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Redaction-Admlnistration-Pnblidté 6, boulevard Poissonnière, Paris-IX» ABONNEMENTS mois. 24 fr. 3 mois.¡. 70 fr. 6 mois. 130 fr. 1 an. 250 fr. C.C.P. 1.851, Parte. Adresse télégraphique: Matin, Paris EN SORTANT CE MATIN SACHEZ QUE g] Aujourd'hui Saint-Landry. S La distribution du riz au titre du mois de mai sera effectuée à partir du vendredi 13 juin. g] C'est aujourd'hui qu'entre en vi- gueur l'arrêté autorisant la vente sans tickets des gâteau? ne con- tenant pas de farine panifiable. 5^e ANNÉE N° 20.885 MARDI 10 JUIN 1941 voici Le français rut dupe I comment de ona trompé d un odieux complot l'opinion publique contre sa conscience ,Pétri, malaxé et travaillé par les Pertinax, Buré, de Kerillis, Joseph-Elie Bois et Geneviève Tabouis, le bon sens du pays ae- cepta la guerre. «pour en finir» PAR PAUL ALLARD. Le 1er août 1940, la radio offi- cielle de Vichy- énumérant les différentes catégories de respon- sables de la guerre qui allaient être déférés à la Cour suprême de justice de Riom, créée la veille plaçait en tête de sa liste 1° Ceux qui ont provoqué et entretenu l'esprit de guerre en s'opposant, par tous les moyens, aux tentatives de conciliation et aux tentatives de paix. Dix mois ont passé. Aucun de ceux qui ont provoqué et entretenu l'esprit de guerre » n'a jamais été inculpé ni in- quiété. Sauf un Raymond Phi- lippe de la banque Lazard commanditaire de l'Europe Nou- velle et brailleur de fonds de Pertinax, a été, pendant quel- ques mois, placé sous le régime de la détention surveillée. .Puis remis en liberté, avec des excuses. La seule énigme de la guerre Dans l'affreux désastre, tout, au- jourd'hui, devient clair. Les causes de la catastrophe, les raisons pour lesquelles nous avons été vaincus t'inscrivent, lumineusement, dans les statistiques de nos^ armements tt sur la carte des opérations. Un seul mystère, à mon avis, demeure comment le peuple fran- çais réputé pour son bon sens et pour son attachement à la paix, si instinctivement braqué contre les mensonges et le bourrage de i crânes s'est-il laissé entrainer à douner son acquiescement à cette guerre absurde et, comme le rap- pelait, l'autre iour, Pierre Laval, si évidemment perdue d'avance ? Là. est l'énigme Cette fameuse opinion publique dont on nous rebattait les orei!- les dont nos dirigeants affec- taient de dire « c'est notre mai- tresse à tous » avait été, avant la guerre, si bien malaxée, pétrie, «fa- briquée que la plupart des Fran- çais en étaient arrivés à accepter la guerre pour en finir. à pré- férer la guerre à la possibilité de la guerre, à se jeter dans la guerre sanglante pour éviter la guerre blanche A la manière de Gribouille. Sans s'en rendre compte, lee Français furent dupes d'un im- mense complot contre leur cons- cience et contre la paix dont la nocivité dure encore. L'âme de ce complot était M. Alexis Léger, secrétaire général du -8° à STOCKHOLM MOSCOU, 9 juin. On si- gnale un froid exceptionnel dans la République carelo-fîn- noise. La neige tombe sans arrêt et la température est au- dessous de zéro. On signale de Stockholm que la nuit dernière une vague de froid a déferlé sur toute la Suède du nord et Stockholm la température est descendue à huit degrés au- dessous de zéro. La gelée blan- che a causé des ravages dans l'agriculture. Les deux lots de 500 francs sont découverts en même temps Il reste à mettre au jour la troisième clef qui vaut 3.000 francs Belle matinée dominicale les jardins du Trocâdéro et les massifs avoisinant l'avenue Elysée-Reclus sont envahis par une foule de chercheurs qui, à pas lents, explo- raient les bordures des pelouses. D'aucuns méditent les yeux fixés sur les ,grilles de l'aquarium, d'au- tres paraissent en extase devant la gueule du crocodile de bronze râlant sous l'étreinte du lion Cependant, au coin du quai Branly et de l'allée Paul-Deschanel, un grand garçon au blouson de cuir, arpente l'allée, soumettant les bancs à un examen attentif. C'est M. Paul W. l'un des ga- gnants d'un lot de 500 francs, il y a 15 jours. Auprès de lui l'un de ses camarades, M. Prosper L. Soudain, les deux chercheurs, chacun à l'extrémité du banc le plus proche du quai se relèvent presque en même temps ils viennent de découvrir, enveloppées '-dans '-une étiquette rouiée, les ministère des affaires étrangères dont le Matin -k déjà eu l'occa- sion de vous révéler les exploite ténébreux. Assisté de M. Pierre Comert. chef du service de la presse et de l'information au Quai d'Orsay. Alexis Léger réunissait. chaque soir, ses agents de presse. Le complot Il y avait communication de nouvelles, échanges d'informations, lecture et commentaire des dépê- ches des ambassadeurs et des rap- ports secrets. Les habitués de ces conférences officieuses étaient soigneusement triés sur le volet. Les leaders étaient Pertinax, de l'Europe Nou- velle Buré, directeur de l'Ordre de Kerillis, directeur de l'Epoque; Joseph-Elie Bois. rédacteur en chef du Petit Parisien, et Mme Gene- viève Tabouis, rédactrice diploma- tique de l'Œuvre. L'agence Havas était représentée par son rédacteur diplomatique accrédité, M. Quilici. Si iiéger voulait, contre son mi- nistre, torpiller une négociation en cours, il mobilisait un dé ses complices de la presse belliciste qui lançait son brûlot de guerre. Vous vous rappelez l'affaire du plan Laval-Samuel Hoare.? La campagne contre l'Ethiopie était commencée depuis trois mois. Lés 7 et 8 décembre 1935, Sir Sa- muel Hoare, ministre des affaires .étrangères de Grande-Bretagne, se rendant à Saint-Moritz, fait à Paris un séjour au cours duquel il prend contact avec M. Pierre Laval, et d'où sortit le fameux plan connu sous le nom de Projet Laval-Hoare, ou Suggestions de Paris en vue d'un règlement amia- ble du conflit italo-éthiopien. C'était, en quelque sorte, la mé- thode de Munich substituée à la méthode genevoise, mais sous le contrôle de la'Société des nations qui avait encore force de vie et devait approuver les termes de l'accord. C'était la possibilité d'ar- rêter la guerre, alors qu'il en était temps encore. (Suite page 3, col. 5 et 6) FRANCS DE COLIS VOLÉS par des cheminots en gares de Lyon et de Bercy La S.N.C.F. était, depuis quelques mois, victimes, en gares de Lyon et de Bercy, de vols importants. dont le principal auteur était un employé, Gustave Chelim. Chelim, arrêté, a fait des aveux. Il avait pour complices Armand Pelin et Georges Courtois» tous deux également employés à la S.N. C.F. Les faits délictueux portent sur 800.000 francs environ. Argent et colis dérobés ont été récupérés et restitués à leurs pro- priétaires. clefs correspondant aux lots de 500 francs. Il était 6 h.* 50. Déjà, il y a 8 jours, nous avions fait équipe ensemble; mon ami et moi, nous dit l'un d'eux. Cette fois encore nous, avons unis nos efforts et nous avons gagné ensemble. C'est en examinant l'ar- mature en fonte du dossier du banc que nous découvrîmes enfon- cées chacune dans un trou les clefs et leurs étiquettes. Heureux 500 francs qui vont me permettre de faire patienter mon percepteur Mais.. mais il reste à découvrir la clef permettant de gagner le lot de 3.000 francs. Alors, à qui les trois billets ? Chercheurs, cher- chez'encore. EN TROISIEME PAGE TOUS LES SPORTS 7 ENFANTS NOYES ENMER Une remorque chavire sur la côte landaise DAX, 9 juin. M. Jean Cassa- gne, batelier, était allé dimanche soir, vers 18 heures, faire une pro- menade sur le courant de Contis qui longe la côte landaise avant d'aller se jeter dans l'océan. Il avait emmené avec lui sept en- fants quelques instants après, la barque chavira et tous les occu- pants- furent précipités à l'eau. Jusqu'ici cinq corps n'ont pu encore être retrouvés, ce sont ceux du batelier Cassagne son fils, Françis, 6 ans Jean Caussèque, 8 ans; Claude Caussèque, 6 ans; Jean Laterrade, 6 ans. Trois corps ont été rejetés peu après. Ce sont ceux de Hébert Edouard, 14 ans, Berthe Laterrade, Simone Laterrade, 3 ans. L'AMIRAL DARLAN parle ce soir aux Français L'amiral Darlan, vice-président du conseil, s'adressera aux Fran- çais, dans une allocution qui sera radiodiffusée aujourd'hui à 21 heu- res par l'ensemble des postes français. Les pertes navales anglaises s'amplifient de plus en plus BERLIN, 9 juin. Le Grand Quartier Général al- lemand communique Des sous marins ont coulé 31.500 tonnes de bâtiments de commerce ennemis. Des détachements de l'avia- tion allemande ont effectué, au cours de la nuit du 7 au 8 juin, une nouvelle attaque particuliè- rement efficace sur la base na- vale britannique d'Alexandrie. Malgré une violente défense, plu- sieurs bombes de gros calibre ont atteint les installations du port et les dépôts de la marine. Plusieurs grands incendies ont éclaté dans des installations stra- tégiques. Dans les eaux britanniques, des avions de combat ont coulé, la nuit dernière, deux bâtiments de commerce d'un tonnage to- tal de 7.000 tonnes et ont bom- bardé des installations de port sur les côtes sud et sud-est de l'Angleterre Un avion de com- bat a bombardé, de jour. avec succès, un dépôt de matières premières dans le sud de l'An- gleterre. En Afrique du Nord, des posi- tions de batteries britanniques ont été bombardées devant Tobrouck par l'artillerie. Des avions de com- bat allemands et italiens ont at- taqué très efficacement des instal- lations fortifiées et des installa- tions de D. C. A. à Tobrouck. Au cours de la nuit dernière, de faibles forces ennemies ont sur- volé l'ouest de l'Allemagne. On signale quelques morts et plusieurs blessés parmi la population civile. Il n'y a pas eu de dégâts militaires ou économiques. Des incendies qui avaient éclaté dans plusieurs mai- soins ont pu être rapidement éteints. Du 4 au 8 juin, l'ennemi a perdu FAROUCHE RESISTANCE Lourdes pertes britanniques A Beirout, la place de l'Etoile et le Parlement libanais. Photo Exclusivité « Le Matin » M. François Piétri remet à l'ambassade britannique à Madrid une note de protestation MADRID, 9 juin.' M. Fran- çois Piétri, ambassadeur de Fran- cet en Espagne, s'est rendu hier à l'ambassade de Grande-Bretagne pour remettre une note du gou- vernement français relative à 'la violation du territoire syrien par les forces britanniques. L'entrevue a été brève. dix appareils. Huit ont été abattus en combats aériens et deux par des. bateaux patrouilleurs. Au cours de la même période, nous avons perdu neuf appareils. Le Kapitaenleutnant Heinrich Liebe et le lieutenant de vaisseau Endrass sont les quatrième et cinquième commandants de sous- marins qui ont coulé un tonnage total de plus de 200.000 tonnes chacun. Au cours des combats de Crète, les détachements de parachutistes, commandés par le commandant Koch, le capitaine Altmann et le lieutenant Genz.-se sont particu- lièrement distingués par leur au- dace, et leur héroïsme. L'action des détachements dp parachutistes commandés par le général de bri- gade Meindl, le colonel Braeuer, le colonel Heiderioh, le colonel Ram- ke et le colonel Sturm, a permis les attaques décisives pour la con- quête de la Crète. Communiqué italien ROME, 9 juin. Le Grand Quartier Général italien communique En Afrique du Nord, notre artil- lerie a touché deux navires qui entraient à Tobrouck. L'aviation a bombardé, à Tobrouck, des entre- pôts jet des positions d'artillerie. Nos avions ont détruit des camions ennemis.* L'ennemi a entrepris des raids sur Bengazi, Dema et Tripoli. En Afrique orientale, les com- bats acharnés continuent dans la région de Galla Sidamo. Dans la région de Gondar, vive activité de Il'artillerie ennemie qui est efficace- ment combattue par la nôtre. BEIROUT, 9 juin. Voici le texte du communiqué officiel publié lun- di soir par le haut commandement ment L'ennemi a poursuivi aujourd'hui son offensive sur terre et sur mer. Partout il a été contenu. Sur cer- tains points, il a été contre-attaque et bombardé par notre aviation. Quatre avions britanniques ont été abattus. Deus appareils fran- çais sont manquants. Deux navires de guerre britanni- ques ont été sérieusement endom- magés au nord de -Tyr par la bril- lante action de deux contre-tôrpil- leurs jrançais. BEIROUT, 9 juin. Kuneitfa est prise depuis hier sous le feu de l'artillerie. Sur la côte, des chars blindés ont été victorieusement repoussés. Malgré leur infériorité numéri- que et bien que ne disposant ni de chars, ni d'armes lourdes, les trou- pes françaises résistent magnifi- quement. Lanouvelle carte d'alimentation Les fiches de demande en seront établies dès la fin du mois Mais la carte ne sera pas distribuée avant la fin d'octobre Nous avons annoncé que les car- tes d'alimentation actuelles allaient être remplacées par d'autres, per- mettant un contrôle et une surveil- lance plus efficaces, qui rendront les fraudes plus malaisées. Le ministère du ravitaillement publie à ce sujet un communiqué précisant que les fiches de deman- de des nouvelles cartes seront éta- blies, lors de la distribution des titres d'alimentation de juillet, à raison d'une.fiche par ancienne carte présentée. (Suite page 3, col. 5) L'exposition de la France européenne kilos de poisson par jour sont pêchés à Lorient Mais le transport en devrait être amélioré Lorient, 9 juin. Tous les équi- pages de chalutiers et de pinasses à moteur s'accordent à dire que le poisson donne en abondance au large. La moyenne jnurnalière de la semaine écoulée n'a pas été jn- férieure, en effet, à 10.000 kilos ce marée. Ce serait particulièrement ré- jouissant s'il étaU» possible d'écou- ler tout ce poisson sur les marchés de l'intérieur, mais les opérations qu'il doit subir au port d'arrivée jusqu'à son départ sont tellement compliquées qu'il n'est pas possible d'écouler entièrement le jour mê- me les arrivages. Si l'on considère qu'il y a une cinquantaine d'espèces de poissons se divisant elles-mêmes en plu- sieurs catégories, c'est une cen- taine de lots divers qu'il faut d'a- bord classer puis peser par caisses de 40 kilos. Le poisson est réparti ensuite aux mareyeurs profession- nels, en fonction de leur chiffre d'affaires d'avant guerre, qui l'acheminent sur le train de marée. Ce n'est que deux ou trois jours plus tard qu'il parviendra aux mandataires. On conçoit donc la difficulté de conserver le poisson dans un état absolu de fraîcheur. Une réunion s'est tenue derniè- rement à la sous-préfecture pour examiner les moyens de remédier à cette situation. Des mesures énergiques de simplification s'avè- rent très urgents ABflltV Une nouvelle Le is mars dernier; le gou- vernement a décidé d'institué une cour criminelle spéciale chargée de réprimer « les dé- lits susceptibles de nuire au ravitaillement du pays Par- fait. Un nouveau décret, en date du 4 juin, renforce les pouvoirs de ladite cour, qui jugera tous les cas d'acca- parement, stockage, majora- tion illicite des prix, manœu- vres contre l'approvisionne- ment du pays en toutes sor- tes. » Plus que parfait. Il ne reste maintenant à la cour qu'à fonctionner à sé- vir. Elle ne devrait pas man- quer de besogne. On lui pro- met une belle publicité pour ses jugements. Mais, pour l'amour du ciel et de la jus- tice, qu'elle juge Et qu'elle juge vite Une cour de justice ou l'on ne voit jamais de prévenus, n'a pas plus d'intérêt qu'une basse-cour où l'on ne trou- ve jamais d'œufs. Il est bien d'édicter des codes mais il est mieux encore de les appliquer. Il est bien de munir les ma- gistrats de foudres mais il est mieux encore de faire éclater leur tonnerre. Jean d'Orsay. Nos soldatsdéfenden l'honneur français Depuis 25ans un aveugle est organiste ASaint-Germain-des-Pr M. André Marchai P'io*o « Le Matin ». Etreaveugle et- devenir un -vir- tuose du clavier, cela semble à première vue une gageure. Cependant, combien d'aveugles, déjà, ont illustré la carrière musi- cale depuis que Valentin Haüy et Louis Braille leur ont donné le moyen de lire et de comprendre Nous venons de voir un de ces virtuoses André Marclial, premier prix du Conservatoire, organiste de Saint -Germain -des. -Prés,, depuis vingt-cinq- ans et aveugle. André Marchai est un modeste. Il se défend de parler de lui-même. Par contre, il nous entretient vo- lontiers de ses élèves. Ils sont nombreux, nous dit André Marchai. En vingt-cinq ans, j'en ai formé certainement plu- sieurs centaines. Certains ont ac- quis de la notoriété d'autres sent allés en province exercer leur art avec honneur. Parmi ces élèves, j'ai toujours eu des « clairvoyants » et des aveugles. Yves de Mortagne (Suite page 3, col. 4) LES POURSUITES contre les affameurs Un quatrième commissionnaire est arrêté Un quatrième commissionnaire, Louis Scossa. a été arrêté par M. Martin, juge d'instruction, pour action illicite sur le marché des denrées alimentaires. Louis Scossa, qui est associé et gérant de la maison Maxtelli, 10. rue Française, avait expédié le 28 mai un télégramme ainsi conçu Taxe, suspendez envois carottes, navets, ail, oignons. Il a été écroué à la Santé. L'Exposition de la France eu- ropéenne connaît un immense succès et l'affluence des visi- teurs ne cesse de croître de ••• jour en jour Photo « Le Matin » et la fidélité a u ch ef del'Etat Aux dernières nouvelles, la colonnes britanniques accompa- gnées d'éléments gaullistes atta- quent de trois ou quatre côtés différents la Syrie, avec tanks, avions, artillerie, chars blindés. Elles avancent pourtant moins vite qu'elles ne reculaient en Grèce ou en Flandre. Partout, elles se heurtent à la résistance organisée par le général Dentz. Faisons confiance à ce loyal et énergique soldat disposant de troupes numériquement et ,matériellement faibles, il fera son devoir jusqu'au bout, sans défaillance. Les Français qui combattent sous ses ordres le feront aussi. Ils savent que ce r-'est pas la Syrie seule, confiée à la garde de la France, qu'ils défendent c'est l'empire fran- çais. C'est même quelque chose de plus c'est l'honneur fran- çais c'est le drapeau français où que ce soit qu'il flotte c'est la fidélité au chef de l'Etat français qui leur à donné l'or- dre de ne pas laisser amoindrir le patrimoine matériel et moral de la France Le général de front populaire Catroux, qui combat sous les ordres du général anglaie Wilson a, pa- rait-il, lancé des proclamations et des tracts pour annoncer qu'il se battait « afin de chasser les Alle- mands et les Italiens installée en Syrie ». Ce serait à mourir de rire, s'il ne s'agissait d'une tragédie affreuse où coule le sang français. Il n'y a pas d'Allemands il n'y a pas d'Italiens en Syrie le maréchal Pétain et l'amiral Darlan l'ont affirmé sur l'honneur et leur pa- role vaut bien celle d'un Catroux ou d'un de Gaulle. Mais il y a des Allemands, il y, a des Italiens de- vant Tobrouck et Sollum si le général Catroux brûle de se mesu- rer avec eux, que ne va-tol pas les déloger de Sollum et que ne va-t-il pas délivrer Tobrouck ? Ce serait plus courageux que de se jeter sur un pays où il ne rencon- trera que des Français et où il ne récoltera de gloire que dans la mesure où la lâcheté peut en pro- curer. Guy Lannay. DES • CHANCES AVEC VOS BILLETS DE LA LOTERIE NATIONALE entiers ou dixièmes de n'importe quelle tranche vous pouvez, chaque jour, gagner un des nombreux prix de notre Concours. Aujourd'hui 10 juin Gagne 1.000 francs LE NUMERO 731.547 Gagne 500 francs le n° 660.189 Gagne 250 francs le n° 240.230 Gagnent 100 francs les numéros suivants 985.376 194.920 118.475 087.573 1.085.701 732.968 1.105.731 283.602 052.836 Gagnent 50 francs les numéros suivants 312.547 1.053.407 158.207 050.961 385.673 Gagnent 25 francs les numéros suivants 662.074 037.845 1.091.305 517.264 269-450 781.034 Si voua ne pouvez pas vous déplacer, participez à notre concours hebdomadaire en nous envoyant vos billets por- tant l'un des numéros ci-dessus (Voyez en 2e page le règlement)

Le Marin - 10 Giugno 1941

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Il discorso pronunciato dal capo del fascsimo e del governo italiano, Benito Mussolini, in occasione dell'inaugurazione di Pontinia coincidente con la giornata della fede ha avuto molta eco presso la stampa internazionale per il consenso riscosso dal regime in quel perido che riusciva, malgrado le sanzioni economiche, ad infervorare il popolo che donava spontanenamente le propre fedi nuziali, d'oro, ed altri oggetti di metallo prezioso per sostenere la politica del regime sanzionata per le condotte di matrice colonilista perseguite. Anche a distanza di diversi anni il discorso che Mussolini pronunciò a Pontinia viene spesso ripreso dalla stampa, nazionale ed estera, e con lui il piccolo centro riurale di Pontinai che suo malgrado a legato il proprio nome a quella circostanza politcamente così' rilevante. (tratto da www.pontiniaweb.it)

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télégraphique: Matin, Paris

EN SORTANT CE MATIN

SACHEZ QUE

g] Aujourd'hui Saint-Landry.

S La distribution du riz au titre du

mois de mai sera effectuée à

partir du vendredi 13 juin.

g] C'est aujourd'hui qu'entre en vi-

gueur l'arrêté autorisant la vente

sans tickets des gâteau? ne con-

tenant pas de farine panifiable.

5^e ANNÉE N° 20.885MARDI 10 JUIN 1941

voici Le français rut dupeI comment de

ona trompéd un odieux complotl'opinion

publiquecontre sa conscience,Pétri, malaxé et travaillé par

les Pertinax, Buré, de Kerillis,

Joseph-Elie Bois et Geneviève

Tabouis, le bon sens du pays ae-

cepta la guerre. «pour en finir»

PAR PAUL ALLARD.

Le 1er août 1940, la radio offi-

cielle de Vichy- énumérant les

différentes catégories de respon-

sables de la guerre qui allaient

être déférés à la Cour suprêmede justice de Riom, créée la

veille plaçait en tête de sa

liste

1° Ceux qui ont provoqué et

entretenu l'esprit de guerre en

s'opposant, par tous les moyens,aux tentatives de conciliation et

aux tentatives de paix.

Dix mois ont passé. Aucun

de ceux qui ont provoqué et

entretenu l'esprit de guerre »

n'a jamais été inculpé ni in-

quiété.Sauf un Raymond Phi-

lippe de la banque Lazardcommanditaire de l'Europe Nou-velle et brailleur de fonds de

Pertinax, a été, pendant quel-ques mois, placé sous le régimede la détention surveillée.

.Puis remis en liberté, avecdes excuses.

La seule énigmede la guerre

Dans l'affreux désastre, tout, au-jourd'hui, devient clair. Les causesde la catastrophe, les raisons pourlesquelles nous avons été vaincust'inscrivent, lumineusement, dansles statistiques de nos^ armementstt sur la carte des opérations.

Un seul mystère, à mon avis,demeure comment le peuple fran-çais réputé pour son bon senset pour son attachement à la paix,

si instinctivement braqué contreles mensonges et le bourrage de

i crânes s'est-il laissé entrainer àdouner son acquiescement à cette

guerre absurde et, comme le rap-pelait, l'autre iour, Pierre Laval,si évidemment perdue d'avance ?

Là. est l'énigmeCette fameuse opinion publique

dont on nous rebattait les orei!-les dont nos dirigeants affec-taient de dire « c'est notre mai-tresse à tous » avait été, avant laguerre, si bien malaxée, pétrie, «fa-briquée que la plupart des Fran-çais en étaient arrivés à accepterla guerre pour en finir. à pré-férer la guerre à la possibilité dela guerre, à se jeter dans la guerresanglante pour éviter la guerreblanche

A la manière de Gribouille.Sans s'en rendre compte, lee

Français furent dupes d'un im-mense complot contre leur cons-cience et contre la paixdont la nocivité dure encore.

L'âme de ce complot était M.Alexis Léger, secrétaire général du

-8° à STOCKHOLM

MOSCOU, 9 juin. On si-

gnale un froid exceptionneldans la République carelo-fîn-noise. La neige tombe sansarrêt et la température est au-dessous de zéro. On signale deStockholm que la nuit dernièreune vague de froid a déferlésur toute la Suède du nord et

Stockholm la température est

descendue à huit degrés au-

dessous de zéro. La gelée blan-

che a causé des ravages dans

l'agriculture.

Les deux lots de 500 francs

sont découverts en même temps

Il reste à mettre au jour

la troisième clef qui vaut 3.000 francs

Belle matinée dominicale les

jardins du Trocâdéro et les massifs

avoisinant l'avenue Elysée-Reclussont envahis par une foule de

chercheurs qui, à pas lents, explo-raient les bordures des pelouses.

D'aucuns méditent les yeux fixés

sur les ,grilles de l'aquarium, d'au-

tres paraissent en extase devant

la gueule du crocodile de bronze

râlant sous l'étreinte du lion

Cependant, au coin du quaiBranly et de l'allée Paul-Deschanel,un grand garçon au blouson de

cuir, arpente l'allée, soumettantles bancs à un examen attentif.C'est M. Paul W. l'un des ga-

gnants d'un lot de 500 francs, il ya 15 jours. Auprès de lui l'un deses camarades, M. Prosper L.

Soudain, les deux chercheurs,chacun à l'extrémité du banc le

plus proche du quai se relèvent

presque en même temps ilsviennent de découvrir, enveloppées

'-dans '-une étiquette rouiée, les

ministère des affaires étrangèresdont le Matin -k déjà eu l'occa-sion de vous révéler les exploiteténébreux.

Assisté de M. Pierre Comert.chef du service de la presse et de

l'information au Quai d'Orsay.Alexis Léger réunissait. chaquesoir, ses agents de presse.

Le complotIl y avait communication de

nouvelles, échanges d'informations,lecture et commentaire des dépê-ches des ambassadeurs et des rap-

ports secrets.

Les habitués de ces conférencesofficieuses étaient soigneusementtriés sur le volet. Les leadersétaient Pertinax, de l'Europe Nou-

velle Buré, directeur de l'Ordrede Kerillis, directeur de l'Epoque;Joseph-Elie Bois. rédacteur en chefdu Petit Parisien, et Mme Gene-viève Tabouis, rédactrice diploma-tique de l'Œuvre.

L'agence Havas était représentéepar son rédacteur diplomatiqueaccrédité, M. Quilici.

Si iiéger voulait, contre son mi-

nistre, torpiller une négociation en

cours, il mobilisait un dé ses

complices de la presse belliciste quilançait son brûlot de guerre.

Vous vous rappelez l'affaire du

plan Laval-Samuel Hoare.?

La campagne contre l'Ethiopieétait commencée depuis trois mois.Lés 7 et 8 décembre 1935, Sir Sa-muel Hoare, ministre des affaires

.étrangères de Grande-Bretagne, se

rendant à Saint-Moritz, fait àParis un séjour au cours duquel il

prend contact avec M. PierreLaval, et d'où sortit le fameux

plan connu sous le nom de ProjetLaval-Hoare, ou Suggestions de

Paris en vue d'un règlement amia-ble du conflit italo-éthiopien.

C'était, en quelque sorte, la mé-thode de Munich substituée à laméthode genevoise, mais sous lecontrôle de la'Société des nations

qui avait encore force de vie etdevait approuver les termes del'accord. C'était la possibilité d'ar-rêter la guerre, alors qu'il en était

temps encore.

(Suite page 3, col. 5 et 6)

FRANCS

DE COLIS VOLÉS

pardes cheminots

en gares de Lyon

et de Bercy

La S.N.C.F. était, depuis quelquesmois, victimes, en gares de Lyonet de Bercy, de vols importants.dont le principal auteur était un

employé, Gustave Chelim.Chelim, arrêté, a fait des aveux.

Il avait pour complices ArmandPelin et Georges Courtois» tousdeux également employés à la S.N.

C.F. Les faits délictueux portentsur 800.000 francs environ.

Argent et colis dérobés ont été

récupérés et restitués à leurs pro-priétaires.

clefs correspondant aux lots de500 francs. Il était 6 h.* 50.

Déjà, il y a 8 jours, nousavions fait équipe ensemble; monami et moi, nous dit l'un d'eux.Cette fois encore nous, avons unisnos efforts et nous avons gagnéensemble. C'est en examinant l'ar-mature en fonte du dossier dubanc que nous découvrîmes enfon-cées chacune dans un trou les

clefs et leurs étiquettes.Heureux 500 francs qui vont

me permettre de faire patientermon percepteur

Mais.. mais il reste à découvrirla clef permettant de gagner le lotde 3.000 francs. Alors, à qui lestrois billets ? Chercheurs, cher-chez'encore.

EN TROISIEME PAGE

TOUS LES SPORTS

7 ENFANTS

NOYES

ENMERUne remorque

chavire sur

la côte landaise

DAX, 9 juin. M. Jean Cassa-gne, batelier, était allé dimanche

soir, vers 18 heures, faire une pro-menade sur le courant de Contis

qui longe la côte landaise avant

d'aller se jeter dans l'océan. Il

avait emmené avec lui sept en-

fants quelques instants après, la

barque chavira et tous les occu-

pants- furent précipités à l'eau.

Jusqu'ici cinq corps n'ont puencore être retrouvés, ce sont ceuxdu batelier Cassagne son fils,

Françis, 6 ans Jean Caussèque,8 ans; Claude Caussèque, 6 ans;Jean Laterrade, 6 ans.

Trois corps ont été rejetés peuaprès. Ce sont ceux de Hébert

Edouard, 14 ans, Berthe Laterrade,Simone Laterrade, 3 ans.

L'AMIRAL DARLAN

parle ce soir aux Français

L'amiral Darlan, vice-présidentdu conseil, s'adressera aux Fran-

çais, dans une allocution qui sera

radiodiffusée aujourd'hui à 21 heu-res par l'ensemble des postesfrançais.

Lespertesnavalesanglaisess'amplifientdeplusenplus

BERLIN, 9 juin. Le

Grand Quartier Général al-

lemand communique

Des sous marins ont coulé

31.500 tonnes de bâtiments de

commerce ennemis.Des détachements de l'avia-

tion allemande ont effectué, au

cours de la nuit du 7 au 8 juin,une nouvelle attaque particuliè-rement efficace sur la base na-

vale britannique d'Alexandrie.

Malgré une violente défense, plu-

sieurs bombes de gros calibre

ont atteint les installations du

port et les dépôts de la marine.

Plusieurs grands incendies ont

éclaté dans des installations stra-

tégiques.Dans les eaux britanniques,

des avions de combat ont coulé,

la nuit dernière, deux bâtiments

de commerce d'un tonnage to-

tal de 7.000 tonnes et ont bom-

bardé des installations de port

sur les côtes sud et sud-est de

l'Angleterre Un avion de com-

bat a bombardé, de jour. avec

succès, un dépôt de matières

premières dans le sud de l'An-

gleterre.En Afrique du Nord, des posi-

tions de batteries britanniques ont

été bombardées devant Tobrouck

par l'artillerie. Des avions de com-

bat allemands et italiens ont at-

taqué très efficacement des instal-

lations fortifiées et des installa-

tions de D. C. A. à Tobrouck.Au cours de la nuit dernière, de

faibles forces ennemies ont sur-

volé l'ouest de l'Allemagne. On

signale quelques morts et plusieursblessés parmi la population civile.Il n'y a pas eu de dégâts militairesou économiques. Des incendies quiavaient éclaté dans plusieurs mai-soins ont pu être rapidementéteints.

Du 4 au 8 juin, l'ennemi a perdu

FAROUCHE RESISTANCE

Lourdes pertes

britanniques

A Beirout, la place de l'Etoile et le Parlement libanais.

Photo Exclusivité « Le Matin »

M. FrançoisPiétri

remet à l'ambassade

britanniqueà Madrid

une note de protestation

MADRID, 9 juin.' M. Fran-

çois Piétri, ambassadeur de Fran-

cet en Espagne, s'est rendu hier à

l'ambassade de Grande-Bretagne

pour remettre une note du gou-

vernement français relative à 'la

violation du territoire syrien par

les forces britanniques. L'entrevue

a été brève.

dix appareils. Huit ont été abattus

en combats aériens et deux par

des. bateaux patrouilleurs. Au cours

de la même période, nous avons

perdu neuf appareils.

Le Kapitaenleutnant Heinrich

Liebe et le lieutenant de vaisseau

Endrass sont les quatrième et

cinquième commandants de sous-

marins qui ont coulé un tonnagetotal de plus de 200.000 tonnes

chacun.

Au cours des combats de Crète,

les détachements de parachutistes,commandés par le commandant

Koch, le capitaine Altmann et le

lieutenant Genz.-se sont particu-

lièrement distingués par leur au-

dace, et leur héroïsme. L'action des

détachements dp parachutistescommandés par le général de bri-

gade Meindl, le colonel Braeuer, le

colonel Heiderioh, le colonel Ram-

ke et le colonel Sturm, a permisles attaques décisives pour la con-

quête de la Crète.

Communiquéitalien

ROME, 9 juin. Le Grand

Quartier Général italien

communique

En Afrique du Nord, notre artil-

lerie a touché deux navires quientraient à Tobrouck. L'aviation a

bombardé, à Tobrouck, des entre-

pôts jet des positions d'artillerie.Nos avions ont détruit des camions

ennemis.*

L'ennemi a entrepris des raids

sur Bengazi, Dema et Tripoli.En Afrique orientale, les com-

bats acharnés continuent dans la

région de Galla Sidamo. Dans la

région de Gondar, vive activité de

Il'artillerieennemie qui est efficace-

ment combattue par la nôtre.

BEIROUT,9 juin. Voici le textedu communiqué officiel publié lun-di soir par le haut commandementment

L'ennemi a poursuivi aujourd'huison offensive sur terre et sur mer.Partout il a été contenu. Sur cer-tains points, il a été contre-attaqueet bombardé par notre aviation.

Quatre avions britanniques ontété abattus. Deus appareils fran-çais sont manquants.

Deux navires de guerre britanni-

ques ont été sérieusement endom-

magés au nord de -Tyr par la bril-lante action de deux contre-tôrpil-leurs jrançais.

BEIROUT,9 juin. Kuneitfa est

prise depuis hier sous le feu del'artillerie.

Sur la côte, des chars blindésont été victorieusement repoussés.

Malgré leur infériorité numéri-

que et bien que ne disposant ni de

chars, ni d'armes lourdes, les trou-

pes françaises résistent magnifi-quement.

Lanouvellecarte

d'alimentationLes fiches de demande

en seront établies

dès la fin du mois

Mais la carte ne sera pasdistribuée

avant la fin d'octobre

Nous avons annoncé que les car-tes d'alimentation actuelles allaientêtre remplacées par d'autres, per-mettant un contrôle et une surveil-lance plus efficaces, qui rendrontles fraudes plus malaisées.

Le ministère du ravitaillement

publie à ce sujet un communiquéprécisant que les fiches de deman-de des nouvelles cartes seront éta-

blies, lors de la distribution destitres d'alimentation de juillet, àraison d'une.fiche par anciennecarte présentée.

(Suite page 3, col. 5)

L'exposition de la France européenne

kilosde poisson

par joursont pêchés à Lorient

Mais le transport

en devrait être amélioré

Lorient, 9 juin. Tous les équi-

pages de chalutiers et de pinassesà moteur s'accordent à dire que le

poisson donne en abondance au

large. La moyenne jnurnalière dela semaine écoulée n'a pas été jn-férieure, en effet, à 10.000 kilos cemarée.

Ce serait particulièrement ré-

jouissant s'il étaU» possible d'écou-ler tout ce poisson sur les marchésde l'intérieur, mais les opérationsqu'il doit subir au port d'arrivée

jusqu'à son départ sont tellementcompliquées qu'il n'est pas possibled'écouler entièrement le jour mê-me les arrivages.

Si l'on considère qu'il y a une

cinquantaine d'espèces de poissonsse divisant elles-mêmes en plu-sieurs catégories, c'est une cen-taine de lots divers qu'il faut d'a-bord classer puis peser par caissesde 40 kilos. Le poisson est répartiensuite aux mareyeurs profession-nels, en fonction de leur chiffred'affaires d'avant guerre, quil'acheminent sur le train de marée.Ce n'est que deux ou trois joursplus tard qu'il parviendra auxmandataires.

On conçoit donc la difficulté deconserver le poisson dans un étatabsolu de fraîcheur.

Une réunion s'est tenue derniè-rement à la sous-préfecture pourexaminer les moyens de remédierà cette situation. Des mesuresénergiques de simplification s'avè-rent très urgents

ABflltV Une nouvelle

Le is mars dernier; le gou-

vernement a décidé d'institué

une cour criminelle spéciale

chargée de réprimer « les dé-

lits susceptibles de nuire au

ravitaillement du pays Par-

fait. Un nouveau décret, en

date du 4 juin, renforce les

pouvoirs de ladite cour, qui

jugera tous les cas d'acca-

parement, stockage, majora-

tion illicite des prix, manœu-

vres contre l'approvisionne-

ment du pays en toutes sor-

tes. » Plus que parfait.

Il ne reste maintenant à la

cour qu'à fonctionner à sé-

vir. Elle ne devrait pas man-

quer de besogne. On lui pro-

met une belle publicité pour

ses jugements. Mais, pourl'amour du ciel et de la jus-

tice, qu'elle juge Et qu'elle

juge vite

Une cour de justice ou l'on

ne voit jamais de prévenus,

n'a pas plus d'intérêt qu'une

basse-cour où l'on ne trou-

ve jamais d'œufs. Il est bien

d'édicter des codes mais il est

mieux encore de les appliquer.Il est bien de munir les ma-

gistrats de foudres mais il est

mieux encore de faire éclater

leur tonnerre.

Jean d'Orsay.

Nossoldatsdéfendent

l'honneurfrançais

Depuis25ans

un aveugleest organisteASaint-Germain-des-Prés

M. André MarchaiP'io*o « Le Matin ».

Etreaveugleet- devenir un -vir-tuose du clavier, cela semble à

première vue une gageure.

Cependant, combien d'aveugles,

déjà, ont illustré la carrière musi-cale depuis que Valentin Haüy etLouis Braille leur ont donné le

moyen de lire et de comprendre

Nous venons de voir un de cesvirtuoses André Marclial, premierprix du Conservatoire, organiste deSaint -Germain -des. -Prés,, depuisvingt-cinq- ans et aveugle.

André Marchai est un modeste.Il se défend de parler de lui-même.Par contre, il nous entretient vo-lontiers de ses élèves.

Ils sont nombreux, nous ditAndré Marchai. En vingt-cinq ans,j'en ai formé certainement plu-sieurs centaines. Certains ont ac-

quis de la notoriété d'autres sentallés en province exercer leur artavec honneur. Parmi ces élèves,j'ai toujours eu des « clairvoyants »et des aveugles.

Yves de Mortagne

(Suite page 3, col. 4)

LESPOURSUITES

contre les affameurs

Un quatrième commissionnaire

est arrêté

Un quatrième commissionnaire,Louis Scossa. a été arrêté parM. Martin, juge d'instruction, pouraction illicite sur le marché desdenrées alimentaires.

Louis Scossa, qui est associé et

gérant de la maison Maxtelli, 10.rue Française, avait expédié le

28 mai un télégramme ainsi

conçu

Taxe, suspendez envois carottes,

navets, ail, oignons.

Il a été écroué à la Santé.

L'Exposition de la France eu-

ropéenne connaît un immense

succès et l'affluence des visi-

teurs ne cesse de croître de

••• jour en jourPhoto « Le Matin »

et la fidélité

a u ch ef

del'EtatAux dernières nouvelles, la

colonnes britanniques accompa-

gnées d'éléments gaullistes atta-

quent de trois ou quatre côtés

différents la Syrie, avec tanks,

avions, artillerie, chars blindés.

Elles avancent pourtant moins

vite qu'elles ne reculaient en

Grèce ou en Flandre. Partout,elles se heurtent à la résistance

organisée par le général Dentz.

Faisons confiance à ce loyalet énergique soldat disposantde troupes numériquement et

,matériellement faibles, il ferason devoir jusqu'au bout, sansdéfaillance. Les Français quicombattent sous ses ordres leferont aussi. Ils savent que cer-'est pas la Syrie seule, confiéeà la garde de la France, qu'ilsdéfendent c'est l'empire fran-çais. C'est même quelque chosede plus c'est l'honneur fran-çais c'est le drapeau françaisoù que ce soit qu'il flotte c'estla fidélité au chef de l'Etatfrançais qui leur à donné l'or-dre de ne pas laisser amoindrirle patrimoine matériel et moralde la France

Le général de front populaireCatroux, qui combat sous les ordresdu général anglaie Wilson a, pa-rait-il, lancé des proclamations etdes tracts pour annoncer qu'il sebattait « afin de chasser les Alle-mands et les Italiens installée enSyrie ».

Ce serait à mourir de rire, s'il nes'agissait d'une tragédie affreuseoù coule le sang français. Il n'y apas d'Allemands il n'y a pasd'Italiens en Syrie le maréchalPétain et l'amiral Darlan l'ontaffirmé sur l'honneur et leur pa-role vaut bien celle d'un Catrouxou d'un de Gaulle. Mais il y a desAllemands, il y, a des Italiens de-vant Tobrouck et Sollum si legénéral Catroux brûle de se mesu-rer avec eux, que ne va-tol pasles déloger de Sollum et que neva-t-il pas délivrer Tobrouck ? Ceserait plus courageux que de sejeter sur un pays où il ne rencon-trera que des Français et où il nerécoltera de gloire que dans lamesure où la lâcheté peut en pro-curer.

Guy Lannay.

DES• CHANCES

AVEC VOS BILLETSDE LA

LOTERIE NATIONALE

entiers ou dixièmes

de n'importe quelle tranche

vous pouvez, chaque jour,

gagner un des nombreux

prix de notre Concours.

Aujourd'hui 10 juin

Gagne 1.000 francs

LE NUMERO 731.547

Gagne 500 francsle n° 660.189

Gagne 250 francs

le n° 240.230

Gagnent 100 francs

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087.573 1.085.701

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les numéros suivants

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158.207 050.961 385.673

Gagnent 25 francs

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662.074 037.845 1.091.305

517.264 269-450 781.034

Si voua ne pouvez pas vous

déplacer, participez à notre

concours hebdomadaire en

nous envoyant vos billets por-

tant l'un des numéros ci-dessus

(Voyez en 2e page le règlement)

Page 2: Le Marin - 10 Giugno 1941

2 -sLE MATIN Mardi 10 Jum 1941

PARIS RECLAME DES LEGUMESMalgré les prévisions moins pessi-

wwtes de samedi dernier, l'appro.Kisionnement de Paris en légumeset en fruits reste critique..

^En dehors des 305 tonnes de pom-mes de terre nouvelles d'Algérie,les arrivages étaient, hier matin, de329.200 kgs contre 356.000 le lundi2 juin

Ainsi, après une semaine de pluieset malgré la hausse de température.

Les nouveaux prix des légumes

et fruits pour la semaineLa situation du marché des fruits

et légumes a retenu particulièrementl'attention du Comité départementaldes prix qui a pris connaissance dela marche de l'information judiciairedans « l'affaire des télégrammes »,au sujet de laquelle quinze commis-sions rogatoires ont été envoyées en

province.D'autre part, sur Ia base du non-

veau prix à la production fixé parl'arréte du secrétaire d'Etat au ravi-

taillement en date du 4 juin, le Co-

mité a établi, pour Paris et le dépar-tement de la Seine, les prix mavima

de vente des légumes et des fruits

applicables, en gros, hier, et, au oé-

tail, aujourd'hui 10 juin.

Voici les nouvelles taxes iprix maximal

applicables aux primeurs pour la vente

au détail

Artichauts Midi, le kg Breta-

gne. 9.10 le kg.Carottes avec fanes. 9 fr. la botte

Equeutées. 9,20 le kg.Oignons blancs en bottes 10 fr. 80

la botte en vrac, 9 fr. 20 le kg.Navets eu bettes, 5 fr. la botte

équentts, 5 fr.'90 le kg.Ail nouveau 12,40 le kg.Choux Midi, 5,90 le kg Bretagne,

le kg.Poireaux nouveaux, 14,50 la. botte;

Midi. 10,50.Epinnrds 6.50 le kg.Petits pois 9,90 le kg.Pois mange-totlt 15 fr. le kg.Asperges long. 18 cm.. 19 fr. le kg.

long. 22 cm., 13,70 à le kg., selon

grosseurRadis 2,30 la botté.

.Laitues grosses. 3.30 pièce petites.piète maraîchères, 9 fr. le kg.

Romaines grosses, 3 fr. 30 piècepetites, 2 fr. 80 pièce maraîchères,ÎO fr- le kg.

SeoroîM et chicorées maraîchères,0 fr. le kg.

Choux-Heurs (A la pièce) primeuristes

[GrandConcours!

(des MilleChances)

1organisé par Le Matinf

REGLEMENT f

I Tous les possesseurs d'un blllM 1

quelconque de la Loterie nationale,i qu'il s'agisse d'un billet entier ou fSi d'un dixième, de n'importe quelle SS tranche déjà tirée, peuvent parti-S ciper à notre concours, à la condi- £

Si tion que le billet ait été acheté S

S par eux et leur appartienne il

S titre personnel |

i le Concours quotidiens

Tous les Jours, nous publionsune série de numéros avec, en £

S regard, le prix que nous attribuons |à chaque numéro. Le possesseurd'un billet quel qu'il soit, comité

il il est indique ci-dessus, portant te Enuméro correspondant qui, le pvc- S

mier, l'aura présenté à notre:

caisse, 6, boulevard Poissonnière,Paris, touchera immédiatement 1. s

prix indiqué.

;2° Prix hebdomadaires i

Peuvent participer au tiragede nos prix hebdomadaires loua =

S nos lecteurs de Paris, de ban- §= lieue et de province, s'ils pos »è-i dent un billet de la Loterie natio-g lialc ou un dixième de billet, de

g n'importe quelle tranche déjà t'réo, s

portant un des numéros mention- §S nés dans nos listes quotidiennes,£billet nous sera envoyé ou remis, =

S accompagné d'une feuille de pa-sg pier portant le nom et l'adresse i

du concurrent et la date du nuuic- |

i ro du Matin où a été publié le Is numéro du billet, sous enveloppeSi fermée, à l'adresse suivante §

Le Matin, Concours des Mille chan-

ces, 6, boulevard Poissonnière,2 Paris. Is Aucune lettre recommandée ne

=sera admise Toute lettre ne com- |

= portant pas, sur l'enveloppe, la

gmention « Concours des Mille

s Chances sera annulée, ainsi que |tout envoi comportant sous une £

5 même enveloppe plusieurs billets fx ou plusieurs numéros.

Le tirage de nos prix hebdoma-£ daires sera assuré par nos seins,1 en présence d'un officier minislé-:

g rlel qui en constatera la régularité. |A chacun de ces tirages hebdo-

madaires, vingt enveloppes seront5 tirées au hasard parmi celles que

gnous aurons reçues la semaine =

I précédente. Ces enveloppes seront:

E alors ouvertes, et les concurrents

i qui nous les auront envoyées eus remises auront droit au prix men-

s tienne dans nos concours quoti-S diens pour le numéro de leur:

g billet,= Le tirage de nos prix hebdem;»-

I daires aura lieu chaque samedi.

5 Les résultats en seront punies;S dans Le Matin du lendemain di- §

manche. Attention

De nombreux lecteurs nous en-= voient, pour participer à nos tira-

ige.tr hebdomadaires, des billetsdont les numéros ne correspondent |pas à Ceux que nous avons publiés, s

Nous ne pouvons qu'annuler ce?I envois. |

§ Seuls, les billets portant nn fi"s 1S numéros que nous avons publiésS sont valables pour nos tirages. r

Si 3° Grand Prix mensuel

1 de 10.000 francs I

Ë Le dernier dimanche de chaquei

ë mois, le prix quotidien de l.OSOî= francs sera remplacé par un Grand 1i Prix de 10 000 francs, qui 'rra

Ë attribué de la même façon que les iS prix quotidiens. i5 En outre, deux prix de 500 frapes î= et deux prix de 250 francs seront |

attribués aux porteurs de billetsE du même numéro que celui ga- 1I Rnan" notre Grand Prix de 10.<m0|H francs, dans l'ordre de leur pré-

senlation à notre caisse. |= En prenant part à notre ron- ii cours, les rrncurrents

11 en accepter le règlement et à:S n'élever aucune réclamation quantI à son fonctionnement. |

MOTS CROISESPROBLEME DU 10 JUIN

Ho) uuuLQien^m 1. i\ b pa^ ae .suit*

dans les ;de.6, Brillant tactiœ.III. Programme touristique. IV. Peulttre de mer ou de montagne. Sym-bole* de fermeté. V. Sous l'ove d'uneJjapiteau. Fin de participe. VL

Répétitions. VU, OuEiquefois tou.Propre. VIII. Préposition. Ouvragede fortification. ES. Prépare la récolte.

Remarquable par son système pileux.

les légumes, qui devraieact affluer,n'arrivent même plus au rythmeminimum des envois de la sentaineprécédente.

Cette situation ne peut se prolon-ger.

Il est paradoxal, en effet, deconstater que les Parisiens en soneacore à se débattre entre la péacu-rie de légumes et primeurs et lesmanœuvres contre la taxation.

parisiens géants, 12,30 gros, 11,50moyens. petits,

Tomates lisses, 18,30 le kg côtelées.16.40 le kg.

Haricots (prix au kilo) verts fin*.verts moyens, 14.20 beurre,

mange-tout et gris, 16 fr.

Courgettes 10 fr. le kg. Fèves7,30 le kg. Blettes: 7,30 le kg.

Fraises fprix au kilo) des bois, desquatre-saisons ou forcées, hors taxa-lion de Ploueaetel. 23.40 Héricart29 tomates, et autres 17,30 sur-prises des Halles. 21.30.Cerises (prix au kilo), en vrac Mar-motte, Anglaises et Montmoren-cy. Bigarreaux et griottes 17.40Bigarreaux blancs et cerises communes,10.70: communs, 10,70.

Amandes vertes 14 fr. à 7 30 le kg..selon qu'il y en a 80 au plus au kg,

Les Parisiens et le ravitaillement

en charbon

Le Comité consultaitéconomique

s'est réuni, sous la présidence de M.Quentin, maire adjoint du 171, pourétudier le ravitaillement en charbonde la capitale. Il a entendu plusieurstechniciens.

De leurs déclarations, Il résulte neles Parisiens auront du charbon, du-rant la période d'été sans que la quan-tité du combustible puisse être finie,puisque le pourcentage alloué varieselon les catégories.

En ce qui concerne Îa période d'hi-ver, les dispositions prises dès à pré-sent permettent de supposer que lapopulation parisienne recevr:i, entemps utile, la quantité de charbon

ront alloués.M. Doreau, maire adjoint du

a renduhommage

à M. Magny, qui,dès son arrivée R la préfecture dc laSeine, s'est préoccupé immédiatementdu ravitaillement en combustible deses administrés..

SPECTACLESANA DE POMBO

expose une collection

de robes espagnoles

La belle danseuse espagnole quenous avons applaudie au début del'année sous le nom d'Ana de Espanavient, à son retour d'une tournée en

Espagne, d'offrir & quelques amis deslettres, du théâtre et des arts, le pri-vilège d'admirer les magnifiques robes

espagnoles des xv*, xvi- et xvir* siè-cles, appartenant à la collection de

lime Pombo.

Vendredi et samedi, ces robes portéespar les élèves d'Ana de Espana, dansun décor, composé par le peintre Cap-paro, ont été présentées à M. de Lcque-

rica, ambassadeur d'Espagne, qu'entou-raient M. Jasques Bouche, M. Ro-bert Trébor, Serge Lifar, M. JacquesHebertot et M. Gaston Baty. Les cos-tumes de fête d'Avila aux chapeauxornés de miroirs, le costume de ma-

riée d'Estramadure au velours ciseléà la main furent particulièrementadmirés.

Un cocktail Intime offert dans uncadre espagnol, à la clarté des ciresdans des torchères de bronze, terminacette réception dont le compositeurArroyo, le peintre Capparo et Anade Espana faisaient les honneurs avecune rare courtoisie.

H. de P.

RADIO-PARIS

Mardi 10 Radio-Paris. i 16 h. ao

LINA MARGY chante a ADIED

de Lucien Iiiïarde et Suzanne Mervay

Mardi 10 juin

6.00 Musique variée. Pre-

mier bulletin d'informations du radio-

journal de Paris. 7.15 à 7.30 Bulle-

tin d'informations de la radiodiffusion

nationale françeise (lin d'émission).

Le trait d'union du travail.

10.15 Les danses du Carnet de bal.

10.45 Le fermier à l'écoute. 11.00

Protégeons nos enfants. 11.10 Voyage

imaginaire, une présentation de Pierre

Hiegel, 11.40 Emission de la Croix.

Rouge. 11.45 Bulletin d'informations

de la radiodiffusion nationale française.12.00 Déjeuner-concert avec l'orches-

tre Victor Pascal.

13.00 Deuxième bulletin du radio-jour-nal de Paris. Raymond Legranda son orchestre 14.00 Revue de la

presse du radio-journal de Paris.14.15 Mélodies d'Ernest Chausson, inter-

prétées par Suzanne Stappen (anniver-saire de la mort du compositeur).14.30 Revue du cinéma, 15.00L'éphéméride. 15. 5 Quintette à ventde Paris. 15.30 Troisième bulletin du

radio-journal de Paris, 16.00 L'heuredu thé Max Lajarrige (orgue Ham-mond) Nelly Audier au piano Lina

Margy et son ensemble. 16.45 Por-traits de femmes, 17.00 Ous Viseur.

17.30 Villes et voyages LeMantchéoukouo. 17.45 Bel ennto

Paul-Henj-i Vergnes. 18.00 Lacauserie du jour. 18.10 Ra-dio-actu«liteB. 18.20 Willy Butz,

Nos poètes s'amusent. îe.Of)Ah la belle époque La tri.bune du soir. 20.00 Radio-journal deParis idernier bulletin). Qua-tuor Loewenguth. 20,45 il. Learéalités françaises.

(Fin démission).

Mercredi 11 juin

6.00 Musique variée. Premierbulletin du radio-journal de Pans.7.15 à 7.30 Bulletin d'information de laradiodiffusion nationale française (find'émission). lo.OO Le trait d'uniondu travail. 10.15 La demi-heure dela valse. 10.45 Le fermier à l'écoute.

Cuisine et restrictions.11.15 L'accordéoniste Prudbomme et lezuitariste L. Sponnagel. 11.45 Bul.letin d'informations de la radiodiffusionnationale française. Déjeuner-concert avec l'orchestre de Paris, sous ladirection de Kostia de Konstantinoff.

X. A lui ou à elle. Début d'uneville belge. Sur une partition.

Verticalement 1. On y perd sonlatin. 2. Longues tirades, 3. Nepns être sérieux. Possessif,Sous la terre et sur l'enfer. s. Met-tre hors d'état de servir. 6.1 Borné.

Abréviation accompagnant une de.mande de service. 7. Piste d'unebête. Mot .-inployé comme préfixe.

8. Caches. Se6 coups ne font pasmal. 0. Trois lettres de Elster.Environs, 10. Sangs végétaux. Defamille honorable.

SOLUTION DU PROBLEMEDU 7 JUIN

Horizontalement I. Care«£e6. II.Aréopage, m. Rat Roland. IV.Nirvana er. V. Ana tendreVI. Ihs tuer. VII. Actt tirée.vni. Lied Ane. IX. Ertgne. X,Elan tsar.

Verticalement 1. 1. Carnaval, 2.Arain ciel. 3. Retraitera. 4. E.O.;Hédm. 5. Sprats. 6. Saône tant.

7. Eglantines, 8. Séa (séance)dure. 9. JJérée. 10. Cadrèrent.

LA SEMAINE DU CINÉMA

JOLIES FLEURETTES

Dans le courrierd'une agence de

police privée sé-rieuse et renom-mée comme était

l'agence fondée et

dirigée par NI. Al-cide Bongros, dé-tective (le tout pre-mier ordre, ne

sont pas rarcs leslettres bizarres,

énigmatiques, p:ir-lors inquu'iam "s,

parfois comiques, parfois même at-tendrissantes.

Ce lundi i) juin, M. Bongros et sasecrétaire Mlle Ariette dépouillaient,

sur la grande table occupant le milieudu cabinet directorial. La blonde en-fant fondait les enveloppes du trait

trayait le contenu, dépliait, lisait viled'un regard. Ht puis, selon ce con-tenu là, clic lisait tout à haute voixou bien elle mettait les papiers decôté en disant « A la suite, dossiernuméro. ». Rarement elle se trom-pait. Et si, par extraordinaire, ellefaisait erreur, son Patron, d'une voixplacide entre deux bouffées de ciga-re, prononçait le numéro juste. Ou

AU CHANTILLY Sans restric-

tions, revue en deux actes et

24 tableaux, de Joë Poyet,

musique de René Cloerec.

L'auteur -ne s'est pas fatigué les

méninges pour trouver des sujets descènes d'ensembles, de défilés et definales, il lui a suffit d'ouvrir undictionnaire et aux articles Epice-rie, tabacs, frivolités, articles de mé-nages et jouets, il a créé des person-nages qui, du sucre, du café. au

savon, aux corsets, aux bas noirs etgants en passant par les plumeaux et

paniers à salade et des fers à repassercomposrnt une revue dans laquelle leni d'élégance, ni de grâce, ni de goût.

Les tahlcaux'du café du Brésil, del'huile d'olive, du beurre de Nor-mandie sont particulièrement réussisdans ce bazar chantant et dansantsur des airs du bon conpositeur

1 René Cloerec.Lucette .Méryl interprète la voya-

geuse dans ces snuks montmartroisqu'on prendra plaisir à visiter, carà tous les rayons, tenus par Any Lan-cel, Edmondc et Franzy, Renée Piafet Naudy, Suzanne Moulin, les sœursTrcvil, Buby et Sagan, Hélène Cotiet Maçy Georges, ont trouvé d'aima-hles danseuses et d'aimables man-nequins soucieux de plaire à la clien-tèle du Chantilly.

Fred ORTHIS

CONFERENCESAux Ambassadeurs. M. Edouard de

Poniane et Jacques Grétillat parleront.aujourd'hui 10 juin a 17 heures, sur

Institut Pasteur. Conférence de M.Mathis sur « Le peuple des abeilles n,jeudi 12 juin.

A la Sorbonne. M. Maurice Boucherprofesseur à la Sorbonne. fera, vendredi

cartes. une conférence sur « Le secondFaust et la sagesse de Gœthe.

'Montparnasse-Gaston Baty

LA MEGERE

APPRIVOISEE

DERNIÈRES

des spectacles CharlesDullinau THEATREnE PARIS

MAMOURET

jJ^AVAREJ

fm SALLE GAVEAl)

avec le concours de t orchestre I

Marius-Francois GAILLARDG. JACOB Pierre NERINI

organiste violoniile HCéoile BORGHANS S

fe4

RECITAL ROMANTIQUE (Chopin-Liszt)au profit de la

Maison de Retraite de Pont-aux-Dames par

BORC ARD

PLEYEL. JEUDI 19 JUIN. 18 H. LOCATION OUVERTE

LES AVENTURES DU BARON DE CRESUS

bien encore, Ariette mettait la lettredevant les yeux de M. Bongros

Or, ce matin-là, dans le traintraindes affaires courantes, il n'y eutqu'une lettre énigmatique, ou plutôtaccompagnée d'un document mysté-rieux.

Arlette lut

« Monsieur, Connaissant la ré-putation de votre Agence, Je vous priede vouloir bien me renseigner sur lasignification du documnt ci-inclusc'est une photo que je vous envoie,mais je tiens l'original à votre dis-position. Veuillcz agréer, etc.

Comte Hubert de Cosprons. »Ariette ajouta

Papier de luxe et de bon «oût.Adresse gravée. C'est avenue Reille.Un hùtel particulier, probablement.Téléphone à Paris, château en provin-ce, avec aussi le téléphone. Membredu Jockey-Club rt du Cercle Inter-allié. Voilà un client chic, monsieur.

la la photo du document ?La voici.

Mais Ariette avait déjà vu. Ce sem-blait être peu de chose. C'était exac-tement ceci, disposé en esralier et enlettres capifales

VIOLETTE

MYOSOTIS,BOUTON D'OR.

(A suivre)

LA T OSCA sera jouée

au profit des prisonniers

Le Comité d'assistance aux pri-sonniers de guerre du Ile arrondis-sement organise pour demain 11juin, à 18 h. 30, à l'Opéra-Comique,une représentation au bénéfice deson oeuvre.

Au programme, la Tosca, avecgracieux concours de Fanny Heldy,Roger Bourdin, Burdino, etc.

Le spectacle se terminera vers22 h. 30 avec Bal vénitien, deClaude Delvincourt, directeur duConservatoire national de musique,dansé par tout le corps de ballet

Au musée des Arts décoratifs fpa-villon de MarfFn) l'exposition de lilho-irraphies coloriées évoquant la vie etles mœurs souk le Second Empire, etl'exposition rétrospective de !a bicyclette(fin xvm', début du xx* siècle), ont étéofficiellement inaugurées.

LES PROGRAMMESTHEATRES

Opéra. Relâche.

Opéra-Comique. 18.30. Pécheurs de perlesComédie-Française. Retàche,odéon. Relâche.

Gaité-Lyr. Jeuà. mat. et soir, Pag^ninà.Ambassadeurs. Relâche.Antoine. 20 h., Mon Curé ch. les richesAtelier. 20 h., Rendez-vous de Senlis.Bouffes-Parisiens. 20 h., Boléro.Chàtelet. Demain. Rose-Marie.Ch. de Rochefort. 20 h..Défi (Dermoz)Daunou. 20 h.. L'Amant de Bornéo.Edouard-VII. 20 h., Marché noir.Gd-Guignnl. 20.15. Masque de la mort.Gymnas3.15, 19. 30. MmeCapot (Céc.Sorel)Hébertot. 19.30, La Machine à écrire.Humour. 20 h. Indubitablement.Madeleine. 19, Vive l'Empereur iS.Guitry)Marigny. 20, Trois jeunes. filles nues.Mathurins. 20 h., Le Pavillon brûle.Michel. 19 h. 15, Carton-Pâte.Michodière. 19 h. 30, Hyménée.Mogador. Demain, Les Saltimbanques.Montp.-G.Baty. 15, 19.30, Mégère app.riv.Noctambules. 20 h.. Le Bout de la routeŒuvre. 19 -h. 30, Nana de Herrtera.Optim. (Rien.95-82). 20.15, Tend. AlyneI'alais-Royal. 20 h., L'Amour à* l'ombre.Paris (Ch. DullinJ. 19 h'. 30, Mamouret.Yte-3t-Martin. 20 h.. Porteuse.de pain.St-Georzes. 20 h., Les Jours de notre vieVariétés. Relâche.

MUSIC-HALLS

n.B.C. 15, 20 h., Revue burlesque.Amar (Pk \toiitr.l.J.S.D.l»,20 h.,GeorgiusAlhambra. Mat. Soir. Cirque au m. -hall.Ambassadeurs. 16.30, Th.spect.. 20,Din.sp.Avenue. 20.15, Eaul Colline ds sa revue.Bobino.15, 20.15, Jane Souj-za. Ded RyselCasino de Paris.l5.19.45,AmouTR de ParisCav. Képubl. 20 h. 30, J.Clêment.JamblanCoucou. 20 h. 30, Mauricet, Cariés.Deux-Anes. 20 h. 30, Rev. Rip, Rieux.Etoile. 15. 20.15, Damia. Toto Grnssin.Européen. 15 h., 20 h. 15, Saiivt-Granieir.

THEATREDE L'AVENUE. Ce soir, à

X 20 h, 15, première représentationde Avec votre permission, revue en 2actes de Paul Colline, avec MadeleineSuffel, Andrée Colline, Janett Flo,Léonce Corne, Jean Parédès. Lucien Coë-de Marcel Teynac, Françoise Marsay,Thérèse Aspar, Babs Hollys, Cécile Lan-

son, Raymonde Clairy, Danielle Jolisière,Georgette Vallée. Gisèle Rumpler et

l'auteur, Peul Colline.

OPERA.Le Vaisseau fantôme, de

Richard Wagner, est annoncé pourle 14 juin.

THEATREDES NOUVEAUTES.

L'école buissonnière est le titre dé-finitif de l'opérette nouvelle de PierreVarenne et Saint-Granier. musique deVan Parye que Raoul Audier va donnerincessamment sur la scène des Nouveau-tés.

ON REPETE au théâtre Charles dell Rochefort Désarroi, -3 actes deAndré Birabeau. pour la rentrée deCharles de Rochefort, avec Mary Grant,Maxudian, Georges Grey et MaximeFabert.

saÉCHOS aDEUILS

vva. On prie d'annoncer la mortde M. Charles Laporte, décédé danssa 92, année. Les obsèques aurontlieu demain mercredi à 15 heu-res, en l'église de Neaupfhlë-lê-Vieux. Le présent avis tient lieude falre-part.

on apprend le décès deMme Emile Bordoy, survenu ehson domicile à Paris, 214, rue duChâteau-des-Rentiers. Cérémonie

religieuse, jeudi 12 courant à

heures, en l'église N.-D. de la Gare.Réunion à la maison mortuaire. Le

présent avis tient lieu d'invitation.

wt On apprend la mort de MmeMarie-Louise Georges, épouse deM. Jean Loiseau, conservateur dumusée du Conservatoire nationaledes arts et métiers. Les obsèquesauront lieu demain mercredi, à11 heures en l'église Saint-Nicolasdes Champs. 254. rue Saint-Martin,où l'on §e réunira.

AVIS DE MESSE

Une messe sera dite le ven-dredi 13 juin, à 9 h. 30, en l'égliseSaint-François-de-Sales, 15, rueAmpère, pour le repos de l'âme dulieutenant Maurice Couloulv. mortpour la France le 15 juin

wi Une messe sera dite en mé-moire des morts de la divisioncuirassée, le samedi 14 juin à11 h. 30, en l'église N.-D. des Vic-toires, par l'un des aumôniers dela division.

MM. Y. Roué, 61,bd Malesherbes, achètent

PERLES et BRILLANTS

Une conférence

de M. René Benjamin

sur le Maréchal

C'est aujourd'hui, à 16 h, 30, quesous la présidence de M. de Brinon,ambassadeur de France, M. RenéBenjamin, de l'Académie Goncourt,fera, au théâtre de la Madeleine,uy conférence sur le maréchalPétain et son peuple ».

QUAND MADELEINE RENAUD

dit des poèmes de Madeleine Luka

Des poèmes de Madeleine Luka ontété dits, vendredi dernier, au'Clubde France, par Mme Madeleine Renaudet M. Jean Deninx, de la Comédie-

Française.

On entend les poèmes de MadeleineLuka et on pense, irrésistiblement, auruisseau qui coule, aux arbres éclairésde soleil, au printemps qui naît, auciel bleu, à tout ce qui est beau,jeune et sain. Nous avons écouté ainsi,charmées, entre autres le Rosier, laDame en bleu, Ma mére est dc Porto-Rico.

Puis, aux enchère, et au profit denos prisonniers de guerre (le bénéficede cette matinée a été versé au Comitéd'assistance aux prisonniers) ont étévendues deux peintures sur verre etdeux tableaux de Madeleine Luka, carâ son talent de poète s'ajoute celuid'être un peintre de valeur et pleind'humour

Les enchères, conduites d'abord parle jrune rt sympa Ihicftie comédien

François Périer et ensuite par M.André de Fouquières n'ont eu aucune

peine à monter

Jacqueline Villedieu

Folies-Bcrjr. 19 h. 45, Folies d'un soir.

Le Lido. 20 h.. La Revue de Paris.

Lcna-Park. Attract.de 14 h. 30 à 22 11.30

hune-Rousse (58,r.Pigalle). 20.30, Martini

Ma.vol. 15 h., 20 h.. Nouvelle revue,

Medrxno, Mat. 15 h. Soir. 20 h. M.

Palace, 20 h.. Palace aux femmes.

Tabarin. 16.15, 20.15. Un vrai Paradis.

CABARETS

Aiglon (19, r. de Berri). Din.Attr.YoskaArmoriai. Rest, cab., ouv. toute la nuit.

Bœuf-s.-le-Toit. Diners. soupers.Bon. Franquette ( 18,r.St-Rustiquc!.Din.or.Bnsdad. 16.30 à 19.30,thê,Spect.Din.Spect.Bel Ami (94.bd de CItchyl. Spectacle 1900

Chantilly, n. s. à 23 h.Nouv.rev.Ss restr.

Chez Elle (16. r. Volney). Dincrs, cabar.

Cthex Suiy Solidor(12,r.Ste-Annel.Din.cab.Grand .I<M(58,r.Pi|?alle). Bel ami. Belle à nu

Monico (66, r. Pigalle). Attr. Soup. Bar.

CONCERTS

Armoria) (14.T. Magellan). Thë-Conc.l(U5Borchard (Pleyel). Jeudi 19 juin, 18 h.Lamoureux (Pleyel). Dimanche 17 h. 45,

Pasdeloup (Gaveaul. Dimanche 17 h. 30.

O.-Pierné (Châtt'et). Dimanche 18 heures

CINEMAS

Aubcrl-ralace. L'Enfer des anges.Ch.-Elys.(118,Oh.-Elys.).Ar'ts,Sc'ienc.Voyag.Cinémonde (4, Ch.-d'Antin). Choc en ret.

Clichy-Pal.(17 ).Le juif Suss (vers. franc. )Club Ved. f26.bd Italiens). Sans lendem.

Ermitage. Bichon (Victor Boucher).Folies-Dramat. Ronde des Heures(A.Bauge)Gaum. -Pal. Trois valses (Y.Print..Fresnaytîaum.-Xh. Sans lendemain (E.FeuilIèrei.La Royale (25, r. Royale) Adrien. Leco-uvrcuiLe Balzac. Nadia, femme traq. Pavlova.Le Barritz. Les joyeux Locataires (v.or.)Le César. Le Joueur.Le Cotisée. Mensonges,Le Français. Bel Ami fvers. franc,Lc Helder. Nuit de décembre (P.BlanchariLe Lafayette (54,ft; Montm.l.Mme BovaryLes Portiq. (146,Ch.-Etys.) Ss lendemain

CESOIR,' à 20 heures, au théâtre de

EJ l' Humour, répétition générale de lapièce- policière de MM. A. Kistner etH. Gicquel, Indubitablement. Mise enscène de Constant Rémy, avec MmesJane Lugan. Denise Després, MM. Jac-qes Varennes. Jacques Perreol, MauriceMondrey, Rioldo. Richard Després etPierre Abadie dont ce sera la. rentrée àla scène.

ESTAUJOURD'HUI que commence-

ront aux studios de Courbevoie lesprises de vue de Fromont Jeune et RislerAine, d'après l'oeuvre d'Alphonse Dau-det. Découpage et dialogues de René Pu-jol. Musique de Sylviano. Mise en scènede Léon Mathot.

L AVENUECE SOIR A 20 h. 15, RENTREE DE

PAUL COLLINEdans ses nouvelles chansons et dans sa Revue

AVEC VOTRE PERMISSION2 actes de Paul COLLINE

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Lord-Byron. Voyages de noces à trois

Marivaux. Volponc.Max-Linder. Orandison lc Félnn (v. fr.).

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Normandie. L'Empreinte du dieu.

Madeleine.En exclus.La Fille du puisatier

Marbeuf. La Vénus de l'or (Espionnage)

Olympia. Le Mort qui se porte bien.

Pal. Roch Le juif Suss (H. GeorRe).Panthéon.' Récif de corail (Jean Gabint.

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Ranelagh (5.r.Vignes). Minuit, pl.PigalleStud. Bertrand (M° Duroc).Voyage imprévuStud.28 (10. r.Tr.olozé) La Bête humaine

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DOUCETde 20h. à l'aube, Diners, soupers, spectacle

IV. Chez Sellier

Aubert et Cie

à Londres

(Suite)

OUS considérez comme undevoir d'aider à la décou-verte du coupable.

Il s'agit donc vraimentd'un crime ?

Tout le laisse supposer.Evidemment. Evidemment-

Mais comment vous expliquer ?Je suis un commerçant, moi. Lesaffaires ne vont plus. Cette his-toire d'assassinat arrive à un bienmauvais moment. Vous me voyezlancé là dedans, avec mon nomdans les journaux ? Ça me nuira,monsieur. Ça me nuira.

Il prononça ces derniers mots en

torturant son mention d'une mainanxieuse.

Et puis je vous l'ai dit

je ne sais rien. Que voulez-vous

que je sache ?

Valcourt le rassura du geste.

Ce que je viens vous deman-

der, monsieur, représente peu dechose. Je vous promets une entièrediscrétion.

Quelques Questions rondement

posées lui apprirent que Davalétait entré à la maison Sellier en

1925, et que ses qualités d'employé.et l'honorabilité parfaite de sa vie

privée lui avaient rapidement valula confiance générale.

Il me faudrait à présentfit le reporter quelques préci-sions sur la personne que devait

rencontrer votre collaborateur àParis.

M. Sellier parut s'animer brus-

quement.On m'a roulé, monsieur. In-

dignement roulé. Est-ce que jepouvais prévoir, moi ?. Elle pré-sentait tellement bien, cette fem-me. Et puis, on m'avait laissé en-trevoir une affaire superbe. Enfin,

TROIS ASPECTS

DU PERIL JUIF

dénoncés par trois orateurs

Nombreuse assistance. dimanche

dernier, dans les deux salles de l'ins-

titut' d'étude des questions juives, 21,rue La-Boétie. Trois conférenciers y

exposèrent les aspects différents de la

néfaste activité d'Israël.

Le premier, M. Crépin de Lapom-

meraye, président du Centre intellec-

tuel d'expension française, montra queles artistes juifs n'avaient été que des

plagiaires ou s'étaient servi de nègres

aryens.

C. E. Duquel, parlant en reporter,

dénonça, documents à l'appui, la res-

ponsabilité des juifs dans la guerre,l'exode et dans le marché noir.

Enfin, M. L. C. Lccoe soutint cette

thc.se que l'intelligence d'Israël n'était

que le résultat de l'orgueil juif et de

notre avilissement moral.

Les conférenciers étaient présentés

par le capitaine Sézille, président dji

groupement des amis de l'institut

d'études des questions juives.

les vingt mille francs sont toujourslà. J'espère qu'ils me reviendront.Car ils m'appartiennent, monsieur.Si vous en désirez la preuve.

Inutile. Votre argent n'est pasen cause. Il s'agit du malheureuxDaval.

Evidemment. Quelle tristessede finir ainsi.

Sous quel nom s'est présen-tée la visiteuse ?

Voilà sa carte.Le reporter saisit le carré de

bristol et lut

DOLLY TOWLE

Londres.

-C'était une carte quelconque, àl'impression banale, qui ne fournis-sait aucun indice d'origine.

Valcourt questionna

Cette dame Towle ne vousa-t-elle pas donné d'adresse pluscomplète ?

Non. Elle est venue au bureaule 25 juillet et m'a dit qu'elle setrouverait de passage à Paris les28 et 29 de ce mois.

Quel genre d'affaire vousproposait-on ?

Voilà. Mme Towle m'a dé-claré qu'elle était courtière en tex-tiles et possédait une option, dehuit jours sur un lot important desatins écrus exactement millepièces provenant d'une usinefrançaise, vosgienne, en difficultéde paiement. J'ai vu les échantil-lons marchandises de premierchoix. Tout le lot pouvait s'enleverpour 50.000 fr. Sa valeur réelleétait de 200.000. L'affaire parais-sait intéressante. Mais il fallaitpayer comptant. Ma visiteuse meproposa d'agir en qualité d'inter-médiaire moyennant une commis-sion ronde de 5.000 francs. Il

HOROSCOPede demain .H. juin 1

Cette journée nous consolera à pei.ne des précédentes.

De 4 h. 16 à 8 h.. 43, un mauvaisaspect de la Lune par rapport à Ura.nus et Mercure nous incite encore àla prudence. De petites perfidies, desintrigues seront tramées que certainsesprits particulièrement sagaces dé-joueront facilement.

Si vous êtes sportif et que la chosevous soit possible, livrez-vous toutela journée à votre sport favori.Soyez cependant attentif à rester, auphysique comme au moral, d'une« régularité qui exclue la violence.

Les influences astrales agissentbeaucoup sur les esprits vifs, indépen-dants, mais vous qui êtes doués d'unesprit semblable, n'exagérez rien Uneexcentricité. pour être parfois amu-sante, est souvent bien néfaste.

Arrangez-vous de telle sorte quevous n'emprantiez rien à personne,car une dette morale on matérielleengagée aujourd'hui pèserait long-

Les nouveau-nés seront « costauds ».même les filles futures monitrices etmoniteurs de sports.

Prénoms Octave, Octavie.

LA CONVERSION DU

CREDIT NATIONAL

La conversion du CREDIT NATIONALsur laquelle plusieurs avis ont été déjà.publics, entre maintenant dans sa dernièrephase, celle dé l'échange des titresconvertis contre les obligations nouvellesdu CREDIT NATIONAL i lotsJuin 1941.

Il est rappelé que les titres compris dansl'opération sont, d'une part, les titres dcdommages de guerre et les obligations duTrésor à quinze ans, d'autre part. lesemprunts ci-aprés désignées du CREDITNATIONAL bons 6 janvier 1923. bons6 juin 1923, obligations 6 1924, obli-gations 1937, obligations 6 1938,

Les titres convertis pourront être de-pores pour échange à partir du lundi9 juin.1941.

Les dépôts seront effectués chez tousles comptables directs du Trésor, il. laBanque de France, dans les banquesagréées par le Crédit National et auCrédit National.

L'attention des propriétaires de titresconvertis est attirée sur les deux points

suivants1" Il leur est recommandé de présenter

con même temps tous les titres qu'ils pos-sèdent et qui sont englobés dans laconversion, quelle qu'en soit la nature,de façon à simplifier la délivrance descoupures;

II leur est signalé que les compta-bles du Trésor et les banques sont auto-risés à recueillir en même temps queles dépôts de titres des souscriptionscomplémentaires. Celles-ci sont réservéesaux porteurs d'un nombre de titres de500 francs et de 1.000 francs ne permet-tant pas la délivrapce d'un nombre en-tier d'obligations de 2.000 francs. Ainsices porteurs pourront-ils, en arrondis-sant IR valeur des titres déposés. grâce

une souscription complémentaire,obtenir uniquement des obligations de2.000 francs qui sont inconvertiblesjusqu'en 1950, au lieu de coupures de1.000 francs ou de 500 francs qui sontremboursables à toute époque,

Il i-st signalé toutefois que les sous-criptions complémentaires ne seront. re-çues que du lundi 9 juin au samedi21 juin 1941 inclusivement.

Sle Il. Beaux Meubles et Sièges. Livres

Tableaux anciens

Bx Ivoire- Bijoux Porcel, Meubles anc.Bandeaux tapisserie. Tapis dJOrient

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au prix de 550 francs chacune, soit lemontant nominal de 500 francs plus uneprime de 50 francs. Le premier quart,plus la prime, soit 175 francs, sont paya-bles en souscrivant. Ces actions seront icréées jouissance du juillet 1M1.L'émission est ouverte du 4 Juin au5 juillet. les souscriptions sont reçues auCrédit Commercial de France Paris eten Province et chez MM. Laydernier etCie, banquiers . Annecy.

LA BOURSE DE PARIS DU 9 JUIN

Les Joaads d'Etat français ont eu à supporter, dès l'ouverture dela séance, d'importantef réalisations qui* ont entraîné des décalagessensibles. Des achats d'intervention, dont l'effet s'est surtout tàit sen-tir aux approches de la clôture. ont provoqué un redressement généralqui a permis de rancener les pertes initiales à des tractions ne dépas-sant V"s vit 1/2 point. Les emprunte il garantie de change faisantexception, ont poursuivi leur mouvement en avasat, les demandesn'étant toujours que difficilement servies. Bons et obligations du Trésorégalenrent lourds, de nreme que les obligations diverses.

• °°urs Ooura Cours ooureVALEURS au au STALEUH6 au au

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fonflj d'Ela. Fond» garanti.

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1933 i«l 102 06 101 95 .•996 895

4 v&*&w; 203 2 203 90Banque de France

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Obi. Tre. 4 1933 m. Est .,?.4 1S34

Lyon ••"•

1023 MJdl1160 \il°.

-4 l/JI liwa U N 1002.. 994.. Nord• ,«“

B. du Tr. 1122 ,tJ0 £.P- »• E 14Os

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BOURSE DE NEW-YORK

du 7 juinBaltimore Ohio, 3 1/2 Chesapeake and

Ohio, Canadian Pacific, 3

Union Pacifie, American Can, 78American Smelting, 39 7/8 Ame-

rican Tel et Tel., 158 1/2 Anaconda,26 1/2 New-York Central, 12 1/8 Penn-

sylvania, 23 8/3 Bethl. Steel, 71

Chrysler Corp" 56 Dupont de Nemours,150; General Electric. General Mo-tors; 37 1/4 Alhed Chemical, 150 1/8;Intern, Nickel. 25 Kenni«cot Cop-per. 36 North Amerle», 13 Stan-

dard Oil, N.-Jersey, 38 Union Carbide71 1/4 U, S. Steel. WestmghousêElectric. 91 1/2: United An'rraft 381/2: United Fruit 61 1;4: Woolworth27 3/4.

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n'y avait rien de suspect là-dedans,n'est-ce pas ?

» Il fut donc convenu que DavalSe rendrait à Paris, qu'il exami-nerait sur place les' mille piècesde satin entreposées chez unblanchisseur que, s'il jugeaitla marchandise conforme auxtypes soumis, il traiterait l'affaireen remettant, de suite, une cou-verture de 15.000. plus les 5.000francs de commission de l'intenné-diaire. Je versai ensuite le solde.par chèque au nom du blan-chisseur. agissant comme repré-sentant direct du fabricant. D'oùle rendez-vous convenu a l'hôtelde Gascogne. Daval devait rencon-trer Mme Towle, mettre au pointdiverses questions de détail, puisvisiter avec elle le blanchisseur, uncertain Desprez, de Levallois-Perret.

M. Sellier leva un doigt indigne.Or, ce Desprez n'existe pas,

monsieur, entèndez-vous ? Je l'aiappris hier. Je vous répète qu'on -*>m'a roulé Un peu plus, je perdaismes. Et cet infortuné Daval, n'e.st-ce pas ? Voilà le négoce d'aujour-d'hui, monsieur

Valcourt tira de sa cigarette •,quelques bouffées silencieuses.

La machine à écrire récitait sonmonologue précipité de l'autre côtéde la cloison.

Des allées et venues faisaient ré-sonner le corridor. Un brouhahaprolongé, composé de mille bruitsindistincts, remplissait la maison.C'était comme le bourdonnementd'une ruche immense. La fièvre desaffaires commandait ici chaquepas et chaque geste. On devinait,aux six étages, quelques centainesd'hommes et de femmes vivantdans cet automatisme nerveuxqu'engendre la course moderne versles profits sans cesse renouvelés et

tdes dominations industrielles etcommerciales toujours plus avides.

(A suivre.)

Toute reproduction wtsrdttt vout toutvavs. Copyright 1941. bu Pierre Champot.

Argenterie et tableaux

La plus haute enchère de la f-journée d'hier 101.000 francsa été réalisée par une tapisseriedes Flandres du xviii« siècle dansune vente dirigée par Me Etienne

Ader (avec MM. Damidot et La-coste) qui a adjugé, dautrepa rt,à 15.800 francs une paire de flam-beaux en argent ciselé de mêmeépoque.

La belle argenterie continue d'ail-leurs à être très recherchee si l'onen juge par les prix pratiqués dansd'autres salles, hier également12.000 pour une ménagère de 24couverts (M' Giard et M. de Beau-mont) 6.100 pour une ménagèrede 12 couverts (Me Jean Bricns etM. Préau) 1.820 pour une petitecafétière poinçonnée au Coq.

Mi Pescheteau. qui vendit cettedernière obtint, d'autre part, 1.900et 5.820 frarics pour une peinturede Griin et une de Monticelli;'1.650 pour un dessin de SuzanneValadon; 4.150 pour un buste deSarah Bernhardt en terre cuite;par Carpeaux, et 8.600 pour unepetite croix en brillants.

M" Bernard Jozon a disperséplusieurs aquarelles de Gobant!(dont le musée Carnavalet con- jserve quelques vues de Paris) 1elles ont fait 580, 410, 820, 850 to

A. F.

AUJOURD'HUI^r

EXPOSITIONS

61e 8. Bijoux. Argent. Me Etienne AdegVENTFS

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D'ELECTRO-METALLURGIE

Emission de 33C.O00 actions nouvelles

Bourse de Lyon du 9 juin

Suez, 14425 Port eu Rosario. 13.950

Page 3: Le Marin - 10 Giugno 1941

Mardi 10 Juin 1941 LE MATIN •=

DERNIERE HEUREEn Syrie, nos troupes

contiennent un ennemi supérieur

en nombre et en matérielVICHY, 9 juin. Communiqué

officiel d'aujourd'hui,:

Les troupes britanniques et gaul-listes qui ont franchi hier la fron-

tière de Syrie ont intensifié leurs

attaques dans l'après-midi du 8 et

la matinée du 9 juin, dans la ré-

gion située entre le Djebel Druse

et les contreforts de l'Hermon. Ces

attaques ont été menées par des

forces importantes de tontes armes,

comprenant nne forte proportion

d'engins blindés.

Nos unités de couverture, ap-

puyées par l'artillerie et l'aviation,

ont défendu le terrain pied à pied

et ont infligé à l'adversaire des

pertes sérieuses. ÎJn nombre appré-

ciable de véhicules blindés ont été

I démolis.

Dans la région côtière du Liban-

Sud, des éléments de cavalerie et

des engins blindés ont été repous-

sés au sud de la rivière Litani. Les

combats continuent sur la ligne gé-

nérale Litani-Meyeroum Kuneitra-

Cheik-Meskin.

Des avions britanniques isolés ont

continué à bombarder les terrains

d'Alep, de Rayak et de Damas.

ainsi que le poste de Meyeroum.

Notre aviation de chassie a abat-

tu trois Hurricanc. Nos formations

de bombardement,, avec un dévoue-

ment complet et efficace, sont in-

tervenues contre les forces ennemies

au* prises avec notre résistance lo-

cale.

Près des côtes du Liban, au cours

d'un engagement de nos forces na-

vales contre une force navale plus

importantes, un torpilleur brîtan-

ainue a été gravement avarié.

Partout, nos forces, fidèles au de.

voir militaire, opposent une résis-

tance tenace aux forces adverses

«ipérieurcs en nombre et puissam-ment armées.

Manifestations

antianglaises

DAMAS, 3 juin. Aussitôt quel'agression anglaise contre la Syrie, 1a été connue, les habitants des vil-les de Syrie et du Liban se sont irassemblés pour manifester leurympathie aux autorités françaises.

D'innombrables personnalités ara-bes ont adressé des télégrammes au i

général Dentz, l'assurant de leurloyauté.

Dans le Djebel-Druse, Soltan At-trache, chef des Druses. a lancéune proclamation dans laquelle ilassure le haut-commifsaire du sou-tien entier des Druses contrel'agression britannique.

Dans un très grand nombre devilles, et particulièrement à Bei- frout. Damas. Homs, Hama et Alep. [la population a allumé des feux dajoie avec des tracts anglais. t

Les résultats d'hier

PRIX SALTARELLEréclamer, 15.000 francs. 900 mètres

SI.

Reine Tm Hinan. i M. P. G. 41 >Kamo-i (H. Signoret) P. 6 •

2. Stratégie iJ. Laumain) P. 8 »S. Horse Guard (A. Rabbe) P. 10 50

N. pi 4. Trémise, Dnrinette irestée au

copeau). Pastille. Sinérus, Paquerette IX.2 L 1/2. cte tête. 1 1/2. Huit

partants.r PRIX FRAUDULENT

à reclamer. 15.000 francs. 2 150 mètres

Marchand iMantelet) P.8. Zest. rétrogradée de la 1

place (Montaron) P. 10 »

J. Myrine (Kerbtriou) P. 11 »

Becude. Tempérance, Criola Elfe. Meg.1.. 2 1.. 1/2 L Onze partants.

PRIX DO CHEMIN DE FER DU NORD60.000 francs. 1.400 mètres

1. Thread, M. James Hen- G. 13 50n«ssy (P. Hervé! P. 10 »

t. Myrto (Laumain) P. 15 50N. pl. Celticius IR Bertlglia); L'Oi-

seau Rx (C. Sardour); Wigombirou,Boadi. Epiderme ¡restée au poteau},

1.. 1 1., encolure. Sept partante.Pari iumelé 89 troncs pour 10 francs

PRIX D'ECOUEN30,000 francs. mètres

Empereu., à M. L. Gauque- G. »lin (G. Duforez) P. 29 50

a. Linarès (R. Brethès) P. 22 50S. Lmdï IA. Dupuit) P. »

N. pi. Rinceau. Saltator. Rve Point.Caberius. Tacot. L'Aligoté. Le Gaillard.And How, Job. Rufigi. M'jsiid. Galveston.La Mare au Fées. 1 1, la. 2 1.. 2 L 1/2.

Seize partants.

handicap 40 000 fr.. 1.700 m.

1. Quéluv au comte P. de Ga- G. 27 50nay (M. Allemand) P. 9 »

2. Gadicho tC.-H. Semblât).. P. 13 »3 Merrv Bon (G. Duforez).. P. 21 »

N. pi 4. Ouvrez le Feu Ca6tle Reef.Pelotm Ohoréa. Darband. Rameau Vert.

Tha Aomad. Merl' Ablcnlî, Hotte, Hin-douetan. 1/2 1., 1 1.. 2 1.

PRIX MACDONALD30.000 fr., m.

1. Syrinx à M. L. Ducom G. 38«G. Destandau) P. 11 50

2. Mos'ni IR Brethès) P. 34 503. Blue Sras fC.-H. Semblât) P. 10 »

N, pl 4 Raffaolgh Vulcaàn, Bénis-Mur, JesEanw. Cabernet Badri, SaumoryBecause. S 1.. cte encol.. 1

LecongrèsduR.N.P.

auralieuà Paris

les 14 et 15 juinC'est le 14 et le 15 courant que

les travaux du premier congrès duR. N. P. se dérouleront au palaisde la Mutualité.

Le congrès définira sa doctrine

politique, économique et sociale, etil précisera les lignes directricesd'une action révolutionnaire quidoit réaliser la synthèse des aspi-

rations et des volontés françaisesdans le cadre d'une Europe réno-

vée.

CONCERT PUBLIC

1 Concert public mercredi 11 juinde 17 heures à 18 heures, au jard:n

du Luxembourg, par une musique de

î'état-major de l'armée de l'air,Au programme 1. La marche de Tor-

.X ffau, arr. par O. Hackenberger 2. Baaa-telle, ouverture, J. Rixner 3. Chansonsd'am.ur. valse, J. Strauss 4. Danse à

sabots de l'oçéra Czar et charpentier,A Lortzing 5. Mélodies de l'opéretteLa chauve-souris. J. Strauss 6. Deux

marches al Marche de Problv.i et

Pritm. A. L,audenbach b) La marche

de Koeniggraetz. G. Piefks.

Bloc-notes professionnel

Les t,rpographes. linotypistes, mëca-niciens lmos. correcteurs dPEsmateurs-retoucheurs.

photographesde presse, phnto

et bobmiers rouleurs, des services d'entretien, des services de départ adhérant il

i 1« Fédération du livre, sont invités as

qui aura heu le samedi 14 juin il

3. rue d'j Chât«au-d'Eau. Ordre du JourCampte rendu des -entrevue* avec le grau-penKat corporatif de la presse, parisienne.

UN DEMENTIFRANÇAIS

Vichy, 9 juin, Les milieuxcompétents de 'Vichy démentent lanouvelle de source américaine se-lon laquelle la flotte française au-rait appareillé pour la Syrie.

Ces mêmes milieux démententle:; nouvelles répandues à l'étran-ger, selon lesquelles 4.000 honmmesdes forces opérant dans le Djebel-Dru:e auraient déserté pour passerà l'ennemi

Les motifs de l'attaque

britanniqueStockholm, 9 juin A Londres

et même dans toute l'Angleterre.on est parfaitement convaincuqu'avec son action contre la Syrie,la Grande-Bretagne s'est livrée àun jeu dangereux.

Churchill espère pouvoir demainabattre la carte de la Syrie commeun gros atout contre les échecsprécédents.

On estime à Londres que troisraisons justifient l'attaque brus-quée de la Syrie

X° L'espoir qu'une opération ra-pide en Syrie améliorera la posi-tion stratégique fortement mena-cée de l'Angleterre

La nécessité de relever le pres-tige de l'Angleterre par une opéra-tion qui a l'air d'être une initia-tive

3° La nécessité pour Churchill dedétourner l'orage parlementaire quiattendait son cabinet aux Commu-nes demain.

M. Henry-Haye confère

avec M. Cordell Hull

WASHINGTON,9 juin. M. Henry-Haye a été reçu cet après-midi parM. Cordell Hull, secrétaire d'Etat.A l'issue de cet entretien, l'ambas-sadeur de France a exprimé son

espoir que le conflit en Syrie seraitlocalisé. Il a rappelé que la propa-gande britannique n'a cessé de lan-cer des accusations de toute sortecontre la France.

L'ambassadeur a soulieué Que lecaractère de son entretien avait étéfranc et cordial.

Lesfunéraillesde

l'ex-empereur d'Allemagne

Doorn, 9 juin. Les funéraillesde l'ex-empereur d'Allemagne onteu lieu ce matin à 11 h. 30. LeDr Seyss-lnquart, commissaire duReich dans les Pays-Bas, représen-tait le Fuhrer.

PRIX FLYNG FOX

handicap, 40,000 fr.. 1.700 m.

1. Rodqsvar, à R. Filippi (A. G. 57Dupuit' p. lfi »

2. Ploris IL Fournier) P. 31 503. Foudroyant (C. Herbette) P. 29 cO

N. pi. 4. Prochor Beau Geste, Le

Becquet Lemovir. Chantepoulet. Bonne

gotin, Ramuntcho. 1/2 L. cte tête. tête.

Pleine eau

au water-polo

à ciel ouvert

AuxTourellesvictoire de l'Ours Blanc

L'Ours_ Blanc et le Métro ont Inau-

guré hier soir à la piscine des Tou-relles la nouvelle formule du water-

polo avec l'introduction obligatoire dedeux juniors dans les équipes et avecle changement d'un des juniors parun autre avant à la seconde mi-temps,formule

applicable au Critérium d'Etédu Comité.

L'Ours Blaivc avec les juniors Ha-

vnuis, N'ivet et Garrei folâtra dans lelbassin à ciel ouvert. Il marqua 6 butsà une cadence régulière, à raison de

par mi-iemps et sa partie peut êtreconsidérée comme très honorable.

LA COUPE INTERCLUBS

DE TENNIS

La demi-finale de la coupe des co-mités vient d'avoir lieu.

D'une part, à Roland-Garros, l'équi-pe de Basse-Normandie a battu celle

de Bourgogne-Franche-Comté par 8victoires contre 1 victoire m six sinl-

pies et trois doubles. Les Bas-or-ulands étaient représentés par drsjoueurs du Stade Helitas de Caen etde TEvreux A. C. mieux préparés queceux de Bourgogne où toutefois onremarqua le jeu de :\file Simone Mer-cier, admise parmi les hommes etbattue difficilement par 7-5, 8-6.

D'autre part, à Bordeaux, le Sud-Ouest lisez la villa Primerose deBordcaux a triomphé de l'Atlanti-

que par 8 victoires contre 1 victoire.

La flnale sera disputée dimanche

prochain à Roland-Garros. Bordeaux,avec More!, Brisson, Saignai, Zhen-dre. Chastenet et Delhomme, en estIc vainqueur probable.

DE LUCIEN MICHARD

VICTORIEUX A CHOLET

Lucien Michard qui fut quatre fois

champion du monde professionnel devitesse de 1927 à 1930 après l'avoirété deux fois comme amatetir1921) visent de faire sa rentrée sur

piste en participant au grand prix deCholet dit il battit nettement Jezo.

Est-ee pari ? Est-ce revenez-y Ilserait assez curieux de le revoir surle ciment des vélodromes parisiens.

Agé de 38 ans, il est le doyen des

sprinters français, comme FerdinandLe Drogo est celui des routiers. Unmois les sépare à leurs actes de nais-sance Michard est de novembre 1M3et Ferdinand d'octobre de la mêmeannée. Et tous deux sont toujours li-cenciai.. f

Nous allons

vers une Europe

organiséedéclare M. de Brinon aux

journalistes américains

Des gens toujours bien intention-nés continuent de répandre, cha-que jour, de nouvelles absurdités,qu'il faut, cependant, réfuter, puis-que des oreilles complaisantestrouvent bon d'y prêter attention.

Et, une fois de plus, M. Fernandde Brinon, délégué général du gou-vernement français dans les terri-toires occupés, a dû faire une miseau point devant les représentantsde la presse américaine de Paris.

Certains de ceux-ci notammentayant cru devoir lui demander cequ'il fallait penser de certainsbruits touchant les déportementsd'ouvriers français en Allemagne.afin d'y travailler, M. de Brinons'est élevé avec force contre desemblables sottises, faisant remar-quer qu'il y avait eu seulement

quelques cas isolés où les chômeurs

avaient été réquisitionnés dans leNord.

M. de Brinon a également faitjustice des mensonges de la pro-pagande anglaise concernant lesprétendues 'duretés du régime del'occupation. Il a souligné que lavie à Paris était normale, commed'ailleurs tous les Parisiens peu-vent en porter témoignage.

Répondant ensuite à une ques-tion concernant l'envoi de matièresgrasses en Allemagne, M. de Bri-non a précisé qu'une certainaquantité d'arachide était envoyéedans çe pays en échange du sucreque l'Allemagne nous expédie pournotre ravitaillement.

Sollicité enfin de donner sonopinion sur l'organisation de l'Eu-rope par rapport aux Etats-Unis,M. de Brinon a déclaré notam-ment

Comme je vous l'ai dit biensouvervl, je suis convaincu quenous allons vers la formationd'une Europe organisée et que cesern là un progrès. C'est d'ailleursun vieux rêve et un ancien projet.

Je n'arrive pas à comprendre,a.iouta-t-ii, pour quels motiis, si cen'est pou.r des motifs de concur-renee on de rivalité inavouables,les Etats-Unis perststeraient à nepas admettre qtce l'Europe doits'organiser.

M. Benoist-Méchin

nommé secrétaire d'Etat

à la vice-présidence

du conseil

M. Benoist-Méchin vient d'êtrenommé secrétaire d'Etat à lavice-présidence du conseil. En cette

qualité, il participera au conseildes ministres et se consacrera par-ticulièrement à toutes les ques-tions abordées dans les conversa-tions avec l'Allemagne.

DEUXMÉTHODESCHEZ DEUX «IONS

Celle de l'honneur

Celle du déshonneur

On apprend que lais Fred

Perry. depuis quelques années déjàfixé aux Etats-Uni.1; où il a embrasséla carrière de professionnel du tennis.en même temps qu'il s'essayait au li-

néma, vient de rempnrter l'un des

championnats professionnels d'Amé-

rique en battant en finale Donald

par 6-4, fi-2, 6-3, tous deux ex-

champions amateurs de Wimbledon

nu temps passé.Fred Perry, direz-vnus. Qu'est-ce

qu'il fait aux Etats-Unis alors que

l'Angleterre, aux abois, bat le rnppelFred Perry, mais ü joue an tennis,

parce que comme tout bon Analais, Il

considère que c'est aux autres il .se

faire tuer. Il n'a rien du profession-net de guerre.

il Il quelques jnurs, on apprenait

que Max Sc/imeling, qui fut championdu monde dc boxe, s'était engagé, vo-

lontairement dans le corps des para-chutistes et qu'il prit part à l'expédi-

tion de- Crète. Sans qu'il ait été solli-

cité, il il compris son devoir.

Deux méthodes différentes comme

on le voit, tout l'honneur de l'un,

au déshonneur de l'autre.

^RTRAferDRUoT

en visite au « Matin »

Bne chasse de plus de vingt kilo-

mètres. Une demi-heure environ de

bataille acharnée, c'est de cette bril-

lante façon que l'équipe Tartrat-nniot

a enlevé l'américaine inscrite au pro-

gramme de la manifestation dondni-

cale de la piste municipale.

Tartrat et Druot Deux garçonsbien simples pas compliqués, n'ai-

mant pas le bruit. C'est pour cela

sans doute,nous avouaient-ils en nous

rendant visite au Malin « qne les ma-

nifestations chaleureuses du publicnous comblent de joie, mais nous

intimident un peu. »

La préoccupationdes boyàux

L'histoire de Tartrat-Druot, dont on

enregistrait en cette ocrasion le deuxiè-

me et récent succès, est à peu prèsl'histoire de pas mal de cyclistes ama-

teurs de valeur. Ces deux gaillards,les compétenres le reconnaissent, s")ilassez forts pour songer à passer pro-fessionnels.

Druot avait d'ailleurs, en tant qu'in-

dépendant, déjà touché de l'argentavant guerre.

us voilà maintenant condamnés à

l'amateurisme forcé.

-Et ce n'esl, pas drôle l'amateu-

risme, se lamente Druot. Le matérielcoûte cher, horriblement cher. Le cy-clisme devient du coup un sport dr

luxeEt puis. s'il n'y avait seulement qui

la question d'argent. Il y a aussi celledes boyaux.

Savez-vons que l'on ne petit piress'en prnrurer. Et que pour en avoir

j'ai du céder une partie de ma petit)réserve de sucre.

TENSIONentre Tokio

et Batavia

Tokio, 9 juin. Après uneconférence des hauts dignitairesdu ministère des affaires étrangè-res, qui a eu lieu ce matin à10 heures, le gouvernement de To-kio s'est réuni à 14 heures, pourdiscuter des mesures à. prendre de-vant !a réponse des Indes néerlan-daises.

Pas d'arrangement

possible

Tokio, 9 juin. le, Tokin NichiNichi annonce qu'après plusieursheures de délibération, il a été dé-cidé que, vu les circonstances ac-tuelles, il était impossible au Japond'arriver à un arrangement, avecles Indes néerlandaises.

Un typhon

sur le delta du Gange

5.000 morts

Istanbul, 9 juin. Un typhons'est déchainé dans la région du

delta du Gance. Un grand nombre

de maisons ont été emportées dans

plusieurs localités. Dans le Ben-

gale, il y aurait en effet 5.000 morts

Depuis25 ans

unaveugle

est organiste

(Suite de la première page)'

Aux premiers, j'enseigne la mé-

thode d'orgue ordinaire aux se-

conds, je demande un jeu plus sim-

ple, puisqu'il lenr rnanque forcé-

ment un élément de ?eu la main.

avec laquelle ils lisent I Ca.r vous

n'ignorez pas que, pour les aveu-

gles, il en est de la mrtsigue comme

de l'écriture tout e.st imprimé 'en

Braitle. Quelques-Uns arrivent

connaître leurs morceaux par

coeur d'autres doivent les déchif-

frer; d'où la difficulté.

A^dré Marchal évoque ensuite

les enfants de l'institution des

Jeunes aveugles. Quelle joie pourlui de leur enseigner la musique

On a dit souvent que les

aveugles avaient une prédisposi-tion spéciale pour la musique ?

Oui, brn l'a dit. hlais ce me

semble un peu inexact. Il .n'y a

pour moi de prédisposition que Ies

dons naturels à certains êtres et

Seulement ce qui a fait croire

cette prédisposition des aveugles,c'est qu'évidemment la musique est

une des carrières où l'aveugle a

le plus de chances de travailler

sur un pied d'égalité nvec les

v clairvoyante » voilà pourquoion les y pousse de préférence.

M. Smotamin. ambassadeur dei'UJÎ.S.S. à Tokio, est gravement ma-lade. Un médecin soviétique de Haba-rovsk a été appelé.

[•j 20 mort*, 44 disparue. 50 maisonsdétruites, 4 vapeurs coulés, tel est lebilan de l'ouragan qui a sévl au Japon.

rl Le syndicat des chemins de feraméricains demande une augmentationde salaires de 30 <£ pour ses adhérente.Les chemins de fer emploient 800.000

ouvriers et employés.

Laboxecomme(hezsoiPortedeChoisy

La relance desprimes

réjouit les boxeurs

Tout comme le dimanche précédent,la réunion en plein air, donnée austade de l'U. S. Métro il la porte de

Choisy, a été remarquable dans son

pittoresque, non pas dans « le Cercleenchante », mais autour du ring. A

propres, ring veut dire anneau. Ona donc trouvé la quadrature ducercle.

On se trouvait, en effet, en famille,au milieu, peut-on ajouter, de la

grande famille, Et le duel le plus ho-

mérique se passa, non pas tant entreRernier et Tassart, qu'entre deux te-nanciers de cafés qui offraient flvs

Du rrste, drôle de combat Bernier

prend un avantage marqué par quatreknock clown de Tassart, qui, à la tf'

reprise a cependant la force ô sur-

prise de décocher un droit qui s€-coue son vis-à-vis. Celui-ci se fâcheet par un contre il laisse, après lesdix secondes fatidiques, le Pantinoistout pantois dans les bras de sessoigneurs.

LE DEMI-FOND

CYCLISTE

Lesueur est qualifié

au championnat deFrance

Bordeaux, juin. La pre-mière série du repêchage du cham-

pionnatde France de demi-fond (100

kilomètres derrière motos) disputéehier au stade municipal a donnécomme résultats

1. Lesueur 1 h. 22' 35" 2. Four-nier à 480 mètres 3. Jaminet à untour 4. Level un tour 5. GeorgesSérès il 3 tours B. Laforgue à 3tours 7. Lemoine à 3 tours.

Lemoine a couru en comparse et la

grande bataille s'est livrée entre Le-vel, Lesueur et Fournier jusqu'à mi-course où le classement donnait 1.Level, 2. Lesueur, 3. Fournier, 4. Ja-mirtet, 5. Laforgue, fi. Sèrès, 7. Le-moine.

L'Etoile Sportive du Nord-Est

donne d'une main

et reprenddel'autre

L'E. S. du Nord-Est a fait disputersur fi2 kilomètres le challenge Boninidont voici les résultats

1. E.S. Nord-Est (Porlelette, Tesla,Feillet, Walhelet, Jarry). 6 h. 23' 52";2. U.C. Parisienne, fi h. 29' 42": 3. U.C.l'erreux, 6 h. 42' 18": 4. E.S. Drancv,6 h. 43' 3H" 5. C.C. Aulnay, (i h.49' 45" fi. U.C. Perreux-Bry, fi h.

7. V. C. Champi'ny, H h.55' 13"; 8. F..C. Buttes-Chaumont, fi h.5S' 9. E.S. Pat»S»int-Maur, 7 h.3' 13"; 10. A.S. 7 h.

Dix-sept équipes prirent le départde cette belle course dont le meilleurtemps a été fait par Pnrtelette en1 h. 35' 58" (moyenne 39 km.

DES GOUTTES DE SANG

S'ÉCHAPPAIENT D'UNE MALLE

il s'agissait de lapins et de poulets tuésnar un maraudeur

Les fiches de demande

de la nouvelle carte

d'alimentation

seront établies

dès la fin du mois

(Suite de la première page)

Otte fiche sera signée par la personnequi la remettra eu centre de distribution.

Si le consommateur remet sa fiche lui-méme, il présentera a) sa carte d'ali-mentation b) i'une des pièces suivan-tes carte d'identité délivrée par un

organistne officiel, permis de conduire,passeport datant de moins de deux ans,livret de famille. carte de réduction surles chemins de fer. A défaut de la pro-duction de l'une de ces pièces, un cer-tificat de domicile il. son nom et datantde moins d'un mois.

Si le consommateur ne remet pas safiche lui-même son représentant devramontrer a) l'une des pièces désignéesci-dessus justifiant de son identité b)la carte d'alimentation du consomma-teur pour lequel la demande est pre-sentée c) l'une des pièces suivantesun livret de famille inentionnant le nomdu consommateur, s'il s'agit d'un con.sommateur de moins de 15 ans danstous les autres cas, un certificat de do-micile au nom du consommateur et da-tant de moins d'un mois. Ce certificat

pourra ét.re colîrctif pour l'ensemble desmembres d'une mdme famille.

Knfhi, le eomrnuniqué précis** que lesnouvelles cartes seront distribuées versle octobre 1941, et ënumfcrR le* peinea

auxquelles s'exposeraient les fraudeurs

Le professeur Hans Berger est dé.cédi à Bfld-Blankenberg:. TI était titulaired'une chaire à l'université d'Ièns et

connu pour ses travaux sur les phéno-mènes électriques du cerveau humain.

L'ATHLÉTISMEESTBIENVIVANT

QURNTAUNOMBRE

IIyeutfouleà la

portede St-Cloud

tfs championnats de la Seine, deSeme-et-Oise et de Sc'ne-et Marneencore qu'on 3e demande xi e,e sontdes championnats pour df vrai ou des

championnaAs pour rire et s'amuser,n'ont pas péché avant-hier à la pnrtede Saint-Cloud par la quantité, en-ce) qu'ils aient fait preuve dp mo-destie quant à la qualité On ne

pfut tout avoir et l'on peut déjà s?

réjouir .de tri qunntffé dr Inanellrémergera un pen plus lard la (Juo-

La quantité fut telle que rtr !I heu-res à 20 heures, avec net entr'acte

jusif d'une heure pour le déjeuner,on disputa cent quarante courses e.tl'on s'éternisa, comme de coutume,aux essais successifs des concnurs

Mais il ne faut pas se plaindre

que la mariée enit trop belle.

Le football au repos

Des trnis footballeurs inscrits

Finot, Simonyi et Yandooren le

match à Reims, dut .se contenter

d'apparaître comme spectateur au

lancement dit poids et nnn commeacteur. Simanvi fera d'incontestables

d'une série de 400 mètres, dnl se.

résigner à abandonner en demi-fivnle.une cheville, souffrant d'un ancien

rnup dn pied de football, l'ayant lAchéen cours de rnufr.

Jean Massare

Il semble pue la meilleure perfor-

mance, sur l'ensemble de la réunion,

ait été réalisée par Jran Massare. l'étu-

diant en sciences politiques, profes-

seur d'éducation physique A ses heu-

res, troisième ligne de ruqby impé-

rieux qui lança le pnids juninr

à 13 m. 2fi et xe prnpnse de faire

mieux à la prochaine occasion, cnn-

formément nu protocole.

Les cadets

Comme toujours, l'attention a été

portée sur les cadets qui sont à peu

près tous de belle- taille et formentune phalange pleine d'espérance

quant aux performances futures. Onen arrive presque à dire qu'ils sont

trop nombreux, les cadets, et qu'onne saura pins où les mettre dans uneou deux saisons.

Pt cnmmr nous le il il ü a

rjuelques jours M. Jnrqcnson. secré-taire Général de la fédération d'athlé-

Ce ne snnt pas les hommes quimanquent c'est le matériel.

Si Mauriff Rlfhard n'a pas faitde, demande de licence de snrinterpour auprès de l'Union Télocipé-(Uqii* de France, c'est qu'il f't pri-sonnîffr de guerre depuis 1940.

Mais, à son retour, on 1* verracertainement toujours briller sur tes

pistes, comme autrefois.

Le Français fut duped'un odieux complot

contre sa conscience

(Suitedel'articledepremièrepagedePaulAllard)Soudain, avant que le texte du

plan Laval-Hoare ait été commu-

niquë à l'Italie, le voilà qui s'étaledans des articles sensationnels de

Mme Tabouis et de Pertinax Ces

deux complices de Léger le présen-tent de telle sorte que Mussolini

ne pouvait plus l'accepter. Son

orgueil s'est cabré. Pierre Lavai

eut beau lui envoyer M. de Cham-

brun pour lui expliquer comment

s'était produite, à son insu, la

fuite. Par son discours de Pontinia,le chef du gouvernement italien

rejeta le plan Laval-Samuel Hoare.En Angleterre, l'opposition ren-

VOL D'ELECTRICITE

Pour vol de courant au détriment de

la C.P.D.E.. Màric-I/ouise Deschflmpfs dAuguste Diicom, demeura nt 54, rue Pel-

lenort à Paris. se sont, vus condamner,la première à 18. mois de prison avec

sursis et 100 fr.. d'amende, le secondà 10 mois de prison avec sursis et 50 fr,d'amende. amsi qu'à fr. de dom-

mages-intérêts par le Tribunal correc-tionnel de la en son audience du6 juin 1941.

Un rri poussé par- un employédu bureau des bagages de la garsMontparnasse mettait en émoi,hier, ses collègues du service. Onre précipita, l'employé, altéré, dési-gna du doigt l'objet de sa terreurune lourde malle d'où tombaientdes gouttes de sang.

De là, à imaginer un drame hnr-rible avec cadavre coupé en mor-ceaux, il n'y avait qu'un pas, quifut vite franchi

Le commissaire de la gare venaità peine d'être prévenu qu'un jeunehomme se présentait à la consigneavec un bulletin de bagages, ve-nant justement réclamer la malle

sanglante qui livrait son secret.Elle contenait deux douzaines delapins, et autant de poulets, volésdans les clapiers de la banlieue etdestinés au marché noir.

On ne remit (pas la malle au de-

mandeur, Richard Canesse, demeu-rant à Suresnes, mais c'est lui

qu'on remit aux mains de la police.

Huit bateaux britanniques

coulés dans l'Atlantique

NEw-YoRK. 9 juin. Le NemYork Herald Tribune apprend

qu'une attaque allemande a étéeffectuée contre un convoi britan-

nique.Sur neuf navires, huit ont coulé.

Le journal ajoute que les naviresbritanniques se trouvaient, semble-

t-il, en route pour Terre-Neuve et jHalifax lorsqu'ils ont été attaquéspar des sous-marins allemands peu

après minuit.

versa Samuel Hoare. En France,quelque temps plus tard, PierreLaval était remplacé au Quai-d'Orsay par le belliqueux agrégédes lettres Yvon Delbos.

Mais qui avait communiqué àGeneviève Tabouis et à Pertinaxle texte initial de l'accord Laval-Hoare ?

Qui avait trahi Pierre Laval ?L'intermédiaire qui servait de

trait d'union entre Léger-Comertet les journalistes bellicistesQuiOci.

Le rÓ!e du rédacteur diplomati-que de l'agence officielle étaitconsidérable. Ce personnage à lafigure chafouine se faufilait par-tout. Il avait des rapports trèsétroits avec l'Europe nouvelle dontle rédacteur en chef était Pertinaxet qui recevait ses fonds de labanque Lazard.

Quand M. Georges Bonnetarriva au Quai-d'Orsr\y, son pre-mier soin fut, en réorganisant lesrapports qui unissaient le minis-tère des affaires étrangères àl'agence Havas, de débarrasser leQuai-d'Orsay de Quilici qui fut en-voyé dans un service de l'agence)û il pût être surveillé. Il fut rem-placé par Jean Monnet, très angle-l'hile et qui faisait partie de l'en-tourage de Daladier.

Dans le même temps, Comertétait limogé du service d'informa-!.ion et de presse et remplacé parM. Pierre Brç.=sy.

Mais la téte de l'organisation,Alexis Léger, demeurait toujours,inébranlablement, ]

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Telestlebilande l'activité du Comité

départemental des prix

Le Comité départemental des

prix vient de tenir sa séance heb-domadaire sous la présidence deM. Revilliod, secrétaire général dela préfecture de police.

M. Revilliod, appelé au poste desecrétaire général la Préfecturede la Seine, a tenu, avant sondépart, à remercier les membresdu Comité du concours très pré-cieux qu'ils n'ont cessé d'apporterà la Préfecture de police dansl'exécution de sa mission de luttecontre la hausse des prix, lutte si

importante pour l'ordre publicdans les circonstances actuelles.

Au cours de cette séance le co-mité a décidé la transmission au

parquet de trente-deux dossiers auxfins de poursuites pour infractionsdiverses. Parmi ces affaires, dixsont relatives au marché noir etont motivé l'arrestation de 52 in-dividus.

Le Comité propose, d'autre part,la fermeture de cinq établissementscommerciaux divers. Enfin, notonsque 'le tribunal correctionnel a pro-noncé au cours du mois de maicent cinquante-deux condamnationspour hausse illicite.

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Page 4: Le Marin - 10 Giugno 1941

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L'Ecole primaire, 15 décembre 1941

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Lista delle nuove acquisizioni, febbraio-giugno 2015Lista delle nuove acquisizioni – febbraio-giugno 2015 New Acquisitions List – February-June 2015 3 Istituto Affari Internazionali

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L'Ecole primaire, 28 février 1941

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giugno 2011 - Pieve Emanuele · 2011. 6. 9. · Anno III - Numero 10 - Giugno 2011 Editore: Comune di Pieve Emanuele, via Viquarterio, 1 - Pieve Emanuele (MI) Tel. 0290788202 - Fax

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Marina Ivanovna Cvetaeva (1892-1941)

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Metro Montreal 1 Giugno 2009

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L'Ecole primaire, 30 avril 1941

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L’URSS DE STALINE 1929-1941

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Anna Pizzuti - Secondo workshop progetto REMSHOAH ... › public › SLIDELIBIADEF.pdfItalo Gariboldi 25 marzo 1941 19 luglio 1941 Ettore Bastico 19 luglio 1941 2 febbraio 1943 Giovanni

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L'Ecole primaire, 31 octobre 1941

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N°1 : 1- N.Vatolina 1941)

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L'Ecole primaire, 15 avril 1941

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Être Marin · 2018. 6. 1. · 7 - Être Marin 6 - I Être marin Etre marin, c’est un mode de vie Le marin d’Etat et la mer sont étroitement liés. L’ancre qui orne son uniforme,

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Arvor 1941 août

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ASF Commencement Announcement 1941

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N° 23 - juillet 1941

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L'Ecole primaire, 30 novembre 1941

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L'Ecole primaire, 15 novembre 1941

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1740/2 80 78 72 1736/4 68 58 60 62 Oberwöhrstraße 1736/2 ...€¦ · 11 1941/6 13 1941/7 1892/5 00 1934 1892/1 1914 1941/13 /14 1941/15 1941/16 194 38 36 1941/28 1934 Krainstraße

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Giugno Luglio 2014 N°19 - Juin Juillet

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Metro Toulouse - 5 Giugno 2009

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1941 1942 Petainisme Foucauld Follereau

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1941-1943 : Lycée Feuchères

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L'Ecole primaire, 31 mars 1941

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BORDEREAU DE VERSEMENT D'ARCHIVES · - carnet d'attachements n° 1 - 1941 - carnet d'attachements n° 2 - 1941 - carnet d'attachements n° 3 - 1941 - carnet d'attachements n° 1 -

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REVUE10 JUILLET 1941 DEUX FRANCS

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L'Ecole primaire, 15 janvier 1941

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