MAX ET LES FERRAILLEURS

veocinemas.fr CINÉMA EDENST JEAN D’ANGELY

Les lundis

POLARS

LE JUGE FAYARD DIT LE SHERIFFFrance 1977. Un film de Yves Boisset avec Patrick Dewaere, Aurore Clément, Philippe Léotard. Durée : 1h52Un jeune juge d’instruction aux méthodes peu orthodoxes est chargé d’élucider une affaire de hold-up. Il est convaincu que l’un des suspects, ancien commissaire, bénéficie de protections au plus haut niveau. Mais celui-ci est assassiné avant que le juge ne soit parvenu à réunir des preuves à son encontre. Peu soutenu par sa hiérarchie, le magistrat est décidé à mener à bien son enquête.

L 627France 1992. Un film de Bertrand Tavernier avec Didier Bezace, Jean-Roger Milo, Charlotte Kady. Durée : 2h25L’inspecteur Lucien Marguet, passionné par son métier - au grand dam de ses supérieurs, indisposés par son zèle -, est muté dans un commissariat de quartier. Il passe le plus clair de son temps à enregistrer des dépositions. Très vite, pourtant, il fait la connaissance du commissaire Adore qui, l’appréciant à sa juste valeur, l’intègre à la brigade des stupéfiants. Là, il rencontre aussi deux autres collègues, Marie et Dominique, dit Dodo. Commencent alors de longues journées remplies de filatures, de rafles, d’arrestations et d’interrogatoires, menés avec des moyens dérisoires et pour des résultats insignifiants...

INSPECTEUR LAVARDINSuisse 1986. Un film de Claude Chabrol avec Jean Poiret, Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy. Durée : 1h40Raoul Mons, un célèbre écrivain catholique, est attablé en compagnie de son épouse Hélène, de sa belle-fille Véronique, une jolie adolescente, et de son beau-frère, Claude. Le repas est interrompu par l’intrusion de manifestants en colère, qui lui reprochent une pièce blasphématoire. Peu après, l’écrivain est retrouvé mort sur la plage, le postérieur barré d’une inscription en lettres rouges, « porc ». L’inspecteur Jean Lavardin est chargé de l’enquête. Il est tout surpris de retrouver, en de telles circonstances, Hélène, qu’il a aimée autrefois. Celle-ci passe son temps entre son fauteuil et la plage.

LES LYONNAISFrance 2011. Un film d’Olivier Marchal avec Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval. Durée : 1h42 De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.

20172018

LUNDI 7 MAI 2018LUNDI 2 AVRIL 2018LUNDI 5 MARS 2018LUNDI 5 FEV. 2018

Depuis 2007 l’association « Les Spectateurs de l’Eden » entretient un partenariat fort avec la salle. Forte de ses bénévoles, l’association collabore à la programmation en proposant des films et elle participe à l’animation en organisant des débats, des soirées festives...Quel que soit le genre de film envisagé ou le type d’animation proposé, le message du cinéma Eden et celui de l’association qui le soutient est le même : Le plaisir et les émotions du cinéma se partagent dans une salle noire, sur grand écran.Ainsi, un lundi par mois le film proposé participe d’un thème choisi : films histo-riques, musicaux, westerns.Cette année ce sont les Lundis Polars.

Les films du cycle seront présentés par Pierre Portail, enseignant d’Histoire à la re-traite et ancien référent de Lycéens au Cinéma.

Qu’on le nomme polar, thriller, film noir ou film de gangsters, le film policier est l’un des genres cinématographiques les plus populaires. Il s’appuie sur la rencontre de trois mécanismes imparables: action, questions, frissons. Hold up, crimes, filatures, poursuites, arrestations mouvementées: on ne

s’ennuie jamais dans un film policier. Enigme, mystère, secrets inavoués, vérités cachées, on se perd souvent dans les méandres d’une enquête compliquée. Mais le polar dérange autant qu’il séduit. Il met à nu, en effet, les troubles de l’âme hu-maine et les travers de la société. Le film policier français ne déroge pas à ces prin-cipes. Le polar français prend son envol au lendemain de la Libération (1945). La lit-térature n’est pas étrangère à ce succès. En 1945, Gallimard lance la « Série Noire » . Un certain Albert Simonin y impose le style inimitable de l’argot des voyous.Notre premier film « Touchez pas au grisbi » 1954 (Jacques Becker) rend hommage à cette époque. Le « Milieu » a pris ses quartiers à Pigalle, les caïds roulent en « amé-ricaines » . Le polar des années 50 se noie dans le whisky et le jazz. Dix ans plus tard, tout a changé. A l’écran, le crime a déserté la butte Montmarte et même Maigret ne fait plus recette. Les années 60-70 voient ainsi deux styles s’opposer: José Giovanni, grand écrivain (« Le Trou » , « Le deuxième souffle » ) et vrai truand repenti défend la veine réaliste. « Dernier domicile connu » (1969) impose définitivement Lino Ventura en flic honnête et courageux. Jean Pierre Melville, lui, tourne le dos au réalisme. Ses voyous en Burberry’s et ses boites de nuit-music hall n’ont jamais existé que dans son imagination. Mais il aligne les succès: Le Doulos, Le deuxième souffle, Le Samouraï, Le Cercle Rouge. Sorti en 1972 « Un Flic » est un échec cruel. Quarante ans plus tard la critique parle de chef d’oeuvre. Les années 70-80 sont singulières à plus d’un titre. Jamais le genre ne s’est mieux porté: les plus grandes stars s’ y bousculent: Belmondo, Delon, Ventura, Montand, Girardot, Depardieu etc... Dans le même temps, l’image du policier s’effrite. Claude Sautet filme dans « Max et les ferrailleurs » (1971) un fonctionnaires aux méthodes contes-tables. Le polar se politise.Yves Boisset dénonce dans « Le juge Fayard dit le Shériff » ( 1977) magouilles et affaires politico-financières. Il est amusant de constater qu’au milieu de cette agi-tation la comédie dite policière se porte comme un charme. En 1986 « Inpecteur Lavardin » de Claude Chabrol cartonne. Une nouvelle époque du polar à l’écran s’ouvre dans les années 1990. La délinquance n’est plus la même. Elle devient mul-tiforme et très liée au développement du trafic de stupéfiants. La police doit s’adap-ter. « L 627 » de Bertrand Tavernier ( 1992) colle parfaitement à la nouvelle donne.Le dernier film du cycle, « Les Lyonnais » (2011) boucle la boucle. Gilles Marchal an-cien policier illustre cette nouvelle manière « documentaire » tout en renouant avec le mythe du caïd légendaire. Le polar se renouvelle sans cesse tout en respectant les fondamentaux du genre.

L’ASSOCIATION

13 RUE ROGER MENAUD 17400 SAINT JEAN D'ANGÉLY

HORAIRES : DU MARDI AU JEUDI DE 9H30 À 13H00 ET DE 14H30 À 19H00

LE VENDREDI ET SAMEDI 9H30 - 19H00 TARIFSNORMAL : 6,50€ | RÉDUIT : 5,50€ | -14 ANS : 4€ | SÉANCES À 20H30

CINÉMA EDEN | 6 AVENUE PASTEUR | 17400 SAINT-JEAN D’ANGELYTÉL : 05 46 26 21 40 | cinemaedensaintjeanangely | veocinemas.fr/angely-eden

"LES SPECTATEURS DE L’EDEN"

TOUCHEZ PASAU GRISBIFrance 1954. Un film de Jacques Becker avec Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura. Durée : 1h34Max-le-menteur et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions de francs en lingots d’or à Orly. Avec ce «grisbi», les deux gangsters comptent bien profiter d’une retraite paisible. Mais Riton ne peut s’empêcher de parler du magot à sa maîtresse Josy. L’entraîneuse transmet la précieuse information à Angelo, un trafiquant de drogue avec lequel elle trompe Riton. Angelo kidnappe le vieux truand et demande le «grisbi» à Max comme rançon...

DERNIER DOMICILE CONNUFrance 1970. Un film de José Giovanni avec Lino Ventura, Paul Crauchet, Michel Constantin. Durée : 1h45Pour avoir osé verbaliser le fils d’un grand avocat, surpris à conduire en état d’ivresse, l’inspecteur Marceau Léonetti est muté dans un commissariat du XVIIIe arrondissement. On lui adjoint Jeanne Dumas, une jeune Lyonnaise idéaliste, naïve et prompte à se dévouer. Leur première mission en équipe consiste à traquer les satyres dans les salles de cinéma. Puis une tâche plus délicate est confiée à Léonetti : retrouver le témoin d’un meurtre, un certain Roger Martin, dont la présence pourrait s’avérer décisive lors du prochain procès d’un gros trafiquant.

UN FLICItalie 1972. Un film de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon, Richard Crenna, Catherine Deneuve. Durée : 1h38Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L’un d’eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l’affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d’une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d’une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l’avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l’enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte...

MAXET LES FERRAILLEURSItalie 1971. Un film de Claude Sautet avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Georges Wilson. Durée : 1h52Max, un inspecteur de police taciturne, s’est juré d’en finir avec la clique de pilleurs de banques qui sévit dans la région parisienne. Sa rencontre avec un ancien camarade de régiment, Abel, acoquiné à la «bande des ferrailleurs» de Nanterre, lui souffle une idée de piège diabolique. Max va se servir de ce menu fretin pour appâter le gros gibier qu’il chasse. Abel a pour compagne une prostituée allemande, Lily. Max devient l’un des clients attitrés de la belle et lui fournit des renseignements sur une petite banque dont il se prétend le directeur. L’inspecteur n’a plus qu’à attendre que les malfrats mordent à l’hameçon...

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