe- reur. M. le général Behaghel recevra, le 3 juillet, à une heure, la visite de tous les corps de la garnison de Toulouse, ainsi que celle des officiers des divers services en résidence dans cette place. A partir du 5juillet courant, et en exécution du décret du 30 août 1852, le commandement de la première subdivision sera réuni à celui de la divi- sion, jusqu'à nouvel ordre. Le général commandant la division, Signé : FERAi. Pour copie conforme : Le chef d'escadron faisant fonctions de chef d'état-major, L. WENGRR. Les candidats pour l'admission à l'Ecole impé- riale polytechnique sont informés que l'épreuve des compositions aura lieu les 20, 21 et 2'2 juillet cou- rant, dès huit heures du matin, dans les villes ci- après désignées, savoir: Besançon, Bordeaux, Carcassonne, Clermont- Ferrand, Dijon, Douai, Grenoble, la Flèche, Lo- rient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes, Nancy, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Tou- lon, Toulouse. Les jeunes gens qui se seraient fait inscrire à la fois pour les concours aux Ecoles polytechniques et de Saint-Cyr, feront les compositions les 90 et 21 juillet, pour cette dernière école, et ne compose- ront que plus tard pour l'Ecole polytechnique. Ils devront, sous peine de déchéance, faire connaître immédiatement leur double inscription au minis- tre de la guerre (bureau des états-majors et des' écoles militaires). Les candidats pour l'admission à 1'Ecole impé- riale spéciale militaire sont informés que l'épreuve des compositions écrites aura lieu les 20 et 21 juil- let courant, dès huit heures du matin, dans les villes ci après désignées, savoir Alger, Angers, Avignou, Bar-le-Duc, Bastia, Besançon, Bordeaux, Bourges, Brest, Caen, Cahors, Carcassonne, Castres, Cherbourg, Clermont, Cons- tantine, Dijon, Douai, Draguianan, Grenoble, La Flèche,Laon, Lorient, Lyon Marseille, Metz, Mé. zières, Montpellier, Moulins, Nancy, Nantes, Nrmes, Oran, Orléans, Paris, Périgueux, Poitiers, Rennes, Rochefort, Rodez, Saint-Bcieuc, Saint Orner, Stras- bourg, Tarbes, Toulouse, Tours, Troyes, Versailles. Les jeunes gens qui se seraient fait inscrire à la fois pour les concours aux Ecoles polytechnique et spéciale militaire de Saint-Cyr feront les composi- tions les 20 et 21 juillet, pour cette dernière école, et ne composeront que plus tard pour l'Ecole po- lytechnique. Ds devront, sous peine de déchéance, faire connaître immédiatement leur double ins- cription au ministre de la guerre (bureau des étatsrnajors et des écoles militaires. (Moniteur). M. le général de brigade Behaghel, commandant la première subdivision de la 12° division mili- taire, est placé, à dater du 5 juillet prochain, dans la 2e section (réserve) du cadre de l'état-major gé- néral. l'inspiration ; on a des heures pour sentir, pour écrire, sur le papier, sur la toile ou le marbre. Cependant notre époque ne pèche point par la perfection des rouvres de la pensée ; époque d'éla- boration pénible, destinée peut-être à de brillants résultats dans l'avenir, mais qui retient dans ses plis avec trop de mystère le secret des grandeurs futures. Déjà, en 1850, le spirituel secrétaire de la section des beaux-arts déplorait la rareté des grands tableaux et la multiplicité des tableaux lu- cratifs : celui de genre et le portrait ; il signalait les petites toiles envahissant les salons les plus opulents de Paris, et les peintres fameux se réuui saut aux proportions d'un cadre exigu dont le placemeet est assuré à l'avance. Il disait enfin que l'Exposition de Toulouse se montrait surtout re- marquable par les tableaux de chevalet, dontquel- ques-uns auraient pu se faire distinguer même dans une Exposition parisienne. Ce sont encore les tableaux de chevalet qui l'emportent en 1858. D'autres rechercheront les causes de cette prédominance des compositions de médiocre étendue. Pour nous, il suffit de constater une fois de plus le goût de notre siècle pour les scènes d'intérieur, les détails intimes, les imitations de la nature. Un aveu plus agréable nous reste à prononcer. Le nombre des exposants, dans la sec- tion des beaux-arts, est double au moins de celui de 1850. C'est là un heureux résultat, dont il faut savoir gré à l'Exposition présente et aussi à la Ce n'est pas sans obéir à une secrète et noble inspiration, que l'usage constant des expositions place les beaux-arts au-dessus de l'industrie. Gar- diens avancés du bon goût et de la civilisation, les beaux-arts méritent cette suprématie reconnue, du reste, par tous les sièchs et par tous les peuples. Nous devons leur conserver un rang si légitime dans le travail d'exploration que nous commençons aujourdhui. Les temps de révolution font peur à l'étude; la pensée n'exerce son empire souverain que dans le calme et le silence. L'Exposition de 1850 s'était ressentie du désordre des esprits et des bruits de la rue. L'artiste avait caché ses pinceaux et son burin, et l'on put regretter, à Toulouse, un mo- ment d'arrêt dans les progrès successifs qui s'é- taient constamment manifestés depuis l'origine de nos expositions. Grâce à Dieu, la paix a chassé la guerre ; une atmosphère plus sereine a succédé aux tempêtes; on a des heures pour le loisir occupé qui prépare On annonce comme très-probable la nomination au commandement du département de la Haute- Garonne, de M. le général Corréard, actuellement disponible. La seconde série d'épreuves pour la distribution des primes de dressage a eu lieu le 2 de ce mois, sur la chaussée du GrandRond, et les primes ont été distribuées ainsi qu'il suit Chevaux attelés par paire au break. Une prime de 150 fr. à l'attelage composé de deux chevaux, ôgés de 4 ans, Virgile et Habian, appartenant à M. Déchen, propriétaire, à Saint- Martory. Chevaux attelés au tilbury. Une prime de 150 fr. à la jument Mimi, âgée de 4 ans, appartenant à M. de Gilède, de Pressac, propriétaire, à Castelmaurou. Chevaux montés. Une prime de 150 fr. au cheval Ismaël, ôgé de 3 ans, appartenant à M. Prévost, propriétaire, à Seysses. Bareag (t1:JQtlrnal Rue Saint-RoI5ç46 TOL$OLSE Et hors de Nn1 e: Chez les Lib . et:nhcct, ' des Messagriÿ et Directeurs dB{ ostes. PRIX des INSERTIONS i 30 centimes la ligne d'Annonce. 50 centimes la ligne de Réci ie.. Les Annonces et Avis se paient d'avance. Les Annonces et Amis sont reçus t Paris, aux bureaux da publieité de MM. HAVAS , rue J.-J. Rousseau , 3, LAFFITE-BULLIEB et C rue de la Baugne, 20 et I. FONTAINE, rue de Trévise, 22, seuls chargés les recevoir pour le doarnal de Toulonse. Une prime de 190 fr. au cheval Maëstro, 9gé do 3 ans, appartenant à M. le baron de Cantelause , propriétaire, à Toulouse. Une prime de 100 fr. au cheval Sans-Façon , âgé de flans, appartenant à M. Ramel, proprié- taire, à Toulouse. Une prime de 80 fr. au cheval Ben-Chefetiah, àgé de 3 ans, appartenant à M. Léon de Lacrotx , propriétaire, à Toulouse. Les abris destinés au concours départemental d'animaux reproducteurs, d'instruments et de pro- duits agricoles, qui doit avoir lieu les 9, 10 et 11 juillet, avancent avec rapidité. Placés au pied du mur du Jardin-Royal, ils se rattachent aux cons- tructions de l'exposition de la Société d'Horticul- ture. D'après les renseignements qui nous parvien- nent, les animaux y seront en très grand nombre; il y aura principalement une admirable réunion de vaches et de béliers, appartenant à diverses races. On compte parmi les concurrents inscrits les éle- veurs les plus distingués dq département. Il est hors de doute que cette grande exhibition attirera une foule de visiteurs, soit de la Haute-Garonne, soit des départements voisins. Nous recevons de M. Cazeneuve, avocat, la lettre suivante : Toulouse, le 3 juillet 1858. a Monsieur le Rédacteur , n Le public a été informé par la voie des jour- naux, qu'un arrêt de la Cour impériale de Tou- louse, du 30 mai 1856, m'a condamné à trois mois de prison, à 1,000 d'amende et aux dépens, sur la plainte de M. d'Oms, conseiller à la Cour de Cassa- tion, et de M. de Labaume, président à la Cour impériale de Montpellier, pour injures contenues dans un écrit, intitulé : Démonstration de l'inno- cence de Léotade. I J'ai acquitté immédiatement l'amende et les dépens, et sans l'état de maladie qui est normal à mon fige puas qu'octogénaire, je me serais empressé de compléter l'exécution de l'arrêt. n Aujourd'hui, me trouvant un peu miéux, je me suis cru obligé de ne pas quitter la vie sans avoir subi la peine qui m'a été infligée; il importe à mon honneur de faireconnaitre à mes concitoyens mon respect pour les lois et mon obéissance à la chose souverainement jugée. » Je dois aussi témoigner toute ma gratitude au gouvernement de Sa Majesté, à M. le Procureur général et à M. le Préfet pour l'indulgence bien- faisante qu'on a apportés dans l'exécution de l'ai êt. » J'attends de votre bonté l'insertion de la pré-. sente dans votre journal. n Votre dévoué serviteur, e CAZENI6UVE. e Hier, samedi,on a trouvé, dans un four à chaux, qui n'avait pas été chauffé depuis quelque temps, le cadavre d'un ouvrier qui avait pris l'habitudu de venir s'y réfugier pendant la nuit. La Société d'agriculture, dans sa séance d'hier samedi, a ouvert, parmi ses membres, une sorte d'enquête sur l'état des récoltes. Le blé serait gé- néralement remarquable pour la quantité et la qualité. Le rendement serait évalué à un quart au tranquille paix qui a donné, je le disais tout à l'heure, la liberté de penser et d'agir. On nous permettra de diviser l'Exposition des' beaux-arts en sections bien distinctes encre elles.' De cette façon, nous arriverons, par une voie sûre et rationnelle à retrouver le fil conducteur dans le labyrinthe d'objets offerts à nos regards. C'est à la peinture que s'adressent nos premiers hommages, et, en premier lieu, à la peinture reli- gieuse. Il y a, ce semble, justice et reconnaissance à se décider de la sorte. N'est-ce pas à la religion que l'on doit les plus sublimes toiles de la Renais- sance et de l'art moderne? La vierge et les martyrs, les triomphes et les souffrances des saints, les grau- des scènes du Nouveau'festament, n'ont-ils point inspiré les artistes illustres, les génies surhumains, dont le pinceau paraissait guidé par la main des anges? Lorsque la peinture religieuse est en faveur, vous voyez l'apogée des beaux-arts; la restrictïou des sujets pieux est au contraire un signe de déca- dence : on quitte le monde de la foi, le monde de l'âme et des aspirations infinies, on se trouve enserré dans les limites étroites des horizons matériels et sensibles. Il faut le dire : le goût n'est pas favorable, en ce moment, à la peinture religieuse. Et cependant, le champ ne s'est jamais étendu, comme aujourd'hui , devant les artistes. Partout on élève ou l'on res- taure des églises; le moyen-âge envoie, à travers les siècles, le souffle d'enthousiasme qu'il répan- dit sur le monde chrétien. L'art a besoin de poissantsencouragements ; généreusement patroné jadis, il réclame peut-être, de nos jours, la même assistance et un semblable appui. Viennent cet ap- pui et cette assistance, les peintres de portraits, d'intérieur et de bocages, consacreront leurs veil- les à de plus nobles travaux. On compte à peine une vingtaine de tableaux religieux à l'Exposition de Toulouse, et parmi ces tableaux figurent les plus importants de tous par la grandeur des dimensions. M. l'abbé Cartier, professeur au collége de Ba- gnères-de-Bigorre, e six toiles au local St-Aubin. C'estd'abord un Chartreux en méditation. La figure du moine est calme, les yeux levés au ciel, les mains jointes sur la poitrine révèlent le recueille- ment et la prière. L'effet de lampe, qui éclaire la scène, est peut-être trop forcé, et la difficulté que s'était imposée l'auteur ne semble pas complètement surmontée. La Vierge des Douleurs. étude, nous parait do beaucoup supérieure au Chartreux. On doit noter avant tout uneexpression religieuse qui serait vrai- ment admirable si le peintre ne l'exagérait pas quelquefois. Le visage de Marie est beau de souf. franco et de deuil ; il y a dans ces traits crispés, dans cet ovale amaigri et pâle, un sentiment vrai, qui navre le spectateur. Ce n'est plus cette Vierge, belle et gracieuse, portant dans ses bras ou sur ses genoux le divin Enfant; l'heureuse mère, de Ra- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Lca .Abonnements trois. NÂL DE T [IL OU Chez les Lib …images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1858/B... · Chemin du-Midi..... . 512 50 dont10r..... 518 75 Chemin de Lyon ... Déjà,

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CIi# UAN'UÈ-(t1ATtII aI; ANNÉE.-N I8&t.Lca .Abonnements ne

.ont reçus que pour troiamois, xa mois ou au an,et ncommencent que du1« ou du 16 de chaquetrois.

Les lettres nonafranchiesne sont pas reçues.

PRIX DE L'ABONNEMENT

Un an. 6 mois. 3 mois.Toulouse (villes.. 44 fr. 23 fr. It fr.

France rrq 28 I4et Algérie.Étranger, suivant les conventions postales.

Bureaux du Journal: RUE SAINT-ROME, 46, Toulouse.

NÂL DE T

DIMANCHE 4 JU.LLEE 4$5,'.

ON S'ABONNE

[IL OUPOLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

Ce journal paraît tous les jours.Toulouse, 4 juillet.

BOURSE DE TOULOUSEDU 3 JUILLET 1858

Liquidation du 45 juillet

Chemin du Midi.............. . 512 50

- dont10r....... 518 75Chemin de Lyon........... . . . . 760 ,»Chemins autrichiens.......... 661 25- - dont lOi...., 670 ».

Chemin de Genève ............. 597 50

BOURSE DE PARISDU 3 JUILLET 1855.

Au comptant :-saleurs tlverses. Dernier coure, aus.e. aetede

3 p. lOt .......... 68 05 , »» » »»4 1/9 p.100........ 94 50 . 10 » ».Banque de !?rance.. 3005 a» 5 » .»

A terme ;$ p. 100.:......... 68 15 » »» » »,41/2p.100........ » »» » »» » »»Crédit Foncier...... 610 ». , s 2 50Crédit Mobilier..... 630 »» . 5 s» » »»

Chemins de terOrléans............ 1261 25 1 25 » .,

Nord....... 936 25 . ,» 3 75Nord (nouveau)....: 755 »» , a» » »»

Est ancien... ... 637 50 s »» n »»Lyon......,.. . 76E 25 » »» » »»

Midi.............. 512 50 » »» 2 50Ouest ............. 580 »» 3 75 » .»4x eneve....,....... 600 »» » np 1 25Autrichiens ........ 663 75 2 50 à ».Btziers.. » »» » ,» » »»Saint-Rambert..... 526 25 , », 1 25Russes .......... 501 25 » .» n »»aines de Carmaux » a» n nn » »»

BOURSE DE LONDRES DU 3 JUILLET.

3 0/0 consolidés. - Au comptant.A Midi.................... 95 1 41 heure..................... 95 1/4

BOURSE DE PARIS DU 2 JUILLET.

Fonds Espagnols.D.ext.J.juil., 00OfO Em.ext3°f01857, 0000D. int. L juil., 38 1/4 Diff. converti., 00 0/0Petites coup., 00 010 Dette passive, 0 0,0

flépche t6graphijae ketrque(PARTICULIÈRE).

Paris, dimanche 4juillet.Le Moniteur annonce qu'une conférence pour le

règlement de la question des Principautés, a eulieu hier.

Madrid, 3 juillet.M. Collantes est nominé ministre d'Etat, et M.

Macrohom, capitaine-général de Madrid.

FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE

DU 4 JUILLET 1858.

Le voyage de la Reine dans les Asturies, est fixé M. le général Behaghel a reçu hier la visite dejuillet.

CIIROMQLJE LOCALE.M. le général de brigade Ardant est chargé de

l'inspection du génie dans le 9' arrondissement;Places de : Bayonne, Saint-Jean-Pied-de-Pore

Le Portalet, Tarbes, Baréges et Auch.Places de ; Toulouse, Albi et Guéret.Places de : Ajaccio, Bastia, Cervione, Saint-Flo-

rent et Corté.Le service général des directions de Bayonne,

Toulouse et Ajaccio.

M. le baron Larrey, chirurgien ordinaire del'Empereur, inspecteur et membre du Conseil desarmées, est arrivé hier au soir dans notre ville,chargé par le ministre de la guerre d'une missionspéciale; il est descendu à l'hôtel des Empereurs.

tous les corps de la garnison, ainsi que celle desofficiers des divers services en résidence dans cette

{ place.

Voici l'ordre du jour que M. le générai comman-dant la division a publié au sujet de la retraite deM. le général Behaghel :

Il 2e division militaire.ORDRE DE LA DIVISION.

Par décision impériale du 21 juin 1858, et enexécution de la loi du 4 août 1839 , M. le généralde brigade Behaghel, commandant la premièresubdivision, est placé, à dater du 5 juillet prochain,dans la deuxième section (réserve) du cadre del'état-major général.

Au moment où cet officier général va quitter lecommandement qu'il exerce depuis trois ans etdemi avec tant de zèle et de dévouement, le géné-ral de division tient à lui exprimer les sentimentspersonnels que lui fait éprouver cette séparation,et à être l'interprète des regrets destroupes placéessous ses ordres.

Dans sa nouvelle position, lo général Behaghelappartient toujours à l'armée, et il serait prêtcomme il l'a prouvé dans sa longue et honorablecarrière, à répondre au premier appel qui lui seraitfait, si ses services pouvaient être encore néces-saires pour la défense de la France et de l'Empe-reur.

M. le général Behaghel recevra, le 3 juillet, àune heure, la visite de tous les corps de la garnisonde Toulouse, ainsi que celle des officiers des diversservices en résidence dans cette place.

A partir du 5juillet courant, et en exécution dudécret du 30 août 1852, le commandement de lapremière subdivision sera réuni à celui de la divi-sion, jusqu'à nouvel ordre.

Le général commandant la division,Signé : FERAi.

Pour copie conforme :Le chef d'escadron faisant fonctions de

chef d'état-major,L. WENGRR.

Les candidats pour l'admission à l'Ecole impé-riale polytechnique sont informés que l'épreuve descompositions aura lieu les 20, 21 et 2'2 juillet cou-rant, dès huit heures du matin, dans les villes ci-après désignées, savoir:

Besançon, Bordeaux, Carcassonne, Clermont-Ferrand, Dijon, Douai, Grenoble, la Flèche, Lo-rient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes,Nancy, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Tou-lon, Toulouse.

Les jeunes gens qui se seraient fait inscrire à lafois pour les concours aux Ecoles polytechniques etde Saint-Cyr, feront les compositions les 90 et 21juillet, pour cette dernière école, et ne compose-ront que plus tard pour l'Ecole polytechnique. Ilsdevront, sous peine de déchéance, faire connaîtreimmédiatement leur double inscription au minis-tre de la guerre (bureau des états-majors et des'écoles militaires).

Les candidats pour l'admission à 1'Ecole impé-riale spéciale militaire sont informés que l'épreuvedes compositions écrites aura lieu les 20 et 21 juil-let courant, dès huit heures du matin, dans lesvilles ci après désignées, savoir

Alger, Angers, Avignou, Bar-le-Duc, Bastia,Besançon, Bordeaux, Bourges, Brest, Caen, Cahors,Carcassonne, Castres, Cherbourg, Clermont, Cons-tantine, Dijon, Douai, Draguianan, Grenoble, LaFlèche,Laon, Lorient, Lyon Marseille, Metz, Mé.zières, Montpellier, Moulins, Nancy, Nantes, Nrmes,Oran, Orléans, Paris, Périgueux, Poitiers, Rennes,Rochefort, Rodez, Saint-Bcieuc, Saint Orner, Stras-bourg, Tarbes, Toulouse, Tours, Troyes, Versailles.

Les jeunes gens qui se seraient fait inscrire à lafois pour les concours aux Ecoles polytechnique etspéciale militaire de Saint-Cyr feront les composi-tions les 20 et 21 juillet, pour cette dernière école,et ne composeront que plus tard pour l'Ecole po-lytechnique. Ds devront, sous peine de déchéance,faire connaître immédiatement leur double ins-cription au ministre de la guerre (bureau desétatsrnajors et des écoles militaires. (Moniteur).

M. le général de brigade Behaghel, commandantla première subdivision de la 12° division mili-taire, est placé, à dater du 5 juillet prochain, dansla 2e section (réserve) du cadre de l'état-major gé-néral.

l'inspiration ; on a des heures pour sentir, pourécrire, sur le papier, sur la toile ou le marbre.

Cependant notre époque ne pèche point par laperfection des rouvres de la pensée ; époque d'éla-boration pénible, destinée peut-être à de brillantsrésultats dans l'avenir, mais qui retient dans sesplis avec trop de mystère le secret des grandeursfutures. Déjà, en 1850, le spirituel secrétaire de lasection des beaux-arts déplorait la rareté desgrands tableaux et la multiplicité des tableaux lu-cratifs : celui de genre et le portrait ; il signalaitles petites toiles envahissant les salons les plusopulents de Paris, et les peintres fameux se réuuisaut aux proportions d'un cadre exigu dont leplacemeet est assuré à l'avance. Il disait enfin quel'Exposition de Toulouse se montrait surtout re-marquable par les tableaux de chevalet, dontquel-ques-uns auraient pu se faire distinguer mêmedans une Exposition parisienne.

Ce sont encore les tableaux de chevalet quil'emportent en 1858. D'autres rechercheront lescauses de cette prédominance des compositions demédiocre étendue. Pour nous, il suffit de constaterune fois de plus le goût de notre siècle pour lesscènes d'intérieur, les détails intimes, les imitationsde la nature. Un aveu plus agréable nous reste àprononcer. Le nombre des exposants, dans la sec-tion des beaux-arts, est double au moins de celuide 1850. C'est là un heureux résultat, dont il fautsavoir gré à l'Exposition présente et aussi à la

Ce n'est pas sans obéir à une secrète et nobleinspiration, que l'usage constant des expositionsplace les beaux-arts au-dessus de l'industrie. Gar-diens avancés du bon goût et de la civilisation, lesbeaux-arts méritent cette suprématie reconnue, dureste, par tous les sièchs et par tous les peuples.Nous devons leur conserver un rang si légitimedans le travail d'exploration que nous commençonsaujourdhui.

Les temps de révolution font peur à l'étude; lapensée n'exerce son empire souverain que dans lecalme et le silence. L'Exposition de 1850 s'étaitressentie du désordre des esprits et des bruits dela rue. L'artiste avait caché ses pinceaux et sonburin, et l'on put regretter, à Toulouse, un mo-ment d'arrêt dans les progrès successifs qui s'é-taient constamment manifestés depuis l'origine denos expositions.

Grâce à Dieu, la paix a chassé la guerre ; uneatmosphère plus sereine a succédé aux tempêtes;on a des heures pour le loisir occupé qui prépare

On annonce comme très-probable la nominationau commandement du département de la Haute-Garonne, de M. le général Corréard, actuellementdisponible.

La seconde série d'épreuves pour la distributiondes primes de dressage a eu lieu le 2 de ce mois,sur la chaussée du GrandRond, et les primes ontété distribuées ainsi qu'il suit

Chevaux attelés par paire au break.Une prime de 150 fr. à l'attelage composé de

deux chevaux, ôgés de 4 ans, Virgile et Habian,appartenant à M. Déchen, propriétaire, à Saint-Martory.

Chevaux attelés au tilbury.

Une prime de 150 fr. à la jument Mimi, âgée de4 ans, appartenant à M. de Gilède, de Pressac,propriétaire, à Castelmaurou.

Chevaux montés.Une prime de 150 fr. au cheval Ismaël, ôgé de 3

ans, appartenant à M. Prévost, propriétaire, àSeysses.

Bareag (t1:JQtlrnal

Rue Saint-RoI5ç46TOL$OLSE

Et hors de Nn1 e:Chez les Lib . et:nhcct,

'des Messagriÿ

et Directeurs dB{ ostes.

PRIX des INSERTIONS i30 centimes la ligne d'Annonce.50 centimes la ligne de Réci ie..

Les Annonces et Avis se paient d'avance.

Les Annonces et Amis sont reçus t Paris, aux bureaux dapublieité de MM. HAVAS , rue J.-J. Rousseau , 3,LAFFITE-BULLIEB et C rue de la Baugne, 20et I. FONTAINE, rue de Trévise, 22, seuls chargésles recevoir pour le doarnal de Toulonse.

Une prime de 190 fr. au cheval Maëstro, 9gé do3 ans, appartenant à M. le baron de Cantelause ,propriétaire, à Toulouse.

Une prime de 100 fr. au cheval Sans-Façon ,âgé de flans, appartenant à M. Ramel, proprié-taire, à Toulouse.

Une prime de 80 fr. au cheval Ben-Chefetiah,àgé de 3 ans, appartenant à M. Léon de Lacrotx ,propriétaire, à Toulouse.

Les abris destinés au concours départementald'animaux reproducteurs, d'instruments et de pro-duits agricoles, qui doit avoir lieu les 9, 10 et 11juillet, avancent avec rapidité. Placés au pied dumur du Jardin-Royal, ils se rattachent aux cons-tructions de l'exposition de la Société d'Horticul-ture.

D'après les renseignements qui nous parvien-nent, les animaux y seront en très grand nombre;il y aura principalement une admirable réunion devaches et de béliers, appartenant à diverses races.On compte parmi les concurrents inscrits les éle-veurs les plus distingués dq département. Il esthors de doute que cette grande exhibition attireraune foule de visiteurs, soit de la Haute-Garonne,soit des départements voisins.

Nous recevons de M. Cazeneuve, avocat, la lettresuivante :

Toulouse, le 3 juillet 1858.a Monsieur le Rédacteur ,

n Le public a été informé par la voie des jour-naux, qu'un arrêt de la Cour impériale de Tou-louse, du 30 mai 1856, m'a condamné à trois moisde prison, à 1,000 d'amende et aux dépens, sur laplainte de M. d'Oms, conseiller à la Cour de Cassa-tion, et de M. de Labaume, président à la Courimpériale de Montpellier, pour injures contenuesdans un écrit, intitulé : Démonstration de l'inno-cence de Léotade.

I J'ai acquitté immédiatement l'amende et lesdépens, et sans l'état de maladie qui est normal àmon fige puas qu'octogénaire, je me serais empresséde compléter l'exécution de l'arrêt.

n Aujourd'hui, me trouvant un peu miéux, jeme suis cru obligé de ne pas quitter la vie sansavoir subi la peine qui m'a été infligée; il importeà mon honneur de faireconnaitre à mes concitoyensmon respect pour les lois et mon obéissance à lachose souverainement jugée.

» Je dois aussi témoigner toute ma gratitude augouvernement de Sa Majesté, à M. le Procureurgénéral et à M. le Préfet pour l'indulgence bien-faisante qu'on a apportés dans l'exécution de l'ai êt.

» J'attends de votre bonté l'insertion de la pré-.sente dans votre journal.

n Votre dévoué serviteur,e CAZENI6UVE. e

Hier, samedi,on a trouvé, dans un four à chaux,qui n'avait pas été chauffé depuis quelque temps,le cadavre d'un ouvrier qui avait pris l'habitudude venir s'y réfugier pendant la nuit.

La Société d'agriculture, dans sa séance d'hiersamedi, a ouvert, parmi ses membres, une sorted'enquête sur l'état des récoltes. Le blé serait gé-néralement remarquable pour la quantité et laqualité. Le rendement serait évalué à un quart au

tranquille paix qui a donné, je le disais tout àl'heure, la liberté de penser et d'agir.

On nous permettra de diviser l'Exposition des'beaux-arts en sections bien distinctes encre elles.'De cette façon, nous arriverons, par une voie sûreet rationnelle à retrouver le fil conducteur dans lelabyrinthe d'objets offerts à nos regards.

C'est à la peinture que s'adressent nos premiershommages, et, en premier lieu, à la peinture reli-gieuse. Il y a, ce semble, justice et reconnaissanceà se décider de la sorte. N'est-ce pas à la religionque l'on doit les plus sublimes toiles de la Renais-sance et de l'art moderne? La vierge et les martyrs,les triomphes et les souffrances des saints, les grau-des scènes du Nouveau'festament, n'ont-ils pointinspiré les artistes illustres, les génies surhumains,dont le pinceau paraissait guidé par la main desanges? Lorsque la peinture religieuse est en faveur,vous voyez l'apogée des beaux-arts; la restrictïoudes sujets pieux est au contraire un signe de déca-dence : on quitte le monde de la foi, le monde del'âme et des aspirations infinies, on se trouve enserrédans les limites étroites des horizons matériels etsensibles.

Il faut le dire : le goût n'est pas favorable, en cemoment, à la peinture religieuse. Et cependant, lechamp ne s'est jamais étendu, comme aujourd'hui ,devant les artistes. Partout on élève ou l'on res-taure des églises; le moyen-âge envoie, à traversles siècles, le souffle d'enthousiasme qu'il répan-

dit sur le monde chrétien. L'art a besoin depoissantsencouragements ; généreusement patronéjadis, il réclame peut-être, de nos jours, la mêmeassistance et un semblable appui. Viennent cet ap-pui et cette assistance, les peintres de portraits,d'intérieur et de bocages, consacreront leurs veil-les à de plus nobles travaux.

On compte à peine une vingtaine de tableauxreligieux à l'Exposition de Toulouse, et parmi cestableaux figurent les plus importants de tous parla grandeur des dimensions.

M. l'abbé Cartier, professeur au collége de Ba-gnères-de-Bigorre, e six toiles au local St-Aubin.C'estd'abord un Chartreux en méditation. La figuredu moine est calme, les yeux levés au ciel, lesmains jointes sur la poitrine révèlent le recueille-ment et la prière. L'effet de lampe, qui éclaire lascène, est peut-être trop forcé, et la difficulté ques'était imposée l'auteur ne semble pas complètementsurmontée.

La Vierge des Douleurs. étude, nous parait dobeaucoup supérieure au Chartreux. On doit noteravant tout uneexpression religieuse qui serait vrai-ment admirable si le peintre ne l'exagérait pasquelquefois. Le visage de Marie est beau de souf.franco et de deuil ; il y a dans ces traits crispés,dans cet ovale amaigri et pâle, un sentiment vrai,qui navre le spectateur. Ce n'est plus cette Vierge,belle et gracieuse, portant dans ses bras ou sur sesgenoux le divin Enfant; l'heureuse mère, de Ra-

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dessus de l'année dernière, ce qui donnerait un ré-sultatégal à celui d'une très bonne année.

Les maïs souffrent sans doue de la sécheresse,mais ils ne sont pas encore compromis, et il suffirad'une pluie assez prochaine pour assurer l'épiage.

Quant aux menus grains, on a plus que descraintes à concevoir à leur sujet; la première fleurde ces grains, celle des haricots notamment, avortepresque partout.

La vigne est chargée 'de raisins, et la récoltes'annoncerait comme devant être magnifique, si1 ôï hum n'était déjà venu sur quelques points fairesa première apparition. Plusieurs personnes quin'avaient pas voulu user du soufrage préventif,voient leurs vignes attaquées et s'euipressent defaire soufrer.

M. Prévost a fait parvenir à la Société des épisd'un blé anglais très remarquable, mais ces épisayant étécueillis trop tôt, le grain a pris da retrai,et la Société n'a pu apprécier co;ap1etemeat ie mé-rite de cette variété. Quelques membres soupçon-nent, d'après des expériences déjà faites dans lacontrée, que les blés auglais ne sauraient réussir,parce que mûrissant plu,; tard quu les blés de lalocalité, ils sont saisi; par l'excès de la chaleur etse dessèchent avaut que le grain ait pris toot sondéveloppement. La Société invitera M. Prévost àlui transmettre de nouveaux échantillons pris surla récolte coupée et rentrée.

Dans la même séance, la Société a nommé enqualité da membres non résidents M%1. Cargue fils,avoué à SaintGaudens, à qui une médaille a étédécernée dans le dernier concours des domaines,et M. Edm. de Placet, auteni' d'un excellent ou-vrage intitulé : la Vérité sur les Machines à battre.

A partir du 4 juillet, le prix de la viandedemeure taxé comme suit, sauf les exceptions men-tionnées dans l'art. 8 de l'arrêté du 29 mai sus-visé .

Bceuf: tre Catégorie, comprenant les deux der-rières et les entrecôtes I fi. 10 e. le kil. - 2e Ca-tégoric, comprenant les épaules, les dessus de côteset les deux presnièces tranches, 90 e. le kil. -3e Catégorie, comprenant la poitrine, le cou et lesjarrets, 80 e. le kil.

Vacite: Ire Caté,orje,comprenant les deux der-rières et les entrecôtes, 80e.le kil.-2e Catégorie,comprenant les deux épaules, les dessus de côtes etles deus premières tranches, 60 c. le kil. - 3° Ca-tégorie, comprenant la poitrine, le cou et les jar-rets, 50 C. le kil.

Veau :lreCatégorie, comprenartlederrière, lescôtelettes et les tranches, 1 fr 45 e. le kilo. -2e C-itégorie, eomprenaut la poitrine, le cou, lesépauLs et les jarrets, 1 fr. 25 e. le kilo.

Jloaton : Ire Catégorie, comprenant le derrière,les côtelettes et les tranches, 1 fr. 40 c. le kilo. -2e Catégorie, comprenant la poitrine, le cou et lesépaules, 1 fr. 20 e. le kilo.

Les filets de bouf et de vache; les gigots de mou-toa et la viande de brebis ne sont pas soumis à lataxe.

A dater du ter juillet , il n'y a plus d'inter-ruption a Cette entre les chemins de Paris à Lyonet à la ;Méditerranée et les chemins de fer du Midi,la gare cem aune :les deux chemins se trouvantteroiinée. L'administration du chemin de fer dela Méditerranée, désireuse de faciliter autant quepossiblo les voyageurs, vient d'autoriser I,s sta-tions de Montpellier, Luntd, Nîmes, Alais, Beau-eu ire, 'farescou, Avignon, Orange, Mon télirnar,Loriol, Va!ence,Tain, St-Raribert, Vienne, Lyon(P;esche), Arles, Aix et Marseille à délivrer desbillets et enrecistrer directement des bagages pourles stations de Bayoune, i)ax, Mont-de-Marsan,Bordeaux, Aten, Valence, Montauban, Moissac,Carcassonne, Narbonne, Béziers, Agde et Perpi-gnan.

Marché auY Cocons.Du 3 juillet 1855.

La première qualité, 5 50 à 0 00 le kil.La deuxième qualité, 4 00 à 5 00La troisième qualité, 3 30 à 3 75Les qualités au-dessous, 2 50 à 0 00Plus, la perspective d'une prime de 25 à 50 e.

le kil,, suivant la qualité.Le marché étant sur son déclin par l'iTe t de la

phaé!, n'a, sur le tableau de M. Cartier, que lesOUCoiSSCJ de la maternité: Quille dôulcur poi-gn ri te dans ces yeux sans lances, levés vers Dieu!quels tourments recèle ce regard, sublime de tris-tesse résignée! quel nom niurmureut ces lèvrescontractées, qui ne font entendre aucune plainte ,et d'où ne peuvent sortir que des paroles d'amour!

M. l'abbé Cartier a représenté, sur une autretoile, notre sainte, sainte Germaine de Pibrac. Aufond à droite est l'église ; sur le premier plan, estla bienheureuse ; à côté d'elle, un tertre sur lequelon voit un chapeau de paille, empli de fleurs; àses pieds, deux moutons. Germaine est une grandefille, maigre et sèche; un effet de crépuscule (onvoit que l'artiste aime à se créer des difficultés),dont on ne se rend pas bien compte, répand uneteint' jaune trop forte et trop accentuée sur levisage et les vêtements de !a jeune tille. Cet effetniulheurcux nuit à une composition qui est bonneau fond, car elle a de la simplicité et une grâcenaïve.

La Vierge et son Dieu, offre, comme sainte Cécile,un caractère religieux bien déterminé; ce qui n'estPa. nn mince mérite. Le cadre de sainte Cécile étaitseulement trop restreint pou' développer à l'aiseun sujet, L'aatrur s'est borné à peindre la patronnedes UIusiciens, tenant d'une main des feuillets decantiques; l'autre main et les yeux sont levés aucild; ta 6zure respire une douce extase. Ou diraitque sainte Cécile appelle les inspirations des angespour recevoir des esprits bienheureux la note et lerhythrue.

perspective d'une prochaine clôture des opérations t l'autorité municipale et du chef de brigade, deuxet par ia faiblesse des cocons qui out paru sur L I gendarmes à cheval, Rigaud et Bouvet, avec uuemarche, les prit ci-dessus ne produiront, sans rapidité de cinq cents metrrs a la minute, furentdoute, aucun étonnemeut si on considère surtoutl'importance et la durée des opérations précédentes. Î piers. On sonna la grosse cloche de l'église, et tous

OBSERVATIONS AiÉTl OROLOGIQUESDe M. Blanchi. - Du 3 juillet.

Thermomètre centigrade minimum+

1l°,6.maximum 22° 4.

Baromètre. - Etat du ciel - Vents.9 h. da m., 0°,752 2 - Couvert. - N0.3 h.dusoir, 0°,752 - Nuageux. - NE.

Le baromètre est descendu à près de variable.Le temps est assez beau.Il a plu quelque peu ce matin vers 6 heures,Il n'est pas tombé une quantité d'eau mesurable

du 15 au 33 juin.Pour toute la chronique locale : A Pujol.

M. Henry (Alphonse) , caissier de la succur-sale de la Banque de France à Amieus, est nommédirecteur de la succursale d'Agen.

M. lubert (Ernest-Clément), caissier de la suceursale de Besançon, est nommé directeur de lasuccursale de Bastia.

M. Cadilhon (Jacques-Jules) , directeur de jasuccursale de Nîmes, est nommé directeur de lasuccursale de la Banque de Rayonne.

M. Puget (Marcelin-Alfred), directeur de la suc-cursale à Carcassonne, est nominé directeur de lasuccursale de Nîmes, en remplacement de M. Ca-dilhon.

M. Gourraut (Jean-Nicolas), conservateur desdépôts à la succursale de la Banque à Marseille, estnommé directeur de la succursale de Carcassonne,en retcp'acement de M. Puget.

M. Labrevoir, conservateur des dépôts à la Ban-que de France, est nommé directeur de la succur-sale de Brest.

Carcassonne, 3juilletPar décision do M. le ministre de l'agriculture,

du cornu( rce et des travaux publics, eu date du30 juin 1858, M. Siinonneau, ineénieui ordinairedes ponts-et-chaussées de ire classe, actuellementattaché au service du canal du Midi. sera attachéau service ordinaire et au service hydraulique dudépartement dI+ l'Aude, en remplacement de tl. deBordas, nommé ingénieur en chef et chargé du sei-vice du département du Gers.

-- Le 23juin dernier, à 11 heures du matin, unviolent incendie a éclaté à la métairie de Loubet.commune de Villel azy, apl arteriant au sieur JeanCh:abaud. L'eau et les bras faisaient défaut pourarrêter les progrès de ce sinistre, le feu a pu sedonner un libre cours, et bientôt la métairie entièreavec tout ce qu'elle contenait est devenu !a proiedis flammes. 11 n'a été possible de sauver qu'unpeu de farine. Le dommage total est évalué à envi-ron 9 900 fr. Rien n'était assuré.

La malveillance est étrangère à cet accident.( Courrier.

On nous transmet les détails suivants sur l'ha-eendie qui, ainsi que nous l'avons annoncé sornmairement avanthier, est venu, jeudi, jeter l'épouvante et la consternation dans la ville de Puylau-rens

Puylsurens, 3juillet.Jeudi, ter juillet, vers les huit heures du matin,

tous les habitants de notre ville étaient dans laplus grauie consternation.

Au centre de notre ville, dans le quartier le pluspopuleux, un terrible incendie venait de se mciii-fester. A son début, son intensité fit prévoir que lapart du feu serait bien grande. Il commença dansune grange ou dans uo atelier de sellerie, et latoiture était embrasée quand on s'en aperçut.

Favorisé par le vent d'ouest, le Lu gagna immédiatement deux maisons voisines. Les ouvriers,occupés dans leurs différents chantiers, aceou'u-rent à la hâte et montrèrent, ainsi que tout le restede la population, la plus grande activité et le plusgrand dévouement.

Il fut facile de prévoir tout d'abord que les ha- la Graside loterie de Maure (Suisse), au capital dehitants de la ville ne pourraient point arrêter seuls 4 millions de francs, et il résulte aujourd'hui desles progrès d'un si grand incendie. Sur l'ordre tic renseignements fournis Tac les autorités hclvéti-

réclamer à Revel et à Castres le secours des pom-

les habitants des campagnes voisines arrivèrent.On procéda au sauvetage des meubles, en no con-sidérant que le zèle et non le danger auquel ons'exposait. Dans quelqu heures, vingt-deux mai-sons devinrent la proue gis flammes; parmi elles,il y avait six magasins d'épiceries, un magasin dequincaillerie, deux pharmacies, une fabrique dechapellerie, trois magasins de nouveautés et deuxgrands cafés.

Cependant les pompiers arrivèrent en poste,i vers une heure. Leur secours fut inappréciable.Sans eux, un autre quartier qui avait déjà pris

lde a moitié de la ville,feu et probablement plusauraient été incendiés. Par leurs manouvres !combinées, leur courage et leur dévouement, ilspurent, avec l'aide des ouvriers et des habitants,circonscrire le feu dans le quartier où il exercaitses premiers ravages.

A six heures du soir, on eut seulement l'espoird'être maîtres du feu, qui, pendant toute la nuit, acontinué à consumer ce qui restait de combus-tib!es.

Les ruines des maisons fument encore, mais sansdanger.

Dans cet épouvantable désastre, nous devrionslouer tout le monde de ses efforts pour éteindre le feuet de son admirable courage. Les corps de pompiers,la gendarmerie, les cantonniers ont rivalisé d'au-dace et d'activité. L'autorité municipale était pré-sente partout. M. le curé et ses vicaires, les Sceursde la Croix et de la Charité, les Frères des Ecoles,se trouvaient là où il y avait des dangers person-oels à courir, des fatigues à endurer.

Nous citerons quelques noms parmi ceux quetout le monde avait et a encore dans sa bouche : leFrère Peytou, en religion Judicaël ; ou le voyaittantôt sur les toits prêts à s'écrou!er, tantôt dansles mares pour puiser l'eau nécessaire aux chaînesétablies pour alimenter les pnmpes; Esteve, eau-t0anici' ; iluure!, dit a Ligue, n açon; Cany. meu-nier; Assalit, maître maçon, et tant d'autres dontnous aimerions !i signaler le dévouement.

Les habitants se plaisent à rendre hommage auxsoins et à l'iiit-I!igence de l'autorité municipale,de !'acent-vover et de M11. les commissaires depoiice de Puyieurens et de Castres, qai faisaientexécuter les ordres avec douceur et ft rmeté, et qui?orit. parvenus à évitai' tout accident.

ils remercient les administrations municipalesde Castres et de Revel qui ont envoyé tous les se-cours à leur disposition. lis témoignent toute leurr (onnaiSSance aux coins de pompiers, à leurseh fs et aux ha!i tauts des beau tés voisines.

M. le sous-préfet, M. le procureur impérial, lelieutenant de gendarmerie de l'arrondissement deLavaur se sont empressés de se rendre à Puylau-reps dès qu'ils ont reçu avis du sinistre. A lent'arrivée, l'incendie était circonscrit dans les limitesqu'il n'a point dépassées, et ne leur a pas permisde prendre dis mesures que leur sagacité et leurdé-vouenaent leur auraientdictées, si malheureusementil v avait eu lieu.

Les pertes occasionnées sont immenses; l'incendiea étendu ses ravages sur plus de trois mille mètresde surface. On ne peut pas évaluer par approxima-tion à moins de deux cinquante mille francs lesdommages.

La plupart des maisons étaient assurées. Cepen-dant quelques-unes appartenant aux plus pauvresne l'étaient point. Cet affreux événement les aplongés chus la plus profonde misère. L'autoritémunicipale veut organiser une souscription en leurfaveur. Espérons qu'on s'empressera de souscrireet qu'on allégéra ainsi les malheurs de plusieurspersonnes ruinées en quelques heures.

UN DE VOS ADONNÉS.

L'Aille de l'Aveyron publie l'avis suivante Ifaus les derniers mois de l'année 1857,

un sieur Abadie, de Toulouse, fonda à %Jontaubanun établissement qu'il qualifia : Bueau central desloteries autorisées par le pniteer-nement. L'attentiondn parquet de cette ville fut bientôt éveillée parl'émission d'un nombre considérable de billets de

ques à M. le ministre de l'intérieur, que cette pré-tendue loterie n'a jamais existé.

» Aba:lie a été arrêté; on a opéré chez lui lasaisie des billets et d'un grand nombre de pros-pectus. Mais les livres et la correspondance ont étédétruits par le nommé Vernet, directeur d'un bu-reau central d'annonces et de loteries à Toulonse,qui s'est empressé de prendre la fuite.

e La France et la Belgique ont été inondées deprospectus, des annonces ont été insérées dans lesjournaux, et ii est probable que plusieurs person-nes, dans le département de l'Aveyron, séduitespar le nombre et par l'importance des lots (102lots représentant 3,500,000 fr.) ont envoyé de Car-gent à Abadie pour prix de billets de série.

a Les personnes qui auraient été de la sorte vic-times d'une escroquerie sont invitées à faire cari-naître leur nom à MM. les procureurs impériaux deleur arrondissement ou à MM, les juges de paix deleur canton,

rr Au parquet à Rodez, le 30juin 1858.Le procureur impérial,

a L. DE VÉROT.

Marseille, 2 juillet.LOTERIE DE NOTRE-D:tMB DE Lt GARDE.

La loterie de Notre-Dame de la Garde vient d'effectuer son troisième tirage. Le tirage définitif, qnicomprend ie lot de 100,000 fr., a été renvoyé au 31décembre, tous les billets n'ayant pas été placés.N°i sortants: Lots gagnés: N°I sortants: Lots gagnés;

23,058 15.000E 916,677 250r569.340 5,000 9t2 017 25064 541 1,000 171,606 250

211,866 1,000 300,108 250321,476 1,000 674 298 100186,073 1,000 490,492 100278.086 1,000 28.729 100603,112 500 154,878 100671,756 500 797,182 100883,283 500 978.100 100458.263 500 304,149 100464.786 500 114 226 100463 382 250 770 787 100139,274 250 745,652 100

Le paquebot le Pantter est entré ce matin dansnotre port avec la malle de Bombay. Nos lecteursconuaissent déjà par les dépêches le sommaire desnouvelles apportées par ce courrier, nouvelles pos-térieures d'une quinzaine aux avis de Calcutta.Nous nous bornons à mettre sous leurs yeux lebulletin suivant

a Bombay, 4 juin.e L'état du pays ne s'est nullement amélioré et

e nous nous voyons obligés de convenir que l'or-s dre n'a été réellement rétabli nulle part. Bien° que nous n'ayons pas à rapporter dans cette° quinzaine des désastres positifs, l'histoire du. mois passé laisse toujours la conviction de l'inu-° tilité de nos efforts et de la mauvaise direction° de nos opérations militaires.

Ces lignes n'appartiennent pas à notre corres-pondance; elles sont textuellement traduites de lacirculaire commerciale de la maison anglaise Mar-tio, Foui et Ce, imprimée à Bombay. Ce laconiqueaperçu de la situation suffit et nous dispense detoute réflexion. Ou ne taxera pas, croyons-nous,ce bulletin imprimé par des anglais, sous les yeuxdu gouvernement , d'exagérer l'état fâcheux desaffaires de l'Inde; on sait que ce n'est pas là ledéfaut des communications d'origine anglaise.

(Courrier de Marseille.) L. Barile.

COUR D'ASSISES DU CALVADOS.Affaire Pechard.

Assassinat. - Vols nombreux. - Recéleurs. - Bandeorganisée.

PRÉSIDENCE DE M. ADELINE, CONSEILLER.

Audience du Jer juillet.L'empressement semble redoubler. Peu de per-

sonnes sont admises dans la salle, en comparaisondu nombre de celles qui stationnent devant lesgr illes du palais.

L'intérieur de la salle est occupée en un clin-mil dès que les portes en sont ouvertes.Gaccu heiut , dit Ma ver et Sehmn it, peuche tou-

urs la tête et l'appuie sur sa main ; Pascal et

Le Diacre 'Philippe est une rouvre. importante et peintures murales de !'église et des thermes de juger et de comprendre le charmant petit tabhausérieuse. Moné sur le char de l'intendant de Can-dace, rt inc d'Etheopie, Philippe l'instruit avant dele baptiser. Cette simple indication des actes desapôtres a doué à M. Cartier le rnoyen de développer son talent. On est agréablement surpris del'exactitude des détails ; la terre a sa triste parurede la Palestine; autour du char, marchent les ser-viteurs avec leurs costumes traditionnels; le chat'est tramé par des buffles; les pieds de l'éthiopienreposent sur une peau de tigre; il y a de la foi dansle visage sombre du converti. Un grand oubli del'auteur, c'est d'avoir jeté un voile sur le soleilardent de la contrée, qui sert de théâtre à son ac-tion.

Une grande habileté de dessin, un style vi ou-

Luchon. Nous avons essayé, il y a deux ans, de intitulé la Fuite en Bgypte. Une fois qu'on a admisdéerireces pages d'une importance réelle, M. Cazes,un le sait, est élève de M. In 'res ; il a les qualitésde son maître, la correction du style, l'admirableprécision du dessin ; mais, en sa qualité d'élève,il exagère les traditions de son école. La rouleur

j devient une teinte vague et lointaine, qui permetà la ligne d'occuper presque entièrement l'atten-ton; on dirait un bas-relief de marbre, ciselé parune main habile et posé délie@tement sur nu fondsqui fera ressortir la netteté des arètes et l'heureusedisposition de chaque trait. Nous ne devons pas

j nous permetti'e de juger la querelle des coloristeset des amoureux de la ligne. A première vue,

I'

les idées et les principes de l'Ecole à laquelle appar-

école de M. ngres étonne et inspire un singulierl

efl°t; mais lorsqu'en s'approchant de plus près, onremarque la perfection de l'ensemble et des détails,on est presque tenté de prendre en horreur les en -

tient M. Cazes, tout ici est irréprochable.Voici le solnu de Judée, avec quelques maigres palmiers, isa-lés ou en groupe; voici le ciel, ciel d'un inaltérable.azur, d'une ardeur effrayante; sur le devant de cesimple paysage est la Vierge, tenant l'enfant Jésus,et portée sur l'animal qui sert de monture habi-tuelle en Orient; saint Joseph est sur lesecond plan.On ne peut exprimeravec plnsde sérénité le voyagede la Sainte-Famille; tout est calma, le ton estmême austèr.. Ileureusement, un dernier persou-nage couronne la scène et complète le draine intimesi bien représenté : un ange aux ailes éployées,plane au-dessus des voyageurs, comme pour leurservir de protecteur et de guide.

On dira : le style est sévère, et l'effet est froid Yc'est selon le point de vue où l'on se place. Le vé.luminures qui semblent sortir d'une cava à tein- retable sentiment religieux n'inspire aucune im-pression exagérée; or, ce sentiment existe dans letableau de M. Cazes. En outre, ce tableau a des

greux, un faire essentiellement religieux, l'absencede toute chose inutile , la netteté du trait, vo là lesmérites principaux de M. l'abbé Cartier, Il poétiseses sujets, et vous chercheriez en vain sur ses toilesles types de convention passés en proverbe dansles musées et les écoles. Pourquoi faut-il regretterun coloris froid et sec, un pinceau quelquefuis terneet des effets qui témoignent des ell'orts du peintreplus que de son succès ? Néanmoins M. Cartier estun véritable artkte. On peut parvenir à des cou-leurs vives, à un ton brûlant, à un style mouvc-menté ; on parvient rareuienta une Interprétationaussi pure, aussi extatique des sujets pieux etmystiques.

M. Romain Cazes nous est connu par des tra-vaux sérieux, au nombre desquels il faut citer les

ture. Ah ! pourquoi ne cherche-t-on pas à réunirtoutes ces qualités de dessinateur et de peintre, decoloriste et de fidèle observateur des lois de laperspective R Au nombre des services que rendraitt e44t: IUJIV tI, IIUUJ IIIt LLUi1J 4U t'I GIII iLI IaUg, la nUd'un long. très long et très stérile débat.

M. Gazes montre d'abord, à l'lixposition, le cou-ronnement de la Vicrge, carton d'une peinturemurale. C'est une composition lame, savante, où

j sont réunis de nombreux personnages qui se mêlents u,s se confondre. Pour bien apprécier une telle

il f l[glisse, aut a voir sur place. Il est plus facile de

qualités admirables de touche. On sent qu'il estcréé par un artiste de mérite, absolu sans doutedans sa manière, mais qui f,it produire à sa manièce tout ce qu'elle peut ilouner. M. Cazes recevra(Jolie nos éloges, dussent tous les marchands decouleurs mourir de dépit!

M. Ed. Cibot, peintre à Paris, nous a dépêchéentre autres tableaux une Sainte Thérèse. Je neconnais pas beaucoup de sujets aussi difficiles àtraiter, soit qu bien des mains aient déjà entrepris

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Graft, parmi les accusés principaux; tiennent latêtehaute ; cependant Pascal sembkbeaucoupplusaffecté que Graft. Ulmo, le reeéleur porte sur safigure des traces de fatigue et de préoccupationstrès visibles.

Le fils Ulmoas.siste aux débats avec une iadif-férence et un air rêveur tel, qu'on dirait qu'il y,t complètement étranger. Les femmes ont tou-tours la même attitude. Ehsa Debiès, ftnme Lam-bert, malgré sou accouchement récent, parait sup-porter avec courage les fatigues de l'audience. Safigure est animée comme celle d'une personne quia la fièvre. Sou air de souffrance estrépandu sur saphysionomie.

La Cour entre en séance à dix heures dix mi-nu tes.

Aujourd'hui la Cour a reçu la déclaration de té-moins fort importants. Ou a entendu le gendarmequi arrêta Gugenheim et sa femme dans le wagon,les empioyés du chemin de fer de Tours, Poitierset Châtellerault qui furent témoins du voyage pré-cipité des malfaiteurs et qui remarquèrent ce qu'ily avait de suspect dans la dmande que les accuséslaisaient de leurs colis en retard.

Uue déposition surtout, qui était attendue avecune vive curiosité, c'est celle de M. Melin, briga-dier de sûreté, qui eut le bonheur de pouvoir re-trouver Pascal, Graft, Martuerite Chrétien, con-cubine de ce dernier, et la femme Gaul, aux Ba-tignolles.

L'audience est levée à six heures.Si la Cour ne tient pas sa séance dimanche, il

est fort probable que le verdict du jury ne pourraguère être prononcé que vers la soirée de mardi auplus tôt.

Nous avons annoncé, hier, que Lambert avaitreçu une sigi ification pour compar dire devant laCour d'assises du Cantal; c'est une erreur typogra-phique : c'était Laurcut que nous avions vouludire.

Italie.(Correspondance particulière).

Naples, 29juin.Beaucoup de personnes semblent croire que k

roi de Napies avant cédé à la force après 1s notesMalmesbury, tout serait terminé. J'avais niaimême eu l'espérance, un monent, quel'iocidentduCagliari et ses complications s trouverait clos.Cependant le gouvernement napolitain ne partagepas cette confiance. Outre qu'il a réservé la gges-tion de droit vers laquelle il ne lui serait pas peut-être impossible de revenir en temps et lieu ils'attend encore à de nouveaux embarras, et je saispositivement qu'on ne regarde pas ici la campagnecomme terminée. Le gouvernement napolitaintrouve, et vous serez sans doute du même avis, sipeu de sympathie que vous puissiez prof sser à sonégard, que ses grands alliés se sont montrés fortégoïstes dans toute la suite de cette affaire. LaRussie, l'Autriche et la Prusse lui ont dit constam-ment : «Vous avez tous les droits du monde» maisen même temps elles ont toujours ajouté : « Vousserez obligé de céder.» En d'autres termes, cesgouvernements ont confessé que la justice n'étaitqu'une idée spéculative. mais nullement pratique.Reste à savoir si cet égoïsme est une vraie habiletéet ne profitera pas en définitive à l'Angleterre.Pour ce qui concerne particulièrement l'Autriche ,le gouvernement napolitain pense qu'elle s'étaitmise d'accord avec le cabinet de Londres pour laproposition de médiation. Le général Martini, mi-nistre d'Autriche à Naples, nie le fait, mais il pa-raît que ses dénégations n'obtiennent pas grandcrédit.

Je m'étais trompé en vous disant précédernmentque la cour d'appel n'avait plus à s'occuper duprocès du Cagliari. Le procès se poursuit, commesi rien n'était. C'est h preuve dece que je viensd'avancer que le gouvernement napolitaine réser-vé la question de droit. Mardi dernier, M. Staracea plaidé pour les capteurs du navire, et l'avocatgénéral a prononcé son résumé; aujourd'hui lesavocats des deux parties feront entendre leurs ré-pliques, et peut être le jugement sera-t-il renduce soir mémo Ceci est assurément de la dignité, etla meilleure protestation contre l'abus de la force:Pourtant que résultera -tiI? si la Cour d'appel ne

de représenter cette admirable sainte, soit que lapensée des auteurs ne puisse s'élever assez haut.Ainsi le cadre de %1. Cibot manque de l'élan séra-phique, du mysticisme, de l'enthousiasme qu'ilfallait donner à sainte Thérèse. A la place de ceque nous aurions voulu voir, nous admirons unebile femme, dans un état parfait de sauté, au visage plein, ayant des bras et des mains magnifi-ques, des yeux très-baux ; mais nous cherchonsen vainies premières qualités du sujet. Les deuxanges, plongés dans le recueillement, jouissentd'un embonpoint agréable, et forment toutefois unensemble attrayant. Quel dommage que l'artisten'ait pas conservé ces deux anges tels qu'ils sontou à peu près, en présentant la sainte, non pluscomme une excellente étude d'atelier, mais dansl'état ou les veilles, les macérations l'avaient ré-duite ! quel donunage que ces yeux ne rayonnentd'aucun éclat et s'ouvrent avec langueur! Nous re-grettons d'autant plus ces défauts, que l'ouvre deM. Cibot a de précieuses qualités de dessin et niecouleur. C'est bien travaillé, bien exécuté; la peu-sée seule a été incomplète.

M. Denis, professe ur à l'Ecole des arts do'fou-louse, est l'auteur d'un tout petit cadre qui repré-sente la Vierge 0t l'enfant Jésus. C'est une toile dechevalet, mignarde, gentille, convenant à un ora-toire particulier. La couleur est bonne, le dessinagréable. La Vierge est dans le faire italien, ma-done gracieuse et charmante. On pourrait repro-cher à l'enfant de ne pas avoir reçu la délicate

confirme pas le jugement de la commission de pra-c,ière instance des prises m "rtirre. la compagnieRubattino s'en prévaudt'a 0aturenc:=rrnt pour ré-clamer une indemnité, et le gaaeerr-enR r' t ncpoli-tain saura ce que coûte !e respect de la légalité.Bien plus, les Notes de l'An'eterre, quoique blâ-mables, comme attentotoires au droit de juridic-tion internationale, serontjnstifiees quant ou f nd.Si, au contraire, le jugement de la commission depremière instance est maiotemu, ce sera une pro-testation plus éclatante contre l'abus de la force;mais, en même temps, ii faudra que le gouverne-rneet dédommage les capteurs du navire Sarde,c'est-à-dire !es commandants des frégates Tancredaet Hettore-Fieramosca, qui sont parties civilesDes deux côtés, ii semble (1000 q ae la gouvrnement se trouvera dans l'obligation de débourser,ce qui n'est pas très agréable. A mon avis, ii vaudrait pourtant mieux que le gouvernement eût àindemniser ses nationaux que des étrangers, lescommandants et les équipages fu Tancredi et del'gettore-Fieramosea, que la compagnie Ruoattino.

l'eut Naples s'entretient d'un fait douloureux etémouvant qui a motivé une sévèrej astice de la partdu roi. Vous savez que dans tous les pays ü setrouve malheureusement des officiers et sous-of6ciers instructeurs qui traitent avec dur. té les cons-crits; mais il est difficile de pousser plus loin l'in-hur ianité que ne le faisait le lieutenant-colonel dul le bataillon de chasseurs à pied, ce même batail-lon qui, l'an dernier , décidait, avec tant d intré-nidité, la victoire indécis' entre les gardes urbains?t la bande de Pisacane. Cet officier avait ordonnéà un adjudant et à deux sergens, de donner descoups de bâton aux conscrits dont ils ne seraientpas satisfaits. Ces ordres n'étaient que trop bienexécutés , et ceci se passait à quelque distance deGaëte, à Mola -di -Gai;ta. Ce Iieutenant-eo!onel senotnme le comte Nlarulli; sa famille est une bran-che de celle clos ducs d'Ascoli, dont h chef actuela l'honneur d'être dans l'intimité du roi. Or. il estarrivé que l'un des scrg ns s'en est donne a courjo sur ses recrues ,e t a même dépasse les ordresassez durs de son chef Avec la c,ose d son fusil,il a brutalement frappé dans la poitrine trois cons-crits, qui ont dû être transportés à l'hôpital; l'uny est mort Le comte Marolti ne punit pas le ser-gu,t, et n'adressa sur ce fait aucun rappo à sonénéral. Cependant le roi fut infu'mié, malgré les

précautions que prend la caacarilla four lui dé-rober trop souvent fa vérité, et il fut iniigné. Parion ordre , toutes les troupes de la garnison deGte furent mises sur pied et rangées en lignecomme pour une revue. En même temps, cidre futtransmis au lie bataillon-de chasseurs de faire souentrée à Gaëte. Le bataillon, en etî"rt, fit son entrée,mais son commandant ne marchait plus à la tête;il venait à la queue; à pied, désarmé et entre uneescorte, comme un malfaiteur. L'adjudant et lesdeux sergens subissaient le même affront. Toutesles troupes contemplèrent cette dégradante puni-tion, et apprirent ainsi que s'il se commet quelque-fois des actes iniques, c'est à l'insu du monarquequi ne saurait les tolérer. Eu outre, le plus coupa-ble des deux sergens est en prison, et va passer àun conseil de guerre. J'ignore si le comte Marullisera traduit devant le même tribunal, mais, en toutcas, sa carrière est évidemment brisée.

Croiriez-vous qu'une partie du public s'avisemaintenant de trouver que le roi a été trop sévère;ces mêmes gens, il va sans dire, enraient crié hautsi la punition du lieutenant-colonel eût été pluslégère. Ainsi est fait ce public itulien; avant toutil est maledicente, ce que nous traduisons assez malpar mauvaise lanjue. Il critique surtout, toujours,à tort et à travers, et ressemela assez à un enfantmal élevé. C'est ce que je inc psrinettrai d'appelerun public à fouetter, et ceux qui connaissent lepays comme jo le cou nais, disent que je n'exagèrerien.

Autre scandale et aussi autre exemple de lajustice royale. Il y a nos escadrons de guides engarnison à CSLeliamai'e; or, un b a a jour on s'a-perçut qu'il manquait trois mille ducats dans lacaisse; chacun s douta bien que la razia avait étéopérée par (-capitaine fonclli: trais sur In chapitrede la probité 1 y a tant de gens qai ont besoin dediscrétion que peut être le ce pita i rie e u ra i t échoppéà la loi. Ilzureusement ene,ne, S. M. e eu conuai9sauce des choses. 1. Bonelli a été uminé ,Ijei' nent

arrêté et sera mis en jugement. Va bene ! Quelquesex 'rnnlescomme cela, et les galeux se sentiront malea l'aise.

Cmmnt.e je tous l'avais annoncé, le comte de Mon-temoliri s': n;,hargne aujourd'hui sur le paquebotf,ancais le Panstlippe, qui touche à Livourne. Le

j comte de 'fi'apani a renvoyé à l'année prochaine'on vo,a e à I,:rr cc. Le comte d'Aquila, nonplus, n'ira pas à Londres.

De nouvelles négociations pour la vente du clic-i f d Nl à Clon deereapesastellanma'( ont abouti à

l'achat par la Compagnie française de Lyon à laMéditerranée.

p. S. J'apprends à l'instant que la Cour d'appela siégé hier, parce qu'aujourd'hui est une fête re-connue. La Cour d'appel a maintenu le jugementde le Cern misioa de première instance des prisesmaritimes, et a déclaré légale la prise du Cagliari.

Pour extrait ; A. Pujol

2 taflleit.(: Cerreapondance particulière.)

M. le maréchal Randon reste définitivement,dit on, à la tête du gouvernement de l'Algérie.

M. le général de Govon, dont je 'nus ai annoncéle prochain départ de Rome serait attendu à Paris,à ce qu'il parait, dans les premiers jours de la se-maine prochaine.

Pendant l'absence de l'Empereur, le conseil seréunira une fois par semaine au palais des Tuile-ries, sous la présidence du prince Jérôme et enson absence du prince Napoléon.

M. le comte de Chamhord est en ce moment àFrancfort où se trouvent également don Miguel etle comte de Montemolin.

La proposition de lord Luean. d'après laquelle laChambre de-s Communes pourra autoriser les israé-lites à prêter serment selon la forme usitée dansles Cours d- i'stice, vient d'être adoptée à la Cham-

l'exemple qui lui est donné par Bruxelles et n'en-voie des députés démocrates au parlement Belge.

Pour errait : A. P0101

Le dernier numéro du Bulletin des Lois con-tient un décret qui réduit le nombre des huissiersdans vingt-trois arrondissements; dans celui deBourg (Ain), il n'y a pas moins de cinq officesd'huissiers supprimés.

- Eu insérant la note relative à l'affaire de MM.Courtiel et Ilyenne, publiée par le :Mémorial d'A-miens, et que nous avons reproduite avant-hier, le4émorial de Lille ajoute

« Nous enregistrons sous réserve la rectificationdu Mémorial d'Amiens : nos informations venaientde bonne source; et de ce qu'aucune citation n'au-rait, encore été délivrée jusqu'ici, il n'en faut pasconclure qu'il n'y en aura pas. Au surplus, nousne demandons pas mieux pour notre compte quede voir tomber complètement cette affaire. o

-- Le Moniteur de la Meurtbe annonce un nouvelincendie très considérable, qui a dévoré 15 mai-sons et le clocher du village à Iierbéviller. La perteest évaluée à 130,000 fr. Les assurances couvrirontà peu près les pertes, sauf pour l'église, qui n'étaitpas assurée. Le feu a été mis, comme cela n'arriveque trop souvent par des enfants jouant avec desallumettes chimiques, il était deux heures de l'a-près-midi; on était aux champs, et les secours ontété tardifs. On n'a pu mattriser l'incendie que lelendemain à la pointe du jour.

-- L'incendie des docks de Londres est enfinarrêté. Un journal évalue à 7 millions de francs,un autre à 12 millions, les dégâts causés par cesinistre, que le Times seul attribue à la malveil-lance, bien qu'en réalité il paraisse bien difficileaujourd'hui d'en saisir et d'en constater la cause.

bre des Lords par une majorité de 143 voix contre THÉ4TRE DES %'ARIÊTÉS.97. Nous recevrons demain le compte-rendu decette séance de la Chambre des Loris-'or is- Le Chambre LES GARDES FORESTIERS : Drame inédit en cinq actes.des Communes est toujours occupée du bill qui Par M. Alexandro Daatns.é i le I' Ir organ se gouvernement de ode.

La reine d'Angleterre doit venir dans quatre sr- pendant quelques jours, des affiches nombreusesmaines environ, dans hi p'ovnce rhe cane, pour y et séduisantes ont annoncé la première représen-voirsa fille la princesse Iiélé'icGu Ila.:ule, qui tatron d'un draine de M. AlexandrePu.nas, notres'y rendra à la men: époque, plus fécou,1 romancier, lequel drame, entièrement

Ou annonce que M. Rivas, àmbisîarleurd'Es- inédit, est la propriété exclusive de Mtt' Clarisse-pagne à Paris. aurait donné sa démis ion. Cette dé- Mtrov et de f1. Jenneval qui ont récemment créémission serait la conséquence du nouveau chan- les principaux rôles sur le théâtre de Marseille, oùgementde ministère l'auteur a fait représenter sa pièce pour la pre-

La politique suivie par l'Autriche, laquelle pousse mière fois.la Turquie à se montrer agressive vis à-vis de ses La Direction prorisoire promettait, pour mardi ,populations chrétiennes, a pour effet de tendre de une grandesolennitéthéderale,etlepublic toukusainpins en plus les relations entre les diverses puis- s'est porté en fouie au théâtre.sauces. Les feuilles russes, autrichiennes et fran- Le drame nouveau de M. A. Dam ns remplit-ilçaises soutiennent en ce moment des polémiques les obligationsque toutauteurdramatique contractevirulentes qui ont pour effet d'augmenter-encore envers la foule qu'il veut instruire ou amuser?cette tension. On assure que M. de Bourqueney a Si nous jugeons cette rouvre par les manifesta-dû demanderà Vienne des explications sur l'atti- tions du public, elle doit avoir un bien grandtuile hostile de certains journaux dévoués à l'Au- mérite, car tous les artistes ont été rappelés entriche qui attaquent journellement la France de la masse et sont venus recevoir des bravos chaleu-manière la plus injuste et la plu, violente. reux !... Mais cette impression du moment est sus.

S'il est vrai, ainsi qu'on le dit, qu'une frégate ceptibie de varier à la longue, et l'on regrette alorsrusse ait rallié les deux bâtiments français de un enthousiasme peut être exagéré.l'Adriatique, t soit venus se placer sous les ordres Le drame, tout le inonde le sait, exerce surtoutdu contre-amiral Jurien de le Gravière, ce fait ne un très grand empire sur l'imagination du peuple;laisserait pins aucun doute sur la parfaite confor- pour se défendre contre le théâtre, ii manque tropmité des vues et intentions des deux gouverne. souvent d'éducation, de savoir et de goût; il aimements français et rune au sujet de l'affaire du par dessus toutes choses les aventures multiples,Montenegro. les événements extraordinaires, les émotions terri-

Au reste, cette conformité parait s'étendre à tau- bics; un brigand, qui l'amuse, obtient, enlève sestes les éventualités qui pourraient surgir au pre- applaudissements; il se laisse prendre aux grainsmier jour sur quelques points d-s possessions tur- , mots. sans songer à se rendre compte de ce qu'ilques, car nous apprenons de source certaine, que voit et de ce qu'il entend.l'on presse à Cronsta(it l'armement de trois bâti- Voilà pourquoi le draine contemporain, pour sa-ments de guerre en destination de la Méditer- tisfaire à ces diverses exigences, est toujours faux,renée. sinon dangereux : sans doute, dans les Gardes fo-

[rois autres bâtiments sont aussi en armement restiers, il y a peu d'événements, peu de situationsà Cronstad, mais en destination iles mers de la complexes; tout s'arrange pour le mieux au dé-Chine et du Japon. nuuement, et la morale est à peu près satisfaite...

Les correspondances rle Bruxell °s sont unanimes Cependant, cette ouvre n'est pas encore assez simsur l'impression que le choix de M. Dcfré par l'as- 1 pie, assez naturelle, et par suite, elle ne possèdesociation libéraieaproduitdans cettevillc.Ellescon- pas ha première qualité d'une ouvre dramatiquesidèrent la nomination de M. i)cf,é comme une chose la vérité dans la peinture de l'homme et de la viesdes plus graves, (101)1 la conséquence Forcée sera le Peut être ne sommes-nous pas familiarisés avecrejet du projet de loi sur les fortifications d'Anvers. i la vie des gardes forestiers ! - Soit. - Mais étu_

ll craint que la province ne suive prochaineme nt ` lions le drame en lui-même... L'action se train e

gentillesse de son âne ; trais il vaut mir'u' louer j pagne, a inspiré une assez grande toile à M. Laril'ensemblad'uneoovredont lo vue k:itéprouver Sicre, ociri tee i Paris. On rac,nte qu'après avoirun vrai plaisir, si ('l'e n'inspire aucune i lée pieuse. fait subir de cruels tourments au martyr, le gou-

Pariii les nombreuses productions de i. Gant- verneur 1).acieu renvoya Vincent eu prison, avecbogi, peintre, à'l'oulouse, nous citerons ici la Bien- ordre de l'étendre sur des débris de pots cassés etheureuse Germaine. L'artiste e saisi la morne-nt où ! de lui mettre les pieds dans da ceps de bois; moiss'accomplit le miracle des fleurs. C'est une bonne des anges vinrent consolccr le serviteur de Dieu. -compo>i1ioo; le ton est chaud, la couleur vive. La' Le tableau de M. Larivière nous montre saintsainte enfant a une excellente pose : sut visage est rincent è terre, et éprouvant les tortures dontdocx et naïf; elle semble chercher à comprendre le parle la légende ; ce tableau témoigne de bonnesmiracle qui vient d'avoir lieu en sa faveur; les as- études anatomiques, faites sur le modèle vivant;sistants sont recueillis, et admirent en silence le il possède des qualités de dessin; on regrette quefait dont ils out été les técoins. La marâtre, que ! les anges soient si peu célestes; ce sont rie b'auv'M. Gambogi na pas cherché à flatter, exprime un portraits de femmes. Ou regrette encore l'absence' ' 'courroux qui va jusqu tà la fureur; cette colère espeut - êtie marquée d'une certaine exagération.Néanmoins, pensée, dessin et couleur, dans ce ta-bleau, nous paraissent dignes d'éloges.

M°'° Fannv Gambogi s'est essayé.; à peindre ceredoutable visage,de sainte 'l'hérèse; elle lui a (lutinéune douce extase, trop douce encore; ce n'est paslà non plus la sainte'l'bérèse des Eucoluges; où estl'enthousiasr(iP, où découvrir cette ardeur immensevers Uieu? M'»° Gambogi n'a pas mieux réussi queii. Cibot à représenter in tel sujet; ruais, commecet artiste, elle est parvenue à obtenir de bonnesqualités de peintures et, si nous n'avons pas e

admirer une sainte, rions pouvons contempler unexcellent portrait. On n'en dit pas autant de toutle monde.

Le martyre de saint Vincent, à Valence, en Es-

Ii ( mouvements : le saint est rn extase devant deschoses qui ne paraissent pas remuer. La couleur dece tableau est bonne, quoique titi peu vive.

hi. 3lichel, peintre, à Paris, a deux toiles em-pruntées, l'une à l'ancien, l'autre au nouveauI,s1arnent. La résurrection de Lazareest une scenesouvent reproduite. Le Christ est debout , 10 maine. en(lue; à gauche, Lazare, que la voix du Si uveurvient (le rappeler à la vie , se dresse sur sua cr r-cueil, tandis que sa saur, devinant la premièrequel miracles est accompli, se précipite en avantdans un élan bien réussi par l'auteur. Ce mouve-mentest, rlq reste, le seul de ce tableau, froid etatone. Les;figures manquent en général de noblesse,et à la place de l'admiration, on ne' voit que de lacuriosité chez les personnages secondaires du drame.- Vous souvieut il du tableau de Itemhrandt?

Quelle admirible scène ! Jésus, debout sur la pierredu sépulcre, damne toute la composition ; Lazarerevient à la 'vie, t t son pâle visage contraste avec lastupéfaction, t'efl'roi, le ravissement des spectateurs.Oit! nous ne comparous pas, nous évoquons un

{ beau souvenir.Une toile de M. Michel, supérieure à notre avis

à Lazare, est le Retour de Tobie. L'action est simple.Le jeune homme est chas les bras de son pète, etil retient sa mère, comme s'il lui disait d'attecidrode prochains baisers. L'ange, calme et souriant ,contemple celte scène de famille; le chien joue sonrifle traditionnel auprès du jeune Tobie. Les hérosJe ce cadre ont lés typ s et les costumes arabes,devenus de mode aujourd'hui dans la reproductiondes sujets bibliques, mais qui u'cxclurnt pas lesentiment de la vérité historique, drot la scène estempreinte. Un seul conseil à M. Michel : c'est demieux soigner sa couleur et de faire vivre ses per-sonnages. En ajoutant ces qualités à celles

d'Aunebonne composition, et d'un(; certaine habileté set ui.que qu'il possède déjà, M. Michei deviendra utqp,'intre fort distingué.

Nous continuerons celte revue.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

durarL cinq actes (fait en cinq jours, dit- ot)dérjouemcn, est noé dans un vei'biige sans iic qui fait oubher enLièrewent tes bonnes scènsque renftrwen ks pretniers actes. Les caractèresdu Père et de la Mère Wairin (le pricipaux rôles(le la pièce) souL un mélaw.e de sentiment, do bout-hernie, de colère eL de révolte, où il est impossiblede distinguer un trait bien airété. Le père Watrin,par eewp1e, poussera le sentirnen jusqu'à pieu-ter eu voyant pleurer sa femme ; et, un instantaprès, lorsque son fils Bernard fuira Le toit pater-ne!, Witrin, par uu mouvement instinctif, por-tera la main sur sa carbiue, et Commettrait Cer-tir1ernent un crime abominable, sans la présenced'un respectable piètre, qui se trouve là pour lesbesoins de la pièce...

A côté de ces deux rôles, l'on reneontre à chaqueacte, sous les traits d'un garçon de ferme, bossu etbotteui, un personnage repoussant, une tspèee debrute guidée par son instinct mauvais, et qui imiteà ravir le ehau de la chouette, cet oiseau de sinis-tre augure. Il ne sait pas tuer le sanglier, ce bonMathicu, mais il envoie très bien une balle dansla poitrine d'un jeune homme, qui a de l'or dansses poches...

Nous renonçons à aualyser le drame de M.Alexandre Duwas. .. C'est encore là une de cesoeuvres éphémères, qui disparaîtra bien vite -nous le craignons du moins.

Les artistes ont interprété de leur tnieu cetteproduction inditc de M. Dumas. M. Jenneval a trèsbien joué le rôle du père JVatrin : nous adresserionsle même éloge à Mile Clarisse Miroy, si elle n'avaitbeaucoup trop exagéré parfois le rôle de la mèreWatrzn. Mile Eug. Bourgeois, MNJ. Francis, Mont-cavrel et Maxime se sont conduits aussi vaillam-nient que possible...

I. Le Roman de Gérard deRouSsillon(2e partie),par M. Mary-Lafou.

H. Exposition (leS Beaux-Arts (e article), parM. Ernest Rocha. Somnairo : MM. Béatta, Cartier,Michl , Rigaud , Gibert , Benezet Meissonnier ,Cibot, Py , Me Rude , Beaume , de Monès , BoillyAntigna, L. Boulanger, de Beaumont, etc., etc.

HI. Bulletin littéraire du mois, par M. J. 14e-nouit. Sommaire : La canicule partout. - Parisdans l'eau. - Vieu, souvenirs. - Baizac à l'Ecolede natation, etc., etc.

1V. Notice nécrologique sur M. Roger, ancieninspecteur de l'Académie de 'l'oulouse, par M. (ère-nier, proviseur au lycée de Tarbes.

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et le bordereau de pris sont tenus û ladisposition des interessés â la mairie deToulouse Secrétariat) , au bureau de M.le chef du g1iie , rue des Salenques , t!his . et au bureau de M. l'adjoint a l'In-tesdanee militaire , rue St-Antoine-du-T(burea'j des passages).

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