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N°97 AVRIL MAI 18 LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE GAILLAC LES GAILLACOIS ACTEURS DE LEUR VILLE LES GAILLACOIS Initiatives citoyennes CULTIVER LE LIEN CULTIVER LE LIEN Jardins partagés C’EST LE PRINTEMPS LA VILLE S’ANIME Mai Jardins

LE MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DE LA ... - Gaillac · du TFC le mercredi 21 mars au stade de Longueville. Venus dans le cadre du programme SO TFC, les stars du ballon rond

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  • N ° 9 7 A V R I L M A I 1 8

    L E M A G A Z I N E M U N I C I P A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A V I L L E D E G A I L L A C

    LES GAILLACOISACTEURS DE LEUR VILLE

    LES GAILLACOIS

    Initiativescitoyennes

    CULTIVER LE LIENCULTIVER LE LIEN

    Jardinspartagés C’EST LE PRINTEMPSLA VILLE S’ANIME

    Mai Jardins

  • 2 GAILLAC LE MAG

    zoom arrière

    Quartiers

    Organisées une fois par an et ouvertes à tous les habitants, les réunions de quartier ont eu lieu courant mars. Elles s’inscrivent dans le dispositif de dialogue citoyen de quartier. Elles visent à relever les priorités des habitants et permettent d’échanger avec les élus pour expliquer l’action municipale ou relever les besoins des usagers. Les problématiques récurrentes sur cette édition 2018, propreté, excès de vitesse, accès internet et incivilités ont été consignées dans un mémo afin d’orienter les actions de vie quotidienne à venir.

    ArdeurMots, musique, jeux d’écriture, spectacles, jeu verbal, poèmes chantés et slammés ...Chuchot e-moi ta poésie#3 a clamé en vers pour tous les âges sur trois week-ends de mars. Et puis Marguerite… Marguerite Duras… Une femme de lettres, un mythe littéraire, dont le public a su apprécier les saveurs au théâtre dans « La cuisine de Marguerite  », où sa parole sur la grande autoroute du langage ne s’attarde sur rien de particulier, peut-être un peu sur la condition féminine, avec humour et intimité toute relative. Le public a savouré les mots et la soupe aux poireaux cuisinée durant la pièce. « Chuchote-moi ta poésie » un rare évènement de poésie accessible à tous qui s’affirme et donne de la voix édition après édition.

    Gaillac salue le hérosPour la première fois depuis la triste série des attentats, l’esprit de sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a permis de faire prévaloir l’admiration sur l’horreur.Le 29 mars, les Gaillacois sont venus en nombre témoigner leur respect et leur peine à l’occasion de l’émouvante cérémonie organisée par Monsieur Gilbert Gineste, président des anciens combattants, la gendarmerie et la municipalité de Gaillac. En présence du maire et de nombreux élus, la foule a rendu hommage au héros en entonnant une vibrante Marseillaise. Grave et silencieux, le cortège escorté par cinquante porte-drapeaux s’est ensuite rendu au monument aux morts, où de nombreux écoliers de Gaillac ont déposé des fleurs à la mémoire du gendarme de 45 ans, tombé en héros.

  • 3GAILLAC LE MAG

    SOMMAIRE

    éditorial

    02040607

    Zoom arrièreRetour sur images

    ActusSo TFCRd’autanTarn Bénévolat

    09

    Gaillac & VousMagazine d’information de la Ville de Gaillac70 place d’Hautpoul - 81600 GaillacTél. : 05 63 81 20 20

    suivez-nous surwww.ville-gaillac.fr et

    Directeur de la publication Patrice GausserandConception/RédactionService Communicationde la Ville de GaillacCourriel [email protected]édits photos Ville de Gaillac,Raynaud photo,Mana Kikuta, Dominique LaugéImpression Imprimerie Rhode, imprimé sur papier recyclé avec des encres végétales. Distribution Adrexo. avril > mai 2018Tirage 8 000 ex.

    Grands projetsJardins collectifs

    16

    Expression politique

    Oser et réussir : tel est le défi de Gaillac pour maintenir une commune dynamique aux finances saines et aux services publics garantis. Car il faut toujours faire mieux avec moins: Gaillac, comme l’ensemble des collectivités territoriales secouées par le désengagement de l’État et le contexte budgétaire global y est confrontée. Face à ces réalités nous nous devons de faire évoluer le fonctionnement de la collectivité et développer nos énergies. Nous n’avons pas voulu nous contenter de poursuivre un système qui ne comptait que sur les financements publics, donc la fiscalité des ménages, pour impulser des projets. Nous avons osé engager des projets et trouver de nouvelles sources de financement. Les résultats sont là et nous avons aujourd’hui engagé une dynamique qui profite pleinement à la ville et à ses habitants.

    Nous avons osé et réussi le Festival des lanternes. Forts de ce succès qui a donné une nouvelle impulsion à l’économie touristique, nous avons décidé de lancer les Initiatives Citoyennes. Ces IC ce sont vos projets, vos idées, à vous Gaillacoises et Gaillacois, qui seront réalisés dans l’année, dans vos quartiers. Ils seront financés par une partie des excédents générés par le Festival des lanternes : parce que ce festival

    a été créé et organisé pour la ville et qu’il doit avant tout profiter aux Gaillacois.

    Nous avons osé et réussi notre candidature au Label Ville et Pays d’art et d’histoire. Grâce à cette énergie nous sommes aujourd’hui la première ville du Tarn à obtenir ce label, fort vecteur de développement de l’activité touristique. En parallèle, nos actions pour la vie quotidienne se développent avec un investissement accru dans notre plan route

    pluriannuel à l’occasion duquel certaines voies seront enfin rénovées, avec l’ouverture prochaine du nouveau skatepark ou encore la création des jardins partagés.

    Nous avons osé et réussi à sortir Gaillac de son immobilisme sans oublier l’essentiel : les Gaillacoises et les Gaillacois. Nous avons à cœur de respecter nos engagements, de dire ce que nous allons faire et de faire ce que nous avons dit. Cela demande de l’énergie et du travail, toute l’équipe municipale est à l’œuvre pour maintenir ce cap au service de Gaillac et des Gaillacois.

    Patrice GausserandMaire de GaillacConseiller départementalVice-président de la Communauté d’agglomération

    14Au quotidienFil rouge travaux, Plan route 2018Contrescarpe Baudin

    19FocusLabel VAH 08

    Oser et réussir, sans oublier les fondamentaux : une recette

    qui permet de conjuguer une gestion communale saine et un

    développement de la ville pour le bien-être de tous

    ÉcoVins de Gaillac

    23

    Grand formatPlan Local d’Urbanisme

    13En actionInitiatives citoyennes

    SortirFestival des lanternes #2Mai JardinsChina Song

    2022

  • 4 GAILLAC LE MAG

    retour sur images

    Bien vivreensemble

    Atelier jeune public au Muséum

    Ferrat à l’honneur du printemps des poètes à la MJC

    Soirée de Gala Rugb’images

    Festival Rugb’images : remise des prix du concours des meilleurs calendriers sportifs

    Marguerite cuisine pour “Chuchote-moi ta poésie” Poèmes chantés et accompagnés à la guitare à la MJC

    Signature de la convention de labellisation “Ville et Pays d’Art et d’Histoire”

  • 5GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

    retour sur images

    Hommage au Colonel Arnaud Beltrame et aux victimes des attentats de Trèbes

    Brigitte et Marina Kaye ont enflammé le public des Ptits Bouchons

    Chars de supporters, échassiers masqués, les rencontres sont incongrues et la bonne humeur de mise pour le carnaval 2018

    © JL Clercq-roques © Lilian Ginet

  • 6 GAILLAC LE MAG

    actus

    PARC DE FOUCAUDLe gazon est (déjà) de retour !

    A voir aujourd’hui la partie haute du parc de Foucaud, on n’imaginerait pas que 250 000 visiteurs en ont foulé la pelouse cet hiver. Re-semé par les équipes des espaces verts, le nouveau gazon aura connu une pousse rapide. Reste à remettre à neuf la partie basse du parc, dont la réfection est ralentie par les caprices de la météo. De quoi rassurer tout de même les Gaillacois inquiets de l’état de la pelouse à l’issue du festival. Coût de l’opération : 2 000 euros.

    Unique et mémorable » s’enthousiasme Jean-Louis Mercadier, président du Club de Foot de Gaillac à l’issue de la visite des joueurs professionnels du TFC le mercredi 21 mars au stade de Longueville. Venus dans le cadre du programme SO TFC, les stars du ballon rond Issa Diop, Yannick Cahuzac, Alexis Blin ou encore Andy Delort, ont fait la joie des spectateurs petits et grands, fiers d’afficher leurs dédicaces sur photos, T-shirts et ballons.Cette opération destinée à promouvoir l’image du TFC et à renforcer la proximité de ses joueurs avec les habitants de l’ex-ligue Midi-Pyrénées  a « ravi les licenciés, radieux de rencontrer les idoles auxquelles ils s’identifient chaque jour. Une rencontre réussie » se félicite Raphaël Carrus, président du District du Tarn de Foot. Après la traditionnelle photo de groupe, le goûter et la séance de dédicace, le stade a entonné le célèbre hymne officiel du TFC « se canto que canto », un moment inoubliable pour tous !

    So TFC dans les buts

    240 licenciésde 8-9 ans, 24 équipes et 4 matchs disputéspar équipe lors du Festifoot

    «

    800c’est le nombre de visiteurs venus voir les joueurs du TFC

    Dernière minuteNouveau skatepark : ouverture le 23 mai

    Après quelques mois de travaux, perturbés par une météo capricieuse, le nouveau skatepark ouvrira ses portes au public le 23 mai prochain sur le site de Pichery. Il vient compléter le complexe dédiée à la jeunesse et au sport avec la Mjc, la piscine couverte, les terrains de sport, le gymnase et le jardin avec la boite à livres. Un espace de vie qui se situe aussi à proximité du collège et du lycée. Le Skatepark est équipé de plusieurs types d’espaces permettant une pratique amateur comme plus aguerrie. Des modules pour petits à trottinette côtoyant les zones dédiées au skate et au free style. L’inauguration officielle du Skatepark aura lieu le 23 mai à 19h à l’occasion du lancement du Festival Cinéfeuille.

  • Associations, inscrivez-vous !

    Les inscriptions à la fête des associations, qui aura lieu le samedi 8 septembre, sont ouvertes.Les associations gaillacoises peuvent télécharger le formulaire d’inscription sur le site de la ville ou le récupérer en mairie.Les associations qui souhaitent se mobiliser pour le Téléthon 2018 peuvent aussi prendre contact avec le service sports et associations au 05 63 81 20 27 ou par mail [email protected]. En 2017, la première édition du Téléthon gaillacois avait mobilisé 22 associations.

    7GAILLAC LE MAG

    actus

    Après Lavaur, Rd’Autan vient faire son marché à Gaillac. Le 6 avril dernier, les équipes de la radio associative ont rendu visite aux Gaillacois sur la place du Griffoul, pour enregistrer une émission de trente minutes qui doit devenir un rendez-vous mensuel  : «  la Radio fait son marché  ». Tous les premiers vendredis du mois, au cœur du marché de plein vent, l’émission donnera la parole aux élus, représentants d’association, commerçants, acteurs et animateurs du territoire, pour qu’ils fassent connaître leur ville, leur actualité, leurs projets…et les petites histoires du marché !

    Plein vent pour

    Rd’Autan Écouter Rd’Autan sur 100.2

    Portez la bosse du BénévolatL’association « Tarn Bénévolat » qui œuvre sur la ville de Gaillac mais également au niveau départemental lance un appel aux bénévoles. Cette association oriente les bénévoles qui souhaitent offrir un peu de leur temps, vers des associations où ils trouveront une activité répondant à leurs souhaits et compétences.

    Les postes actuellement à pourvoir :• Poste de soutien scolaire primaire et préparation au CAP• Poste de soutien scolaire en anglais• Poste d’aide au sein de l’Epicerie Sociale

    Si vous souhaitez devenir bénévole, vous pouvez rencontrer les membres du bureau lors de la permanence le vendredi de 10h à 12hGaillac Bénévolat 58 place d’Hautpoul 81600 Gaillac 06 21 35 71 52 / Mail : [email protected]

    10 000 dons de sang par jourL’EFS répond aux besoins grâce à vous !

    Secours d’urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers… Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années. Aujourd’hui,

    il n’existe aucun traitement ni médicament de synthèse capable de se substituer au sang humain et aux produits sanguins labiles (PSL), issus des dons de sang. Cet acte volontaire et bénévole est donc irremplaçable.En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour. Et ce chiffre a tendance à augmenter... A Gaillac l’établissement français du sang (EFS) programme régulièrement des collectes de sang salle Bouzinac et les Gaillacois répondent favorablement aux appels aux dons : une solidarité saluée par l’établissement.

    Prochaine collecteMercredi 16 mai de 14h00 à 19h00Salle Bouzinac

  • 8 GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

    focus

    Le 4 avril dernier, Jean-Michel Mougard, Préfet du Tarn, et Patrice Gausserand, Maire de Gaillac, ont officiellement signé la convention de labellisation « Ville et Pays d’Art et d’Histoire » de Gaillac. Un moment solennel qui marque l’engagement mutuel de la ville et de l’Etat pour préserver et animer un patrimoine millénaire et vivant.

    Passion : lors de son allocution Alain Soriano a offert une balade poétique et imagée dans les rues et paysages de Gaillac, exprimant toute la passion mais aussi le travail d’équipe entamé depuis 2014 pour offrir à la belle Gaillac le Label Ville d’art et histoire. « Incontestablement une passion pour cette terre occitane où les pins parasols scandent l’horizon de leur forme tutélaire, où la vigne s’étale embrassée par un soleil généreux. Passion pour cette ville millénaire établie dans un méandre du Tarn, héritage légué par les moines bénédictins». Cette candidature que Gaillac « n’a pas eu à défendre mais simplement à promouvoir » selon les mots de Laurent Roturier, Directeur régional des affaires culturelles. Car si Gaillac est une perle patrimoniale, la politique menée en faveur de la réhabilitation et de l’animation du patrimoine a fait toute la différence. Une politique qui intègre le grand comme le petit patrimoine, l’abbatiale Saint-Michel comme la fontaine du Griffoul, le pigeonnier de la Portanelle, bientôt le lavoir du Théron. Une politique d’animation et d’attractivité qui ont marqué les atouts de Gaillac avec les animations aux musées,

    les balades botaniques, les visites patrimoniales et le mariage réussi entre culture et patrimoine comme dans les jardins de l’abbaye avec les apéros concerts ou dans le parc classé de Foucaud avec le Festival des lanternes.Un label qui « enrichit la planète des atouts du Tarn et amène un sentiment de fierté à tout un territoire, soulignait le Préfet du Tarn, qui ouvre aussi des perspectives de développement économique et touristique et répond pleinement à la stratégie pluriannuelle du ministère de la culture, pour une culture près de chez nous ».

    Décerné par le ministère de la Culture, le label consacre la qualité du patrimoine de la ville et les efforts entrepris par la municipalité pour sa mise en valeur.La signature de cette convention, renouvelable tous les dix ans, implique le recrutement d’un animateur de l’architecture et du patrimoine, la création d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine

    et de supports de communication pour les publics. L’Etat s’engage quant à lui à soutenir financièrement, scientifiquement et techniquement les actions de la ville. Un réel atout pour l’attractivité touristique de Gaillac.

    BALADES SUR FOND DE LABEL POUR LA BELLE GAILLAC

    Dans le cadre des actions d’animation autour du label, la ville de Gaillac a créé pour la saison estivale deux itinéraires de découverte pour toucher du doigt le patrimoine caché, qu’il soit bâti ou naturel, dans le cœur de ville. Des balades urbaines qui viennent s’ajouter aux sentiers de randonnée déjà existants pour faire découvrir aux familles les trésors nichés de Gaillac. La biodiversité, souvent oubliée sera valorisée lors d’un itinéraire « nature en ville » qui déambulera dans les vieux quartiers. Il croisera le sentier du « Petit patrimoine» avec ses petites pépites, lavoir, pigeonnier ou moulin que l’on croise sans toujours les remarquer.

    Les parcours « balades urbaines » seront présentés en ouverture du Festival Cinéfeuille, le 23 mai dès 17h au Parc Pichery. Première balade urbaine «Nature en ville» le dimanche 27 mai départ de la place du Griffoul, entrée libre et sur inscription auprès du Pôle Culture & Attractivité 05 63 81 20 19

    DISTINCTION

    Gaillac, première ville du Tarn Labellisée « Ville et Pays d’Art et d’Histoire »

    24ème ville labellisée en Occitanie

    M. le Maire-Adjoint, M. le Directeur régional des affaires culturelles, M. le Préfet et M. le Maire

  • 9GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

    grand format

    Le 26 mars dernier, la Communauté d’Agglomération Gaillac-Graulhet a adopté l’arrêt du nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Gaillac. Même si ce dernier est encore modifiable jusqu’à son approbation (après l’enquête publique du mois de septembre), les nouvelles bases réglementaires de l’aménagement et de l’utilisation des sols sur le territoire de la ville sont désormais établies. Leur principe : réduire l’étalement urbain, protéger le patrimoine et le cadre de vie, accueillir de nouveaux habitants et accompagner la ville vers la transition écologique.

    Plan Local d’UrbanismeConstruire le Gaillac de demain

  • 10 GAILLAC LE MAG

    grand format

    A quoi sert un PLU ? A limiter et accompagner la consommation des espaces non urbanisés et le développement urbain d’une commune. A cette fin, le PLU découpe le territoire en 4 zones principales plus ou moins aménageables (voir encadré), assujetties à des règlements qui répondent à ces deux questions essentielles : où puis-je construire et comment ?

    Dans une optique de développement durable, le PLU accompagne l’aménagement qualitatif et maîtrisé de chaque zone, en imposant la prise en compte de leurs caractéristiques architecturales, naturelles et paysagères. En la matière, c’est l’Etat qui donne le « la » réglementaire.Comme tous les PLU, celui de Gaillac constitue en effet la déclinaison locale des orientations stratégiques nationales contenues dans un autre document d’urbanisme : le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).

    Or, le SCOT établi à l’échelle du territoire « Vignoble Gaillacois Bastides et Val Dadou » ayant entamé sa révision, il convenait de mettre à jour le PLU de Gaillac entré en vigueur en 2004. Ce dernier s’était donné pour objectif principal de limiter l’étalement urbain en interdisant notamment le « mitage » (éparpillement de l’habitat hors des villes et grignotage de l’espace agricole et naturel). A ce titre, il aura joué un rôle conséquent dans la préservation de l’espace et du cadre de vie des Gaillacois. Les chiffres en attestent : entre 2004 et 2018,

    la surface dévolue à l’agriculture est passée sur la commune de 62 à 70 % de l’ensemble des terres, tandis que la part des espaces « à urbaniser » est passée de 7.3 à 1.2 %.

    Pour autant, l’urbanisation de la France s’étant poursuivie à un rythme soutenu au cours des 14 années écoulées (+ 2% par an pour Gaillac), il devenait impératif

    d’établir de nouvelles lignes directrices pour maîtriser l’affectation des sols, garantir la qualité de vie des habitants, sans entraver l’attractivité du territoire. Autant de défis à relever pour le PLU 2018, dont le zonage et les règles s’articulent autour d’un nouveau mot d’ordre : recentrer le développement urbain dans ses limites actuelles. «Le nouveau PLU vise à limiter l’extension des zones urbaines en densifiant les espaces déjà aménagés. La ville est attractive, elle va donc inévitablement continuer à croître. Pour préserver et améliorer la qualité de vie, les nouveaux arrivants et les nouvelles activités économiques devront occuper des parcelles et des interstices au cœur des zones déjà urbanisées», explique Marc Papeix, responsable de l’urbanisme à la Ville de Gaillac.Traduction concrète de cet impératif de recentrage : les grandes opérations d’aménagement se concentreront à l’avenir sur cinq quartiers de Gaillac. Il s’agit du secteur de la gare, de Roumagnac, de l’ensemble Flouriès – secteur Nord, et du secteur Est (entre les avenues Charles de Gaulle et Aspirant Buffet).

    La nouvelle mouture du PLU esquisse les contours d’une commune plus verte, plus

    agréable et plus attractive, en phase avec les enjeux et les

    préoccupations de notre siècle

    Construire le Gaillac de demain

  • 11

    grand format

    Dans tous ces quartiers, les projets d’aménagement devront contribuer à développer les liaisons douces, la trame paysagère, le maillage des voies, et à accompagner la transition de l’habitat vers davantage de densité et de mixité sociale.

    Régulateur de l’extension de la ville, le PLU « protégera également le patrimoine architectural, paysager et naturel de la commune de par sa nouvelle réglementation. De façon concomitante à la mise en place du PLU, la commune de Gaillac va se doter d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP). Les constructions et aménagements dans le cœur historique et dans les zones naturelles seront fortement limités. Quant aux coteaux AOC, qui constituent une zone agricole protégée (AP), ils seront sauvegardés, explique Marc Papeix. Le chemin Toulze sera une ligne Maginot au nord de laquelle la ville devra s’étendre le moins possible. »Destiné à façonner une ville plus durable et moins consommatrice d’espaces et de ressources, le nouveau PLU mettra bien évidemment l’accent sur les mobilités douces, la transition énergétique et la végétalisation de l’espace (Lire l’interview de Dominique Hirissou).

    En définitive, cette nouvelle mouture du PLU esquisse les contours d’une commune plus verte, plus agréable et plus attractive, en phase avec les enjeux et les préoccupations de notre siècle.

    LES ZONES DU PLU

    Comme toutes les communes de France, Gaillac est subdivisée en quatre grandes zones :- La zone urbaine dite zone U il s’agit des secteurs déjà urbanisés, et ceux où les équipements publics existants peuvent desservir les nouvelles constructions.- La zone à urbaniser dite zone AU secteurs destinés à être ouverts à l’urbanisation, après la réalisation des équipements publics de desserte. - La zone agricole dite zone Asecteurs de la commune à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres. Elle inclut notamment une zone agricole protégée (AP).- La zone naturelle dite zone N secteurs à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt esthétique, historique ou écologique. Il s’agit principalement pour Gaillac des berges du Tarn et de sa flore spécifique, la ripisylve.

    AGGAILLAC LE MA

    + Infoswww.ville-gaillac.fr / urbanisme et aménagements

  • grand format

    12 GAILLAC LE MAG

    À LA QUESTION « OÙ PUIS-JE CONSTRUIRE ? », QUELLES RÉPONSES NOUVELLES APPORTE LE PLU 2018 ?

    Avec ce nouveau document, les surfaces dédiées à la construction d’habitations se recentreront dans les « dents creuses », c’est-à-dire les espaces non construits environnés de parcelles bâties, aussi bien en centre-ville que dans la périphérie proche. Cela concernera par exemple les jardins enclavés.Il va de soi que dans un quartier historique comme l’Hortalisse, où les jardins ont une valeur patrimoniale, la réglementation s’efforcera au contraire de préserver et valoriser les espaces maraîchers, tout comme les puits et autres éléments du patrimoine rural que sont les pigeonniers, les murs de galet ou les pouzaques. Cet aspect fait écho à un autre grand principe du nouveau PLU : la préservation du centre historique et du patrimoine. Gaillac vient de recevoir le label Ville d’Art et d’Histoire. Cet engagement en faveur du patrimoine va se concrétiser par l’instauration d’une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) qui viendra affiner la réglementation applicable dans le nouveau PLU en matière de construction et d’aménagement au sein des quartiers préservés. Autant de mesures qui permettront de redonner vie au centre-ville et à ses commerces.

    PAR QUELS ASPECTS LE NOUVEAU PLU ACCOMPAGNE-T-IL LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE ?

    Par exemple en mettant l’accent sur les liaisons douces. Tous les nouveaux quartiers qui sortiront de terre devront faire la part belle à ces itinéraires mixtes, à la fois piétonniers et accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux cyclistes. Les sentes historiques de l’Hortalisse serviront de modèle.Le PLU aura aussi pour effet de valoriser les berges et leur végétation, de développer la trame paysagère par des haies et des noues, de multiplier les espaces de verdure dotés de pas japonais. Liaisons douces et espaces verts permettront de relier les quartiers entre eux et de créer ou de renforcer les continuités écologiques entre les coteaux et les berges du Tarn.En vertu de la nouvelle réglementation, les nouveaux aménagements contribueront également à réorganiser les transports urbains avec l’objectif de limiter l’usage de la voiture individuelle. L’enjeu du stationnement dans le cœur historique est l’un des défis à relever dans la prochaine décennie.

    QU’EN-EST-IL DU VOLET SOCIAL DU PLU, AUTRE AXE MAJEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ? La loi SRU, qui favorise la production de logements sociaux, est une obligation. Au premier janvier 2017, Gaillac comptait 12.9 % de logements de ce type. Pour information, il fallait atteindre en 2018 le seuil de 20 % au regard des projections du Programme Local de l’Habitat. Afin de rattraper ce retard, les projets d’aménagement encourageront une plus grande mixité en réservant des emplacements au logement social. Ainsi, tous les quartiers de la ville, anciens ou nouveaux, contribueront-ils à conforter la qualité de vie des Gaillacois pour une ville harmonieuse, tournée vers l’avenir.

    3 QUESTIONS ÀDominique HirissouMaire-Adjointe à l’urbanisme

    L’extension de la zone d’activité de Roumagnac est une des principales nouveautés du PLU 2018. Ce choix, destiné à répondre au besoin grandissant des entreprises artisanales (demande déjà existante) et à favoriser la création d’emplois, contribuera à renforcer « l’effet vitrine » de Roumagnac dans l’ouest de la ville. En pratique, la zone d’activité située en entrée de ville traversera la RD 999 Gaillac-Montauban pour s’installer sur 40 hectares en vis-à-vis qui deviendront à terme « Roumagnac 2 ». Ce secteur bénéficiera de la proximité stratégique de l’axe autoroutier Albi/Toulouse. Pour équilibrer la consommation de terres agricoles résultant de cette opération, la libération de zones actuellement urbanisées est d’ores et déjà intégrée au nouveau règlement.

    Roumagnac 2LA VITRINE DE GAILLAC S’AGRANDIT

  • 13GAILLAC LE MAG

    en action

    INITIATIVES CITOYENNES

    Osez vos projetspour la ville !

    Les IC ou initiatives citoyennes sont un dispositif imaginé par le Maire de Gaillac à l’issue du bilan du Festival des lanternes. Le principe est simple : investir dans l’année 50 000 euros issus du produit des recettes du festival à partir de projets imaginés et souhaités par les Gaillacois eux-mêmes.

    QUI PEUT DÉPOSER UN PROJET ?Tous les Gaillacois de 18 ans et plus, en individuel ou de manière collective.

    QUEL TYPE DE PROJET ?Tout projet d’investissement à réaliser sur le domaine public communal, permettant de répondre à un besoin collectif, utile et ouvert à tous.

    QUAND DÉPOSERSON PROJET ?Avant le 10 juin, par le biais du formulaire « Mon IC », pour les premiers projets 2018.

    COMMENT LES PROJETS SONT-ILS SÉLECTIONNÉS ?Après vérification de leur recevabilité et d’une étude de faisabilité, les projets sont présentés lors d’une Commission IC composée d’élus (tous groupes), de techniciens, d’un collège vie citoyenne. Ce collège comptera des Gaillacois tirés au sort (parmi ceux qui en auront exprimé le souhait à l’aide du formulaire « Mon IC ») et les représentants des associations de quartier.

    Créer de l’activité économique, offrir à la ville une nouvelle notoriété et générer des recettes étaient les objectifs clairs de la création du Festival des lanternes. Dès la clôture du festival, une fois établi le bilan record de 217 000 billets vendus, Patrice Gausserand annonçait dans son discours des vœux la création des Initiatives citoyennes  : un dispositif participatif mais relativement simple dans son fonctionnement qui permette de réaliser, dans l’année, des projets initiés par les Gaillacois pour leur vie quotidienne. « Depuis le début du mandat notre devise est de dire aux gaillacois ce que l’on souhaite faire et de faire ce que l’on dit ! Précise Patrice

    Gausserand. Nous nous étions engagés à mettre les habitants au cœur de notre action et de les écouter pour mettre en œuvre des actions au plus près des besoins. C’est le cas lors des réunions de quartier que nous organisons chaque année, avec un fil rouge transmis ensuite aux services. C’est le cas lors des réunions publiques organisées sur les grands thèmes d’actualité et c’est le cas désormais avec ces initiatives citoyennes, les IC, qui rendent leur ville aux Gaillacois. Avec ce dispositif qui injecte immédiatement des crédits d’investissement au budget, nous souhaitons agir vite et concret. Pas question en effet d’alourdir le dispositif par la création de multiples conseils ou comités, nous donnons la parole aux Gaillacois et les

    projets les plus utiles, répondant à des besoins pour tous, seront réalisés avant la fin de l’année». Mais il n’est pas question que les IC servent pour réaliser des projets déjà évoqués par la municipalité ou pour le seul usage d’un riverain ou d’une association pour ses seuls membres. Les IC doivent faire émerger de nouveaux besoins, pratiques, issus de la vie de tous les jours, et qui servent l’intérêt collectif. Il peut s’agir de la création d’un trottoir, de l’ajout d’un éclairage, de l’insertion d’un banc ou d’un petit espace vert…et d’autres idées encore qui appartiennent aux Gaillacois pour le bien-être de tous !

    Depuis le début du mandat notre devise est de dire aux Gaillacois ce

    que l’on souhaite faire et de faire ce que l’on dit.

    Avec les IC, des projets issus des demandes de Gaillacois, utiles

    pour tous, verront le jour avant le prochain festival.

    A l’aide du formulaire joint au centre de votre journal (également en téléchargement sur le site de la ville) à remettre à l’accueil de la Mairie de Gaillac avant le 10 juin 2018, pour la 1ère Commission IC.Ce formulaire vous permet également de candidater pour faire partie du «collège vie citoyenne» chargé de la sélection des projets 2018.

    SOUMETTEZ

    VOTRE IC !

    Réunion publique « Tout savoir sur les IC, les Initiatives citoyennes »Mardi 15 mai, 20h30, Salle de Spectacleswww.ville-gaillac.fr / initiatives citoyennes

    INITIATIVES

    CITOYENNES

  • 14 GAILLAC LE MAG

    grands projets

    La phase technique est bien avancée. Nous savons où forer le puits, comment alimenter les parcelles, cheminer et gérer les accès. Les premières opérations d’aménagement devraient débuter à la fin du printemps, pour une mise en culture souhaitée à l’automne », détaille François Vanhuysse, en charge du projet.

    La Ville, initiatrice de cette opération, mettra un terrain communal de 1,5 hectares à la disposition des jardiniers amateurs ou expérimentés qui seraient tentés par cette aventure collective.Dès que la Commune aura identifié l’association en mesure de gérer le nouveau site et d’en encadrer les usages - à l’instar du « jardins des sources » – trente premières parcelles individuelles seront proposées à la location. La Ville dispose du terrain. Elle est à l’initiative du projet, mais n’a pas forcément vocation à en assurer la gestion quotidienne. Les jardins partagés s’inscrivent dans une logique participative et sont le fruit d’une concertation. Le projet prendra la forme que les utilisateurs souhaiteront lui donner. Une fois le cadre posé entre la Ville et l’association constituée, d’autres usages du jardin partagé (coopératifs, thématiques, pédagogiques, voire d’insertion) pourront être envisagés en fonction des partenariats qui verront le jour. « Les possibilités de développement sont évidentes, mais nous devons aussi nous assurer de la pertinence des investissements réalisés » précise François Vanhuysse.

    JARDINS PARTAGÉS

    La culture du lien

    Permettre à tout un chacun de cultiver ses fruits, ses légumes, ses plantes et ses fleurs « bio » dans une ambiance conviviale : tel est le but des jardins partagés. Après « le jardin des sources » à Catalanis et celui de Lentajou, un nouvel espace de ce type sortira bientôt de terre au Mas de Rest, tout près des locaux de l’association Césure.

    «

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    grands projets

    POURQUOI LA VILLE A-T-ELLE LANCÉ CE PROJET DE JARDIN PARTAGÉ ?

    C’était d’abord, une promesse de campagne : en discutant avec les Gaillacois, nous avons réalisé qu’il existait une demande forte pour ce type de structures et d’activités. Et il se trouve que cet engagement électoral s’articule désormais avec le projet de rénovation urbaine du quartier de Lentajou. Sur ce secteur, de nombreuses interrogations entourent l’avenir d’un jardin partagé qui, de l’avis des habitants et de ses utilisateurs, n’est pas forcément bien adapté à son environnement. Au stade actuel, nous envisageons sérieusement la possibilité de déplacer tout ou partie des parcelles de Lentajou vers la nouvelle structure de Mas de Rest.

    QU’EST-CE QUI A MOTIVÉ LE CHOIX DU NOUVEAU SITE ?

    Cette parcelle présente un triple avantage : elle appartient à la commune, se situe non loin de Lentajou – un atout par rapport à ce que je viens d’indiquer – et elle avoisine les locaux de l’association Césure. Ce dernier point est très important, car il nous apporte la garantie d’une présence permanente sur le site. Les locataires de ce lieu d’accueil y trouveront aussi leur compte : le jardin partagé contribuera à rapprocher le site de Césure du cœur de la Ville, générant sur place de l’animation, et offrira des possibilités d’activités pédagogiques.

    QUELS SONT LES ENJEUX DE CE JARDIN PARTAGÉ ?

    Ce type de structure se situe au croise-ment des problématiques économiques, écologiques et sociales du développement durable. Les jardins collectifs créent du lien social, interculturel et intergénérationnel. Ils donnent à leurs utilisateurs une occupation de plein air conviviale et une alimentation saine, tout en favorisant l’insertion, le lien so-cial et la promotion des bons gestes du dével-oppement durable. Un autre avantage des jar-dins partagés, et non des moindres, c’est de permettre aux gens de produire eux-mêmes une partie de leur alimentation, et donc de réaliser des économies.

    3 QUESTIONS ÀFrancis RuffelMaire-adjoint en charge du développement économique

    et de la cohésion territoriale

    En 2004, des professionnels du monde médico-social, artistique et agricole se rejoignent autour d’une idée : permettre à des personnes souffrant de handicaps de jardiner, de s’occuper d’animaux et de laisser libre cours à leur créativité artistique. C’est la naissance de l’association céSURE.En 2010, ce beau projet prend corps : avec l’aide de la Ville de Gaillac, l’accueil temporaire céSURE ouvre ses portes dans une belle ferme du Mas de Rest, rénovée et agrandie. 11 personnes adultes handicapées (9 internes, deux accueils de jour) y séjournent 90 jours par an, au cœur d’un espace agricole de quatre hectares qui leur offre la possibilité de découvrir la nature, d’apprendre, d’échanger, de gagner en autonomie et de s’intégrer à une communauté. Parmi les diverses activités pédagogiques proposées par l’association : entretien du potager, soin aux animaux, préparation des repas ou ateliers d’expression artistique.

    Césure LE BONHEUR EST DANS LE PRÉ

    1,5 hectaresà la disposition des jardiniers

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    au quotidien

    - Rue Denfer Rochereau : reprofilage complet et finition enrobé à chaud. Coût estimé : 180 000 €. (voirie, hors réseaux).- Impasse de Roumagnac : finition tri-couche, pose d’un éclairage public aérien : 75 000 €. - Ch. de Rouzies et Ch. de Rousselles travaux de structure et finition bi-couche 55 331 €.- Chemin du Fanal : reprofilage, finition en tri-couche : 52 000 €.- Rue des Chalets depuis croisement av. Jean Calvet jusqu’au croisement rue de Verdun : refection en enrobé à chaud sans modification des trottoirs : 28 000 €.- Chemin du Mas d’Oustry : rénovation de voirie pour mise en sécurité et bi-couche 25 007 €. (travaux réalisés au premier trimestre).

    - Chemin des Perdix : finition définitive après pose de 800 m de réseau assainissement (réalisé en janvier 2018) : 20 000 €.- Hameau de Candastre : traitement des eaux de surface et reprofilage de la voie uniquement dans le hameau : 19 971 €.- Impasse de Commanderie : finition en enrobé à chaud avec pose d’un caniveau central de couleur différente : 13 000 €. (Voirie seule).- Hameau de Laborie : traitement des eaux de surface qui ravinent sur le chemin de Laborie à Téoulet 10 000 €. (fournitures). - Rues de la Lauze et du Barbeau- Point à temps : travaux sur les voies communales : 100 000€

    580 000 euros investis en 2018 pour nos routes :

    notre programme de voirie s’accélère

    Plan route2018

    Le plan pluri-annuel de voirie sera en 2018 l’une des priorité du poste d’investissement de vie quotidienne. Des travaux structurants sont programmés en sur des voies dont la rénovation est demandée depuis longtemps par les riverains. « Nos routes c’est le quotidien des Gaillacois et c’est aussi notre quotidien, souligne Dominique Boyer, Maire-adjoint aux travaux. La commune est très étendue et nous avons de nombreuses routes à reprendre que ce soit en centre ville ou sur les zones rurales. De grandes artères ont déjà été entièrement rénovées en centre ville et nous

    continuons cette année avec la rue Denfer Rochereau, une artère structurante qui sera l’un des grands axes du plan route 2018. Nous avons aussi programmé la réfection du Chemin du Fanal très demandée par les riverains. C’était un engagement de campagne, nous le réalisons cette année. Parmi les voies refaites nous avons aussi choisi de rénover les rues de la Lauze et du Barbeau dans le Vieux Gaillac, dans le quartier du quai St. Jacques. Avec l’aire de valorisation du patrimoine et maintenant le label ville d’art et d’histoire, nous souhaitons valoriser nos vieilles rues. »

    Dominique BoyerMaire-adjoint en charge de la vie quotidienne, des travaux et du cadre de vie

    LE PLAN ROUTE 2018

    EN DÉTAIL

  • éco

    17GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

    Fil rouge EMPLOIavec la MCEF et ses partenaires

    Vos rendez-vous sur la formation Lundi 4 juin de 14h à 16h : réunion d’information Formation Sanitaire et Social, animée par le Bureau Territorial de la Région Occitanie Mardi 26 juin à Gaillac de 09h30 à 11h30 : Réunion d’information sur la Formation, co animée par le Bureau Territorial de la Région Occitanie, Pôle Emploi et Cap Emploi

    Informez-vous sur les métiers Vendredi 25 mai à 09h30 : Les métiers de l’animation vous intéressent, venez-vous informer sur ces métiers ! Réunion d’information animée par la MCEF avec des témoignages de professionnels

    Informez-vous sur la fonction publique territorialeVendredi 19 juin à 14h : Comment accéder à la Fonction Publique Territoriale ? Réunion d’information animée par le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale

    Besoin d’aide ? L’équipe de la MCEF vous accompagne dans vos recherches : - Ateliers CV en ligne les 1ers et 3èmes mardis du mois à 14h* - Ateliers Emploi Store en collaboration avec Pôle Emploi Gaillac tous les vendredis à 13h15 * - Ateliers informatiques premiers pas premiers clics tous les lundis après-midi* inscription auprès de Pôle Emploi

    N’hésitez plus ! Contactez-nous au 05 63 81 17 90 ou MCEF 510 avenue François Mitterrand, 81 600 Gaillac

    VOIRIEDes travaux de réseaux importants ont été exécutés ces 4 derniers mois dans plusieurs quartiers de la ville.

    Quartier des Aubaresses, chemin des Perdrix, chemin des Sitelles :Pose d’un réseau d’assainissement sur 850 m permettant le raccord au tout à l’égout des habitations. La réfection définitive de la chaussée interviendra dès le mois de mai. Coût total de l’opération 235 035 € TTC.

    Chemin des Mésanges : Renouvellement et redimensionnement de la conduite d’eau potable alimentant la borne incendie pour satisfaire aux normes de débit du poteau.Coût total de l’opération 62 057 € TTC.

    Rue Charles Escot : Renouvellement de la conduite d’eau potable. Remplacement des branchements en plomb d’eau potable par la société Véolia.Coût total de l’opération 34 733 € TTC.

    PROCHAINS TRAVAUXPlace Eugénie de Guerin : Remplacement de la conduite d’eau potable. Remplacement des branchements en plomb d’eau potable par la société Véolia.Coût total de l’opération 62 848 € TTC.

    Rue de Pouille : Les travaux de renforcement du réseau d’eau potable se poursuivent par la création de chambres enterrées permettant la pose d’équipement de sectionnement et de mesure.Coût total de l’opération 86 075 € TTC.

    Dégradés depuis plusieurs années par l’usure naturelle et les intempéries, certains espaces publics anciens du centre-ville font l’objet d’une attention particulière de la municipalité. L’enjeu consiste à les requalifier et leur donner une nouvelle attractivité grâce à une rénovation opérée dans le respect des techniques de constructions anciennes. Action que réalise un agent municipal en charge de la rénovation du Patrimoine et de l’Habitat ancien de Gaillac qui, grâce à un soin quasi chirurgical, redresse, couronne, abat, aligne, briquette, jointe les bâtiments patrimoniaux de notre cité. Le mur de la Contrescarpe Baudin, actuellement en cours de restauration, présentait un affaissement important menaçant la voirie. L’intervention de consolidation de la maçonnerie était plus que nécessaire. Une fois le couronnement du mur ôté, galets et briques foraines se sont dévoilés. Reste maintenant à reconstruire et consolider ce grand puzzle, toujours à la chaux, sable et huile de coude pour que le mur de la contrescarpe retrouve sa ligne droite.

    La contrescarpeBaudin retrouve la ligne Fil rouge

    TRAVAUX

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    éco

    Pourquoi le vignoble de Gaillac a-t-il toute sa place au sein du projet Ville d’art et d’histoire ?

    Parce qu’il s’agit d’un vignoble historique et unique en France par la typicité de ses cépages. Gaillac possède l’un des plus vieux vignobles de France, comme en attestent des vestiges gallo-romains datés de 2000 ans. Nous avons aussi de bonnes raisons de penser que c’est à l’abbaye Saint-Michel qu’a été inventé le processus de «  champagnisation  », popularisé par le moine Dom Pérignon après une visite aux bénédictins de Gaillac. L’illustre « méthode ancestrale » continue de produire le seul vin effervescent AOP du Sud-Ouest. L’autre grande particularité de nos vins réside dans l’authenticité des cépages employés. Grâce au Duras, au Braucol et au Prunelart pour les vins rouges, au Mauzac, au Loin de l’œil et à l’Ondenc pour les blancs, Gaillac fait partie des vignobles les plus riches en cépages autochtones. Et cette diversité de l’encépagement aboutit à une autre singularité gaillacoise : nous produisons de tout, du rouge, du blanc, du rosé et de l’effervescent. Cette vaste palette de possibilités, combinée à la spécificité d’un climat qui mêle les influences océaniques et méditerranéennes – moins chaud que le midi, moins arrosé que le Bordelais – donne des vins très équilibrés, de grande qualité, qui expriment puissamment leur caractère fruité. Les vins de Gaillac ont connu par le passé un grand succès et notre vignoble a obtenu l’AOC dès la création de ce label en 1938. Nous fêtons d’ailleurs cette année les 80 ans de l’appellation.

    Comment se porte le secteur aujourd’hui ?

    La population des vignerons vieillit et les surfaces de vignes s’érodent légèrement. Le vignoble de Gaillac s’étend aujourd’hui sur 7000 hectares, soit deux fois moins que le vignoble d’Alsace. Il y a quarante ans, il occupait une surface trois fois plus grande. Mais à l’époque, les vins de table représentaient 80 % de la production, tandis qu’aujourd’hui, 80 % des surfaces sont dévolues à des productions de qualité. Les vins de Gaillac rivalisent sans conteste avec leurs homologues bordelais ou bourguignons. Mais nous souffrons par rapport à eux d’un handicap considérable : la faiblesse de l’export. Ce dernier ne représente que 10 à 15% des ventes, contre 70 % pour les vins de Gascogne.

    Comment améliorer ces résultats ?

    Nous explorons de nouveaux marchés. Nous avons la chance d’avoir à la tête de la municipalité un maire qui s’implique dans le développement économique et qui nous a permis de faire la promotion de nos vins en Chine.Nous incitons aussi les vignerons à s’intéresser aux Etats-Unis, où le Sud-Ouest a été reconnu « vignoble de l’année 2017 ». L’une des clés du succès est la communication. Nous devons être plus efficaces et résoudre le paradoxe qui découle de la grande diversité de notre offre. Produire du vin de chaque couleur est un atout sur le plan local, mais un point faible en termes d’image. Pour faciliter notre identification par le consommateur, nous avons donc décidé de communiquer principalement sur nos vins rouges, qui représentent l’essentiel de la production. La conquête de nouveaux marchés passe aussi par une adaptation de la production aux préoccupations environnementales grandissantes. 15% du vignoble s’est déjà converti au « bio » et les standards évoluent rapidement vers la norme Haute Qualité Environnementale (HQE) qui préconise par exemple un usage très modéré des pesticides et une meilleure protection de la faune et de la flore du vignoble. Nous travaillons également pour que le cahier des charges de l’ AOC soit en phase avec les attentes environnementales des consommateurs. Enfin, l’avenir du vignoble passera aussi par une meilleure prise en compte des potentialités de l’oenotourisme. C’est pour nous un outil de promotion très intéressant. Nous nous appuierons notamment sur les opportunités offertes par la labellisation VPAH* pour accroître notre visibilité dans ce domaine.

    Vins de Gaillac le goût de l’histoire, l’art de séduire

    *VPAH : Villes et Pays d’Art et d’Histoire

    Pascal Tamalet, président de la section Gaillacinterprofession des vins du Sud-Ouest

    Au cœur du projet Ville d’art et d’histoire qui consacre sa valeur patrimoniale, le terroir viticole de Gaillac produit depuis 2000 ans un vin singulier qui ne cesse de surprendre. De meilleure qualité, plus respectueux de l’environnement, sûr de sa force, il se lance aujourd’hui sans complexe à la conquête de l’international. Avec un Eldorado en ligne de mire : le fabuleux marché chinois.

    15 % du vignoble s’est déjà converti «au bio»

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    A l’invitation de la Chambre de Commerce chinoise, une délégation gaillacoise a pu prendre part au salon du thé et des alcools de Yibin, ville du Sichuan située non loin de Zigong. L’occasion pour quatre viticulteurs gaillacois d’approfondir leurs relations avec la Chine et son marché riche de promesses. Olivier David, propriétaire du domaine Clément Termes, se fait pour nous le porte-parole de cette délégation vigneronne.

    Quel bilan les vignerons de la délégation gaillacoise dressent-ils du salon de Yibin ?

    Un bilan très positif. Ce salon était principalement dédié au thé, mais les alcools étaient tout de même présents. Or, avec mes collègues vignerons de Gaillac, nous avons eu le privilège de représenter le secteur du vin à nous quatre. Durant trois jours, nous avons pu nouer des liens avec des importateurs, côtoyer des délégations chinoises et internationales, échanger avec des spécialistes et des professionnels lors de conférences et de débats. A l’issue de ce salon, nous avons pris part à la foire du vin de Chengdu, capitale du Sichuan : un événement gigantesque, à la mesure de ce pays.

    La Chine est-elle un marché d’avenir pour les vins de Gaillac ?

    Les perspectives sont immenses pour notre secteur. Mes collègues et moi nous rendons en Chine depuis plusieurs années car nous sommes sûrs que c’est là que se joue l’avenir. Bien plus qu’aux Etats-Unis, qui sont pourtant le grand marché du monde

    en la matière. Les vins les plus importés en Chine sont déjà les vins français et ceux de Gaillac ont une belle carte à jouer. Nous sommes d’ailleurs reconnaissants envers la Ville de Gaillac pour les efforts qu’elle entreprend en faveur des vignerons. Et nous pensons que, dans le sillage du Festival des lanternes, les relations et les échanges avec la Chine et le Sichuan ne vont faire que s’amplifier.

    Comment faire pour séduire les amateurs de vins chinois ?Il faut bien entendu tenir compte de la spécificité de leurs goûts. Les Chinois consomment par-dessus tout du vin rouge, à hauteur de 90 %. A l’inverse des tendances occidentales, ils sont friands de vins structurés et charpentés, et n’apprécient guère ce qui est acide, jeune ou facile à boire. C’est particulièrement vrai dans le Sichuan, où la gastronomie épicée se marrie bien avec les vins tanniques. Cette particularité du marché chinois est une aubaine pour les vins de Gaillac, qui ont toutes les qualités pour plaire à cette clientèle.

    Vins de Gaillac taillés pour la Chine

    TOURISMELes 146 000 nuitées en 2017 saluées

    par les toqués du tourisme !

    Le 20 mars dernier, s’est tenue l’assemblée originale de l’Office de tourisme Bastides et Vignoble du Gaillac. L’occasion pour les 480 hébergeurs et 300 partenaires conviés à cet événement d’avoir confirmation des bons chiffres enregistrés par le secteur en 2017. L’an dernier, le tourisme local a en effet généré un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros, obtenu notamment grâce à la vente de 146 000 nuitées.

    90 % C’est le pourcentage de vin rouge consommé par les chinois

    La délégation gaillacoise (vignerons, élus, porteurs de projets), ambassadrice du savoir vivre et de l’attractivité de la ville.

  • 20 GAILLAC LE MAGGAILLAC LE MAG

    sortir

    Quelle a été votre réaction quand vous avez appris qu’une ville comme Gaillac allait lancer le premier festival des Lanternes d’Europe ? Tout d’abord, je voudrais féliciter la ville de Gaillac pour le fantastique succès de son festival des Lanternes. Le Festival des Lanternes, c’est une fête traditionnelle populaire, typiquement chinoise, et l’un des principaux vecteurs de la culture de la Fête du Printemps, particulièrement appréciée de la population. Je suis très heureux de voir le Festival des Lanternes de Zigong arriver en France. La ville de Gaillac est riche d’une longue histoire et sa population est très chaleureuse. Cette exposition à Gaillac est une nouvelle illustration des relations fortes qui unissent nos deux pays et un merveilleux exemple de symbiose de nos deux cultures.

    Comment expliquez-vous le succès populaire d’un tel événement ?Tout d’abord, nos deux cultures s’apprécient et s’attirent réciproquement. La fête des Lanternes est une fête éminemment populaire et ancestrale. Les Français aussi adorent les jeux de lumières artistiques. Par conséquent, cette fête emprunte un vecteur d’expression et de langage commun entre nous. Le succès est aussi indissociable des efforts remarquables fournis par les équipes des deux pays qui ont su mettre en place des mécanismes de coopérations efficaces : 9 mois seulement pour donner vie à ce projet : une performance impossible sans un esprit d’engagement exceptionnel des équipes françaises et chinoises.

    Ce type de manifestation peut-il jouer un rôle dans le développement des relations entre la Chine et la France ?Le Président XI Jinping a dit : « Ce sont les sentiments que nourrissent les peuples les uns envers les autres qui conditionnent les relations entre les nations ». La culture est une passerelle qui relie les âmes des peuples. Cette fête des Lanternes a permis aux Français d’en être acteurs, d’apprécier de près les charmes de la culture traditionnelle chinoise. Ces relations n’ont pas seulement renforcé l’intimité entre nos deux peuples mais ont aussi insufflé une vitalité nouvelle dans nos relations culturelles. Les lanternes sont une partie précieuse de l’héritage culturel chinois et notre Gouvernement est très sensible à la protection et à la transmission de notre artisanat traditionnel. Je suis pour ma part particulièrement ravi de voir s’épanouir ce patrimoine à Gaillac dans toute sa splendeur et de voir les Français se mettre à l’heure culturelle chinoise. Gaillac pourra je l’espère pérenniser le festival jusqu’à en faire un label de référence du Nouvel an chinois en France.

    A votre connaissance, ce festival gaillacois a-t-il eu un retentissement en Chine ?Pour nombre de Chinois, la France semble bien lointaine mais « l’amitié abolit les distances ». Les échanges culturels permettent aux peuples de mieux se connaître, d’approfondir leur attachement réciproque et faire dialoguer les esprits. Cette édition du festival des Lanternes aura sans aucun doute permis à davantage de Français de découvrir Zigong et de mieux connaître la Chine. De la même manière, Gaillac, une ville bigarrée et la culture française, ancestrale et rayonnante, auront gagné en notoriété auprès des Chinois.

    Sem Zhai Jun son excellence l’ambassadeur de Chine en france

    C’est officiel, la seconde et très attendue édition du Festival des lanternes aura lieu du 1er décembre 2018 au 6 février 2019. Plus de magie, plus d’émotion…les nouveaux tableaux sont en cours de création. Révélation dans quelques mois… Le festival se clôturera par un événement festif à l’occasion du nouvel an chinois. L’ambassade de Chine en France sera l’un des partenaires de cette édition, notamment sur la programmation culturelle. Son excellence d’ambassadeur de Chine à Paris, SEM ZHAI Jun,  revient sur sa découverte du premier Festival chinois de lanternes à Gaillac.

    FESTIVALDES LANTERNESFÉÉRIES DE CHINEdu 1er décembre 2018 au 6 février 2019

    Festival des lanternes #2

    LA SECONDE ÉDITION SE PROFILE

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    sortir

    D’où vient votre fascination pour la mémoire, thème central de votre œuvre ?Le fait de naître à Hiroshima, lieu d’histoire et de commémoration, prédispose peut-être à développer une certaine sensibilité mémorielle.

    Mais l’élément déclencheur a d’abord été une expérience personnelle. Quand j’avais 17 ans, mon grand-père qui se savait atteint d’une maladie incurable m’a demandé de réaliser son portrait pour la traditionnelle cérémonie des morts. C’était une expérience troublante  ; elle m’a durablement marquée. La photo qui en a résulté sert toujours à honorer sa mémoire. Accrochée dans le salon de ma famille, elle suscite en moi des émotions intenses qui sont à la base de ma démarche et de mon inspiration artistique.

    Qu’est-ce qui fait de la photographie le médium le plus adapté à votre démarche ?

    La photographie offre une grande richesse de possibilités pour matérialiser la fluctuation, évoquer le passage du temps. Je superpose souvent le numérique avec des techniques photographiques anciennes comme le collodion humide ou le cyanotype. Dans mon œuvre intitulée « fleurs », j’utilise la trichromie et le polaroïd afin d’obtenir des images différentes et décalées qui laissent une impression de profondeur temporelle. Le résultat final est comme une capture de la mémoire, qui n’est qu’une succession d’interprétations, comme la vérité d’un événement. Je suis d’ailleurs admirative du travail effectué par l’artiste Tomoko Yoneda. Pour sa dernière exposition à Paris, à la maison de la culture japonaise, elle a voyagé sur les traces d’Albert Camus. En photographiant les endroits où il a vécu, elle est parvenue à mettre en évidence le dialogue que les lieux d’histoire instaurent entre le passé et le présent. C’est une de mes inspiratrices.

    ENTRETIEN AVEC MANA KIKUTA

    « Capturer la mémoire » LA FOIRE DU 1ER MAI

    La grande foire au déballage s’installe dans tout le centre-ville !Animations :- Podium de la Française des jeux de 10h à 18h orchestré par Roger Breton, place de la Libération- Opération parrainage d’un artiste peintre de «l’association des Peintres du gaillacois » avec un commerçant de la rue de la Madeleine- Jeux pour enfants place d’Hautpoul- Exposition de vieux tracteurs au Parc Foucaud

    FLORÉALES, LE 8 MAIDe 9h à 18h, parc Foucaudentrée libreIlluminez votre journée avec une visite au célèbre Marché aux fleurs connu localement sous le nom des Floréales. Plus de 70 exposants de fleurs d’antan rares et originales, horticulture, maraîchage, pépinière, plantes de décoration et mobilier de jardin… attendent les amoureux et passionnés dans une ambiance de convivialité et dans un écrin naturel exceptionnel. L’artisanat et les produits du terroir seront également très présents toute la journée.Animations, ateliers et restauration sur place.

    CINÉFEUILLE DU 23 AU 27 MAI, Auprès de mon arbre…Cinéfeuille fixe profondément ses racines pour sa 18è édition et prend également de la hauteur avec pour thème « l’arbre ». Des racines à la cime, en passant par le fût et l’écorce, ce festival devrait éveiller le public sur la place de l’arbre dans les paysages de nos territoires. Une découverte citoyenne afin que chacun puisse en conscience, contribuer au devenir de ce patrimoine arboré.Tout le programme sur www.cinefeuille.com

    Lauréate de la troisième édition du concours photo de la ville de Gaillac, l’artiste japonaise Mana Kikuta prépare dans la résidence d’artistes Antonin Artaud les œuvres qu’elle présentera lors de la prochaine édition de « Mai-jardins » à partir du 24 mai.

    Expodu 24 mai jusqu’au 30 aoûtPlace de la Libération et 80 place d’HautpoulEntrée libre

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    Sortir

    + d’infosExpo du 8 avril au 30 novembreMuséum d’histoire naturelle05 63 81 20 26

    toute la programmation sur ville-gaillac.fr

    Ses voyages l’ont mené de l’extrême ouest du pays, avec le désert du Taklamakan, jusqu’à Shanghai et Hong Kong en passant par Pékin. L’œuvre photographique présentée du 8 avril au 30 novembre au muséum d’histoire naturelle s’appuie sur trois thématiques asiatiques. L’urbain avec «  la Ville de Pékin », le relief chinois avec « les paysages », et la culture chinoise grâce au « Festival des Lanternes » produit par la Ville de Gaillac.

    L’exposition China Song est l’expression d’un travail en cours qui, selon les mots du photographe, est loin d’être achevé : « Au fil des voyages, la Chine me devient plus familière et j’en perçois toujours plus la complexité. Brouillée par le filtre de la globalisation, l’appréhension de ce grand pays exige un regard patient, capable de rendre compte de la coexistence d’une culture millénaire et d’une modernité rare ».

    Des rencontres riches sont programmées autour de l’expo. Sortie botanique, ateliers jeune public, croquis, pause-café, conférences sur la BD, la géologie et la lumière.

    China SongL’EXPO AUX 3 THÉMATIQUES DU SOLEIL LEVANT

    Après de nombreuses années passées à voyager à travers les divers plateaux chinois, Dominique Laugé, photographe indépendant et globetrotteur, livre son travail photographique issu d’un regard personnel sur la Chine contemporaine.

    Venez tester et découvrir les sports et arts urbains ! Au programme : Des ateliers gratuits pour petits et grands, encadrés par des professionnels ! Et aussi … Des spectacles ! Des danses urbaines, contest de BMX, démos de graff et de skate !

    15 > 18 JUINPLACE DE LA LIBÉRATION

  • 23GAILLAC LE MAG

    Nous nous étions engagés à être à votre écoute, à faire vivre la vie démocratique de la commune. Nous tenons nos engagements comme l’illustrent les réunions de quartiers 2018 qui viennent de prendre fin. Vous avez fait état de vos préoccupations, vous avez précisé vos attentes sur la vie quotidienne. Les échanges ont été courtois, fructueux. Ensemble nous apporterons des solutions à la mesure, naturellement, des possibilités financières de la commune. Le désengagement de l’Etat ne nous facilite pas la tâche. Nous aimerions pouvoir répondre positivement à toutes les demandes, malheureusement cela n’est pas possible.Néanmoins pour cette année un plan route conséquent va être mis en place dès que le temps sera favorable, pour une remise à niveau substantielle. Les initiatives citoyennes dans les quartiers vont vous permettre de choisir les aménagements que vous attendez grâce aux bénéfices du festival des lanternes.

    Par ailleurs, Gaillac confirme sa dynamique d’attractivité. Elle vient de décrocher le prestigieux label Ville d’art et d’histoire qui vient récompenser les efforts de la ville pour entretenir et faire connaître son riche patrimoine notamment aux Gaillacois. Belle promotion pour Gaillac dans les médias et en particulier sur TF1, M6 ou France télévisions, où notre patrimoine a

    été mis à l’honneur. L’exposition de cet été sur les Trésors du musée d’art de Pékin, avec 140 œuvres et objets prêtés au musée des Beaux-Arts, sera un autre temps fort qui drainera de très nombreux visiteurs.Concertation, dynamique d’attractivité, développement touristique et économique, voilà notre réponse aux critiques négatives systématiques de l’opposition.Mais nous travaillons déjà pour le Gaillac de 2028 avec ses 20 000 habitants. Nous mettons en place un nouveau PLU (plan local d’urbanisme) pour préparer d’autres liaisons dans les quartiers, réserver des emplacements pour d’autres projets, protéger les voies vertes pour que ville et nature vivent en harmonie, et favoriser les déplacements doux. Nous agissons avec vous pour que Gaillac soit une ville agréable où il fait bon vivre, et qui fait la fierté de ses habitants.

    Merci à tous ceux, très nombreux, qui nous encouragent. C’est une vraie récompense à notre engagement.

    Le Groupe majoritaire

    Le 25 mars dernier, nos vins de Gaillac fêtaient les 80 ans de leur Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Reconnaissance moderne officielle d’une des plus anciennes traditions viticoles de France qui remonte à au moins deux siècles avant Jésus-Christ. Aujourd’hui les vins de Gaillac, après quelques décennies de doutes, ont retrouvé leur excellence et s’exportent dans le monde entier, signe que lorsque la modernité ne se fait pas aux dépends des traditions, mais dans leur respect, la réussite est au rendez-vous.Il en va de même dans tous les domaines sur lesquels la politique a prise  : l’urbanisme, le respect de la nature, du vivant, de l’humain et de son identité. Les modes changent, mais seules celles qui reposent sur un socle solide perdurent et deviennent tradition. C’est cela qui fait de Gaillac une ville d’art et d’histoire.

    A l’heure de la réduction constante des budgets publics accordés à la protection de notre patrimoine, de nombreux acteurs de la vie civile l’ont compris et rénovent (avec leurs deniers) des monuments qui font partie de notre patrimoine commun, à l’exemple de la fontaine du Griffoul restaurée par l’association des Amis des musées et du patrimoine de Gaillac.Allier tradition et modernité est une recette universelle. Ainsi à Tunis a été inscrite sur les murs de la Cité de la Culture (le plus grand complexe culturel du monde arabe) une citation du député Front National au Parlement européen, Bruno GOLLNISCH : « Il n’est de véritable modernité qu’enracinée dans la tradition. »C’est cette vision de la vie politique que nous nous efforçons de suivre.

    Marie-Christine BOUTONNETRassemblement Bleu Marine Pour Gaillac

    Philippe Pilleux, conseiller municipal indépendant a signifié à la rédaction son désistement de la rubrique Tribune libre du journal municipal.

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    CHERS GAILLACOIS

    Les orientations mises en débat par le maire, P. GAUSSERAND, pour construire le budget communal de 2018 ont oublié l’essentiel : aucune perspective pour maîtriser les charges de fonctionnement,aucun engagement sur un programme pluriannuel d’investissements raisonnés et réalistes, aucune projection des flux financiers entre la commune et l’agglo pour assurer les services essentiels sur la ville (écoles, crèches, voirie, zones d’activité, numérique,…). Vingt pages abondamment renseignées sur les résultats comptables flatteurs de 2017 cachent les résultats en trompe l’œil d’une gestion au fil de l’eau:une progression des charges de fonctionnement (+ 3.5%) malgré la disparition de celles transférées vers l’agglo, festival des lanternes oblige; une augmentation des impôts pour le contribuable puisque le maire et sa majorité ont refusé de neutraliser l’augmentation des taxes (habitation et foncier) induites par les charges transférées à l’agglo.

    une baisse globale du niveau d’investissements puisque depuis 2014 la ville n’emprunte plus alors qu’elle devrait anticiper les besoins d’équipements et d’aménagement pour accueillir une population nouvelle dans un cadre de vie satisfaisant.Les engagements sur le budget 2018, s’annoncent hasardeux :Aucun objectif d’évolution des effectifs municipaux, alors que les charges de personnel pèsent 56% du budget de fonctionnement de la commune.Aucune perspective tracée sur la gestion de l’eau, alors que des choix vont engager à long terme sur la qualité et le prix de l’eau distribuée.Une programmation de chantiers routiers sans dates, arrêtée sans qu’aucune commission n’ait eu à en débattre.La desserte numérique aux abonnés absents, alors que Gaillac doit porter activement ses projets à l’agglo Gaillac-Graulhet.

    J. Bataillou, M. F. Bonello, C. Causse, M. Rieux, Al. Hortus, P. [email protected] 07 82 79 57 42

    NAVIGATION BUDGETAIRE A VUE

    Une Commune est un assemblage de vies qui se mélangent plus ou moins bien, pour le mieux et pour éviter le pire.Là se pose de manière essentielle la question des services publics Nous sommes concitoyens et concitoyennes, ouvriers, commerçants, artisans, paysans de la vigne ou du maraichage, un moment sans emploi, artistes, agents territoriaux, cheminots, enseignants, médecins et infirmières, parents d’élève, rigolos, voire tristes à pleurer. Nous sommes. la Commune de Gaillac. Alors, peut-il être écrit à tous ceux qui entendent nous diviser, nous opposer les uns aux autres, qu’ils sont tragiques et, dans leurs écrits, insupportables ? Peut-être est-ce utile d’écrire à quelques-uns que de tenter de nous tondre pour leurs petits intérêts devrait cesser ?

    Et que d’autres entendent que nous sommes tous et toutes contributaires du budget de la commune, même si certains et certaines n’ont pas la Carte d’identité Nationale ? Doit-on leur rappeler que vivre ensemble peut se faire en ne prenant pas sur les moins lotis pour amuser les plus aisés ?En notre République, la commune restant le socle essentiel, aucun élu ne peut être commis dans le mélange des genres… Aucun élu ne peut mélanger ses propres intérêts et ceux de la Commune.A bon entendeur, salut.

    Thomas DOMENECH Élu « Gaillac à Gauche », [email protected]

    A GAILLAC COMME AILLEURS : PAS DE MODERNITÉ SANS TRADITION

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