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COMMERCE, ÉCONOMIE, CITÉ DE LA GASTRONOMIE : le tram au service du rayonnement du Grand Dijon BUDGET : LES GRANDS INVESTISSEMENTS 2013 VIE DES RÉSEAUX : ÇA CHAUFFE DANS LE SOUS-SOL DE DIJON ! PORTRAIT : JEAN-FRANÇOIS ROVERATO le journal d'information de la Communauté de l'agglomération dijonnaise > 29 janvier 2013

Le Grand Dijon Mag n°29

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Le Grand Dijon Mag n°29

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COMMERCE, ÉCONOMIE, CITÉ DE LA GASTRONOMIE :le tram au service durayonnement du Grand Dijon

BUDGET : LES GRANDS INVESTISSEMENTS 2013VIE DES RÉSEAUX : ÇA CHAUFFE DANS LE SOUS-SOL DE DIJON !PORTRAIT : JEAN-FRANÇOIS ROVERATO

le journal d'information de la Communauté de l'agglomération dijonnaise

> 29janvier 2013

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Le Grand Dijon soutient le sport de haut niveau. Lors de sa session du 20 décembre, la communautéd’agglomération a signé une convention avec CharlesRozoy : elle s’engage à hauteur de 10 000 euros par anaux côtés du champion paralympique de natation.Le Grand Dijon, déjà financeur du DFCO (football),du DBHB (handball masculin) et de la JDA (basket),soutient par ailleurs, à partir de 2013, le CDB (handballféminin) et le Stade dijonnais (rugby).

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1 Le nouveau visage de la cour de Bar. En février débute la pose du revêtement enbéton de la cour du palais des ducs et des Etats de Bourgogne donnant accès au muséedes Beaux-Arts. Le musée est fermé pendant deux mois à compter du 29 janvier. Uneconstruction contemporaine (le « toit doré ») fait désormais face à la tour de Bar. Pendantce temps, les pleurants des tombeaux des ducs sont de retour en France : après les Etats-Unis, Bruges et Berlin, ils s’exposent au musée de Cluny, à Paris, à partir du 26 février.En attendant leur réinstallation à Dijon pour l’inauguration du nouveau parcours médiévaldu musée, en septembre. 2 Deux nouvelles communes dans le Grand Dijon.

Bienvenue à Corcelles-les-Monts et à Flavignerot, qui ont intégré la communautéd’agglomération le 1er janvier. Les nouveaux conseillers ont été installés le 14 janvier : PatrickOrsola (maire) et Michèle Challaux pour Corcelles, Jean Dubuet (maire) et Françoise Petitpour Flavignerot. 3 Une quatrième entrée pour la gare Dijon-ville. Officiellementinauguré le 8 décembre 2012, le passage Mariotte permet de rejoindre la gare rénovée etagrandie depuis la rue Mariotte par un escalier paysagé et une passerelle longeant le pontde l’Arquebuse. L’aménagement a été financé par la SNCF, Réseau ferré de France,le conseil régional et le Grand Dijon. 4 Mille cinq cents sapins de Noël broyés ! Pourla deuxième année consécutive, le Grand Dijon a organisé, pendant trois samedis de janvier,une collecte de sapins de Noël. Objectif : les broyer pour obtenir un matériau qui servirade paillage dans les espaces verts de Dijon, Talant, Longvic et Quetigny.

ZOOM

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Directeur de la publication

François Rebsamen Mise en page et prépresse

tempsRéel, dijonPhotos

Anthony Bechu & associés, Asylum,Blue Land - James Rignault, J. Blanchard,T. Clarté, Médiacité, Grand Dijon,Ville Chenôve, Ville Dijon, muséedes Beaux-ArtsImpression

BLG Toul Distribution

Adrexo Tiré à 135 000 exemplairesDépôt ISSN 1639-6626Dépôt légal janvier 2013

COMMUNAUTÉ DEL’AGGLOMÉRATION DIJONNAISE40, avenue du Drapeau - 21000 Dijon03 80 50 35 35 - www.grand-dijon.fr

“ Dijon est entréde plain pied dansle XXIe siècle ”François Rebsamen, président du Grand Dijon

p.6 Dossier T2 : retour vers le futur

p.12 Dijon, Cité de la gastronomie !

p.14 Budget 2013il y a une vie après le tram !

p.17 Économieles vrais atouts de Dijon

p.18 Le commercedans tous ses états

p.23 Habitat pour une cité « douce à vivre »

p.24 Portrait de Jean-François Roveratode Dijon à Eiffage

p.25 Vie des communes

p.30 Agenda culturel

SOMMAIRE

Place Darcy, le 8 décembreT2 (Chenôve-Zénith/Valmy) entre en service.Dijon a relevé le défi : construire simultanémentdeux lignes de tramway en moins de trois ans.

© photo : Jacques Blanchard

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L’année 2013 a débuté par une très bonne nouvelle pourDijon : notre ville a été retenue, par le gouvernement, parmiles trois agglomérations fondatrices du réseau des cités de lagastronomie. Avec Tours et Rungis-Paris, nous constitueronsle « socle » d’un réseau voué à promouvoir le repasgastronomique des Français dans le monde entier. La Citéinternationale de la gastronomie à Dijon verra donc le joursur le site de l’hôpital général. Elle constitue une opportunitéexceptionnelle de faire rayonner plus encore notre territoireà l’international. Elle est la preuve de l’attractivité croissantedu Grand Dijon.

Trois implantations récentes en attestent. Réseau ferréde France a transféré de Besançon sa direction régionale,

installée désormais dans un bâtiment rénové le long des voies de la gare Dijon-ville. Voiesnavigables de France crée, à Dijon, une direction régionale pour la Bourgogne et la Franche-Comté, qui va s’implanter dans la tour Mercure dominant la gare. Enfin, EDF implante à Dijonson centre d’appels dédié à sa clientèle professionnelle du Nord-Est de la France ; cetteplateforme est basée dans le parc d’affaires Valmy, à côté du centre d’appels dédié auxentreprises et du siège de la délégation régionale d’EDF. Ces trois implantations représententau total plus d’une centaine d’emplois transférés ou créés dans l’agglomération.

Ces succès sont le fruit de la politique ambitieuse que nous menons pour le Grand Dijon depuisplus de dix ans. Nous n’avons cessé de doter Dijon des infrastructures et des équipementsdignes d’une capitale régionale : tramway, nouvel hôpital, Zénith, piscine olympique, grandstade… Nous avons entrepris la construction de nouvelles zones d’activités économiques,indispensables à l’accueil et au développement des entreprises : Valmy, Mazen-Sully, poursuitede Clemenceau, extension de Cap Nord, et demain l’Écoparc Dijon-Bourgogne et l’extensionde la zone industrielle de Longvic sur le secteur Beauregard. Nous bâtissons la ville de demainen programmant des écoquartiers qui feront référence en France et en Europe : Heudelet 26,Arsenal, Jardin des maraîchers…

Notre agglomération est ainsi chaque jour plus attractive, plus solidaire et plus douce à vivre.Les palmarès publiés par la presse nationale le prouvent régulièrement, de même que les prixque nous recevons – par exemple pour saluer la performance de notre chantier de tramwayou de notre centre de maintenance et d’exploitation des trams et des bus. Les délégations quiviennent à Dijon et les personnalités de passage saluent toutes la métamorphose de la ville.Une page se tourne dans l’histoire de notre agglomération, désormais entrée de plain pieddans le XXIe siècle.

ÉDITORIAL

Quand Dijon GAGNE

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Avec 2012,s’achèvent

trois années« totalement

tram ».Elles ont mis

la villeen chantier

et ont permisd’intégrer

le tramwaydans notre

paysage.Retour sur

les clésd’une aventurequi a bousculé

nos modesde vie, en peu

de temps,mais pour

longtemps...

Construire un tram à la dijonnaise

La preuve par 3 >Au terme d’un chantier historiquede 1055 jours, les deux lignesde tramway sont en circulationdepuis le 8 décembre et rencon-trent le succès espéré : mi-décembre, T1 transportait déjà40 000 passagers par jour etT2 28 000. Il a fallu construire20 kilomètres de voies, créer35 stations, poser 4444 rails,planter 2000 nouveaux arbreset 7 hectares de pelouse. Le touten un temps record, en respec-tant le budget initial de 400millions d’euros et en visant l’ex-cellence. Dijon a accompli uneprouesse : la preuve par trois…

>1 L’innovation

Alors que le Grand Dijon recevait,dès 2009, le « ticket vert » de la

Fédération nationale des associa-tions d’usagers des transportspour son projet de tramway àvenir, un Territoria d’or saluait en2010 le très innovant achatgroupé de rames avec Brest, quia permis d’économiser 25% surle prix du matériel Alstom. Un anplus tard, le partenariat public-privé signé avec Cofely Ineo, pourassurer le pack énergie du trampendant 26 ans – autre premièreen France –, recevait le prix de laMobilité du futur décerné parle Club des PPP (partenariats

public-privé). Dernièrement, l’in-ventivité écologique du projet aété primée par le magazine VilleRails et Transports et, outre-Manche, elle lui a valu un LightRail Award remis par le ministrebritannique des Transports. Desdélégations sont aussi venues detoute l’Europe, et même duJapon, pour étudier la méthodedijonnaise, qui pourra êtreadoptée à Montpellier, à Zürichou en Slovénie. Pour résumer larecette du succès : il aura fallubeaucoup de travail, de la rigueuret une pincée d’imagination.

>2 L’organisation

Pour se représenter l’ampleur dela tâche, imaginez une grossemachine, composée de 220

entreprises et de 4000 hommeset femmes. Chaque corps demétier, du terrain au bureau, ason rôle à jouer. Et pour que l’ensemble fonctionne, il fautune mécanique bien huilée.La première décision importantea con sisté à diviser le chantier entrois lots de sept kilomètres,pour les confier à trois leadersfrançais de la construction delignes de tram : Colas, Eurovia etEiffage. Chacun à la têted’un groupement d’entreprises,dont beaucoup de PME locales,

ils ont permis d’avancer surtrois fronts à la fois. Dans ceconcert d’intervenants, il fallaitune direction claire. La coordina-tion du Grand Dijon, maître d’ou-vrage, avec Egis Rail, maîtred’œuvre, fut déter minante.Chaque semaine, visites dechantier et réunions de secteuront permis d’organiser l’interven-tion de chaque acteur, sanstemps mort.

>3 L’action

A côté de ce montage original,des prouesses techniques ontpermis de gagner en efficacité.La plus remarquée se trouvedans la couche principale quisoutient les rails dijonnais. Auxoubliettes, le béton ! Elle est

constituée « d’enrobé à moduleélevé ». Une sorte de goudrontrès résistant qui durcit instanta-nément, là où le béton nécessite7 à 28 jours... faites le calcul !Pendant ce temps-là, la média-tion battait son plein. Sur leterrain, par téléphone ou parcourriels, la Maison du tram etles médiateurs commerce ontrépondu à 19 110 demandes deriverains. Si les travaux ne sontplus qu’un souvenir, c’est sansdoute le fruit de cette belleaventure humaine. ■

Tramway T2 : Dossier

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retour vers le futur !Valmy : le tram, c’est bon pour les affaires !

Avenue du Drapeau devant le siège du Grand Dijon, le 8 décembre : « Entrez dans la lumière », spectacle son et lumière signé Blue Land.

“« Valmy desservi par le tram,c’est l’un des meilleurs endroitspossibles pour l’implantationd’une entreprise à Dijon. »Enthousiaste, Marc Benner,délégué régional d’EDF enBourgogne, nous confie que letram a été essentiel dans le choixde s’installer au parc tertiaireValmy, dès 2010. « Deux centssalariés sont déjà ici, et ils seront250 en 2013. Dijon va devenir lesiège de la direction commercialeinterrégionale et c’est à la foispratique et primordial en termes

d’image que d’avoir une station detram (Giroud) à notre porte. Pournos rendez-vous en centre-ville ousur nos autres sites, pas deproblèmes de stationnement, lestemps de trajets sont connus etlimités. A travers notre plan dedéplacements d’entreprise, lancécet automne, nous incitonsd’ailleurs fortement nos salariésà utiliser le tram. Ce moyen delocomotion décarbonné, associéaux économies d’énergie de notrebâtiment, nous place dansl’innovation et l’exemplarité.

Quand les Parisiens viennent,ils voient la transformation deValmy, embelli par les espacesverts du tram, mais aussi de toutela ville. Tout le monde estémerveillé. »

Au musée en 15 minutes

Un sentiment que partageCatherinne Genne, chefd’entreprise et directrice de laCalypso située à deux pas. Crèche,jardin d’enfants, lieu de loisirs etde goûters d’anniversaires... Lelieu est dédié à l’épanouissement

des enfants, mais aussi de leurfamille. Un concept innovant quesa créatrice voulait absolumentimplanter dans un parcd’entreprises desservi par le tram.« Je peux vous expliquer ladifférence entre l’avant et l’aprèstram. Avant avec le bus, il fallait50 minutes pour emmenerun groupe d’enfants au musée.Aujourd’hui, il en faut 15,c’est direct et accessible auxenfants à mobilité réduite.C’est une autre ville qui estnée avec le tram. »

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Le tram, ça vous change la vi(ll)e>Avec le tram, Dijon gagne en accessibilité... Un atout maîtrepour doper les déplacements domicile-travail mais aussipour attirer les visiteurs et les entreprises.

Darcy-Toison d’Or : 14 minutes.Bourroches-République : 11minutes. Le tram, c’est duconcret. Il vous transporte d’unlieu à un autre en un temps stableet record. Pour pousser leservice jusqu’à son plus hautdegré de modernité au bénéficedes usagers, Divia investitréseaux sociaux et téléphonesportables. Calculer son itinéraireen temps réel, connaître leprochain passage d’une rame,tout cela est possible via divia.frou sa version mobile divia.mobi– l’application iPhone a déjà ététéléchargée 12 000 fois, et laversion Android sera développéeavant l’été. L’effet tram com -mence aussi à se diffuserpartout, dans une ville apaisée.En bus, des voies dédiées ontété créées, les horaires des

nouveaux itinéraires ont étérecalés et les temps de parcoursont (re)trouvé leur rythme depuisla mise en service de T2. Pourles vélos, 600 arceaux ont étéposés, les itinéraires cyclablesaménagés le long des lignesont été peaufinés et d’autresavancées se préparent pour2013 : nouveau plan de pistes,vélostations animées... À suivredans un prochain numéro dece magazine. En voiture, en attendant la Lino,les nouvelles habitudes com-mencent à produire leur effet.Exit progressif du transit parDevosge, ça débouche le centre-ville ! Et depuis peu, les P+R(comprenez parc-relais) sontopérationnels à Valmy et àPiscine olympique. L’entrée estlibre. Pour en sortir, il suffit de pré-

senter un ticket Divia validé dansla journée. A pied pour finir, c’estlà où le changement s’apprécietout à son aise. Verdure et grandsespaces sur l’esplanade Erasme,fontaine majestueuse et bancs

design sur République, lieu derencontres par excellence,ambiance arborée et convivialeplace Darcy, pour des viréesshopping dans la vieille ville...Respirez, vous êtes à Dijon ! ■

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“« Le tram inscrit le Zénith dans la ville et le Zénithinscrit la ville dans les lieux culturels qui comptenten France. » De l’avis de Mylène Huard, directricedu Zénith Dijon, le simple fait qu’une station porteson nom contribue à en faire la promotion danstoute la ville. En miroir, le Zénith affiche le tramdans toute sa communication. « On le met partout !Car notre métier, c’est de travailler notre qualitéd’accueil. Aujourd’hui, les Dijonnais peuvent venirsans prendre leur voiture, car le tram dessertla salle jusqu’à 0h15 les soirs de spectacle (horairesextensibles en cas de prolongation). Les spectateursissus d’horizons plus lointains peuvent sauter dansune rame pour visiter la ville, avant ou après lesreprésentations. Il en va de même pour les équipes

qui se produisent ici, nombreuses à venir en trainou à loger en centre-ville. Avec le tram, tout estfacilité : leurs déplacements sont simples et rapides,quel que soit le trafic automobile. Beaucoupapprécient aussi de faire leur jogging dans le parcde la Toison d’Or tout proche. C’est devenu un jolilieu avec le tram. Tous ces petits plus mis boutà bout, ça donne des atouts de poids pour attirerles meilleures productions artistiques. Si la salle estbelle, que la ville l’est aussi, qu’elles sont toutesdeux accessibles et que le public est là, les artistesauront tendance à choisir notre salle (et notre ville)plutôt qu’une autre. Et ils auront envied’y revenir. »

Zénith : le tram, c’est bon pour le show !

Esplanade Érasme

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Dossier T2 : RETOUR VERS LE FUTUR !

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DARCY. Parée de ses 53 arbresen pots, la place Darcy s’estilluminée à la tombée de la nuitdevant les Dijonnais venusnombreux pour découvrir sonnouveau visage. Le tram passe,et Darcy retrouve sa place.

DRAPEAU. Des boules à facettesgéantes station Drapeau, il fallaitoser. Et le spectacle fut à l’imagede l’idée : lumineux ! L’œuvrede Thimothé Toury a auréolé leparvis et la façade de l’anciennecaserne militaire, aujourd’huisiège du Grand Dijon.Du grand art !

TOISON D’OR. DJ Toison d’Or,vous connaissez ? Pour fêterl’arrivée du tram aux portes ducentre commercial, il a enfilé sonbonnet tram bonbon, et il a faitdanser le chaland.

CHENÔVE. Chenôve était danstous ses éclats ce jour-là :chapiteau et barbe à papa cassis,mur d’escalade et trampolinegéant, hip-hop et musiqueclassique : toutes les culturesse sont donné rendez-vous et leshabitants ont clôturé les festivitésen lumière, avec Fuego’s Fiesta.

1ER MAI. Chaude ambiance auport du canal. JiPé nous aembarqués dans son manègeà pédales, le Théâtre Group nousa emberlificotés avec ses lots-lots, on a dansé au son de lafanfare, et puis on s’est laisséemporter dans le voyage sonoreet lumineux des artificiers deLa Machine. Unique, presquesurnaturel, un instant magistralde bonheur partagé.

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1 / DARCY

2 / DRAPEAU

3 / TOISON D’OR

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8 décembre 2012 : la fin du chantier est arrivée !>Pour fêter la mise en service de la très attendue T2,trois mois après l’inauguration de T1, c’est sous lesigne de la lumière que l’on a sonné, définitivement,le glas du chantier et célébré, gaiement, l’avènementde cette nouvelle ère. Pleins feux sur les temps fortsd’un samedi pas comme les autres.

5 / PORT DU CANAL

4 / CHENÔVE

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Les passagers du train enpartance pour le sud deDijon ont pu suivre un beau

spectacle architectural au coursdes deux dernières années : lamétamorphose des anciensateliers ferroviaires de la SNCFen un centre d’exploitation et demaintenance tram-bus ultra-moderne. Pour accueillir l’ensem-ble du réseau Divia (33 trams,215 bus, 700 agents), la frichede 12 hectares offrait un siteexceptionnel, rue des Ateliers, àquelques encablures de la ligneT2. Les cabinets d’architectesFerrand-Sigal et Aéria ont su enfaire un outil de travail qui alliequalité d’usage, performanceécologique et esthétisme. Vingtmille mètres carrés de nouveauxlocaux entourent en touteélégance 10 000 m² d’anciensbâtiments, réhabilités sans avoirperdu leur identité industrielle.

On y trouve l’atelier de mainte-nance des tramways et des bus,le centre de remisage où sontstockées les rames et le bâtimentadmi nistratif, qui abrite notam-ment le poste de commande-ment centralisé (PCC), véritabletour de contrôle du réseau Divia.

Les 5 éléments

Pour répondre aux exigencesenvironnementales du GrandDijon, rien n’a été oublié. Lesmatériaux ? Les gravats dedémolition ont servi à la cons-truction des nouveaux bâtimentset priorité a été donnée aunaturel : lino à base de lin,peinture à la chaux, menuiseriebois... L’eau ? 85% des eaux delavage sont recyclées et des toitsvégétalisés retiennent les eauxde pluie pour jouer un rôle derégulation thermique, été commehiver. L’électricité ? Près d’un

hectare de panneaux photovol-taïques placés sur les toits pro-duiront chaque année l’équiva-lent des besoins de 500 foyers.La consommation ? Très basse,et même « passive », avec20 kWh/m²/an, obtenus grâceà une excellente isolation ther-mique et à une ventilation doubleflux qui utilise la chaleur de l’airrejeté. Le chauffage ? 80%des besoins sont assurés pardes énergies renouvelables. Unsystème de géothermie vachercher des calories à 100mètres de profondeur et unprocédé innovant, baptisé« Degré bleu », récupère lachaleur des eaux usées. Origina-les, efficaces, ces solutionsvertes ont reçu l’approbationd’experts allemands, anglais,suisses et belges dans lecadre de TramStore21, projeteuropéen d’échanges d’expé-

riences sur ce type d’équipe-ments. Aujourd’hui, les lieuxconçus selon les normes dehaute qualité d’usage assurentd’excellentes conditions detravail. C’est ici, chaque matin,que les conducteurs prennentleur service. C’est aussi là queSophie Roux et son équipeassurent un service inédit d’infor-mation voyageurs en temps réel,rendu possible grâce au murd’écrans (28 !) du poste decontrôle. « Nous sommes la troi-sième ville à proposer ce serviceen France. J’adore ce métier,j’adore rendre service. Et je suischanceuse de le faire dans un telédifice, agréable et bien conçu.D’autant qu’au printemps, nouspourrons travailler en toute trans-versalité : tous les services etles bus seront réunis ici, avec lestrams. Et ce n’est pas donné àtoutes les agglomérations. » ■

Les AteliersL’éco-performance au cœur du réseau bus et tram>

Les Ateliersse visitent !

Ecoles d’ingénieurs, entrepreneurs,délégations allemande et austra lienne...En quatre mois, plus de 4600 personnesont visité les Ateliers tram-bus. Si vousaussi l’idée vous tente, des visites gratuites de 2h sont proposées surréservation pour les groupes (de 12 à 25personnes), les établissements scolai-res et, à partir de mars, pour les indivi-duels (le 3e samedi de chaque mois). Renseignements auprès del’animateur patrimoine transportThibaud Lelu : [email protected]

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En septembre prochain,nous allons vivre un sautenvironnemental sans pré-

cédent à Dijon. Pour chaquevoyage effectué sur le réseau detransports en commun de l’agglo-mération, les émissions de CO2

auront tout bonnement étédivisées par deux. Et pour cause !Avec le tandem tram-bushybrides, 90% des trajets seferont dans un mode de tractionélectrique... Du jamais vu enFrance pour un territoire de cettetaille. Arrivée en fin de vie, la moitiéde l’ancien parc de bus devait êtrechangée. Le Grand Dijon a saisicette opportunité pour investirdans une flotte de 102 véhiculeshybrides, qui sera livrée d’ici à l’étépar l’industriel français HeuliezBus. Pour les néophytes, la tech-nologie hybride associe tractionélectrique et alimentation des batteries par moteur diesel defaible cylindrée. Elle est com-plétée par une option Stop &Start, qui éteint le moteur auxarrêts, et par un système de récu-pération d’énergie au freinage,qui convient parfaitement aux fréquents freinages et accéléra-tions d’un bus en zone urbaine.Concrètement, ces nouveauxvenus vont nettement réduire lesnuisances sonores, avec unsilence total aux arrêts et un

moteur tournant au ralenti jusqu’à30 km/h. Côté consommation,10 millions de litres de carburantseront éco nomisés en 15 ans(soit -30%). Dans le même temps,on évitera 45 900 tonnes de rejetsde C02. Autant d’atouts qui vontpermettre de garantir la mobilitéde tous dans l’agglomération, touten préservant notre cadre de vie.Mûrement réfléchi, ce pari de l’hy-bride n’a pas été lancé sans filetde sécurité ni maîtrise budgétaire.Des garanties sur le long termeont été fixées dans le cadre d’unpartenariat public-privé signéentre l’agglomération et le cons-tructeur. Au-delà de la simpleacquisition du matériel, le contrat

d’une durée de 15 ans porte aussisur sa maintenance, avec desengagements de performance quiseront vérifiés tout au long de lavie des véhicules. Et bientôt, cesera à vous d’en profiter : lespremiers bus sont mis en circula-

tion dès ce trimestre. Dans lesillage du tram, ils vont prolongerla métamorphose du réseau Divia,pour l’engager pleinement dansle transport du futur : performant,confortable, écologique et acces-sible à tous. ■

Alors que 102 bus hybrides vontpoursuivre la mutation du réseau Divia,des solutions alternatives au tout-voiture se développent pour « hybrider »nos déplacements...

Hybridez vos déplacements !>

PDU : comment bouger malin d’ici à 2020 ?

Depuis 2001 et le premier plan de déplacements urbains de l’agglomération, nos déplacementssont analysés, réfléchis et traduits à travers des actions visant à améliorer la mobilité de tous dansune ville qui doit rester douce à vivre. Et ça marche ! En 2011 déjà, avant même l’ouverture de T1et de T2, le Grand Dijon affichait des répartitions par mode de déplacements proches de cellesd’agglomérations dotées de tramways. Aujourd’hui, les deux lignes de tram constituent le pointzéro du nouveau PDU pour les années 2012-2020, autour duquel vont s’articuler 33 actions. Laplupart des infrastructures étant déjà en place, il s’agit de poursuivre cette dynamique, maissurtout de l’optimiser. Il faut rendre les transports en commun, la marche ou le vélo plus attractifs.Il faut pouvoir passer en souplesse d’un mode à l’autre, de la voiture au tram ou du bus au vélo. Ilfaut faire en sorte que la voiture individuelle, à sa juste place, soit utilisée moins souvent (fairepasser sa part dans nos déplacements de 53 à 40%) et moins longtemps, en diminuant de 10%le kilométrage moyen des déplacements effectués au sein de l’agglomération. Bref, il faut« hybrider » nos déplacements : demain sera multimodal ou ne sera pas !

Dossier T2 : RETOUR VERS LE FUTUR !

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attractivité

Dijon, cité de la gastronomie !

Dijon fait partie des trois villes sélectionnées pour constituer le « socle »du réseau des cités de la gastronomie. Une excellente nouvelle pourl’agglomération, qui a su séduire et convaincre : le site proposé,exceptionnel (l’hôpital général), la force de frappe de l’industrie etde la recherche agroalimentaires locales et le dynamisme de Dijonsont ainsi salués.

Suivant les recommandations de laMission française pour la promo-tion des cultures alimentaires

(MFPCA), le gouvernement a finalementchoisi de créer un « réseau des cités dela gastronomie » plutôt que de retenirune ville pour accueillir un équipementunique. Mais il reste du pain sur la planche !Tout en se réjouissant de faire partie destrois villes chargées de porter le futur

réseau des cités de la gastronomie, leséquipes du Grand Dijon, de la ville de Dijonet de l’agence Dijon Développement qui onttravaillé sur le projet savent que tout resteà faire. D’ici à fin avril, conformément à lademande du gouvernement, il faut appro-fondir le dossier, en bouclant le programmefinancier et en proposant un contenuculturel et pédagogique élaboré. Il fautaussi trouver un moyen de travailler en

coopération avec les deux autres villesretenues, Tours et Rungis-Paris, de manièreà constituer un réseau opérationnel. Carl’idée qui a finalement abouti est celle-là :fonder un réseau de villes plutôt que demiser sur un seul site. « Aucune ville n’ale monopole de la gastronomie »,commente François Rebsamen, présidentdu Grand Dijon. Dijon jouera donc le jeu.L’implantation de la Cité internationale de

A quoi ressemblera

la Cité internationale

de la gastronomie à Dijon…

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le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29 13

ACTUALITÉLe Grand Dijon

la gastronomie à Dijon est une excellentenouvelle pour la ville. Cet équipementaccueillera des événements culturels, descongrès, des animations sur le thème de l’alimentation, des laboratoires et des entre-prises. Il comprendra un marché couvert, unbar à vins, un restaurant, une résidencehôtelière, des salles d’expositions et deconférences… Dijon peut en attendre desretombées économiques et touristiquesconsidérables. La Cité de la gastronomiefera partie, demain, des pôles d’attractivitéet de rayonnement de Dijon, au même titreque son secteur sauvegardé ou son muséedes Beaux-Arts bientôt rénové. D’autantque la Cité sera située au kilomètre zéro dela route des grands crus et qu’un espacesera dédié aux climats du vignoble de Bour-

gogne qui attendent aujourd’hui leur clas-sement au patrimoine mondial de l’Unesco.Pour Dijon, le projet revêt une autre dimen-sion : il va permettre de transformer l’hôpitalgénéral, qui sera entièrement libéré par lesservices du CHU mi-2014. Aux portes ducentre-ville, desservi par le tramway, le longde l’Ouche, à deux pas du jardin de l’Arque-buse et du port du canal, le site est idéale-ment situé. Il lui sera adjoint un écoquartier« gourmand » de 600 logements, aveccuisines et potagers partagés. Il sera l’unedes pièces-maîtresses du futur quartierGrand Sud, nouvelle porte d’entrée de laville en venant du sud. ■

Continuez de soutenir la candidature de Dijon : citedelagastronomie-dijon.fr

➔ Un site exceptionnel : l’hôpital générals’étend sur 6 hectares et comprend24 000 mètres carrés de bâtimentsanciens à réhabiliter. Aux portesdu centre-ville, facile d’accès, dansun environnement préservé de grandequalité.

➔ Le poids de la recherche et del’industrie alimentaires : avec Vitagora,pôle de compétitivité goût-nutrition-santé, les importants laboratoiresde l’Inra, l’agropôle de Bretenière…

➔ Une palette complète de formationsaux métiers de l’alimentation :avec par exemple AgroSup, écoled’ingénieurs de référence en France.

➔ Un patrimoine historique et culturel :le fonds gourmand de la bibliothèquemunicipale est « associé » à laBibliothèque nationale de France.La foire (gastronomique) estla sixième de France…

➔ Les grands vins de Bourgogne,une carte à jouer : la Cité se situeraau kilomètre zéro de la route desgrands crus. Dijon est acteur de lacandidature des climats du vignoblede Bourgogne au patrimoine mondialde l’Unesco.

➔ La capacité de Dijon à monterdes grands projets est désormaisreconnue : le projet se monteà 55 millions d’euros ; les acteurspolitiques et économiques sont prêtsà s’engager et ont l’habitude detravailler ensemble. La performancedijonnaise sur le chantier du tramn’est pas passée inaperçue non plus.

Les argumentsdijonnais qui ontfait mouche

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budget

Entre 2012 et 2013, lebudget du Grand Dijonpasse de 440 à 344

millions d’euros. Une baisseimportante due tout simplementà la fin du chantier du tramway :l’an dernier, les travaux de cons-truction des deux lignes pesaienten effet 151 millions d’eurosdans le budget de la com -munauté d’agglomération ! Celadit, les transports en communcontinuent de représenter le

premier poste de dépenses duGrand Dijon (36,4%). L’acquisi-tion d’une flotte de bus hybridesest l’un des investissementsmajeurs qui seront menés en2013 : le Grand Dijon ne relâchepas l’effort sur ce chapitre. Le budget d’investissement semonte cette année à 112 millionsd’euros, dont près de la moitié(46 millions) vont permettre definancer des projets en matièred’urbanisme et de dévelop -

pement économique. Le GrandDijon continue ainsi de soutenirl’activité des entreprises du ter -ritoire, et donc l’emploi, et met enœuvre son programme d’actionsen faveur du rayonnement etde l’attractivité de la capitalerégionale.

Un contexte difficile

Le contexte est pourtant difficile.Le régime minceur que s’imposel’Etat dans le cadre de la réduc-tion de sa dette se traduit parune baisse de 1,77% de ladotation globale de fonction -nement accordée au GrandDijon. La suppression de la taxeprofessionnelle réduit sensible-ment et durablement les recettesde la communauté d’aggloméra-tion. Le recours à la fiscalité estlimité : afin de préserver lepouvoir d’achat de ses habitants,la communauté d’agglomérationn’augmentera les impôts locauxqu’elle perçoit que de 1%, soitun taux inférieur à l’inflationattendue (environ 1,8%).Pour préserver ses marges demanœuvre, le Grand Dijon veilleà contenir l’évolution de sescoûts de fonctionnement. Ceux-ci ne progresseront cette annéeque de 1,5%. L’agglomérations’est donné par ailleurs de nou-

velles sources de revenus : ellevend par exemple l’électricitéproduite par le turbo-alternateurde l’usine d’incinération et elleperçoit des loyers auprès desconcessionnaires qui exploitentses équipements (piscine olym-pique, Zénith, réseau de chaleurdès cette année). ■

Il y a une vie après le tram !

La fin des travaux du tramway se traduit par une forte baissedu budget du Grand Dijon en 2013. Pour autant, la communautéd’agglomération maintient ses efforts en matière d’investissementtout en maîtrisant l’évolution de ses coûts de fonctionnement.

Un budget, des budgets...

Le budget principal du Grand Dijon ne représente que 55,8%du budget total de la collectivité. Le reste, ce sont les budgetsannexes, et notamment celui des transports en commun, quise monte à lui seul à 143,6 millions d’euros, soit près de 42%du budget total. Ce budget est en forte baisse par rapportà 2012 en raison de la fin des travaux du tramway. La haussede fréquentation du réseau Divia va permettre au Grand Dijonde réduire de 52,2 à 47,6 millions d’euros la contribution au délégataire Keolis pour l’exploitation du réseau.Les autres budgets annexes concernent la décharge de produitsinertes et de déchets d’activités sanitaires à risque infectieux(1,4 million d’euros), le crématorium (364 000 euros), la zoned’activités de Bretenière (141 000 euros), le turbo-alternateurde l’usine d’incinération (2,2 millions d’euros), l’assainissementet l’eau (4,3 millions d’euros) et les services de collecte et trai-tement des déchets ménagers rendus aux communes horsGrand Dijon (2,2 millions d’euros).

15 millions d’euros pour l’habitat

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le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29 15

Le Grand Dijon ne relâchepas l’effort sur l’investis -sement, générateur d’ac -

tivité pour les entreprises localeset d’emploi pour le bassin dijon-nais. Sur les 112 millions

d’euros affectés à l’équipementcette année, 66 sont inclus dansle budget annexe des transports.Certes, les travaux du tramwayet l’acquisition des rames sontterminés, mais il reste un soldeà régler de 35 millions d’euros.Et puis le Grand Dijon procèdeà l’achat de 102 bus hybridespour renouveler la flotte Divia

(14,5 millions d’euros en 2013),achète des mini-bus (600 000euros) et mène des travauxpour adapter le réseau (billet-tique, voirie… pour plus de12 millions d’euros).

Les 46 millions d’euros restantsau budget d’équipement vontpermettre de financer des actionsdestinées à aménager la ville,à favoriser son développementéconomique ou à soutenir l’acti -vité sportive et culturelle. Auchapitre des grands aménage-ments, six millions d’euros sontaffectés à l’achèvement de la

Lino, qui entrera en service à la finde l’année. Le réaménagementdu dépôt Divia à Chenôve vacoûter 1,6 million d’euros. Lapoursuite des travaux de l’espla-nade Erasme, sur le campus,

figure également pour unmontant de 450 000 euros. Auchapitre environnement, le GrandDijon va reconstruire la déchet -terie nord (1,3 million d’euros),raccorder le réseau de chaleurà l’usine d’incinération (800 000euros) et acquérir de nouveauxcamions de collecte des déchets(3,2 millions d’euros).

Projet culturel majeur pour l’agglomération, la rénovationdu musée des Beaux-Arts sepoursuit jusqu’à la réouverturepartielle du musée en septembreprochain : le Grand Dijon contri-bue à hauteur de 530 000euros. L’extension des tribunesdu stade va connaître unenouvelle étape cette année, pourun montant d’un million d’euros– le Grand Dijon est désormaisl’exploitant de cette infrastruc -ture. En matière sportive, ilfaut noter que, par ailleurs, la communauté d’agglomérationsoutient désormais le Stadedijonnais (rugby) et le CDB(handball féminin), au même titreque le DFCO (football), leDBHB (handball masculin) etla JDA (basket), qui sont tousdes clubs profes sionnels.

DéveloppementéconomiqueLe développement économiquefait l’objet quant à lui d’un enga-gement financier du GrandDijon : 5,5 millions d’euros pourl’aménagement des zones d’ac-tivités, 600 000 euros pour lacréation d’Agronov (pôle agro-environnemental de Brete-nière)… L’habitat constitueenfin un budget important :15 millions d’euros d’aides àla construction de logementsneufs et 2,3 millions d’eurospour la poursuite des opéra-tions de renouvellement urbaindans les six quartiers de la poli-tique de la ville. ■

Les grands investissements de 2013

ACTUALITÉLe Grand Dijon

6 millions d’euros pour la Lino 14,5 millions d’euros pour la nouvelle flotte de bus hybrides

1 million d’euros pour le grand stade 530 000 euros pour le musée des Beaux-Arts

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Certains commerçants ouartisans avaient vurouge en recevant leur

avis d’imposition 2012 : lemontant de la contributionfoncière des entreprises (CFE)qu’ils doivent acquitter depuisla suppression de la taxe profes-sionnelle en 2011 a parfoisconnu l’an dernier une augmenta-tion déraisonnable (jusqu’à800%). C’est le fruit d’uneréforme, voulue par le gouver -nement en 2010, particulière-ment mal préparée. Les servicesfiscaux avaient été dans l’incapa-cité, à l’époque, de fournir dessimulations. Certaines collecti-vités locales dont le Grand Dijons’étaient d’ailleurs inquiétées deseffets de cette réforme. Ellesavaient vu juste. Le problème : lafixation d’un seuil de 100 000euros de chiffre d’affaires apénalisé certaines PME situéesjuste au-dessus de ce montant…Alertés par les contribuables eux-mêmes, les parlementaires, dontle sénateur-maire de Dijon et président du Grand DijonFrançois Rebsamen, ont faitinscrire dans la loi de financesrectificative pour 2012 desdispositions permettant aux collectivités locales de cor rigerles conséquences de la réforme.Le Grand Dijon a, lors d’unesession extraordinaire convo-

quée le 14 janvier 2013, votédeux mesures qui vont soulagerles PME les plus pénalisées en2012. La première mesureconsiste à rembourser auxquelque 2700 entreprises del’agglomération soumises en2012 à la base minimum de 4000euros une partie de la CFEacquittée en 2012. A raison de454 euros par entreprise, lafacture se monte à 1,26 milliond’euros pour le Grand Dijon. Leremboursement sera effectué parla Direction générale desfinances publiques dans lecourant du premier trimestre.

Bases peu élevées

La seconde mesure porte surl’imposition 2013 des entre -prises : elle consiste à créerun seuil supplémentaire. Lesentreprises réalisant entre100 000 et 250 000 eurosde chiffre d’affaires se verrontappliquer une base minimalede 2000 euros. Seules lesentreprises réalisant plus de250 000 euros de chiffre d’af-faires seront concernées par labase minimale de 4000 euros.La situation reste inchangéepour les sociétés au-dessous de100 000 euros : la base de 450euros est parmi les moinschères de France. Car le GrandDijon, qui veille par ailleurs à ce

que l’évolution de ses taux d’im-position reste moindre que l’in-flation, pra ti que des bases net-tement inférieures aux niveauxmaximum fixés par la loi (2065euros pour les en treprises réali-sant moins de 100 000 eurosde chiffre d’affaires par exemple,6102 euros pour celles dépas-sant les 250 000 euros dechiffre d’affaires).Ces seuils sont applicables

dès le 1er janvier 2013, en particulier pour la CFE dueau titre de l’année 2013 etpayable en décembre prochain.Conformément à la loi definances rectificative, cesmesures permettant de corrigerles conséquences inéquitablesde la réforme, ont en effet étéadoptées dès le 14 janvier,soit une semaine avant la datelimite fixée par le Parlement. ■

Contribution foncière des entreprisesbonne nouvelle pour les PME !

Les mesures votées ce 14 janvier vont permettre d’atténuer les effetsde la réforme de la taxe professionnelle, mal préparée. Les PMEtouchées par une brutale hausse de la fiscalité ont été entendues.

budget

Près de la moitié des entreprises du Grand Dijon sont concernées par la baseminimum. Parmi elles, près de 1000, réalisant 100 000 à 250 000 euros de

chiffre d’affaires, le sont par la nouvelle base minimum à 2000 euros.

projection 2013

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le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29 17

Les vrais atouts de Dijon

Une étude de l’Insee révèle les points forts de l’agglomérationdijonnaise par rapport à six villes françaises avec lesquelleselle est régulièrement en concurrence…

Dijon ne manque pasd’atouts ! C’est laconclusion qu’il faut

tirer de l’étude que vient depublier l’Insee, en partenariatavec l’Urssaf, le Grand Dijon,Dijon Développement et laMaison de l’emploi et de la formation du bassin dijonnais.L’originalité de l’approcheconsiste à comparer les chiffres-clés de Dijon à ceux de six villesauxquelles les investisseurspotentiels comparent souvent lacapitale bourguignonne : Metz,Nancy, Strasbourg, Reims, Tourset Angers. Et à ce petit jeu du« benchmarking », Dijon ne fait

pas mauvaise figure, loin de là.Premier point fort de Dijon : sonaccessibilité. Grâce au TGV,Dijon est à moins de 1h45 deParis, Lyon et Bâle. Deuxièmeatout : la diversité du tissuéconomique local met la villerelativement à l’abri des coupsdurs. Certes, sa main-d’œuvretravaille à 80 % pour lesservices – comme dans lesautres villes –, mais les plusgros employeurs pèsent moinslourd qu’ailleurs dans l’emploilocal. L’emploi industriel bénéfi-cie du dynamisme des secteurspharmaceutique et agroalimen-taire, organisés autour de pôles

de recherche identifiés etreconnus. Résultat : Dijon aplutôt bien résisté à la crisejusqu’à fin 2011. Des sept villescomparées, elle est celle oùl’emploi marchand a le plusprogressé entre 2000 et 2011 ;l’augmentation du nombre depostes dans la recherche et ledéveloppement a même été trèsmarquée. La politique menéepar les collectivités locales a parailleurs permis au bâtiment etaux travaux publics de résisterdans une période difficile.Le troisième atout de Dijon estd’ordre démographique : si lebassin dijonnais est moins

peuplé que celui des autresvilles étudiées, le niveau derevenus de la population estsupérieur, ce qui est bonpour l’activité économique dite« présentielle » (celle dédiéeaux habitants et aux touristes).Le développement des zonesd’activités économiques duGrand Dijon (Valmy, Mazen-Sully, Écoparc Dijon-Bourgo-gne…) devrait permettre d’at -tirer des sièges sociaux etdonc de renforcer, dans uneville où la main-d’œuvre estde bon niveau, le poids descadres et des actifs hautementqualifiés. ■

économie

ACTUALITÉLe Grand Dijon

Cette année, Dijon n’exposera pas seul auMarché international de la promotion immo-bilière (Mipim) de Cannes. Cette grand-messe attire chaque année des dizaines demilliers d’investisseurs et d’entrepreneursde toute la planète. Le Grand Dijon et DijonDéveloppement y vantent les atouts de lacapitale bourguignonne. Et pour l’édition2013, du 12 au 15 mars, ils s’associentau Grand Besançon. Objectif : améliorer lavisibilité sur le salon grâce à un stand plusvaste, et communiquer ensemble sur lescomplémentarités entre les deux villes, distantes de 30 minutes en TGV.

Dijon et Besançonmain dans la mainà Cannes

Le stand commun du Grand Dijon et du Grand Besançon au Mipim de Cannes

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commerce

Le commerce dans tous ses états !

Au centre-ville comme à la Toison d’Or, dans les zonescommerciales périphériques comme dans les quartiers,le commerce et l’artisanat, sous toutes leurs formes,se développent à Dijon. Pour la première fois,l’ensemble des commerçants de l’agglomération, soudésau sein de la nouvelle fédération « Shop in Dijon »,ont communiqué ensemble sous l’égide du Grand Dijon.

Les commerçants dijonnais ont désor-mais une vitrine commune : l’ancienneagence Divia, place Grangier, est dé -

sormais le siège de « Shop in Dijon ». Unegrande première : l’ensemble des unions etdes associations de commerçants adhèrentà cette fédération dont la vocation est deporter haut et fort l’image de Dijon, capitaledu commerce. Les locaux seront à la fois unpoint d’accueil et un espace d’animation aucœur de la ville. Ils ont été inaugurés le 17décembre, en pleine période des courses deNoël et alors que la toute première campagnede communication de « Shop in Dijon » battaitson plein. Un tramway transformé en bûchede Noël pour inviter les Bourguignons, lesFrancs-Comtois et même les Alsaciens à

venir faire leur shopping à Dijon, profiter desdeux lignes de tram désormais ouvertes etadmirer la ville métamorphosée : voilà qui amarqué les esprits, à Besançon comme àChalon-sur-Saône, à Nevers comme àMulhouse ! Cette campagne, financée par leGrand Dijon, la ville de Dijon, la CCI Côte-d’Or et un cercle inédit et vertueux de parte-naires (Dijon je t’aime, les Galeries Lafayette,Ikea, les centres commerciaux Toison d’Or etGrand Quetigny et le Club hôtelier), est celled’un Dijon décomplexé, qui n’hésite plusà mettre en avant ses atouts. Sur 1700panneaux publicitaires dans tout le Grand Estde la France, Dijon a affirmé sa place demétropole régionale. Une campagne relayéepar un site internet sur lequel étaient propo-

sées des informations pratiques et des offrespromotionnelles.

Commerce et artisanatdopent l’attractivité de DijonLe commerce dijonnais, qui a pu être gênépendant les travaux du tramway, entenddésormais profiter pleinement de l’attracti-vité nouvelle de la ville. Le centre-ville entête, qui se refait une beauté : dès le prin-temps, les travaux d’embellissement de larue de la Liberté seront achevés (lire notrearticle page 19). A la Toison d’Or, lestravaux d’extension sont en cours, et serontachevés avant la fin de l’année. GrandQuetigny entend profiter également de laproximité du tramway. Et pendant cetemps, le commerce de proximité connaîtun renouveau, favorisé par la volonté duGrand Dijon de garantir la présence deboutiques dans chaque quartier. La zonede chalandise de Dijon s’étend désormaissur un rayon de 150 kilomètres au moins.Le commerce tient une place importantedans l’attractivité d’une agglomération.Exemple éloquent : Ikea Dijon, ouvert enaoût 2005, attire chaque année plus d’unmillion de « visiteurs ». Il suffit alors deproposer à cette clientèle venue parfois deloin, de poursuivre sa journée dans lesautres magasins, les cafés et les restau-rants, pourquoi pas les salles de specta-cles et les hôtels de l’agglomération. ■

Place Grangier, l’ancienne agence Divia est devenue la vitrine du commerce dijonnais

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le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29 19

ACTUALITÉLe Grand Dijon

Le nouveau visage d’un centre-ville élargi

Le centre-ville de Dijonreste la toute premièresurface commerciale de

Bourgogne. Le Grand Dijon et laville de Dijon poursuivent sonaménagement et son embellis-sement. Au printemps, lestravaux seront achevés rue de laLiberté. Piétonne depuis le 1er

septembre dernier, cette artèremajeure du cœur de ville seratapissée d’un béton clair cons-titué de granulats de pierre deBourgogne. Deux œuvres d’artseront implantées dans la rue,l’une devant les GaleriesLafayette, l’autre à hauteur de laplace François Rude, introdui-sant la création contemporaineau cœur de l’espace sauve-gardé – une troisième œuvresera installée place du Théâtre.Avec la mise en service de T2, le

8 décembre, avaient pris fin lestravaux de la place Darcy, désor-mais piétonne elle aussi. Fini les11 files de voitures qui défigu-raient cette place centrale : laliaison piétonne se fait désor-mais sans mal entre le squareDarcy et la porte Guillaume, aumilieu de 53 arbres plantésdans des pots servant de bancspublics… La promenade se faitquasiment sans voitures de lagare jusqu’à la place du Théâtre.En passant par la place de laLibération où ne roule plusaucun bus. Les cafés et les res-taurants se sont implantés toutautour de cet espace historiqueen hémicycle, ainsi que dans larue Vauban elle aussi piétonne.La métamorphose ne concernepas que cet axe central. Après lareconquête d’une large partie

de la place Grangier, les travauxont permis de piétonniser la ruedes Godrans, qui constitue dés-ormais une entrée essentiellevers le centre-ville depuis lastation de tramway de la placeSaint-Bernard. Le dynamismecommercial de cette artère, plusfort que jamais les jours demarché, en atteste. En 2014,la rue Charrue sera aménagéeen « zone de rencontres »(chaussée et trottoirs au mêmeniveau, voitures limitées à 15km/h).

RépubliquereconquiseRépublique affiche égalementun visage nouveau depuis le 1er

septem bre, pour le plus grandbonheur des restaurants instal-lés sur son pourtour. La place

ainsi rénovée fait désormaispartie intégrante d’un centre-ville élargi. Enfin les travauxsont en cours dans le squaredes ducs et seront achevés le15 mai, quatre mois avant laréouverture du parcoursmédiéval du musée des Beaux-Arts, événement culturel majeurde 2013. A l’image de la courde Bar du musée, le squaresera davantage ouvert sur laville, et permettra un accèsfacilité à la nouvelle brasseriequi s’instal lera dans l’aile deBellegarde. Les travaux d’em-bellissement du centre-ville, quicontribuent à améliorer notable-ment la qualité de vie au cœurde la cité, contribueront, à n’enpas douter, à renforcer sonattractivité commerciale. ■

Le square des Ducs

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commerce

Le Grand Dijon soutient les commerçants !

C’est indéniable : pendant deux ans,les travaux de construction dutramway ont perturbé la vie quoti-

dienne des Dijonnais, et les affaires d’uncertain nombre de boutiques. Aussi le GrandDijon a-t-il souhaité accompagner le pluspossible les commerçants. Il a mis en placeune équipe de quatre médiateurs, chargés derecueillir les doléances et de trouver dessolutions aux petits tracas du quotidien : miseen place d’une passerelle pour l’accès desclients, création de poches de stationnementprovisoires... Des réunions dédiées aux com-merçants ont été organisées, un guide duriverain professionnel a été édité et la signa-

létique, tout au long du chantier, a informé lespassants sur le fait que les magasins restaient ouverts pendant les travaux. Et puis surtout le Grand Dijon a déposé undossier auprès du Fonds d’intervention pourles services, l’artisanat et le commerce(Fisac), qui s’est traduit par la mise enœuvre d’actions pour un montant de prèsde 1,4 million d’euros. Le jeu-concours Amstramgrat ou les tickets de bus ou deparking gratuits offerts par les commerçantsà leurs clients ont contribué à maintenir l’attractivité des boutiques pendant lechantier. Les commerçants ont pu solliciterdes aides financières auprès du Fisac

pour rénover leur boutique par exemple etainsi se préparer à accueillir leurs clientsdans les meilleures conditions dès l’ouver-ture du tram.Afin de compenser les éventuelles pertesde chiffre d’affaires des magasins situés lelong des deux lignes, le Grand Dijon a misen place une commission d’indemnisationamiable (CIA). En deux ans, elle a traité 133dossiers et rendu 80 % d’avis favorables,soit un engagement financier d’un milliond’euros en faveur des commerces qui ontsouffert d’une baisse de fréquentation dueaux travaux. ■

La Toison d’Or s’agrandit

Le centre commercial régional connaît à son tour une profondetransformation. Profitant de l’arrivée du tramway, qui le dessertdepuis le 8 décembre, et de l’ouverture de la Lino, annoncée pour lafin de l’année, la Toison d’Or grandit de 11 000 mètres carrés. Soit52 nouvelles boutiques, qui seront pour la plupart inédites dans larégion – à l’image d’Apple Store, le septième magasin français del’enseigne à la pomme. Le bâtiment en construction salue letramway : il l’enjambera dans un geste architectural élancé. Et unenouvelle entrée majeure du centre commercial est en cours decréation à hauteur de la station « Toison d’Or » de T2. Dans le cadred’un programme répondant aux critères du développement durable,

la Toison n’ajoute que 400 places à son parking, misant sur la facilitéd’accès par les transports en commun. A l’intérieur, les aménage-ments privilégieront l’éclairement naturel, en particulier sur lanouvelle place centrale du centre commercial où trônera un piano àqueue. Espace Expansion va investir au total 100 millions d’eurosdans l’agrandissement de la Toison d’Or. Un bon point pour Dijon carla zone de chalandise du centre commercial dépasse largement lesfrontières de la région : en 2011, plus de six millions de personnesont fréquenté le centre commercial, plus que jamais complémentairedu commerce de cœur de ville.

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21le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29

ACTUALITÉLe Grand Dijon

Des commerces tout proches...

La volonté du Grand Dijonest de bâtir une « ville descourtes distances ». Dans

cette ville-là, chaque quartierabrite des commerces de proxi-mité, ce qui permet d’éviter auxhabitants d’entreprendre delongs déplacements à chaquefois qu’ils ont besoin d’unebaguette de pain, d’un journalou d’un bouquet de fleurs. Danscette ville-là, les commerces deproximité sont une nécessité.Dans chaque écoquartier, parexemple, des surfaces com -merciales sont prévues. A Junot,supérette, pharmacie, coiffeur,

agence bancaire, restaurantsont venus compléter l’offre, lelong de l’avenue du Drapeau.A Heudelet 26, des boutiquessont prévues le long de la ruedu 26e Dragons. Aux PassagesJean-Jaurès, les immeubles delogements surplomberont unedalle paysagée coiffant descommerces, dont un super-marché transféré du quartier duport du canal – où une activitécommerciale subsistera, car iln’y aurait aucun sens à « désha-biller Pierre pour habiller Paul ».Le long des voies du tramway, lechoix a été fait de rebâtir, le cas

échéant, des bâtiments à l’alluretrès « urbaine » : relativementélevés, recréant un front bâti etdisposant de vitrines en rez-de-chaussée pour accueillir desboutiques. C’est notamment lecas le long de l’avenue duDrapeau.

Nouveau centrecommercial à laFontaine d’OucheEnfin, dans les quartiers de lapolitique de la ville, les opéra-tions de renouvellement urbainincluent toujours des espacescommerciaux. C’est particulière-

ment vrai à la Fontaine d’Ouche,où le centre commercial est encours de reconstruction – la Villede Dijon engage sept millionsd’euros pour son achèvement,prévu avant la fin de l’année. AuxGrésilles, les commerçants sontdésormais installés tout autourde la place Galilée, où unenouvelle halle contemporaineaccueillera le marché dès le prin-temps. De sorte que descommerces, répartis dans toutela ville, offrent aux habitants unservice de proximité qui contri-bue à la qualité de vie au quotidien. ■

Le futur centre commercial à la Fontaine d’Ouche

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22

energies

Imaginez des tuyaux, dans lesous-sol, où circule non pasdu gaz, des eaux usées ou

de l’électricité, mais de l’eauchaude. Imaginez maintenant,au sous-sol de votre immeuble,une pompe qui prélève lachaleur et l’injecte dans vosradiateurs, réduisant nettementvotre facture de gaz, de fioulou d’électricité… C’est cela,un réseau de chaleur. Dijon, quis’impose comme une référenceécologique parmi les villes françaises, est en train de sedoter d’un réseau de chaleurde grande envergure. Le GrandDijon, à l’initiative de cetteinfrastructure, en a confié laconstruction et l’exploitationà une société privée, DijonEnergies, filiale à 100 % deDalkia.Si les cinq premiers kilomètresde ce réseau de chaleur, quien comptera à terme trente,ont été posés le long des voiesdu tramway pendant leur cons-truction (à Valmy, avenues deLangres et du Drapeau, boule-vard de Champagne et avenuePoincaré), c’est Dijon Energiesqui s’emploie désormais àinstaller le reste… Les travaux,confiés à des majors et à desPME locales de travaux publics,ont commencé du côté deValmy. Un tronçon de 1,7 kmva être posé d’ici à fin mars

entre l’usine d’incinération etle rond-point de l’Europe. Entrefévrier et avril, le chantier inves-tira la rue Frémiet et le secteurde la place Jean-Bouhey(800 m). Et d’ici fin août, le plusgros morceau du réseau sera enplace, entre l’avenue Poincaré,le grand stade, le CHU, lecampus et le secteur du cime-tière, soit 3,5 km. « Les travauxont été minutieusement pré -parés et seront accompagnéspar une communication précise,à l’instar de ce que le GrandDijon a su faire pour letramway », indique Jean-PatrickMasson, vice-président duGrand Dijon, chargé de l’environnement.

38 millions d’eurosd’investissementParallèlement, va débuter laconstruction des deux unitésqui produiront la chaleur.La « chaufferie nord » va toutsimplement récupérer lachaleur des fours de l’usined’incinération. Sa construction,opérée par C3B (groupe Vinci),doit être achevée en octobreprochain, pour la prochainesaison de chauffe. La « chauf -ferie sud », elle, sera construitedans le secteur Mont-Blanc,derrière le cimetière de Dijon.Cette chaufferie biomassed’une capacité de 30 MW

entrera en service en avril2014. Les deux unités produi-ront 180 GWh, de quoi ap -provisionner 18 000 équiva-lents-logements. Au total, lapose des canalisations etla construction des deux unitésva représenter un investis -sement de 38 millions d’euros.Dijon Energies connecteraensuite chacun de ses clients.Le premier bâtiment est déjàrelié au réseau et n’attendplus que la chaleur : c’estle nouveau rectorat, dansle quartier Clemenceau.

Le deuxième bâtiment prévu est l’Ehpad de la Mutualité française situé dans le quartierValmy. « A terme, dans cinqans, nous aurons au moins 150 points de livraison »,précise Didier Fromont, direc-teur commercial de DijonEnergies : des équipementspublics (CHU, université deBourgogne, Grand Dijon,grand stade, hôtel des impôts,parc des congrès-exposi-tions…), des immeubles col -lectifs voire des quartiersentiers (Heudelet 26). ■

Ça chauffe dans le sous-sol de Dijon !

Le réseau de chaleur du Grand Dijon entrera en service à l’automne.D’ici là, la pose des canalisations se poursuit. À terme, 30 km detuyaux desserviront des logements collectifs et des équipementspublics d’un grand quart nord-est de l’agglomération.

Le futur quartier Heudelet 26 est déjà raccordé au réseau de chaleur.

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ACTUALITÉLe Grand Dijon

le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29 23

Crystal-Monge, La Pérouse, le Jardin des Capucines, Le Pays etLe Patio… Ces noms ne vous

disent rien, et pourtant vous passez peut-être tous les jours devant les programmesimmobiliers qu’ils désignent ! Une nouvelleoffre de logement se bâtit dans tous lesquartiers et toutes les communes. Dansle cadre du programme local de l’habitat(PLH) du Grand Dijon, 1700 logementssont sortis de terre chaque année. Unenouvelle dynamique pour permettre aux habitants de l’agglomération de trouverle logement qui leur convient, et pour accueillir de nouveaux ménages. Plutôtque de bâtir toujours plus loin du centre,le Grand Dijon privilégie la « reconstructionde la ville sur elle-même ». La reconquêtedes friches industrielles ou militaires parexemple offre une opportunité historiquede réaliser de nouveaux quartiers, em-preints des principes du dévelop pementdurable. Ces écoquartiers s’ap pellent

Junot, Heudelet 26, Ecocité Jardin des maraîchers, Arsenal, Hyacinthe Vincent… Chacun d’eux fait l’objet d’une présentationdans l’ouvrage que viennent de publier laville de Dijon et le Grand Dijon. Ils sont caractérisés par des espaces publics degrande qualité ; mêlant logements privéset à loyer modéré, équipements publics,commerces et services. Ils contribuentà créer une « ville des courtes distances »,où les transports en commun et les modesdoux de déplacement ont la part belle. Figurent également dans cet ouvrage 100programmes immobiliers, remarquablespour leur architecture, leur qualité environ-nementale ou leur bonne insertion dansl’environnement urbain, menés dans la villedepuis 2002. Construits par des bailleurssociaux ou par des promoteurs privés, signés d’architectes locaux ou venusd’ailleurs, ces opérations contribuent à façonner, par petites touches, le Dijon duXXIe siècle. Le livre explique ainsi, exemples

à l’appui, comment la politique en matièred’urbanisme et d’habitat contribue directe-ment à l’attrac tivité et à la qualité de vie auquotidien de la capitale régionale. ■

Consultez ou commandez cet ouvragesur grand-dijon.fr

Pour une cité « douce à vivre »

Un ouvrage publié par la ville de Dijon et le GrandDijon présente 100 programmes de logementremarquables et 10 écoquartiers réalisés ou imaginésentre 2002 et 2012 à Dijon. L’occasion de rappelernotre ambition collective : créer la ville durable,plus solidaire et plus « douce à vivre »…

HABITAT

Le succès des PLU en ligne !

Vous souhaitez consulterles documents d’urbanismeconcernant une parcelle quevous achetez ou même l’im-meuble où vous habitez ? Lesite internet http://plu.grand-dijon.fr vous permet d’accéder

librement et facilement à l’en-semble des ressources utiles.Le site proposait depuis 2007la consultation des plans locauxd’urbanisme de chaquecommune de l’agglomération.Mais la nouvelle version est

autrement plus conviviale, inter-active et riche. Il est parexemple possible de choisirson fond de carte et de menerune recherche fine (par les critères de l’adresse oudu numéro de parcelle…).

Le succès est là : plus de 40visites par jour, du grand publicou de professionnels. Les inter-nautes consultent principale-ment le règlement, les fichespatrimoniales et le zonagede l’agglomération au 12 500e.

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PORTRAIT

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Du lycée Carnot à la présidencedu numéro trois français du BTP :ce grand patron venu de Dijona fait d’Eiffage un groupe depoids… qui a participé, entreautres, à la construction dutramway du Grand Dijon.

Quand on lui demande les momentsqui ont marqué sa longue carrièrede dirigeant d’entreprise, Jean-

François Roverato cite, sans beaucouphésiter, le 30 novembre 1990, date durachat par les salariés de Fougerolle ; unacte qui permit à l’entreprise qu’il dirigeaitdepuis 15 ans de conserver son indépen-dance, pour devenir, en 1993, après lerachat de SAE, le groupe Eiffage, numérotrois français du bâtiment et des travauxpublics. Il évoque également le 14décembre 2004, et sa poignée de mainavec le président de la République JacquesChirac venu inaugurer le viaduc de Millau,prouesse technologique signée Eiffage ;pour ce pont, Jean-François Roverato avaitpersonnellement opté pour le métal – ce fut,admet-il, le seul « choix technique » de toutesa carrière. Toutes proportions gardées, le8 décembre 2012 pourrait aussi figurerdans la liste de « ses » dates : ce jour-là,François Rebsamen, président du GrandDijon, lui remet officiellement une maquettedu tramway de Dijon, à l’occasion de la miseen service de T2. Le groupe Eiffage, associéà des PME locales, a construit la plateforme,posé les rails et créé les stations entreDarcy et Valmy. « Nous avons participé

à la construction de tous les tramways qui circulent en France aujourd’hui, rappelleJean-François Roverato. Ce qui a été remar-quable dans le chantier dijonnais, c’est deconfier le génie civil et les voies de chacundes trois tronçons à un même groupementd’entreprises : cela a permis de compresserles délais de ce chantier très bien préparé. »L’homme de l’art place bel et bien le tramde Dijon, réalisé en untemps record et dans l’enveloppe budgétaireprévue, parmi les beauxchantiers qu’il a connus…Et ne cache pas son admi-ration maintenant queroulent les rames : « J’ai connu autrefois levieux tram bringuebalant, rue de la Liberté !Je trouve que le tracé du réseau actuel esttrès bien pensé, et j’apprécie le designdes rames Alstom, nettement plus réussique dans certaines autres villes ! » Letramway change le visage d’une ville,rappelle Jean-François Roverato… Bienplacé pour le savoir puisque le groupeEiffage, dont il était le P-DG jusqu’en sep-tembre dernier, vient d’achever le nouveaurectorat dans le quartier Clemenceau –signé de l’architecte Rudy Ricciotti – et

termine Bocage central. « J’ai connu l’im -mobilisme de l’époque du chanoine Kir…Je trouve que l’équipe municipale actuellea apporté un souffle nouveau à Dijon, quiconnaît aujourd’hui une métamorphose. »S’il n’a plus de famille ici, Jean-FrançoisRoverato revient régulièrement à Dijon.Par exemple dans le cadre de ses fonctionsd’administrateur des Autoroutes Paris-

Rhin-Rhône (APRR), filialed’Eiffage et de la banqueaustralienne Macquariedepuis 2006 dont le siègeest à Saint-Apollinaire.Son attachement à sa villenatale, où son père était

ébéniste et sa mère couturière, s’esttraduit, en 2007, par le don qu’il a fait aumusée des Beaux-Arts, celui d’une statuede Louis XIII de François Rude datant de1878. A 68 ans, le patron mécène venu dulycée Carnot puis passé par Polytechniqueet les Ponts et Chaussées, aujourd’huivice-président administrateur référent dugroupe Eiffage, peut se targuer d’avoir étéun solide capitaine d’industrie, qui n’oubliejamais de dire toute sa reconnaissanceà ses quelque 70 000 salariés dans lemonde. ■

Jean-FrançoisRoverato de Dijon à Eiffage

>

« Dijon connaît

aujourd’hui une

métamorphose »

François Rebsamen salue Jean-François Roverato, le 8 décembre 2012,en présence de Thierry Winkel, directeur d’Eiffage Bourgogne.

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VIE DES COMMUNESLe Grand Dijon

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Depuis 2011, le lycée des Arcades mèneune campagne de sensibilisation pourréduire le gaspillage alimentaire. Depuis2012, l’établissement a renforcé son actionen intégrant le compostage au sein durestaurant scolaire. Le personnel del’établissement a donc été sensibilisé par

les ambassadeurs du tri aux gestes de triet à la pratique du compostage. Quatrecomposteurs ont été mis en place au seindu lycée, afin de valoriser les restes decuisine (épluchures de légumes) et lesrestes de repas (légumes crus, féculents,fruits…). Les élèves qui suivent des coursde cuisine compostent également leursépluchures. Pour obtenir un équilibre entreles résidus humides et les résidus secs,des feuilles et du broyat issu des taillesd’arbres du lycée sont utilisés. Le compost

est régulièrement brassé et contrôlé. Deséco-délégués vont être nommés pour veillerà ce que les consignes de tri en fin deservice soient suivies. Un ambassadeurdu tri formé au compostage reste en appuitechnique pour toute question. La mise enplace de cette démarche a permis deréduire de 30% la quantité d’orduresménagères et ainsi de diminuer d’autant lecoût de la redevance spéciale du lycée. ■

Rens. au 03 80 76 39 69 [email protected]

DijonCompostage au lycée des Arcades

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Les bailleurs sociaux DijonHabitat et Villéo construisent 47logements locatifs dans le cadrede la première tranche du nou -veau quartier du Clair Bois,respectivement 22 et 25 loge -ments. Ces derniers ont tousbénéficié du fonds de concoursde « l’aide à la pierre » du GrandDijon pour un montant total desubventions de 688 000 euros.Les premières livraisons aurontlieu à l’automne 2013 pour leprojet Dijon Habitat. Il s’agit dedeux ensembles de onzelogements chacun, certifiésQualitel et labellisés bâtimentbasse consommation (moins de

60 kWh d’énergie primaire parm² par an). Le 9 octobre dernier,Hamid El Hassouni, président deDijon Habitat, et Patrick Moreau,maire de Bressey-sur-Tille,avaient convié les élus locaux etprésidents d’associations àvisiter le chantier de cette futurerésidence. Dans ce projet dequartier, l’agrément de vie deshabitants a été mis en avant :jardins privatifs pour les ap -partements en rez-de-chaussée,250 m² de jardins avec desarbres fruitiers, local à vélo avecatelier de réparation... « De quoiconcurrencer l’offre locativeprivée », estime le maire de

Bressey. Le chauffage seraassuré par une pompe à chaleurgaz (eau/eau) pour le programmede Villéo, et au gaz pour leslogements de Dijon Habitat.Enfin, tous ces logementsremplissent d’ores et déjà lescritères d’ac cessibilité qui serontobli gatoires en 2015. Avec unparc existant de 23 logementslocatifs — 8 logements au Clos dela Tour (2009) et 14 aux Jardinsdu Château (2000) gérés parVilleo – et les deux opérationsen cours, Bressey compterad’ici quelques mois pas moinsde 69 logements à loyer modéré,représentant près de 20% du

nombre total de foyers dela commune (soit 350 à l’issue dela première tranche de la ZAC).« Ces projets visent à développerla mixité sociale et à assurer unrenouvellement régulier de notrepopulation, notamment avec dejeunes familles dont les enfantsvont faire vivre notre école »,explique Patrick Moreau. Maisils cor respondent aussi à unevéritable attente de la populationlocale. « De nombreux jeunesbres seyliens souhaitent resterdans le village de leur enfance.Les logements locatifs sont aussilà pour eux ». ■

Bressey-sur-TillePrès de 20% des logements

seront à loyer modéré

Avec le quartier du Clair Bois, Bressey donne une nouvelle

dimension à son offre locative à loyer modéré et joue la carte

de la mixité sociale.

>

le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29

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Depuis bientôt 20 ans, un effortrégulier se poursuit pour parvenirau taux de 20 % de logements àloyer modéré dans la commune.En 1995, ces logementsreprésentaient 10% du parc. Au1er janvier 2011, Saint-Apollinairecomptait 439 logements locatifsaidés, représentant 15,2% dunombre total des résidencesprincipales. D’ici à 2014, ilsseront 600 et représenteront18% de l’ensemble deslogements. La mixité sociale,

l’intergénérationnel et le « bien-vivre ensemble » sont au cœur dela politique de logement menéedans la commune. Après« Générations », fleuron de lacommune récompensé en 2004par le Prix de l’innovation socialede l’Union nationale des CCAS,le futur projet Atout’Âge verra lejour prochainement dans le cadred’un partenariat avec Orvitis, laMutualité française, Adep21,Adapei, Acodege, le Conseilgénéral de Côte-d’Or et le Grand

Dijon, qui mobilise pour cetteopération 813 500 euros desubventions au titre duprogramme local de l’habitat.Cette opération alliera lesgénérations, le handicap,l’insertion et les services à lapopulation. Des synergies serontégalement créées entre lespopulations pour redonner uneplace à chacun dans la cité etpour favoriser le bien-vivreensemble. Atout’Âge compren -dra, dans un même ensemble

architectural, 50 logements àloyer modéré, dont 10 pourpersonnes handicapées vieillis -santes et 4 pour jeunes eninsertion ; 16 logements « Vill’Âgebleu » pour retraités ; unebrasserie pédagogique et unespace multiservices géré pardes travailleurs handicapés ; desservices sociaux du département ;une salle pour des animations etdes permanences gérées par laville et enfin un ensemble de20 logements privés. ■

Un effort soutenu pour le logement à loyer modéré

La commune renforce son offre de logements locatifs aidés, notamment

avec le projet Atout’Âge, basé sur la mixité sociale et intergénérationnelle.

> Saint-Apollinaire

La commune de Chevigny a lancé il y aquelques années un pari audacieux : réaliser,au cœur de la ville, une médiathèque poury regrouper les différentes bi bliothèqueschevignoises. Si ce projet a fait l’objet d’unelongue réflexion, les travaux ont débuté en find’année dernière et devraient durer deux ans.L’architecte François Brandon propose unprojet qui s’inscrit dans la continuité du stylede l’hôtel de ville, tout en apportant unetouche contemporaine avec la façade situéerue de Dijon. Cet équipement structurant seracomposé d’une vaste salle de lecture de plusde 700 mètres carrés. Elle rassemblera lescollections jeunesse et adulte en un mêmelieu non cloisonné. Un endroit réservé auxamateurs de bandes dessinées consultables

sur place jouxtera l’espace consacré auxpériodiques, avec un large choix de journauxet de magazines. À côté des livres, lamédiathèque proposera des CD à emprunterou à consulter sur place. Bien évidemment,elle sera également dotée d’un espace publicnumérique ouvert aux lecteurs pour consulterinternet, se familiariser avec l’informatique ouplus largement utiliser les ordinateurs mis àdisposition. Enfin, une salle d’animationaccueillera des lectures pu bli ques, desspectacles jeunes publics, des expositions…Ce projet important a reçu le soutien financierde nombreux parte naires : l’État, le GrandDijon, le Conseil régional et le Conseilgénéral. ■

Future médiathèque Lucien Brenot :

le début des travaux

Démarrés fin 2012, les travaux de la médiathèque s’achèveront fin 2014

pour mettre à l’honneur la lecture, la musique, mais aussi les spectacles

et les espaces numériques.

> Chevigny-Saint-Sauveur

Marsannay-la-Côte>Et aussi...

À l’heure lettone

Le 22 novembre dernier, LauraGrischenko a été accueillie parSimon Dejean, président de l’officede tourisme, Jean-FrançoisGondellier, maire de Marsannay etHervé Perrot, président du centremusical. En service volontaireeuropéen avec le centre musical,cette Lettone a dévoilé leprogramme de ses activités : elleproposera notamment des cours decuisine, de danse, des expositionsautour de la culture lettone et desanimations à la médiathèque. Uneconvention symbolique a été signéepour officialiser cet échange.

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VIE DES COMMUNES

Le 8 décembre dernier, bravant le froid, les maires de Chenôveet de Dijon, Jean Esmonin et François Rebsamen, ainsi que toutle Grand Dijon fêtaient à l’unisson l’arrivée de la ligne de tram T2reliant le sud et le nord de l’agglomération. La fréquentation desanimations aux trois stations de Chenôve et les trams bondés ontlargement témoigné de l’intérêt que les Cheneveliers ont portéà cette journée. A voir les gens s’engouffrer dans les rames roseset à entendre les rires amusés, c’est sûr, la véritable animation dujour était bien celle du tram. Une attraction mobile qui signait lanouvelle interaction entre Chenôve et Dijon. Depuis cette dateévénement, le succès de ce nouveau mode de déplacementrapide et moderne n’est plus à démontrer. Les 28 000 usagersquotidiens de la ligne T2 montrent toute la pertinence de cetinvestissement d’envergure qui apporte au cœur du grandensemble, au plus près des habitants, une solution de transportéconomique et éco-citoyenne. « Le tram est un vrai fil conducteurpour l’urbanisation et la qualification des espaces », préciseJean Esmonin. Vecteur de mobilité et de modernité, il contribue,aux côtés de l’ambitieux projet de renouvellement urbain, aurenouveau de Chenôve. C’est très certainement à la stationChenôve centre, terminus de la T2, que le changement d’imagede Chenôve sera le plus spectaculaire : dans les prochains mois,un centre culturel et de rencontres, lieu de vie et d’échanges, unprogramme d’habitat neuf et 4000 m2 dédiés aux commercess’organiseront autour d’une place centrale qui accueillera à termele célèbre marché dominical. ■

Parallèlement à la réalisation du tram, moyen de transportefficace et écologique, le réseau Divia a été complètementrepensé. A Crimolois, cette refonte a abouti à l’ouverture d’unenouvelle ligne dont le terminus a pris place au cœur de lacommune. Grâce à la ligne 16, les habitants peuvent désormaisfacilement rejoindre le centre-ville, la gare ainsi que tous lesgrands équipements de l’agglomération (CHU et futur pôle desanté Valmy, campus universitaire, complexes sportifs etculturels, centres commerciaux et pôles d’innovation...) via lastation Bourgogne à Quetigny, qui est le pôle d’échanges dutransport urbain pour les communes de l’Est dijonnais. Cenouveau réseau offre de nombreuses facilités de déplacementssans la voiture et répond à l’objectif de la municipalité lorsde son adhésion au Grand Dijon : proposer une gamme étenduede services utiles à toutes les générations. ■

> ChenôveSur les rails 2013Depuis le 8 décembre, « l’attractivité tram » est en

route et assoit plus que jamais la place de Chenôve

comme deuxième pôle humain et économique de

l’agglomération dijonnaise.

> CrimoloisTerminus de la ligne 16

Connectez-vous !

Equipé de plusieurs ordinateurs et d’un vidéoprojecteur,l’espace public numérique (EPN) permet chaque semaineà une trentaine de Magnytillois de s’initier aux joies del’informatique. Entouré par deux bénévoles, chaqueadhérent, qu’il soit débutant ou déjà initié, peut seperfectionner dans le traitement de texte, la photographie etla vidéo, les tableurs etc... C’est aussi un bon moyen delutter contre la fracture numérique puisque les cours,collectifs ou individuels, permettent d’utiliser internet, qu’ils’agisse de naviguer sur la toile, d’envoyer des mails ou deprogrammer. Cet espace de vie et d’échanges facilite le liensocial si cher à la municipalité de Magny. Installé en mairie,l’EPN est un lieu multimédia où il fait bon apprendre.L’adhésion est gratuite.Renseignements au 03 80 47 97 07.

Magny-sur-Tille>Et aussi...

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Sennecey-lès-Dijon

Pour sa deuxième édition, le« carnaval de Venise » aura lieule samedi 9 mars... à Sennecey,avec, dans les rues, unedéambulation de costumesvénitiens durant tout l’après-midi,suivie dans la soirée d’un défiléau centre polyvalent. La belle sérénissime devient, letemps d’un week-end, laSenneceynissime, où chacun separe de ses plus beaux atourspour le plaisir des yeux et dessens. Aucun ne peut deviner quise cache derrière le masque. Onpeut tout dire, tout oser… Plusde soixante costumés serontprésents, tous passionnés parcette féérie vénitienne et l’envied’offrir, aux portes des maisonssenneçoises, une myriade delumière et surtout du rêve. Venus« d’ici et d’ailleurs » (régionslimitrophes, région parisienne,

Allemagne, Belgique mais ausside Longvic, de Dijon, de Saint-Apollinaire et en grand nombrede Sennecey), ils partagerontavec les publics des momentsinoubliables. Cette manifestationest organisée par la communede Sennecey, accompagnéepar une implication active denombreuses bonnes volontés, defabuleuses « petites mains » trèshabiles et de talentueux artistesen matière de chant, de musiqueou de lumière. Le dimanche 10mars, vous pourrez retrouver lescostumés aux 30es journéesgourmandes de Marsannay-la-Côte. À vos photos ! ■

Après-midi gratuit.Pour la soirée :renseignements, tarifset réservations obligatoires à la médiathèque

>Carnaval vénitien

Ce sont environ 150 nouveaux habitants quisont arrivés à Hauteville avec la création duquartier d’habitat « Les Cerisiers ». C’est unagrandissement considérable pour lacommune. Les structures nécessaires àl’implantation de nouvelles familles avaientété anticipées. Quinze logements locatifs

permettent d’assurer la mixité sociale. Pourrelier le passé et le présent, un vergerconservatoire rappelle l’activité des cueilleursde fruits rouges en 1900. Une rue porte lenom de la variété de framboises Esperanza ,qui est récoltée dans la région. Une autres’appelle Jacques d’Albay, du nom d’un

ancien maire. Une table d’orientation signalele mont Blanc – visible très souvent – et ladirection d’Altura, ville espagnole jumeléeavec Hauteville. La rue principale du quartierporte son nom. Ce sont là des symboles fortsqui marquent la volonté de vivre ensemble, decréer des liens et de s’ouvrir aux autres. ■

Hauteville-lès-Dijon>Hauteville s’agrandit

Jardins en pied d’immeubles, c’est parti !

Le quartier du Bief du Moulin connaît une activité inhabituelleavec la réalisation de jardins partagés en pied d’immeubles.Mené avec l’association Pirouette Cacahouète, ce projet doitpermettre de créer du lien dans le quartier grâce au partaged’un espace dédié au jardinage. Les habitants participentactivement au projet et sont de plus en plus impatients deplanter leurs fruits et légumes !

Longvic>

Vous roulez à ...

La commune a fait l’acquisition d’un radar pédagogiquemobile. Actuellement installé rue de Dijon, il a pour objectif desensibiliser les conducteurs aux réglementations de la vitesse.Il affiche en nombres lumineux la vitesse enregistrée,accompagnée du message « merci » si la vitesse estrespectée ; dans le cas d’une vitesse excessive, celle-ci estaffichée en rouge, avec le nombre de points de retraitcorrespondant. L’analyse des enregistrements montre que lafréquentation reste élevée (2600 véhicules / jour en moyenne)et que 14% des automobilistes sont, à cet endroit, en excèsde vitesse ! Si cette situation devait perdurer, la gendarmeriesera sollicitée pour des contrôles ponctuels. La municipalitéenvisage l’acquisition d’un second radar en 2013.

Daix>

Et aussi...

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Perrigny-lès-Dijon

Les études menées pour le choixd’implantation d’un nouveau restaurantscolaire avaient permis d’envisager destransformations allant bien au-delà del’édification d’un bâtiment. Au cœur despréoccupations, la sécurisation des accès etla pacification des circulations ont amené àdessiner le tracé d’une sente piétonnepermettant de relier en toute sécurité les troisaxes de circulation du cœur de village(RD108, rue de la Tourelle, rue du Château)et de redéfinir les accès à l’enceinte scolaire.

Cette réorganisation des espaces nécessitedes travaux structurants importants avec, à laclé, la réhabilitation complète des coursd’écoles. La première tranche des travaux adonc vu se dessiner l’emprise réservée àcette venelle ainsi qu’un nouvel accès auxécoles et au centre de loisirs. L’espace jeux del’école maternelle et du centre de loisirs a étédoté d’une nouvelle structure répondant auxdernières normes de sécurité et propice à lamotricité et à la dépense physique. Équipéd’un sol amortissant et de plans inclinés, ce

module destiné aux jeunes enfants permet degrimper, ramper, glisser, via l’usage de pentes,toboggan, escalier, corde à nœuds, prisesd’escalade et tunnel. L’aménagement de lacour a été complété avec un cheminementbois, un bac à sable et des espaces dejardinage autour desquels les enfants peuvents’asseoir. Durant l’année 2013, l’ensembledes cours scolaires fera donc l’objet d’uneréfection complète, dans le respect desnormes d’accessibilité et de sécurité. ■

>Réorganiser l’espace

Impulsée par le projet de construction d’un restaurant scolaire, la redéfinition

des espaces scolaires et des déplacements au centre du village prend forme.

Si vous empruntez le sentierpédestre des trois lavoirs endirection de l’église, voustrouverez une fresque repré -sentant des moines. Ils sont letémoignage du passé de lacommune. En 1202, Cîteaux reçutune première donation sur Ouges,puis les Cisterciens achetèrentla seigneurie en 1226 et restèrent

dans la commune jusqu’à la révolution. Comme de nombreusescommunes, Ouges a signé une convention avec l’association Ressourceset ERDF pour la réalisation de cette fresque sur le transformateurélectrique du Petit Ouges. Elle a souhaité s’engager auprès de cetteassociation qui favorise l’insertion sociale et professionnelle par l’activitééconomique de développement. ERDF s’est impliqué dans cetteréalisation afin d’améliorer le cadre de vie des riverains. Les personnagesintemporels de la fresque sont inspirés d’une œuvre de la SagradaFamilia de Barcelone et s’intègrent parfaitement dans l’environnement.Au final, le résultat de ce chantier est saisissant. Cette cinquantièmefresque de l’association est une parfaite réussite. ■

VIE DES COMMUNES

le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29

Ouges>Sur le sentier... des moines !

Agenda 21 : un plan d’actions ambitieux

et réaliste

Après une phase de diagnostic partagé etd’identification des enjeux quetignois en concertationavec les acteurs du territoire et les habitants, la Villeadoptera, en février prochain, sa stratégie locale dedéveloppement durable. Durant cette dernière phase,240 actions émanant des ateliers de concertationavec la population ont été proposées. Afin d’engageravec réalisme et rigueur le futur programme d’actions2013/2017, une trentaine de fiches actions a étéretenue à partir de critères qualitatifs et techniques.Actuellement en cours d’élaboration et de rédactionde son programme d’actions Agenda 21, la Ville adéfini un calendrier pour parvenir à son objectif delabellisation à l’automne 2013. En février, le conseilmunicipal adoptera la stratégie locale et, en avril, auralieu le 3e forum participatif à l’occasion de la semainedu développement durable. Plus d’infos sur quetigny.fr/agenda21

Quetigny>Et aussi...

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Jusqu’au 9 févrierLongvicExpo « Les Talentslongviciens » à l’espace cultureldu Moulin, aux heuresd’ouverture de la médiathèque.

Jusqu’au 17 févrierFontaine-lès-Dijon« Promenades », expo photode Céline Dumont Leonià la galerie La Source.

Jusqu’au20 févrierGrand DijonFestival « Modes de vie »,création d’artistes etd’habitants de Dijonet de l’agglomération. Gratuit, infos au 03 80 66 16 57 ouwww.modesdevie.org

Vendredi1er févrierLongvic« Violoncelle sur canapé »,spectacle musical à l’espacemunicipal Jean-Bouheyà 20h30

2 et 3 févrierMarsannay-la-CôteSalon des antiquités,arts de la table, vintage etobjets de la vigne à la Maisonde Marsannay.

3 et 4 févrierLongvic/Dijon« Cache-cache », concerten famille. Le dimanche à 16hà La Vapeur (Dijon). Le lundi à17h30 à la Ruche (Longvic).

Mardi 5 févrierQuetigny« Tribute to Coltrane »,concert de jazz. A 20h30à l’Espace Mendès-France.

Mercredi 6 févrierChenôve« En attendant le petit poucet »,théâtre jeune public à 15h,salle des fêtes.

Jeudi 7 févrierChevigny-Saint-Sauveur« L’Amante anglaise »de Marguerite Duras, piècede théâtre mise en scènepar Michaël Lonsdale. A 20h au Polygone.

Vendredi 8 févrierDijonSoirée de lancement du festivalKULTUR’MIX à la salled’escalade Cime Altitude 245,de 18h à 23h.DaixRencontre avec le peuplePeuls, vidéoconférence sur leNiger présentée par AlainRégnier. Espace Lamblin à20h30, entrée libre.Saint-ApollinaireSoirée country avec« The Yankees », à l’espaceTabourot des Accords à 21h.

Samedi 9 févrierDaix5e atelier technique vocale« Happy Daix », espace Lamblinde 14h à 17h. Inscription au06 26 73 23 45.

9 et 10 févrierChenôveSalon du livre ancien avecles Amis de la bibliothèqueà la salle des fêtes.Samedi de 14h à 18h30 etdimanche de 10h à 18h.Fontaine-lès-Dijon« La Résurrection de GlennGould », spectacle théâtral etmusical produit par la scènefontainoise. Centre d’animation Pierre-Jacques le samedià 20h30 et le dimancheà 15h30. Renseignements au06 01 96 12 47, 03 80 56 44 23 ou 03 80 56 22 50.

Mardi 12 févrierSaint-ApollinaireMatch d’improvisation théâtraleSt Apo / Bordeaux à 20h,espace Tabourot des Accords.

12 février >1er marsLongvic« Tissés suspendus »,exposition de créationscollectives autour du textile.Hall d’entrée de l’espaceculturel du Moulin, aux heuresd’ouverture de la médiathèqueMichel-Etiévant.

Vendredi15 févrierChenôve« Dom Juan », théâtre à 20h,salle des fêtes.

Mercredi 27févrierChevigny-Saint-Sauveur« Hissez les voiles,moussaillons, et en avanttoutes ! », chanson jeune publicpar Pirates & Cie. A 15h au Polygone.

1 > 24 marsFontaine-lès-Dijon« Lyrisme abstrait », expo depeinture de Larissa Evanovaà la galerie La Source.

Samedi 2 mars Dijon La nuit de l’aquagym :animations, aquagym, fitness,tests de matériel, au tarifhabituel d’une entrée.Piscine olympique de 18h à 23h.

février à

30

breakdance, exposition,atelier danse, défilé de mode... Plus d’infoswww.danstafacepromotion.com

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AGENDALe Grand Dijon

4 > 29 marsChenôveExpo de Benjamin Gobyà l’escale Charcot. Lundi, mardi, jeudi et vendredi :de 14h à 18h.Mercredi : de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Jeudi 7 marsChenôveConcert de Lou di Francoà 20h, salle des fêtes.

Vendredi 8 marsChevigny-Saint-SauveurTrio musique de chambreinterprétant Beethoven,Mendelssohn, Bruch et Glinka.A 20 h à l’église de la Sainte-Trinité.

5 > 15 marsLongvic« En chemin elles rencontrent »,exposition sur le droit desfemmes à l’espace cultureldu Moulin, aux heuresd’ouverture de la médiathèque Michel-Etiévant.

Samedi 9 marsChevigny-Saint-Sauveur« Warning : DJ zone »,animation DJ et dance floorpour les ados de 12 à 16 ans.A 21h au Polygone.Quetigny« Les voix du poème »,15e Printemps des Poètes.A 17h à l’Espace Léo Ferré,gratuit.

Dimanche 10mars Fontaine-lès-Dijon« Gourmandise lyrique », chantet dégustation de vin et dechocolat. A 16h au Centred’animation Pierre-Jacques,renseignements : serviceculturel 03 80 58 05 88.

Samedi 16 marsChevigny-Saint-Sauveur« Les voix du poème » à 16 hà la bibliothèque Ez Allouères.

Dimanche 17marsChenôveTournoi de badminton,renseignements à la maisondes sports au 03 80 51 55 50.

18 mars > 7 avril Longvic« Lucien et le tri sélectif »exposition réalisée par leFestival de la bande dessinéed’Angoulême autour dupersonnage de Margerin.Entrée libre à l’espace cultureldu Moulin.

Mardi 19 marsChevigny-Saint-Sauveur« Le départ de ChristopheColomb » par la Cie du MystereBouffe, Commedia dell’arte.A 20 h au Polygone.

Samedi 23 marsChenôve« Alors on danse » à la salle des fêtes, stage de 9h à 16h et bal dansant à 20h.

23 mars > 7 avrilFontaine-lès-Dijon41e Salon des artistes,expo d’artistes peintreset sculpteurs au centred’animation Pierre-JacquesRenseignements au serviceculturel : 03 80 58 05 88.

Mercredi 27 marsChenôveMusique de chambre « Lied & mélodie » à 20h, salle des fêtes.

Jeudi 28 marsOugesConférence sur l’aviationmilitaire et la base aérienne102 par le Colonel Boëriet M. Lafarge, chargédes relations publiqueset du patrimoine historique.A 19h30, salle des fêtes.

29 mars > 21 avrilFontaine-lès-DijonExpo de Nastia Mallet,peintre et sculptrice, à la galerie La Source.

5 > 7 avrilLongvic« Rire et Résister »,8e Rencontres de la BD,en présence de Baba, Lapuss’,Tartuf et beaucoup d’autres...Rencontre-débat, séancesde dédicace et impro BD.Samedi et dimanche : de 10h à 12h30 et de 14hà 18h à l’espace municipalJean-Bouhey, entrée à 2€.

Dimanche 7 avrilChenôveCarnaval avec le Collectif.Départ de la placeLimburgerhof à 14h30.

Mercredi 10 avrilChevigny-Saint-Sauveur« En attendant le petit poucet »,théâtre jeune public parla Cie Théâtre de l’éclaircie. A 15 h au Polygone.

12 > 14 avrilChenôveSalon du livre numériqueà la salle des fêtes.

Fontaine-lès-Dijon« Les Musicales en folie »,Mozart revisité parAnne Queffélec, marrainede la manifestation.Centre d’animation Pierre-Jacques,Renseignements : scènefontainoise 03 80 56 44 23.

17 > 19 avrilChenôveRaid Jeunes, renseignements à la maison des sports au 03 80 51 55 50.

22 avril > 17 mai ChenôveExpo d’Alexis Ferrier à l’escale Charcot.

Mercredi 24 avril Chevigny-Saint-Sauveur« Le Magicien malgré lui »,magie et spectacle familial à 15 h au Polygone.

Samedi 25 maiPerrigny-lès-DijonConcert gratuit des harmoniesde Perrigny et des cheminotsde Dijon. A 20h30 à la sallepolyvalente.

avril 2013

31le Grand Dijon l janvier 2013 l N° 29

26000 COUVERTS PRÉSENTE L’IDÉAL CLUBLE MUSIC-HALL IDÉAL DES 26000

du 5 au 23 mars A DIJON sous chapiteau – rue Général Delaborde

Billetterie – Réservations : Tdb – www.tdb-cdn.com – 03 80 30 12 12, Abc – www.abcdijon.org – 03 80 30 98 99, La Vapeur – www.lavapeur.com – 03 80 48 86 00, digitick.com, Bien Public, Fnac, Carrefour, Géant, Intermarché U,www.tickenet.fr, Auchan, Cora, Cultura, Leclerc,…

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