L’éclairage au ﬂash - fnac-static.com

L’éclairage au flash

L’écl

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ystè

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Nik

on

avec le système Nikon Alan

Hes

sAlan Hess

34 €

Dans ce manuel de référence, le photographe Alan Hess dresse un tour d’horizon exhaustif de toutes les techniques nécessaires pour réussir ses clichés avec un ou plusieurs flashs du système Nikon. Après une introduction complète sur les caractéristiques de la lumière, l’utilisation des posemètres et modes de mesure et la maîtrise de l’exposition, vous découvrirez comment tirer le meilleur parti de la gamme des flashs Speedlight – le système d’éclairage créatif de Nikon permettant de contrôler et de déclencher, sans câble de liaison, des flashs asservis à partir d’un flash maître – mais aussi des accessoires dédiés et façonneurs de lumière.

En deuxième partie d’ouvrage, vous entrerez au cœur de séances de prise de vue et vivrez toutes les étapes de l’élaboration de l’éclairage, en partant toujours d’un seul flash comme source d’éclairage pour passer progressivement à deux, trois ou quatre ; vous serez ainsi en mesure de comparer les nombreuses possibilités qu’offre le système Nikon et de faire les choix les plus adaptés à vos besoins. Que vous pratiquiez la photo de portrait, d’action ou de produit, ce guide de référence est une source d’inspiration inépuisable pour vous aider à réaliser des images de qualité.

Auteur de nombreux ouvrages de photographie, Alan Hess est un photographe américain spécialisé dans la photo de concert et d’événement (www.alanhessphotography.com). Volker Gilbert a adapté ses propos pour l’édition française de l’ouvrage.

Que la lumière soit • Comprendre les qualités de la lumière • La mesure de la lumière • L’exposition • Le matériel • L’appareil photo • La lumière dans votre poche • Tirer le meilleur parti des accessoires • Les façonneurs de lumière • Les supports d’éclairage • Le système d’éclairage créatif • Les fondamentaux • L’éclairage sans fil avancé • Les cellules à déclenchement • Techniques d’éclairage pour la photo de portrait, d’action et de produit • L’éclairage de portrait • L’éclairage pour la photo d’action • L’éclairage pour la photo de produit • Les flashs en action • Le portrait avec un seul flash connecté • Le portrait avec un seul flash déporté • Le portrait avec plusieurs flashs déportés • La photo d’action • Exemples de photos de produits

Au sommaire

Code

édi

teur

: G1

4358

ISBN

: 97

8-2-

212-

1435

8-4

L’éclairage au flashavec le système Nikon

Adapté de l’anglais par

Volker Gilbert

Alan Hess

Eclairage_flashV8.indd Toutes les pages 17/02/16 13:12

L’éclairage au flash

L’écl

aira

ge a

u fl a

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le s

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Nik

on

avec le système Nikon Alan

Hes

sAlan Hess

Dans ce manuel de référence, le photographe Alan Hess dresse un tour d’horizon exhaustif de toutes les techniques nécessaires pour réussir ses clichés avec un ou plusieurs flashs du système Nikon. Après une introduction complète sur les caractéristiques de la lumière, l’utilisation des posemètres et modes de mesure et la maîtrise de l’exposition, vous découvrirez comment tirer le meilleur parti de la gamme des flashs Speedlight – le système d’éclairage créatif de Nikon permettant de contrôler et de déclencher, sans câble de liaison, des flashs asservis à partir d’un flash maître – mais aussi des accessoires dédiés et façonneurs de lumière.

En deuxième partie d’ouvrage, vous entrerez au cœur de séances de prise de vue et vivrez toutes les étapes de l’élaboration de l’éclairage, en partant toujours d’un seul flash comme source d’éclairage pour passer progressivement à deux, trois ou quatre ; vous serez ainsi en mesure de comparer les nombreuses possibilités qu’offre le système Nikon et de faire les choix les plus adaptés à vos besoins. Que vous pratiquiez la photo de portrait, d’action ou de produit, ce guide de référence est une source d’inspiration inépuisable pour vous aider à réaliser des images de qualité.

Auteur de nombreux ouvrages de photographie, Alan Hess est un photographe américain spécialisé dans la photo de concert et d’événement (www.alanhessphotography.com). Volker Gilbert a adapté ses propos pour l’édition française de l’ouvrage.

Que la lumière soit • Comprendre les qualités de la lumière • La mesure de la lumière • L’exposition • Le matériel • L’appareil photo • La lumière dans votre poche • Tirer le meilleur parti des accessoires • Les façonneurs de lumière • Les supports d’éclairage • Le système d’éclairage créatif • Les fondamentaux • L’éclairage sans fil avancé • Les cellules à déclenchement • Techniques d’éclairage pour la photo de portrait, d’action et de produit • L’éclairage de portrait • L’éclairage pour la photo d’action • L’éclairage pour la photo de produit • Les flashs en action • Le portrait avec un seul flash connecté • Le portrait avec un seul flash déporté • Le portrait avec plusieurs flashs déportés • La photo d’action • Exemples de photos de produits

Au sommaire


Adapté de l’anglais par

Volker Gilbert

Alan Hess

Eclairage_flashV8.indd Toutes les pages 17/02/16 13:12

http://www.editions-eyrolles.com


Eclairage_flash_PDT.indd 1 17/02/16 13:14

Chez le même éditeurTechniques de la photo – Prise de vueD. Dubesset, Les secrets de la macro créative, 2016, 164 p.G. Lepetit-Castel, Les secrets de la photo argentique, 2016, 200 p.F. Hunter et al., Manuel d ’éclairage photo, 3e édition, 2016, 230 p.F. Landragin, Les secrets de la série photo, 2016, 224 p.A.-L. Jacquart, Mission photo pour les 8-12 ans, 2016, 140 p.C. Jentzsch, Les secrets de la photo de voyage, 2016, 200 p.L. Tichané, Les secrets de la photo d’enfants, 2015, 240 p.E. Schuy, La photographie d’objets, 2015, 266 p.G. Lepetit-Castel, Les secrets de la photo de rue, 2015, 224 p.P. Bricart, Les secrets de la photo de nu, 2015, 256 p.M. Freeman, Capturer l ’instant, 2015, 208 p.L. Excell, Composition – Pratique photo, 2e édition, 2015, 272 p.D. Dubesset, Les secrets du cadrage photo, 2015, 144 p.E. Balança, Les secrets de la photo d’animaux, 2014, 232 p.G. Simard, Les secrets de la photo en gros plan, 2014, 208 p.A.-L. Jacquart, Retouchez vos photos pas à pas, 2014, 180 p.A. et I. Guillen, Les secrets de la photo sous-marine, 2014, 280 p.V. Bergamaschi, Les secrets de la photo de nuit, 2014, 120 p.F. Milochau, Les secrets de la photo de paysage, 2013, 224 p.E. Balança, Le grand livre de la photo de nature, 2013, 260 p.R. Bouillot, Pratique du reflex numérique, 4e édition, 2013, 484 p.A.-L. Jacquart, Photographier au quotidien, 2013, 256 p.T. Nagar, Street photo, 2013, 176 p.A. Amiot, Conseils photo pour les voyageurs, 2013, 192 p.G. Lepetit-Castel, Concevoir son livre de photographie, 2013, 176 p.S. Arena, L’éclairage au flash – Les flashs Canon Speedlite, 2012, 380 p.H. Mante, Composition et couleur en photographie, 2012, 208 p.A.-L. Jacquart, Composez, réglez, déclenchez ! La photo pas à pas, 2011, 168 p.

Boîtiers argentiques et numériquesP. Garcia, Photographier avec son Canon 750D/760D, 2016, 200 p..V. Lambert, Photographier avec son Nikon D7200, 2016, 300 p.V. Lambert, Photographier avec son Nikon D810, 2015, 304 p.P. Druel, Photographier avec son Nikon D750, 2015, 256 p.P. Druel, Photographier avec son Nikon D3300, 2014, 224 p.N. S. Young, Photographier avec son Canon D70, 2014, 280 p.V. Luc, Maîtriser le Nikon D200 – Nikon D80 – Nikon D50 – Canon EOS 500D – Canon EOS 350D – Canon EOS 5D Mk II – Canon EOS 550D – Canon EOS 60D – Canon EOS 7D.V. Luc, P. Brites, Maîtriser le Canon EOS 5D Mk III – Canon EOS 600D.V. Luc, M. Ferrier, Maîtriser le Nikon D300.V. Luc, B. Effosse, Maîtriser le Canon EOS 40D – Canon EOS 400D.M. Ferrier et C.-L. Tran, Nikon D5200 – Nikon D3000 – Nikon D5000 – Nikon D90 – Canon EOS 1000D – Pentax K-x.A. Santini, Nikon D60.

Uniquement disponibles en versions e-booksJ.-M. Sepulchre, Le Nikon D750 – Le Nikon D810 – Les Fuji X-Pro1 et X-T1 – Le Nikon D610 – Le Nikon D7100 – Le Nikon D800 – Le Nikon D7000 – Le Nikon D5100 – Le Canon 5D Mark III – Le Canon 1D Mark IV – Le Sony NEX-7 – Le Leica M9 – 137 tests d’objectifs pour le Nikon D3s – 94 tests d’objectifs pour le Nikon D300s – 58 tests d’objectifs pour le Nikon D90 – 91 tests d’objectifs pour le Nikon D300 – 103 tests d’objectifs pour le Nikon D700 – 110 tests d’objectifs pour le Nikon D3.B. Favier, J.-M. Sepulchre, Le Canon EOS 7D Mk II.Consultez notre catalogue complet sur www.editions- eyrolles.com, et notre actualité photo sur facebook.com/eyrollesphoto ou suivez-nous sur Twitter @EyrollesPhoto.

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L’éclairage au flash Adapté de l’anglais par

Volker Gilbert

Alan Hess

avec le système Nikon

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Éditions Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com

Authorized translation from the English language edition entitled Mastering Nikon Speedlights – A Complete Guide to Small Flash Photography and the Creative Lighting System, by Alan Hess (ISBN 978-0-134-08591-3), published by Pearson Education, Inc, publishing as PeachPit Press, Copyright © 2016 by Alan Hess.

All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or any means, electronics or mechanical, including photocopying, recording or by any information storage retrieval system, without permission from Pearson Education, Inc.

French language edition published by Editions Eyrolles.

Traduction autorisée de l’ouvrage en langue anglaise intitulé Mastering Nikon Speedlights – A Complete Guide to Small Flash Photography and the Creative Lighting System, by Alan Hess (ISBN 978-0-134-08591-3), publié par Pearson Education, Inc, sous la marque PeachPit Press, Copyright © 2016 Alan Hess.

Adapté de l’anglais par Volker Gilbert avec la collaboration technique de Vincent Lambert.

Tous droits réservés. Aucune partie de l’ouvrage ne peut être reproduite, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, électronique ou traditionnel, sans l’autorisation de Pearson Education, Inc.

Édition en langue française publiée par les éditions Eyrolles.

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploita tion du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.

© Alan Hess, 2016, pour l’édition en langue anglaise

© Groupe Eyrolles, 2016, pour la présente édition, ISBN 978-2-212-14358-4

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Cet ouvrage est dédié à mon épouse Nadra ; sans elle, rien n’aurait été possible.

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Table des matièresI Que la lumière soit 31 Comprendre les qualités de la lumière 5

L’intensité 6La direction 7

L’éclairage de face 8Le contre-jour 9L’éclairage latéral 9L’éclairage vers le bas 9L’éclairage par-dessous 10

La couleur de la lumière 11La température de couleur 12La balance des blancs 13La couleur de l’éclair 14

Lumière dure et lumière douce 16La loi du carré inverse de la distance 17Un petit mot pour conclure 18

2 La mesure de la lumière 21Les posemètres à la rescousse 22Comment l’appareil photo perçoit-il la lumière ? 24Les modes de mesure Nikon 26

Mesure Spot 26Mesure Pondérée sur les hautes lumières 27Mesure Pondérée centrale 28Mesure Matricielle 29

Mesurer la lumière ambiante et l’éclair du flash 30Un petit mot pour conclure 32

3 L’exposition 35Les réglages d’exposition 36

La vitesse d’obturation 36L’ouverture de diaphragme 38La sensibilité ISO 42Le triangle d’exposition 42

Les modes d’exposition 45La correction d’exposition 46

Les indices de lumination 46Réglage de la correction d’exposition 47

La correction d’exposition au flash 49Correction d’exposition et correction d’exposition au flash 50Un petit mot pour conclure 51

II Le matériel 534 L’appareil photo 55

La compatibilité avec le système CLS 56Les boîtiers professionnels 56Les boîtiers experts 59Les boîtiers d’entrée de gamme 62Un petit mot pour conclure 63

5 La lumière dans votre poche 65Le fonctionnement d’un flash 66La gamme Speedlight actuelle 67

SB-300 67SB-500 68SB-700 70SB-910 75

Les Speedlight spécialisés 79SB-R200 79SU-800 81

Les Speedlight discontinués 83SB-600 83SB-800 86SB-900 90

Un petit mot pour conclure 95

6 Tirer le meilleur parti des accessoires 97Piles 98

Types de piles 98Stratégies d’alimentation 100Ma stratégie personnelle 101

Alimentation externe 103Cordons TTL 104Kits macro 106Un petit mot pour conclure 109

VI L’ÉCLAIRAGE AU FLASH AVEC LE SYSTÈME NIKON

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7 Les façonneurs de lumière 111Façonneurs intégrés 112

Zoom 112Diffuseur grand-angle 112Mouvements horizontaux et verticaux 113Miniréflecteur blanc 113Zones d’illumination 114

Diffuseurs 115Dômes de diffusion 115Parapluies 116Boîtes à lumière 117Panneaux de diffusion 119

Cônes snoots, grilles nid-d’abeilles et gobos 120

Cônes snoots 121Grilles nid-d’abeilles 121Gobos 122

Filtres gélatine 123Filtres de correction de couleur 123Filtres d’effet 125

Réflecteurs 127Façonneurs pour petits flashs 128

Accessoires Lastolite 128Gamme signée Joe McNally 128Façonneurs LumiQuest 129Façonneurs de lumière Honl Photo 129Accessoires pour flashs ExpoImaging 130Gamme Westcott 131


8 Les supports d’éclairage 133Sabots de griffe de flash 134Pinces Justin 135Trépieds d’éclairage 137

Trépieds Basic 137Trépieds C-Stand 139Girafes et perches 139

Adaptateurs 140Adaptateurs de parapluie 140Sabots cold shoes 141Barrettes multiflashs 141


III Le système d’éclairage créatif 1459 Les fondamentaux 147

Nombres-guide 148Modes de flash 148

Mode TTL 149Mode Flash automatique (A) 149Mode Flash manuel à priorité de distance (GN) 150Mode Flash manuel (M) 152Mode Flash stroboscopique (RPT) 153

Mémorisation de la puissance du flash 155Changer la composition de l’image 155Prendre une série de photos avec la même exposition 157Éviter le clignement des yeux 157

Mesure i-TTL 158Vitesse de synchronisation et mode synchro FP 159Éclairage d’assistance AF 161Transmission des informations de couleur 162Un petit mot pour conclure 163

10 L’éclairage sans fil avancé 165Les fondamentaux de la prise de vue multiflash sans fil 166Mode flash asservi 167Mode flash maître 171

Modes de flash 174Réglage du niveau d’intensité de l’éclair 175

Mode Flash stroboscopique 178Mode sans fil simplifié (A:B) 181Un petit mot pour conclure 183

11 Les cellules à déclenchement 185Gérer des groupes de flashs 186Déclencheurs radio 189

Déclencheurs radio : les points forts 189Déclencheurs radio : les points faibles 190Utiliser des déclencheurs radio 191Déclencheurs radio TTL 192

Mode SU-4 192Mode SU-4 : réglages 192Mode SU-4 : modes de flash 195Utiliser le mode SU-4 196

VII TABLE DES MATIÈRES

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La proxiphotographie 257Choisir l’objectif le plus approprié 257Contrôler la profondeur de champ 258Kit flash macro 259

Stratégies pour l’éclairage de produits 260Un flash Speedlight 260Deux flashs Speedlight 264De multiples flashs Speedlight 265

Gouttes, éclaboussures et coulées 267Un petit mot pour conclure 269

V Les flashs en action 27115 Le portrait avec un seul

flash connecté 273La danseuse 274

Équipement 274Préparation 275Prise de vue 276

Dugout 279Équipement 279Préparation 280Prise de vue 282

Enfants 284Équipement 284Préparation 285Prise de vue 285

Cody 287Équipement 287Préparation 289Prise de vue 289

Bibliothécaire 291Équipement 291Préparation 292Prise de vue 292


16 Le portrait avec un seul flash déporté 297La danseuse 298


Déclencheurs radio et cellules optiques 196Un petit mot pour conclure 199

IV Techniques d’éclairage pour la photo de portrait, d’action et de produit 201

12 L’éclairage de portrait 203Ombre et lumière 204Styles d’éclairage pour le portrait 205

Éclairage Rembrandt 205Éclairage Loop 207Éclairage Papillon 208Éclairage Séparation 209Éclairages Large et Court 210

Lumière douce et lumière dure 212Utiliser un ou deux flashs 215Utiliser de multiples flashs 217Portraits en situation 218

Préparation de la prise de vue 219Prise de vue de portrait 222

Check-list pour photographes nomades 226Un petit mot pour conclure 231

13 L’éclairage pour la photo d’action 233Figer des actions 234

Vitesse de synchronisation 234Synchronisation haute vitesse 234Puissance d’éclair 236Flashs multiples 236

Évoquer un mouvement 236Un petit mot pour conclure 239

14 L’éclairage pour la photo de produit 241Les fondamentaux de la photo de produit 242Mise en place d’un ministudio photo 244Préparer les articles à photographier 248

Le b.a.-ba du nettoyage 248Nettoyer des bijoux 249Nettoyer des appareils électroniques 250

Réflexion optique 251Rendus de surface 252Rendus de couleur 254« Cacher » la lumière 255

VIII L’ÉCLAIRAGE AU FLASH AVEC LE SYSTÈME NIKON

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18 La photo d’action 347Swing 348


Tir au but 353Équipement 353Préparation 354Prise de vue 356

Descente à vélo 358Équipement 358Préparation 359Prise de vue 361

Coup de karaté 363Équipement 363Préparation 364Prise de vue 367


19 Exemples de photos de produits 371Plongeon d’une fraise 372

Équipement 372Prise de vue 373

Lunettes de soleil et montre 377Équipement 377Prise de vue 378

Couteaux 380Équipement 381Prise de vue 381

Appareil photo 386Équipement 386Prise de vue 387

Bouteille 391Équipement 391Prise de vue 392

Vin 395Équipement 395Prise de vue 396


Index 400






17 Le portrait avec plusieurs flashs déportés 321La danseuse 322







IX TABLE DES MATIÈRES

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RemerciementsÉcrire un livre, ce n’est pas une activité solitaire. Bien au contraire, c’est toute une équipe de collaborateurs qui vient prêter main forte, relire le texte, poser pour les photos, concevoir la mise en pages ou tout simplement aider l’auteur à rester sain d’esprit.

D’abord et avant tout, je tiens à remercier mon épouse Nadra, qui s’est toujours montrée très compréhensive. Elle a accepté mes interminables heures de travail et m’a même pardonné d’avoir transformé notre salon en studio photo pendant de longues semaines, parti-culièrement pour toutes les photos de produits et de matériel photo. Vraiment, sa patience est sans limite…

Je remercie aussi mes parents, formidables pour leur amour et support indéfectibles, même si je ne suis toujours pas très sûr qu’ils aient bien compris à quoi servait un flash Speedlight.

J’aimerais également remercier Scott Diussa et ses collègues chez Nikon Professionnal Services (NPS). Scott s’est toujours montré disponible pour me prêter du matériel, répondre à mes questions techniques et même servir de cobaye à mes idées. En tant que photographe professionnel et auteur, je m’appuie sur les membres de l’équipe NPS pour tout ce qui touche aux aspects techniques des produits Nikon. Ils m’aident à garder mon équipement photo en état de fonctionnement et le font toujours avec le sourire.

Un grand merci à Joe McNally et Annie Cahill pour leurs inspiration et amitié. Joe est l’une des raisons pour lesquelles j’ai commencé à travailler avec des flashs Nikon et je lui en serai à jamais redevable. Joe et ses œuvres n’ont de cesse de m’inspirer et de me motiver pour réaliser des images qui interpellent.

Un grand merci également à Nicole, Glenn et Sam Melero, qui ont toujours su se montrer disponibles pour mes idées folles et mes prises de vue improvisées.

Je remercie aussi Erika Thornes de m’avoir proposé de très nombreux modèles, quel que soit le sujet. Sans ton

aide et celle de ta famille, j’aurais eu beaucoup de mal à trouver des sujets pour les portraits de cet ouvrage.

À ce titre, j’aimerais adresser un grand merci à Jenni-fer Curry Wingrove. Tu possèdes un immense talent pour la danse et l’acrobatie, et j’ai beaucoup apprécié de pouvoir utiliser ton studio de pilates, Pilates on Park (www.pilatesonpark.com), comme studio photo. Jennifer est extraordinaire de force, grâce et beauté, ce qui, combiné à son caractère intrépide, permet de produire des images fantastiques.

Malgré son emploi de temps de musicien surchargé, Cody Lovaas m’a consacré toute une soirée pour une séance de portrait. Pour en savoir plus à son propos, n’hésitez pas à visiter son site personnel, www.codylovaas.com.

Ted Waitt m’a accordé sa confiance et m’a aidé à faire décoller ce projet.

J’adresse également mes remerciements à Valerie Witte, Linda LaFlamme, Tracey Croom, Kim Wimpsett, Mimi Heft, Kim Scott, Sheila Lease, Sarah Todd et le reste de l’équipe de Peachpit pour leur travail acharné sur cet ouvrage. Comme je l’ai dit plus haut, un livre est un travail d’équipe, et vous formez la meilleure des équipes !

Iron Mike Savoia a testé mon SB-500 sous toutes les coutures et je le remercie de me l’avoir restitué en état de marche.

Merci à Glyn Dewis et Dave Clayton pour leur soutien, amitié et sens de l’humour. Vous m’avez souvent fait rire aux moments les plus improbables.

Merci à Theresa Jackson de m’avoir présenté son père, un cowboy plein de style et de gentillesse.

Tous les modèles de cet ouvrage font partie de ma famille ou de mon cercle d’amis. Je ne pourrai jamais vous remercier suffisamment d’avoir pris le temps de m’aider à mener à terme cet ambitieux projet :

X L’ÉCLAIRAGE AU FLASH AVEC LE SYSTÈME NIKON

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Jessica Lerner, John Ginty, Josh Thornes, Kaitlin Har-vey, Kasey Harvey, Kevin La Rue, Mia Beck, Nadra Farina-Hess, Nicole Melero, Noah Thornes, Olivia Groves, Paige Teague, Rebecca, Rileigh Worden, Robin Harris, Sam Melero, Sierra Kriss, Stella Thornes, Ted Washington, Terry Sanchez et Tim Faase.

Alex Mest, Alex Sinclair, Allen Pasalaqua, Andy Fons, Anna, Ashley Anton, Calum Worden, Chance Jimenez, Cody Loovas, David Baron, Don McLellan, Eleanor Thornes, Emery Thornes, Emma Clark, Erika Thornes, Freddy King, Glenn Melero, Greg Torwick, Ivan Randall, Izzy Thornes, Jennifer Curry Wingrove,

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IntroductionDes années durant, j’ai dit et répété à mes clients que je ne travaillais qu’avec la lumière naturelle, laissant mes flashs Speedlight dans le sac photo ou, plus souvent, à la maison. J’inventais alors des excuses pour dire que la lumière n’était pas assez belle mais qu’il était impossible de l’améliorer.

Tout a changé un matin de 2003 lors d’une démons-tration du flash Speedlight SB-800 et du nouveau système d’éclairage créatif Nikon par Joe McNally. C’est avec émerveillement que j’ai observé Joe photo-graphier les sauts d’une danseuse avec une poignée de flashs Speedlight, tenus à la main par des membres de l’auditoire et déclenchés à partir du boîtier photo. Les images produites étaient à la fois bien exposées, bien éclairées et donnaient l’impression d’avoir été réalisées à l’aide de flashs de studio bien plus onéreux. J’ai été très impressionné par la facilité avec laquelle il était possible de mettre en place et de faire fonctionner de multiples flashs, sans recourir à des piles ou accessoires supplé-mentaires. Bref, ce jour-là, mon regard sur l’utilisation de flashs portables a complètement changé, au point d’ouvrir la voie à de nouvelles techniques d’éclairage. Avec le système d’éclairage créatif, Nikon a créé une nouvelle manière de faire collaborer l’appareil photo et le flash pour obtenir le meilleur éclairage possible. Avec l’éclairage multiflash avancé sans fil, vous pouvez contrôler un ou plusieurs flashs asservis à distance à partir du flash installé sur la griffe du boîtier.

J’ai rédigé cet ouvrage dans un but précis : offrir une source d’information à tous ceux qui souhaitent maî-triser le système d’éclairage créatif et l’utilisation de flashs asservis, sans qu’il soit nécessaire de dépenser une fortune pour de multiples flashs et façonneurs de lumière.

Je fonctionne avec un budget limité et tous les matériels que j’achète doivent me rendre des services importants. Tout l’équipement que j’ai utilisé lors de l’élaboration de ce livre fait partie de mon matériel de prise de

vue courant. Cependant, je me suis équipé au fil du temps : j’ai démarré avec un seul flash SB-800 et j’ai fait l’acquisition des autres équipements au fur et à mesure de mes besoins. Ce qui est merveilleux avec le système d’éclairage créatif, c’est que les photographes soucieux de leur budget peuvent utiliser à la fois des modèles de flashs plus anciens, tels que les SB-600 et SB-800, et des flashs plus récents, comme les SB-910 et SB-500.

L’ouvrage est composé de cinq parties ; voici ce que vous découvrirez dans chacune d’elles.

■■ Partie 1 : cette première partie est dédiée aux fondamentaux de la lumière. Mieux vous comprendrez le comportement de la lumière, plus il sera facile de la contrôler. Le chapitre 1 traite de l’intensité, de la direction et de la couleur de la lumière, alors que le chapitre 2 s’intéresse à la mesure de la lumière et aux modes de mesure de l’appareil photo. Le chapitre 3 est consacré à l’exposition, et notamment à la vitesse d’obturation, l’ouverture de diaphragme, la sensibilité ISO et l’exposition équivalente. Il présente également les modes d’exposition et la correction d’exposition sur l’appareil photo.

■■ Partie 2 : cette partie décrit le matériel utilisé pour la prise de vue et l’éclairage : boîtiers, flashs Speedlight, piles, accessoires, trépieds d’éclairage et façonneurs de lumière. Le chapitre 4 détaille la gamme actuelle de boîtiers reflex numériques Nikon, ainsi que les fonctions spécifiques au flash sans fil qui sont propo-sées par les différents modèles d’appareils photo, des boîtiers professionnels aux boîtiers d’entrée de gamme. Le chapitre 5 présente pour sa part tous les modèles de flashs Speedlight, y compris ceux qui ne sont plus commercialisés, tels que les SB-800 et SB-600. Il s’agit de flashs toujours très performants qui continuent à être utilisés par de nombreux photographes et dont le prix de vente en occasion est particulièrement attractif. Vous trouverez aussi dans cette partie des informations

XII L’ÉCLAIRAGE AU FLASH AVEC LE SYSTÈME NIKON

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le chapitre 19 propose des exemples de photos de produits et montre ce qu’il est possible de faire si vous disposez de quelques flashs seulement.

L’ouvrage que vous tenez entre les mains se destine à un large public, du débutant absolu au photographe expert qui maîtrise déjà les bases, mais qui souhaite approfondir ses connaissances du système d’éclairage créatif. Par conséquent, vous n’aurez peut-être pas forcément besoin de lire tous les chapitres de ce livre. À tous ceux qui maîtrisent déjà les bases de la photographie au flash, je recommande de survoler la partie 1 avant de se plonger dans la lecture de la partie 2. Celle-ci présente le matériel utilisé, le chapitre 5 étant particulièrement utile pour connaître les commandes et réglages des différents flashs Speedlight, disponibles neufs ou d’occasion.

En revanche, je conseille à tous ceux qui viennent de se lancer en photographie de lire l’ouvrage du début à la fin, car les chapitres suivent une progression logique. Le reste de l’ouvrage est conçu pour être lu chapitre après chapitre, bien qu’il soit possible d’en sauter certains si vous appréciez des domaines photographiques, tels que le portrait ou la photo de produit, plus que d’autres.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à parcourir ce livre qu’à utiliser vos flashs Speedlight, que ce soit en mode flash maître ou en mode flash asservi.

Alan, juin 2015

sur les différents types de piles, ainsi que sur les boîtiers d’alimentation, cordons TTL, kits macro, façonneurs de lumière et adaptateurs pour petits flashs.

■■ Partie 3 : cette troisième partie traite plus en détail des différents aspects du système d’éclairage créatif (CLS). Vous y trouverez des chapitres dédiés aux fondamentaux de la photographie au flash et du système d’éclairage créatif, ainsi que d’autres chapitres sur les fonctionnalités de l’asservissement des flashs sans cordon (AWL) et les caractéristiques des différents déclencheurs sans fil.

■■ Partie 4 : avec cette partie commence la mise en pratique des outils et techniques présentés dans les chapitres précédents. Vous en apprendrez davantage sur l’éclairage pour le portrait, le travail avec des sujets mobiles et l’éclairage pour la photo de produit. Les chapitres de cette partie présentent les notions essen-tielles pour comprendre ces domaines photographiques.

■■ Partie 5 : cette dernière partie décrit comment utiliser le système d’éclairage créatif lors de prises de vue réelles. Les chapitres 15 à 17 montrent comment éclairer un sujet avec un seul flash, fixé sur la griffe ou détaché de l’appareil, ou avec de multiples flashs. Je voulais être sûr que les exemples s’adressent à l’en-semble des photographes et pas seulement à ceux qui possèdent un coffre rempli de flashs. Le chapitre 18 présente plusieurs « making-of » de portraits dyna-miques, produits avec un ou plusieurs flashs. Enfin,

XIII

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IQue la lumière soitIl n’y a pas lieu d’aborder le système d’éclairage créatif Nikon, ou plus généralement la photographie, sans avoir au préalable évoqué la lumière. Rappelons que la lumière est l’ingrédient le plus important d’une photo ; elle est partout et elle conditionne le rendu de nos clichés.

Les chapitres de cette première partie abordent les qualités de la lumière, expliquent comment la mesurer et contrôler l’exposition. Peut-être serez-vous tenté de sauter la lecture de cette partie pour passer directement aux chapitres plus techniques de l’ouvrage ? Je vous le déconseille. Sans avoir acquis les bases de la lumière et de l’exposition, il vous sera difficile d’accéder aux techniques d’éclairage plus avancées telles que vous propose le système d’éclairage créatif Nikon.

1/160 sf/5,6200 ISOSB 800 télécommandé via un contrôleur de flash i-TTL SU-800

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La lumière est omniprésente. Pourtant, le photographe lui accorde généralement trop peu d’attention. Non seulement nous devons observer la lumière ambiante, mais également procéder à son analyse. Quelle est son intensité ? D’où vient-elle et sous quel angle frappe-t-elle le sujet ? Il faut prendre en compte à la fois la lumière ambiante et la lumière que nous souhaitons ajouter à la scène. Nous devons être capables de nous en servir pour diriger le regard du spec-tateur. Si la lumière est à même de révéler des détails, les ombres peuvent les dissimuler.

Pour utiliser la lumière à bon escient, il faut la comprendre. Ce chapitre vous présente ses principales qualités : intensité, direction et couleur, différences entre lumière dure et lumière douce, et l’importante loi du carré inverse de la distance, qui nous apprend comment la lumière réagit en fonction de la distance entre la source de lumière et le sujet. Les termes abordés ici sont autant de pierres angulaires pour comprendre les chapitres suivants. Prenez le temps de réviser ces fondamentaux afin de libérer votre créativité.

Comprendre les qualités de la lumière

Nikon D41/250 sf/4,5100 ISO

1

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L’intensité

L’intensité définit la quantité de lumière qui inonde les différentes parties du sujet. Elle fait référence à la fois à la lumière ambiante (déjà présente sur le lieu de prise de vue) et à la lumière artificielle (continue ou flash) ajoutée à la scène. Avant de recourir à un éclairage sup-plémentaire, considérez toujours la quantité de lumière ambiante. Son intensité est-elle plutôt importante ou plutôt faible ? À l’extérieur, la lumière ambiante est souvent intense ; à l’intérieur, elle est souvent assez faible, a fortiori lorsqu’une pièce n’est éclairée que par la lumière naturelle filtrant à travers une seule fenêtre. Quelle que soit son intensité, c’est la lumière ambiante qui dicte les réglages de l’appareil et du flash.

Figure 1.1, la lumière du soleil de l’après-midi s’avère largement suffisante pour éclairer l’intégralité de la scène. Figure 1.2, la lumière ambiante est filtrée par des vitraux ; son intensité est trop faible pour illuminer toute la scène dont certaines parties sont restées à l’ombre.

Les flashs permettent de contrôler l’intensité de la lumière ; vous pouvez augmenter ou réduire la puis-sance de l’éclair ou bien ajouter des unités supplémen-taires. Sans l’apport de l’éclairage d’un ou de plusieurs flashs, il serait beaucoup plus difficile de maîtriser directement l’intensité de la lumière ambiante.

1.1 La luminosité ambiante est suffisamment forte pour éclairer non seulement le sujet principal, mais également le bassin et le bâtiment à l’arrière-plan.

1.2 La scène est faiblement illuminée. De manière générale, il est beaucoup plus facile d’ajouter la lumière du flash lorsque l’intensité de la lumière ambiante est basse.

Nikon D41/200 sf/10200 ISO

Nikon D1X1/100 sf/5200 ISO

6 L’ÉCLAIRAGE AU FLASH AVEC LE SYSTÈME NIKON

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La direction

La direction de la lumière détermine l’emplacement des ombres dans la photo. Or, les ombres aident à créer une impression de profondeur, tout en rendant l’image plus intéressante. Lorsque j’étais adolescent, l’une de mes photos préférées était le portrait de John Lennon sur la couverture de « l’album blanc » des Beatles. L’ombre sur le côté droit de son visage donnait une profondeur à l’image qui me fascinait. Très étonnamment, ce n’était pas la moitié éclairée qui suscitait mon attention mais celle plongée dans l’obscurité. La direction de la lumière peut donc fortement influer sur la perception du sujet, rendant une même personne tantôt ouverte

et amicale, tantôt fermée et hostile. Ainsi, la photo du joueur de baseball de la figure 1.3 a un côté théâtral en raison de la direction de l’éclairage et des ombres qui en résultent.

La lumière qui éclaire le sujet peut venir de cinq grandes directions : de face, de derrière, de côté, de dessus et de dessous. Aucun de ces angles d’éclairage n’est correct ou faux : tous sont utiles et c’est au pho-tographe de définir son éclairage de façon optimale. Intéressons-nous aux principaux angles de l’éclairage et à leur impact sur les ombres.

1.3 La direction de la lumière aide à mettre en valeur ou à dissimuler certains traits de visage du modèle. Ici, j’ai positionné le flash sur la droite de l’appareil afin de créer des ombres sur le côté droit du visage du joueur de baseball.


71 | COMPRENDRE LES QUALITÉS DE LA LUMIÈRE

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L’éclairage de faceL’éclairage de face positionne la source de lumière dans le même angle que l’objectif de l’appareil, en face du sujet. Il n’est généralement guère flatteur (pensez à une photo de passeport ou de permis de conduire), mais ce n’est pas toujours le cas. En fait, tout dépend du type de lumière, de sujet et de photo souhaité. L’un des inconvénients est qu’il tend à écraser les traits du visage, car il illumine les deux faces de manière iden-tique, sans produire des ombres marquées.

La mauvaise réputation de l’éclairage de face peut en partie être expliquée par l’utilisation du flash intégré ou d’un flash externe fixé sur l’appareil et dirigé

directement sur le sujet. Figure 1.4, il produit un visage manquant de relief. Si, par défaut, un éclairage frontal ne produit jamais des photos très flatteuses, il est possible d’ajouter des façonneurs pour améliorer les résultats. Vous pouvez ainsi fixer un dôme diffu-seur sur la tête du flash ou placer celle-ci à l’intérieur d’une petite boîte à lumière pour rendre la lumière à la fois plus douce et plus avantageuse.

L’éclairage de face n’est donc pas foncièrement mauvais, notamment lorsqu’il est associé à un autre. Il suffit d’ajouter un éclairage en contre-jour dirigé vers le bas pour obtenir une lumière plus flatteuse.

1.4 Les traits du visage du modèle, éclairé de face, et la texture du mur manquent de relief ; par ailleurs, la source de lumière de petite taille, un seul Speedlight SB-910, produit une lumière dure avec des ombres marquées sur le mur.

1.5 Ici, j’ai ajouté un éclairage en contre-jour pour illuminer la chevelure du sujet par l’arrière, tandis que l’éclairage principal éclaire le visage.




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Le contre-jourLorsqu’un sujet est éclairé en contre-jour, la source de lumière est dirigée vers l’objectif et bloquée par le sujet. Dans les cas les plus extrêmes, le contre-jour produit une silhouette qui est particulièrement séduisante si le sujet possède des contours clairement identifiables. Cet éclairage peut aider à détacher ce dernier de l’arrière-plan, pour peu qu’il soit associé à d’autres éclairages illuminant le sujet.

Les techniques les plus répandues pour séparer le sujet de l’arrière-plan consistent à ajouter une source lumineuse positionnée face à l’objectif ou à attribuer le rôle d’éclairage en contre-jour à la lumière ambiante et le rôle d’éclairage principal à un flash, excellente méthode notamment si vous êtes limité par le nombre de flashs. Il est par exemple possible de placer le sujet devant une porte ou une fenêtre pour tirer parti de la lumière en contre-jour et d’ajouter un flash positionné de face ou latéralement pour déboucher l’ombre créée par la lumière ambiante.

Figure 1.5, j’ai placé un flash SB-800 derrière la tête de mon modèle, l’éclairage principal étant fourni par un flash SB-910 positionné à l’intérieur d’une boîte à lumière Octa d’un diamètre de 66 cm qui génère une lumière très douce et homogène.

L’éclairage latéralUne source d’éclairage placée sur un côté du sujet représente un excellent point de départ pour la prise de vue d’un corps ou d’un visage afin de mettre en valeur ses formes, notamment lorsque vous utilisez une lumière dure qui produit des ombres bien définies. Ce style d’éclairage crée parfois une ambiance théâtrale et se prête davantage aux portraits d’hommes que de femmes. Pour la figure 1.6, j’ai déporté un flash sur la gauche pour produire un éclairage aux ombres bien dures.

L’éclairage vers le basAvec l’éclairage vers le bas, la source lumineuse est placée au-dessus du sujet. Cet éclairage est très commun ; après tout, nous sommes habitués à ce que le soleil se situe au-dessus de nous pendant la journée et à ce que la plupart des éclairages d’intérieur soient en hauteur et dirigés vers le bas. Ainsi orientée, la lumière, et la lumière dure en particulier, paraît souvent assez peu flatteuse. Elle peut produire des ombres profondes sous le menton, le nez et les arcades sourcilières.

1.6 Placée sur l’un des côtés du sujet, une lumière dure permet de renforcer le côté spectaculaire d’une image, comme ici.

Nikon D7001/250 sf/11100 ISO


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Nous savons intuitivement que la lumière vient d’en haut puisque c’est le cas de la seule source de lumière naturelle, le soleil, qui se déplace au-dessus de nos têtes – hormis les brefs moments où il se lève ou se couche. L’éclairage vers le bas dans la figure 1.7 produit des ombres profondes dissimulant les traits du modèle, notamment ses yeux.

L’éclairage par-dessousUne lumière naturelle venant d’une source située plus bas que le sujet et l’éclairant par-dessous est plutôt rare. Et le résultat peut même s’avérer assez effrayant, ce qu’ont bien compris les concepteurs d’affiches de

films d’horreur. Quel enfant n’a jamais essayé de faire peur à un autre en plaçant une lampe de poche sous son menton, le faisceau dirigé vers le haut ? Ce type d’éclairage n’est donc pas approprié pour mettre en valeur un modèle, à moins de chercher à reproduire une ambiance très inquiétante. Figure 1.8, la lumière génère des ombres dures et un rendu qui est loin d’être flatteur.

Toutefois, en combinant l’éclairage par-dessous avec d’autres sources plus puissantes, vous pouvez créer une lumière saisissante. En effet, l’éclairage par-dessous n’est pas foncièrement mauvais ; il suffit de l’ajuster, modifier, diffuser ou changer sa direction pour apporter de l’intérêt à l’image.

1.7 Placé au-dessus, l’éclairage crée des ombres tout en dissimulant certaines caractéristiques du sujet. C’est particulièrement vrai pour les yeux du modèle, qui sont ici masqués par une ombre profonde.

1.8 Une lumière dure située plus bas que le visage produit un éclairage effrayant qui éclaire certaines parties naturellement ombrées (arcade, nez) pour un effet qui n’est guère flatteur.




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La couleur de la lumière

La lumière est colorée et la lumière émise par chaque source de lumière possède sa propre couleur. Le cerveau humain possède une capacité étonnante, lui permettant de compenser la perception des couleurs en fonction de la lumière ambiante. Or, le capteur de votre appareil n’est pas encore doté de cette capacité, appelée « adaptation chromatique » ; il réagit donc à la lumière telle qu’elle se présente et fait apparaître des dominantes de couleur que vous n’aviez pas détectées à la prise de vue.

Pour bien comprendre ce phénomène, prenez une feuille de papier blanc et déplacez-vous à l’extérieur ; elle vous

paraît bien blanche, n’est-ce pas ? Photographier-la, puis rentrez. Observez la feuille (je parie qu’elle vous paraît toujours blanche…), puis prenez une autre photo. Comparez les deux images, respectivement prises sous un éclairage artificiel et sous la lumière du soleil (figure 1.9) : la couleur de la feuille est différente. La raison ? La lumière ambiante à l’intérieur et à l’extérieur provient de différentes sources de lumière, dont chacune possède sa propre couleur.

La couleur de la lumière contribue à produire une ambiance particulière. Plus les couleurs penchent vers le rouge ou l’orange, plus la photo paraît chaude.

1.9 Voici deux images de la même feuille blanche, photographiée à l’intérieur (à gauche) et à l’extérieur (à droite). L’éclairage ambiant à l’intérieur a une dominante chaude, donnant à la feuille une teinte orangée, alors que la lumière à l’extérieur est plus froide, pour un rendu bleuté.


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1.10 La lumière d’une bougie paraît chaude ; elle tire vers l’orange.

Nikon D52001/1 000 s f/6,3100 ISO

Inversement, plus elles penchent vers le bleu, plus elle semble froide. Si vous photographiez un modèle sous une lumière froide, celui-ci est perçu comme étant pâle et malade. Réchauffez la lumière et le voilà en bonne santé.

La lumière adopte aussi la couleur de la surface sur laquelle elle est réfléchie. Si elle est de couleur neutre (blanc ou gris), cela reste sans conséquence sur le rendu des couleurs. En revanche, si elle est colorée, elle modifie celui-ci de façon plus ou moins prononcée. Si vous photographiez un modèle à proximité d’un mur peint en rouge, la lumière réfléchie par celui-ci est altérée avant d’atteindre le sujet. La couleur du mur réchauffe ainsi les couleurs, tout en introduisant une dominante rouge dans les photos. Bien qu’un tel effet soit parfois bienvenu, il peut souvent gâcher une prise de vue. Il faut donc prêter une attention particulière aux sources de lumière, notamment à celles indirectes. Vous pouvez tirer parti de la couleur de la lumière réfléchie lorsque vous utilisez des réflecteurs pour façonner la lumière à votre guise.

INFO Les réflecteurs ainsi que les autres façon-neurs de lumière sont traités au chapitre 7.

La température de couleurLa couleur d’une source lumineuse est caractérisée par sa température de couleur, mesurée en kelvins (tableau ci-contre). Plus celle-ci est basse, plus la lumière tire vers l’orange ; plus elle est élevée, plus elle tend vers le bleu. La lumière d’une bougie (figure 1.10) se situe donc au bas de l’échelle de kelvins, et la lumière du soleil diffusée par un ciel bleu (figure 1.11) à l’autre extrémité.

Couleur et température de la lumière

LUMIÈRE TEMPÉRATURE DE COULEUR

COULEUR DE LA LUMIÈRE

Lumière d’une bougie 1 900 K très chaude

Lever/coucher de soleil

2 000-3 000 K

Éclairage incandescent domestique

2 500-2 900 K

Ampoules photo de type tungstène

3 200 K

Matin/après-midi 3 500 K

Ampoules halogènes 3 200-3 500 K

Tube fluorescent 3 200-7 500 K

Soleil de midi 5 500 K blanche

Flash 5 500 K

Ciel nuageux 6 000-7 500 K

Ombre 6 500-8 000 K

Ciel bleu 10 000-16 000 K très froide


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La balance des blancsChaque source de lumière possède sa propre couleur et il est possible de gérer ces couleurs moyennant les réglages de balance des blancs du boîtier. Leur fonction principale est de communiquer à l’appareil le type d’éclairage utilisé pour que ce dernier puisse déterminer le rendu des couleurs le plus fidèle possible. Le menu Balance des blancs permet de choisir parmi plusieurs paramètres prédéfinis (figure 1.12). De même, il est possible de sélectionner directement une valeur de température de couleur précise. Voici les paramètres prédéfinis les plus couramment utilisés.

■■ Automatique : avec ce paramètre, l’appareil analyse les couleurs de la scène afin de déterminer automa-tiquement l’équilibre des couleurs le plus approprié pour une image aux couleurs naturelles. Le réglage étant effectué pour chacune des images, la moindre différence de couleur peut provoquer une modification de la température de couleur.

■■ Incandescent (3 000 K) : en utilisant ce paramètre, l’appareil vise à corriger la dominante orangée des éclairages domestiques traditionnels.

■■ Fluorescent : étant donné qu’il existe de nombreuses variations d’éclairages fluorescents, les boîtiers Nikon proposent sept options. Pour schématiser, elles visent toutes à compenser la dominante verte caractéris-tique des éclairages fluorescents, en fonction du type d’éclairage utilisé.

■■ Lampes à vapeur de sodium (2 700 K).■■ Fluorescentes blanches chaudes (3 000 K).■■ Fluorescentes blanches (3 700 K).■■ Fluorescents blanches froides (4 200 K).■■ Fluorescentes blanches diurnes (5 000 K).■■ Fluorescente lumière diurne (6 500 K).■■ Lampes à vapeur de mercure haute température

(7 200 K).

■■ Ensoleillé : ce paramètre est utilisé en journée, sous la lumière blanche et directe du soleil.

1.11 Dans l’ombre, la température de couleur est plus élevée ; les couleurs paraissent donc plus froides.

1.12 Le menu Température de couleur offre des paramètres prédéfinis pour différents types de lumières.

Nikon D7001/125 sf/5,6100 ISOObjectif 50 mm


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La couleur de l’éclairLa température de couleur du flash demeure constante, et ce, quels que soient le lieu ou l’heure de prise de vue. Toutefois, il est possible de modifier la couleur de l’éclair en installant des filtres gélatine sur la tête du flash. Cela permet, par exemple, de faire en sorte que la température du flash corresponde à celle de la lumière ambiante, afin de produire des images aux couleurs plus naturelles. Avec certains de ses flashs Speedlight, Nikon fournit quelques filtres en acétate coloré pour la correction des couleurs. Il s’agit le plus souvent de filtres de base qui permettent d’harmoniser la lumière du flash avec une balance des blancs de type Fluorescent ou Incandescent sur l’appareil. Les modèles Speedlight plus récents sont livrés avec des filtres en plastique dur qui s’installent sur la tête du flash, à l’aide d’un système à attache rapide (figure 1.14).

Cependant, vous n’êtes pas limité à l’offre Nikon en matière de filtres de correction ou d’effet puisque nombreux autres fabricants en proposent. Vous pou-vez les utiliser à la fois pour corriger la température de couleur du flash et pour réaliser des effets créatifs.

INFO Reportez-vous au chapitre 7 pour davan-tage de détails sur les différents filtres de géla-tine disponibles.

■■ Flash (5 400 K) : ce paramètre réchauffe légèrement les couleurs de l’image pour compenser la lumière relativement froide du flash.

■■ Nuageux (6 000 K) : la température de couleur plus élevée de ce paramètre introduit une légère dominante chaude, parfaite pour neutraliser la lumière du soleil filtrée par les nuages.

■■ Ombre (8 000 K) : ce réglage introduit une domi-nante chaude pour compenser la dominante bleue dans les ombres.

■■ Préréglage manuel (PRE) : ce paramètre détermine une balance des blancs appropriée, basée sur la prise de vue d’un sujet censé être neutre, par exemple une charte de gris de référence.

■■ Température de couleur : ce réglage permet de choisir une température de couleur précise dans une plage comprise entre 2 500 et 10 000 K. Il est particu-lièrement utile lorsque vous connaissez la température de couleur de vos sources d’éclairage.

Le réglage de la balance des blancs est très simple : sélectionnez l’une des options du menu Balance des blancs de votre appareil. Certains boîtiers possèdent un bouton dédié au réglage de la balance des blancs : pressez-le, puis faites tourner la molette de commande principale pour choisir la balance des blancs la plus appropriée. Souvent, il est plutôt difficile de détermi-ner la température de couleur de la lumière ambiante. Heureusement, il existe une méthode simple pour prévisualiser la restitution des couleurs par l’appareil : en mode Live view, il est possible d’évaluer visuellement l’influence des différents réglages de balance des blancs sur l’équilibre des couleurs (figure 1.13).


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1.13 Bien qu’elles partagent le même éclairage, chacune de ces photos a été prise avec un réglage de balance des blancs différent. L’image de droite prouve qu’un réglage inapproprié peut être très néfaste pour le rendu final.


1.14 Le cache en plastique sur la tête de ce Speedlight SB-700 sert à harmoniser la température de couleur de l’éclair avec celle d’un tube fluorescent. Celui-ci produit en fait une dominante verte ; en corrigeant celle-ci à l’aide du réglage de balance des blancs approprié, il ne faut pas oublier à ajourer ce filtre pour corriger une dominante dans les parties éclairées par le flash.


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Les photographes qualifient souvent une lumière de « dure » ou « douce ». La manière la plus facile de dis-tinguer ces deux types de lumières consiste à observer les ombres. La première provoque des ombres aux bords bien définis, alors que la seconde produit des ombres aux bords estompés. La figure 1.15 présente des ombres à transition dure ; en revanche, celles de la figure 1.16 sont quasiment invisibles.Deux facteurs entrent en jeu lorsqu’il s’agit de contrô-ler le rendu de l’éclairage : la taille de la source et la

Lumière dure et lumière douce

distance qui la sépare du sujet. Ces deux facteurs déter-minent la taille apparente de la lumière. Plus celle-ci est importante, plus la lumière paraît douce. Le soleil est une source de lumière de grande taille ; toutefois en raison de son grand éloignement, elle paraît petite et sa lumière assez dure. Un flash Speedlight est une source de petite taille, mais si l’on ajoute une boîte à lumière tout en l’approchant du sujet, il se transforme en source de lumière assez grande qui émet une lumière douce et diffuse.

1.15 Une source de lumière de petite taille produit une lumière dure et une ombre bien définie sur le visage du sujet.

1.16 J’ai saisi ce portrait dans un endroit ombragé, ce qui m’a permis de bénéficier d’une lumière douce sans ombres apparentes.




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La loi du carré inverse de la distanceLa lumière se déplace en suivant un comportement bien défini, à savoir qu’elle perd de l’intensité en s’éloignant de sa source. Il s’agit de la loi du carré inverse de la distance, qui stipule que l’intensité de la lumière est inversement proportionnelle au carré de la distance séparant le sujet et la source de lumière. Ainsi, si l’on double la distance entre la source de lumière et le sujet, seul un quart de la puissance de départ atteint ce dernier. Il est possible de trouver des définitions encore plus poussées de cette loi, mais il n’est pas nécessaire d’en maîtriser les aspects mathématiques. Dans la pratique, il suffit d’en connaître les grandes lignes : plus la lumière s’éloigne de la source, plus elle est dispersée et moins il reste de lumière pour éclairer le sujet.

Vous pouvez tirer parti de ce principe pour contrôler l’étendue des zones qui sont éclairées par le flash. Plus vous approchez la source de lumière du sujet, moins la perte lumineuse sera progressive, comme l’illustre la figure 1.17.

En contrôlant la distance entre la source de lumière et le sujet, vous modifiez également l’apparence de ce dernier dans l’image. Pour réaliser la figure 1.18, j’ai approché mon flash le plus possible de mon modèle, tout en réduisant la puissance de l’éclair de manière à obtenir une exposition correcte du visage. À courte distance, l’éclair perd rapidement une grande partie de son intensité, créant des ombres profondes et un rendu quelque peu théâtral.

1.18 En réduisant la distance entre le flash et le sujet, j’ai favorisé une baisse de luminosité plus rapide et donc la présence d’ombres profondes dans l’arrière-plan.


1.17 Ce schéma illustre la perte d’intensité de la lumière en fonction de son éloignement de la source.


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Un petit mot pour conclureLa compréhension des bases de la lumière est indis-pensable pour produire de meilleures images. Il est ainsi essentiel de comprendre comment sa direction et son intensité influent sur l’apparence du sujet afin de montrer ce dernier sous son meilleur jour. De même, savoir comment la source de lumière joue sur la couleur de la lumière et savoir utiliser ou cor-riger cette couleur aide le photographe à rendre une ambiance ou une émotion particulière à ses images.

Enfin, maîtriser la différence entre la lumière dure et la lumière douce et avoir connaissance de la loi du carré inverse de la distance permet d’éclairer au mieux son sujet.

Au chapitre suivant, nous allons présenter toutes les notions fondamentales relatives à la mesure de la lumière et à la manière dont votre boîtier interprète l’éclairage d’une scène.

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