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Entretien p. 20 Traitement des eaux usées : et pourquoi pas une station mobile ? L’actualité multisectorielle des produits liquides Reportage p. 24 Que Choisir ? p. 28 Raccords, tuyauterie et systèmes d’étanchéité BIOTECHNOLOGIES DR Genopole Alain Denisselle : “En dépit de la crise, notre marché est en progression” N°33 MAI/JUIN 2009 - PRIX 14 www.lejournaldesfluides.com Si le charbon a été le moteur de la révolution industrielle du XIX e siècle, le vivant a tout l’air d’être celui du XXI e . Progressivement, les biotechnologies pénètrent les processus de fabrication traditionnels. La bioproduction n’en est qu’à ses balbutiements, mais, placée sous le signe du développement durable, son avenir semble radieux... La nouvelle révolution industrielle DR Mactraf

Le Journal des Fluides N° 33

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Le Journal des Fluides N° 33

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Page 1: Le Journal des Fluides N° 33

Entretien p. 20

Traitement des eaux usées : et pourquoi pas une station mobile ?

L’actualité multisectorielle des produits liquides

Reportage p. 24 Que Choisir ? p. 28

Raccords, tuyauterie et systèmes d’étanchéité

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Alain Denisselle : “En dépit de la crise, notre marché est enprogression”

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www.lejournaldesfluides.com

Si le charbon a été le moteur de la révolution

industrielle du XIXe siècle, le vivant a tout l’air d’être celui du XXIe. Progressivement, les

biotechnologies pénètrent les processus de

fabrication traditionnels. La bioproduction n’en est

qu’à ses balbutiements, mais, placée sous le

signe du développement durable, son avenir

semble radieux...

La nouvelle révolution industrielle

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EDITO

N°33 - 1Gaël d’Argentré

Rédacteur en [email protected]

Biotechnologies : l’avenir, oui mais…

L’enquête du mois fait la part belle aux biotechnologies qui semblent

incontournables pour notre avenir. Les réalités économiques, dans le secteur

pharmaceutique tout du moins, sont beaucoup plus mitigées, surtout dans ce contexte de crise. C’est ce qui ressort de la douzième édition du Club Biotech qui

s’est tenue le 24 juin dernier. La sentence est claire : « 50 % des start-up de

biotechnologies européennes encourent un risque de faillite d’ici à deux ans ».

C’est beaucoup. Pourquoi un tel verdict ? Parce que l’ensemble de la chaîne

pharmaceutique est touchée par la crise et que le secteur biotech n’échappe pas à la règle. Comparés à 2007, les

investissements des sociétés de capital risque dans le secteur biotech ont chuté

de 30 % l’an dernier et rien n’est venu arranger les choses depuis. C’est juste suffisant pour espérer sauver la moitié d’entre elles. Faut il en déduire que le

domaine des biotechnologies porteur de belles promesses d’innovations est en panne ? Certainement pas. Mais il est

en pleine mutation et donc fragile. Selon les spécialistes, il va : soit remplacer la pharmacie traditionnelle du fait de

sa capacité à innover et de son rythme de croissance; soit être racheté par

les grands groupes pharmaceutiques qui sont justement en panne de relais de croissance. Alors. Un avenir ? oui. Radieux ? Sûrement. Mais seulement

pour les start-up de biotechnologies qui auront réussi à sauver leur peau.

P12

P28

P24 P2

P32

ActuCréation d’un poste de responsable du département Industrie chez Salmson p2

EnquêteBiotechnologies : La nouvelle révolution industrielle p12

EntretienAlain Denisselle : “En dépit de la crise, notre marché est en progression” p20

REportageTraitement des eaux usées : Et pourquoi pas une station mobile ? p24

Que choisir ?Raccords, tuyauterie et systèmes d’étanchéité p28

Produits pharesDétecteur de fonctionnement de pompe p32

Cahier JuridiqueLa réduction des délais de paiement entre entreprises p42

ParutionL’eau - Codex Alimentarius p48Lait et produits laitiers - Codex Alimentarius

Vu Sur internetAtout Reach : jouez la carte Internet pour simplifier vos enregistrements

p49

De retour3255 visiteurs au Sepem à Angers

p50

Agenda International p51

Vos prochains rendez-vous

Index des Annonceurs p52

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Actus

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cRéation D’un poste De ResponsaBle du département industrie chez salmson

Fournisseur de systèmes de pompage, Salmson crée un poste de responsable du département Industrie. L’objectif étant de développer le marché des pompes process et péri-process, d’en faire évoluer la gamme des produits et systèmes, et d’en multiplier les appli-cations à des secteurs de plus en plus larges du monde industriel.Jean-Yves Rodrigue était jusqu’alors en charge de la direction des mar-chés du Cycle de l’Eau et de l’Indus-trie. Compte tenu de l’accroissement important du chiffre d’affaire et de l’effectif de ces deux activités, dans le souci d’en améliorer encore le rayon-nement et le suivi commercial au tra-vers d’un management de proximité, Salmson a souhaité réorganiser ces deux marchés et créer ainsi un poste

de responsable du marché Industrie. Sous la responsabilité de Boris Lombard, c’est désormais Pierre-Marie Bonavita qui assure cette fonction depuis le 1er avril 2009 et qui prend en charge le management de l’ensem-ble des équipes Industrie, force de vente et cellule technique comprises. Ainsi, dans ses fonctions de directeur du marché Cycle de l’Eau, Jean-Yves Rodrigue pourra se consacrer entiè-rement au management des équipes commerciales et techniques de ce département.

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m plateformes automatisées (formes liquides buvables, formes pâteuses…)

m skids de fermentation, bioréacteurs (vaccins…)

m cuves de formulation, de stockage, de récolte, d’inactivation…

m systèmes de nettoyage en place

Pierre-Marie Bonavita, responsable marché Industrie de Salmson.

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Guillaume malphettes, nouveau président d’alfa laval

Alfa Laval, groupe suédois présent sur les marchés de la séparation, de l’échange thermique et des trans-ferts de fluides nomme Guillaume Malphettes au poste de « Managing Director ». Il prend ainsi la direction d’Alfa Laval SAS, la filiale commerciale du groupe en France, succédant ainsi à Stéphane Ronteix qui occupait ce poste depuis 2001.Basé au siège récemment transféré de la région parisienne à Saint-Priest, il devra ancrer l’entreprise dans le tissu économique régional tout en assu-rant sa pérennité en France et sur les marchés dont Alfa Laval France a la responsabilité en Afrique du nord et de l’ouest. Outre les activités de vente,

Alfa Laval a renforcé son offre de ser-vices, le siège inauguré en décembre 2008 intègre désormais un centre de service dédié à la maintenance des échangeurs à plaques. « Nous accompagnons nos clients pour améliorer et optimiser leurs processus. L’efficacité énergétique et environne-mentale de leurs installations est une préoccupation croissante, qui reste soutenue malgré le contexte économi-que actuel. Je souhaite que les clients d’Alfa Laval continuent de bénéficier de nos innovations pour les aider à faire face à leurs propres défis, et ce, quel que soit leur secteur d’activité », déclare Guillaume Malphettes.

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KsB reçoit le prix de l’excellence environnementale 2009

KSB s’est vu décerner le « 2009 Green Excellence Environmental Activism Award » dans la catégorie pompes cen-trifuges, par le cabinet conseil interna-tional Frost & Sullivan. Par cette distinc-tion, Frost & Sullivan a voulu récom-penser les activités de recherche et de développement dans le domaine de l’innovation, de la sécurité et de l’effica-cité énergétique des produits. Au-delà, ce prix vient couronner la stratégie de marque du constructeur de pompes et de robinetterie, basée sur des stan-dards de qualité et de sécurité partout dans le monde. Depuis des années, KSB a inscrit l’efficacité énergétique parmi ses priorités. De cette démarche sont issus des variateurs de fréquence pour pompes, des moteurs à haut rendement, de systèmes de contrôle-commande électroniques pour robinets de régulation, auxquels vient encore s’ajouter l’utilisation de matériaux éco-logiques que KSB développe lui-même dans ses laboratoires.

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Manfred Oesterle (à gauche), directeur de la R&D Automation de KSB, et Daniel Gontermann (au centre), en charge du département Automation, se voient remettre le Prix de l’Excellence environnementale 2009 du cabinet de conseil Frost & Sullivan.

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l’usine D’eau potaBle de neuilly-sur-marne certifiée Qualicert

L’usine de production d’eau pota-ble de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le-Grand du syndicat des eaux d’Ile-de-France (SEDIF), a obtenu la certifica-tion « Qualicert », une première dans le domaine de l’eau potable. Depuis 2000, cette usine fournit aux agricul-teurs de Seine-et-Marne (77) les terres de décantation issues de la première étape de traitement de l’eau, pour une valorisation agricole. En organisant et

en certifiant cette chaîne de services sur la base d’un référentiel exigeant, l’usine apporte aux agriculteurs les garanties d’une filière de qualité. La certification Qualicert a été délivrée à l’exploitant du site, Veolia Eau, par l’organisme de cer-tification SGS-ICS. Elle garantit aux agri-culteurs la mise en œuvre sécurisée du recyclage agricole des terres issues du traitement de l’eau de la Marne, grâce à une démarche de qualité, respectant les

37 critères de ce référentiel. La traçabilité offerte, de la production des terres jusqu’au suivi des parcel-les ayant reçu des matières fertilisan-tes recyclées, répond aux attentes des agriculteurs : des fiches produits pour chaque programme d’épandage leur sont remises, avec des informations sur la qualité des produits de même que sur les quantités d’éléments fertilisants apportées sur chaque parcelle.

assainissement : mise aux normes pour la station d’épuration d’avignon

La station d’épuration d’Avignon-Le Pontet-Villeneuve-Les Angles, gérée par la communauté d’agglomération du Grand Avignon, fait actuellement l’objet de travaux importants de mise aux normes pour intégrer les régle-mentations, de plus en plus strictes, en matière de protection de la res-

source en eau. Ces travaux, confiés à un groupement d’entreprises emmené par Degrémont, permettront d’assurer la dépollution des eaux usées par temps secs, soit prés de 90 000 m³/jour correspondant à une population de 177 000 équivalent habitant. La Step permettra d’assurer

la dépollution d’un débit de pointe de 7 400 m³/h contre 3 000 m³/ h actuel-lement. Le coût est de 30 millions d’euros financés par le Grand Avignon, subventionnés à hauteur de 30 % par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse. Le chantier se terminera à l’été 2010.

onet technoloGies opère sur la centrale nucléaire de Kozloduy

Onet Technologies Grands Projets (OTGP), filiale spécialisée dans la gestion de projet impliquant toutes les compéten-ces développées au sein d’Onet Technologies, a remporté un marché stratégique en Bulgarie. Ce marché est l’un des plus importants contrats de démantèlement dans les pays de l’Est financés par la Banque Européenne de reconstruc-tion et de développement (BERD). C’est également l’un des tout premiers contrats remportés par une société française. Il conforte la volonté d’Onet Technologies de s’inscrire durablement sur le marché bulgare. L’objectif est de récupérer et traiter 3 600 m³ de concen-trats borés d’évaporateurs radioactifs avec pour but la réduction de 90 % du volume de ces déchets. L’installation de traitement occupera une surface au sol de 200 m² sur deux niveaux. Elle aura la capacité de se décontaminer elle-même. L’ensemble sera testé en France en présence du client, puis monté sur le site de Kozloduy. Conception, fabrication, échantillonnage, tests et installation s’étaleront sur une durée de trois ans.

En outre, une assistance de trois ans auprès du client ainsi que la fourniture sur cette période des consommables et pièces de rechange seront assurées. Le système développé par Onectra permet un traitement par le client de la tota-lité des concentrats en sept ans. Le volume de déchets radioactifs sera réduit à 10 % du volume initial.

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Actus

manoelle lepoutRe nommée directeur du Développement durable total

Manoelle Lepoutre est nommée direc-teur du Développement durable et de l’Environnement de Total, en rempla-cement de Jean-Michel Gires. Depuis 2004, celle-ci était directeur R&D de l’Exploration et Production de Total. Elle était responsable de l’ensemble des programmes visant à préparer les technologies et compétences futures nécessaires à l’exploration, la pro-duction et la valorisation des hydro-carbures, en intégrant les dimensions techniques, économiques et environ-nementales.Manoelle Lepoutre a débuté sa carriè-

re dans le groupe en 1982 au sein de la branche Exploration & Production, à différents postes dans les domaines de la R&D et de l’exploration. Elle a ensuite eu des responsabilités dans l’exploration en France, puis aux Pays-Bas. En 1998, elle a été nommée direc-teur Exploration en Norvège, avant de devenir en 2000, directeur géoscien-ces de Total aux États-Unis.

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alManoelle Lepoutre, directeur du Développement durable et de l’Environnement de Total.

itt Water & Wastewater : la garantie pièces d’origine Flygt

La contrefaçon est un phénomène qui existe dans le domaine industriel, notamment sur les pièces détachées. Or, utiliser ce type de matériel peut nuire à la fiabilité et donc à la sécurité des équipements et des installations. Ainsi, chaque produit Flygt est compo-sé de plusieurs pièces et a nécessité des heures considérables de recher-che et développement, ce qui n’est pas le cas des pièces contrefaites. Ces pièces échappent souvent à la régle-mentation, aux tests rigoureux et aux normes de sécurité.Afin de lutter efficacement contre la

copie des pièces de rechange, ITT Water & Wastewater affiche depuis peu la garantie de l’utilisation des pièces d’origine Flygt sur toutes les pompes de la marque remises en état. Désormais, tous les appareils qui sor-tent des ateliers réparation ou de ceux des partenaires de Flygt porteront une

étiquette avec la mention « réparé(e) avec des pièces d’origine Flygt ». Cette étiquette précise également la date de la réparation et le nom de l’opérateur. Pour les clients finaux, ce bandeau est la garantie d’avoir un produit totale-ment conforme au produit original.

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une usine GRunDFos énergétiquement autonomeL’usine Grundfos de Fresno, en Californie, a commencé à utiliser plus de 6 375 m² de panneaux solaires pour fournir une grande partie de l’électricité assurant le bon fonction-nement de l’usine. En trois mois, cette installation a produit 563 000 kWh et a permis d’éviter le rejet dans l’atmos-phère de 299 tonnes de CO2. Ceci permettant d’économiser l’équivalent de la consommation de 60 voitures par an ou

34 hectares d’arbres plantés. Avant la fin juin, l’usine devrait produire plus d’1 million de kWh, préservant 227 tonnes supplémentaires de CO2. La société entend montrer l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique et son engagement pour la protection de l’environnement.

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lancement De cFDesiGn V10 pour autodesk inventor V10

Blue Ridge Numerics met à disposition CFdesign V10 pour Autodesk Inventor V10, offrant ainsi une solution parfaite-ment intégrée de simulation d’écoulement des fluides et des transferts thermiques dans l’environnement Inventor. Grâce à des capacités accrues dans Inventor 2010, les obstacles précédemment observés lors de la simulation ont été réduits, permettant aux ingénieurs de simuler rapide-ment et précisément, pour une optimisation maximale de la conception produit. Les ingénieurs mécaniques bénéfi-cieront des nouvelles avancées d’Inventor 2010, apportant une aide précieuse à l’évaluation des composants ou des éléments d’importance dans CFdesign générant ainsi un maillage et une analyse plus rapides. Depuis longtemps solution partenaire d’Autodesk, CFdesign V10 pour Autodesk Inventor 2010 répond aux besoins des ingénieurs souhaitant solutionner leurs problématiques de simulation très tôt dans le processus de conception, en s’affranchissant des barrières inhérentes aux outils traditionnels de CFD. CFdesign apporte une plateforme de prototypage numérique adaptée aux sociétés utilisant ou prévoyant d’utiliser Inventor 2010 pour la conception de

machines, de pompes, de valves ou tout autre composant de contrôle de flux.

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DietsWell intervient sur un champ gazier

dans le golfe persique

Spécialiste indépendant des services puits-forage, Dietswell lance ses opérations de gestion de projet de la campagne de forage de 24 puits (2 puits de délinéation et 22 puits de développement) sur les phases 15 et 16 du champ gazier géant offshore de South Pars. Considéré comme le plus vaste champ de gaz du monde, South Pars se situe dans le golfe Persique, à la frontière entre l’Iran et le Qatar. Ce contrat de gestion de projet avait été attribué en mai 2008 à Dietswell par Dana Drilling Company, société pri-vée opératrice de cette partie du champ pour le compte de Pars Oil and Gas Company. Il recouvre les prestations d’étude de puits, d’ingénierie détaillée, d’établissement du calendrier des opérations de forage et de supervision de celles-ci. Il s’agit d’un contrat pluri-annuel jusqu’en 2011 qui devrait générer en 2009 une activité de l’ordre de 3 mil-lions d’euros. Par ailleurs, cette opération ancre fortement Dietswell dans la zone du golfe Persique. Des discussions sont en cours avec d’autres acteurs dans la région. Les contrats qui en résulteraient seraient gérés à partir du bureau de Dietswell qui sera prochainement installé à Abu Dhabi.

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mise en liGne Du seRVice ipump de caprariLe nouveau site internet iPump est un service gratuit proposé par le construc-teur de pompes Caprari. Il donne accès en ligne à 6 progiciels :• Pump Tutor Evo permet de déterminer le type de pompe le plus approprié à partir des caractéristiques générales de l’installation ;• Pump Graph permet de visualiser et d’imprimer les courbes techniques, les caractéristiques dimensionnelles et les rapports d’essai de chaque produit ;• Pump Draw donne accès à la visua-

lisation et au téléchargement des fichiers numériques concernant les pompes Caprari : les dessins, 2D et 3D, au format CAD, peuvent être introduits à l’échelle librement, dans tous les dos-siers, appels d’offre, projets, etc.• Pump Literature regroupe l’ensemble de la documentation technique en for-mat numérique ;• Spare Tutor permet de consulter le catalogue de toutes les pièces déta-chées ; grâce aux schémas éclatés de toutes les pompes de la marque, il

rend aisé la détermina-tion des pièces néces-saires ;• Pump Educator est un logiciel didactique d’ap-plication multi-media destiné à la formation du personnel technique et commercial. D’autres logiciels viendront se joindre à cet ensemble, créant la première véritable encyclopédie en ligne sur les pompes. Ces logiciels sont accessibles sur http://ipump.caprarinet.net

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easyselect, logiciel de sélection de pompes KsB

KSB dévoile son nouveau logiciel de sélection de pompes : EasySelect. Contenant tout le savoir-faire du constructeur en matière de produits, de process et de régulation, ce logi-ciel permet à l’utilisateur de déter-miner de façon optimale sa pompe selon des paramètres techniques et économiques.En effet, EasySelect détermine le pro-duit selon plusieurs critères, tels que le prix, le rendement ou encore les coûts en énergie. Ainsi, les utilisateurs se voient-ils proposer de façon claire et rapide différentes solutions suscepti-

bles de répondre aux besoins de leurs projets. Il leur est par ailleurs possible d’imprimer ou de télécharger la docu-mentation et les textes descriptifs concernant les pompes configurées. Outre des fichiers DAO disponibles pour de nombreuses gammes, le logi-ciel contient des listes d’interchan-geabilité entre pompes de différents constructeurs. La recherche du produit se fait soit par sélection successive des paramètres liés à l’application, soit directement en entrant le nom du produit ou son « code article ». EasySelect est acces-

sible soit en ligne, via le site Internet de KSB, soit sur DVD. Il est disponible en 18 langues.

Bio-hydrocarbures : total entre au capital de Gevo

Total entre au capital de Gevo, une société établie à Denver, aux États-Unis, et qui développe un portefeuille de bio-produits pour les marchés des carburants et de la chimie. Fondée en 2005, Gevo a mis au point une technologie inno-vante pour convertir en alcools lourds et en hydrocarbures, des sucres issus de la biomasse. En phase de développe-ment, Gevo prévoit de débuter la commercialisation de ses produits en 2011. L’investissement de Total s’inscrit dans le cadre d’une nou-velle augmentation de capital de Gevo, souscrite en partie par Total et pour le solde, principalement par ses actionnai-res actuels. Cette augmentation de capital de Gevo, dont Total devient un actionnaire de référence, est destinée à financer les prochaines étapes de son développement. Cet inves-tissement est réalisé dans le cadre de l’activité de capital développement que Total a récemment initiée.

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pollutec hoRizons, c’est en décembre

Pour sa nouvelle édition qui aura lieu à Paris-Nord Villepinte, du 1er au 4 décembre 2009, Pollutec Horizons veut revendiquer son appellation de « salon de la croissance verte ». Dans un contexte économique morose, les indicateurs du marché de l’environ-nement seraient, selon l’organisateur, globalement au beau fixe, affichant même des indices de croissance à deux chiffres pour certains secteurs. à l’heure du Grenelle de l’environne-ment, qui a ouvert la voie en matière de règlementation pour un dévelop-pement durable, le marché concerné représente 70 milliards d’euros et un potentiel d’investissements de l’ordre de 440 milliards d’euros, à réaliser dans divers secteurs. C’est sur ce secteur d’avenir que se situe Pollutec Horizons, un salon en croissance sur un marché dynamique et porteur, qui va accueillir sur une surface de plus de 50 000 m², près de 40 000 visiteurs professionnels venus à la rencontre de 1 500 exposants. Cette nouvelle édition mettra tout par-

ticulièrement l’accent sur les appli-cations environnementales les plus prometteuses en matière de biotech-

nologies et celles relatives aux fluides super critiques et aux membranes.

h2o innoVation acquiert les actifs de professional Water technologies

H2O Innovation signe une convention d’achat d’actifs entre Membrane Systems, une filiale américaine en pro-priété exclusive indirecte de H2O Innovation, et Professional Water Technologies (« PWT ») pour l’acquisition de la quasi-totalité des actifs de PWT.Située à Vista, en Californie, Professional Water Technologies est une entreprise qui fabrique et commercialise des solu-tions spécialisées de prétraitement et d’entretien pour des systèmes de filtration membranaire industriels et munici-paux. Le prix d’achat de 2,6 millions d’euros est payable comptant lors de la clôture et peut être augmenté jusqu’à un montant de 4 millions d’euros, ce qui permettra à PWT de recevoir des paiements futurs de contrepartie addition-nelle d’un montant maximal de 1,4 millions d’euros si les ventes de PWT atteignent 93,8 millions d’euros au cours de la période de 24 mois qui suit la clôture de la transaction. « Professional Water Technologies jouera un rôle central dans la croissance de nos ventes de services et de produits consommables et dans le maintien de nos relations clients,

une composante essentielle de notre stratégie de crois-sance », commente Frédéric Dugré, président et chef de la direction de H2O Innovation.

De Gauche à droite : Frédéric Dugré et Guy Goulet, fondateurs de H2O Innovation.

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L’année 2009 est riche en nouveautés pour Emerson

Process Management qui présentait en mai quelques

nouveautés dans le domaine des vannes sur son site

de Cernay en Alsace.

Reprenons au tout début. Qui est Emerson Process Management ? Une entité du groupe Emerson qui fournit des solutions de gestion de procédé contribuant à automatiser, piloter et gérer les procédés industriels com-plexes utilisés dans l’industrie chimi-que, papetière, électrique, alimentaire, pétrolière et pharmaceutique, le raf-finage et autres industries. Emerson Process Management regroupe les marques de produits et de techno-logies suivantes : PlantWeb, Fisher, Micro Motion, Daniel, Rosemount, DeltaV, Ovation et AMS.En mettant résolument l’accent sur les besoins des clients et des appli-cations, les spécialistes des vannes de régulation d’Emerson conçoivent des solutions de régulation finale inté-grées, à partir de leur vaste gamme de produits et de services.L’origine des vannes Fisher remonte à la Fisher Governor Company, fondée en 1880 à Marshalltown. En 1992, Emerson racheté Fisher Controls. Fisher-Rosemount est née en 1993 du mariage de Fisher à sept autre socié-tés d’instrumentation et de systèmes et la nouvelle appellation, Emerson

Process Management, a été adoptée progressivement dans toute l’Europe en 2001/2002.Emerson a développé l’activité vanne de régulation Fisher, y compris en intégrant ses vannes numéri-ques – vannes Fisher et contrô-leurs numériques de vanne Fieldvue de Fisher com-binés – à son architec-ture numérique PlantWeb. En tant que produits ou composants de PlantWeb, les vannes Fisher constituent des solutions éprouvées et novatrices qui aident les clients à réduire le coût des mises au rebut, des reprises et de la maintenance des installations, et à augmenter la disponibilité, le rende-ment et la qualité du procédé.

cernay : une usine pour répondre à la demande de vannes

L’usine de fabrication de vannes Fisher de Cernay en Alsace a vu le jour en 1966. Elle emploie aujourd’hui 410 per-sonnes et constitue le siège européen de la marque Fisher. En octobre 2008, Emerson annonce l’augmentation des capacités de production de l’usine de Cernay. Cet investissement va permet-tre à Emerson de répondre à l’aug-mentation de la demande des vannes de régulation Fisher, particulièrement pour des vannes de taille de plus en plus grande et pour des vannes spéciales telles que celles utilisées pour le conditionnement de la vapeur (Turbines Bypass) ou pour des appli-

cations d’anti-pompage des compres-seurs. Le marché européen des vannes de régulation a augmenté de manière conséquente durant les 3 dernières années et l’activité de l’usine de Cernay a doublé durant la même période.

innover dans le domaine des vannes : c’est possible

C’est certainement sur les produits les plus simples en apparence qu’il est le plus difficile d’innover. Emerson Process management s’y est essayé avec succès et présente quelques nouveautés.

la vanne control-Disk de Fisher

Cette nouvelle vanne convient aux applications mettant en jeu des pro-cédés rapides et des fluctuations de

nouVeautés : emerson process management ouvre les vannes

Process Management, a été adoptée progressivement dans toute l’Europe

Emerson a développé l’activité vanne de régulation Fisher, y compris en intégrant ses vannes numéri-ques – vannes Fisher et contrô-leurs numériques de vanne Fieldvue de Fisher com-binés – à son architec-ture numérique PlantWeb. En tant que produits ou composants de PlantWeb, les

ouvre les vannes

paRtenaRiat entRe alFatec et sama

Le fabriquant italien Saba, spécialisé depuis 40 ans dans la production de manomètres, débitmètres et thermo-mètres en acier inoxydable, a décidé

d’accroître son impact commercial en France. En vue de réaliser son ambition, celui-ci a choisi la société Alfatec pour assurer la distribution de

ses équipements en France. Alfatec est déjà implantée dans les secteurs industriels de la pharmacie, cosméto-logie, de l’alimentaire et de la chimie.

La plage de régulation de la vanne Control-Disk est deux fois plus étendue que celle des vannes papillons traditionnelles.

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perte de charge, notamment dans les secteurs des hydrocarbures, du raffinage, de la chimie, de l’indus-trie papetière, de la métallurgie et des industries minières. La plage de régulation de la vanne Control-Disk est deux fois plus étendue que celle des vannes papillons traditionnelles pour un meilleur respect du point de consigne. Sa capacité améliorée auto-rise une régulation plus proche du point de consigne idéal, quelles que soient les perturbations auxquelles est soumis le procédé, d’où une réduction de la variabilité de ce dernier. Cette vanne garantit ainsi une disponibilité maximale des équipements, tout spé-cialement lorsqu’elle est associée à un actionneur Fisher à ressort et mem-brane et à un positionneur numérique de vanne Fieldvue. L’ensemble ainsi formé peut enregistrer et transmettre des informations de diagnostic au logiciel AMS ValveLink. Celui-ci va brosser un tableau précis des perfor-mances de la vanne, de l’actionneur et du positionneur numérique, ce qui en fait un composant central de l’archi-

tecture numérique PlantWeb. Le corps de vanne est compatible avec les classes PN 10 à PN 40 (DIN) ainsi que CL150 et CL300 (ANSI).

une vanne 3 voies destinée à amélio-rer la régulation de température

Le nouveau système GX 3 voies est capable de réguler avec une grande précision la température de l’eau, des huiles, de la vapeur et des autres flui-des industriels. Parmi ses applications, on retrouve les échangeurs thermi-ques et les centrales de lubrification. La cavité du corps de vanne GX 3 voies a été conçue de manière à garantir un écoulement stable et à réduire la variabilité du procédé. Cette stabi-lité linéaire est parfaitement adaptée aux applications de régulation de la température et du pH. La vanne GX 3 voies est véritablement polyvalente de par sa capacité à traiter aussi bien les applications mélangeuses (conver-gentes) et répartitrices (divergentes) sans qu’il soit nécessaire d’y ajouter des éléments. à la différence des

autres vannes 3 voies, elle est équipée de pièces internes communes à la fois pour le port latéral et le port infé-rieur. Robuste, l’ensemble de vanne de régulation GX 3 voies répond aux besoins du secteur OEM, caractérisé par la limitation de l’espace disponi-ble. Il est conforme aux normes EN et ASME. En outre, il est disponible avec un lot complet d’accessoires, comprenant notamment le contrôleur numérique de vanne intégré Fieldvue DVC2000.

Vanne rotative

Autre innovation et pas des moin-dres d’Emerson Process, la vanne rotative Fisher 8580 qui est décrite dans la rubrique « Produits phares » de ce même numéro du Journal des Fluides. Cette nouvelle vanne permet une régulation extrêmement précise du fluide.

Les sites industriels abritent pour la plupart des centai-nes voire des milliers de vannes qui ne sont pas reliées au système de contrôle en raison du coût élevé des câblages. Ces vannes ne délivrent encore aucune infor-mation en retour sur leurs positions réelles, bien que leur positionnement défectueux représente une cause majeure d’incidents liés à la sécurité. Malheureusement, les utilisateurs ne sont généralement pas en mesure d’avoir accès aux données de position pourtant pré-cieuses au niveau des performances et de la sécurité de leurs unités de production.D’où le lancement par Emerson Process Management de la recopie de position sans fil Fisher 4320. Au-delà des avantages que procure l’absence de fil, la recopie de position 4320 est le premier dispositif sans tringlerie à fournir une contre-réaction de position précise. la recopie de position 4320 exploite le protocole de com-munication aux normes industrielles WirelessHART.En ne représentant plus que 10 à 20 % du coût installé d’une solution câblée, la recopie de position sans fil Fisher 4320 change la donne économique. La rapidité avec laquelle les utilisateurs peuvent l’installer et la met-tre en service leur procure un moyen d’un bon rapport coût-efficacité d’accéder à l’information.

La recopie de position sans fil Fisher se monte sur des équipements tels que vannes, régulateurs, vérins, cap-teurs de déplacement et de niveaux à flotteur ainsi que vannes de sécurité.

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BiotechnoloGies : la nouvelle révolution industrielle

Si le charbon a été le moteur de la révolution industrielle du XIXe siècle, le vivant a tout l’air d’être celui du XXIe. Progressivement,

les biotechnologies pénètrent les processus de fabrication

traditionnels. La bioproduction n’en est qu’à ses balbutiements,

mais, placée sous le signe du développement durable, son avenir semble radieux.

Revendiquant une place au soleil, la France met en place

des mesures incitatives afin de favoriser ces innovations

biologiques…

Ces derniers temps, tout le monde se met au Bio. L’industrie n’échappe pas à la tendance. Plus qu’une mode temporaire, il s’agit bel et bien d’une révolution technique. On connaissait déjà, en agroalimentaire, les levures employées pour la fermentation dans l’industrie de la bière. Voilà que les

biotechnologies impactent maintenant les secteurs de la pharmacie, chimie, cosmétique, et de l’environnement. D’après un rapport du ministère de l’Industrie intitulé « Technologies clés pour 2010 », le marché mondial des biotechnologies industrielles repré-sentait 50 milliards de dollars en 2006

et pourrait atteindre 160 milliards en 2010. De son côté, la banque Burrill & Company estime qu’aujourd’hui, « plus de 20 % des nouveaux médi-caments lancés dans le monde sont directement issus des biotechnolo-gies, et 80 % des médicaments en cours de développement proviennent des découvertes ou des outils bio-technologiques ». Mais que sont les biotechnologies au juste ? Les biotechnologies industrielles consistent à remplacer les méthodes classiques de fabrication, transforma-tion ou dégradation chimiques, par des méthodes biologiques employant des micro-organismes (bactéries, levures, moisissures…), véritables usi-nes vivantes qui produiraient toutes les substances nécessaires aux indus-triels. Pour déclencher ces réactions, plus besoin d’énergie fossile ou de produits chimiques. De ce fait, le prin-cipal intérêt des procédés biologiques est avant tout environnemental.Les professionnels distinguent les bio-technologies « rouges », qui ont per-mis l’essor de nouveaux médicaments

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Unité de Bioproduction.

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et vitamines, des biotechnologies « blanches », qui ont des applications dans les secteurs de la chimie et de l’environ-nement.Ce nouveau mode de production Bio permet de nom-breuses applications. Par exemple, dans l’industrie chimi-que, certains micro-organismes produisent des molécules entrant dans la composition de matériaux (plastiques, cosmétiques, encres, détergents, peintures…). C’est sur ce principe que Novozymes, une société danoise, a mis au point une enzyme industrielle baptisée Celluloft qui permet d’augmenter la douceur des tissus en coton, ainsi que la vivacité des couleurs. Aux USA, le chimiste Dupont exploite une usine capable de produire des milliers de tonnes de propanediol. Ce dérivé de l’amidon, obtenu grâce à une bactérie génétiquement modifiée, sert d’ingrédient de base à un bioplastique. De la même manière, un spécialiste du textile a inventé des vêtements dont les fibres textiles sont issues de l’amidon de maïs transformé par des levures en un biopolymère comparable au polyester.L’industrie minière également utilise des bactéries pour extraire les minerais et métaux lourds (biomining) ou améliorer les modes de nettoyage et de transformation du charbon pour des usages chimiques et énergétiques (bioprocessing).

les entreprises dans les starting-blocks

« Aujourd’hui, à peine 1 % des micro-organismes présents sur notre planète ont été isolés, cultivés et étudiés », déclare Jean Weissenbach, directeur du Génoscope à Evry, le cen-tre national de séquençage. Une course a démarré entre les entreprises du secteur afin d’identifier en premier les gènes qui présentent un intérêt industriel. Les jeunes entre-prises innovantes spécialisées dans les Biotechnologies pourraient être qualifiées de « Start-up » sans rougir, vu les fonds importants qu’elles soulèvent pour s’assurer un développement rapide.Un embryon de marché promis à un bel avenir n’a jamais manqué d’attirer des investisseurs. Ainsi, en 2007, 625 mil-lions d’euros ont été investis dans les sociétés dédiées aux sciences de la vie, dont 489 millions d’euros levés par les entreprises sur le marché boursier et 126 millions d’euros levés auprès des investisseurs en capital-risque. Mais à quoi ressemble donc une Start-up Biotech ? Voici un petit échantillon de jeunes pousses :

• Novagali Pharma au secours de la sécheresse oculaire

Novagali Pharma est une société pharmaceutique émer-gente, spécialisée en ophtalmologie. Ses chercheurs, spé-cialisés dans la physiologie, l’anatomie et les pathologies de l’œil, mettent au point de nouvelles approches afin de développer des produits ophtalmiques de pointe, destinés aux trois segments de l’œil. Grâce à ses deux plateformes technologiques brevetées « Novasorb » et « Eyeject », la société a développé un large éventail de produits innovants destinés au traitement des principales affections de l’œil

mais aussi des pathologies plus rares. Le premier produit issu du panel Novagali Pharma à être commercialisé s’appelle « Cationorm ». Une émulsion catio-nique innovante pour le traitement des symptômes de la sécheresse oculaire.Le syndrome de l’œil sec est la deuxième cause de consul-tation en ophtalmologie. Cette maladie toucherait environ 100 millions de personnes dans le monde et 14 % des adultes de plus de 40 ans. « Le lancement de Cationorm est particulier pour nous car il s’agit d’une première qui marque l’aboutissement de lon-gues années de travail pour toute une équipe et nous som-mes aujourd’hui très fiers de l’innovation que représente Cationorm pour le traite-ment des symptômes de la sécheresse oculaire », com-mente Jérôme Martinez, président du directoire de Novagali Pharma. Formulé sans conservateurs, Catio-norm est présenté en condi-tionnement de 30 unidoses stériles.

• WatchFrog pour mesurer l’effet des polluants

WatchFrog commercialise des solutions innovantes pour détecter et cribler une grande variété de molécules phar-maceutiques, cosmétiques ou chimiques. La nouvelle génération de tests proposés par WatchFrog correspond à des petites larves d’amphibiens qui s’allument (émission de fluorescence) lorsqu’une fonction biologique est acti-vée. Mesurant quelques millimètres, ces petits organismes modèles sont compatibles avec des outils semi-robotisés de lecture qui permettent de suivre et mesurer l’effet de polluants dans l’environnement, dans les eaux des bois-sons, les eaux de surfaces, les rejets industriels, ou encore les boues…

• Biométhodes convertit la biomasse en bioéthanol

Biométhodes est spécialisée en ingénierie des enzymes. L’entreprise a industrialisé une technologie destinée à convertir la biomasse lignocellulosique (non alimentaire : déchets agricoles, entre autres) en Bioéthanol. Ceci fait de Biométhodes un acteur maîtrisant l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement des projets de produc-

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« Cationorm », une émulsion cationique innovante pour le traitement des symptômes de la sécheresse oculaire, produite grâce aux biotechnologies.

Cationorm pour le traite-ment des symptômes de la sécheresse oculaire », com-mente Jérôme Martinez, président du directoire de Novagali Pharma. Formulé sans conservateurs, Catio-norm est présenté en condi-tionnement de 30 unidoses stériles.

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tion de biocarburants de deuxième génération. Le procédé repose sur des enzymes améliorées, et sur des conditions physicochimiques douces. Contrairement aux procédés couramment utilisés, cette nouvelle technologie ne nécessite ni l’emploi de hautes pressions, ni des tempé-ratures très élevées pour séparer efficacement la biomasse des déchets agricoles en ses trois composants essentiels, la cellulose, l’hemicellulose et la lignine. Outre le bon rendement de production d’éthanol de deuxiè-me génération à partir de la fermentation des sucres, ce procédé permet également de valoriser les produits dérivés à haute valeur ajoutée, tels que la lignine et l’acide acétique.

• Eco-Solution progresse dans le domaine des algo-carburants

Installée sur le parc technologique Biocitech, près de Paris, Eco-Solution a levé près de 9,5 millions d’euros auprès d’investisseurs privés. Cette société a pour mission de renforcer les performances globales des processus biologi-

ques industriels en élargissant la biodiversité microbienne. Eco-Solution a développé une plate-forme technologique qui lui permet de sélectionner et de développer des micro-organismes dont les performances permettent de satisfaire aux impératifs environnementaux et réglementaires des industriels. Les premières applications commercialisées par Eco-Solution touchent le domaine de l’environnement, notam-ment l’amélioration du traitement des eaux usées indus-trielles et le traitement de l’azote ammoniacal des eaux urbaines. La société développe également de nouvelles applications visant à améliorer les procédés biologiques de production de biocarburants à partir de micro-algues enrichies, lesquels micro-organismes utilisent l’énergie solaire comme seule et unique ressource énergétique. « Eco-Solution fait une avancée importante dans le déve-loppement des algo-carburants », indique Dominique Duvauchelle, président d’Eco-Solution. « La production de carburants à base de micro-algues est une réponse sans précédent à la limitation des ressources minérales et aux

Où produire aujourd’hui en France, les molécules d’intérêt qui donne-ront naissance aux médicaments de demain ? C’est pour répondre à ce réel besoin des entreprises de bio-technologies, que Genopole a créé le Centre de Bioproduction. Cette surface de 1 300 m² dédiée à la production de protéines thérapeu-tiques et d’anticorps monoclonaux, ouvre ses portes au cœur de la val-lée de la génétique, à Evry-Corbeil, en région parisienne. « De nombreuses entreprises étaient jusqu’alors contraintes de sous-trai-ter à l’étranger la production des molécules issues de leur recherche.

Aujourd’hui, grâce à la création du Centre de Bioproduction Genopole et à son important dimensionne-ment, toute société pourra disposer d’un lot clinique, produit par une équipe de spécialistes, dans un délai acceptable et respecté, mais aussi à un prix compatible avec les possibilités d’investissement de jeu-nes sociétés de biotechnologies », explique Alain Métayer, responsa-ble du programme bioproduction à Genopole. Genopole accueille sur son site et favorise la création d’entreprises de biotechnologies, en aidant les por-teurs de projet à créer leur entrepri-

se et en les accompagnant du pre-mier jour jusqu’à la validation par le marché ou la commercialisation de leurs produits. Start-up ou entre-prises d’envergure qui ont souhaité profiter d’un environnement pro-pice à l’innovation et au dévelop-pement, ce sont aujourd’hui plus de 64 entreprises de biotechnolo-gies qui font partie du portefeuille Genopole.

Genopole accueille les bébé-entreprises dans ses éprouvettes

Genopole compte 22 laboratoires publics de recherche, dont 2 centres nationaux, et 16 plateformes tech-nologiques et plateaux techniques mutualisés. Au total 84 253 m³ sont dédiés aux labo-ratoires de recherche et aux entreprises de biotechnologies.

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problèmes posés par les agro-carburants qui consom-ment des ressources agricoles normalement dédiées à la satisfaction des besoins alimentaires », ajoute-t-il.

Bioproduction : mauvais départ pour la France

Avec un marché biopharmaceutique en forte croissance, les besoins de production de molécules thérapeutiques sont grandissants. Entre 2009 et 2011, les capacités de bioproduction dans le monde augmenteront de 25 %. La plupart des unités de production de lots commerciaux sont installées aux États-Unis et en Europe du Nord (Pays-Bas, Irlande, Royaume-Uni et Danemark).La France accuse encore un large retard. Pour qu’elle puisse rester dans la course, elle devra pouvoir attirer les investissements nécessaires à la création d’unités de production. Une étude intitulée « Bioproduction en 2008, état des lieux et recommandations pour l’attractivité française », conduite conjointement par le LEEM – repré-sentation des entreprises du médicament en France – et Genopole, premier bioparc français dédié aux biotechno-logies, met en évidence la nécessité pour les industriels de prendre le virage de la bioproduction et pour les pouvoirs publics d’établir un environnement attractif pour favoriser l’implantation d’unités de production en France. L’étude montre que 104 nouveaux biomédicaments devraient être commercialisés d’ici 2012. Cette étude dresse également un état des lieux des implantations d’unités de bioproduction en Europe et dans le reste du monde et hiérarchise les critères de décision d’installation de ces unités. « Sur les 7 projets européens de création d’ici 2011, aucun n’est prévu en France. Les facteurs clés d’implantation majeurs identifiés par l’étude sont les politiques fiscale et sociale du pays d’accueil, la formation et l’expérience professionnelle ainsi que l’en-vironnement technique et scientifique », précise Pierre Tambourin, directeur général de Genopole. Il apparaît aussi que l’attractivité de la France est sous-estimée par les décideurs. Pour favoriser l’implantation d’unités de production de lots commerciaux, la France devra garder sur son territoire les molécules, de la recherche à la pro-duction commerciale. « Un pays développé doit pouvoir faire bénéficier sa population de ces nouvelles voies de traitement. Il en va de son indépendance sanitaire, de sa capacité à anticiper les évolutions épidémiologiques nationales et à figurer en bonne place dans le club très envié des grands pays leaders en matière de santé », déclare Christian Lajoux, président du LEEM. 4 axes de propositions pour accroître l’attractivité de la France sont mis en évidence : sécuriser la production des lots cliniques, favoriser la création d’un ou plusieurs nouveaux établissements de production de lots commerciaux, soutenir un projet national de partena-riat public/privé pour la recherche sur les bioprocédés et développer la formation et les compétences spécifiques à la bioproduction.

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RecheRche et DéVeloppement :le fer de lance, plus que jamais

Parmi les mesures à prendre face à l’urgence de la crise économique, la tentation de diminuer ou supprimer la R&D est grande chez

certains industriels. Il est vrai que ce sont là des investissements dont on ne voit pas la couleur à court terme…

Au lieu de se priver de ces futurs relais de croissance que sont les innovations, les entreprises doivent savoir que de nombreuses aides existent pour maintenir et accentuer leur recherche, ou simplement

se lancer. De quoi donner l’impulsion nécessaire pour rattraper le retard français dans le domaine des Biotechnologies. Abbas Djobo,

directeur du pôle innovation d’Alma Consulting Group, nous renseigne sur les différentes subventions…

Le Journal des Fluides : Quels moyens de financement existent-ils en R&D au niveau national ?Abbas Djobo : En France, deux types de financements existent pour la R&D : d’une part le cofinancement public de projets de recherche et innovation (financement direct) et d’autre part des mesures fiscales et sociales inci-tatives de financement indirect mises en place par le gouvernement.Les aides directes (subventions) sont adaptées à des interventions ciblées sur un projet, un secteur d’activités ou une catégorie d’entreprise. Ces dispo-sitifs sont principalement :- Le Fonds Unique Interministériel (FUI). Financement qui peut être sol-licité par les adhérents d’un pôle de compétitivité pour un projet de R&D qui aura été préalablement labellisé par le pôle ;- L’Agence Nationale de la Recherche (ANR) ;- Les financements OSEO (Programme ISI, Pacte PME…).Le gouvernement français a également mis en place des mesures fiscales et sociales incitatives de financement indirect des activités de recherche et développement. Parmi ces dispo-sitifs, le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) et le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) occupent une place prépondérante et se complètent.

la Jei : Les JEI bénéficient d’exoné-rations sociales et fiscales. D’une part, une exonération de charges patro-nales de sécurité sociale pour tout le personnel impliqué en recherche et développement et, d’autre part, une exonération totale d’IS pendant les 3 premiers exercices bénéficiaires et à 50 % pendant les deux exercices béné-ficiaires suivants. à cela s’ajoute une exonération totale d’IFA pendant toute la durée du statut, et des exonérations d’impôts locaux (Taxe Professionnelle et Taxe Foncière) sur délibération des collectivités territoriales. En 4 ans, le dispositif a progressivement séduit de plus en plus d’entreprises puisqu’elles sont 1 914 à en avoir bénéficié en 2007 pour un montant d’exonérations sociales associé de 94 M€. Le mon-tant d’exonérations moyen, par entre-prise, est donc d’environ 50 000 € ce qui correspond à la rémunération brute annuelle d’un salarié. le ciR : Incitation fiscale mise en place en 1983, le CIR a été dopé et pérennisé en 2004. Avec la loi de finances pour 2008, le gouvernement a choisi de renforcer et simplifier ce dis-positif avec comme objectif la relance de l’innovation. En 2007, 8 071 entre-prises ont bénéficié du dispositif (CIR 2006 déclaré en 2007) ce qui repré-sente une aide de 1,495 Mds€. D’ici 2012, le budget prévisionnel devrait

tripler pour atteindre plus de 3 Md€.Le CIR mis en place par la loi de finances pour 2008 se veut résolument plus incitatif pour les entreprises : il correspond à 30 % des dépenses de recherche et développement jusqu’à 100 M€de dépenses puis 5 % au-delà. Afin d’encourager les entreprises à rentrer dans ce dispositif, le taux est majoré à 50 % puis 40 % respective-ment pour la 1re et la 2e année d’option au CIR lorsque ces dernières bénéfi-cient du dispositif pour la première fois ou qu’elles n’en n’ont pas bénéficié au cours des 5 années précédent leur demande. D’autres mesures favora-bles viennent compléter cette réforme et touchent directement l’assiette de dépenses éligibles. Il s’agit notamment de l’incitation à l’embauche des jeu-nes docteurs dont le salaire est pris en compte pour 4 fois son montant dans l’assiette de dépenses ainsi que la majoration du plafond des dépenses de sous-traitance qui passent de 10 à 12 millions d’euros pour les opérations confiées à des organismes de recher-che publics.

JDF : Et à l’échelon Européen ?Abbas Djobo : Sur le plan européen, l’Europe a dégagé un budget de 50 Md€ pour la période 2007-2013 via le 7e PCRDT (Programme cadre de recherche et développement technolo-

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gique) pour encourager la coopération transfrontalière et l’investissement des entreprises dans les projets en parte-nariat. Au niveau européen, de nom-breuses actions de coordination et de support (CSA) permettent aux PME d’accéder plus facilement à l’informa-tion sur les financements communau-taires. Notre société, Alma Consulting Group intervient dans plusieurs de ces initiatives parmi lesquelles Secure Force dont l’objectif est d’encourager les PME du domaine de la sécurité à intégrer le 7e PCRD. Le projet EPISTEP vise quant à lui à faciliter l’accès aux plateformes technologiques euro-péennes du domaine des TIC (e-mobi-lity, Artemis, Eniac). Autre exemple, le projet Platon+ qui a pour vocation de rapprocher les sciences humaines et sociales des autres thématiques de recherche (sciences dures) du PCRD. Aujourd’hui, une PME française a donc de nombreuses opportunités de nouer des partenariats nationaux et/ou euro-péens, et ainsi de faire cofinancer par les pouvoirs publics des activités de recherche et développement.

JDF : Toutes les entreprises sont-elles concernées, ou bien y-a-t-il des critères de sélection à remplir pour prétendre à ces financements ?Abbas Djobo : Selon les dispositifs, il y a ou non des critères d’éligibilité. Pour le CIR, il s’accorde sans ciblage sectoriel ou technologique, contraire-ment aux aides directes ciblées telles que les subventions. Le CIR s’adresse à toutes les entreprises exerçant une activité commerciale, industrielle, arti-sanale ou agricole et soumises à l’im-pôt société ou à l’impôt sur le revenu, quelle que soit leur secteur d’activité ou leur taille. En effet, toutes les entre-prises innovantes en France, même déficitaires, ont droit au CIR, ce qui n’est pas le cas en Espagne par exem-ple où elles ne peuvent prétendre à ce dispositif que si elles payent leur IS ou encore en Grande-Bretagne où se sont particulièrement les PME qui sont concernées. Concernant, la JEI, il s’agit d’un statut qui requiert la validation de plusieurs critères d’éligibilité : avoir moins de 8 ans, respecter les critères de la PME européenne (en termes

de taille, chiffre d’affaires et indé-pendance), avoir un capital détenu directement ou indirectement à 50 % au moins par des personnes physiques ou assimilées, avoir des dépenses de recherche éligibles représentant au moins 15 % des charges totales de l’exercice. Concernant les aides directes, il existe autant de critères que d’instruments de financement. Il convient donc de se renseigner auprès de chaque organisme de financement ou de se faire aider par un conseil tel qu’Alma Consulting Group.

JDF : Que se passe-t-il dans le cas où la Recherche n’aboutit pas ?Abbas Djobo : Concernant les aides directes, sur les projets collaboratifs, la seule obligation consiste à mener le projet de recherche à son terme. Les entreprises bénéficient également du système des avances rembour-sables. Les entreprises innovantes répondant à un certain nombre de critères, se voient attribuer par des organismes comme Oseo, des avan-ces remboursables à taux 0 sur leur projet : si le projet est un échec, l’entreprise n’est pas tenue de rem-bourser ; l’avance devient subvention et sera déduite du CIR. Si le projet au contraire génère des retombées éco-nomiques, l’entreprise doit rembourser cette avance, devenu prêt. Depuis 2008, toute avance remboursable est déclarée subvention et donc déduite automatiquement de l’assiette du CIR, quelque soit l’issue du projet.Concernant les aides indirectes, il n’y a pas non plus d’engagement de résultats. Il s’agit essentiellement de soutenir l’effort de recherche des entrepreneurs afin de leur donner les moyens de prendre des « risques » et de les assumer financièrement.

JDF : à qui les entreprises doivent-elle s’adresser pour bénéficier de ces moyens de financements ?Abbas Djobo : Tout dépend des types de subventions ou aides. Quand il s’agit de crédit d’impôt ou de JEI, ces dispositifs sont purement déclaratifs. L’administration fiscale se réservant le droit de contrôler, a posteriori la déclaration de CIR ou la qualification

de JEI. Néanmoins, les entreprises peuvent obtenir un avis préalable de l’administration fiscale et du MESR permettant de valider l’éligibilité des activités valorisées au titre du CIR ou l’obtention du statut JEI. Ce process dit « rescrit » sécurise la mise en place des différentes déductions fiscales et exonérations. Quant aux subventions, les entreprises peuvent s’adresser à Oséo, aux gouvernances de pôles de compétitivité ou aux CCI qui ont pour vocation de les orienter. Au niveau des aides européennes, il s’agit de s’adresser aux PCN (Points de contact nationaux). Mais, il est vrai que l’entreprise puisse être quel-que fois perdue face à la multiplicité des guichets et à la complexité des dossiers. Notre expertise consiste jus-tement à accompagner sur tous le process ces entreprises, de la PME au grand groupe, pour mieux se repérer dans les dispositifs selon leur stratégie et accéder aux différentes aides pour leur Recherche.

JDF : Avec la crise économique, les sommes allouées ont-elles dimi-nuées, stagnées ou augmentées ?Abbas Djobo : Depuis 2008, nous assistons à un véritable renforcement de la politique du gouvernement en faveur de la R&D avec une montée en puissance du CIR dont il fait « l’ins-trument privilégié pour soutenir la recherche privée ». Les PME peuvent compter sur un CIR qui couvre 30 % de ces dépenses. Ensuite, avec le plan de relance décidé fin 2008, ont été engagées des pro-cédures de remboursement du Crédit d’Impôt Recherche par « anticipation » pour les créances de CIR de 2005 à 2008. Près de 4 milliards d’euros seront versés aux entreprises qui font de la recherche. Ces dispositions don-nent aux entreprises de nouvelles possibilités de liquidités, provoquant un « effet booster » indéniable sur l’investissement à court terme, sur le lancement de nouveaux projets et le recrutement des chercheurs. Quant au 7e PCRD, son budget a été alloué sur 7 ans (2007-2013) et ne variera pas.

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Au cœur du process biotechnologi-que se trouve le bioréacteur. Appelé également fermenteur, il s’agit d’une cuve dans laquelle se multiplient des micro-organismes qui peuvent être, selon les applications, des levures, bactéries, enzymes, champignons microscopiques, algues, cellules ani-males ou végétales. Ces bioréacteurs permettent la fabrication de nombreux produits : bière, yaourts, additifs ali-mentaires, vaccins, antibiotiques, anti-corps, vitamines, acides organiques etc. Plus qu’un technicien, il est préfé-rable de faire superviser ces unités de fermentation par un biologiste. Il existe une grande variété de cuves qui différent selon les ratios hauteur sur diamètre, et selon les formes. Les sommets et fonds seront plus ou moins ronds ou plus ou moins coniques en fonction des types de produits introduits et des traitements prévus. La plage de volume est extrê-mement étendue : « les modèles exis-tants vont de 0,5 litre à 40 000 Litres, voir au-delà. Notre société, 3C France, propose une gamme allant de quel-ques litres à 10 000 litres, laquelle

couvre la plupart des besoins des laboratoires et unités de production industrielle.

De plus, alors que

certains de nos concur-

rents se détachent du hors

standard, nous nous distinguons par la capacité à réaliser des cuves sur-mesure », explique Serge Kronenberg, directeur de 3C France. Si l’Inox est le matériau le plus cou-ramment choisi, certains bioréacteurs sont en verre. à noter qu’il se dévelop-pe actuellement une nouvelle géné-ration de cuves jetables, construites en matériaux synthétiques (plastique), dont les contenances varient de quel-ques litres à plusieurs centaines. Ne pas laver ou ne pas stériliser s’avère être un avantage pour certains indus-triels. Double enveloppe, système d’agitation et accessoires viennent se greffer sur le bioréacteur. Les conditions de cultu-re sont contrôlées à l’aide de capteurs pour la mesure de la température, du pH, de la concentration en oxygène dissous, du niveau de mousse, du niveau du milieu de culture, de la croissance... Un système de contrôle-commande géré par ordinateur per-met d’enregistrer et piloter tous les paramètres de fonctionnement. Bien évidemment, le bioréacteur seul ne suffit pas pour lancer une produc-tion. Celui-ci est relié par des tuyaute-ries à des équipements périphériques tels qu’une cuve d’addition dont le rôle est d’élever des micro-organismes destinés à alimenter les bioréacteurs, un skid d’acidification, d’ultrafiltration etc. Sur les installations, les équipe-ments sont très proches les uns des autres, compactés.

le talon d’achille des installations

En tant qu’organismes vivants, les enzymes, bactéries, ou cellules employées dans les process biotech-nologiques sont délicats et fragiles. Exploiter le vivant exige donc d’as-surer une non-contamination et une hygiène irréprochables au niveau des équipements pour ne pas rater les lots de production. De plus, les indus-tries du médicament notamment, doi-

vent obéir aux « Bonnes Pratiques de Fabrication » ou BPF (GMP en anglais, ce qui signifie « Good Manufacturing Practices »), lesquelles insistent sur l’hygiène et la qualité afin d’assurer la sécurité des patients. La non-contamination consiste à empêcher que des produits externes ne viennent dans le process, sinon le résultat de la fermentation ne sera pas parfait. Pour garantir cette non-conta-mination, il faut utiliser des matériaux compatibles avec les solutions liqui-des. Très souvent les équipements sont en Inox, mais ils peuvent aussi être en verre, ou encore en matériaux fluorés synthétiques comme le PTFE qui pourra résister à la corrosion et à la température, tout en ayant un niveau de pureté suffisamment élevé. Les états de surfaces intérieures doi-vent être très lisses afin de faciliter le nettoyage et d’éviter d’avoir des incrustations de bactéries ou de par-ticules.Par ailleurs, les points de raccorde-ment entre chaque accessoire posent un problème sur le plan de la propreté.

éQuipements De BiopRoDuction :Quelles particularités ?

La membrane est la seule pièce d’usure du robinet Sisto de KSB. Mise en mouvement à chaque ouverture et fermeture, elle doit, en plus, absorber les forces exer-cées dans les tuyauteries.

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couvre la plupart des besoins des laboratoires et unités de production industrielle.

De plus, alors que

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rents se détachent du hors

Fabriqué et installé en Allemagne par la société 3C, ce fermenteur a une contenance de 600 L.

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Taking care of processing

ZF_Liquides_120208 13.02.2008 10:38 Uhr

En effet, dans le cas de montages mécaniques réalisés avec des vis ou des brides, même si il y a un joint d’étanchéité, la présence d’un recoin risque de devenir une importante zone de rétention. Le soudage reste alors la seule solution efficace pour diminuer le nombre de rétentions au niveau des raccords. Le cordon de soudure pourra être poli afin d’avoir un état de surface bien adapté.En plus des accessoires, la robinet-terie. Il y a plusieurs phases lors d’un process de bioproduction : la fermen-tation, le nettoyage, puis la stérilisa-tion. Autant de fluides qui entrent et sortent de la cuve, nécessitant des robinets pour isoler l’amont de l’aval. La robinetterie devient alors un point sensible dans l’installation car elle est un organe de sectionnement où le risque d’avoir des contaminations demeure potentiellement élevé.

les robinets à membrane

La technologie du robinet à mem-brane est utilisée dans les domai-nes de la chimie, du transport de produits corrosifs et du traitement d’eau. Comme il s’agit d’un produit facilement nettoyable et qui peut être employé sur des applications stériles, il convient parfaitement aux applica-tions biotechnologiques.La société KSB commercialise la famille de robinets à membrane Sisto. Selon Philippe Le Ru, responsable du développement de ces vannes, « le corps du robinet, en Inox, est soudé directement sur la tuyauterie, en Inox également, et fait ainsi partie de celle-ci. Les matériaux étant identiques, la soudure est de qualité, et le raccord obtenu est sans rétention ». Après production, les installations Biotechs subissent une phase de nettoyage, puis une phase de stéri-lisation. Le lavage est opéré à l’aide d’agents chimiques, le plus souvent de l’eau contenant des acides chlo-rhydriques ou nitriques. Ce fluide corrosif tue radicalement toutes les bactéries. Ensuite, la stérilisation est effectuée grâce à l’envoi de vapeur, ce qui provoque une hausse de la température, entre 115 à 140 °C envi-

ron. Les pressions dépassent rare-ment les 10 bars. « La robinetterie Sisto supporte ces traitements hygié-niques vigoureux et correspond, dans la majorité des cas, à la demande », souligne Philippe Le Ru. En matière d’entretien, ce type de robinet est plutôt pratique. Le corps de vanne étant soudé sur la tuyauterie, la membrane est la seule pièce déta-chée de l’appareil. Lorsque le robinet s’use, l’unique pièce à démonter et à changer est donc la membrane.Sur le plan dimensionnel, la gamme Sisto offre un large éventail de choix : « nos robinets s’adaptent à des tuyau-teries de 6 mm de diamètre jusqu’à 150 mm environ. En général, les Biotechnologies traitent des volumes assez faibles. Le plus gros volume, c’est le fermenteur, autour duquel sont raccordées les tuyauteries », détaille Philippe Le Ru. Reste à déterminer le type comman-de. Le robinet peut être soit à volant (manuel), soit actionné grâce à de petits vérins pneumatiques. L’appareil complet sera relié à une armoire de gestion disposant d’un programme qui va transmettre des informations à chaque appareil afin de les piloter.

enquête réalisée par olivier RoussaRD

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Cuves d’addition.

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alain Denisselle : “en dépit de la crise, notre marché est en progression”

Le 12 juin dernier, la société Georgin a fêté ses 70 ans. à

l’occasion de cet anniversaire, Alain Denisselle, directeur général, retrace les grands

événements du passé et expose sa vision de l’avenir pour cette

entreprise qui possède deux domaines de compétences : l’instrumentation industrielle et les interfaces de sécurité

intrinsèque…

Le Journal des Fluides : Georgin fête cette année ses 70 ans d’existence. Pouvez-vous nous retracer le chemin parcouru par l’entreprise ?

Alain Denisselle : L’aventure Georgin commence le 27 décembre 1939. Marcel Georgin ouvre alors un petit atelier rue Desnouettes à Paris, où il donne libre cours à son génie inventif d’excellent électricien. Fabriqués artisanalement, ses régulateurs de tension rencontrent un grand succès car la qualité du réseau électrique en France est très inégale. Puis, en vue de diversifier sa clientèle, Georgin se lance

dans les régulateurs électroniques pour groupes électro-gènes. Dans les années 60, la société est cédée à Jean Denisselle qui adjoint à l’activité d’origine la commercialisation de capteurs de tension et de température. En 1965 est mis en place une structure spécialisée dans le traitement des grandeurs physiques. Il s’agit du département « Physique », dédié à la mesure et au contrôle. Peu après, l’émergence de l’électronique dans l’industrie conduit l’entreprise à créer, dans les années 70, le pôle « Sécurité Intrinsèque », une nouvelle technologie pour zones explosibles dont Georgin sera le précurseur. C’est un domaine très encadré où le matériel doit subir le contrôle d’organismes officiels. Notre société obtient le premier cer-tificat européen. Grâce à cette activité, Georgin est présent sur le pas de tir des fusées Ariane et, plus tard, dans les années 2000, dans les prototypes Airbus.En 1970 est ressentie la nécessité d’une complémenta-rité aux activités « Physique ». Spécialiste de la mesure et du relayage de sécurité intrinsèque, le département « Physelec » est ainsi créé. L’entreprise connaît son apogée entre les années 1974 et 1990, en accompagnant l’essor de l’énergie nucléaire en France. La croissance de l’entreprise est donc continue jusque dans les années 90 où diverses crises, notamment pétrolières et nucléaires avec la baisse des investissements, obligent la société à céder son activité initiale, à savoir les régulateurs électriques et électroniques. En 1993, le dépar-tement « Physad » voit le jour. Celui-ci est chargé de la gestion des grands comptes tels que la SNCF, EDF, Airbus

L’usine de production basée à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, depuis près de 40 ans.

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De gauche à droite : Marc-Aurèle Andrieux et Alain Denisselle.

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ou encore la Marine. Enfin, l’année 2004 a vu la fusion de Georgin avec la société de fabrication Delaporte Denisselle. Après une période de stagnation, la société reprend son expansion, avec l’ap-port de jeunes commerciaux dynamiques et tournés vers l’Export.

JDF : Quels équipements fournissez-vous et à destina-tion de quels secteurs économiques ?

Alain Denisselle : L’industrie, l’énergie et le transport ferro-viaire ou aéronautique sont autant de marchés exigeants qui sont nos domaines de prédilection. Notre catalogue de produits permet de répondre à une vaste palette d’applications allant du standard aux utilisa-tions en environnements très sévères tels que les tempéra-tures extrêmes, les ambiances corrosives, et les atmosphè-res explosives.En ce qui concerne l’activité de base, la société propose une gamme étendue de pressostats, thermostats, mano-mètres, transmetteurs de pression et température. Dans le domaine de la sécurité intrinsèque, Georgin propose une variété d’équipements comme des barrières Zener qui sont des produits qui permettent de véhiculer de l’électricité dans les endroits explosifs sans provoquer d’étincelles, des relais, des convertisseurs analogiques et digitaux, des indicateurs etc.Georgin se démarque de ses concurrents par une qualité reconnue dans le milieu de l’instrumentation, mais égale-ment par un système d’options très complet. Nos produits sont conçus de telle façon que l’on puisse assembler les options qui correspondent aux besoins spécifiques du client, ce qui nécessite un stock très important. Notre atout est d’avoir une attitude d’adaptabilité et de forte réactivité assurant des délais très courts.

JDF : Hormis l’instrumentation, proposez-vous des ser-vices à vos clients ?

Alain Denisselle : Oui, mais cela reste très infime dans notre chiffre d’affaires. Chez nous, le service se résume essen-tiellement à du conseil aux clients, lesquelles y trouvent un appui technique dans la définition des produits qu’ils recherchent. Nous avons également un rôle de conseil pour répondre à leurs besoins de « sur-mesure ». En effet, cer-taines lignes de produits sont parfois réalisées entièrement selon les prescriptions des clients.Notre Servie Après-ventes est aussi un atout extrêmement attractif. Par ailleurs, si les clients le souhaitent, Georgin peut mettre en place des contrats de maintenance.

JDF : Votre structure semble solide pour avoir tenu 70 ans. Comment est donc organisé Georgin ?

Alain Denisselle : La société est sous forme anonyme avec Directoire et Conseil de surveillance. La direction générale, les services commerciaux et administratifs ainsi que l’usine

destinée à la fabrication des appareils, sont regroupés à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine. La conception et la production sont donc réalisées en interne, sur le territoire national, ce qui garantie des produits de bonne qualité.à côte de cela, nous avons divisé la France en plusieurs secteurs géographiques dans lesquels nous avons implanté des salariés dont le rôle est de prospecter pour notre compte : le Nord, l’Est, l’Ouest, le Sud-Ouest, et les régions PACA et Rhône-Alpes. Ces deux dernières sont très inté-ressantes pour nous du fait de la présence de plusieurs

Jean Denisselle reprend la société dans les années 60 et se lance dans la commerciali-sation de capteurs de tension et de température.

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centrales nucléaires. L’effectif total de Georgin s’élève à 110 personnes regroupées sur le site de Châtillon et dans les différents sec-teurs géographiques de France.

JDF : Le monde industriel doit-il des innovations technologiques à Georgin ?

Alain Denisselle : Nous avons obte-nu le premier cer-

tificat euro-péen de sécu-rité intrinsèque

dans les années 70. Nous avons

également déve-loppé un système

spécifique pour la Marine Française qui permet à un produit de résis-

ter à une température de 800 °C. Néanmoins, bien que notre départe-ment Recherche et Développement compte une dizaine de personne, nous ne faisons surtout que commercialiser des technologies qui existent déjà.

JDF : Pouvez-vous nous en dire plus sur l’activité Export, laquelle semble être le moteur de la nouvelle période de croissance de Georgin ?

Alain Denisselle : Comme je le disais au début de l’interview, l’activité Export s’est fortement développée depuis la fin des années 90 sous l’impulsion de jeunes commerciaux. à titre indicatif, le chiffre d’affaires 2008 de 10,5 mil-lions d’euros a été réalisé pour 40 % à l’export. Georgin trouve des débouchés dans les pays émergents en plein déve-loppement industriel et énergétique. L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient

sont des gisements de clientèle à fort potentiel en pétrochimie, industrie d’extraction de minerais, transport et énergie. Mais à l’export, nos contrats les plus importants sont conclus en Asie. Avec le regain d’intérêt en faveur de l’énergie nucléaire, où Georgin s’est fortement implanté en accom-pagnant la construction des centrales françaises, les pays d’Asie deviennent une cible importante. La Chine par exemple va devenir un client privilégié pour les années à venir.En Europe, il faut également noter la présence d’une filiale commerciale en Belgique qui comprend 2 personnes.

JDF : Pourquoi avoir ciblé tout particulièrement la Belgique en Europe ?

Alain Denisselle : Nous avons consti-tué la filiale Belge d’abord parce que c’est une région francophone avec la

Banc de réglage.

L’EPR (de l’anglais European Pressurized Reactor) ou « Réacteur Pressurisé Européen », est un projet de réac-teur nucléaire de troisième génération d’une capacité de 1 650 MW. Conçu pour une durée de vie de 60 ans, il s’inscrit notamment dans le programme de relance des investissements du Groupe EDF, en particulier la mise en service en France de 6 000 MW de capacités de production d’électricité supplémentaires d’ici 2012. Inscrit dans la loi d’orientation sur l’énergie et adoptée le 13 juillet 2005 par les parlementaires, l’EPR, technolo-gie de réacteur à eau pressurisée, est un projet franco-

allemand développé depuis 1992 par Siemens et Areva, destiné à prendre le relais des 58 réacteurs qui équipent actuellement les 19 centrales nucléaires françaises. Le parc français actuel (34 réacteurs de 900 mégawatts, 20 de 1 300 MW et 4 de 1 450 MW), dit de deuxième génération a été mis en service dans les années 1980. Construit à Flamanville, cet EPR dont le montant total de l’investissement est évalué à 3,3 milliards d’euros est le deuxième projet de ce type dans le monde, après le chantier de Finlande.

Une nouvelle génération de réacteur nucléaire

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Alain Denisselle :Nous avons obte-nu le premier cer-

70. Nous avons également déve-

loppé un système spécifique pour la

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Thermostat.

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Wallonie et le Luxembourg, mais aussi parce qu’il y a beaucoup de demandes en Hollande et en Flandre. Le port d’Anvers

notamment est un point d’ex-portation important.

JDF : Le nucléaire est donc aussi un second

moteur de croissance ?

Alain Denisselle : à l’heure actuelle, le nucléaire représente environ 30 %

de notre chiffre d’affaires, le reste de notre clientèle étant essentiellement

industrielle, plus particulièrement chimi-que et pétrochimique. Nos produits qui sont fortement employés dans ce secteur énergétique présentent

un nouvel attrait. à l’international, parmi les pays poten-tiellement les plus séduisants pour notre société, nous pouvons citer la Chine, l’Afrique du Sud et l’Inde qui semble prometteuse. En France, en plus de la construction de l’EPR à Flamanville, en Normandie (Cf. encadré), il y a actuelle-ment un marché de reconditionnement non négligeable. On peut dire qu’en dépit de la crise, notre marché est en progression.

JDF : Suite au décès de Monsieur Jean Denisselle au début de l’année dernière, vous avez repris les rennes de l’entreprise. Quel futur imaginez-vous pour Georgin ?

Alain Denisselle : En réalité, la direction de l’entreprise doit passer aux mains de Marc-Aurèle Andrieux, petit-fils de Jean Denisselle, dans deux ans car l’âge de la retraite arrive pour moi. Je suis persuadé que le dynamisme et la compétence de ce jeune ingénieur informatique donnera à l’entreprise un nouvel élan et lui permettra d’affronter les défis du 21e siècle. Jusqu’à maintenant les orientations technologiques et stratégiques ont permis à la société de s’affranchir des

aléas politiques et économiques. Ainsi, en consolidant nos domaines d’expertises et en ajoutant d’autres compétences, Georgin a pu souffler ses 70 bougies cette année.Fort de son savoir faire et de ses compétences, Georgin pré-pare dès aujourd’hui le futur avec ses clients et partenaires. Un regain d’intérêt mondial pour l’énergie nucléaire et une ouverture accrue sur l’Export, redonnent une nouvelle jeu-nesse à l’entreprise. Ainsi nous avons par exemple des pré-visions à 20 ans en ce qui concerne les installations nucléai-res chinoises, une sorte d’assurance-vie pour l’entreprise.

propos recueillis par olivier RoussaRD

Wallonie et le Luxembourg, mais aussi parce qu’il y a beaucoup de demandes en Hollande et en Flandre. Le port d’Anvers

notamment est un point d’ex-portation important.

moteur de croissance ?

Alain Denisselle :le nucléaire représente environ 30 %

de notre chiffre d’affaires, le reste de notre clientèle étant essentiellement

Pressostat.

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Convertisseur programmable Tixo.

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Reportage

tRaitement Des eaux usées : et pourquoi pas une station mobile ?

Entreprise basée à Orléans, TLR est spécialisée dans le transport de pro-duits liquides. Son champ d’action est étendu car elle transporte aussi bien des hydrocarbures, que des produits chimiques ou des liquides alimen-taires. L’entreprise dispose de plu-sieurs divisions sur le territoire, dont une à Oissel à proximité de Rouen. Ce site est équipé d’une station de lavage où chaque jour se succèdent les camions dont les citernes néces-sitent un nettoyage complet entre deux chargements. Sur cette station de lavage sont lavés l’intérieur et l’extérieur de la citerne. « La difficulté avec ce type de station de lavage » explique Séverine Le Roux, petite fille du fondateur du groupe Maisonneuve et Secrétaire générale de l’entreprise qu’elle détient aujourd’hui avec son frère « c’est que les eaux résiduaires sont très différentes selon la nature du produit transporté. La mélasse n’ayant pas les mêmes caractéristiques qu’un hydrocarbure par exemple ».

Longtemps, le site a rejeté ses eaux de lavage dans le réseau communal, jusqu’au jour où la commune a estimé que ces eaux étaient trop concentrées et nécessitaient des traitements trop importants pour sa station d’épura-tion. Elle a donc été demandé à TLR de rejeter une eau moins chargée en matières en suspension, en DCO....bref, une eau acceptable pour un trai-tement en station dépuration. Plutôt que d’opter pour une installation fixe, TLR a préféré une formule plus légère, plus facile à installer. Le transporteur s’est alors tourné vers son fabricant de citernes, le groupe Maisonneuve afin de s’équiper d’une station de pré-traitement physico-chimique destinée à abattre la fraction non dissoute de la pollution. Différentes des autres, les stations T.E.I proposées par le groupe Maisonneuve, sont compactes, modu-laires, faciles à déplacer et à installer. « Dans le cas présent il s’agit bien d’une station de prétraitement » pré-cise séverine Le Roux « car en sortie

de station, les eaux rejetées rejoignent le réseau d’eaux résiduaires commu-nal pour un traitement plus complet. Néanmoins, c’est une unité de trai-tement à part entière ». Cette unité comporte une citerne qui réceptionne et homogénéise les effluents. Quelles que soient leurs origines, (mélasse, hydrocarbure, produit chimique....) tous les effluents rejoignent d’abord cette citerne pour la phase de pré-traitement. « à quelques exceptions près » nuance Séverine Leroux. « Si la citerne a transporté de la craie, par exemple, l’eau passe d’abord par un décanteur pour retenir une grande partie des dépôts ».Après homogénéisation dans la citer-ne, l’opération consiste à oxyder la fraction azotée, puis à neutraliser. S’ensuit l’étape de coagulation, flocu-lation. Enfin, l’effluent décante avant une filtration sur le sable et le charbon actif. Le sable permet de retenir la fraction des matières en suspension qui n’auraient pas décanté tandis que

L’image que l’on a d’une station de traitement

des eaux usées fait généralement référence à de grands bassins de

décantation en béton implantés sur un site à l’écart de la ville. C’est

sans aucun doute la forme la plus répandue. Mais il existe aussi des modèles

compacts, autonomes modulaires et mobiles. Ils

ont des atouts et en auront de plus en plus. La preuve ! D

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Reportage

le charbon actif retient la fraction de DCO qui n’aurait pas été éliminée par voie physico chimique. En sortie de sta-tion, l’eau n’est pas potable, mais elle est acceptable pour la station d’épuration. Elle correspond aux normes de rejet imposées à TLR en termes de MES, DBO...Installée depuis 13 ans cette station de pré traitement cor-respond exactement aux besoins de TLR et donne entière satisfaction sur le site d’Oissel.

Vers le traitement biologique

C’est son savoir-faire en fabrication de citernes qui a poussé le groupe Maisonneuve à construire des stations d’épuration comme l’explique Séverine Roux. « Nous avons voulu proposer une solution qui soit la plus compacte pos-sible. Aussi, au lieu de mettre les cuves les unes à côté des autres, nous avons opté pour une solution qui regroupe toutes les étapes du traitement. Un équipement qui puisse être facile à installer, facile à retirer. De cette façon, s’ il est nécessaire de déplacer la station, pour des raisons d’agrandissement du site, de changement géographique ou de nécessité d’augmenter la capacité de traitement, il suffit de débrancher la station, la déplacer puis la rebrancher sans prévoir de terrassement particulier. Seule condition : un terrain plat où sera déposée et raccordée la station de

traitement et le tour est joué. Ensuite, en conservant ce principe de la compacité, le groupe a développé d’autres procédés afin de répondre à d’autres demandes. « Nous avons travaillé sur des unités dédiées au traitement biologique » poursuit Séverine Le Roux « ces unités ciblaient essentiellement les eaux usées domestiques de petite taille, car il faut bien comprendre que nous sommes limités en termes de charge même en mettant plusieurs stations en ligne ou en parallèle. à partir d’un certain niveau de rejets, nous ne sommes plus com-pétitifs par rapport aux grosses station en boues activées capables de traiter des volumes autrement plus importants. Les nôtres permettent de traiter de 200 à 5 000 équivalent habitant. Sachant que l’on considère qu’un habitant rejette 60 g de DBO par jour, nous pouvons traiter jusqu’à 30 kg de DBO par jour, ce qui nécessite déjà plusieurs modules ».Malgré cette limite sur les volumes traités, le marché du traitement biologique des eaux usées par unités mobiles est porteur. La preuve, le groupe Maisonneuve vient de signer un important contrat avec l’OTAN pour un marché à l’export. Un de plus car sur ce créneau l’export représente déjà 80 % des quantités fabriquées. « Nos marchés portent essentiellement sur les eaux résiduaires domestiques » estime Séverine Le Roux « ce sont généralement des bases vie sur des champs pétroliers ou champs gaziers, des

Les effluents rejetés lors du lavage de la citerne sont de provenance très variée.

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camps militaires ou des plateformes offshore qui s’équipent avec nos ins-tallations de traitement biologique ».

maîtrise totale du concept

« Nous prenons en charge l’ensemble de la prestation, la commercialisation, la conception, la fabrication et l’as-semblage à l’exception de cas spécifi-ques notamment sur les plates-formes offshore où les besoins de sécurité spécifiques nous amènent à passer par certains sous-traitants » spécifie Séverine Le Roux. « Après assemblage, les stations sont testées chez nous en

eau claire en circuit fermé afin de véri-fier le bon fonctionnement de chaque élément. Ainsi nous sommes sûrs que les stations qui quittent notre site sont opérationnelles. Ensuite, sur place, il y a juste des tuyauteries à raccorder et l’électricité à brancher. La mise en route est très simple ».Parmi les utilisateurs de ce type de station mobile, il n’y a pas que des entreprises. L’armée française dis-pose d’installations qu’elle déplace selon les opérations sur lesquelles elle est engagée. Viens de s’y ajouter le contrat avec la NAMSA, l’organisme de soutien logistique de l’OTAN. Pour

la NAMSA, le projet global consistait à acquérir quatre camps complets de 500 personnes. « La raison » explique Séverine Le Roux « c’est qu’actuel-lement quand un pays membre de l’OTAN a besoin pour une opération de prévoir l’installation de camps, la NAMSA va s’adresser à tous les pays membres pour savoir qui peut fournir les divers types de matériels néces-saires. C’est très compliqué, car il faut réunir des bungalows, des pompes, des groupes électrogènes, des lave-ries... acheminer le tout sur site puis assembler sur place des matériels en provenance d’horizons très divers. Aussi la NAMSA a-t-elle décidé de s’équiper de quatre camps complets de 500 personnes chacun. Elle pourra ainsi mettre ces camps à la dispo-sition de l’un ou l’autre des états membres selon leurs besoins que ce soit pour des opérations militaires ou des interventions lors de catastrophes naturelles par exemple. L’ensemble a été prévu pour être mis en containers. Pour le groupe Maisonneuve cela cor-respond à la livraison de six citernes de 20 pieds installées sur skid dans des cadres métalliques, faciles à char-ger, décharger et installer. La NAMSA a considéré tout particulièrement les fournisseurs sur trois point jugés cri-tiques lors de l’installation d’une base vie à savoir : la capacité à être autono-

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Raccorder la station de traitement au réseau est une opération très simple.

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En 2006, Séverine Le Roux et son frère Brieuc Maisonneuve ont repris la totalité des parts de l’entre-prise familiale dans le but de la développer.

Implanté en Normandie non loin du Mont Saint-Michel, le groupe Maisonneuve a été créé en 1939 par Camille Maisonneuve puis repris par son fils Luc. Aujourd’hui, ce sont deux des enfants de la troisième génération : Brieuc Maisonneuve et sa soeur Séverine Le Roux qui on repris l’ensemble des parts ainsi que les rênes du groupe. Ce dernier emploie 150 personnes. Il fabrique des citernes (y compris le train rou-lant) et principalement des citernes en inox pour le transport de tous liquides. Actuellement, le groupe débute la fabrication de citernes en aluminium destinées au transport d’hydrocarbures. Parallèlement le groupe Maisonneuve fabrique des stations d’épuration et des fûts à bière destinés exclusivement au marché anglais de la bière plate. Les citernes représentent environ 50 % du marché, les fûts à bière 40 % et les stations d’épuration mobiles 10 %.

Groupe Maisonneuve : spécialiste de la fabrication de citernes depuis 70 ans

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Reportage

me pour : la production d’énergie ; la production d’eau potable ; l’évacuation des eaux usées. L’entreprise normande a répondu à un appel d’offres interna-tional. Elle a été sélectionnée parmi une dizaine de postulants. Les critères de sélection portaient essentiellement sur la robustesse du matériel pour une durée de vie d’une trentaine d’années, la compacité de la solution proposée et le prix. Cette première commande pour quatre camps, qui sera vraisem-blablement suivie d’autres arrive au bon moment pour le groupe touché lui aussi par la crise et qui a vu ses com-mandes subir une érosion d’environ 20 %. La réalisation des unités de trai-tement des eaux usées commandées par la NAMSA arrive donc à point nommé. Elle est prévue pour septem-bre pour une livraison de la dernière station d’épuration en février 2010.

export : savoir se faire aider

Le groupe Maisonneuve fournit égale-ment des stations pour des bases vie on shore ou off shore. Les comman-des sont généralement passées par des ingénieries françaises. Comme cette unité de craquage d’Ethylène au Cathare où le groupe Maisonneuve a fourni l’installation pour les 200 per-sonnes qui travaillent sur le site, ainsi que l’assistance et la formation des

opérateurs sur site. « Dans d’autres cas nous répondons à des appels d’offres internationaux » ajoute Séverine Le Roux « En Algérie par exemple, nous avons plusieurs contrats en cours avec une station installée sur le CHU d’Oran. Il s’agit d’une très importante station d’épu-ration qui traite les eaux usées de 3 000 personnes. Nous avons aussi un contrat en cours avec l’hôpital de Skikda à l’est de l’Algérie et nous venons de remporter un projet pour la Sonatrach, groupe pétrolier Algérien, afin d’équiper une base vie dans le Sahara algérien ». Ce n’est pas tou-jours simple pour une PME d’ap-

préhender ces marchés à l’export. Séverine Le Roux en est consciente et reconnaît qu’il est insdispensable de s’entourer de compétences extérieu-res. « Il ne faut pas non plus négliger les aides financières qui existent pour épauler les entreprises exportatrices et notamment les possibilités d’avance de trésorerie pour des dépenses qui sont parfois difficiles à supporter pour les PME ». En l’espace de trois générations, le groupe normand peut se targuer d’avoir effectué un beau parcours.

Gaël d’argentré

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Les différents compartiments (de gauche à droite) : armoire de commande automatique ; réactifs ; cuves de neutralisation ; cuve de floculation ; décan-tation ; étage biologique ; étage filtration.

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Que chois i r ?

Raccords, tuyauterie et systèmes

d’étanchéiténous parlons dans nos pages des équipe-ments de transfert de fluides, mais nous oublions souvent de parler de l’élément qui est à la base des circuits : le tuyau. sans lui, pas de transfert. Rigide ou flexible (souple), cette canalisation joue un rôle essentiel dans l’écoulement des fluides, qu’ils soient liquides ou gazeux, voire dans l’échange d’énergie au travers de la paroi, comme c’est le cas avec les échangeurs thermiques. Bien évidemment, les circuits ne sont pas constitués d’un seul tuyau, mais de plu-sieurs assemblés et liés mécaniquement entre eux par des raccords. ces raccords ont également une grande importance, car au point de rupture entre deux cana-lisations, c’est eux qui garantissent un passage du fluide sans fuite. il en existe de nombreuses variétés : raccord fileté, raccord à bride, raccord à souder cui-vre, raccord rapide sans soudure, raccord flexible… sans compter les nombreuses normes auxquels ils doivent obéir (cstB, nF e 29-650, etc.).la fuite étant la hantise de l’exploitant, nous avons jugé utile d’évoquer égale-ment dans ce « Que choisir » les systèmes d’étanchéité. Bonne lecture…

1 - ANFRAY2 - Distributeur3 - Tuyaux flexibles (UPE, PTFE, polyéthylène, silicone, caoutchouc…), et raccords (Symetriques, à cames, à bri-des, macon, coquilles…) pour le transfert de tous liquides et poudres.4 - L’entreprise dispose de flexibles et raccords dans tous les diamètres et dans toutes les matières pouvant satisfaire les différentes exigences selon l’application (température, pression…).5 -

6 - Savoir-faire, expérience, et qualité des produits.7 - Marquage flexible, traçabi-lité, PMI, contrôle de flexible, endoscopie de flexible.8 - ATEX, ISO 9001 VERSION 2000.9 - Durée de vie différente selon les applications.

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

Mesa Mesa Elro

Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

Anfray Aquiro

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BMS EM - Technique Equip’fluides Hozelock

Mouvex PCM Pierre Guerin Pompes Broquet

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DR

1 - ALFA LAVAL2 - Constructeur 3 - Composants sanitaires pour le transfert des fluides (Raccords, vannes, pompes, équipements de cuve dont têtes de lavage et échangeurs de chaleur).4 - Matériels sanitaires en acier inoxydable et nettoyables en place.5 -

6 - Matériel « Haut de gamme », résistant à la corro-sion, de conception sanitaire et/ou aseptique, nettoyable en place et de maintenance facile.7 - Diverses.8 - ISO 9001, EHEDG, 3A, ATEX (partiel), FDA pour les matériaux, USDA, CE.9 - 1 an avec option 3 ans (pompes SolidC) ou 5 ans (vérins pneumatiques vannes USSV) sur certains produits.

Alfa

Maagtechnic

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N°33 -

Que chois i r ?

1 - AQUIRO 2 - Distributeur (pour le fabri-cant Elaflex).3 - Compensateurs élastiques.4 - Coupler deux tubulures, absorber les vibrations ou corriger les écarts de fonction-nement.5 -

6 - Du diamètre 25 au DN1000 et dans différentes longueurs (standard 130 mm), Aquiro propose 9 différents types de manchon compensateur ERV Elaflex.7 - Gaine en Téflon (adaptée pour chaque manchon), des spirales pour utilisation en aspiration, des déflecteurs et une gaine anti-feu.8 - GLL, BV, LRS, DNV, BWB, DVGW et ACS pour l’anneau rouge (adduction d’eau).9 - 10 ans

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

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Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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DR

1 - BMS France2 - Constructeur. Agent et dis-tributeur du fabriquant BAUM Kunststoffe.3 - Tuyauterie et accessoires en acier revêtu PFTE.4 - Résistant aux acides chimi-ques.5-

6 - Résistant au vide, réalisa-tion du PN 10 au PN 40, PTFE vierge, longueur de 6 mètres, naturel ou antistatique, stock important à disposition, gamme du DN 15 au DN 500.7 - Réalisation de pièces spé-ciales, livraison possible en longueurs à régler sur site, réalisation de pièces en inox.8 - Conforme à la norme 2848/2874 et la DESP 97/23CE. Certification : DIN EN 3834-2, TUV, ISO 9001…9 - Contacter le distributeur.

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

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Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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BMS EM - Technique Equip’fluides Hozelock

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DR

1 - EM-TECHNIQUE2 - Constructeur EM-Technik.3 - Raccords de D 2 mm à D 25 mm. Robinetterie et tube en PP, PVDF, PFA, PTFE et PEEK. 4 - Plastique Haut de gamme ayant une bonne résistance chimique à tous les produits agressifs.5 -

6 - 5 à 6 matières plastiques possibles pour tous les pro-duits.7 - Fabrication sur-mesure à la demande.8 - FDA, USP VI, Anti-statique.9 - 1 à 2 ans

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

Mesa Mesa Elro

Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

Anfray Aquiro

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BMS EM - Technique Equip’fluides Hozelock

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DR

1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

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5Secteurs d’activité

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6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire

■ Produits laitiers

■ Brasserie, viticulture

■ Laboratoire

■ Chimie

■ Chimie verte

■ Énergie

■ Environnement/Recyclage

■ Intégrateurs

■ Pharmacie, cosmétique

■ Nutrition animale

■ Pétro-chimie

■ Distribution d’eau

■ Traitement d’eau

■ Traitement d’effluents

■ Métallurgie

■ Armée, Marine

■ Autres secteurs

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Page 32: Le Journal des Fluides N° 33

- N°33

Que chois i r ?

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1 - MAAGTECHNIC2 - Constructeur3 - Flexibles industriels équi-pés, joints d’étanchéité.4 - Tous les produits sont en matériaux souples.5 -

6 - Solutions personnalisées pour chaque client.7 - Grand choix de matériaux.8 - ISO 9001 et 140019 - Contacter le constructeur.

1 - HOZELOCK TRICOFLEX2 - Constructeur3 - Tuyaux souples.4 - Tuyau Tricoclair multi-usages, pression de service 20 bar, apte aux contacts alimentaires, sans phtalates et sans SHVC selon REACH.5 -

6 - Souplesse, résistance et longévité.7 - N/A8 - ISO 9001:20009 - N/A

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

Mesa Mesa Elro

Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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BMS EM - Technique Equip’fluides Hozelock

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DR

1 - MACTRAF2 - Distributeur exclusif.3 - Raccords à cames et cou-pleurs secs.4 - Coupleurs à cames auto-verrouillables sans outils ou accessoires. Trois technologies différentes de coupleurs secs couvrant tous les besoins d’utilisation.5 -

6 - Facilité d’utilisation, peu de maintenance. Large choix de matières pour tous les cou-pleurs et pour les joints. Stock important disponible.7 - Corps et mécanismes dis-ponibles en polypropylène, aluminium, bronze, inox ou hastelloy suivant modèle de coupleur. Joints NBR, Hypalon, EPDM, Viton, PTFE, FEP, Kalrez…8 - EN12115, EN10204, CEN/TC218, DIN2828 & 2817, certi-ficats matières EN10204 2.2 & 3.1, FDA.9 - Coupleurs garantie 3 ans. Cames GFL et Autolok garan-tie à vie.

1 - EQUIP’FLUIDES2 - Distributeur Snaptite, Snaplock, Drylink, Equilok, Drymate…3 - Raccords : symétriques, à cames, sécurisés, 100 % sec…4 - Drylink.5 -

6 - Impossibilité de désaccou-plement accidentel, 100 % sec. Très faible perte de charge.7 - Détrompeur, matière Alloy 20, Hastelloy C ; polissage des faces internes pour applica-tions sanitaires et pharmaceu-tiques.8 - FDA, USP, certificat matiè-re, certificat de pression.9 - 1 an.

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

Mesa Mesa Elro

Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

Anfray Aquiro

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BMS EM - Technique Equip’fluides Hozelock

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Page 33: Le Journal des Fluides N° 33

Que chois i r ?

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1 - SWAGELOK2 - Constructeur3 - Raccords à tube en inox double bagues Swagelok, raccords à visser, à souder, VCO, VCR, raccords rapides, flexibles, tubes Inox, vannes à boisseaux sphériques ou à pointeaux, à commande manuelle ou pneumatique, clapets, soupapes, filtres, Manifold, Monoflange, machi-ne à souder automatique, assemblages sur spécifications clients.4 - Pressions : de l’ultra vide jusqu’à 1 000 bars. Température : de -196 °C à 815 °C. Tout types de fluides y compris corrosifs et dangereux.5 -

6 - Qualité et de fiabilité. Supply chain efficace permet-tant de mettre à disposition de grande quantité de matériel en moins de 5 jours.7 - Matériaux : Inox 316, acier cadmié, laiton, Teflon, PFA, Monel, Hastelloy, Titane, etc.8 - ISO 9001, ISO 14001, CE, ATEX, PED, TPED etc.9 - Garantie à vie.

Alfa

Maagtechnic

Mag Pump

Pompes PCR Pollard Salina CPI

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Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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1 – MID VARIACOR2 – Constructeur3 – Raccord librement orienta-ble et tournant tous fluides.4 – Assoupli tous les tuyaux quelque soit le diamètre, la pression et la nature du fluide. Améliore la maniabilité et évite l’entortillement. 5 -

6 – Confort, robustesse, débit.7 – Différentes matières : alu-minium, inox, plastique, acier. Tous fluides : air, eau, gaz, pétrole, alimentaire.8 – ISO 90019 – Jusqu’à 5 ans selon le modèle.

1 - TRANSFLEX / SONAFI2 - Distributeur et assembleur de tuyaux industriels. 3 - Surloc et Surcam.4 - Tuyaux flexibles industriels.5 -

6 - Stock et service.7 - Surcam et Surloc asurent la protection des utilisateurs.8 - Surcam : grade FDA pour l’industrie alimentaire.9 - Surcam augmente la durée de vie des raccords.

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Pompes PCR Pollard Salina CPI

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Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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N°33 -

1 - WALTHER2 - Constructeur des coupleurs Walther. Importateur des rac-cords Straub.3 - Coupleurs, multi-coupleurs, changeurs d’outils, raccords mécaniques et raccords à sertir.4 - Montage et démontage simple et rapide avec tolérance importante, grande fiabilité.5 -

6 - Forte disponibilité des produits sur stock, étude sur-mesure et fabrication spéciale.7 - Choix importants de matiè-res et de joints.8 - ISO 9001, ATEX, CE, IACS.9 - De 1 à 5 ans suivants pro-duits.

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Pompes PCR Pollard Salina CPI

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Mactraf Mid Variacor Norit Swagelok Transflex Walter

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Page 34: Le Journal des Fluides N° 33

- N°33

Produits phares

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DétecteuR De Fonctionnement De pompe

Pour s’assurer qu’une pompe à vide à anneau liquide ou à canal latéral ou bien encore centrifuge fonction-ne dans les meilleures conditions, le constructeur Sterling Sihi vient d’in-venter Sihidetect. Tout petit (79 X 42 X 53 mm), Sihidetect s’installe très facilement sur l’arcade de palier ou le corps de volute de la pompe. Il suffit d’établir la connexion électrique et c’est parti pour une surveillance en temps réel des vibrations et, plus généralement, des conditions de pom-page qui peuvent être altérées par un déséquilibre, un mauvais alignement, une charge trop élevée sur tuyauterie, une cavitation, un dépassement de débit… Sihidetect rassure l’utilisateur en lui apportant continuellement la preuve du juste déroulement du pro-cess grâce au bon fonctionnement de la pompe et surtout, il lui permet d’in-tervenir rapidement afin de la ména-ger, conserver ses performances et accroître sa durée de vie.Ce détecteur comprend un écran pour visualiser par LED vertes, jaunes et rouges le défaut constaté ainsi qu’un bouton pour son auto-étalonnage. Et pour analyser l’ensemble des don-nées fournies par Sihidetect, et assu-rer la bonne traçabilité du process,

Sterling Sihi a développé le logiciel Sihivibrosoft.Autres aspects techniques - Boîtier IP66 en polyamide renforcé par fibres de verre- Température ambiante : de -40 à +80 °C (possibilité d’utilisation jusqu’à 160 °C avec l’aide d’éléments réfrigé-rants)- Plage de mesure des vibrations : de 10 Hz à 5,6 kHz - Communication numérique par

modem Fsk compatible avec le pro-tocole HART

- Classes de protection : Ex II 2G Ex Ia IIC T4, TüV O7, ATEX 553845.7

Le nouvel inclinomètre SX41600 de Sensorex est particulièrement adapté aux industries de surface, en présence d’atmosphère explosible de type gaz (zone 0) ou poussières (zone 20) et des gaz listés dans les subdivisions IIA, IIB, et IIC. Il permet de mesurer des inclinaisons suivant 2 axes X et Y avec de très hautes performances en termes de linéarité et de dérives ther-miques. Plusieurs gammes de mesu-res sont possibles de ±1° (0,05 g) à ±90° (1 g). Son excellente stabilité en température permet une utilisation entre -40 °C et +85 °C. Grâce à sa

conception robuste, il possède une très bonne tenue aux chocs et vibra-tions. Son boîtier en acier inoxydable 904L, lui garantit une résistance à la corrosion dans des environnements type marins. De plus, le SX41600 est rendu immergeable par sa conception avec un indice de protection IP67. Ses caractéristiques font de cet incli-nomètre une solution intéressante pour les applications dans le secteur de l’énergie et de la marine... (mesures de roulis/tangage sur navires LNG et pétroliers, stabilisation de plateforme pétrolières, alignement de turbines...)

inclinomètReD

R

Pour répondre à la demande croissante des municipalités pour de grandes sta-tions de production d’eau potable, Degrémont Technologies-Ozonia enrichit sa gamme avec le nouveau réacteur UV Aquaray H20 36» : un réacteur puissant pouvant traiter des débits très importants allant jusqu’à 7 000 m3/h et permet-tant d’inactiver les bactéries, virus, parasites tels que le Cryptosporidium Parvum ou Giardia Lamblia. Compact et de conception en ligne, ce réacteur équipé de 10 lampes à moyenne pression, est facile à intégrer, aussi bien sur de nou-velles lignes de traitement d’eau potable que sur des installations existantes. Développé avec les logiciels de modélisation CFD afin d’optimiser ses perfor-mances, Aquaray H2O 36» est une solution de désinfection fiable et efficace validée par les tests

solution De DésinFection

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Produits phares

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contacteuRs De niVeau à FlotteuR

Les contacteurs de niveau à flot-teur Soba et Soba HR HY fabriqués par ATMI sont parfaitement adap-tés pour les pompes d’assainisse-ment et les stations d’épurations, pour des régulations sur plusieurs niveaux ou en tant qu’alarme supérieure et/ou inférieure. Le Soba HR HY est compatible avec la plupart des liquides corrosifs (détergents, solvants, mélanges agressifs, alcools, hydrocarbures, etc.) grâce à sa double envelop-pe : une première enveloppe en

polypropylène copolymère entiè-rement recouverte d’une enve-loppe en hypalon de haute résis-tance vulcanisée sous presse. Les appareils Soba sont équipés d’un lest réglable en résine chargée 250 g. Angle différentiel : +/- 25º. Caractéristiques électriques: 12,24,48 VCA/VCC et 250 VCA 50/60 Hz, IP 68, Pouvoir de cou-pure: 16A résistifs / 6A inductifs, câbles certifiés HO7RN8-F.

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RéDuction Des ReJets De coV

Thermi-consult (groupe Ziemann) conçoit et fabrique depuis de nombreuses années des condenseurs permet-tant de réduire les teneurs en COV des gaz rejetés. Ces appareils « classiques » ne sont plus utilisables lorsque la température à atteindre est inférieure à la température de congélation ou cristallisation des produits à traiter. Thermi-Consult en collaboration avec la société Oril Industrie a ainsi développé une unité autonome et compacte de trai-tement en continu de rejet chargés en vapeurs. Il s’agit du traitement d’azote chargé en Dioxane sur un filtre sécheur (Congélation a 12 °C) par de la saumure a -20 °C, les gaz étant refroidis a -10 °C. L’unité utilise 2 condenseurs en parallèle en fonctionnement alternatif. Le premier est en abatage et le second en régénération. Les condenseurs à plaques soudées Zcompact ont été spécialement étudiés pour continuer a fonctionner tout en se chargeant de givre et de glace. Leur conception permet d’éliminer de manière rapide et efficace les dépôts pendant les phases de régé-nération. Ils sont capables de résister aux nombreux cycles de montée et descente en température.Une cuve permet de recueillir les condensats, elle est équi-pée d’un hublot pour visualiser les différentes étapes.Cet équipement peut être adapté à de nombreux débits et à une large gamme de températures. L’utilité disponible peut être très variée : eau, MEG, Saumure, Syltherm, azote liquide, etc… Les matériaux utilisés peuvent aller de l’inox 304L/316L aux différents Hastelloy (C22/C2000, etc…). L’unité est conforme aux normes DESP et ATEX.

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Produits phares

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photomètRe poRtatiF pouR l’analyse De l’eau

Le photomètre portatif d’analyse Dit Allcon Test permet la détermination précise de nombreux paramètres indi-cateurs de la qualité de l’eau : chlore libre et combiné, ozone, dioxyde de chlore, chlorite, aluminium, fer, acide cyanurique, pH (méthode colorimétri-que ou sonde). Par une technique de mesure brevetée à quatre faisceaux optique qui élimine les effets pertur-bateurs de la lumière extérieure et de la turbidité, les mesures obtenues sont précises et stable à long terme. L’appareil dispose d’un mode de com-pensation de zéro et de détection auto-matique des erreurs. Grundfos Alldos propose des solutions de contrôle afin de permettre l’auto-certification métrologique de ce photomètre.Le photomètre Dit Allcon Test est doté d’un écran LCD alphanumérique de 4 lignes qui donne les résultats en lecture directe et en unité physique « mg/ l ». De plus, les procédures de préparation de l’échantillon sont affi-chées pour chaque paramètre en texte clair et étape par étape pour une utili-sation très facile et sans contrainte. Ce

guide de l’utilisateur peut être désac-tivé pour les opérateurs avertis.L’usage de réactifs liquides en goutte à goutte constitue un excellent rapport prix/capacité : entre 100 et 350 analy-ses par flacon de réactif.Par sa taille réduite et son condition-nement en mallette avec emplace-ment pour éprouvettes et réactifs, ce

photomètre est autant un appareil de laboratoire que de terrain pour la réalisation de mesure ponctuelle. Bien évidemment il est tout à fait destiné à la calibration des appareils de mesure continue Conex® DIS et DIA équipés de la chambre de mesure AquaCell Grundfos Alldos.

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nouVelle Gamme De pRessostats

Une nouvelle gamme de pressos-tats Suco avec différents connecteurs intégrés a été présentée pour la pre-mière fois à la Foire de Hanovre 2009. Cette évolution majeure va permettre à l’utilisateur de câbler directement le faisceau électrique sur le pressostat sans avoir recours à une connecti-que intermédiaire. Afin de satisfaire à l’ensemble des applications, plusieurs types de connecteurs seront dispo-nibles : Deutsch 2 et 3 pôles, AMP Super-Seal ou Junior-Timer, Packard Metri-Pack, M12 ou encore à baïon-nettes (suivant DIN 72585). Ainsi, le câblage se réduit à un simple encliquetage, tout en assurant un indice de protection IP 67. Par ailleurs, Suco peut également fournir le câble

équipé associé avec une longueur maxi de 2 m. Cette nouvelle série est extrapolée des fameuses séries 0166 (membrane) et 0169 (piston), permettant de couvrir des plages de réglage comprises entre 0,1 et 150 bar. Quant à la surpression statique de sécurité, elle peut être de 300 ou 600 bar suivant les modèles. Le contact est soit NO, soit NF. Trois natures de joints sont disponibles : NBR, EPDM ou FKM. La durée de vie est supérieure à 1 million de cycles, et plusieurs filetages sont d’ores et déjà disponibles (G1/4», G1/8», NPT 1/8», etc). Comme tous les pressos-tats Suco, ces nouveaux pressostats à connecteur intégré bénéficient d’un traitement de surface anticorrosion

conforme à la Directive RoHS, respec-tant ainsi pleinement l’environnement. Convenant aussi bien aux applica-tions OEM qu’aux petites et moyen-nes séries, ces pressostats présentent un prix particulièrement attractif, et seront disponibles dès avril 2009.

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Produits phares

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DéBitmètRe V-cone

Mc Crometer, représenté en France par Engineering Mesures propose une solution pour régler les soucis de longueurs droites avec le V-Cone. Basé sur le principe de la mesure de pression différentielle (DP), cette technologie repousse les frontières de la traditionnelle mesure par DP en réduisant les parties droites nécessaires tout en restant précis. En effet, la position centrale du cône dans la conduite optimise le profil des vitesses de l’écoulement au niveau du point de mesure, garantissant ainsi une mesure fiable et extrêmement précise du débit, indépendamment de l’état de l’écoulement en amont du débitmètre. Cette solution offre certains avantages :- les longueurs droites d’environ 30D sont ramenées à 4D (3D amont, 1D aval).- plusieurs systèmes de montage sont disponibles : à bri-des, entre brides et à insertion.- grand choix de matériaux.- la forme du V-Cone permet d’avoir une excellente stabilité du signal de mesure et d’étendre la dynamique de mesure jusqu’à 1 à 20.- la perte de charge est d’environ 50 % inférieure à celle

générée par un diaphragme.- la solution est intéressante pour : vapeur saturée, vapeur surchauffée, gaz, air comprimé, tous liquides.- l’extension à l’utilisation de fluides chargés ou biphasiques.- l’ensemble de ces nouveaux territoires (pour un principe très bien accepté par le monde industriel) doit permettre de répondre aux attentes des applications difficiles en matière de débitmètres à un coût raisonnable. Autre avantage du V-Cone, il peut facilement être contrôlé par les organismes agréés contrairement aux débitmètres Vortex par exemple.

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nouVelle Vanne RotatiVe

Emerson Process Management annonce la sortie de la vanne rotative Fisher 8580, qui offre d’excellentes caractéristiques de robustesse, de fiabilité et de longévité, pour une disponi-

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Produits phares

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système De suRVeillance De pompes à RotoR noyé

KSB a présenté, pour la première fois à l’Achema 2009, l’e-monitor, un système de surveillance des pompes développé par Nikkiso, le partenai-re de la joint venture Nikkiso-KSB. Conçu spécialement pour les moteurs à rotor noyé, cet appareil contrôle en continu l’état des jeux radiaux et axiaux des paliers du rotor. En conditions de service normal et sans interruption, les paliers ont une durée de vie comprise généralement entre 8 et 10 ans. Ce module de diagnostic permet d’anticiper de manière précise les opérations d’entretien nécessai-res, afin d’éviter les coûts élevés que pourrait entraîner l’endommagement de la chemise d’entrefer ou du bobi-nage et l’immobilisation forcée des installations qui en résulterait. Les personnels de maintenance disposent ainsi d’un indicateur fiable pour plani-fier leurs opérations. En outre, l’e-monitor affiche le sens de rotation, ce qui évite d’avoir à le contrôler lors de la mise en service. D’autre part, les pompes à rotor noyé étant particulièrement silencieuses, il s’avère très utile de disposer d’un voyant lumineux de marche. L’e-moni-tor est intégré à la boîte à bornes du moteur, ce qui dispense d’un câblage externe. L’appareil, livré complètement

calibré avec la pompe, peut être utili-sé sans réglage dès la mise en service de la pompe. Le fonctionnement est assuré par 8 capteurs, placés dans la chambre statorique du moteur, et qui mesu-rent les variations de flux magnétique induits par le rotor. Ces variations sont liées à la position du rotor et témoi-gnent ainsi de l’éventuelle évolution des jeux de paliers. Ces évolutions sont traduites par un affichage lumi-

neux. Des Led vertes indiquent que le régime de fonctionnement est correct. Des Led jaunes préviennent l’exploi-tant de la nécessité de procéder à une révision dans le cadre d’un arrêt pro-grammé de l’installation. Lorsque les Led rouges s’allument, l’exploitant doit arrêter et contrôler la pompe au plus tôt. L’intégration dans un système de gestion automatisée de la production est possible via un signal « 0-5 V DC » ou « 4-20 mA ».

bilité accrue des installations. La vanne Fisher 8580 a été soumise à des tests intensifs en laboratoire afin de garantir sa fiabilité. Des essais mécaniques ont été exécutés pour déterminer sa durée de vie, sa tenue à l’usure, sa résistance aux vibrations, ses limites de température et ses limi-tes de pression. En outre, des tests ont été menés sur les matériaux du corps, du disque, des joints d’étanchéité, de l’arbre et des paliers de ces vannes, afin de garantir leur résistance à des conditions susceptibles d’entraîner une dégradation des performances. Cette

nouvelle vanne rotative peut très faci-lement être installée en position aussi bien horizontale que verticale sans que cela nuise en quoi que ce soit à son bon fonctionnement ou à sa durée de vie. Elle permet également le montage de l’actionneur à gauche ou à droite, afin d’y faciliter l’accès dans n’importe quelle installation. La conception du disque de la vanne Fisher 8580 lui confère une caracté-ristique de débit linéaire qui lui permet d’assurer une régulation extrêmement précise. La vanne est proposée au choix avec étanchéité en matériaux

souples ou métallique, la dotant d’une étanchéité renforcée à la fermeture. L’interchangeabilité des éléments d’étanchéité permet de minimiser les quantités de pièces détachées à main-tenir en stock. Pour faciliter sa mise en œuvre dans le monde entier, la vanne Fisher 8580 est conforme aux normes API, ASME et EN. Le corps de vanne est compatible avec les classes PN 10 à PN 40 (DIN) ainsi que CL150 et CL300 (ANSI). Les dimensions face à face et avec face de joint surélevée sont conformes aux nor-mes EN 593, API 609 et MSS-SP68.

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Produits phares

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pompes à entRaÎnement maGnétiQue

La gamme de pompes centrifuges CR a plus d’un atout dans sa poche. Proposant déjà le meilleur rendement du marché, elle peut aussi apporter à l’utilisateur une totale sécurité sans fuite avec son nouveau système MAGdrive à entrainement magnétique sans garniture. Développée par Grundfos pour toutes les situations où ni liquide ni vapeur ne doivent s’échapper (liquides toxiques, inflammables, cristallisants ou corrosifs), la CRN MAGdrive offre la compacité d’une pompe verticale en ligne, la fiabi-lité de la gamme CR et la fonction hermétique d’un entraî-nement magnétique jusqu’à 22 kW. Le haut rendement de la solution brevetée MAGdrive (seulement 2 à 5 % de perte au-delà de 1,1 kW par rapport à une garniture mécanique à entraînement direct) est possible grâce à l’utilisation d’une chemise en inox 316 de 0,4 mm épaisseur. Cette chemise fait office de barrière entre l’atmosphère et le liquide, mais aussi entre l’aimant externe et l’aimant interne. Bien qu’ex-trêmement fine, sa conception et son procédé de fabrica-tion ont permis qu’elle résiste à 100 bar de pression stati-que et de passer des tests de résistance à 600 000 coups de béliers de 40 bar sans dommage.

La circulation du liquide au cœur du système MAGdrive extrait les calories en continu et la dispo-sition du palier idéalement placé dans le liquide assurent un parfait refroidissement. Par ailleurs, toutes les pièces sont pensées pour résister à la corrosion, y compris les aimants pourtant habituellement si sensibles et directement exposés à des atmosphères agressives : pas de soudure sur les enveloppes en inox des aimants.Données techniques :Pression maxi : 25 barTempérature ambiante maxi : 40 °CTempérature du liquide maxi : 120 °CDébit : jusqu’à 120 m3/hPlage de viscosité : 0,3-300 mPa.s

moteuRs à haut RenDement

La classification de rendement du CEMEP est aujourd’hui reconnue comme un standard universel pour les moteurs en 50 Hz et 60 Hz. Elle divise les moteurs électriques en trois catégories de rendement EFF, la classe 1 offrant des rendements nettement supérieurs à ceux de moteurs en classe EFF2 ou EFF3. La nouvelle gamme de moteurs Grundfos EFF1 de 1,1 kW à 90 kW contribue de ce fait à l’efficacité énergétique des installations de pompage. Cette performance est remar-quable notamment à charge réduite : les rendements sont conservés même à 75 % de charge. Les pompes sont fréquemment surdimensionnées dans les installations de pompage industriel et collectif : la plupart d’entre elles ne fonctionnent tout au long de leur vie qu’à charge réduite ! Ainsi les moteurs Grundfos EFF1 sont particulièrement recommandés. Leur utilisation vient également réduire les coûts de maintenance. Grâce à un échauffement plus faible, la durée de vie des enroulements et des paliers est significativement augmentée.Outre leurs avantages financiers, les moteurs haut ren-dement Grundfos permettent aussi de réduire le niveau sonore. Ils requièrent moins de ventilation, les ventilateurs sont généralement plus petits et donc moins bruyantsD’ores et déjà le retour sur investissement d’un moteur EFF1 sur un équipement de pompage existant peut dans

de nombreux cas être inférieur à deux années. La tendance à la hausse des coûts de l’énergie ne fera que renforcer l’intérêt de cet investissement… En complément, le constructeur propose des moteurs VEV (variation électronique de vitesse) jusqu’ à 22 kW.La variation de vitesse étant le deuxiè-me paramètre qui contri-bue aux gains de confort et d’ énergie.

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Produits phares

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unité De télémesuRe

GE Fanuc Intelligent Platforms, une division de GE Enterprise Solutions, vient d’annoncer QuickPanel® RTU, son unité de télémesure (RTU : Remote Telemetry Unit) appliquée aux métiers du traitement de l’eau et des eaux usées. Celle-ci permet de suivre, de diagnostiquer et de maintenir les équipements de traitement de l’eau et les process grâce à une architecture de communication flexible. La solution permet de réduire les frais de mainte-nance d’environ 50 000 dollars par an. En ayant accès à une information à jour concernant la chimie de l’eau et à un suivi précis des bilans chimiques, il est possible de s’affranchir de la

perte d’informations sensibles relati-ves à l’eau ainsi que de l’intervention de personnel sur site, augmentant ainsi la productivité. S’appuyant sur une expertise sectorielle, QuickPanel RTU apporte un avantage durable grâce à l’association unique de logi-ciels évolués et de solutions embar-quées et d’automatisation de pointe. QuickPanel RTU, solution intégrée de contrôle et de supervision apportant les outils nécessaires aux applica-tions à distance actuelles, est l’illus-tration de cette expertise à l’œuvre. En combinant des écrans tactiles de grande qualité et le logiciel plusieurs Proficy Machine Edition, QuickPanel

RTU apporte les performances d’une plate-forme matérielle durcie tout en conservant flexibilité et adaptabilité.

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Millipore Corporation annonce la dis-ponibilité de la cartouche VOC-Pak pour l’élimination des C.O.V. de l’eau ultra pure. Les scientifiques qui pra-tiquent des analyses sur ces conta-minants industriels communs peuvent maintenant avoir la certitude de dispo-ser pour leurs travaux d’eau ultra pure, dépourvue de C.O.V. Les composés organiques volatiles (C.O.V.) sont régulièrement contrôlés dans l’eau potable partout dans le monde, conformément à des normes établies par l’OMS et par des agen-ces réglementaires aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Chine. Les méthodes analytiques employées pour tester la présence de C.O.V. dans l’eau potable et autre échantillon utilisent de l’eau ultra pure comme réactif cri-tique. « Si l’eau ultra pure contient des niveaux détectables de C.O.V., cela affecte la précision de l’analyse de ces contaminants », déclare Jean-François Pilette, Group Product Manager pour les systèmes de purification d’eau Millipore. « La cartouche VOC-Pak les élimine jusqu’à des niveaux qui sont

inférieurs aux seuils détectables. »Conçue pour être utilisée avec les systèmes de production d’eau de Type I de Millipore, la cartouche VOC¬Pak peut facilement être raccordée au point de distribution de ces systèmes, afin de fournir de l’eau dépourvue de C.O.V. pour la préparation de solu-tions-étalons, la dilution d’échantillons ou le rinçage de la verrerie.La nouvelle cartouche VOC-Pak emploie un milieu de purification à base de charbon actif pour produire de l’eau dans laquelle la concen-tration de C.O.V. est inférieure au seuil de quantification analytique pour de nombreux C.O.V. communs, à condition que la concentration en C.O.V. de l’eau d’alimentation n’ex-cède pas 1 ppb (1 µg/l) et que le Carbone Organique Total (C.O.T.) de l’eau ultra pure pénétrant dans la cartouche VOC-Pak soit inférieur à 5 ppb. Parmi les molécules de C.O.V. éliminées par la cartouche VOC-Pak, on trouve notamment le tétrachlorure de carbone (CCl4), le benzène (C6H6), le chloroforme (CHCl3), le dibromo-

chlorométhane (CHBr2Cl) et le toluène (C6H5CH3).

DispositiF De puRiFication

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Produits phares

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comBinaison De pRotection

Kimberly-Clark Professionnal complè-te sa gamme de combinaisons de pro-tection avec son modèle Kleenguard A25. Cette nouvelle combinaison de protection de catégorie III contre les particules et liquides a été conçue en matériau SMS, un tissu innovant et respirant exclusivement développé par Kimberly-Clark. Particulièrement adapté aux besoins de l’industrie, ce vêtement offre aux utilisateurs protec-tion et confort en toute circonstance.

comBinaison De pRotection

pompaGe Délicat

Quelle est la pompe la plus fiable, la plus délicate avec les molécules ? La nature l’a développée depuis quelques millions d’années pour véhiculer le sang qui contient des cellules, de l’albumine, du sérum, des facteurs de coagula-tion… Quattroflow a développé une gamme de pompe qui reprend le principe du cœur pour véhiculer en toute sécu-rité et avec la plus grande douceur les produits délicats.Ces pompes présentent de nombreux avantages :- débits : 0-150 l/h ; 0-1 200 l/h ; 0-4 000 l/h ; 0-8 000l/h et

0-20m3/h- pression maxi : 4, 6 ou 8 bar selon les versions- cycle très régulier et continu, pas de fonctionnement par

à-coup comme avec une pompe péristaltique- pas de phénomène d’écrasement des molécules ou de

cisaillage- pas d’échauffement des solutions par brassage- nouvelle version avec tête « single use » pour application

dédiée- tête stérilisable à la vapeur ou par voie chimique ou

encore par autoclavageExemples d’applications :- alimentation et recirculation pour les applications « cross-

flow » de microfiltration ou d’ultrafiltration sur cassettes, modules spiralés, fibres creuses ou modules céramique

- alimentation et/ou dosage des colonnes de chromato-graphie

- alimentation de centrifugeuses ou de séparateurs- alimentation des poches- pompage de solutions à travers cartouches filtrantes- microfiltration, filtration stérilisante, rétention de virus- concentration de virus, de protéines, …- diafiltration- séparation.

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Produits phares

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tRaitement De l’aiR compRimé en milieu coRRosiF

Asco Numatics Joucomatic lance trois nouveaux produits dédiés tout par-ticulièrement aux industries agroali-mentaires (laiteries, pasteurisations, transformations de la viande…), de l’emballage, du conditionnement, et pharmaceutiques (stérilisations…) dont les applications requérant un haut niveau d’hygiène, sont soumises à des conditions agressives avec des cycles de nettoyage fréquents à base de pro-duits oxydants (détergents alcalins ou acides, désinfectants chlorés…). Un ensemble de traitement de l’air comprimé Modulair 112 qui reste com-pact même dans l’étendue de ses utilisations : filtration, régulation, lubri-fication du réseau d’air comprimé et sécurisation des machines Un électrodistributeur série 551 tarau-dé ou à plan de pose Namur pour le pilotage des vérins, de vannes ou d’ac-tionneurs de vannes pneumatiques.Un détecteur magnétique de position au degré de protection IP69K, adapta-ble sur tous vérins pneumatiques.Leurs points communs : - des matériaux résistants, non cor-rosifs- une protection contre les agents extérieurs favorisant leur intégration dans ces milieux très sollicités.- Le Modulair 112Il s’agit d’un équipement monobloc à raccordement G 1/4 à G 1/2 pour les

applications de l’industrie alimentaire : visserie, équerres de fixation latérale/supérieure et manomètre en inox. Compact, il se monte facilement ; modulaire avec sa large gamme de composants et d’accessoires (vanne d’isolement, vanne de coupure et démarreur progressif, module de déri-vation), il permet à l’utilisateur de l’uti-liser justement en fonction des besoins de son application.Quelques données techniques: - débit maximal de 4 000 litres/minute (pour un ensemble filtre-régulateur-lubrificateur) avec une pression d’en-trée maximale de 16 bar- filtration standard 25 et 5 µm- température ambiante d’utilisation : entre 0 et 50 °C.L’électrodistributeur Série 551Etanche à l’atmosphère, il se monte en milieux agressifs mais aussi à l’ex-térieur grâce à sa visserie tout inox 316 L, son embout de rappel en résine polyester thermoplastique, son tiroir en résine acétal hautes performances, et son connecteur surmoulé (IP 67).à raccordement taraudé G1/4 ou à plan de pose Namur, fonctions 3/2 NF et 5/2, versions monostable et bistable, il permet de piloter toutes sortes de vérins simples ou double effet ou des vannes à commande pneumatique. Ses orifices d’échappement canalisables et la totale isolation de ses composants

internes en font un équipement sûr, protégeant l’environnement et particu-lièrement résistant aux poussières et à l’humidité.Principales caractéristiques : - plage de pression : 2 à 10 bar- débit : 860 litres/minute- température ambiante : de -25 à +60 °C- tension du pilote : CC : 24/28 V - CA : 24/48/115/230 V.Le détecteur magnetique « universel »Adaptable rapidement et facilement sur tous vérins pneumatiques à tirants, ronds ou profilés disposant d’une rai-nure en T, ce détecteur magnéto-résis-tif 3 fils est doté d’un degré de protec-tion IP69K et d’un niveau d’isolation classe III.Corps thermoplastique, câble PVC résistant aux agents de nettoyage et connecteur mâle à vis M12 en inox sont parfaitement adaptés aux conditions environnementales agres-sives rencontrées dans de nombreux process alimentaires. Autres caractéristiques- tension et puissance commutée 10 à 30 VCC, 3 W- température d’utilisation : de -25 °C à +85 °C- accessoires fournis avec le détec-teur : clip de maintien du câble dans la rainure et butée de mémorisation de la position de réglage.

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la RéDuction Des Délais De paiement entRe entRepRises

la loi de modernisation de l’economie (dite loi « lme »)

du 4 août 2008 a réduit les délais de paiement dans les

relations fournisseurs/distributeurs. les enjeux finan-

ciers d’une telle réforme sont considérables mais aussi

entrepreneuriaux tant les comportements entre les

acteurs économiques concernés s’en trouvent modifiés.

ce cahier juridique analyse :

1. les délais de paiement plafonds imposés par la loi

2. les délais spécifiques prévus dans le cadre d’un

accord professionnel

3. les contrats concernés par les nouveaux délais de

paiement

4. les risques de sanctions en cas de violation de la loi

CahierJuridique

- N°33�2

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CahierJuridique

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Avant l’entrée en vigueur de la LME, les délais de paiement en France étaient nettement supérieurs à ceux constatés dans la plupart des autres pays européens. Pour des délais de paiements moyens en France de 67 jours, ces délais sont de 47 jours en Allemagne, de 52 jours en Grande-Bretagne et de 57 jours en moyenne en Europe. Ce nouveau dispositif, tendant à s’aligner progressivement sur la moyenne européenne, comporte des sanctions ren-forcées. La loi prévoit néanmoins des dérogations aux plafonds légaux des délais de paiement au profit des secteurs qui auront conclu des accords interprofessionnels. Mais ces dérogations doivent rester exceptionnelles et limitées dans le temps

Sur le plan pratique, cette loi nouvelle soulève de nombreuses difficultés d’application auxquelles la DGCCRF tente d’apporter, par la mise en ligne sur son site (http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/documen-tation/ lme/delais_paiement.htm), des réponses qui restent, malgré tout, insuffisantes et qui sont, en tout état de cause, dépourvues de valeur légale.

1. les Délais De paiement plaFonDs imposés paR la loi

La Loi de Modernisation de l’Économie (dite loi « LME ») est entrée en vigueur le 1er janvier 2009, ce texte relatif aux délais de paiement n’étant pas soumis au préalable de la publication d’un décret d’application. Les nouvelles dispositions de la loi fixent un nouveau délai légal, sans remettre en cause le délai de trente jours, considéré comme un délai de référence non obligatoire.

Autrefois librement déterminées par les parties lors de leurs négociations commerciales dans le cadre de leurs relations d’affaires, les délais de paiement

sont à présent plafonnés à 60 jours ou à 45 jours fin de mois, à compter de la date d’émission de la facture.Ces nouveaux délais plafonds s’imposent dans les relations entre tout acheteur de produits ou tout demandeur de prestations de services et tout producteur, prestataire de services, grossiste ou importateur. Son champ d’application est, par conséquent, très étendu puisqu’il s’adresse à tous les secteurs économiques, à l’exclusion des non professionnels, sans faire de distinction de nature de produits ou de services.

Néanmoins, le délai de 30 jours qui préexistait à la LME demeure, mais n’est pas obligatoire puisque les parties ont la possibilité de fixer convention-nellement leurs délais de règlement, sans toutefois dépasser les 45 jours fin de mois ou les 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

Ainsi, à présent, sauf dispositions contraires conve-nues entre les parties ou figurant aux conditions de vente portant sur un délai de paiement déter-miné dans le plafond susvisé (soit dans le délai de 60 jours ou dans le délai de 45 jours fin de mois), le délai pour régler les sommes dues est fixé au 30e jour suivant la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.

Dans la pratique, l’option consistant à retenir l’un ou l’autre des deux plafonds, de 60 jours ou de 45 jours fin de mois, relève de la liberté contractuelle. Le choix sur l’un des deux délais légaux peut conduire à un délai qui sera tantôt inférieur, tantôt supérieur aux 60 jours nets.

Le point de départ de la computation du délai maximal de paiement est la date d’émission de la facture dans la généralité des cas, et non la réception de la marchandise ou l’exécution des

la réduction des délais de paiement doit favoriser le développement des entreprises, en particulier des pme, en desserrant la contrainte financière qui s’applique à elles et en améliorant leurs fonds de roulement.

selon le secrétaire d’état chargé du commer-ce, de l’artisanat, des pme, du tourisme et des services, m. hervé novelli, « le passage d’un délai de paiement de 68 jours à 57 jours permet de dégager 4 milliards d’euros de tré-sorerie supplémentaires pour les entreprises, 4 milliards d’euros qui peuvent être investis directement dans la production. »

Favoriser le développe-ment des entreprises

« Sauf dispositions contraires figurant aux conditions de vente ou convenues entre les parties, le délai de paiement des sommes dues est fixé au trentième jour suivant la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.

Le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut dépasser quarante-cinq jours fin de mois ou soixante jours à compter de la date d’émission de la facture. »

article l. 441-6, alinéa 8 et alinéa 9 du code

de commerce

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prestations. En revanche, concernant les DOM et les collectivités d’outre-mer, le point de départ est la date de réception des marchandises. De même, les organisations professionnelles peu-vent proposer de retenir la date de réception des marchandises ou d’exécution des prestations de services comme point de départ à la computation des délais légaux. Ce choix de point de départ ne doit cependant pas conduire à un délai supérieur aux délais plafonds légaux à compter de la date d’émission de la facture.

Le calcul du délai de 60 jours n’appelle pas d’ob-servation particulière. Ainsi, pour une facture émise le 20 mai 2009, le délai de paiement expire le 19 juillet 2009.

En revanche, il existe deux modes de computation possible du délai de 45 jours fin de mois qui ne conduisent pas au même résultat :

• le premier, envisagé au cours des débats parle-mentaires, consiste à ajouter 45 jours à la fin de mois d’émission de la facture ;

• il est également possible d’utiliser une seconde méthode consistant à ajouter 45 jours à la date d’émission de la facture, la limite de paiement intervenant à la fin du mois au cours duquel le délai de 45 jours expire.

La DGCCRF avait, dans un premier temps, confirmé que le seul mode de computation à retenir était le premier. Puis, celle-ci est revenue sur sa position en précisant : « La pratique la plus usuelle consiste à comptabiliser les 45 jours à compter de la date d’émission de la facture, la limité de paiement inter-venant à la fin du mois civil au cours duquel expirent ces 45 jours. Toutefois, il est également envisageable de comptabiliser les délais d’une autre façon, consis-

tant à ajouter 45 jours à la fin du mois d’émission de la facture. »

Outre les deux délais plafonds visés ci-dessus, la loi prévoit un délai spécifique de 30 jours à compter de la date d’émission de la facture pour certaines catégories d’activités relevant du transport au sens large.

De même, l’article L. 443-1 du Code de commerce précise certains délais spécifiques en matière de produits alimentaires périssables et de boissons alcooliques.

Enfin, la loi prévoit un mécanisme d’accords déro-gatoires pour les professionnels d’un secteur auto-risant une application progressive de la réduction des délais de paiement jusqu’au 1er janvier 2012.

2. les Délais spéciFiQues pRéVus Dans le caDRe D’un accoRD pRoFessionnel

La loi a donné la possibilité aux organisations pro-fessionnelles de négocier des accords adoptant temporairement un délai de paiement supérieur au délai plafond.

Des accords interprofessionnels négociés par sec-teur d’activité peuvent adopter un délai de paiement supérieur à 60 jours ou 45 jours fin de mois à trois conditions cumulatives :

• le dépassement du délai légal doit être motivé par des raisons économiques objectives et spécifiques au secteur, notamment au regard des délais de paiement constatés en 2007 dans cette activité ou de la situation particulière de rotation des stocks ;

• l’accord doit prévoir la réduction progressive du délai dérogatoire vers le délai légal et l’application d’intérêts de retard en cas de non-respect de délai dérogatoire fixé dans l’accord ;

• l’accord doit être limité dans sa durée, celle-ci ne devant pas dépasser le 1er janvier 2012.

Les organisations professionnelles pouvaient conclure des accords dérogatoires jusqu’au 1er mars 2009.

L’avis de l’Autorité de la concurrence est obliga-toire avant l’admission par décret de dérogations sectorielles à la suite d’accords interprofessionnels définissant des délais de paiement supérieurs aux délais plafonds définis par la loi.

Dans le secteur du jouet, l’accord prévoit deux périodes annuelles, l’une de janvier à septembre inclus, l’autre pour la fin de l’année. Pour la pre-

CahierJuridique

�� - N°33

« Nonobstant les dispositions précédentes, pour le transport routier de marchandises, pour la location de véhicules avec ou sans conducteur, pour la commission de trans-port ainsi que pour les activités de transi-taire, d’agent maritime et de fret aérien, de courtier de fret et de commissionnaire en douane, les délais de paiement convenus ne peuvent en aucun cas dépasser trente jours à compter de la date d’émission de la facture. »

le secteur du transport :l’article l. 441-6, alinéa

11 du code de commerce

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CahierJuridique

N°33 - ��

mière, le délai maximum, en jours nets, à compter de la date d’émission de la facture est de 180 jours pour 2009, de 140 en 2010, de 100 en 2011. Pour la seconde, le délai est fixé à 120 jours pour 2009, à 100 en 2010 et à 80 en 2011.

Dans le secteur Horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie, à compter du 1er juillet 2009, les délais, à compter de la date d’émission de la facture, ne pourront excéder 90 jours fin de mois ; au 1er juillet 2010, maximum 60 jours fin de mois ; au 31 décem-bre 2011, maximum 45 jours fin de mois ou 60 jours date de facture.

Dans le secteur du bricolage, l’accord ne concerne

que les délais de règlement excédant 45 jours fin de mois ou 60 jours à la date de sa signature. Ainsi, pour les délais qui, à la date de signature de l’ac-cord, sont supérieurs à 90 jours fin de mois, les par-ties conviennent de respecter les délais suivants de paiement maximum : 1er janvier 2009, 75 jours fin de mois date d’émission de la facture ; 1er janvier 2010, 65 jours fin de mois date d’émission de la facture ; janvier 2011, 55 jours fin de mois date d’émission de la facture ; 1er janvier 2012, 45 jours fin de mois ou 60 jours nets date d’émission de la facture.

Dans les secteurs du BTP et du sanitaire et chauf-fage, les délais sont supérieurs aux délais légaux sur une période de trois ans et selon une durée dégressive.

3. les contRats conceRnés paR les nouVeaux Délais De paiement

La loi LME précise que les dispositions relatives aux délais de paiement s’appliquent aux contrats conclus à compter du 1er janvier 2009.

Sur le plan pratique, un contrat signé au cours de l’année 2009 relèvera, par conséquent, des nou-velles dispositions légales en matière de délais de paiement. De même, une commande passée et acceptée en 2009 relèvera des nouvelles prescrip-tions, même si la relation entre le fournisseur et son acheteur existait avant le 1er janvier 2009.

Pour les commandes ouvertes, c’est-à-dire des

à ce jour, des décrets, en date du 29 avril 2009, portant dérogations aux délais de paiement légaux sont parus dans les sec-teurs suivants :

• jouet,• horlogerie, bijouterie, joaillerie

et orfèvrerie, • bricolage • Btp• sanitaire et chauffage.

Dérogations par décrets dans quelques secteurs

les délais de paiement de la loi lme sont des délais impératifs dès lors que la relation contractuelle est soumise au droit français du fait de la convention des parties ou de l’application d’une convention internationale. la lme s’analyse comme une loi de police ou d’ordre public, applicable aux opérateurs établis en France. l’application des nouveaux délais de paiement légaux suscite cependant des questions dans les contrats internationaux soumis à un droit étranger ou dès lors que l’une des parties résiderait à l’étranger.

cette question est importante car les four-nisseurs étrangers pourraient se trouver dans une situation concurrentielle plus attractive en pouvant offrir à leurs clients des délais de paiement plus longs que ceux définis par la loi française.

la jurisprudence a reconnu le caractère d’ordre public à l’article l. 442-6 du code

de commerce qui prévoit de sanctionner le dépassement des délais légaux. en consé-quence, les délais de paiement devraient s’appliquer dès lors qu’un des contractants, le fournisseur ou l’acheteur, serait une société de droit français.

la DGccRF, qui se présente comme interve-nant au nom de « l’ordre public économique », précise sur son site qu’elle « veillera à ce que les débiteurs établis en France règlent leurs créanciers résidant à l’étranger sans entraîner de distorsions de concurrence vis-à-vis d’opé-rateurs résidant en France. »

cependant, il existe un courant doctrinal qui considère que la lme en matière de délais de paiement ne s’imposerait pas dans les rela-tions internationales. la question de la portée internationale de cette réforme importante reste cependant sans réponse définitive pour l’heure.

le cas des contrats internationaux

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CahierJuridique

�� - N°33

commandes pour lesquelles le donneur d’ordre ne prend aucun engagement ferme sur la quantité des produits ou sur l’échéancier des prestations ou des livraisons, le nouveau plafond s’applique uniquement aux appels de commande postérieurs au 1er janvier 2009.

Quant aux contrats reconduits tacitement, ils sont assimilés, selon une jurisprudence constante, à de nouveaux contrats, Par conséquent, le nouveau plafond s’applique à toutes les conventions qui sont reconduites tacitement depuis le 1er janvier 2009.

En revanche, les contrats contenant une clause d’in-dexation de prix, qui sont en principe des contrats pluriannuels, échappent aux plafonds légaux pen-dant toute la durée de leur exécution s’ils ont été conclus avant le 1er janvier 2009.

Enfin, pour les contrats contenant une clause de révision de prix qui implique un nouvel accord de volonté des parties, il s’agira d’une succession de contrats annuels même s’il existe une convention cadre.

4. les RisQues De sanctions en cas De Violation De la loi

La violation de la loi sur les nouveaux délais de paiement peut entraîner l’application de sanctions, tant civiles que pénales, et amener le commissaire aux comptes de la société à signaler les manque-ments constatés au Ministre de l’Économie.

Le dépassement des délais plafonds de 60 jours ou dans le délai de 45 jours fin de mois est sanc-tionné civilement. L’amende civile peut atteindre 2 000 000 euros.

En cas de retard de paiement par rapport au délai contractuellement déterminé par les parties, le fournis-seur ou prestataire impayé peut appliquer des pénali-tés de retard qui sont exigibles de plein droit avec un taux fixé dans une fourchette définie par la loi.

En outre, les dispositions de l’article L. 442-6, I,7°, du Code de commerce précise que la responsabilité civile délictuelle d’une entreprise peut être engagée si elle soumet ses partenaires à des conditions de règlement qui ne respectent pas le plafond fixé de 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture ou qui sont manifeste-ment abusives, compte tenu des bonnes pratiques et usages commerciaux, et s’écartent sans raison objective du délai du 30e jour suivant la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.

Ainsi, doivent être considérés comme abusif :

• le fait de soumettre un partenaire à des conditions de règlement qui ne respectent pas le plafond • et le fait, pour le débiteur, de demander au créancier, sans raison objective, de différer la date d’émission de la facture.

La violation du délai supplétif de 30 jours est sanc-tionnée pénalement par une amende de 15 000 € si les poursuites sont dirigées contre une personne physique et de 75 000 € si elles concernant une personne morale.

Il faut savoir que les commissaires aux comptes sont investis par la loi d’une mission de signalement aux autorités, lorsque leurs constatations les amè-nent à relever de façon répétée, des manquements significatifs aux prescriptions légales en matière de délais de paiement.

Les sociétés, dont les comptes annuels sont cer-tifiés par un commissaire aux comptes, doivent publier des informations sur les délais de paiement

« Les conditions de règlement doivent obliga-toirement préciser les conditions d’applica-tion et le taux d’intérêt des pénalités de retard exigibles le jour suivant la date de règlement figurant sur la facture dans le cas où les som-mes dues sont réglées après cette date. Sauf disposition contraire qui ne peut toutefois fixer un taux inférieur à trois fois le taux d’in-térêt légal, ce taux est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son opération de refinancement la plus récente majorée de 10 points de pourcen-tage. Les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire. »

sanction civile : article l. 441-6, alinéa 12 du code

de commerce

« Est puni d’une amende de 15 000 euros le fait de ne pas respecter les délais de paie-ment mentionnés aux huitième et onzième alinéas, le fait de pas indiquer dans les condi-tions de règlement les mentions figurant à la première phrase du douzième alinéa ainsi que le fait de fixer un taux ou des conditions d’exigibilité selon des modalités non confor-mes aux dispositions du même alinéa. »

sanction pénale : article l. 441-6, dernier alinéa du code de commerce

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CahierJuridique

N°33 - ��

de leurs fournisseurs ou de leurs clients. Ainsi, le rapport de gestion établi en vue de l’assemblée générale d’approbation des comptes doit mention-ner la décomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l’égard des fournis-seurs par date d’échéance.

Dans son rapport, à la même assemblée, le com-missaire aux comptes présente ses observations sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations mentionnées dans le rap-port de gestion.

le rapport du commissaire aux comptes doit être adressé au ministre chargé de l’économie s’il démontre, de façon générale répétée, des manquements significatifs aux prescriptions

relatives aux délais maximum de paiement, qu’ils soient fixés par l’article l. 441-6 du code de commerce ou par un accord interprofes-sionnel les réduisant.

communication du rapport du commissaire aux comptes au ministre chargé de l’économie

en cas de manquements

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thieRRy BeRnaRD, aVocat associé et BeRnaRD BeRDou, aVocat associé, caBinet BeRnaRDs

Thierry BERNARD, Avocat associé et Bernard BERDOU, Avocat associé

Thierry Bernard

DR

Bernard Berdou

DR

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Paru t ion

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l’eau - coDex alimentaRius

Le commerce international de l’eau en bouteille a augmenté au cours des dernières années, tant en quantité qu’en diversité. Du fait de l’augmen-tation de la capacité de transport, il est désormais possible de distribuer l’eau en bouteille non seulement par voie maritime, ferroviaire et routière mais aussi par voie aérienne, ce der-

nier mode de transport étant prin-cipalement réservé à des situations d’urgence, du fait de son coût plus élevé. Ces moyens de transport ont permis de remédier aux pénuries en eau à la suite d’une défaillance des systèmes locaux d’approvisionnement en eau due à des causes naturel-les (sécheresses et tremblements de terre, par ex.) ou à des désastres sociaux (confits ou sabotages) et l’eau en bouteille, y compris l’eau minérale naturelle et tout autre type d’eau, est utilisée pour pallier à ces situations d’urgence.Outre les pénuries en eau, les besoins réels ou perçus d’amélioration de la santé ont également contribué à une intensification du commerce de l’eau en bouteille. Il est de plus en plus reconnu que les fournisseurs tradi-tionnels d’eau de table, tels les sys-

tèmes d’approvisionnement en eau publics et privés peuvent être inca-pables, dans bon nombre de cas ou en toutes circonstances, de garantir la sécurité microbiologique, chimique et physique de leur produit dans la même mesure qu’auparavant.Les normes du Codex pour les eaux et codes d’usages en matière d’hygiène sont publiés dans ce volume compact afin de faciliter leur utilisation et leur meilleure connaissance par les gou-vernements, les autorités chargées de l’application des règlements, les industriels et les détaillants, et les consommateurs.

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lait et pRoDuits laitieRs - coDex alimentaRius

Tout aliment peut provoquer des intoxications alimentaires ; le lait et les produits laitiers n’y font pas exception. Les animaux producteurs de lait véhiculent fréquemment des ger-mes pathogènes humains. Ces germes pathogènes présents dans le lait sont

susceptibles d’accroître les risques de maladies d’origine alimentaire. De plus, la traite, le groupage et le stockage du lait comportent des risques de conta-mination ultérieure par l’homme ou par l’environnement ou de développement des germes pathogènes intrinsèques. En outre, la composition des aliments à base de lait constitue un milieu propice au développement de micro-organismes pathogènes. Le lait peut également être contaminé par des résidus de médicaments vétérinaires, de pesticides ou autres contaminants chimiques. Pour toutes ces raisons, l’application de mesures appropriées de maîtrise de l’hygiène du lait et des produits laitiers sur l’ensemble de la chaîne alimentaire est essentielle pour garantir la sécurité sanitaire et la salu-brité de ces aliments en vue de leur utilisation prévue.

Le présent code vise à fournir aux pays membres des directives pour leur per-mettre d’atteindre un niveau approprié de protection de la santé publique dans le domaine du lait et des produits laitiers. Il vise également à prévenir les pratiques et conditions non hygiéni-ques au cours de la production, de la transformation et de la manipulation du lait et des produits laitiers car dans de nombreux pays le lait et les pro-duits laitiers représentent une partie importante du régime alimentaire des consommateurs.

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N°33 - �9

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Page 52: Le Journal des Fluides N° 33

- N°33

De retour de.. .

�0

3255 VisiteuRs au sepem à angers

Dire que c’était l’euphorie, dès le pre-mier jour du Salon serait exagéré. Une première édition, dans une période plutôt morose, il ne fallait pas s’at-tendre à voir « débouler » les visiteurs sur le Parc des Expositions de Saint-Sylvain d’Anjou à proximité d’Angers. Et de fait, le premier jour était plutôt calme. Il faut croire que le visitorat est allé crescendo, puisque les organisa-teurs annoncent 3255 visiteurs, ce qui n’est pas si mal dans une période où même les décideurs en matière d’in-vestissements se trouvent toutes les bonnes raisons de bouder les Salons. Le Sepem-Industries est présenté par les organisateurs comme un salon « National » en région, présentant une offre complète pour le fonctionnement, la maintenance, le développement, l’environnement et la sécurité d’un site de production. Dans ce package complet, nous sommes allés voir ce qui appartenait au monde des fluides et il faut dire que les exposants étaient assez nombreux. En revanche ce n’est pas ici qu’il faut espérer des effets d’annonce pour de nouveaux produits ou concepts. Il n’y en a pas ou presque

pas. Étaient présents, de nombreux fabricants de raccords, de visserie inox, de robinets, de vannes, généralement par le biais de leurs distributeurs ou agents. Les constructeurs de pompes étaient également bien représentés, conscients qu’ils avaient une oppor-tunité de rencontrer ici les industriels du Grand Ouest. Autre aspect qui a

également son importance, les échan-ges entre exposants, les uns pouvant devenir les fournisseurs des autres.Au final, cette première prise de contact entre Sepem-Industrie et son public d’industriels semble positive. Pour confirmer, il faudra attendre la prochaine édition du 24 au 26 mai 2011.

L’entreprise lavalloise PCR fabricante de pompes péristaltiques était présente à cette première édition du Sepem.

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�1N°33 -

Du 14 au 17 septemBRe 2009Polagra-Food, salon professionnel international de l’industrie alimentairePoznan – PologneTél. : +48 61 869 2000E-mail : [email protected] Web : www.polagra-food.pl

Du 14 au 19 septemBRe 2009Drinktec, salon mondial de la technologie des boissons et des aliments liquidesMunich – AllemagneTél. : 01 34 57 11 44E-mail : [email protected] Web : www.drinktec.com

Du 15 au 17 septemBRe 2009Expogaz, salon international des techniques et des équipements gaziersLyon – FranceTél. : 01 41 98 40 00E-mail : [email protected] Web : www.idexpo.com

les 23 et 24 septemBRe 2009Les Rencontres Polepharma, rendez-vous d’affaires des déci-deurs de l’industrie pharmaceutiqueParc des Expositions de Dreux – FranceTél. : 01 41 86 49 47E-mail : [email protected] Web : www.rencontres-polepharma.com

Du 29 septemBRe au 1 octoBRe 2009Eurocoat, manifestation professionnelle consacrée aux industries des peintures, vernis, encres et colles

Barcelone – EspagneTél. : 01 41 98 40 31E-mail : [email protected] Web : www.eurocoat-expo.com

Du 30 septemBRe au 2 octoBReWater Med, salon professionnel dédié aux process de l’eau buva-ble et à la gestion des eaux uséesRome –ItalieTél. : +39 0266306866E-mail : [email protected] Web : www.watermed.com

Du 24 au 27 noVemBRe 2009PharmTech, salon international de la production pharmaceutiqueMoscou – RussieTél. : +7 (495) 935 7350E-mail : [email protected] Web : www.pharmtech-expo.ru/en/

Du 1 au 4 DecemBRe 2009Pollutec Horizons, salon des équipements, technologies et servi-ces de l’environnement pour l’industrie et les collectivités localesParis-Nord Villepinte – FranceTél. : 01 47 56 50 00E-mail : [email protected] Web : www.pollutec.com

Du 3 au 5 FeVRieR 2010Analyse industrielle, salon de l’analyse industrielle des process, des rejets gazeux, des gaz et de l’eauCNIT – Paris La Défense – FranceTél. : 01 76 77 11 11E-mail : [email protected] Web : www.analyse-expo.com

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Jacques Fitamant

DirectriceHélène Loudéac – Tél. : 02 98 98 01 40

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RédactionRédacteur en chef : Gaël d’ArgentréTél. : 09 63 20 54 02 / 06 32 64 72 91

[email protected]

RédacteurOlivier Roussard – Tél. : 09 70 46 91 78

[email protected]

ont collaboré à ce numéro Me Thierry Bernard, Me Bernard Berdou

mise en page : Sonia Seznec

publicitéChef de publicité : Yann Le Besco

Tél. : 02 98 98 01 44 – [email protected]

assistante commercialeVéronique Walliser – Tél. : 02 98 98 01 40

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Développement abonnements & diffusionEmmanuelle Le Meur – Tél. : 02 98 98 01 40

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Le Journal des Fluides est édité par les éditions Fitamant

SNC au capital de 7 623 € – 29 560 Telgruc sur Mer France – ISSN : 1291-696X

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imprimé en Belgique par Kliemo

Sauf accords spéciaux, les manuscrits, textes et photos envoyés à la rédaction ne sont jamais restitués.Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’éditeur est illicite (art. L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord de centre français de droit de copie (CFC) 20 rue des Grands Augustins – 75006 PARIS Tél. : 01 44 07 47 70 Fax 01 46 34 67 19.Sauf stipulations contraires, tout document, cliché ou photo confié à la rédaction devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui en permettre l’édition sur tout support, y compris électronique. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et aux photos qui lui sont envoyés. Les informations contenues dans ce magazine sont placées sous la responsabilité de leurs auteurs.L’éditeur décline toute responsabilité en cas d’insertion erronée ou défectueuse. L’annonceur est seul responsable des informations transmises au support.

n° 33 - Mai-Juin 2009

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n°34Juillet-août

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Cahier JuridiqueLa sous-traitance dans le domaine industriel

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