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Le Bulletin RÉGION LILLOISE de la SYNDICAT APICOLE Publication interne du Syndicat Apicole de la Région Lilloise - N° 94 - Février 2015 LE CONTENU DU BULLETIN Dans ce bulletin vous trouverez : page 1 : Le mot du Président. page 2 : Les décisions récentes (synthèses de nos réunions). La future Fête de l’Abeille 2016. Le café apicole du 8 février. Après-midi sanitaire du 14 février Compte rendu de l’AG du SARL. page 3 : L’abeille noire. page 4 et 5 : Essaimage artificiel et division de ruche. page 6 : Agenda Infos... Bibliothèque, Frosad, Le réveil du printemps à Bondues. Dernier rappel aux retardataires de cotisation A ce jour, certains d’entre vous n’ont pas encore acquitté leurs cotisa- tions pour 2015... Merci de bien vou- loir faire le nécessaire, en prenant en compte la pénalité de 2€ supplémen- taires due à partir de fin janvier ! Donc 36€ par chèque ou par virement au plus vite avant radiation. Malheureusement, ces retardataires ne sont plus assurés par l’Abeille de France et ne recevront donc plus le mensuel ! Jean-Michel Cae (Trorier) N ombre d’entre vous nous le réclament ! Et ça y est, c’est reparti. Dedans des infos, un article sur la pratique apicole, des projets à venir, des comptes rendus de rencontres, l’agenda des prochaines manifestations, etc… Sur la Métropole Lilloise, plusieurs associations apicoles ont déjà fait leur petit bout de chemin et il me semble nécessaire d’ouvrir ce Bulletin à ces col- lègues. Ainsi, vous aurez dans les bulletins, devenus feuilles de liaison, des infos de leurs activités, voire aussi des articles. Il est vivement conseillé de commu- niquer au Syndicat votre adresse mail afin de pouvoir vous envoyer le bulletin à moindre coût, mais aussi de recevoir des infos de dernière minute. Ce rapprochement est d’autant plus utile que bientôt se mettra en place un groupe de travail et d’action pour accueillir, comme il faut, la Fête de l’Abeille et des Insectes 2016. La date avancée est le 22 et 23 octobre. Nous aimerions que toute l’apiculture de la Métropole y participe. Les apiculteurs motivés pour monter cette manifestation départementale peuvent prendre contact avec Didier Demarcq. Vous avez reçu aussi un questionnaire sur les mortalités. Beaucoup de collè- gues m’ont téléphoné, dépités d’avoir brutalement perdu des ruches sans com- prendre ce qu’il se passait. Il s’est avéré nécessaire de pouvoir chiffrer les pertes. L’hiver n’est pas fini ; on fera le bilan fin mars. Mais d’emblée, d’après les premières réponses, on peut annoncer une moyenne de 30 à 35% de mortali- tés. C’est une moyenne, il faut savoir que certains ont perdu toutes leurs colo- nies. Et ce chiffre peut encore évoluer. Une idée est donc venue de monter un “rucher tampon” (rucher syndical). Constitué de ruchettes, il viendrait soulager les pertes chez les apiculteurs les plus touchés. Rien n’est encore fixé pour le moment. Comment s’organisera cette solidarité ? Dons d’essaims, participation financière, Où installer ce “rucher tampon”, avec quelle équipe de volontaires... J’appelle donc les bonnes volontés à se faire connaitre afin d’organiser ce projet solidaire. Merci. Ça y est, la convention est signée. Elle unit les trois ruchers écoles de la Métropole avec Espace Naturel Lille Métropole (ENLM) dans un projet sur l’Abeille noire. Autour de la ferme du Héron, où en est déjà pratiqué l’élevage, se monte dès cette année un conservatoire. C’est un travail d’envergure : bio- métrie, élevage, réunion avec les apiculteurs du secteur, changement de reines, etc… Un objectif que déjà le Rucher Ecole du Héron s’était fixé comme mis- sion. Les premières réunions avec les communes concernées dans les trois kilo- mètres autour de la Ferme sont prévues fin février. Un groupe de motivés est dans les starting blocks. “Y a du pain sur la planche”. Nous vous tiendrons au courant des avancées de ce chantier dans les bulletins, par une page consacrée à l’Abeille noire. En attendant, je vous souhaite à tous une bonne année apicole. Le printemps est bientôt là ! Didier Demarcq (Prident) LE MOT DU PRÉSIDENT Un Bulletin, enfin !

Le Bulletin T E N E de la...Compte rendu de l’assemblée générale du 16 novembre 2014 Didier Demarcq, notre président, ouvre l’Assemblée Générale en an-nonçant qu’il conduit

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Le Bulletin RÉGION LILLO

ISE

de la

SYNDICAT APICOLE

de la de la

Publication interne du Syndicat Apicole de la Région Lilloise - N° 94 - Février 2015

LE CONTENU DU BULLETIN

Dans ce bulletin vous trouverez :page 1 :

Le mot du Président.page 2 :

Les décisions récentes (synthèses de nos réunions).

La future Fête de l’Abeille 2016.Le café apicole du 8 février.Après-midi sanitaire du 14 févrierCompte rendu de l’AG du SARL.

page 3 : L’abeille noire.

page 4 et 5 : Essaimage artifi ciel et division de

ruche.page 6 :

AgendaInfos... Bibliothèque, Frosad, Le

réveil du printemps à Bondues.

Dernier rappel aux retardatairesde cotisation

A ce jour, certains d’entre vous n’ont pas encore acquitté leurs cotisa-tions pour 2015... Merci de bien vou-loir faire le nécessaire, en prenant en compte la pénalité de 2€ supplémen-taires due à partir de fi n janvier ! Donc 36€ par chèque ou par virement au plus vite avant radiation. Malheureusement, ces retardataires ne sont plus assurés par l’Abeille de France et ne recevront donc plus le mensuel !

Jean-Michel Carr ett e(Trés orier)

Nombre d’entre vous nous le réclament ! Et ça y est, c’est reparti. Dedans des infos, un article sur la pratique apicole, des projets à venir, des

comptes rendus de rencontres, l’agenda des prochaines manifestations, etc…Sur la Métropole Lilloise, plusieurs associations apicoles ont déjà fait leur

petit bout de chemin et il me semble nécessaire d’ouvrir ce Bulletin à ces col-lègues. Ainsi, vous aurez dans les bulletins, devenus feuilles de liaison, des infos de leurs activités, voire aussi des articles. Il est vivement conseillé de commu-niquer au Syndicat votre adresse mail afi n de pouvoir vous envoyer le bulletin à moindre coût, mais aussi de recevoir des infos de dernière minute.

Ce rapprochement est d’autant plus utile que bientôt se mettra en place un groupe de travail et d’action pour accueillir, comme il faut, la Fête de l’Abeille et des Insectes 2016. La date avancée est le 22 et 23 octobre. Nous aimerions que toute l’apiculture de la Métropole y participe. Les apiculteurs motivés pour monter cette manifestation départementale peuvent prendre contact avec Didier Demarcq.

Vous avez reçu aussi un questionnaire sur les mortalités. Beaucoup de collè-gues m’ont téléphoné, dépités d’avoir brutalement perdu des ruches sans com-prendre ce qu’il se passait. Il s’est avéré nécessaire de pouvoir chiffrer les pertes. L’hiver n’est pas fi ni ; on fera le bilan fi n mars. Mais d’emblée, d’après les premières réponses, on peut annoncer une moyenne de 30 à 35% de mortali-tés. C’est une moyenne, il faut savoir que certains ont perdu toutes leurs colo-nies. Et ce chiffre peut encore évoluer. Une idée est donc venue de monter un “rucher tampon” (rucher syndical). Constitué de ruchettes, il viendrait soulager les pertes chez les apiculteurs les plus touchés. Rien n’est encore fi xé pour le moment. Comment s’organisera cette solidarité ? Dons d’essaims, participation fi nancière, Où installer ce “rucher tampon”, avec quelle équipe de volontaires...

J’appelle donc les bonnes volontés à se faire connaitre afi n d’organiser ce projet solidaire. Merci.

Ça y est, la convention est signée. Elle unit les trois ruchers écoles de la Métropole avec Espace Naturel Lille Métropole (ENLM) dans un projet sur l’Abeille noire. Autour de la ferme du Héron, où en est déjà pratiqué l’élevage, se monte dès cette année un conservatoire. C’est un travail d’envergure : bio-métrie, élevage, réunion avec les apiculteurs du secteur, changement de reines, etc… Un objectif que déjà le Rucher Ecole du Héron s’était fi xé comme mis-sion. Les premières réunions avec les communes concernées dans les trois kilo-mètres autour de la Ferme sont prévues fi n février. Un groupe de motivés est dans les starting blocks. “Y a du pain sur la planche”. Nous vous tiendrons au courant des avancées de ce chantier dans les bulletins, par une page consacrée à l’Abeille noire.

En attendant, je vous souhaite à tous une bonne année apicole. Le printemps est bientôt là !

Didier Demarcq(Prés ident)

LE MOT DU PRÉSIDENT

Un Bulletin, enfin !

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SYNTHÈSE DES RÉUNIONS Les décisions prises au C.A.

La composition du bureau est in-changée, tous nos membres sont réé-lus lors de la réunion du 7/12/14. Luc Lardon intègre le C.A. et s’occupera en priorité du Bulletin. La prochaine AG devra se tenir dans un autre lieu car il y a maintenant trop d’adhérents présents. Un registre d’élevage pré-rempli sera proposé à nos membres. Les adhérents ayant une adresse mail l’ont déjà reçu. Le bulletin garde le nom historique et sortira en février, juin, octobre. La fête de l’Abeille sera dans l’agglomération Lilloise en 2016. Nous devons lancer le chantier d’orga-nisation dès maintenant, en proposant à toutes les structures apicoles d’y par-ticiper.

FÊTE DE L’ABEILLE 2016Nous organiserons cette fête en

2016, probablement les 22 et 23 oc-tobre. Il est nécessaire de démarrer dès maintenant un groupe de travail pour lancer les bases (organisation, dimen-sions du projet, réservation du lieu, etc...). Ce groupe est ouvert à toutes les instances apicoles Lilloise souhaitant participer à l’organisation de cette fête. Pour cela, merci de contacter Didier Demarcq à :

([email protected])

CAFÉ APICOLE DU 08/02Le grand amour entre le miel, notre

passion d’apiculteur, et la pâtisserie nous a amené à participer à une belle rencontre le 8 février.

En ce dimanche matin un peu frais, 70 amateurs de pâtisserie ont été cha-leureusement accueillis par M. Lionel Wautier pâtissier-apiculteur arrivant directement de Bouillon (Ardennes belges) et par l’équipe du SARL. L’ate-lier commence avec une recette de nou-gat à l’italienne ou à la suisse, puis on enchaîne avec un pain d’épices à cuire lentement. “Le miel n’est pas un sucre comme les autres. Il faut le travailler avec douceur et précision !..” Tout au long de sa conférence pâtissière, M. Wautier nous parle d’apiculture et fait des parallèles entre les pratiques côté Français et côté Belge. Il aborde le nourrissage des ruches en début et fi n d’hiver. Il rappelle qu’il ne faut pas hésiter à jeter un œil et évaluer rapide-ment le restant de nourriture lors des quelques belles journées… Il conseille

aussi d’observer les mouvements sur la planche de vol, ces observations étant pleines d’indications quant à la santé de la colonie…

Pain d’épices en cuisson, prépa-ration de madeleines… Tout semble simple à le regarder et à l’écouter ! Rassurant et démonstratif, M. Wau-tier répond à toutes les questions avec bonne humeur et bonhomie… Chacun pourra tester chez soi les excellentes recettes et bons conseils, et, après quelques tentatives, réussir d’aussi bons gâteaux que ceux que nous dé-gustons ensemble…

Merci beaucoup M. Wautier pour votre disponibilité et vos nombreux conseils.

Les recettes et conseils sont dispo-nibles au format numérique (contacter : [email protected])

Comme le veut la tradition au café apicole, nous avons échangé sur nos pratiques, les démarches vis-à-vis de l’administration et toutes les questions que nous avions amenées avec nous…

APRÈS-MIDI SANITAIRENous étions une petite trentaine,

le 14 février, à discuter des problèmes sanitaires cet après midi là. Un tour de table nous a permis de constater que les mortalités touchent tout le monde dans tous les secteurs de notre département. Il a été rappelé la nécessité de traiter les ruches contre l’agression des var-roas, cette parasitose s’accompagnant d’autres maladies et virus. Rappel des différents traitements d’été et d’hiver

hors couvain, ces deux traitements étant complémentaires pour redémar-rer la colonie avec le moins de varroas possible.

Nous avons évoqué aussi les cas de loques et rappeler l’utilité du transva-sement sanitaire en cas de suspicion de loque et la destruction par le feu de tous les cadres de la ruche infestée. La caisse étant méticuleusement désin-fectée à la fl amme pour supprimer les spores pouvant la contaminer.

Nous n’avons pas eu le temps de parler d’autres maladies et une de-mande des apiculteurs présents s’est faite sentir pour avoir plus d’informa-tions sur les maladies. Le rôle essentiel du GSAN a été rappelé. Il est vivement conseillé d’y adhérer.

AG DU SYNDICATCompte rendu de l’assemblée

générale du 16 novembre 2014 Didier Demarcq, notre président,

ouvre l’Assemblée Générale en an-nonçant qu’il conduit la dix-huitième assemblée de sa présidence. Puis il présente le rapport moral de notre Syndicat qui compte aujourd’hui 225 membres (d’ailleurs nous sommes 100 adhérents présents). Nos activi-tés sont appréciées par bon nombre d’entre nous.

Cette année ont été mis en place, les cafés apicoles qui sont des réu-nions d’informations très conviviales et nous continuons par le biais de notre Syndicat à fournir le sirop, le matériel et la cire.

Vient ensuite le rapport fi nancier commenté par Jean-Michel Carrette, trésorier. A ce niveau tout va bien. Puis quelques informations sanitaires nous sont données pendant que les adhé-sions sont reçues à la table d’accueil non loin du café et des petits biscuits.

Nous écoutons après cela une conférence de M. Therville Tondreau, tout droit venu de Belgique. Le sujet de son propos est : “Comment aug-menter son cheptel”.

La tombola, incontournable, donne l’espoir à chacun de gagner le gros lot. Et nous terminons ce bel après-midi par le traditionnel verre d’hydromel.

Th ierr y Sapyn (S rétaire)(thierr [email protected] )

LA VIE DE NOTRE SYNDICAT

aussi d’observer les mouvements sur la

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Ecotype CHIMAY-VALENCIENNESLe genre Apis est formé de quatre espèces : Apis mellifera, Apis

dorsata, Apis florea et Apis cerana. Ces trois dernières, situées en Asie, sont très différentes de notre Apis mellifera qui, elle, occupe l’Europe et l’Afrique.

En Europe, cette Apis mellifera s’étend des Pyrénées aux pays scandi-naves jusqu’en Russie et l’Oural. Dans cette zone très étendue, on distingue des sous-espèces dont les quatre principales sont : l’Apis mellifera carnica (la carno-lienne) située vers la Slovénie, la Hon-grie et l’Autriche ; l’Apis mellifera ligus-tica (l’italienne) située dans la péninsule italienne ; l’Apis mellifera caucasia (la caucasienne) située vers le Caucase et la Géorgie et, enfin, l’Apis mellifera melli-fera (l’abeille noire) située en France et quelques pays d’Europe de l’Est. Ce sont ces sous espèces que les apiculteurs ap-pellent les “races” d’abeilles. Ces “races” se distinguent les unes des autres par des caractéristiques différentes : nervure des ailes, couleur de l’abdomen, longueur de la langue, pilosité… Grâce aux mesures biométriques, on peut donc identifier les différentes “races” d’abeilles.

Il existe encore une autre “race” : la Buckfast qui, elle, n’est pas une race géo-graphique mais une espèce obtenue par différents croisements d’abeilles. Elle est classée comme telle parce qu’elle a une stabilité génétique.

L’aire de répartition de notre abeille noire est très vaste. Il est évident que sous l’effet de la sélection naturelle, directement liée aux conditions clima-tiques et à la flore, il existe une grande diversité biologique d’abeilles noires. Chaque population locale réunit donc un ensemble d’adaptations tout à fait spé-cifiques à son environnement : c’est ce qu’on appelle l’écotype.

Chez nous, l’écotype Chimay-Valen-ciennes a été répertorié grâce aux travaux de Jean Vaillant et Hubert Guerriat, suite à des analyses biométriques mais aussi par des études plus poussées portant sur l’ADN mitochondrial. Cet écotype porte le nom Chimay-Valenciennes par rap-port à ces découvreurs : Hubert Guerriat pour Chimay, Jean Vaillant pour Valen-ciennes. On retrouve cet écotype évi-demment dans tout le nord de la France où les conditions écologiques (climat, flore) sont quasiment les mêmes.

CONSERVATIONCette évolution naturelle qui a amené

l’équilibre entre notre abeille locale et notre région est un patrimoine. Un pa-

trimoine irremplaçable. L’introduction de races autres dans la région induit le métissage de ces abeilles indigènes. Ce métissage incontrôlé et incontrôlable nous impose des dégénérescences qui ont pour effet l’accroissement de l’agres-sivité, la nervosité sur les cadres, l’essai-mage intempestif et encore diverses ano-malies de comportement.

Ce qui est plus grave, c’est le risque de voir disparaître cette abeille noire lo-cale qui est, comme on vient de le dire, l’abeille la plus adaptée à notre région. Il est donc impératif de préserver cette abeille et chaque apiculteur engage sa responsabilité dans le maintien de cette biodiversité qu’il faut transmettre à nos descendants.

POURQUOI ÉLEVERL’ABEILLE NOIRE ?

L’abeille noire est la plus utilisée dans sa zone d’existence. Elle est adap-tée à la région mais aussi à notre système d’apiculture : c’est à dire une apiculture extensive (par opposition à l’apiculture intensive) qui est la plus pratiquée chez nous. C’est une apiculture “tranquille”, en harmonie avec la nature, avec une abeille rustique qui se développe naturel-lement bien et qui demande un minimum de soins. Elle permet de produire du miel de manière régulière.

C’est l’abeille qui reviendrait natu-rellement si on cessait toute importation d’autres races.

CARACTÉRISTIQUES DEL’ABEILLE NOIRE

Cette abeille développe son couvain avec prudence, c’est à dire qu’elle ajuste son élevage aux rentrées et aux stocks de nourriture et aussi en fonction des condi-tions climatiques. De ce fait, elle a tou-jours une réserve permanente de nourri-ture (miel, pollen) ; elle est économe, ce qui en fait sa rusticité.

Le développement du couvain est un peu tardif au printemps mais dès les pre-miers apports de pollen frais (saule mar-sault), l’agrandissement du couvain est en marche, juste ce qu’il faut pour obte-nir une population butineuse prête pour la grande miellée fin avril-début mai.

Vers le 15/20 juillet, les miellées moins massives, voire inexistantes, pro-voquent chez notre abeille la réduction de sa ponte en vue de préparer, déjà, l’hivernage.

Le miel n’est plus stocké dans la hausse et les abeilles garnissent plutôt le corps de la ruche à la place du couvain réduit.

L’hivernage se fait avec des popula-

tions moyennes (toujours l’économie). La relance de la ponte aux dernières miellées et rentrées de pollen de l’au-tomne garantit de bonnes abeilles d’hi-vernage, prêtes à redémarrer la ruche à la saison suivante.

Le nid est toujours bien organisé : couvain au centre, une barre de pollen au dessus et à proximité, et un haut de cadre toujours garni de miel. Le nombre de cadres de couvain ne dépasse jamais huit à neuf. Les cadres de rive sont toujours garnis de pollen et de miel.

Au niveau de l’essaimage, si les reines sont jeunes, on estime à 15% le taux d’essaimage sans intervention (sup-pression des cellules royales).

Par mauvais temps, on a remarqué que l’accouplement des reines peut se faire à proximité du rucher. On constate aussi une tendance marquée à la super-sédure (changement de reine sans essai-mage).

On reproche à l’abeille noire sa nervosité sur les cadres et son compor-tement de défense. Cette “agressivité” n’est pas un défaut puisqu’une sélection permet d’éliminer cet inconvénient. En fait, ce comportement est la conséquence des métissages et on prouve qu’une abeille noire non croisée et sélectionnée est aussi douce que les autres.

AVEZ-VOUSDES ABEILLES NOIRES

Un apiculteur n’ayant jamais intro-duit de souches étrangères dans son cheptel et laissant faire la sélection natu-relle peut encore posséder des abeilles noires. Comment le savoir ? Comment les reconnaître ?

D’abord une abeille noire… est noire. Elle ne doit pas posséder de cou-leur jaune ou orangée sur le deuxième anneau (tergite) de l’abdomen. La pré-sence de taches colorées sur ce tergite est signe d’un métissage avec une italienne ou une Buckfast.

Ensuite, on peut observer les bandes de poils (tomentum) qui donnent un as-pect feutré à l’abdomen. Chez l’abeille noire, ces bandes grisâtres sont étroites, plus petites que la partie noire et glabre des anneaux. Ce tomentum s’observe sur les 3ème, 4ème et 5ème tergites.

Les carnica et caucasienne possèdent des tomentum plus larges, ce qui donne un aspect grisâtre à l’abdomen. Le métis-sage avec l’une de ces races a donc pour conséquence un tomentum plus large.

Ces deux critères s’observent à l’œil nu, voire avec une loupe, et doivent se retrouver sur un grand nombre d’indivi-dus de la colonie. (Suite p. 4)

LABEL NOIRE, LA BELLE NOIRE, L’ABEILLE NOIRE

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ESSAIMAGE ARTIFICIEL ET DIVISION DE RUCHE

Pour maintenir son cheptel, l’apiculteur se contentait de

ramasser les essaims naturels. Mainte-nant, vu le pourcentage de mortalité, il est devenu nécessaire de constituer des ruchettes de réserves qui hiverneront et seront prêtes à remplacer les pertes.

Les techniques et méthodes d’es-saimage artificiel sont nombreuses et il est important aujourd’hui de faire le point sur les principes qui régissent ces techniques afin d’éviter les échecs. La littérature apicole montre que chacun a sa façon de faire. Les modes opéra-toires peuvent se résumer à quelques méthodes essentielles.

Y a-t-il une différence entre essai-mage artificiel et division de ruche ? Le but est le même : créer des colo-nies supplémentaires. Mais les deux techniques diffèrent selon l’époque à laquelle on les pratique.

L’ESSAIMAGE ARTIFICIELL’essaimage artificiel est un prélè-

vement d’abeilles avec sa reine comme si un essaim naturel était parti. Cela se pratique en période d’essaimage, lorsque l’époque est à la construction des bâtisses et encore aux miellées. C’est-à-dire fin avril/mai/juin.

La division de ruche se fait généra-lement après les miellées, à l’époque où les abeilles bâtissent plus difficile-ment et le couvain moins abondant. Les cadres sont répartis dans les ru-chettes.

L’essaimage artificiel compromet la récolte qui sera moindre. La partie orpheline a besoin de temps pour éle-ver une nouvelle reine et se recons-truire.

LA DIVISIONLa division ne compromet pas la

récolte mais nécessite l’introduction de reines fécondées puisque on est en fin de saison juillet/août (plus le temps d’élever et aussi moins de mâles). Il faut donc pratiquer l’élevage de reines ou acheter des reines fécondées à un éleveur. Ce qui permet aussi d’avoir des reines sélectionnées.

Dans les deux cas, il ne faut pas trop en demander aux abeilles. On évi-tera de trop prélever ou de trop diviser afin d’obtenir plus de ruchettes. Elles risqueraient de ne pas passer l’hiver faute de ne pas avoir su se développer correctement.

DÉFINITIONSOn appelle ruche, la ruche qu’on

essaime ou qu’on divise. On appelle essaim, la partie qui conserve l’an-cienne reine. On appelle souche, la partie restant orpheline (comme dans le départ d’un essaim naturel).

On parle de ruche auxiliaire pour la deuxième ruche destinée à fournir des butineuses.

PRINCIPES RÉGISSANT L’ESSAIMAGE ARTIFICIEL OU LA DIVISION

Principes régissant l’essaimage ar-tificiel ou la division

Les éléments qui entrent en jeu sont la reine, les jeunes abeilles, les buti-neuses, le couvain et les provisions.

La reine La vieille reine dans l’essaim re-

prend sa ponte immédiatement. Par contre la souche orpheline reste près d’un mois sans ponte. Explication : après orphelinage, les abeilles dé-marrent un élevage de sauveté à par-tir d’une larve de trois jours (encore nourrie à la gelée royale) pour palier au plus vite le manque de reine. Cette larve choisie donne naissance à une reine dix jours plus tard. On compte en moyenne quinze jours pour que cette nouvelle reine commence à pondre (si son vol nuptial n’est pas retardé par les mauvaises conditions climatiques). C’est-à-dire trois à quatre semaines après orphelinage. Les premières jeunes abeilles arrivent encore vingt et un jours après pour remplacer les vieilles abeilles de la souche! On com-prend pourquoi l’essaimage artificiel se pratique en début de saison. Cette période sans reine et sans nouvelles abeilles est un lourd handicap pour reconstruire la colonie.

Les jeunes abeilles La souche orpheline a besoin de

jeunes abeilles nourrices pour alimen-ter abondamment en gelée les larves royales. L’élevage de reines se fait tou-jours dans l’abondance. Ce sont aussi les jeunes abeilles cirières qui sont aptes à bâtir les cadres de cire gaufrée qu’on apporte à la souche et à l’essaim.

Dans la répartition des cadres, lors du prélèvement de l’essaim ou de la division, il faut retenir que les cadres operculés apportent rapidement des jeunes abeilles, alors que les cadres de couvain ouvert donnent naissance à des jeunes abeilles environ quinze

(Suite de la p. 3)Si ces deux caractéristiques de l’abeille noire sont observées, nous pouvons parfaire la recherche grâce à une bio-métrie sur les nervures des ailes (indice cubital et décalage discoïdal). On peut ainsi déterminer le taux de métissage et au mieux, dire si la souche est pure.

COMMENT PRÉPARER LESAILES POUR LA BIOMÉTRIE

On utilise un transparent de rétro-projecteur (feuille plexi souple) dans lequel on découpe une bande dans la largeur. On y installe tout au long un scotch double-face sur lequel on va venir coller les ailes. On coupe les deux ailes droites, on élimine la plus petite (la biométrie se faisant sur la grande aile). A l’aide d’un petit pin-ceau (n°0) humecté (à la bouche), on transporte l’aile pour venir la coller sur le scotch. On appuie bien dessus avec l’autre extrémité du pinceau pour amé-liorer l’adhérence. On dispose les ailes en rang d’oignon sur toute la longueur. Un minimum de 25 est suffisant, mais une quarantaine, c’est mieux.

On referme l’échantillon en plaçant une deuxième bande de transparent (de même dimension) qui se colle par dessus, sur le scotch. L’échantillon est prêt. Ne pas oublier de noter, au feutre ou en collant une petite étiquette, le lieu, la date, le numéro de la ruche, le nom de l’apiculteur et son contact.

Vous pouvez envoyer ces échan-tillons à Didier DEMARCQ, 3 Vieille Place , 59150 Wattrelos. Vous pouvez aussi venir à la séance de biométrie organisée le 2 mai 2015 à la ferme du Héron avec vos échantillons d’abeilles. Un groupe de travail préparera la série d’ailes et le logiciel, après pointage des nervures, affichera vos résultats.

Vous pouvez aussi acheter le logi-ciel qui s’appelle “flugel index” en écrivant à [email protected]. C’est un logiciel allemand traduit en français. Il était il y a quelques années à 80€. Il est à la portée de tous.

Il existe aussi un autre logiciel nom-mé “ApiClass”, qui est moins acces-sible mais par contre plus performant. Voir le site Apiclass. Une technique que l’on mettra en route sûrement au sein du groupe abeille noire.

C’est important de retrouver des souches noires pour monter à bien le projet conservatoire qui voit le jour cette année.

Didier Demarcq(Président)

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jours après.Les cadres de couvain ouvert pré-

levés lors des opérations sont couverts de jeunes abeilles. Celles-ci n’ayant pas fait leur vol d’orientation restent dans la ruchette où on les met.

Les butineusesOutre leur fonction de ramener les

provisions à la colonie, elles servent à renforcer l’essaim ou la souche. Elles reviennent à l’emplacement de la ruche essaimée ou de la ruche auxiliaire d’où elles sont issues.

Ces butineuses sont désorientées si on éloigne la ruche à plus de deux/trois kilomètres avant de les rame-ner au rucher d’origine. On obtient le même résultat en claustrant la ruche trois jours en cave au frais et dans le noir. Prévoir aération de la ruche et nourrissement.

L’attirance de la reine n’est pas à négliger. Un essaim avec sa reine d’origine déplacé à moins de dix mètres attire ses butineuses. Celles-ci, ne trouvant plus leur reine, se mettent à la chercher. Une fois la reine repérée par son odeur, le rappel s’établit atti-rant ainsi les butineuses perdues.

Les butineuses ne suivent pas l’essaim si il est déplacé à plus de dix mètres

Les provisions et le couvain Lors de la répartition des cadres, les

provisions (miel et pollen) encadrent les rayons de couvain. On complète en apportant des cadres de provisions si on le juge nécessaire. Le pollen dans la souche qui élève une reine ne doit pas manquer pour produire une bonne gelée.

Il faut nourrir l’essaim, la souche et la ruche auxiliaire après les opérations avec 25cL de sirop 50/50 tous les jours pendant 5 à 6 jours afin de simuler une miellée.

CONSEILSL’essaimage artificiel se pratique

en période d’essaimage naturel, lors d’une belle journée de 10h à 16h de préférence. La ruche essaimée est une bonne colonie pour éviter de multiplier les non valeurs. Elle est forte et com-portent au moins huit cadres de cou-vain.

L’essaim et la souche sont placés dans des ruches partitionnées ou des ruchettes 5 ou 6 cadres. On agrandit l’habitacle au fur et à mesure du déve-loppement des colonies.

La souche orpheline qui doit élever sa reine a tout intérêt à être renforcée par les butineuses de la ruche essaimée, dans ce cas elle reste à l’emplacement. L’essaim avec la reine est déplacé à plus de dix mètres.

On peut renforcer la souche par les butineuses d’une ruche auxiliaire. Pour ce faire, on place la souche à la place de la ruche auxiliaire. Cette der-nière est emmenée à plus de dix mètres.

(L’essaim, avec sa reine, à la place de la ruche auxiliaire, reçoit les butineuses de cette ruche. Il y a alors risque d’emballement de la reine si les butineuses ne reconnaissent pas leur reine).

Si on fait de l’élevage de reines, on peut remèrer la souche orpheline et, voire même, changer la vieille reine de l’essaim. Les remèrages se feront le lendemain des opérations. On repart avec deux jeunes colonies pour la sai-son prochaine.

Dans tous les cas les différentes parties étant désorganisées, elles sont plus sujettes au pillage. On réduit les entrées en attendant le rétablissement des colonies.

La naissance de la nouvelle reine dans la souche est contrôlée 11 jours après les opérations.

MÉTHODE SIMPLED’ESSAIMAGE ARTIFICIELLa ruche est divisée en deux par-

ties : couvain ouvert, couvain fermé, abeilles et provisions. La reine est repérée. L’essaim avec la reine reste sur la place. La souche orpheline est mise à l’emplacement d’une ruche au-xiliaire. Cette dernière est déplacée à plus de dix mètres.

EvolutionL’essaim avec sa reine et ses buti-

neuses évolue rapidement.La souche orpheline reçoit les buti-

neuses de la ruche auxiliaire et élève une reine.

Naissance à surveiller. Pour aider l’élevage on peut mettre

plus de cadres de couvain operculé, de jeunes abeilles et de cadres de pollen.

La ruche auxiliaire a perdu ses buti-neuses et gardé sa reine et la totalité de son couvain.

Elle se rétablit très vite.

Variantes• Sans chercher la reine, on répartit

les cadres. On laisse les deux parties à

l’emplacement d’origine.Au bout de quelques temps l’une

des parties est agitée : c’est la souche orpheline qui va à l’emplacement de l’auxiliaire.

• Si la ruche prépare un essaimage naturel et que c’est une ruche de valeur on l’orpheline. On répartit les cadres et les cellules royales. On a alors un essaim et une souche tous deux orphe-lins avec des reines prêtes à naitre. Les reines d’essaimage naturel sont tou-jours supérieures à celles issues d’un élevage de sauveté.

• Si on pratique l’élevage de reines donc un élevage issu de colonie sélec-tionnée, on dispose de cellules mûres ou de reines fécondées à introduire dans la souche et même dans l’essaim rendu orphelin. Cela nous donne deux jeunes colonies. Les introductions de cellules ou de reines se font le lende-main. Les cellules royales sont proté-gées (alu ou protecteur en plastique)Il faut disposer de reines fécondées issues de son élevage ou acheter des reines chez un éleveur.

On orpheline la ruche et on partage à l’identique le couvain, la nourriture et les abeilles dans deux ruchettes. Ces deux ruchettes sont placées toutes deux l’une contre l’autre à l’emplacement de la ruche afin que les butineuses se répartissent équitablement. Le len-demain permuter les deux ruchettes si l’une est plus attractive, puis intro-duire les reines encagées. On les écarte progressivement. Les colonies hiver-neront dans leurs ruchettes. On béné-ficie ainsi de la récolte puisque cette division se fait en fin de saison. Si on fait cette division en début de saison : neuf, dix jours après l’orphelinage, les cadres sont couverts de cellules de sau-veté prêtes à naitre. On répartit équita-blement les cadres en veillant qu’il y a bien des cellules dans chaque partie. On place les ruchettes à l’emplace-ment de la ruche. Avant la naissance des reines (2 à 3 jours) on équilibre les populations si l’une est plus attractive.

Une ruche peut être divisée en deux ou trois. On obtient de plus belles colo-nies si on coupe en deux.

Didier Demarcq(Président)

ESSAIMAGE ARTIFICIEL ET DIVISION DE RUCHE

Page 6: Le Bulletin T E N E de la...Compte rendu de l’assemblée générale du 16 novembre 2014 Didier Demarcq, notre président, ouvre l’Assemblée Générale en an-nonçant qu’il conduit

La Fédération Régionale des Organismes SanitairesApicoles Départementaux(FROSAD Nord-Pas-de-Calais)

vous souhaite une excellente année 2015. Qu’elle soit pleine d’un miel exceptionnel et d’abeilles pleines d’énergie. Quand on souhaite ses vœux à son entourage, on ajoute souvent “...et surtout la santé”. Il en est de même pour nos abeilles, spécialement en ce moment.

En effet, dans un contexte d’agressions multiples contre nos ouvrières (pesti-cides, varroa, manque de biodiversité, frelon asiatique, etc...), il est impératif d’avoir des abeilles en bonne santé.

Il est donc urgent de vous inscrire au Groupement Sanitaire Apicole du Nord dont l’objectif est de former, informer et mettre tout en œuvre pour la santé de nos avettes. Le GSAN a besoin de vous pour exister au niveau départemental et parler en votre nom. Vous avez besoin de lui pour obtenir vos médicaments facile-ment et légalement et rester informé des problèmes sanitaires.

Notez sur vos agendas que l’assemblée générale du GSA du Nord se déroulera le 22 février dans le Douaisis. Vous re-cevrez une invitation si vous êtes adhé-rents. Sinon, rapprochez vous de votre syndicat pour connaître le lieu exact. Vous pouvez aussi suivre les actualités des GSA de notre région sur le site :

frosad-nord-pas-de-calais.frHélas, se profile pour 2015 une mau-

vaise nouvelle : l’arrivée probable sur notre territoire du petit coléoptère de la ruche (AethinaTumida). Cette bestiole nous arrive d’Italie. Nous en reparlerons dans le prochain numéro (après le redé-marrage des ruchers en France, nous au-rons plus de précisions sur l’importance de la menace).

Dans l’immédiat, nous demandons aux apiculteurs qui ont transhumé, ou acheté des reines, des essaims ou des paquets d’abeilles en Italie cet été de se faire connaître des associations sanitaires. Un technicien sanitaire apicole formé par notre fédération nationale (FNOSAD) viendra alors vous aider à dépister un éventuel intrus !

Enfin, à noter qu’une formation de nouveaux Techniciens Sanitaires Api-coles (TSA) se déroulera en septembre 2015 à Arras. Il y a quelques places pour notre département : contacter rapidement votre GSA pour marquer votre intérêt. Cette formation sera animée par la FNO-SAD.

François MATHIEU Président de la FROSAD Nord-Pas-de-Calais

([email protected])

Les Amis des Abeillesde Bondues

Le dimanche 22 mars , l’association des Amis des

Abeilles de Bondues organise, en coopé-ration avec 6 autres associations locales tournées vers la nature (Jardins, Cro-queurs de pommes, etc...), “Le Réveil du Printemps” à la Ferme de l’Hôtel , rue de Wambrechies à Bondues de 11h à 17h.

Nombreuses activités pédagogiques concernant les Abeilles et les plantes.

VENEZ NOMBREUX...([email protected])

Groupement Sanitaire

Apicole du Nord L’A.G. du GSAN aura bien lieu le

Dimanche 22 Février à 10h au Lycée agricole de Douai Wagnonville. Les éta-blissements Lerouge seront présents.

APINORDQuelques news d’APINORD• Notre prochaine réunion commune avec la section

Apinord de Douai aura lieu à Coutiches le 18 avril 2015

• Le “complexe apicole” se déplace à cette occasion, si vous avez des besoins complémentaires à votre fonctionnement habituel :

complexe apicole de ChavignonTel 03 23 21 61 62

www.complexe-apicole.frIl suffit de commander directement

au “complexe”, livraison à Coutiches le jour de la réunion.

• Le nouveau rucher-école de Rieulay est opérationnel pour la saison 2015. Nous avons déjà une liste d’attente pour la saison prochaine.

BLOC-NOTESSamedi 22 Mars, 17 Mai, 5 Juillet

& 13 Septembre 2015 :Cafés apicoles

à la Ferme du HéronSamedi 5 Juillet 2015 :

Après-midi portes ouvertes au Rucher école, à la Ferme du Héron. Après un

pique-nique sur place pour ceux qui sont désireux de rencontrer l’équipe du REH.

Dernière minute : Profitez, profitez ! Lerouge vient livrer dans la semaine du 9 mars la commande groupée des élèves

du REH… Si vous avez des commandes à faire c’est le moment d’en profiter…frais

de port gratos !!!15 novembre 2015 :

Assemblée Générale du SARL.

BibliothèqueL’accès à la bibliothèque est ouvert,

gratuitement, aux adhérents du Syndi-cat apicole de la région lilloise (à jour de ses cotisations) ainsi qu’aux élèves du rucher école du Héron. Les livres,

cassette, DVD sont prêtés gratuitement pour une durée d’un mois. Un chèque de caution de 50 euros est demandé à

chaque emprunteur. Ce chèque ne sera encaissé que si l’emprunteur ne restitue

pas le(s) livres/cassette/DVD dans un délai maximum de trois mois. A la fin

de la session de la formation à l’api-culture, les chèques de caution seront

rendus. La bibliothèque est ouverte de 14 h 30 à 15 h 30, les jours de formation du rucher école du Héron (Ferme du Héron,

chemin de la Ferme Lenglet – 59650 Villeneuve d’Ascq) c’est-à-dire les 14 et

28 mars, 11 et 25 avril, 9e t 23 mai, 6, 20 et 27 juin, le 18 juillet et le19septembre.Ainsi que les jours de réunion du Conseil

d’administration le dimanche matin 15 mars, 10 mai, 21 juin, et 20 sep-

tembre et le jour de l’Assemblée générale le 15 novembre. Demandez la liste des

ouvrages disponibles...Camille Duhayon

([email protected])

Miel du Rucher École du HéronA vendre aux dates des cours ou

[email protected]

MÉTROPOLE LILLOISE

Le BulletinPublication interne du Syndicat Apicole de la Région Lilloise

Siège social : Ferme du Héron - Villeneuve d’AscqComité de rédaction : Didier DEMARCQ, Luc LARDON. Conception graphique : Daniel DEMOUVEAUX