Le contexte - Educationcache.media.education.gouv.fr/file/Conference_de_presse/...Contact presse : Laurence Decugis 04.42.91.71.10 / 06.89.10.02.55 Rentrée 2011 L’enseignement supérieur

Contact presse : Laurence Decugis 04.42.91.71.10 / 06.89.10.02.55

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L’enseignement supérieur et la recherche

Conférence de presse de rentrée 10 octobre 2011

Sommaire Le contexte

Le contexte national (synthèse du dossier de presse ministériel -13 sept embre 2011)

� Les formations et les parcours d’études

� L’ université tournée vers l’avenir

� Améliorer les conditions d’études

Le contexte académique

� Les évolutions 2010/2011 dans l’enseignement supérieur - La Lettre de l’enseignement supérieur

- L’accès au supérieur en quelques chiffres � La réussite pour tous - Adapter l’offre de formations aux objectifs de réussite

- Préparer et accompagner les parcours du secondaire au supérieur - Promouvoir l’ouverture sociale du supérieur

� La poursuite de la réforme de la formation des maîtres

- Quelques éléments de bilan de la 1re année - Une entrée dans le métier accompagnée

� L’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche

- Des évolutions stratégiques décisives - L’enseignement supérieur et la recherche au cœur de l’aménagement territorial - Une enquête sur la vie étudiante

Les nouveautés de la rentrée 2011 dans les établissements

- Aix-Marseille Université - Université d’Avignon et des pays de Vaucluse - SciencesPo’ Aix - Ecole Centrale de Marseille - Ecole Nationale des Arts et Métiers Paristech d’Aix-en-Provence - Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS)

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Conférence de presse de rentrée

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Le contexte national

(synthèse du dossier de presse ministériel

du 13 septembre 2011)

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Les formations

et les parcours d’études

L’attractivité des formations

Les effectifs d’étudiants inscrits : les estimation s de la rentrée 2011 (au 13 septembre)

� Les effectifs globaux

Selon les estimations du Ministère, 2 359 200 étudiants sont attendus à la rentrée 2011 (+ 1, 7% par rapport à 2010). Dans un contexte général de baisse des effectifs depuis 10 ans, cette hausse confirme la tendance à la reprise observée ces dernières années . Elle profiterait d’abord à l’université hors IUT (+2,4%), aux STS (+1,7%) et aux écoles d’ingénieurs (2,7%), les IUT (-0,8) et les CPGE (-1,1) enregistrant un léger recul.1

� La poursuite d’études après le baccalauréat En 1e année, les prévisions de hausse (+1,8% par rapport à 2010, soit 8000 étudiants supplémentaires) devraient concerner toutes les filières à l’exception des IUT, qui restent stables. Cette évolution serait principalement due à l’augmentation des bacheliers généraux (+1,2%) et surtout des bacheliers professionnels (+31,5%). La quasi-totalité des bacheliers généraux poursuivent des études dans le supérieur. C’est aussi le cas de trois bacheliers technologiques sur quatre, et d’un bachelier professionnel sur 4.

Admission post-bac (APB) : les tendances 2011

� Un dispositif plébiscité

Expérimenté en 2008, généralisé à l’ensemble des académies en 2009, le portail Admission Post‐Bac (APB) a permis en 2011 à 750 350 candidats, élèves de terminales ou titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent, de constituer un dossier en vue d’une préinscription dans une des 10 125 formations d’enseignement supérieur référencées dans l’application. Parmi ceux‐ci, 679 265 candidats ont formulé au moins un voeu.

� Les vœux des candidats (bilan provisoire à l’issue de la procédure normale, juillet 2011) Admission Post‐Bac permet d’établir une photographie à l’issue de la procédure normale des propositions d’affectation acceptées par les candidats. L’analyse de l’évolution des choix opérés par les futurs étudiants, au regard de la session 2010, permet de conclure à une continuité des orientations souhaitées par les candidats. On note néanmoins les évolutions suivantes :

STS : section de techniciens supérieur. IUT : Institut universitaire de technologie. CPGE : Classes

préparatoires aux grandes écoles. L1 : première année de licence.

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� en 2011, on relève une augmentation de 34% du nombre de préinscriptions des bacheliers professionnels (65 712 en 2010, 99 619 en 2011) qui principalement s’orientent vers des STS. � en licence, on constate une légère augmentation du nombre de candidats (+3%) et du nombre de propositions (+1%), mais une diminution du nombre de propositions acceptées (‐10%). Ainsi les bacheliers généraux sont moins nombreux qu’en 2010 à accepter une proposition à l’université : 137 322 en 2011 contre 148 066 en 2010 (‐8%). Ils semblent reporter leur choix vers les BTS, les IUT, les CPGE et les formations d’ingénieurs. Comme en 2010, les propositions d’admission en L1 acceptées concernent principalement les domaines Droit-Economie-gestion, Lettres-Langues-Arts et la première année commune aux études de santé. � Les 991 formations en apprentissage référencées sur le site ont généré 3 616 propositions et 2 895candidats les ont acceptées. L’inscription définitive étant subordonnée à la signature d’un contrat avec une entreprise, le bilan définitif ne pourra être connu qu’en fin de procédure.

Des cursus pensés pour la réussite des étudiants

La licence universitaire, un diplôme pour l’emploi

� La poursuite du plan pluriannuel de réussite en lic ence Le Plan pluriannuel pour la réussite en licence a été lancé en 2007 dans le but de favoriser la réussite en licence, et dans l’objectif de mener 50% d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur. L’Etat a financé le Plan à hauteur de 730 millions d’euros supplémentaires sur la période 2007‐2012. Les établissements ont joint leurs efforts à ceux de l’Etat en dégageant des fonds sur leurs budgets propres. Les mesures prévoient le renforcement de l’accompagnement pédagogique, en particulier en première année pour éviter le décrochage en début de cursus (dispositifs d’accueil et d’accompagnement, tutorat, enseignants référents, identification et soutien aux élèves en difficulté), le développement du contrôle continu, l’augmentation du volume horaire des enseignements, la professionnalisation des cursus.

� La licence réaffirmée dans ses principes fondateurs Une seconde étape du Plan a consisté en la capitalisation et la pérennisation des actions ainsi mises en place à l’aide d’une rénovation du cadre juridique. La licence est dorénavant régie par l’arrêté du 1 e août 2011 , qui remplace l’ancienne règlementation (arrêté du 23 avril 2002) et entrera en vigueur à la rentrée 2012. Il vise à généraliser une nouvelle architecture de la licence dans le but d’améliorer la formation, de mieux préparer les étudiants à la vie professionnelle. Cet arrêté prévoit : �de mettre en place des référentiels de connaissances et de compétences (disciplinaires, transversales, préprofessionnelles) qui rendent plus explicites et lisibles le double objectif de la licence (formation et préparation à l’insertion professionnelle) ; �d’évaluer ce diplôme national par l’AERES, dans le respect de l’autonomie des universités, mais aussi par le regard des étudiants sur leurs enseignements ; �de renforcer le niveau d’exigence académique dont le diplôme est garant (notamment par la garantie d’un volume horaire d’au moins 1500h d’enseignement sur l’ensemble du cursus) ; �de renforcer la professionnalisation des formations (notamment à travers la définition d’objectifs de licence en terme d’acquis de formations ou de résultats attendus d’apprentissage mieux lisibles pour les recruteurs, la possibilité de valider au moins un stage durant le cursus,


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l’opportunité de développer des activités pré-professionnelles par exemple grâce au développement d’une pédagogie de projets) �d’adapter davantage les formations à l’individualité des profils et des parcours : parcours diversifié (parcours renforcés, ou parcours de soutien pour les étudiants en difficulté ; généralisation des dispositifs d’accueil, de soutien et d’encadrement ; �la construction de parcours personnalisés et la mobilité des étudiants en développant les passerelles, les réorientations ou les poursuites d’études, et dans cette optique, le décloisonnement des filières de premier cycle. Complémentarité des principales autres formations a u sein du cycle licence

� La rénovation des Sections de Techniciens Supérieu r (STS) Les STS jouent un rôle essentiel dans la promotion sociale et l’insertion professionnelle des jeunes. La rénovation des STS vise à améliorer la réussite des étudiants �en renforçant les conditions d’accueil et d’accompagnement des étudiants, en particulier celles des bacheliers professionnels, dont le nombre a considérablement augmenté (désormais 20% des inscrits), mais qui sont moins de 40% à obtenir le diplôme à l’issue des deux ans de préparation ; �en favorisant les passerelles et les réorientations ainsi que les poursuites d’études des diplômes de BTS grâce à une meilleure articulation avec les autres formations du cycle L. A la rentrée 2011, deux volets expérimentaux seront mis en œuvre : �une modularisation de la formation dans cinq spécialités de BTS (commerce international, transports et prestations logistiques, conception et réalisation de systèmes automatiques, bâtiment, travaux publics), afin de rendre plus aisés les changements d’orientation, les reprises d’études ultérieures et d’une façon générale la mobilité des étudiants. �Un appel à projets auprès des académies pour des expérimentations locales autour d’actions novatrices (modules de remise à niveau, parcours différenciés, enseignements renforcés, rentrées décalées, partenariats lycée‐université…). Sur les 175 projets transmis par les recteurs, 65 ont été retenus.

� Les Institut Universitaires de Technologie A la rentrée 2011, les 115 IUT comportent 684 départements (396 du secteur secondaire et 288 du secteur tertiaire relevant de 25 spécialités), dont le département « Génie civil » qui ouvrira cette année à l’IUT de Mantes en Yveline.

� Les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE ) En 2011-2012 , 47 CPGE au total ont été ouvertes, pour 11 fermetures. L’ouverture de 20 classes technologiques et de 2 classes préparatoires à l’enseignement supérieur (CPES) marque la priorité donnée aux formations destinées à diversifier l’origine scolaire des étudiants et à favoriser l’ouverture sociale des formations. Par ailleurs, la réforme des classes préparatoires littéraires a permis la mise en oeuvre d’une banque d’épreuves littéraires (BEL), en 2011, commune aux écoles normales supérieures avec de nombreux partenaires institutionnels : écoles de commerce et de management, les instituts d’études politiques, etc.

Enfin, le dispositif de suivi et de concertation des CPGE mis en place en juin 2011 a produit un « vademecum » pour inciter la mise en œuvre de partenariats entre les CPGE et les universités dans le cadre du décloisonnement des filières du cycle licence.


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� Les écoles d’ingénieurs, aiguillons de l’internati onalisation Les écoles d’ingénieurs contribuent de manière significative à l’attractivité du paysage de l’enseignement supérieur. Elles ont, en particulier, développé une offre de formation à l'étranger, en assurant ainsi une présence durable de filières françaises à l'international et en encourageant la mobilité étudiante.

L’égalité des chances dans l’enseignement supérieur

Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est résolument engagé depuis trois ans dans une politique d’égalité des chances qui permet à des jeunes d’origine modeste de poursuivre, dès lors qu’ils en ont les capacités, des études supérieures.

� La montée en puissance des « cordées de la réussite » Le dispositif des « Cordées de la réussite » repose sur un partenariat établi entre un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur (grandes écoles, universités et leurs IUT), des lycées comportant des CPGE et des sections de techniciens supérieurs et des lycées et collèges « sources » relevant prioritairement des territoires de la politique de la ville. Les cordées proposent des actions diversifiées et structurantes telles que du tutorat, un accompagnement culturel et, si possible, des solutions d’hébergement.

Novembre 2008 : 100 premières « Cordées de la réussite » labellisées Rentrée 2009 : 42 nouvelles cordées sont labellisées. Le MESR consacre 0,5 M€ pour accompagner le dispositif. Rentrée 2010 : 254 « Cordées de la réussite » labellisées ; le MESR double son financement (1M€). Rentrée 2011 : sur les 254 cordées, 250 sont proposées au renouvellement de la labellisation. Sur les 103 nouveaux projets déposés, la commission nationale de labellisation, réunie le 8 juillet 2011, propose la labellisation de 61 nouvelles cordées. Les ministères partenaires arrêteront la liste définitive en septembre. Le MESR consacrera cette année 1,5 M€ pour accompagner le dispositif et aura ainsi triplé son financement en trois ans.

� Un nombre croissant de boursiers en CPGE Le MESR s’est fixé l’objectif d’augmenter significativement le taux d’étudiants boursiers au sein de ces formations. Ainsi, le taux d’étudiants boursiers en CPGE (hors défense et agriculture) a‐t‐il augmenté de près de 4 points en trois ans pour atteindre 25,6% lors de l’année universitaire 2010‐2011. Ce taux s’élève à 27,7% pour les seules CPGE publiques.


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L’orientation

Pour les lycéens : le conseil d’orientation anticip é La réussite des futurs étudiants implique qu'ils puissent choisir en toute connaissance de cause la filière ou la voie qui correspond le mieux à leurs aptitudes et à leurs goûts. La circulaire du 24 juin 2011 relative au conseil d’orientation dans le cadre de la démarche d’orientation active pour la rentrée 2011 présente les évolutions suivantes : �la mise en œuvre du conseil d’orientation anticipé, en amont de la procédure de préinscription sur le portail d’APB, lissé sur les classes de première et de terminale.

�la coordination par une commission académique des formations post-baccalaur éat, sous l’autorité du recteur, visant à mettre en cohérence les initiatives de partenariat entre les établissement d’enseignements supérieur et secondaire, l’articulation avec les mesures issues de la réforme du lycée, l’élargissement à l’ensemble des formations post-bac.

Pour tous : le service public d’orientation tout au long de la vie La « plateforme « orientation pour tous » est un service dématérialisé gratuit et accessible à toute personne, lui permettant de disposer d’une première information exhaustive et objective sur les métiers et les formations et de bénéficier de conseils personnalisés, qui sera expérimenté cette année dans trois régions. L’arrêté du 4 mai 2011 fixe le cahier des charges relatif au label national « Orientation pour tous –« pôle information et orientation sur les formatio ns et les métiers ». Les premières demandes de labellisation seront soumises à l’automne 2011 aux comités de coordination régionale de l’emploi et de la formation professionnelle. Les SCUIO‐IP ont vocation à participer à ces Pôles, grâce à leurs relations de partenariat avec les CIO et les missions locales de leur territoire notamment. L’insertion professionnelle et la formation pour l’emploi

La formation tout au long de la vie devient un levi er stratégique des universités

Toutes les universités ont mis en place une structure d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants dont l’action est désormais étroitement associée à la stratégie de formation de l’établissement. De nombreuses universités ont adopté un mode d’organisation ambitieux avec de véritables directions de l’aide à l’insertion professionnelle regroupant de plus en plus souvent les structures d’accompagnement des étudiants vers l’emploi, de l’information et de l’orientation et celles de la formation continue.

L’essor des stages dans l’enseignement supérieur

En 2009-2010, près d’un tiers des étudiants inscrits en université ou en formation d’ingénieurs ont suivi un stage. Une banque de stages élaborée avec l’ONISEP est en cours de développement et sera opérationnelle en 2012. Objectif : 50 000 offres de stages en ligne.


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L’apprentissage : le cap des 110 000 apprentis dans le supérieur est franchi en 2011

Le cap des 110 000 apprentis dans l’enseignement su périeur (110 633 ; chiffre provisoire au 31‐‐‐‐12‐‐‐‐2010) a été franchi au cours de l’année universitai re2010‐‐‐‐2011. La progression des effectifs de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur se poursuit de manière régulière. Il représente aujourd’hui 24,3% de l’ensemble des formations préparées par cette voie contre 10% en 1997‐1998. A la rentrée 2010‐2011, les effectifs d’apprentis dans le supérieur augmentent de 7,3% alors que le nombre total d’apprentis n’augmente que de + 0,2%. Une convention CROUS/DGEFP a été signée pour que les apprentis bénéficient des mêmes avantages que les autres (carte d’étudiants, restaurant U et logement CROUS).

L’emploi étudiant dans le cadre de la loi LRU : un bilan très positif

Le ministère s’est engagé dans une démarche de développement de l’emploi étudiant de qualité en encourageant l’emploi à l’université, selon les conditions fixées par le décret n°2007 ‐1915 du 26 décembre 2007. Les étudiants employés sont principalement inscrits en master et dans une filière SHS. Parmi les activités prévues par le décret, les établissements ont majoritairement employé des étudiants pour assurer des missions de tutorat, d’accueil, et d’appui aux bibliothèques. Les étudiants employés sont des étudiants ‐‐‐‐référents , animateurs de la vie de campus.

L’insertion professionnelle et la connaissance de l ’entreprise au centre de la formation universitaire

La LRU a inscrit l’insertion au coeur des missions des universités ce qui se traduit notamment par la mise en place des BAIP , le développement de modules de professionnalisation et des stages qui témoignent du rapprochement entre le monde de l’entreprise et des universités. L’insertion professionnelle est ainsi au centre de la nouvelle licence. Les référentiels de chaque diplôme sont réalisés en association avec des professionnels des secteurs concernés et incluent ainsi un volet de compétences attendues. Par ailleurs, 3 référentiels transversaux sur la connaissance de l’entreprise et l’entreprenariat ont été établis : - un référentiel relatif à la connaissance de l’entreprise - un référentiel visant à développer l’entreprenariat - un référentiel relatif à l’intelligence économique et aux nouveaux risques du 21ème siècle, qui se déploiera dans sa phase expérimentale (2011-2013) à partir de la rentrée 2011 dans une trentaine d’établissements volontaires (universités et écoles).

Les résultats suivent ce mouvement comme l’atteste la qualité de l’insertion en master qui dépasse les 90%, 3 ans après l’obtention du diplôme .


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L’université tournée vers l’avenir

Une visibilité et une attractivité nationales et internationales

Le passage à l’autonomie

La loi n°2007 ‐1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités prévoit l’élargissement des compétences en matière budgétaire et de ressources humaines de toutes les universités. Au premier janvier 2012, toutes les universités (sauf l’université de Polynésie) et une grande partie des écoles seront autonomes Au total, les établissements autonomes se sont vus transférer 7,3 mds de masse salariale correspondant à 126 000 emplois. L’autonomie ouvre également la possibilité aux universités volontaires de se voir transférer la propriété du patrimoine immobilier appartenant aujourd’hui à l’État. (3 universités ont déjà obtenu la dévolution en 2011 et 6 sont candidates) ; Les universités ont saisi ces nouvelles marges de manœuvre pour mener des politiques de gestion des ressources humaines dynamiques. L’autonomie est également un atout pour faire évoluer le regard que les partenaires portent sur l’université : les liens se renforcent entre organismes de recherche et universités, les fondations se multiplient et les partenariats se développent.

Des opérations de regroupement : fusions et PRES

La logique de regroupement se poursuit en vue d'améliorer la visibilité des établissements d’enseignement supérieur. Elle permet de renforcer l’identification des établissements, et de mener une politique scientifique et de formation non concurrentielle, plus cohérente et plus ambitieuse, portée par une gouvernance unique. Après la fusion des ENS, celle des trois universités de Strasbourg en 2008 et la création de l’institut Polytechnique de Bordeaux en 2009, la rentrée est marquée par la création, au 1er janvier 2012, de l’université unique d’Aix-Marseille. Dans une même logique de mise en synergie, la France compte désormais 21 pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) (contre 9 en 2007), regroupant 56 universités et 60 autres membres.


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Des moyens inédits

Les moyens supplémentaires

Sur la période 2007-2011, 390M€ de crédits supplémentaires ont été attribués aux universités, de manière différenciée, pour leur fonctionnement (crédits alloués selon l’activité et les performances, crédits attribués lors du renouvellement des contrats d’établissement, crédits destinés à accompagner le passage à l’autonomie). En 2011, les universités ont bénéficié de 74.3M€ de crédits supplémentaires pour leur fonctionnement. La masse salariale des universités déjà autonomes a progressé en 2011 de 2.1% en moyenne. En matière d’investissement, le ministère consacrera 37M€ aux opérations de mise en sécurité en 2011. Au total, les universités auront perçu 395M€ sur la période 2007-2011.

L’opération Campus s’accélère

L'opération campus est un plan de grande ampleur en faveur de l'immobilier universitaire pour faire émerger des campus d'excellence qui seront la vitrine de la France et renforceront l'attractivité et le rayonnement de l'université française...Un appel à projets lancé en 2008 par le ministère de l’enseignement et de la recherche consacrait une dotation en capital de 5 milliards d’euros au titre de l’opération Campus , pour des projets sélectionnés sur les critères suivants : �Une ambition pédagogique et scientifique à dimension internationale ; �Urgence de la situation immobilière et capacité à optimiser le patrimoine immobilier ; �Développement d’une vie de campus �Caractère innovant et structurant du projet pour le territoire. 12 « campus d’excellence » ont été retenus (dont deux au titre du plan de relance). 5 campus prometteurs et 4 campus innovants ont été également distingués. Le contrat de partenariat public‐privé (PPP) organisé par l’ordonnance du 17 juin 2004 modifiée constitue la modalité de réalisation des projets bénéficiant des financements apportés par l’Etat au titre de l’opération Campus, quelque soit le label au titre duquel chaque projet a été distingué. Pour chacun des dix premiers sites Campus, le financement des redevances annuelles à verser aux titulaires des contrats de partenariat sera assuré par les revenus procurés par une dotation en capital allouée par l’Etat à l’opération. Cette dotation non‐consomptible est actuellement détenue par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Il a été prévu qu’elle sera transférée aux établissements porteurs des dix premiers sites Campus au moment de la signature de leur premier contrat de partenariat ou similaire. Elle restera déposée au Trésor et les intérêts versés constitueront des revenus récurrents pour les établissements porteurs de projet. Dans tous les cas, les moyens alloués aux opérations campus s’ajoutent aux montants inscrits aux contrats de projets Etat‐Régions. L’année 2011 marque l’entrée en phase opérationnell e de nombreuses opérations Campus. La dotation Campus confiée par l’Etat à l’ANR au début du mois d’août 2010 produit des intérêts qui sont mobilisés pour accélérer la réalisation des opérations Campus. 270 M€ représentant les intérêts à percevoir par l’ANR au titres des années 2010 et 2011 (6 trimestres) ont fait l’objet d’une programmation arrêtée par le Gouvernement en novembre 2010 au bénéfice exclusif des 10 sites Campus financés sur dotation en capital Les premières conventions ont été signées. Les fonds versés et les travaux sont engagés sur plusieurs sites.


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Par ailleurs, 2011 est aussi l’année d’engagement des dialogues compétitifs. 3 sont d’ores et déjà en cours et de nombreux autres devraient suivre prochainement.

Les investissements d’avenir

Avec 21.9 Mds€ consacrés à l’enseignement supérieur et l a recherche sur les 35 Mds euros du programme « investissement d’avenir », l’économie de la connaissance apparaît comme un levier majeur du développement territorial. Les investissements d’avenir s’inscrivent comme le point d’orgue des réformes engagées depuis 2007 dans l’enseignement supérieur et la recherche (autonomie, politique de site, décloisonnement avec les grandes écoles et les organismes de recherche). 219 projets , sélectionnés en première vague, démarrent aujourd’hui leurs activités, dont près de 70% sont portés directement par une université o u un groupe d’établissements comprenant une université , confirmant la place centrale de l’université dans le système d’innovation, d’enseignement et de recherche français. Une deuxième vague est lancée, pour des premiers résultats attendus entre décembre 2011 et janvier 2012.

Organigramme de l’appel à projets :


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Améliorer les conditions d’études

Les bourses en hausse

Des boursiers plus nombreux : au 31 juillet 2011, on comptait en France 590 967 boursiers (119 000 boursiers supplémentaires depuis 2008). Des bourses en augmentation : le montant des bourses augmente de 5.3% en 2011-2012. La revalorisation des bourses est supérieure à l’inflation observée depuis 2007. Cette hausse est l’effet d’une politique en faveur des étudiants engagée en 2008 en parallèle de la réforme de l’université : � Augmentation du nombre de boursiers de l’échelon 0 de bourse � Revalorisation régulière des plafonds de revenus � Création d’un 6e échelon de bourse pour les 110 000 étudiants les plus défavorisés � Augmentation des bourses de 20% en moyenne et de 26% pour les plus défavorisés sur 2007‐2011 � Créations de bourses spécifiques complémentaires : aide au mérite (200 euros par mois, attribuée à des lycéens et des étudiants ayant obtenu de très bons résultats) ; aide à la mobilité internationale (400€ mensuels, dans le cadre des programmes d’échanges et de stages internationaux).

Une nouveauté en 2011 : le 10e mois de bourse est versé à tous les boursiers, au lieu de 9 précédemment. Cette mesure illustre la volonté de renforcer l’égalité des chances en soutenant les jeunes les plus défavorisés, et répond à une évolution du rythme des études et de la durée de scolarité des principales formations.

Le logement étudiant : une priorité

Bilan des constructions et réhabilitations de logem ents étudiants En 2011 5872 nouveaux logements sociaux à destination des étudiants seront livrés dont 4012 places gérées par les CROUS. Ainsi, le nombre de chambres livrées a pratiquement triplé entre 2006 et 2011. Au total, ce seront 54 nouvelles résidences étudiantes dont 38 gérées p ar les CROUS qui seront livrées à la rentrée 2011, et 14 500 logements CROUS qui auront été réhabilités sur les deux années 2010 et 2011, avec un objectif fixé à 7000 chambres réhabilitées par an sur la période 2012-2015. Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a investi 137.8M€ en 2011 ; en 2009 et 2010, 47M€ supplémentaires ont été accordés dans le cadre du plan de relance pour accélérer les réalisations de logements. Ces crédits s’ajoutent aux subventions du ministère chargé du logement accordées dans le cadre de prêts aidés et des aides personnelles aux logements. En outre, le plan Campus a permis d’engager nombre de chantiers.

Des dispositifs nouveaux en 2011 Le « passeport logement étudiant » fonds de garantie des loyers étudiants s’appuyant sur le réseau des (CROUS) vise à faciliter l’accès des étudiants au parc locatif privé. Il est mis en place à la rentrée à titre expérimental dans deux académies.


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La création du label CROUS pour des logements du parc privé est destiné à valoriser l’engagement des propriétaires (qualité du logement, montant du loyer, respect des bonnes pratiques, localisation) Un portail internet unique devrait être déployé à l’échelle nationale en 2012 permettant de connaître en temps réels les disponibilités des logements du CROUS et des particuliers.

Le coût de la rentée des étudiants

La question du niveau de vie et des conditions d’études est centrale. Sur les douze derniers mois, les principales dépenses des étudiants restent en deçà d’une inflation à 2% (selon les données INSEE) :

Dépenses 2008 2009 2010 2011 source observations

Frais inscription

Inscript. licence +2.4% +1.2% +1.8% +1.7%

DGESIP

Rentrée 2011 :

Les droits passent de 174€ à 177€ en licence, et de 237€ à 245€ en masters.

Les boursiers sont dispensés Inscript. master +5.1% +2.2% +2.5% +3.4%

Alimentation

Restauration universitaire

+1.8% +1.8% +3.4% +1.7% DGESIP/

CNOUS Rentrée 2011 : le ticket U passe de 3€ à 3.05€

Produits alimentaires

de base +5% -0.9% +1.1% +1.9% INSEE

Santé

Cotisation maladie +1.6% +1.5% +1% +1.5% DGESIP/

DGSS

La cotisation passe de 200€ à 203€

Les boursiers sont dispensés

Médecine préventive inchangé Montant inchangé depuis 2001 : 4.57€

Logements

Loyers en résidence +2% +2.3% +1.3% +1.2% INSEE Moyenne loyer à Paris : 546€

Moyenne loyer en province : 356€

Transports

Services transport +3.1% +0.6% +0.6% +1.2% INSEE Transports ferroviaires, routiers, aériens, combinés, taxis

carburant +16.1% -18.8% +10.6% +13% INSEE

Equipements et services

Equipements informatiques, audiovisuels

-11.7% -11.2% -7.7% -9.5% INSEE Equipements audiovisuels, photo, microordinateurs, optique, enregistrements.

Télécommunications -14.2% -13.6% -0.8% -3% INSEE

Fournitures scolaires +3.2% +2.4% -0.02% +1.9ù INSEE

Inflation +3% -0.4% +1.6% +2% INSEE Indice des prix à la consommation-ensemble des

ménage (métropole + DOM). Inflation hors tabac.

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10 octobre 2011


Rentrée académique 2011- Les évolutions 2010/2011

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Les évolutions 2010/2011

dans l’enseignement supérieur

Les personnels d’enseignement et d’éducation sont d es acteurs essentiels des objectifs de réussite visés. L’année 2011 verra la poursuite de la réforme nationale de la formation des maîtres lancée en 2010

Production annuelle diffusée depuis 2002, la Lettr e de l’enseignement supérieur présente, pour l’année écoulée, l’évoluti on des effectifs de l’enseignement supérieur et les principales caracté ristiques de la population étudiante de l’académie d’Aix-Marseille. Cette Lett re n°9 (�� voir le document en annexe) dresse ainsi un état des lieux de l’année universi taire 2010-2011, et propose un zoom sur le logement étudiant.

Les taux de réussite au baccalauréat de la session 2011 et les données d’admission post-bac donnent des indications sur l’ accès au supérieur à la rentrée 2011.

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Rentrée académique 2011 L’accès au supérieur en quelques chiffres

Les bacheliers académiques de 2011

Dans l’académie d’Aix-Marseille, 27018 candidats se sont présentés à la session 2011 avec les taux de réussite suivants :

Académie d’Aix-Marseille

Session 2011 Session 2010

Effectifs présents 2011

Taux de réussite 2011

Effectifs Présents 2010

Taux de réussite 2010

Evolution 2010-2011

Baccalauréat général 14 129 88% 14207 85.9% +2.2

Baccalauréat technologique

6922 79.9% 6992 79.9% 0

Baccalauréat professionnel académique (hors agricole)

5967 81.6% 5477 82.1% -0.5

Source : MENJVA-DEPP et enquête rapide du bac (n°59 )- Résultats provisoires

En 2010, selon une enquête de la DEPP à partir des estimations démographiques de l’INSEE, 61,8% des jeunes d’une génération résidant dans l’académie d’Aix-Marseille y ont obtenu leur baccalauréat, contre 65,7% au niveau national. Ce taux est de 63.7% si on prend en compte le lieu de scolarisation (source DEPP-Repères et Références Statistiques2011- données provisoires)

Le dispositif d’Admission Post-Bac

Sur l’application Admission Post-bac (APB), les futurs étudiants peuvent d’abord s’informer sur les formations et les cursus proposés. Ensuite, ils émettent leurs vœux de poursuite d’études, et suivent leurs dossiers de candidature. Sur ce portail unique (procédure nationale) sont gérées en même temps les admissions dans presque toutes les formations de l’enseignement supérieur, en IUT, en lycées publics ou privés (CPGE-BTS), ainsi qu’une partie des admissions en université (L1).

� Dans le dispositif APB, 26 247 candidats ont formulé en vœu 1 une demande pour l’académie d’Aix-Marseille (soit 62 de moins que l’an dernier), dont 8859 pour une L1 (non sélective) universitaire. Chacun pouvant formuler plusieurs vœux, nos établissements ont reçu, pour leurs formations sélectives, 113 948 dossiers de candidature (soit à peu près 10 000 dossiers de plus que l’an dernier) dont : - 52 023 pour un BTS/BTSA (contre 45 150 en 2010, soit + 6 873) - 13 976 pour une CPGE (contre 13 880 en 2010, soit + 96) - 26633 pour un DUT (contre 22 040 en 2010, soit + 4593) 44295 demandes ont été formulées pour une L1 de l’académie.

Rentrée académique 2011 - Les évolutions 2010/2011


� Dans un second temps, les propositions d’admissions tiennent compte du nombre de places et de l’ordre des vœux indiqué par le candidat. 8020 élèves ont accepté une proposition d’admission vers une formation sélective, 7519 ont accepté une proposition d’admission vers une L1. A la mi-septembre, 9012 étudiants seront ainsi passés par APB pour une admission en L1, la « Procédure Complémentaire » s’ajoutant à la procédure initiale du mois de juin. La répartition des admis par série du bac à l’issue de la procédure normale d’APB :

Répartition des propositions acceptées par filière

� Les licences et les STS attirent massivement les candidats

� Parmi les formations sélectives, les STS ont un recrutement diversifié, attirant à la fois les séries technologiques (61% des candidats) et professionnelles (68%)

� En licence, le domaine sciences et technologies accuse encore un certain manque d’attractivité.

Rentrée académique 2011 - La réussite pour tous


La réussite pour tous

50% d’une classe d’âge titulaire d’un diplôme de l’ enseignement supérieur : pour répondre aux objectifs nationaux et européens de Lisbonne, il faut non seulement élargir l’accès à l’enseignement supérieu r, mais aussi la réussite de tous à chaque étape du parcours. Cela suppose d’améliorer le nombre de bacheliers, d e soutenir les poursuites d’études, en particulier dans les filières en désaf fection, et de prévenir les décrochages tout au long du parcours.

C’est le sens de la coopération étroite entre le secondaire et le supérieur dans l’académie, fortement encouragée par les récentes évolutions engagées dans les deux niveaux (loi d’orientation de 2005, réforme du lycée, plan réussite en licence, par exemple). Il s’agit de favoriser :

� Une logique de fluidité, qui encourage le décloisonnement des formations à l’intérieur du cycle licence : spécifiques, les formations répondent à la diversité des profils d’étudiants ; complémentaires et articulées, elles aménagent les passerelles, les réorientations et les poursuites d’études permettant à chacun de construire progressivement son parcours.

� Une logique de continuité vers la qualification dans le supérieur, qui fait du baccalauréat une étape et non une rupture, dans un parcours pensé de bac-3 à bac+3. L’accès au supérieur, et l’obtention des diplômes c orrespondants s’anticipe dès le secondaire , par une orientation progressive et réfléchie, par une acculturation aux méthodes et aux enjeux du supérieur, pour donner à nos élèves à la fois l’ambition et les moyens de poursuivre leurs études, puis tout au long du parcours , et particulièrement au niveau de la L1 qui apparaît comme une année charnière ;

� Un renforcement de l’accompagnement, à chaque étape du parcours, pour répondre à l’hétérogénéité des publics : diversité de l’origine scolaire (accueil des bacheliers technologiques et professionnels en particulier) ; diversité sociologique dans le cadre du soutien à l’égalité des chances ; diversité des cursus et des statuts (formation initiale sous statut scolaire, apprentissage et alternance, formation continue et VAE…).

Rentrée 2011 - La réussite pour tous


Adapter l’offre de formation aux objectifs de réussite

Les ouvertures post-bac à la rentrée 2011

L’académie compte désormais les formations à bac+2 suivantes (source : Atlas de l’académie2011) : � 24 CPGE (10 CPGE commerciales, 3 CPGE littéraires, 11 CPGE scientifiques) implantées à Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Salon de Provence et Gap. � 28 STS « service » et 46 STS « production » couvrant l’ensemble du territoire � 6 départements d’IUT « service » et 7 de « production » implantés à Avignon, Aix-en-Provence, Arles, Salon, Digne, Gap, La Ciotat. Les nouvelles formations post-bac à la rentrée 2011 témoignent de l’effort pour diversifier les cursus et encourager l’ouverture so ciale dans l’accès au supérieur : deux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont destinées aux bacheliers technologiques, un BTS commercial au lycée de Luynes est ouvert par la voie de l’alternance, une STS est implantée en lycée professionnel. Enfin, la carte des formations en Arts Appliqués est complétée avec l’ouverture du DSAA au lycée Saint Exupéry, dans le 15e arrondissement de Marseille.

Etablissements Formation

Lycée Saint Exupéry - Marseille Diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA)

Lycée Marie Curie - Marseille CPGE techno et biologie

Lycée Jean Perrin - Marseille CPGE économique et commerciale option technologique

Lycée Les Iscles - Manosque BTS Maintenance industrielle

Lycée Georges Duby - Luynes BTS Commerce international en alternance

Lycée professionnel - Bd Léau BTS Esthétique cosmétique

Le «Schéma post-bac» 2011-2014

Les formations initiales à caractère professionnali sant (BTS, DUT, licences et masters professionnels) sont attractives, elles accueillent des élèves de profils scolaires diversifiés, elles offrent de bons résultats en termes d’insertion professionnelle et sont en cohérence avec les objectifs universitaires et nationaux de professionnalisation de l’enseignement supérieur : ainsi, dans l’académie, avec 36.5% des entrants annuels en STS ou IUT, et des licences professionnelles qui représentent près du tiers de l’offre académique de formations en licence, ces filières apparaissent comme un levier utile vers la hausse du niveau de qualification visée par les objectifs de Lisbonne.



Le schéma prospectif des formations post-baccalauréat (« schéma post-bac ») 2011-2014, élaboré par l’académie et les universités avec leurs partenaires, est un programme de développement et de mise en cohérence de ces formations, en assurant une couverture convenable du territoire académique. Il dresse aussi un panorama des formations à bac +2 (STS/CPGE/IUT) dans leur articulation avec les formations du cursus LMD.

� Etat des lieux en 2010 Ces cinq dernières années, la politique volontarist e de l’académie a pratiquement permis à l’académie de rattraper le retard qu’elle accusai t par rapport au niveau national, en termes d’offre de formations et de flux d’étudiants vers les filières à caractère professionnalisant. Depuis 2005, on dénombre environ 300 entrants supplémentaires en STS, environ 100 en IUT, et plus de 1000 en licences professionnelles.

� Objectifs à l’horizon 2014 : conforter l’offre de f ormations : � développer les flux d’étudiants vers ces formations (100 entrants supplémentaires en CPGE, 315 en STS, 300 en IUT, 260 en licences professionnelles d’ici 2014) par une meilleure exploitation des capacités d’accueil dans les formations existantes, et par l’ouverture ou la reconversion de sections (environ 6 sections de STS et 2 à 3 sections de CPGE). � développer les formations dans le cadre d’une logiq ue territoriale et d’une politique de site (développement des lycées des métiers et de pôles en lien avec le potentiel de formation, de recherche, et le potentiel économique environnant). � développer l’apprentissage et l’alternance dans le supérieur , en maintenant le rythme moyen de progression observé ces dernières années : +4% par an, soit l’ouverture annuelle, à soumettre à l’arbitrage de la Région, de 85 places en première année en STS ou en université (soit 15 entrants annuels en STS, 20 en IUT, 10 en licences pro et 40 en masters pro) � renforcer les liens avec le monde économique et pro fessionnel, pour mieux identifier les besoins dans les secteurs d’activité en tension ou présentant des opportunités locales de développement, pour améliorer l’insertion professionnelle des diplômés, et pour soutenir l’apprentissage. � soutenir l’accès au supérieur , en particulier vers les filières scientifiques et technologiques, et dans le domaine de la production , qui continuent à être déficitaires. � optimiser et accompagner les parcours d’études jusqu’à l’insertion professionnelle, en portant une attention particulière aux bacheliers professionnels et technologiques, en lien avec les réformes du lycée. � améliorer les conditions d’hébergement et de mobili té des étudiants (en particulier sur Marseille-Centre, Avignon et Aix-en-Provence, où la pression est particulièrement importante), en lien avec le CROUS et les collectivités.

Complémentarité des formations et poursuite d’études

� Les «Lycées des métiers» En 2011, l’académie compte 31 lycées des métiers , et poursuivra la labellisation de nouveaux lycées, décernée à des établissements scolaires présentant une offre de formations professionnelles et technologiques dont l’identité est construite autour d’un ensemble cohérent de métiers, accueillant des publics variés (formation sous statut scolaire, apprentissage, formation continue) et présentant une gamme de formations allant du CAP au BTS, susceptible de favoriser les poursuites d’études, de même que les créations de STS en lycée professionnel.



� La rénovation des STS Le ministère a annoncé en mars les projets retenus dans le cadre de l’appel à projets en faveur de la rénovation des STS. L’académie compte 5 lauréats sur les 65 retenus , dont quatre à Marseille (lycée Victor Hugo, lycée Saint Exupéry, lycée Jean Perrin, lycée du Rempart) et un à Marignane (lycée Maurice Genevoix). Ces projets seront mis en œuvre dès la rentrée 2011. Ils proposent des actions pour : � Renforcer l’accueil, l’accompagnement et l’encadrement des bacheliers professionnels ou des bacheliers STG ; � Développer des partenariats avec les universités et les écoles pour favoriser les poursuites d’études en L1 ou en école d’ingénieurs, ou pour accueillir les étudiants réorientés issus d’IUT ou de licence ; � Développer une spécialisation en lien avec le contexte socioprofessionnel local (tissu industriel régional, domaine maritime…) ; � Développer l’apprentissage.

� Une convention académique de partenariat entre les CPGE et les universités A la rentrée 2011, les établissements scolaires publics et privés de l’académie comportant des classes préparatoires aux grandes écoles s’apprêtent à signer avec les quatre universités de l’académie (université d’Avignon, Aix-Marseille I, II et III) une convention de partenariat qui vise à faciliter la poursuite d’études des élèves de CPGE vers l’université, à encadrer, harmoniser et rendre plus lisibles les modalités de poursuites, à renforcer la coopération pédagogique entre les établissements scolaires et universitaires, et à encourager la mise en place de partenariats et de collaborations renforcées (enseignements partagés, passerelles, actions communes en matière d’orientation, interventions en cours ou en TPE…).



Préparer et accompagner les parcours

vers le supérieur : 3 exemples originaux

Les Projets et Ateliers Sup’Sciences (PASS)

Les vocations précoces sont rares, et les études longues suscitent parfois des réticences. Impulser le goût et l’envie de poursuivre des étude s, susciter des ambitions chez tous les élèves , lutter contre les préjugés qui écartent trop souvent les filles ou les élèves sociologiquement défavorisés des études longues, familiariser les élèves avec les formations du supérieur, les métiers auxquels elles conduisent, faire découvrir de façon vivante, par la finalité concrète des apprentissage s, les enjeux et les méthodes de la recherche dans sa réalité actuelle, c’est une manière de préparer tout au long de la scolarité les parcours d’études et la réussite dans le supérieur. Le dispositif académique PASS fédère et soutient de s projets scientifiques initiés par des équipes pédagogiques dans les établissements de l’enseignement secondaire de l’académie.

Un projet PASS, c’est : � Une pédagogie de projet axée sur la démarche scientifique ; � Un engagement pluriannuel : le même groupe d’élèves avec une équipe pédagogique stable, sur trois ou deux ans ; � Une approche pluridisciplinaire, un travail en équipe ; � Un partenariat fort avec l’enseignement supérieur et la recherche (intervention de chercheurs et d’enseignants-chercheurs en classe, visites de laboratoires…) ; � La valorisation du travail accompli, notamment par la participation à des manifestations scientifiques académique comme le forum PASS.

Dispositif expérimental retenu dans le cadre de l’appel à projets du Haut Commissariat à la Jeunesse en 2009, PASS a été également labellisé «Cordées de la réussite» pour les établissements à fort taux d’élèves en difficulté. Il s’inscrit également dans la politique académique de valorisation de la culture scientifique et de soutien aux filières scientifiques et technologiques. A la rentrée 2011, le dispositif PASS rassemble 111 projets dans 89 établissements scolaires et mobilise 3700 élèves.

Les Rencontres scientifiques

Les Rencontres scientifiques, proposent chaque année à tous les enseignants de l’académie, tous niveaux et toutes disciplines confondus, une journée d’immersion dans un laboratoire de recherche : les enseignants-chercheurs et les chercheurs qui les accueillent présentent leur laboratoire, leurs travaux, et l’échange se poursuit dans la convivialité au cours d’un repas pris en commun. C’est une manière de renouer avec le plaisir de la découverte et d’appréhender de façon dynamique et vivante le potentiel de la recherche et des formations, pour transmettre,



éventuellement par le biais d’actions pédagogiques, cette connaissance renouvelée. En 2011, plus de 700 enseignants ont ainsi participé aux quelques 85 journées proposées. Des films sur les projets PASS et les Rencontres scientifiques, et près de 300 vidéos, à destinations des lycéens, et des étudiants qui valorisent l’enseignement supérieur et la recherche sur notre territoire sont à retrouver sur la chaîne Passerelles secondaire/supérieur de la webTV Télécampus Provence (http://sites.univ-provence.fr/webtv, et sur le site académique www.académie-aix-marseille.fr).

L’orientation active dans l’académie d’Aix-Marseille

L’académie, en partenariat avec les quatre universités de l’académie et l’ONISEP, conduit depuis 2009 un projet expérimental en direction des lycéens : « l’orientation active dans l’académie d’Aix-Marseille », afin que l’orientation vers l’université résulte d’un choix réfléchi et éclairé, qui se construit progressivement, dès la classe de première. Parmi les actions réalisées :

� un accompagnement spécifique pour 10 classes de pre mière Environ 300 élèves de première ont réalisé leurs Travaux personnels encadrés (TPE) avec l’aide d’enseignants-chercheurs et d’étudiants, et bénéficié d’un accompagnement personnalisé par les stagiaires conseillers d’orientation psychologues du CEFOCOP de l’université de Provence pour construire leur projet d’orientation après le bac ;

� des grands rendez-vous avec l’université Planifié sur l’année selon une progression concertée, les élèves et les enseignants découvrent concrètement l’université à travers différentes opérations qui les mettent en contact direct avec les lieux et les acteurs des formations du supérieur et permettent des échanges interactifs : l’université invite ainsi les lycéens, leurs familles et les enseignants à se rendre à ses « journées portes ouvertes », plus de 6000 lycéens découvrent chaque année les filières universitaires à l’occasion des « journées du futur bachelier », les enseignants reçoivent un accueil spécifique lors des « journées des professeurs principaux » . Enfin, les lycéens peuvent échanger par chat avec les enseignants chercheurs grâce à 8 visio-conférences thématiques organisées dans l’année sur les principaux domaines de formation ;

� un conseil anticipé pour les lycéens de première

Une application Web spécifique locale permet aux élèves de première qui le souhaitent de bénéficier d’un conseil personnalisé sur leur projet après le bac, délivré par des enseignants et des spécialistes de l’Université ;

� un accès simplifié à l’information sur l’enseignement supérieur

Un portail unique d’information des lycéens est en voie de réalisation. Il permettra d’accéder à des informations spécifiques, vidéo-clips, fiches d’information simplifiées sur les grands domaines de l’enseignement supérieur et dirigera les lycéens vers les sites d’information appropriés.

Ce projet, validé par le Haut Commissariat à la jeunesse, s’achèvera dans sa phase expérimentale cette année. Il a été salué au niveau national, et s’inscrit parfaitement dans la mise en place du « conseil d’orientation active anticipé » qui entrera en vigueur dès cette rentrée.



Promouvoir l’ouverture sociale

du supérieur

Dans souci d’équité, d’ouverture sociale et de diversité, de nombreuses initiatives sont menées dans l’académie d’Aix-Marseille en vue de soutenir la poursuite d’études des élèves boursiers, issus de l’éducation prioritaire, ou de la politique de la ville. Des partenariats étroits existent entre plusieurs établissements du secondaire et du supérieur, avec pour objectif général de lutter contre des contextes socio-scolaires défavorables à la réussite des élèves tout en essayant de susciter l’ambition scolaire et l’intérêt pour les études supérieures longues et les parcours d’excellence. La plateforme académique d’égalité des chances est chargée de recenser et de mettre en cohérence les interventions auprès des élèves à travers une politique d’animation, de concertation, d’échanges d’expériences et de mutualisation de ressources et de moyens. Elle doit notamment permettre de favoriser la mise en œuvre des nouveaux

Les cordées de la réussite

Mesure issue de la dynamique Espoir Banlieue, ce label distingue des établissements d’enseignement supérieur ayant des partenariats avec l’enseignement secondaire, en vue « d’aider les élèves issus de familles modestes à lever les obstacles matériels, scolaires et culturels qui les font souvent renoncer à se diriger vers des études longues alors qu’ils en ont les capacités ». 312 cordées existent à ce jour sur tout le territoire national dont 19 cordées pour l’académie d’Aix-Marseille. Les Cordées de la Réussite mobilisent localement plus d’une centaine d’établissements du secondaire, quelques 2500 élèves et plus de 600 étudiants tuteurs dans notre académie. Les dispositifs à l’œuvre sont répartis en trois grandes catégories d’actions : � Les actions s’appuyant sur l’engagement bénévole d’étudiants auprès d’élèves du secondaire (collégiens et lycéens) ; � Les actions d’aides spécifiques à l’orientation : les élèves sont ici pour la plupart des lycéens;

� Les actions d’accompagnement pour l’accès aux filières sélectives post-bac, qui s’adressent généralement à de jeunes étudiants.

Cordées .................................................... .......... .Tête de cordée

1.TANDEM ................................................. ...........Chancellerie des universités d’Aix-Marseille

2. Accompagnement à la scolarité ............. ...........Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

3. Echanges phocéens .............................. ...........Ecole Centrale de Marseille

4. Phoenix .................................................. ............Euromed Marseille Management

5. Tutorat ................................................... .......... Ecole de l’Air

6. DACORES ............................................ ............Université de Provence

7. Prépa Université .................................... ...........Université de la Méditerranée

8. ESPQPM ............................................... ............Université de la Méditerranée

9. Spé IEP ................................................. ............Marseille Lycée Thiers (Marseille)



10. Spé IEP Avignon .................................. ............Lycée Mistral (Avignon)

11. SPRING ............................................... ............Université de Provence

12. PASS .................................................. ............Chancellerie des universités d’Aix-Marseille

13. IEPEI ................................................... ............IEP – Aix en Provence

14. AVENIR ............................................. ............Ecole des Mines - Gardanne

15. Spé S&T ............................................. ............Lycée Thiers / Ecole Centrale - Marseille

16. L’internat, pourquoi pas ? ................... ............Lycée militaire d’Aix

17. Officier, pourquoi pas ? ....................... ............Lycée militaire d’Aix

18. J’ouvre ma voie dans la prépa Techno ............Lycée Jean Perrin, Marseille

19. Réussir ensemble ................................ ............Lycée Mistral – Avignon

DACORES : Dispositif d’Aide Contractualisée pour l’Orientation et la Réussite en Enseignement Supérieur ESPQPM : Des Etudes Scientifiques PourQuoi Pas Moi SPRING : Suivre un Parcours de Réussite être INGénieur

L’élargissement de l’accès aux CPGE

Les lycées à CPGE représentent des vecteurs importants de l’égalité des chances en créant la proximité physique et dès lors une certaine familiarité, entre les filières de secondaire et la préparation aux filières d’excellence.

� Les taux de boursiers en CPGE L’académie mène une politique volontariste pour augmenter le nombre de boursiers en CPGE. Des actions ciblées ont été mises en place en direction des lycéens des quartiers les moins représentés dans les classes préparatoires : meilleure information sur l'offre de formation, mobilisation des places vacantes, l’objectif national étant d’atteindre le taux de 30% de boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles.

Dans les faits, à la fin juin 2011, sur les 1813 propositions d’admission dans une CPGE de notre académie, 676 concernaient des candidats pouvant bénéficier d’une bourse de l’enseignement supérieur en 2010-2011, soit 37,3 % des admissions (chiffre proche de celui de l’an dernier). Ces résultats sont équivalents à 2010 malgré une augmentation du nombre de demandes pour l’entrée en CPGE. En effet, cette année, 13 976 dossiers ont été déposés, contre 13 489 l’an dernier, soit une hausse de 3,6 % de la demande.

� Des ouvertures de classes en faveur de l’ouverture sociale - L’implantation de classes post-bac dans des établissements situés dans les quartiers de la politique de la ville témoigne de la volonté d’implanter des formations ambitieuses au cœur des zones d’éducation prioritaire afin d’encourager la réussite scolaire. Ainsi le lycée Saint-Exupéry dans les quartiers nord de Marseille a accueilli à la rentrée 2009 une classe préparatoire aux grandes écoles (HEC, option scientifique) et à la rentrée 2011, le lycée Saint-Exupéry accueille le « Diplôme supérieur des Arts Appliqués » (DSAA). - La création de classes préparatoires aux grandes écoles à destination des bacheliers technologiques et professionnels, va également dans le sens d’une démocratisation de l’accès aux études longues et sélectives en s’adressant à un public socio-scolaire moins privilégié que celui des filières générales. A la rentrée 2011, à Marseille, le lycée Marie-Curie (5ème arrdt) ouvre une CPGE technologie et biologie pour les élèves diplômés d’un bac STL biochimie-



génie-biologie et d’un bac STAV (Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant), et le lycée Jean Perrin (10ème arrdt) une CPGE économique et commerciale option technologique réservée aux Bac-Pro tertiaires.

- De la même façon, la multiplication des classes préparatoires à l’enseignement supérieur (CPES), classes passerelles entre le secondaire et les CPGE et/ou les Ecoles, peut favoriser l’orientation vers les filières sélectives d’élèves socialement éloignés de ces types de parcours nécessitant un très bon niveau scolaire et un capital d’expériences sociales spécifique. Ainsi, les classes Spé IEP implantées au lycée Thiers à Marseille et au lycée Mistral en Avignon, sont réservées à des bacheliers ZEP et préparent en particulier au concours de l’Institut d’Etudes Politiques ; une CPES en internat, ouverte à un public socialement ciblé au lycée militaire d’Aix en Provence (Officier, pourquoi pas ?), constitue une année de mise à niveau pour intégrer une CPGE MPSI ou PCSI . Enfin, la CPES Spé S&T, réservée en priorité aux bacheliers des séries technologiques boursiers, et co-portée par le lycée Thiers à Marseille et l’Ecole Centrale Marseille.

Rentrée académique 2011- Poursuivre la réforme de la formation des maîtres


Poursuivre la réforme de la formation

des maîtres

Les personnels d’enseignement et d’éducation sont d es acteurs essentiels des objectifs de réussite visés. L’année 2011 verra la poursuite de la réforme nationale de la formation des maîtres lancée en 2010

L’objectif est :

- d’élever le niveau de qualification des personnel s de l’enseignement et de l’éducation, désormais titulaires d’un master à bac +5 ;

- de renforcer la professionnalisation des cursus.

Cette réforme a entraîné une refonte de la formatio n initiale en masters, ainsi que la mise en place d’une formation complémentaire pour accompagner la première année de prise de fonction des fonctionnai res stagiaires, lauréats des concours de recrutement (enseignants, CPE ou do cumentalistes).



Quelques éléments de bilan à l’issue de la première année d’application de la réforme

La réussite aux masters d’enseignement 2010 /2011

Inscrits Admis taux de réussite

MEEF 1 516 360 70%

MEEF 2 945 716 76%

MEF1 Aix-Marseille Université

109 57 53%

MEF2 Aix-Marseille Université

306 205 67%

MEF1 et 2 Avignon

135 108 80%

MEEF : Masters 1 et 2 des métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, cohabilité par les 4 universités, préparation aux concours de professeurs des écoles et des conseillers principaux d’éducation. MEF : masters 1 et 2 enseignement et formation : masters disciplinaires professionnalisants, dans les universités Aix-Marseille Université (secteur LSH pour le M1) et Avignon (préparation aux concours d’enseignants du second degré).

La réussite aux concours de recrutement

� La réussite académique aux principaux concours ext ernes de l’enseignement et de l’éducation à la session 2011 Pour le premier degré, l’académie a admis 90 candidats à la session 2011 du concours des professeurs des écoles. Pour le 2e degré, les résultats aux principaux concours de recrutement sont les suivants :

Total des

admis

Académie

Total des admis dans les disciplines correspondantes

France

Part des admis académiques sur le nombre

total d’admissions

CAPES 203 3993 5%

CAPET 18 254 7%

CAPLP 64 991 6.5%

Agrégation 36 860 4%

CPE 24 275 9%

COP 7 50 14%

Source : publinet-concours d’enseignement du second degré



La première année d’exercice : un bilan positif mais perfectible

L’académie accueille à la rentrée 2011 95 stagiaires dans le 1er degré (contre 213 en 2010) et 383 stagiaires dans le second degré (contre 314 l’an dernier)

L’enquête nationale IPSOS, conduite à l’initiative du Ministère de l’Education Nationale auprès des stagiaires 2010/2011 fait apparaître des conclusions encourageantes, puisque 87% des stagiaires interrogés tirent un bilan globaleme nt positif de leur première année et qu’ils sont 92% à juger leur situation professionnelle satisfaisante.

La perception diffère toutefois selon les conditions d’exercice, la discipline enseignée et l’expérience professionnelle antérieure. Enfin, les attentes en matière d’accueil et de formation sont encore vives : si le tutorat est très largement apprécié, 62% des stagiaires souhaitent un accueil plus précoce, et 73% jugent les formations reçues encore insuffisamment adaptées à leur parcours antérieur et à leurs besoins au cours de l’année.

Les conséquences de ce constat ont été tirées pour préparer les modalités de formation offertes aux stagiaires en 2011-2012.



Une entrée dans le métier accompagnée

Les masters préparant aux métiers de l’enseignement

� Des concours de recrutement proposés dans toutes l es disciplines

La formation initiale s’étale sur 4 semestres (Master1 et Master 2). Les universités de l’académie proposent une offre de masters harmonisé e couvrant toutes les disciplines, sur la base d’un principe général de co-habilitation : � la mention de master MEEF (Master Enseignement Education et Formation) prépare, selon les spécialités, au professorat du premier degré, à la formation des enseignants dans certains domaines (enseignement technologique et professionnel, économie-gestion et SES, arts plastiques et musique), et enfin à la formation des futurs conseillers pédagogiques et autres métiers d’encadrement de l’éducation ; � dans les autres disciplines, les universités préparent aux concours du CAPES en proposant des spécialités ou parcours « enseignement et formation » au sein des mentions des masters disciplinaires ; � les universités ont mis en place des formations ciblées destinées aux étudiants qui ont obtenu le M2 mais pas les concours, afin de préparer à nouveau les épreuves.

� Des stages de professionnalisation pour se prépare r à la réalité du métier

Les stages d’observation et de pratique accompagnée , puis les stages en responsabilité suivis au cours du master initient graduellement à la pratique du métier et à la mise en situation professionnelle. Proposés prioritairement aux étudiants de M2 admissibles aux concours, les stages en responsabilité permettent la prise en charge d’une ou de plusieurs classes pendant deux semaines, encadrée par deux périodes d’observation et de concertation avec l’enseignant remplacé.

� Nouveauté 2011 : les masters en alternance

A la rentrée 2011, l’académie met en œuvre à titre expérimental des parcours alternés qui proposent aux étudiants de master se destinant aux métiers de l’enseignement d’exercer en alternance en établissement scolaire. L’objectif principal est d’offrir aux étudiants qui le souhaitent une vraie expérience professionnelle, articulée au mieux avec leur cursus universitaire, et rémunérée. 54 candidats pour le premier degré, et 12 candidats pour le second degré se voient ainsi proposer pour l’année 2011 un contrat d’enseignement de 3 à 6h. Ils bénéficient tout au long de l’année de l’accompagnement d’un professeur de la discipline et leur rémunération est cumulable avec les bourses de « masterisation ».

L’accueil et la formation des professeurs stagiaires

Le plan académique de formation a été minutieusement préparé, en reconduisant les principes essentiels retenus lors de la mise en place de la réforme, et en tenant compte de l’expérience de l’année 2010-2011 et des attentes formulées par les stagiaires (modification du calendrier



des stages, anticipation de l’accueil, du positionnement et de la formation dès la prérentrée, accent mis sur les formations disciplinaires…) : � une attention particulière est portée au choix des postes et des services pour permettre une prise de fonction dans des conditions d’exercice favorables. Les professeurs stagiaires seront nommés en brigades de remplacement pour le 1e degré, en établissement pour le 2nd degré et pour les conseillers d’éducation ; � dès la pré-rentrée, une semaine d’accueil et de for mation a été organisée pour préparer dans de bonnes conditions la rentrée, en abordant des contenus d’enseignement, des éléments de méthodologie et de conduite de classe utiles à la prise en charge des classes ; � un parcours de formation personnalisé et modulable permet à chaque stagiaire, sur la base d’un positionnement préalable, de définir au plus près ses besoins. Un premier positionnement avant la rentrée permet d’identifier le degré d’accompagnement nécessaire, très variable selon le master d’origine et l’expérience professionnelle antérieure. Un second positionnement, en novembre permettra d’ajuster le parcours de formation ultérieur ; � le dispositif de tutorat est reconduit : les fonctionnaires stagiaires sont chacun encadrés par un professeur expérimenté, pour un accompagnement de proximité tout au long de l’année ; � des formations centrées sur les questions issues de la pratique professionnelle seront également proposées, pour un équivalent total de 12 semaines, sous forme de formations « filées » régulières, selon un rythme adapté aux programmes de l’année, et de formations « massées » à la fin novembre et à la mi-mars. Une attention particulière est portée aux formations disciplinaires, y compris pour les disciplines à faibles effectifs. Enfin, les fonctionnaires stagiaires peuvent s’ils le souhaitent bénéficier de formations « à la carte » proposées par les plans académiques et départementaux ; � l’accompagnement et les formations représentent un équivalent total de 12 semaines ; � des ressources pédagogiques numériques sont mises à dis position, notamment par la distribution d’une clé USB pour préparer l’entrée dans le métier, ou l’accès à des ressources en ligne sur les sites d’Eduscol ; du CNDP et de l’académie.

Le certificat informatique et internet de niveau2 «enseignant»

A partir de cette année tout étudiant ayant réussi un concours d’enseignement devra avoir validé le Certificat informatique et internet de niveau 2 « enseignant (C2I2e) . Ce certificat atteste des compétences professionnelles dans l’usage pédagogique des technologies numériques, communes et nécessaires à tous les enseignants et formateurs pour l’exercice de leur métier. Les candidats présenteront à un jury universitaire un dossier numérique des compétences et aptitudes requises, au regard d’un référentiel national de compétences. La procédure de certification est accompagnée de dispositifs de positionnement et de formation pour permettre aux candidats de répondre aux exigences de l’épreuve. L’IUFM a mis en place un Diplôme d’Université (DU) contenant les enseignements adéquats qui permettront à tous les étudiants de présenter la certification dès cette année. Le DU et la certification sont gratuits les étudiants d’Aix-Marseille Université. Le Diplôme d’Université et la certification sont ouverts aux étudiants des autres universités ainsi qu’en formation continue. L'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse a également obtenu l'habilitation à délivrer, à compter de cette année, le C2i2e. La formation démarre donc dans le cadre des masters E&F dès cette rentrée; elle sera aussi proposée sous la forme de DU à des publics de formation continue.

Rentrée académique 2011- L’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche


L’attractivité de

l’enseignement supérieur et de la recherche

L’académie d’Aix-Marseille est un des principaux pô les d’enseignement supérieur de France. Elle couvre quatre département s et rassemble plus de 100000 étudiants. Elle est caractérisée par une for te implantation des formations universitaires qui couvrent tous les cha mps disciplinaires auxquelles s’ajoutent les formations de nombreuses grandes écoles. Le potentiel et le dynamisme de la recherche sont e ncore renforcés par la très forte présence des organismes de recherche, et par l’existence de nombreux outils de valorisation et de coopération en lien av ec le tissu local économique et industriel. L’académie contribue ainsi largement au très bon positionnement de la Région PACA, qui se situe au 3 e rang français en termes d’activités de recherche et de développement, et l’économie de la connaissance constitue un levier de développement essentiel du territoire.

A la rentrée 2011, ce potentiel exceptionnel est conforté par les évolutions profondes des institutions comme des infrastructures qui aboutissent à une restructuration décisive du paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’académie, en renforçant la cohérence et l’efficacité de nos activités scientifiques et de formation. Une réflexion stratégique globale, à partir des grands axes thématiques portés par les établissements, vise ainsi à promouvoir les complémentarités, à développer l’interdisciplinarité, tout en accentuant la spécificité des différents sites. Plus lisibles, l’enseignement supérieur et la recherche renforcent ainsi leur attractivité au niveau local et national, comme au niveau international :

� au 1er janvier 2012, les trois universités d’Aix-Marseill e fusionneront : l’université unique regroupera environ 70 000 étudiants et 6500 personnels, et réunira cinq campus affichant une dominante bien définie ;

� l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse assure quant à elle une offre pluridisciplinaire de proximité, tout en développant une politique identitaire forte autour de la culture, du numérique et de l’agroalimentaire ;

� un nouveau PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) au niveau académique renforcera la cohérence territoriale et la synergie des établissements.

Cette restructuration est soutenue par des investissements d’envergure, en particulier dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région , de l’opération Campus et des «Investissements d’avenir».

Rentrée 2011 – L’attractivité de l’enseignement supérieur et la recherche


Des évolutions décisives

La création de l’université d’Aix-Marseille : « Aix-Marseille Université »

Aboutissement du processus de fusion mené depuis plusieurs années par les 3 universités d’Aix-Marseille, le décret du 24/08/2011 porte création de l’université d’Aix-Marseille. Ces 3 universités cesseront donc d’exister le 31 décembre 2011. Jusqu’à cette date, le recteur est chargé de l’administration provisoire (adoption des statuts, préparation du budget, organisation des élections) qui aboutira à la mise en place de la nouvelle gouvernance de l’université d’Aix-Marseille. Le décret confie ainsi au recteur d’académie : � La présidence des instances chargées d’examiner et d’adopter les statuts de la nouvelle université : d’une part, l’assemblée constitutive provisoire, composée des membres des trois conseils d’administration actuels et d’autre part, le comité technique provisoire, composé des trois comités actuels. � La préparation du budget 2012 de la nouvelle université ; � L’organisation des élections aux trois conseils centraux (CA : conseil d’administration, CS : conseil scientifique, CEVU : conseil des études et de la vie universitaire).

Le calendrier arrêté est le suivant : 30 septembre 2011: le comité technique provisoire se réunit pour émettre un avis sur le projet de statuts et d’organisation de l’université d’Aix-Marseille. 14 octobre 2011 : l’assemblée constitutive provisoire se réunit pour adopter les statuts de l’université d’Aix-Marseille et approuver la création de nouvelles composantes. 28 et 29 novembre 2011 : élections aux trois conseils centraux 6 décembre 2011 : l’assemblée constitutive provisoire se réunit pour adopter le budget 2012. 1er janvier 2012: tous les biens, personnels et étudiants des universités Aix-Marseille I, II et III sont transférés à l’université d’Aix-Marseille. 3 janvier 2012 : les membres élus du CA se réunissent pour élire le président de l’université d’Aix-Marseille. L’université d’Aix-Marseille regroupera plus de 70 000 étudiants et près de 7 500 personnels Un peu d’histoire…

C’est au mois de juin 2007 que les trois universités d’Aix-Marseille ont manifesté leur volonté de fusionner pour créer Aix-Marseille Université (AMU).

La fusion s'est alors construite, pas à pas, en respectant un calendrier qui a permis que les différentes étapes fassent l'objet d'un vote au Conseil d’administration de chaque université, après de longs débats. Voici les principales dates-clé :

- Le 11 juin 2007, une réunion fondatrice a mis en place des instances de réflexion collective.



- Le 25 novembre 2008, la structuration politique et administrative de l'université unique a été votée. - Le 18 décembre 2009, le texte des principes fondateurs d’Aix-Marseille Université a été adopté. C’est un texte de 50 pages qui décrit ce que souhaitent collectivement les universités comme établissement unique à compter du 1er janvier 2012.

Le 10 décembre 2010, les statuts de l’université unique ont été votés .

Le nouveau PRES (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur)

Le PRES actuel disparaissant du fait de la création d’Aix-Marseille Université, un nouveau PRES est proposé par Aix-Marseille Université à ses partenaires de l’académie pour conduire ensemble des actions communes dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les missions de cette nouvelle entité – qui aura un statut d’EPCS comme le prévoit le décret de 2007, et qu’il est proposé de dénommer PRES Provence-Méditerranée, sont en cours de discussion entre les membres potentiels. Les missions envisagées pourraient être les suivantes :

- œuvrer à l’élaboration d’une politique territoriale partagée et à l’adoption d’une stratégie commune d’organisation du paysage local de la recherche et de l’enseignement supérieur ;

- activement contribuer à l’édification et au suivi de la mise en œuvre d’un schéma directeur d’aménagement territorial commun à tous ses membres et d’assurer, pour son compte, pour celui de l’Etat ou celui de plusieurs de ses membres, la maîtrise d’ouvrage d’une ou de plusieurs opérations immobilières ;

- favoriser, en complément des dispositifs propres à chaque partenaire, les synergies en matière d’actions de valorisation de la recherche entre différents acteurs du PRES notamment pour le transfert de technologie et l’incubation ;

- contribuer à la formation pour l’enseignement des doctorants contractuels ;

- assurer l’émergence de dispositifs diplômants transversaux entre les membres du PRES ;

- œuvrer avec l’ensemble de ses membres, et en particulier avec le CROUS, au développement et à une gestion commune des activités d’accueil et de prise en charge des étudiants notamment dans les domaines de la santé (hors médecine préventive), du sport (hors SIUAPS), du logement, de la restauration, et de la culture ;

- favoriser les relations de ses membres avec le monde socio-économique à travers notamment les Pôles de compétitivité ;

- promouvoir la visibilité et de l’attractivité internationales de la recherche et de l’enseignement supérieur portés par ses membres ;

- soutenir ou porter des actions culturelles…

- l’établissement a, enfin, pour mission de mettre en œuvre, avec l’accord unanime de ses membres fondateurs, des projets communs à tout ou partie de ses membres dans les domaines entrant dans leurs missions et relevant de leurs compétences.

Les établissements et organismes pressentis pour la création du PRES sont les suivants :

Aix-Marseille Université, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Ecole centrale de Marseille, IEP d’Aix-en-Provence, CNRS, INRA, INSERM, IRD, APHM, CROUS, CEA Cadarache, Ecole des mines de Gardanne, Ecole de formation des Barreaux du Sud-Est, Ecole de l’Air de Salon, ENSOSP, ENSAM-CNAM, IFSTAR, Ecole Nationale d’Architecture de Marseille, Ecole Nationale de Marine Marchande de Marseille, Euromed Management,



CEMAGREF, Ecole Nationale de la Photographie d’Arles, ainsi que les collectivités (Ville d’Aix-en-Provence, Ville de Marseille, Conseil général, Conseil régional) et les Pôles de compétitivité.

Les investissements d’avenir

Dans le cadre du programme « investissements d’avenir » lancé en 2010, l’Etat a lancé un vaste appel à projets, consacrant un financement de 21.9 milliards d’euros à l’économie de la connaissance et à des investissements stratégiques à visibilité internationale porteurs de croissance et d’emploi.

� Les projets retenus au niveau académique :

1 IHU (Institut hospitalo-

universitaire)

IHU POLMIT domaine: de recherche : lutte contre les maladies infectieuses Porteurs : Aix-Marseille II, Inserm, AP-HM Montant : 72.3M€

1 SATT (Société

d’accélération du Transfert de Technologie)

SATT Paca -Corse domaine : Evolution de Valorpaca, avec pour mission de développer la croissance en transférant les résultats de la recherche publique au monde économique (accompagnement juridique, économique, technologique des projets issus des laboratoires de recherche, soutien à la création d’entreprises innovantes) Porteurs :universités Aix-Marseille I, II, III, universités d’Avignon, de Toulon, de Nice et de Corse, Inserm, CNRS, ECM, CDC

5 EQUIPEX (Equipements d’excellence)

ASTER-CEREGE Domaine de recherche : sciences de l’environnement, chimie (variations climatiques) Porteurs : Aix-Marseille III et I, CNRS-Insu, CNRS-Inee, IRD, Collège de France, Inra Montant : 3.7M€

PHENOMIX Domaines de recherche : biologie-santé Porteurs : Aix-Marseille II, Inserm, CIML Montant : 1.5M€

3 EQUIPEX en réseau : EQUIP@MESO (informatique, 10.5M€) NanoID (nanotechnologies,10.2M€) ROBOTEX (robotique,10.5M€)

8 LABEX (Laboratoires d’excellence)

AMSE (Aix-Marseille sciences économiques) Domaine : sciences économiques et sociales Porteur : Aix-Marseille II Montant : 10 M€

Labexmed Domaine : les sciences humaines et sociales, recherche interdisciplinaire pour la Méditerranée Porteur : Aix-Marseille I Montant : 10M€

MEC (Mécanique et complexité) Domaine : mécaniques et domaines énergétiques Porteurs : Aix-Marseille I Montant : 3 M€

5 Labex en réseau : Carmin (Centre d’accueil et de rencontres mathématiques internationales, 8M€), Corail (gestion durable des écosystèmes coraliens, 6.5M€), Hastec (histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances, 6.4M€), IMU (Intelligence des mondes urbains, 9M€), Store-Ex (stockage électrochimique des déchets, 9.5M€)



� Les projets pour la deuxième vague d’appel à projet s

� L’appel à projets Equipex Pour la deuxième vague d’appels à projets Equipex, qui s’est clôt au 12 septembre dernier, les universités de l’académie sont impliquées dans les projets suivants : L'Université d'Avignon a déposé deux projets. Ils correspondent chacun aux axes de développement de l'Université : Sciences/Agrosciences et Culture/Patrimoine : � l'Equipex VALPRONAT porte sur les Agrosciences et en particulier sur la valorisation des produits naturels. Il est fortement lié aux problématiques régionales et s’appuie sur la Structure Fédérative de Recherche « Tersys » qui rassemble sept laboratoires et unités de recherche de l’Université d’Avignon (UAPV) et du centre INRA PACA auxquels se sont associés le Centre Technique des Fruits et Légumes (Ctifl) et le Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles (CTCPA) � le projet Equipex PATRIMONIA concerne l'étude et la valorisation des patrimoines culturels, historiques et territoriaux, via les technologies du numérique. Il vise à promouvoir les activités scientifiques et opérationnelles interdisciplinaires pour l'analyse, la préservation et la promotion de ces patrimoines sur le long terme en proposant une plate-forme technologique interdisciplinaire. Il est porté par la Structure Fédérative de Recherche Agorantic. Aix-Marseille Université - 7 projets, coordonnés par l’une des 3 universités au nom d’Aix-Marseille Université : BSL3, DILOH, EMSOLIGURE, 7T-AMI, PIDIM, PSO, Seeing - 2 projets portés par les organismes de recherche, dont Aix-Marseille Université est partenaire : ANACOMBIA (CEA) et PRIMED (CNRS) - 10 projets en réseau auxquels participe Aix-Marseille Université : Bathytron, DivEx, DOMUS, FONCE,ORTOLANG, Patrimonia, PNSD, Refimeve+, RIMA, superSIMPA.

� L’appel à projets Labex

Pour la deuxième vague d’appels à projets Labex, qui sera close au 12 octobre, 14 projets sont coordonnés par l’une des 3 universités au nom d’Aix-Marseille Université, qui participe également à 8 projets en réseau.

� L’appel à projets IDEX Le projet A*MIDEX 2 porté par Aix-Marseille Université et ses partenaires est conçu comme un accélérateur de la dynamique impulsée sur le site d'Aix-Marseille par la création de l’université unique Aix-Marseille Université. Il associe Aix-Marseille Université et les principaux acteurs du site : le CNRS, l'INSERM, le CEA, l'IRD, l'Institut d’Etudes Politiques, l'Ecole Centrale de Marseille, l’Ecole des Mines de Gardanne, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille en synergie avec plusieurs entreprises et avec l'appui des collectivités territoriales.



A*MIDEX 2 a voulu répondre à l'ensemble des remarques du jury international formulées à propos d'A*MIDEX 1 : - La gouvernance sera confiée à un Comité de Direction et la gestion financière à une Fondation Universitaire spécifique. Tous les partenaires y seront représentés. Les actions soutenues seront choisies à partir d'appels à propositions, conçus et lancés par A*MIDEX et examinées par des jurys internationaux. - Le Conseil d'administration d'Aix-Marseille Université sera responsable de l'approbation politique et de la surveillance des programmes A*MIDEX. Il adoptera le programme d'activité annuel A*MIDEX et votera le budget proposé par le Comité de Direction d'A*MIDEX. De plus, il s'assurera qu'A*MIDEX avance conformément à la stratégie d’Aix-Marseille Université définie en concertation avec les partenaires, organismes et écoles. - Le socle d’A*MIDEX est constitué par les projets Investissements d’Avenir. Lors de la première vague du programme Investissements d’Avenir, le potentiel important du site d’Aix-Marseille en matière de formation supérieure et de recherche a permis l’émergence de nombreuses candidatures et participations aux différents appels à projets. En dépit de leur grande variété, les projets émanant du site présentent des caractéristiques communes : issus de réflexions de groupes interdisciplinaires, tous ont été construits de façon à renforcer nos domaines d’excellence. Les jurys internationaux ont déjà reconnu leur qualité, sélectionnant 29 projets (sur 52 projets soumis), parmi lesquels des projets majeurs comme l’IHU POLMIT et la SATT PACA Corse. Ces projets, avec ceux soumis à la deuxième vague, constituent le socle d’A*MIDEX. - Le périmètre d’excellence (Péridex) s’articule autour des meilleures potentialités, regroupées dans cinq domaines majeurs en recherche et en formation, et centrés initialement sur les laboratoires d’excellence et les autres projets labellisés par les jurys internationaux des Investissements d’Avenir. Les cinq domaines sont : � Energie � Environnement, planète et univers � Santé et sciences de la vie � Sciences et technologies avancées � Sociétés, cultures et échanges Dans ces cinq domaines et transversalement, la recherche de pointe sera dynamisée au travers de trois fonds destinés à promouvoir : l’interdisciplinarité, l’innovation et l’émergence de nouvelles thématiques, ainsi que les nouveaux talents. Les transferts de technologies seront améliorés et renouvelés grâce notamment à la SATT, dans un souci de coopération renforcée avec les entreprises et avec le soutien d’un fonds de transfert dédié. - La formation sera étroitement associée à la recherche et aux partenaires socio-économiques via un fonds « Académie d’Excellence ». - La création d’un fonds international pour la recherche et la formation permettra à A*MIDEX de développer une approche intégrée de la coopération internationale, avec deux objectifs principaux pour le site : attirer et rayonner. L'ambition Euro-Méditerranéenne sera associée au développement de relations ciblées avec quelques-unes des meilleures universités mondiales.

Une politique de ressources humaines audacieuse sera développée, afin d’encourager une dynamique globale qui impactera le « Péridex » mais aussi tout le site d’Aix-Marseille.




au cœur de l’aménagement du territoire

La recomposition du paysage universitaire est soute nue par des investissements d’envergure, en particulier dans le cadre du Contra t de Projets Etat-Région et de l’opération Campus dont les opérations se poursuivr ont en 2011.

Le contrat de projets Etat-Région 2007-2013

Le contrat de projets État – Région (CPER) 2007-2013, financé par l’Etat (110,752 M€), le Conseil régional (86,301 M€) et les autres partenaires (137 M€), met l’accent sur la dynamique interuniversitaire et l’amélioration des conditions de travail et de vie des étudiants. Les opérations immobilières retenues, sur les sites d’Avignon, Aix-en-Provence et Marseille, s’inscrivent dans la cohérence établie grâce aux schémas directeurs et au travail des comités de site. Les projets engagés visent à : � restructurer les formations et de la recherche ; � améliorer les pôles de compétences en renforçant leur attractivité, leur compétitivité et leur visibilité scientifique ; � améliorer les conditions de vie étudiante concourant à l’attractivité des pôles de compétences (construction et réhabilitation de logements CROUS, rénovation de restaurants universitaires et cafétéria, maison des étudiants…).

L’état d’avancement du CPER concernant l’académie est le suivant : � les financements programmés s’élèvent en 2011 à 210 M€ ; � le taux de programmation global des financements est de 63 %, avec un taux de programmation de l’Etat de 60 % ; � 35 nouvelles opérations sur 50 ont été expertisées et ont donc été programmées.

Les nouveaux investissements pour la rentrée 2011 : L’année 2011-2012 verra la poursuite des opérations en cours et le lancement de nouveaux projets en vie étudiante et pôles de compétence.

� Vie étudiante

� construction et réhabilitation de logements à Aix-en-Provence et Marseille ; Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Laurent Wauquiez a inauguré le 8 septembre dernier une nouvelle résidence de 80 studios sur le site des Gazelles à Aix en Provence. Une résidence d’environ 160 logements est en cours de réalisation sur le site de l’ancienne résidence « Madagascar ». Cet effort de développement de l’offre de logements dans



l’académie va être poursuivi en 2012 avec la création et la réhabilitation de nouvelles résidences à Marseille, Aix-en-Provence et Avignon.

� construction et réhabilitation des RU et cafétérias : Citons la construction du RU de la canebière (en cours) et la restructuration du RU Gaston Berger (en phase d’études) du site Saint Charles. Sur Aix en Provence la restructuration du RU des Fenouillères est en phase de Maitrise d’œuvre. Enfin, sur le site d’Agroparc à Avignon, une nouvelle cafétéria sera réalisée dans le cadre de l’extension du campus.

� les équipements sportifs de l’académie feront également l’objet d’un effort tout particulier de réhabilitation et mise aux normes techniques � Pôles de compétences

Marseille Centre - La restructuration du site Saint Charles va se poursuivre avec notamment la réfection des façades du bâtiment principal. De par sa situation au cœur de la ZAC Saint Charles en entrée de ville, ce bâtiment constitue un signal fort du campus et plus largement du quartier. La rénovation de ses façades participera à l’amélioration de l’image de tout cet espace urbain. - Construction d’un bâtiment mutualisé sur le site Santé Timone à Marseille.

Marseille sud - Le projet phare OCEANOMED entre dans une phase opérationnelle. Le projet retenu prévoit la relocalisation du COM qui permettra le regroupement de l’ensemble de ses activités et de ses 3 unités de recherches (UMR), dans une construction à réaliser en deux tranches (une phase financée par le CPER et une phase financée dans le cadre de l’opération CAMPUS). - Le projet de plaine sportive est en phase d’étude.

Marseille nord - Poursuite du développement des formations et de la recherche du pôle de l’Etoile et le développement des écoles d’ingénieurs : acquisition et restructuration des locaux de l’Ecole Centrale, création du Pôle de Mécanique, restructuration du campus de Saint Jérôme…

Aix en Provence - Extension de la faculté de lettres (travaux en cours). - Construction d’une médiathèque interuniversitaire à Aix-en-Provence sur le site des Fenouillères (phase de maitrise d’œuvre). - Extension de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) (en phase d’étude).

Avignon - Développement du site universitaire d’Agroparc à Avignon (études).



L’opération campus

En 2008, l’Etat lançait l’opération Campus en consacrant 5 milliards d’euros à la rénovation immobilière de « campus d’excellence » de rayonnement international. Le projet porté par le PRES d’Aix-Marseille Université et élaboré par la communauté universitaire et scientifique, est un des douze projets sélectionnés. Une convention de partenariat qui détermine les engagements respectifs de l’Etat, des collectivités et du PRES Aix-Marseille Université en vue de la réalisation des opérations de ce projet a été signée en octobre 2010 .L’opération Campus constitue ainsi un puissant outi l de structuration du territoire académique, un accél érateur de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille et un amplificateur du CPER 2007-2013. L’opération Campus prend en compte les problématiques liées au cadre de vie, d’étude et de recherche, à la circulation et à la mobilité des étudiants, enseignants, chercheurs et personnels administratifs et techniques. Le projet repose sur une logique d’équilibre entre deux villes capitales – Aix-en-Provence et Marseille – et entre deux grands domaines – les Humanités et les Sciences. Un capital de 500M€ doit lui être attribué à la signature du premier contrat de partenariat public-privé (PPP). Cette dotation devrait permettre de financer environ 220M€ d’investissements ainsi qu’une part de leur entretien et de leur maintenance. Les autres investissements directs s’élèvent à 33M€ pour la Région, 2M€ pour la Communauté de Pays d’Aix et 10M€ pour la Ville d’Aix-en-Provence. Les mesures d’accompagnement des collectivités qui comprennent les aménagements à proximité des sites et l’amélioration des transports (BHNS) vers les campus, s’élèvent à 242M€. Dans l’attente de l’attribution du capital au PRES, l’Etat a sélectionné pour Aix-Marseille des projets de vie étudiante pour 23M€ dans le cadre des opérations dites « anticipées ». La convention d’ingénierie a été signée le 18 février 2010 et la convention de partenariat le 27 octobre 2010. Les études et diagnostics sont presque achevés sur les deux sites. Le premier PPP (Marseille Luminy) entre en phase de consultation et de dialogue compétitif en vue d’une signature de contrat fin 2012. Le deuxième PPP (Aix Quartier des Facultés) vient d’obtenir un avis favorable pour son expertise et son évaluation préalable. La consultation et le dialogue compétitif auront lieu courant 2012 en vue d’une signature en 2013. Les opérations anticipées 2011 sont toutes en cours de réalisation et pourraient faire l’objet soit d’une inauguration soit d’une pose de première pierre dans les prochains mois. Un nouvel appel à projets vient d’être lancé par le ministère pour des opérations anticipées 2012.



AVIGNON

Dans une ville qui demeure en déficit très important

en termes de logement social étudiant, qui s’inscrit

dans un territoire principalement rural et une ville

marquée par une identité culturelle forte liée à son

patrimoine et au Festival d’Avignon, la vie de

campus reste une des clés pour favoriser la réussite

des étudiants de l'Université d'Avignon et des pays

de Vaucluse, développer un sentiment

d’appartenance à l’université et à son territoire. Les

taux de participation à ce qui relève de la vie de

campus, que ce soit à travers les élections

étudiantes (22% de participation), les activités

cultures et sportives (30% de participation), les

associations étudiantes (30 associations) ou les

événements (entre 300 et 600 par an), révèle

l’implication de l’ensemble de la communauté

universitaire dans la vie et la construction d’une

identité universitaire forte.

L'Université d'Avignon a signé un partenariat avec le

Crous et le Grand Avignon afin de lancer une étude

diagnostic portant sur les enjeux d'habitat des

étudiants. Elle permettra à l'ensemble des acteurs

concernés d'avoir une véritable vision partagée de la

réalité de ce territoire et de construire ensemble des

réponses adaptées qui favorisent la réussite des

étudiants d'Avignon et leurs qualités de vie.

Une enquête sur la vie étudiante

L’académie d’Aix-Marseille est très attentive à l’attractivité de son potentiel académique et à la réussite du public de ses filières d’enseignement supérieur. Cela passe non seulement par la qualité de l’offre et le cadre de formation, mais aussi par les conditions de vie des étudiants.

Désireuse de proposer et d’impulser des améliorations en matière d’accueil et de services à ses étudiants, l’académie d’Aix-Marseille, en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur et le Crous, et avec la précieuse collaboration de l’AGAM (Agence d’urbanisme de la région marseillaise) qui a assuré l’exploitation des résultats, a mené durant le printemps 2011 une enquête auprès du public universitaire d’Aix-en-Pro vence et de Marseille . 4 500 étudiants ont répondu.

Cette démarche inédite s’est révélée particulièrement utile pour : � apprécier au mieux l’offre en matière de logement, de restauration, de déplacement et favoriser une meilleure gestion des services à la vie étudiante ; � éclairer les facteurs qui déterminent la mobilité étudiante et le choix d’une formation dans l’académie d’Aix-Marseille pour des étudiants non autochtones ; � évaluer l’impact des actions entreprises par les acteurs territoriaux pour répondre aux attentes étudiantes en terme de dynamique urbaine et d’intégration socio-spatiale. Plus globalement enfin, cette recherche pourrait permettre de mieux cibler les facteurs d’attractivité des filières et des territoires de l’enseignement supérieur : c’est là une aide intéressante en matière de stratégie et de prospective.

� Quelques résultats Globalement, les étudiants interrogés se déclarent assez satisfaits de leur conditions de vie et d’étude et plutôt optimistes quant à leur avenir. Leur lieu d’étude n’influence que très rarement les propos recueillis. Quelques fragilités sont toutefois identifiées : difficultés à suivre les enseignements pour certains (20% des étudiants interrogés), des problèmes financiers pour nombre d’entre eux (24%), des coûts des logements trop élevés pour beaucoup, des temps de déplacements importants pour 10% d’entre eux qui passent 2h au moins dans les transports en commun, des problèmes de santé enfin pour quelques-uns.



� Les parcours de formation L’offre de formation et la qualité des enseignements, apparaissent comme les critères prépondérants du choix d’un établissement de formation supérieure. Le pôle d’Aix-Marseille se place donc en bonne position étant donné la richesse pluridisciplinaire de sa carte post-baccalauréat. On rappelle qu’en y incluant le pôle d’Avignon, l’académie fait partie des principaux pôles d’enseignement supérieur en France. Environ un tiers de ses étudiants vient d’ailleurs. A l’université, l’attractivité des formations locales est particulièrement marquée en master et plus encore en doctorat.

Les perspectives d’insertion professionnelle sont également partie prenante des choix d’orientation et de mobilité. Sur ce point, les étudiants se déclarent plutôt optimistes quant à leur réussite scolaire et leurs perspectives professionnelles : ainsi 70 % de l’échantillon pense trouver un emploi correspondant à sa formation, de façon certes plus ou moins aisée. Toutefois, cela n’empêche pas certains (14%) de ressentir une relative inquiétude vis-à-vis de leur avenir, notamment chez les plus jeunes. La confiance en l’avenir est également différenciellement marquée selon la filière : plus de doutes chez les étudiants en LSH.

� Les conditions d’étude Les étudiants se déclarent assez satisfaits de leur conditions de vie et d’étude, qu’ils traduisent notamment par une note d’appréciation de 12,6 /20. Cela corrobore le palmarès des villes universitaires élaboré par le magazine l’Etudiant (n°437, septembre2011), dans lequel Aix-Marseille se retrouve classé à la troisième place à la rentrée 2011-2012. Les équipements sont largement utilisés et plébiscités : Ainsi les bibliothèques sont particulièrement appréciées, le souhait général étant qu’elles élargissent leurs horaires d’ouverture, leur parc informatique et l’accès internet en wifi. Les étudiants les fréquentent de façon assez importante (40% s’y rendent au moins 2 fois par semaine), mais cette fréquentation reste liée à la filière d’étude, les LSH appelant plus que les autres disciplines à du travail documentaire. En termes de restauration , les repas sont pris le plus souvent sur le lieu d’étude, principalement dans un restaurant ou une cafétéria du Crous, où les ¾ des étudiants sont satisfaits du rapport qualité/prix des plats proposés. Voilà de quoi confirmer la pertinence de la politique de construction et de réhabilitation des RU et cafétérias en cours. Les équipements sportifs font également l’objet d’un satisfecit assez général. Mais leur fréquentation est liée à leur localisation et leur proximité. Plus de la moitié de l’échantillon interrogé ne s’y rendent jamais, notamment les filles et les plus jeunes.

� Les modes de vie étudiants

� Les ressources Globalement, les ressources des étudiants ne sont pas très élevées et près d’un étudiant sur 4 de l’échantillon interrogé exerce une activité professionnelle en parallèle à ses études. Par ailleurs, environ un tiers de ces étudiants considèrent qu’ils sont en difficulté financière et qu’ils ne peuvent pas assurer l’essentiel des dépenses jugées nécessaires

� Le logement Le poste le plus élevé est bien sûr celui lié au logement pour ceux qui n’habitent pas dans leur famille, soit environ 60 % de l’échantillon. La plupart vivent dans le parc locatif privé, généralement seuls, la colocation n’étant pas un système très répandu en France. Le coût



élevé des loyers, particulièrement marqué sur Aix-en-Provence, freine la recherche et les modalités d’accès au logement. En effet, le prix pour se loger affiche une moyenne de 400 euros par mois ce qui grève singulièrement un budget étudiant qui dans le meilleur des cas ne dépasse pas le double de cette somme dans l’effectif interrogé.

Les logements du Crous constituent une alternative pour les plus défavorisés. Toutefois l’offre est bien inférieure à la demande avec par exemple sur Aix-Marseille, 3,8 demandes pour 1 logement existant.

� Les déplacements Ils constituent un autre poste particulièrement lourd à gérer pour beaucoup. Les étudiants résidant dans les villes universitaires d’Aix en Provence et de Marseille ont un temps de trajet domicile / faculté oscillant entre 20 et 25 mn, à l’instar de la plupart des villes étudiantes. Les déplacements deviennent plus lourds pour tous les étudiants résidant à la périphérie des sites d’enseignement supérieur, avec des temps de trajets qui s’étalent en moyenne sur 45 mn. Mais les plus mal lotis sont les étudiants qui font la navette entre Aix et Marseille (estimés à environ 6 000) où il faut compter en moyenne 1 heure de trajet pour effectuer le déplacement, ce qui porte à 2 heures le temps de déplacement quotidien, soit plus que les déplacements étudiants franciliens(étudiants résidant dans « la Grande Couronne » (52 mn de trajet aller)

! Ces temps de transports sont jugés très négativement, et les étudiants sont nombreux à considérer que cela impacte leur forme et leur santé*.

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10 octobre 2011

Les nouveautés dans les établissements

Rentrée 2011- Aix-Marseille Université

Aix-Marseille Université :

Capitale des savoirs du sud de l’Europe

Un peu d’histoire…

De la fin du XIXème jusqu’en 1968, l’ensemble des facultés était regroupé dans l’Université d’Aix Marseille présidée par le Recteur d’Académie. En application de la loi du 12 novembre 1968 cette université s’est séparée en 3 établissements : Aix-Marseille I (université de Provence) et

Aix-Marseille II ont été créées en 1970 (Aix-Marseille II, nommée université de la Méditerranée en 1994), puis Aix-Marseille III en 1973, nommée Paul-Cézanne en 2004. Aix-Marseille I a le monopole du secteur des Lettres et des Sciences humaines, Aix-Marseille II celui du secteur médical et Aix-Marseille III celui du secteur juridique. Les sciences exactes sont partagées entre les 3 universités et les sciences économiques entre Aix-Marseille II et III.

Plus précisément, Aix-Marseille I, dispense des formations en Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales et en Sciences et Technologies. 23 000 étudiants répartis sur 7 sites géographiques. Elle se compose de 9 unités de formation et de Recherche ; 9 écoles, Instituts et départements universitaires.

Aix-Marseille II dispense des formations en Santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique) Sciences (sciences, sciences du sport, COM OSU, ESIL) Sciences de la Société et des Techniques (journalisme et communication, économie-gestion, IUT, IRT, Institut Mécanique). Plus de 23 000 étudiants se répartissent sur 11 sites, dans 13 composantes.

Aix-Marseille III, dispense pour plus de 22 000 étudiants des formations en droit, sciences politiques, économie-gestion, management et sciences et technologies. Elle se compose de 6 facultés et instituts, 1 établissement public administratif rattaché, sur 18 sites.

2 Rentrée 2011- Aix-Marseille Université

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rentrée 2011

AMU, aujourd’hui une réalité !

Par le décret n° 2011-1010 du 24 août 2011, publié le 26 août 2011 au Journal Officiel, l’université d'Aix-Marseille a été créée. Dénommée Aix-Marseille Université, elle se substituera aux 3 universités le 1er janvier 2012.

Aix-Marseille Université en chiffres 70 000 étudiants, dont 10 000 étudiants internationaux 7 500 personnels, enseignants, chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs Une vie étudiante animée par 120 associations 5 champs disciplinaires : Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines ; Droit e t Sciences Politiques ; Économie et Gestion ; Santé ; Sciences et Technologies 12 écoles doctorales 129 structures de recherche : 115 unités de recherche et 14 structures fédératives en lien avec les plus grands organismes (INSERM, CNRS, IRD, INRA, CEA...) 5 grands campus sur Aix-en-Provence, Marseille-Etoile, Marseille-Centre, le campus Santé Timone, le Campus Scientifique de Luminy. L’université apportera une réelle valeur ajoutée au site académique unifié d’Aix-Marseille : • La lisibilité des différents secteurs de formation et de leur appartenance universitaire par les

lycéens, leur famille, par le tissu socio-économique et le monde politique sera meilleure. Tous les champs disciplinaires universitaires appartiendront à une seule et même université.

• L'interdisciplinarité sera favorisée car les différents acteurs des secteurs de formation, au sein de la même université, se connaîtront, échangeront et collaboreront.

• Les services à l'étudiant seront coordonnés harmonieusement sur tous les sites, avec le souci d’une vision intégrée de l’étudiant dans son campus.

• La recherche, qualifiée de grande qualité par le Conseil d'Orientation Scientifique dans un rapport en 2006, sera mieux structurée, mieux identifiée et trouvera des conditions favorables à des échanges approfondis entre les disciplines sources de progrès dans la création de connaissances.

• Les personnels bénéficieront tous de conditions de travail équivalentes et des mêmes régimes indemnitaires.

• La visibilité nationale et internationale de l’université unique, la notoriété du site académique, seront considérablement accrues.

Une université pluridisciplinaire et interdisciplinaire

Aix-Marseille Université délivrera plus de 1100 diplômes nationaux et d’université dans tous les champs disciplinaires universitaires .

5 secteurs de formation seront réunis : - Arts Lettres, langues et Sciences Humaines : UFR Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales - Droit et Sciences Politiques : UFR Droit et Science Politique, UFR Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale


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rentrée 2011

- Economiques et Gestion : UFR Sciences Economiques et de Gestion, Institut d’Administration des Entreprises, Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille, Institut Régional du Travail - Santé : UFR de Médecine, UFR de Pharmacie, UFR d’Odontologie et Ecole universitaire de Maïeutique (EU3M)école d’orthophonie, école d’orthoptie - Sciences et Technologies : UFR Sciences, UFR Sciences du Sport, OSU Pythéas, Polytech Marseille Aux 5 secteurs de formation s’ajoutent : - 1 Institut Universitaire de Formation des Maitres - 3 Instituts Universitaires de Technologie.

L’offre de formation d’AMU

(Offre de formation en cours d’habilitation par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) Sur l’ensemble des domaines d’AMU, le cycle Licence propose près d’une quarantaine de mentions de licence générale et 85 spécialités de licence professionnelle. Le cycle master affiche 80 mentions de master se déployant sur plus de 330 spécialités différentes. Mais aussi : - des formations en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique, orthophonie et

orthoptie - une vingtaine de formations d’IUT - des cursus écoles d’ingénieurs.


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Les principes de construction de la nouvelle offre LMD (licence-master-doctorat) La stratégie d’AMU en matière d’offre de formation s’est développée autour de plusieurs grands principes : la nécessaire mise en cohérence (voir §1) des cycles L et M après fusion de trois offres de formation distinctes, l’amélioration de la lisibilité (voir §2) des cursus, la transversalité disciplinaire (voir §3) et la prise en compte de la diversité des publics (voir §4).

- 1 : L’objectif de mise en cohérence de l’ensemble de l’offre de formation d’AMU a été au cœur des enjeux de la création d’une université unique. Les doublons que pouvait présenter une première mise en parallèle des trois offres de formation dans le précédent quadriennal ont été identifiés et supprimés systématiquement ;

dans le même temps un travail visant à contenir, voire réduire, le nombre de mentions a été mené. Cette rationalisation a principalement concerné les secteurs disciplinaires dits « partagés » : le domaine « Sciences et Technologies » présent dans les trois offres universitaires du site, les disciplines de l’« Economie-Gestion » apparaissant dans les offres de deux des trois universités (voir partie suivante).

- 2 : En articulation avec la préoccupation – essentiellement quantitative – de rationalisation de l’offre fusionnée, AMU a souhaité améliorer la lisibilité des différents cursus résultant de cette première mise en cohérence. Ce souci s’est traduit de plusieurs manières : la redistribution et/ou le regroupement de spécialités entre mentions, la labellisation de parcours, la modification de libellés.

Dans certains cas, cette recherche de lisibilité a également pris la forme d’une plus grande différenciation disciplinaire.

- 3 : La richesse d’AMU repose entre autres sur sa variété disciplinaire unique et son potentiel enseignant extrêmement diversifié.

L’un des axes majeurs ayant présidé à l’élaboration de l’offre de formation d’AMU a été l’exploitation maximale de cette richesse pour former des parcours à la fois très transversaux et très innovants . La transversalité disciplinaire a été appréhendée à deux niveaux : à l’intérieur d’un même domaine de formation d’une part et entre domaines d’autre part.

- 4 : AMU accueillera à l’entrée en licence des publics étudiants venant d’horizons très divers et présentant un niveau de formation très hétérogène.

Les équipes s’attacheront à les aider au mieux pour réussir leur cursus d’études et leur insertion professionnelle.

Dans ce domaine, les trois universités se sont saisies ces dernières années de nombreux dispositifs : certains offerts au niveau national à partir de la mise en place du Plan Réussite en Licence et de l’Orientation Active ; d’autres développés à l’échelle strictement locale au travers de la création de parcours renforcés ou adaptés à des publics d’étudiants spécifiques. AMU souhaite continuer dans cette voie en consolidant l’efficacité de son accompagnement à l’étudiant. Pour rationaliser l’offre de formation, des UFR fus ionnent

� Dans le domaine des Sciences : C’est la fusion de 8 composantes, 10 sites d’enseignement et 12 sites de recherche :


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- Celles de l’Université de Provence : les UFR de Sciences de la matière, Sciences de la Vie, de la terre et de l’Environnement, Mathématiques, Informatique et Mécanique, le DENTES (Département Environnement Technologie et Société) et SATIS (Sciences, Arts et Techniques de l’Image et du Son).

- Celles de l’Université de la Méditerranée : l’UFR de Sciences de Luminy et l’IM2 (Institut de Mécanique de Marseille).

- Celle de l’Université Paul-Cézanne: l’UFR Sciences et Techniques

La nouvelle UFR Sciences d’Aix-Marseille Université accueillera plus de 9000 étudiants répartis sur 5 sites : Aix-en-Provence, Marseille-Etoile, Marseille-Centre, Marseille-Luminy, Aubagne et Digne.

Elle regroupera 1677 personnels universitaires dont 1199 enseignant-chercheurs et enseignants.

Plus précisément les départements de cette UFR Sciences seront : - Mathématiques - Informatique - Physique - Chimie - Mécanique - Biologie - SATIS (Sciences, Arts et Techniques de l’Image et du Son).

� Dans le domaine de l’économie-gestion : La fusion concerne la Faculté d’Economie Appliquée de l’actuelle Université Paul-Cézanne et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’actuelle université de la Méditerranée.

Actuellement l’enseignement des sciences économiques et de gestion se répartit sur 5 sites : à Marseille, sur la Canebière et la rue Colbert, à Aix-en-Provence sur les sites Jules Ferry et Schuman, et à Gap.

A terme, l’idée serait de rationaliser les différents lieux d’enseignement en un lieu unique. Si cela existe déjà sur Aix-en-Provence, cela reste à faire sur Marseille.

� Dans le domaine des Sciences de l’univers : l’insti tut Pythéas (en cours de validation)

Le projet de fusion des trois universités a renforcé l’idée et la nécessité d’un Observatoire des Sciences de l’Univers unique assurant la cohérence et la visibilité des sciences de l’Univers d’ Aix-Marseille à l’échelle nationale et internationale. Un cercle de réflexion associant les laboratoires des deux OSU actuels (l’Observatoire Astronomique de Marseille Provence - U1- et le Centre d’Océanologie et Observatoire des Sciences de l’Univers - U2) et deux autres unités mixtes de recherche : l’IMEP (Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie -U3) et le CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement -U3) a été mis en place en 2008. De cette réflexion est née une nouvelle structure appelée Institut Pythéas. L’institut Pythéas est avant tout un Observatoire des Sciences de l’Univers pluridisciplinaire. Il repose sur les quatre grands secteurs scientifiques qui composent les sciences de l’univers (la


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terre, l’océan, l’atmosphère et l’astrophysique) et sur les secteurs de l’écologie et de la biodiversité. Il sera également une structure d’échanges favorisant l’interdisciplinarité.

� Dans le domaine des Ecoles d’ingénieurs : Polytech’ Marseille De la fusion de l’ESIL (Ecole Supérieur des Ingénieurs de Luminy) et de Polytech’Marseille va naître une des plus importantes écoles du réseau Polytech. La nouvelle école Polytech’Marseille renforcera son cycle préparatoire intégré et offrira des cursus d'ingénieurs complet en 5 ans. 8 filières seront proposées. La première rentrée commune se fera en septembre 2012. Une recherche d’excellence reconnue La recherche sur le site d’Aix-Marseille, qualifiée de grande qualité par le Conseil d’Orientation Scientifique dans un rapport en 2006, sera mieux structurée et mieux identifiée. Elle bénéficiera de conditions favorables à des échanges approfondis entre les disciplines, source de progrès dans la création de connaissances. Aix-Marseille Université sera composée de 129 structures de recherche - 115 unités de recherche et 14 structures fédératives - en lien avec les plus grands organismes (INSERM, CNRS, IRD, INRA, CEA..). Elle comptera plus de 4500 doctorants. Son rayonnement international sera attractif pour les meilleurs chercheurs mondiaux dans les différentes disciplines. La valorisation de la Recherche sera confiée à la Société d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) PACA-Corse dont les actionnaires sont les universités de la région PACA (Aix-Marseille Université, Nice-Sophia Antipolis, Université du Sud Toulon-Var, Avignon et Pays de Vaucluse), l’université de Corse, le CNRS, l’Inserm et l’Ecole Centrale de Marseille. La SATT PACA-Corse compte deux types de partenaires : les structures hospitalières : l’AP-HM, le CHU de Nice qui sont partenaires fondateurs et pendront les mêmes engagements que les actionnaires, et les organismes de recherche, notamment l’INRA, l’INRIA, l’IRD, l’IFSTTAR et l’IFREMER. Les grandes thématiques de recherche sur les sites

Une reconnaisU


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Une reconnaissance internationale

Lors du dernier classement international de Shanghaï, paru le 15 août 2011, Aix-Marseille Université s’est positionnée dans la tranche 102-150 du classement mondial (sur 500 universités classées) et dans la tranche 4-6 des universités françaises. C’est un progrès notable par rapport au classement des universités évaluées séparément. Les pays du Sud représentent un partenariat privilégié compte tenu des relations déjà nouées par les trois universités. L’action en direction de cette zone géographique dans le cadre de TETHYS (auquel adhèrent les universités et dont le label est largement reconnu) va s’accroitre avec une politique de relations internationales renforcée. Opération Campus : des conditions de vie améliorées pour les étudiants sur Aix et Marseille L’opération Campus s’inscrit dans la dynamique de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille. Porté par le PRES Aix-Marseille Université, le projet se concentre sur deux campus de caractéristiques très différentes sinon opposées: - Le campus «Quartier des Facultés » à Aix-en-Provence, campus essentiellement dédié aux SHS en zone urbaine - Le campus de Luminy à Marseille, site universitaire à forte dominante «sciences du vivant » en périphérie urbaine dans un contexte environnemental exceptionnel à l’entrée du parc national des Calanques.

Le financement Etat de 500M€ en capital porte sur deux des cinq principaux sites de la conurbation Aix-Marseille. La région PACA s’est engagée pour l’amélioration de la vie étudiante à hauteur de 33 M€, la Communauté de Pays d’Aix à hauteur de 2M€ et la Ville d’Aix-en-Provence à hauteur de 10M€. L’ensemble des collectivités développe les mesures, dites d’accompagnement (principalement les transports) et ces mesures concernent l’ensemble des sites.

Début 2012, le montant des opérations engagées s’élèvera à 55% de la dotation état. L’opération comporte quatre contrats de projet de partenariat public-privé (PPP) différents : - Restructuration et rénovation du site Schuman (Aix-en-Provence) - Construction de la tranche 2 OCEANODMED (Marseille) - Restructuration et rénovation du site Luminy (Marseille) - Construction du bâtiment pôle d’enseignement Economie et Gestion (Aix-en-Provence). L’ensemble des diagnostics sur les deux sites est maintenant terminé. Concernant les deux premières opérations, les évaluations préalables ont été effectuées; l’éligibilité des deux projets au contrat partenarial et la pertinence du recours au montage PPP ont reçu un avis favorable de la Mission d’Appui aux Partenariats Publics Privés (MAPP) courant 2011. Les Avis Appel Publics à Concurrence (AAPC) des deux premiers contrats ont été lancés en 2011. Les contrats seront signés à l’automne 2013 pour le premier et à l’été 2012 pour le second. Les travaux débuteront une fois les contrats signés. Au-delà de ces deux procédures PPP effectives, l’équipe projet a profité, suite à l‘appel d’offre du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en 2010, des budgets dégagés dans le cadre des intérêts ANR, pour lancer six chantiers complémentaires pour un montant global de 23 Millions d’euros : - Aix-en-Provence – Rénovation du stade Ruocco (1,020 M€)


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rentrée 2011

- Aix-en-Provence – Cité des Gazelles – Rénovation des pavillons 2 et 3 (4 M€) - Aix-en-Provence – Centre Sportif Universitaire – Extension des installations (2,350 M€) - Aix – Centre Sportif Universitaire – Restructuration 1ère tranche (2,670 M€) - Luminy – Construction du gymnase Technosport (7,3 M€) - Luminy – Aménagements extérieurs (5,7 M€) La règle imposée pour ces opérations, dites anticipées, est que l’adjudication des marchés soit réalisée avant la fin de l’année 2011. Cette contrainte est non seulement respectée mais le stade Ruocco et les pavillons de la cité des Gazelles vont être prochainement réceptionnés ; les autres équipements seront réceptionnés courant 2012.

Au niveau national, le palmarès de l’Etudiant classe cette année le site d’Aix-Marseille au troisième rang des villes où il fait bon étudier, le faisant progresser d’une place par rapport à l’an dernier.

Une nouvelle organisation administrative

Aix-Marseille Université comptera plus de 7 500 personnels. Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel au service de 70 000 étudiants, de leur formation et de leur insertion professionnelle, au service également de la recherche et de sa valorisation, il sera en lien étroit avec les principaux organismes de recherche nationaux et internationaux, avec les acteurs du monde économique local et national. Le siège de l’université sera localisé dans le Jardin du Pharo, à Marseille. Les directions administratives ou « Responsabilités et Compétences Elargies » seront principalement basées à Marseille (Direction des Ressources Humaines, Direction du Patrimoine, Direction des Affaires Financières, Direction des Systèmes d’Information), de même que la Direction de la Recherche ; les directions de service à l’étudiant seront basées à Aix-en-Provence (Direction des Etudes et de la Vie Etudiante, Service universitaire de formation tout au long de la vie, Service universitaire d’insertion et d’orientation), de même que la Direction des Relations Internationales. Dans ce projet ambitieux, la question de la gouvernance de l’université est primordiale (en d’autres termes, la capacité de son organisation à être performante). L’université doit se doter d’instruments de mesure de performance et de dispositifs pour évaluer la qualité de ses enseignements et de sa recherche. Elle devra développer et renforcer ses partenariats externes. L’organisation administrative d’Aix-Marseille Université doit donc renforcer ses grandes directions, mutualisant les fonctions support existantes. Dès l’automne 2007 des groupes de travail ont été mis en place : groupes stratégiques, groupes opérationnels, comité de suivi, comité de pilotage. Les réunions ont permis une meilleure connaissance mutuelle, humaine et institutionnelle. Dialogue, concertation et respect des procédures juridiques sont aujourd’hui encore les maîtres-mots de cette aventure humaine. Les groupes de travail ont dressé un bilan clair de la situation dans leur domaine de réflexion, fixant des propositions de nouvelle organisation. A l’issue, un document a reçu l’approbation du Conseil d’Administration de chacune des trois universités. De grandes dispositions ont été adoptées à deux niveaux : celui de la gouvernance et celui de l’organisation administrative de l’université. L’une et l’autre comprennent 3 niveaux : - pour la gouvernance, un niveau central, un niveau intermédiaire - celui des secteurs - et un

troisième niveau, celui des composantes.


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rentrée 2011

- L’organisation administrative est elle aussi structurée en trois niveaux : un niveau central, un niveau intermédiaire - qui sera celui des campus - et un troisième niveau, identique à celui de la gouvernance, qui sera celui des composantes, UFR, instituts et écoles…

- (Voir schéma en annexe)

A noter dans l’agenda =>

Les prochaines échéances, conduites par l’administrateur provisoire, le Recteur d’Académie, sont : • d’ici la mi-décembre : − examen des statuts d’Aix-Marseille Université par le Comité Technique Paritaire Provisoire

(réunion des trois CTP) puis approbation de ces statuts par l’Assemblée Constitutive Provisoire (les 3 CA).

− élection des 3 Conseils (Conseil d’Administration, Conseil Scientifique et Conseil des Etudes et Vie Etudiante)

• au tout début du mois de janvier 2012, élection du Président de l’université par le Conseil d’Administration d’Aix-Marseille Université.

Rentrée 2011- Aix-Marseille Université

Rentrée 2011- Université d’Avignon et des pays de Vaucluse

Nouveautés de la rentrée 2011

Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

Une université de territoire comme celle d’Avignon et des Pays de Vaucluse, c’est un nouveau modèle d’université , ouverte sur le monde mais fortement ancrée dans le territoire et en phase avec les attentes très concrètes de tous ceux qui entreprennent. Par les valeurs qui la caractérisent, notre université est au cœur des enjeux sociaux, culturels et économiques. On a l’habitude de les appeler « petites universités ». Et alors ? Notre université a su montrer que la qualité et l’excellence sont loin d’être corrélées à la taille d’un établissement. La réactivité de celui-ci est finalement ce qui compte. Voilà le défi de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse qui sait encourager ses talents, ses étudiants, les membres de sa communauté : elle leur donne envie de rester durablement, elle doit encore savoir attirer à elle les meilleurs, ceux qui ont un vrai désir d’université au meilleur moment qui soit.

L’année qui vient sera déterminante pour notre futur contrat qui, pour la première fois, durera cinq ans. Ce sera aussi une année électorale pour nos conseils centraux et pour la présidence de notre établissement qui selon les termes de la loi pourront, pour la première fois, être renouvelés. Ce sera une année de préparation pour la renégociation du Contrat de Projets Etat Région (CPER), une année de préparation pour notre rapprochement d ’un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) , une année bien occupée avec toutes les incertitudes également liées aussi aux changements politiques nationaux.

Notre établissement, qui figure au premier rang des universités françaises non parisiennes concernant le classement de ses licences par l’AERES, devra également continuer ses efforts dans le sens de la réussite de ses étudiants. Au niveau des échanges internationaux, l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse est une de celle qui envoie le plus d’étudiants à l’étranger dans le cadre des accords ERASMUS. En outre, la création de deux Structures Fédératives de Recherche (SFR) en 2011 , l’une en « Agrosciences et Sciences » et l’autre en « Culture et Patrimoine » vient concrétiser les axes identitaires de notre établissement. Autres belles réussites, Avignon se place parmi les villes universitaires fr ançaises où il fait bon étudier et des dispositifs comme le Patch Culture et l’Ecomug qui sont présentés dans l’Agenda-Guide ou encore la qualité d’accueil de nos services comme la Bibliothèque universitaire contribuent à l’amélioration de la qualité de vie sur nos campus.

2 Rentrée 2011- Université d’Avignon et des pays de Vaucluse


Egalité et Parité entre les femmes et les hommes da ns nos universités L’Université d’Avignon se veut exemplaire sur l'ensemble des questions qui touchent à l'égalité et la parité entre les femmes et les hommes. Elle va ainsi adopter, dans le cadre de l'élaboration de son prochain contrat quinquennal, une charte pour l'égalité et la parité entre les femmes et les hommes. Au sein d'une petite université pluridisciplinaire, les questions sont très diverses suivant les secteurs et les disciplines, c'est pourquoi l'Université d'Avignon représente un très beau laboratoire pour inscrire dans la durée l'évolution de cette question qui concerne l'ensemble de nos personnels et de nos instances de représentation.

Formations : des résultats encourageants depuis la généralisation du contrôle continu avec +11% de réussite en Droit, Economie, Gestion

Depuis la généralisation du contrôle continu à toutes ses filières de formation, la réussite en première année à l’Université d’Avignon a progressé de 1% toutes filières confondues. Ces résultats sont prometteurs si l’on considère que, d’une filière à l’autre, des différences existent. Ainsi, si en Sciences Humaines et Sociales, domaine dans lequel le contrôle continu était déjà bien installé avant 2009 avec un taux de réussite moyen de 66%, la variation est quasi nulle, le domaine Droit, Economie, Gestion dans lequel la mise en place du contrôle continu était la plus difficile du fait des effectifs, observe une réussite de +11%.

¼ d’abandon en moins en première année Le taux d’abandon quant à lui a diminué significativement puisqu’il est passé de 35.6% à 27,2%, soit une baisse de près d’1/4 des abandons quelles que soient les filières. Ce succès s’explique par le mode d’évaluation, qui met fin au système "couperet" des examens terminaux. Il permet aussi à chaque étudiant de mesurer sa progression durant le semestre et de mieux cerner les attentes des enseignants.

Une intense activité d’accueil lors des deux premiè res semaines de rentrée Pour accompagner ses étudiants dès leur arrivée, l’Université d’Avignon développe plusieurs outils : > l’accueil renforcé des étudiants lors des séances de pré-rentrée : les étudiants de première

année y rencontrent leurs responsables de formation qui leur apportent des informations générales liées à leur vie d’étudiant,

> la remise de l’Agenda-Guide à chaque étudiant recensant toutes les informations utiles à leur vie au sein de l’établissement,

> la tenue d’un Espace Accueil Etudiant, et du Village Etudiant du 1er au 30 septembre. Préparation au CAPES et mise en place des Masters d ’enseignement : 80% de réussite aux Masters et de belles réussites aux concours L’Université d’Avignon propose, depuis la rentrée 2010, des Masters qui permettent aux étudiants de se former et de se préparer à ces concours de recrutement au travers de parcours spécifiques. L’an dernier, l’Université d’Avignon a obtenu d’excellents résultats aux CAPES présentés par ses étudiants. Ces Masters affichent un très bon taux de réussite pour la première année de mise en place, avec 80% de réussite, toute filière confondue. Concernant la réussite aux concours auxquels ces Masters préparent, les résultats sont tout aussi satisfaisants puisque 72% des étudiants du Master Etudes Romanes parcours Espagnol : Métiers de l'Enseignement et de la Formation ont été admis cette année au concours du



CAPES d'Espagnol. Le Master Identités et Cultures anglophones, parcours Formation à l'enseignement en anglais cette année, enregistre un taux de réussite hors normes de 53% pour le CAPES-CAFEP et de 80% pour le CAPES-CAFEP-CAPLP. En ce qui concerne le Master de Lettres modernes, les résultats ont été très satisfaisants puisque 7 étudiants sur 12 ont été reçus.

Les nouvelles formations de la rentrée 2011 À partir de la rentrée 2011, l'Université d'Avignon propose un nouveau Master conjoint franco-italien en traduction littéraire, un nouveau Diplôme Universitaire Langue et Cultures italiennes proposé par le département d'Italien de l'Université d'Avignon et une formation de remise à niveau en orthographe proposée par le Service de la Formation Continue.

Orientation et insertion professionnelle : 90% d’insertion professionnelle au niveau Licence pro et Master

L’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse est attentive à la réussite et à l’insertion de ses étudiants. Elle propose diverses actions, dont l’Aide à l’orientation et au choix de poursuite d’études, l’aide à la réussite, l’aide à la constru ction d’un projet professionnel à l’insertion et un suivi d’insertion et du devenir d e l’étudiant.

L’Aide à l’orientation se traduit, par le biais d’une Unité d’enseignement (UE) « Accompagnement », à partir de la 5ème semaine de cours : il s’agit d’un diagnostic sur les éventuelles difficultés des étudiants et proposition de modules adaptés parmi le tutorat méthodologique et/ou disciplinaire, l’accompagnement au projet de formation et professionnel, l’aide au développement individuel. Par ailleurs, le contrat pédagogique permet aux enseignants référents de proposer, après validation par l’équipe pédagogique et de formation, une adaptation du parcours de formation en fonction des difficultés ou du projet professionnel de l’étudiant.

L’Aide à la construction d’un projet professionnel et à l’insertion passe, au niveau Licence, par la construction du projet professionnel et la recherche d’un stage, notamment au travers des modules « Projet d’Orientation Professionnelle » et « Préparation au stage » ou l’accompagnement à la création d’activité et d’entreprise (UE d’Ouverture). Au niveau Master elle consiste en la préparation à la recherche de stages et d’emplois avec des UE sur les techniques de recherche d’emploi, job dating, aide à la création d’activité et d’entreprise. Enfin, au niveau Doctorat, il s’agit d’un module bilan de compétences, projet professionnel, techniques de recherche d’emploi, organisation de l’entreprise, fonctions accessibles aux jeunes docteurs, simulations d’entretiens d’embauche.

Le suivi d’insertion et du devenir des étudiants se fait par le biais d’une enquête sur les étudiants inscrits en première année de Licence l’année N et non réinscrits l’année N+1 (65% sont en poursuite d’études) ainsi que d’enquêtes d’insertion professionnelle des diplômés d’un DUT, d’une Licence professionnelle, d’un Master et d’un Doctorat. Les premiers résultats sont très positifs puisque le taux d’insertion professionnelle des diplômés d’ une Licence professionnelle et d’un Master est de 90% . En outre, on apprend que les ¾ des diplômés d’un Master de l’Université d’Avignon travaillent dans le secteur privé et que 40% travaillent dans la région PACA.



Recherche et valorisation : 1,5 millions d’euros obtenus par les laboratoires de l’Université d’Avignon dans le cadre de la programmation ANR

2011 confirme la forte progression des activités de valorisation au sein de notre établissement. L’Université d’Avignon a en effet signé deux contrats de licence avec deux industriels leaders mondiaux dans leur domaine. C'est le fruit de plusieurs années de recherche dans les secteurs innovants et de plusieurs mois de négociation. Les 10 derniers mois ont également vu le dépôt de 3 nouvelles demandes de brevets démontrant le potentiel innovant de l'ensemble de nos laboratoires. L'année 2011 voit également le projet SATT PACA-CORSE retenu dans le cadre des Investissements d'Avenir. Il est l'un des 5 dossiers sélectionnés en vague A sur les 15 projets déposés et bénéficiera d'une enveloppe de 78M€ pour l'ensemble de ses membres (Université de la Méditerranée - Université de Provence - Université Paul Cézanne - Université du Sud Toulon Var - Université de Nice Sophia Antipolis - Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse - Université de Corse - C.N.R.S. - INSERM - Ecole centrale de Marseille). La mise en place de la Plate-forme d’Eco-Extraction se poursuit. Une étude de marché conséquente va permettre de définir le modèle économique optimal ainsi que la forme juridique la plus appropriée.

Programmation ANR 2010 : 1,5 millions d'euros obten us par les laboratoires de l'Université d'Avignon Les réponses aux ANR sur la programmation 2010 sont désormais toutes connues et le bilan pour l'Université d'Avignon est très positif : les gains obtenus par les projets proposés atteignent plus de 1,5 millions d’euros. Par ailleurs, la proportion de succès sur le nombre de demandes faites est de 10 projets sur 28 déposés, soit une proportion bien supérieure à la moyenne nationale, qui est de moins de 1/4. Ces résultats montrent de manière indiscutable la santé, la vitalité et la qualité des activités de recherche des laboratoires de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

Deux Equipex déposés : VALPRONAT et PATRIMONIA L'Université d'Avignon a déposé deux projets Equipex le 12 octobre dernier : VALPRONAT et PATRIMONIA. Ils correspondent chacun aux axes de développement de l'Université : Sciences / Agrosciences et Culture / Patrimoine.

L'Equipex VALPRONAT porte sur les Agrosciences et en particulier sur la valorisation des produits naturels. Il est fortement lié aux problématiques régionales et s’appuie sur la Structure Fédérative de Recherche « Valorisation des Produits Végétaux Naturels. Qualité et Environnement » qui rassemble sept laboratoires et unités de recherche de l’Université d’Avignon et du centre INRA PACA auxquels se sont associés le Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes (CTIFL) et le Centre Technique de la Conservation des Produits Agricoles (CTCPA)

L’Equipex PATRIMONIA concerne l'étude et la valorisation des patrimoines culturels, historiques et territoriaux, via les technologies du numérique. Il vise à promouvoir les activités scientifiques et opérationnelles interdisciplinaires pour l'analyse, la préservation et la promotion de ces patrimoines sur le long terme en proposant une plate-forme technologique interdisciplinaire. Il est porté par la Structure Fédérative de Recherche Agor@ntic. L'enjeu fondamental de PATRIMONIA est de permettre la construction des compétences croisées et



interdisciplinaires nécessaires à la compréhension et au développement durable des sociétés en évolution et en mouvement sur leurs territoires, sous l'effet structurant des Technologies de l'Information et de la Communication.

Diffusion de la culture scientifique Les actions programmées cette année en matière de vulgarisation scientifique, notamment en direction des scolaires, ont connu un fort succès avec des temps forts remarqués comme : - Parmi le cycle de conférences annuel, celle de Cédric Villani avec plus de 600 lycéens de la région présents le 25 mars 2011 pour une conférence passionnante et vivante de ce mathématicien lauréat de la médaille Fields 2010, - Le « Printemps des chercheurs », en avril 2011, nouvelle action qui proposait une programmation sur 15 jours organisée avec trois partenaires dans le cadre de l'année de la Chimie et du centenaire du Nobel de Chimie à Marie Curie. Cette manifestation a rencontré un fort public scolaire (plus de 1000 participants dont une majorité de scolaires (environ 850)). - La Fête de la Science, du 13 au 15 octobre prochain, qui connaît déjà un fort succès auprès des scolaires puisque les activités proposées par l’Université le jeudi et le vendredi affichent complet. Elle proposera aussi cette année une configuration inédite puisque des laboratoires de l’université et des associations de culture scientifique seront présentes, place de l’Horloge, sur le « Souk des sciences ».

La prestigieuse Académie des Sciences remet un prix thématique de Mathématiques à un professeur de l’Université d’Avignon le 11 octobre 2011

Marie-Claude Arnaud, professeur en Mathématiques à l’Université d’Avignon, va se voir remettre par la prestigieuse Académie des Sciences le prix thématique de Mathématiques "Gabrielle Sand et M. Guido Triossi". C'est un très grand honneur pour l'Université d'Avignon qui vient distinguer une nouvelle fois la grande qualité des recherches conduites à Avignon en Mathématiques. Les Prix seront remis aux lauréats au cours d'une séance officielle le 11 octobre 2011 sous la coupole de l'Institut de France.

L’Université d’Avignon au « top » des échanges internationaux

L’Université d’Avignon occupe le haut du classement des échanges internationaux, tant pour l’attrait qu’elle représente pour les étudiants étrangers que pour le nombre d’étudiants qu’elle envoie en dehors de nos frontières. Un pari est tenu à Avignon : si la qualité est là, le chiffre suit. Et l’expérience montre qu’en la matière l’Université d’Avignon s’est construit une notoriété et une image qui en font une référence auprès des étudiants étrangers qui y ont séjourné.

Un attrait des étudiants étrangers pour l’Universit é d’Avignon Avec une augmentation significative des inscriptions d’étudiants étrangers pour cette rentrée, l’Université d’Avignon mesure les efforts qu’elle fait depuis des années en termes d’accueil des étudiants en échange et hors échanges. Pour la deuxième année consécutive, l'Université d’Avignon est en mesure d'accueillir trois étudiants étrangers qui viennent avec une bourse Mistral, d’obtenir 6000 euros pour une année d'études de niveau Master (plus de 120 dossiers ont été reçus à ce jour).

Le guichet unique et un programme d’accueil des étu diants étrangers L’Université d’Avignon a été la première université de l’Académie à mettre en place le guichet unique d’accueil. Les étudiants étrangers y trouvent de l'aide pour leurs démarches administratives (dépôt des demandes de titre de séjour, allocation logement, demande



d'autorisation de travail etc.) et leur recherche de logement, ainsi que des informations pratiques. Il est ouvert chaque année de début septembre à fin novembre. Le programme d'accueil est désormais une tradition à Avignon, et bien connu du public étranger. Il s'adapte aux besoins spécifiques des étudiants, et cette année, on a particulièrement veillé à l'ancrer dans notre territoire en lien avec les collectivités territoriales (Mairie, département) et les pôles d'excellence (INRA, Epicurium). Concernant les chiffres, nous comptons 200 étudiants de 90 nationalités à ce programme d'accueil qui a été labellisé Campus d'été par le ministère pour la 2ème année consécutive.

Avignon, une ville où il fait bon étudier selon l’Etudiant.fr

Avignon gagne 8 places dans le classement des ville s où il fait bon étudier Pour la 5e année consécutive, l'Etudiant.fr propose un palmarès des villes étudiantes dans lequel Avignon se distingue. Après une entrée fracassante l’an dernier dans le classement en se plaçant dans le top 40 des villes où il fait bon étudier, mais surtout, à la 7ème place du classement général des grandes villes, Avignon gagne, cette année encore, 8 places dans le classement général.

Le Patch Culture et l’Ecomug : la culture crée une forte dépendance, vous pouvez continuer Le 1er octobre 2010, l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse lançait un nouvel outil au service de sa communauté : le Patch Culture. Des générales dédiées à l’Opéra, des concerts symphoniques sur le campus, du cinéma à 5€ toute l’année , de la danse, du théâtre, des musiques actuelles et une cour d’honneur, voilà le programme dont les 300 adhérents de l’année 2010/2011 ont déjà pu profiter. Après cette première année riche d’expériences esthétiques, de collaborations culturelles et de moments de vie, le Patch Culture a fait sa rentrée le 1er octobre avec de nouveaux partenaires, de nouveaux moyens de communication et de nouvelles actions. Cette année universitaire s’ouvre avec 23 structures culturelles qui, ensemble, constituent le cercle des partenaires du Patch Culture. Elles proposent à la communauté universitaire de bénéficier d’un tarif à 5€ une fois par an. Si les partenaires présents poursuivent l’aventure aux côtés de l’Université, les théâtres du Balcon, du Chien qui fume, Golovine, le Paris mais aussi la Gare de Coustellet, le Festival d’Avignon, l’AJMI et les cinémas Capitole centre et Capitole Studio nous rejoignent et accueilleront eux aussi les patchés. De nouvelles actions sont aussi au programme. Une page Facebook regroupant les offres des partenaires, des billetteries directement sur le campus pour certains programmes, et surtout, une belle initiative écologique et culturelle en partenariat avec le CROUS et Alinéa: l’Ecomug de l’Université . Cet Ecomug gravé à l’effigie de l’Université est offert, dans la limite des pièces disponibles aux adhérents du Patch Culture et leur permet de bénéficier d’un tarif préférentiel sur le café à la cafétéria du CROUS : c’est penser la culture dans sa dimension de sociabilité, d’écologie mais aussi de développement d’une culture commune par des objets qui nous suivent tout au long de notre vie.

Contact : Raphaël ROTH, Responsable de la communication -Cellule Communication Tél. : 04.90.16.25.55 Courriel : [email protected] Internet : www.univ-avignon.fr

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Les formations

Dans le cadre de la formation continue qui ne cesse de se développer (une vingtaine de certificats à ce jour), 2 nouvelles formations ouvrent cette année.

- Création du «Certificat supérieur de management d es pôles hospitaliers des établissements de santé» La nouvelle gouvernance des Etablissements publics de santé a prévu la création de pôles d’activité médicale au sein de ces établissements. Chaque pôle hospitalier est dirigé par un médecin. Les médecins chefs de pôles sont, en conséquence, investis d’une mission de gestion particulièrement complexe, associant des compétences en matière de management et conduite de projet, de ressources humaines et de conduite du changement. Afin de répondre aux besoins des établissements, le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé a demandé au Centre National de l’Expertise Hospitalière (CNEH) de mettre en œuvre une formation dans chaque région. Le CNEH a proposé à Sciences Po Aix d’organiser cette formation à l’échelon de la Région PACA (160 chefs de pôles). Par ailleurs, après concertation avec la Faculté de Médecine de Marseille, cette dernière participera au programme de formation, placé sous l’égide de Sciences Po Aix, et créera un diplôme universitaire de fin de session. Le programme de formation s’organisera autour de l’alternance d’apports théoriques, sous forme de cours et de retours d’expérience, séminaires et recherche, avec élaboration d’un mémoire. Durée de la formation : 123h. Début de la formation : novembre 2011

- Création du certificat Management Interculturel Ce certificat vise à faire acquérir aux cadres et chefs d’entreprises privées et publiques les compétences interculturelles nécessaires à leur réussite dans un contexte mondial. Cette formation s’adresse aux dirigeants et cadres d’entreprises de tous secteurs d’activités ayant ou souhaitant développer une activité internationale. Elle est également ouverte aux responsables d’entreprise ayant à gérer des ressources humaines pluriculturelles. La formation est dispensée par des enseignants chercheurs universitaires spécialistes des questions interculturelles appliquées à l’entreprise, des responsables d’entreprises et des consultants. L’équipe pédagogique est elle-même pluriculturelle. L’obtention du certificat est soumise à un contrôle d’assiduité aux cours, à l’élaboration d’un dossier suivi d’une épreuve de soutenance orale de ce dossier.

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- Création d’une HR SCHOOL La HR SCHOOL délivrera un certificat supérieur en Management des Ressources Humaines et vise les cadres à haut potentiel.

Le Centre de préparation à l’Administration Générale (CPAG)

En 2010/2011, le CPAG d’Aix en Provence continue d’avoir d’excellents résultats malgré la nette diminution du nombre de postes ouverts aux concours de la fonction publique. Nous avons eu par exemple : - 29 admis aux IRA dont 4 étudiants de la CPI IRA de Bastia sur les 6 candidats présentés. - 11 admis à inspecteur des impôts - 5 admis à inspecteur des douanes - 4 admis à officier de gendarmerie, 4 à officier des corps technique de la gendarmerie, 2 au commissariat aux armées et 3 officiers des corps technique des armées - 5 greffiers en chef - 3 Magistrats - 2 admis à inspecteur de la jeunesse et des sports - 2 administrateurs des affaires maritimes sur les 4 postes ouverts au concours Par ailleurs nous avons eu en 2010, 3 admissibles à l’ENA et 4 admissibles au concours de l’INET. Pour les résultats les plus récents (et provisoire), nous avons 10 admissibles à l’ENM et 9 admissibles à l’EN3S, qui sont parmi les concours les plus difficiles. Les épreuves d’admission sont en cours. Le CHERPA 1- Le CHERPA (Equipe d’accueil de Sciences Po Aix) a été renouvelé pour 5 ans par l’AERES. Sur la base d’un programme de recherche autour de 3 axes généraux :

• Globalisation et régionalisation du système international • La religion en politique : acteurs, croyances, marchés • Mobilisations, expertises et processus politiques

2- Le CHERPA a un nouveau directeur Christian DUVAL, aussi Directeur de Sciences Po Aix et un directeur Adjoint, Christophe TRAINI, Professeur de Science Politique.

3- Le CHERPA et l’IREMAM organisent à partir de décembre un cycle mensuel de conférences sur les révolutions arabes.

4- La 31ème conférence de la Société Internationale de Sociologie des Religions sur le thème « Religion et économie dans un monde global », qui s’est tenu à Sciences Po Aix les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet derniers, a réunit 620 délégués de toutes nationalités, des chercheurs, enseignants-chercheurs et universitaires, travaillant sur le religieux. Véritable succès pour les chercheurs et les doctorants de l’équipe de l’Observatoire du religieux qui ont pu échanger pendant 4 jours avec leurs collègues venant des 5 continents.

5- L’IEP avec sa collection « Science Politique Comparative » chez Karthala, vient de sortir un nouvel ouvrage d’Alix Philippon sur « Soufisme et politique au Pakistan». Elle a présenté son ouvrage le jeudi 5 octobre à 18h00 à l’amphi Cassin à Sciences Po Aix.

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… et puis toujours des journées d’études et conférences doctorales tout au long de l’année. Information sur l’Agenda tous les mois.

6- En partenariat avec l’Université de Provence l’IEP_CHERPA ouvrira le 20 octobre 2011 le premier séminaire commun et pluriannuel de recherche sur la politique étrangère en Provence de deux « acteurs » de celle-ci : Arturo VALENZUELA, récent Secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires hémisphériques et Clare SEELKE (Congressional Research Service). Trois séances auront lieu chaque année et s’articuleront en octobre 2011 avec une journée d’études sur la relation Etats-Unis / Mexique puis en novembre 2012 avec un colloque international sur la politique externe de B. Obama et la première rencontre scientifique Institut des Amériques / Georgetown University.

Le Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration Sciences Po Aix s’est doté d’un prestigieux Conseil d’Administration. Actuellement présidé par Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, il comprend également des personnalités extérieures de renom : - M. Patrick OLLIER, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, vice président du Conseil d’Administration, - M. Jean-Paul BAILLY, Président Directeur Général, du Groupe La Poste, - M. Loïc FAUCHON, Président du Groupe des Eaux de Marseille, Président du Conseil Mondial de l'Eau, - M. Gérard MESTRALLET, Président Directeur Général d’GDF SUEZ, - M. Bruno ROGER, Président Directeur Général de Lazard Banque.

Un nouveau site web

Nouveau Site web : L’intranet de l’établissement étant en place, l’Institut se fixe pour objectif cette année le lancement d’un nouveau site web, plus dynamique, véritable vitrine d’une grande école.

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Ecole Centrale de Marseille

Membre du Groupe des Écoles Centrales, Centrale Mar seille est un Établissement Public à Caractère Scientifique Culturel et Professionnel créé en 2006. Principale Grande École d’ingénieurs de l’agglomération marseillaise, elle a pour vocation de former des élèves de très haut niveau, polyvalents et responsables. E ngagée depuis sa création dans une forte croissance, qualitative et quantitative, l’éc ole est régulièrement classée autour de la 20ème place dans les classements.

Rentrée 2011 : la progression continue

L’excellence consolidée En cette rentrée 2011, de nombreux indicateurs attestent de la qualité de la stratégie développée par l’établissement :

- une employabilité remarquable et des niveaux de s alaires très élevés Avec, en moyenne, un salaire de première embauche d’environ 37 700 euros (salaire brut, primes incluses, données C.G.E.), les diplômés de Centrale Marseille s’avèrent de plus en plus prisés sur le marché de l’emploi. Parallèlement, on note des taux d’insertion excellents, puisque près de 50% des diplômés sont déjà embauchés au jour de leur remise de diplôme. Trois mois après, ils sont déjà 84% à être en activité.

- un effectif global en hausse de 4 % Avec un effectif global de 719 élèves en 2011-2012, contre 693 pour 2010-2011, Centrale Marseille voit sa progression se poursuivre. En termes qualitatifs, l’on observe la même progression de l’établissement en termes de niveau académique des élèves sélectionnés. Cette évolution des effectifs est toutefois freinée par des locaux trop exigus . La progression des effectifs apparaît désormais tributaire de l’évolution de la situation patrimoniale, encore incertaine.

- Une recherche adossée à des laboratoires excellen ts Centrale Marseille est tutelle secondaire de 5 laboratoires de recherche, et a sollicité le rattachement de 3 laboratoires supplémentaires pour la rentrée 2012. Ces 8 laboratoires partenaires (FRESNEL, IRPHE, ISM2, LMA, M2P2, ET GREQAM, LATP ET LIF) ont été notés A+ ou A par l’AERES en 2011. Avec un taux d’enseignants-chercheurs publiant de 83% (au

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sens de l’AERES), Centrale Marseille se présente comme une École profondément tournée vers la recherche, bien loin par conséquent des caricatures usuelles des grandes écoles.

Une grande école dans le monde

Centrale Marseille a adopté une politique très volontariste en matière de relations internationales. En cette rentrée 2011, de nouveaux éléments sont venus renforcer cette action.

- C’est un engagement fondamental : l’octroi du diplôme d’ingénieur de Centrale Marseil le est désormais conditionné au fait d’avoir consacré au moins un semestre plein à l’international durant sa scolarité. Cette obligation peut être satisfaite à divers moment de la scolarité : S8 (deuxième semestre de M1), césure, doubles diplômes (6 années après le bac), S10 (deuxième semestre de M2). La mobilité s’effectue dans une université partenaire d’excellence, ou en entreprise.

- Centrale Marseille se voit confirmée dans son attractivité internationale. Avec environ 10% de son effectif issu d’un recrutement international, en provenance d’une quinzaine de pays, dont 10 titulaires d’une bourse Eiffel , l’école voit sa notoriété s’étendre et se consolider. Par ailleurs et pour la première fois, quelques élèves ont accédé à l’école par le concours Centrale Supélec / cycle-international, mode de recrutement appelé à se développer dans les prochaines années.

- La première promotion d’ingénieurs diplômés de Centrale Pékin sera diplômée en janvier 2012. Centrale Marseille contribue activement, par la mise à disposition de ses enseignants, et par un soutien financier, à cette formation ambitieuse, opérée par le groupe des écoles centrales, en partenariat avec l’université de Beihang.

- 14 % des diplômés en 2010 ont trouvé un premier emploi à l’international. Ce pourcentage déjà impressionnant est voué à croître, au regard de la politique de mobilité mise en œuvre depuis cette rentrée.

Des partenariats et des réseaux renforcés

L’année 2011-2012 est abordée dans une configuration favorablement modifiée, et très propice au dynamisme de l’établissement. Parmi les éléments de ce contexte nouveau, on peut noter que Centrale Marseille :

- est désormais membre de la fondation Centrale Initiatives , fondation commune avec les Ecoles Centrales de Lille et de Nantes. Cette fondation a pour vocation de jouer, dans les années qui viennent, un rôle déterminant dans le développement de l’école.

- est également entrée au capital de Centrale Innovation, filiale de valorisation commune aux Écoles Centrales de Lyon et de Nantes.

- entre au capital de la SATT PACA-Corse, récemment désignée par l’Etat parmi les lauréates de l’appel à projet

- a signé un partenariat structurant avec l’IAE d’Aix-en-Provence, visant à créer un pôle d’excellence scientifique et managérial en Provence

- a renforcé son partenariat avec l’Université de la Méditerranée et AXA

- agit à l’échelle régionale pour développer des partenariats féconds avec les Grandes Écoles, en vue notamment de renforcer l’attractivité de la région.

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- a conforté son partenariat avec la CCIMP, dans le cadre de la convention pluriannuelle liant les deux partenaires.

Une grande école ouverte sur son territoire

L’engagement de Centrale Marseille en direction de l’excellence académique et professionnelle ne se réalise pas au détriment de son engagement pour la cité. Parmi des dizaines d’initiatives (Passeport Avenir, Wiki2D, fête de la science, actions humanitaires diverses, initiatives environnementales multiples, partenariats avec les entreprises et des fondations autour de la RSE), on peut citer :

- l’engagement massif en faveur de la diversité sociale. Centrale Marseille a fait depuis 2005 de la question de l’ouverture sociale un marqueur identitaire puissant, a engagé de multiples actions et s’est positionnée comme un leader à l’échelle nationale. A la tête de deux cordées de la réussite (échanges phocéens et spé s&t), mobilisant près de 70 élèves et une quinzaine de personnels, l’école a organisé en juillet 2011, en partenariat avec la conférence des grandes écoles, les premières « rencontres de la diversité sociale dans l’enseignement supérieur ». Implantée au sein des quartiers nord, Centrale Marseille entend exercer pleinement sa responsabilité sociale d’établissement en contribuant au développement du territoire.

- l’implication dans la préparation de la manifestation Marseille Provence 2013, avec de multiples partenariats en cours (Frac Paca, Planète émergence, …) et un projet majeur, Solar Hills, pour lequel l’école accompagne l’artiste Lilian Lijn et l’équipe de MP2013 vers une manifestation à forte visibilité…

CENTRALE MARSEILLE HORS LES MURS

AGENDA octobre – novembre 2011 : quelques dates à r etenir

- 5 OCTOBRE – INAUGURATION DE L’ENTRÉE DE CENTRALE MARSEILLE DANS

CENTRALE INNOVATION, MAISON DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL - 11 OCTOBRE - QUESTION CENTRALE N°3 : L’EAU AU XXIÈME SIÈCLE : G ESTION

DES RESSOURCES ET INNOVATION, A LA FACULTÉ DE SAINT-JÉRÔME - 12, 13, 14 OCTOBRE – FÊTE DE LA SCIENCE, PLATEFORME DE CHIMIE DE

CENTRALE MARSEILLE ET HALL PILOTE, FACULTÉ DE SAINT-JÉRÔME - 8 NOVEMBRE - FOCÉEN, FORUM ENTREPRISES DE CENTRALE MARSEILLE, AU

PARC CHANOT - 25 NOVEMBRE – GALA DE CENTRALE MARSEILLE, AUX DOCKS DES SUDS - 26 NOVEMBRE - REMISE DES DIPLÔMES, PALAIS DU PHARO Contact : Guillaume Quiquerez Directeur de la communication [email protected] 04 91 05 45 18 / 06 25 33 60 75

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Arts et Métiers

ParisTech Aix-en-Provence

Les priorités stratégiques du centre Arts et Métier s ParisTech – centre d’Aix-en-Provence affichées à la rentrée 2010 demeurent d’actualité e n 2011. Elles peuvent se résumer en 4 points : - Affirmer la visibilité et la cohérence de notre o ffre en PACA/Corse - Dynamiser la formation et la recherche en adossan t les enseignements à la recherche - Créer des Plates-Formes Technologiques de Recherc he et d’Innovation en lien avec les pôles de compétitivités et les projets régionaux - Créer l’originalité du réseau Arts et Métiers

Présentation

Fondée en 1780 par le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt, l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers est composée de trois instituts et de huit Centres d'Enseignement et de Recherche, dont celui d’Aix-en-Provence ouvert en 1843. Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel depuis 1990, nous formons plus de 1 000 ingénieurs par an, dont environ 150 à Aix en Provence. Cela fait donc de l’ENSAM une école nationale régionalisée. Depuis le 20 mars 2007, l’ENSAM prend le nom de marque Arts et Métiers ParisTech.

La répartition géographique des centres conduit l’établissement à appliquer une stratégie de développement en région, avec la directive de visibilité nationale par évitement d’atomisation d’équipes de taille réduite. Ainsi, les équipes et/ou laboratoires sont encouragés à consolider leur partenariat avec les universités ou écoles en région, à s’inscrire dans les politiques correspondantes, notamment définies dans le cadre des contrats de programmes régionaux. Plusieurs unités se sont constituées au cours du temps dans une logique implicite de type «bottom-up », préfigurant la volonté d’organisation de la recherche dans la mise en place de Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur. Le développement de l’ENSAM repose également aujourd’hui très largement sur l’inscription des centres régionaux dans les pôles de compétitivité. Chaque centre se doit donc de s’inscrire dans cette logique de compétitivité nationale ou internationale, développée à partir du régional. De la même façon, les centres régionaux sont et ont vocation à être des acteurs de la recherche et de l’innovation en régions, et donc à figurer dans les schémas d’aménagement régionaux et interrégionaux en cours de développement.

En ce qui concerne la recherche, l’ENSAM s’inscrit naturellement sur les domaines d’excellence que sont : matériaux et procédés, ingénierie conception et éco-conception, énergétique-électronique-électrotechnique et systèmes. Elle est impliquée au niveau national, tout en développant une politique de site. Le centre Arts et Métiers ParisTech d’Aix-en-Provence

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collabore plus particulièrement avec les universités d’Aix-Marseille et l’Ecole Centrale de Marseille. Pour favoriser le développement de la recherche partenariale que mènent nos laboratoires avec les milieux socioéconomiques, les pouvoirs publics français ont mis en place un système à l’image des instituts allemands Fraunhofer. De par l’importance de nos relations industrielles, notre structure a obtenu le label Carnot intitulé « ARTS » depuis le 1er janvier 2006.

L’Ecole forme des ingénieurs généralistes particulièrement reconnus dans les domaines du génie mécanique et du génie industriel qui couvrent des spécialités comme l’énergétique, la mécanique, les structures, l’électronique… mais aussi la conception, l’industrialisation ou la gestion de production. Au-delà de ces domaines nous assurons une formation au management et à la gestion de projet. Notre formation, adossée à la recherche, propose un programme commun à tous les centres comprenant des Unités d’Enseignement d’Expertises (ou options de troisième année de cycle ingénieur) en fonction des spécificités locales.

Nos programmes de développement s'appuient sur des plates-formes collaboratives. En effet, elles sont un lieu de regroupement des compétences et de mise en commun de moyens technologiques. La coordination et la concertation sont les maîtres mots pour une R&D efficace et pour un meilleur accompagnement des entreprises dans l’innovation. Les plates-formes technologiques correspondent à nos domaines d’expertises tant dans le domaine de la recherche que de l’enseignement (troisième année ingénieur ENSAM, Masters de recherche, Mastère spécialisé).

Si l’ENSAM est l’une des plus anciennes écoles d’in génieurs et la plus importante de par le nombre d’étudiants formés, elle est certainement l’une des plus « belles » car elle a une âme et une tradition de solidarité et de frater nité. Ces valeurs couplées à un enseignement scientifique et technologique de haut niveau fait que nos ingénieurs sont très demandés dans l’industrie.

Plateforme d’innovation INOVSYS

Rappel du contexte économique industriel : Plusieurs constats ont montré qu’il est devenu primordial de renforcer au sein des régions les compétences du tissu industriel local afin que les relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants puissent être conservées de manière locale et non pas que les compétences et les technologies soient exportées à l’heure de l’émergence de certains pays dits « low cost ». Un des moyens de structuration est alors de rapprocher le besoin industriel de l’offre de compétences universitaires pour fournir une synergie formation-recherche-innovation qui fait que certaines entreprises pourront conserver et développer un niveau de compétences et délivrer dans le futur des produits avec une forte différentiation face à des schémas qui seraient restés très routiniers et qui ne sont plus compétitifs au sein du paysage économique mondial.

Genèse du projet : Dans cet objectif de structuration en réseau des acteurs industriels et universitaires, et à l’initiative du pôle de compétitivité PEGASE, des discussions ont démarré durant l’automne 2008. Ces discussions basées sur les besoins et l’offre potentielle de chacun des partenaires (grands groupes, PMEs, universitaires) n’ont fait que consolider tout l’intérêt du projet : « il est primordial pour la région PACA de fédérer les compétences et les besoins ». Le concept de « plateforme» portée par les universitaires et à destination des industriels a été retenu.



L’année 2009 a permis de structurer la plateforme et de réaliser les premières demandes de financements obtenues début 2010.

Objectifs : La plateforme d’innovation INOVSYS est relative aux technologies mécaniques. Ce projet s’articule autour de besoins industriels identifiés en région et des compétences offertes par les partenaires académiques. Le thème de l’INgénierie et prOcédés aVancés pour le prototypage des SYStèmes complexes (INOVSYS) a donc été retenu et fédère quatre domaines de compétences : - Ingénierie des systèmes dynamiques intelligents - Ingénierie numérique et collaborative de produits - Ingénierie des procédés avancés pour le prototypage de pièces fonctionnelles - Caractérisation multi-échelle microstructurale, mécanique et géométrique

Les objectifs sont multiples : - Objectif 1 : Se maintenir à la pointe des technologies clés dans certains domaines de compétences en se dotant d’équipements de haute technologie (ex pour Aix: MEB, machines « prototypage rapide », outils Product LifeCycle Management, ……) - Objectif 2 : Fédérer et mutualiser les moyens et les compétences - Objectifs 3 : Avoir un lieu privilégié « ouvert » d’échange entre enseignants, chercheurs et industriels afin d’émuler de nouveaux projets pédagogiques, de recherche, ou industriels.

Partenaires : - Pegase, Eurocopter, PMEs, CEA, Capénergies - Arts et Métiers, ECM, IUT Aix, SupMéca, UniMéca, …………. - lycées de l’académie d’Aix-Marseille (Vauvenargues, Jean-Perrin) Thème défini en partenariat avec les laboratoires de recherche, PEGASE et Eurocopter

Etat d’avancement : Le second semestre 2009 et le premier semestre 2010 ont vu la réalisation d’importants travaux d’aménagement des ateliers ainsi que l’acquisition et l’implantation d’équipement scientifiques et technologiques. L’année 2010 réalise la plateforme par la mise en place des nouveaux équipements et la proposition d’une organisation : comité de pilotage, comité scientifique, groupes de travail, ... L’inauguration a eu lieu le 7 décembre 2010. L’année 2011 a donc été la première année « opérationnelle » pour émuler de nouveaux projets de recherche partenariale en région PACA.

Relations Internationales

Le centre Arts et Métiers ParisTech d’Aix-en-Provence va poursuivre, pour l’ensemble de l’établissement unique, le développement de ses relations avec les universités et entreprises des pays du bassin méditerranéen mais plus particulièrement :

L’Italie Université de Genova Politecnico di Milano Sapienza, università di Roma ….



La Tunisie Création d’une école d’ingénieurs à Bizerte Ecole Nationale des Ingénieurs de Tunis ..

Le Maroc Consolidation des relations avec ENSAM de Meknès et de Casablanca Université Hassan II Mohammedia, Université Mohammed premier Oujda

Des formations d’ingénieurs étrangers en poste (créant ainsi un microcosme international et multiculturel) Rotorcraft Technology Excellence Center d’Eurocopter (20 ingénieurs 1 semaine/2 mois)

Mise en place d’une formation double diplômante IDI (Ingénieur dans sa Dimension Internationale) à partir d’octobre 2011 afin de conforter les échanges avec les universités partenaires étrangères.

Rentrée 2011- CROUS


CROUS d'Aix-Marseille

Le CROUS d’Aix-Marseille, c’est :

30 892 étudiants aidés financièrement en 2010/2011

8840 étudiants logés en 2010/2011 dont 2789 étudiants étrangers

2 133 009 repas servis durant l’année universitaire 2010/2011

Un centre d’appel pour mieux répondre aux demandes : 04 42 900 800

Aides financières

1. Les bourses sur critères sociaux Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez a annoncé le versement d’un 10e mois de bourse sur l’année universitaire 2011/2012 (9,5 mois perçus en 2010/2011). Un effort majeur en faveur des étudiants. Montant de la bourse pour l’année universitaire 201 1/2012

Année universitaire 2011/2012

(Versement sur 10 mois)

Par an Par mois

Échelon 6 4600 € 460 €

Échelon 5 4339 € 434 €

Échelon 4 3779 € 379 €

Échelon 3 3100 € 310 €

Échelon 2 2419 € 242 €

Échelon 1 1606 € 161 €

Échelon 0 Exonération des frais d’inscription et des

droits de sécurité sociale

2 Rentrée 2011-CROUS


Le Fonds National d’Aide d’Urgence (FNAU) Le bilan de l’utilisation des crédits du Fonds National d’Aide d’Urgence en 2010 est le suivant :

FNAU 2010

Bénéficiaires Aides versées Montant

FNAU Annuel 255 255 999 680 €

FNAU Ponctuel 2160 2968 729 403 €

Total 2145 3223 1 729 083 €

Le Logement des étudiants

1 - Le Label Logement Le réseau des CROUS et le CNOUS créent, en cette rentrée 2011, le label "logement étudiant CROUS". Ce label est destiné aux logements proposés par des particuliers respectant la réglementation et satisfaisant à des critères de décence, de confort, de sécurité. Le label est attribué après évaluation (questionnaire fourni par le CROUS) et visite éventuellement du logement. L'obtention du label permet aux particuliers de bénéficier des avantages suivants : - l'image de confiance d'un acteur reconnu du logement étudiant, - la mise en avant de l’offre sur le portail logement en ville du CROUS et des informations sur les montages des dossiers de garantie du risque locatif (GRL).

2 - 350 logements neufs En cette rentrée 2011 et pour la 1 ère fois dans l’histoire du CROUS d’Aix-Marseille, des nouveaux logements sont proposés aux étudiants dans les 3 villes principales de l’académie.

À Aix-en-Provence , la construction de 80 logements par 13 Habitat à la cité universitaire des Gazelles s’inscrit pleinement dans la politique directive durable du CROUS d’Aix- Marseille. Le CROUS en sera propriétaire à l’issue de la convention de location qui couvre la période de remboursement des prêts contractés par 13 Habitat pour la réalisation de l’opération. Elle est la première réalisation d’une série de nouvelles résidences qui doivent augmenter de façon significative l’offre de logements à Aix-en-Provence, en liaison avec le plan CAMPUS.

À Marseille , la résidence Sainte-Baume, construite par la Phocéenne d’Habitations sur terrain d’État (le CROUS en sera donc aussi propriétaire à terme) sur le site de la Timone propose, à la rentrée 2011, 217 logements et 240 places (194 T1 et 23 T2) aux étudiants marseillais. Cette résidence profitera aux étudiants inscrits dans les cursus de santé, mais pourra aussi loger des étudiants du centre-ville grâce à la bonne desserte du site par les transports en commun.

À Avignon , réalisée par Mistral Habitat, la résidence « Rocher des Doms » offre 53 logements de type T1 idéalement placés aux étudiants du centre-ville.



3 - Des travaux de réhabilitation de logements

•••• Cité universitaire Les Gazelles – Aix-en-Provence Les travaux de rénovation des pavillons 2 et 3 de la cité universitaire Les Gazelles ont débuté à partir de la fin du mois d’Avril 2011. Le programme comprend la réhabilitation lourde « tous corps d’état » de 140 chambres pour étudiants et la création de 8 chambres supplémentaires. Les principaux objectifs de l’opération sont : - L’amélioration du niveau de confort, d’hygiène et de sécurité, - La mise aux normes et des standards actuels, - Le renfort de l’accès aux nouvelles technologies de l’information, - L’atteinte d’un niveau de performance thermique de niveau BBC. Début 2012, La cité universitaire Les Gazelles sera un site entièrement réhabilité; tous les autres bâtiments ayant fait l’objet de travaux récents.

• Cité universitaire Cornil – Marseille L’opération a pour objet la réhabilitation complète des bâtiments B, C, D, E, G, la remise à niveau du bâtiment F et la toiture du bâtiment A ainsi que les extérieurs de la cité universitaire Lucien Cornil à Marseille 5ème. Le programme de travaux s’établit avec les objectifs suivants : - Rénovation de toutes les chambres, - Insertion du mobilier et d’une salle de bain dans chaque logement y compris sanitaires, - Renforcer les accès au Technologie d’information par l’accès au réseau informatique de la résidence, - Rénover le clos et couvert ainsi que l’ensemble des constituants techniques, - Création de locaux communs, - Remplacer les menuiseries intérieures et extérieures, - Améliorer le confort, l’hygiène et la sécurité du site, - Reprise de l’étanchéité du A et mise en place de panneaux solaires en toiture,

• Cité universitaire Galinat – Marseille Les travaux ont pour objectif de rendre accessible le restaurant universitaire de Galinat aux personnes à mobilité réduite (PMR) depuis le rez-de-chaussée et de la voie publique, cette mise en accessibilité du restaurant situé au R+2 concerne l’ensemble des handicaps conformément à la réglementation en vigueur. Les prestations englobent les travaux suivants : - La création d’un nouvel ascenseur à l’intérieur de locaux existants, - Adaptation de l’escalier central aux normes PMR, - Adaptation de l’escalier entre le R+1 au le R+2 aux normes PMR, - Aménagement d’un SAS au RDC, - Remplacement du mobilier de service restauration par du mobilier accessible aux PMR.

4 - Les étudiants référents Le CROUS souhaite faire de l’hébergement en cité universitaire un facteur de réussite. Ainsi, depuis la rentrée, les cités universitaires de Luminy (Marseille), Les Gazelles et Cuques (Aix-en-Provence) sont dotées d’étudiants référents dont la mission est d’accueillir les nouveaux



arrivés afin de les accompagner dans leur installation, dans les démarches administratives et la découverte de leur nouvelle vie d’étudiant. Les étudiants référents faciliteront l’intégration dans leur cité en instaurant un lien social et l’apprentissage du « vivre ensemble ». Le dispositif s’appuie sur des étudiants logés dans les cités. Recrutés pour l’année, ils effectuent un service d’environ 10h/semaine.

La Restauration

Prix du ticket repas Le prix du repas complet est de 3,05€, pour l’année 2011-2012

Travaux à la cafétéria Saint-Charles - Marseille L’aménagement de la cafétéria Saint-Charles a été mené dans le plus grand respect des normes de sécurité. - L’éclairage

La lumière naturelle a été privilégiée pour favoriser un éclairage plus chaleureux et plus esthétique des salles de consommation

- Minimisation des volumes sonores notamment par l’utilisation de matériaux absorbants dans l’équipement des salles.

- Une décoration conviviale : Couleurs harmonieuses, douces et reposantes La disposition non linéaire des tables rend l’espace de restauration plus convivial

Travaux à la cafétéria Montperrin - Aix-en-Provence Aménagement de l’espace accueil et de la salle des distributeurs automatiques.

Documents

Le contexte - Educationcache.media.education.gouv.fr/file/Conference_de_presse/...Contact presse : Laurence Decugis 04.42.91.71.10 / 06.89.10.02.55 Rentrée 2011 L’enseignement supérieur