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005

LE MENSUEL DU CENTRE REGIONAL D’ INFORMATION JEUNESSE

Eolien :une énergie dans le vent

P6 P16 P21Culture

Eurockéennes

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Bons plans

Pontarlier

Vie quotidienne

le logementétudiant

Quelles sont lesconditions requisespour s’inscrire à unconcours administratif ?Les concours sont organisésen fonction des emploisvacants. Ils ne sont donc passystématiquement reconduitstous les ans. Pour se présenteraux concours de la fonctionpublique, il est nécessaire deremplir plusieurs conditions :posséder la nationalitéfrançaise pour certainssecteurs (défense, justice,finances et diplomatie) ou celled’un autre pays de l’Unioneuropéenne pour tous lesautres, jouir de ses droitsciviques, être en situationrégulière au regard desobligations militaires et enfinremplir les conditionsphysiques exigées pourl’exercice de la fonction. Les conditions d’âge sontdifférentes selon les types etles niveaux des concours. Desdérogations sont possiblesdans certains cas particuliers.

Comment bien choisirson concoursadministratif ?

Avant de vous engager dansun concours, prenez le tempsde bien réfléchir. Commepratiquement tous les métierssont représentés dans lafonction publique, privilégiezles concours qui correspondentà vos goûts et à vos aptitudes.Ensuite, pour mieux évaluervos chances de réussite,prenez le temps d’analyser lesépreuves du concours. Inutilede vous présenter à celuid’inspecteur des impôts si vousn’avez jamais abordé, durantvotre cursus scolaire, lesfinances publiques ou le droitconstitutionnel. Enfin ne

négligez pas, dans votrestratégie, la forte mobilitégéographique qu’imposentcertains postes. Dans lafonction publique d’Etat, lesconcours sont souventorganisés à l’échelon national.En fonction de votreclassement et des postesvacants, vous pouvez êtrenommés sur l’ensemble duterritoire. Même les candidatsreçus à un concours de lafonction publique territoriale, etqui pourraient espérer plus destabilité, ne doivent pasocculter cette éventualité.

Comment préparerson concoursadministratif ? La réussite d’un concoursadministratif passeobligatoirement par beaucoupde travail personnel. Depuisplusieurs années, la fonctionpublique est prise d’assaut pardes candidats de plus en plusdiplômés. La préparation auxexamens est donc une phaseindispensable pour mettretoute les chances de votrecôté. Pour cela, il existedifférents options dont la plusconnue reste le CNED (Centrenational d’enseignement àdistance). Prévu pour ceux quin’ont pas envie de retournersur le banc de la faculté, leCNED obtient, grâce à un suivide qualité, de bons résultats.Mais si reprendre des cours nevous effraient pas, alors optezpour les formationsuniversitaires. L’Institut dePréparation à l’AdministrationGénérale (IPAG) de l’Universitéde Franche-Comté organiseainsi une préparationuniversitaire aux concoursexternes et internes derecrutement de fonctionnairesde catégorie A. Des solutionsexistent également pour lesconcours des catégories B etC. Dans cette optique,n’hésitez pas à consulter le siteInternet du centre national dela fonction publique territoriale(www.cnfpt.fr) ou à vous rendredans le GRETA le plus proche.

Contact : YvelinesDeschamps, IPAG, Universitéde Franche-Comté, Faculté dedroit – 45 D avenue de

l’Observatoire, 25030Besançon Cedex. Tel :03/81/66/61/45.

A l’oral, quelles sont lesprincipales erreurs àéviter ?Lors de votre épreuve orale,c’est en qualité de futur agentde la fonction publique, et nonen tant qu’élève, que vousserez jugé. Voici une liste(malheureusement nonexhaustive !) des erreurs àproscrire au cours de votreentretien. Une des plusrépandues reste la tentative debluff. Si vous ne savez pasrépondre à une question, nefaites surtout pas semblant desavoir. Les jurys de cesépreuves sont généralementcomposés de spécialistes de lamatière traitée, que l’on nepeut tromper aussi facilement.A l’opposé, il ne sert à rien nonplus de se murer derrière unlong silence. Si vous séchezsur une question, avouez-le !Durant votre entretien, évitezégalement de parler enabréviations. Ce n’est pasparce que les membres du jurymaîtrisent la matière, qu’il fautleur parler en langage codé.Enfin, il est toujours préférablede ne montrer aucune émotionpar rapport au sujet tiré. Unemine trop réjouie, du style «alors là, c’est gagné », et lejury s’empressera de vousposer des questions surd’autres points du programmeafin de tester l’étendue de vosconnaissances.

Quelle est la différenceentre concours interneet externe ?

Le concours interne s’adresseaux agents déjà en fonctiondepuis un certain temps. La

catégorie précise d’agentsauxquels se destinent leconcours, et les conditionsd’ancienneté qu’ils doiventremplir, sont fixés par le statutparticulier du corps defonctionnaire concerné. Lesconcours externes sont, quantà eux, ouverts à tous sousconditions d’âge et dediplômes.

A quoi correspondentles catégories A, B et C ?

L’ensemble de la fonctionpublique est organisée en troiscatégories hiérarchiques, elles-mêmes constituées denombreux corps de métiers.Par concours externe, l’accès àchacune de ces troiscatégories s’effectue selon leniveau de diplôme descandidats. Des dérogationsexistent pour les mères d’aumoins trois enfants et lessportifs de haut niveau.Catégorie A : diplôme del’enseignement supérieur(licence, maîtrise, doctorat,diplôme d’ingénieur…). Il s’agitdes emplois de direction, deconception et d’encadrement.Catégorie B : baccalauréat ouéquivalent. Il s’agit d’emploisd’application et de rédaction.Catégorie C : CAP/BEP oubrevet des collèges. Il s’agitd’emplois d’exécution.

L’inscription à unconcours administratifest-elle soumise à unequestion d’âge ?En ce qui concerne lesconcours internes, il n’existeplus, depuis un décret du 1er

août 1990, de limites d’âge.Une condition qui resteimposée pour les concours

ZAPPING

Tout savoir sur les concoursadministratifs

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externes. La plupart desconcours de catégorie A sontainsi réservés auxpersonnes âgées entre 28 et40 ans. Pour les concoursdes catégories B et C, lalimite est généralement fixéeà 45 ans. Mais desdérogations existentnotamment pour lestravailleurs handicapés, lessportifs de haut niveau, lesmères de trois enfants etplus…

Peut-on être recrutésans concours ?Depuis le décret du 31janvier 2002, il est possiblede décrocher un emploi dansla fonction publique sanspasser de concours. Cetajustement vise notammentà renouveler la masse desagents. Des agents qui, pourla plupart d’entre eux,partiront à la retraite dansles années à venir.La possibilité d’être recrutésans concours est offertedans les trois fonctionspubliques (fonction publiqued’Etat, fonction publiqueterritoriale et fonctionpublique hospitalière). Maiselle est le plus souventréservée aux grades lesmoins élevés et les moinsqualifiés. Ce sont lesministères et les collectivitéslocales qui recourent le plusà ce type d’embauche.Pour postuler, il suffit dedéposer un CV et une lettrede motivation àl’administration concernée.

Comment sontsélectionnés lesmembres du jury ? La composition du jury estvariable selon le concours.Une constante tout de même: il est souvent formé de

personnes exerçant dans lafonction publique. Pour plusd’informations sur lacomposition d’un jury enparticulier, il vous suffit deconsulter le site del’organisateur du concourset/ou le Journal Officiel.

Les droits et lesobligations desfonctionnaires ?Les agents de la fonctionpublique disposent de droitsmais aussi d’un certainnombres d’obligations. Lesuns comme les autres sontdéfinis par le statut généraldes fonctionnaires.Parmi les principaux droitsdes fonctionnaires, onretrouve la liberté d’opinionqui interdit toutediscrimination fondée surdes opinions politiques,religieuses… Sans oublier ledroit syndical (libertéfondamentale reconnue àtous salariés français) et ledroit de grève. Même si làaussi existe des exceptionspuisque les militaires, lesgendarmes et les policiersen sont ainsi privés au nomde la protection de l’ordrepublic. Quant aux obligationsdes fonctionnaires, elles selimitent au devoird’obéissance hiérarchique,au désintéressement, audevoir de réserve, au secretprofessionnel et à l’obligationd’exercice.

Comment devenirfonctionnaireeuropéen ? La fonction publiquecommunautaire estméconnue. Différentescatégories d’agents évoluentpourtant dans unenvironnement de travail

multiculturel. Les tâchesexercées y sont variées, lesperspectives de carrière etles conditions de travailsouvent très intéressantes.La fonction publiquecommunautaire se divise enquatre catégories. Lacatégorie A regroupe toutesles fonctions de direction, deconception et d’étude. Lacatégorie B est caractérisée,quant à elle, par desfonctions d’application etd’encadrement. La catégorieC concentre toutes lesactivités d’exécution alorsque la D se résume à desfonctions manuelles.Les avis de concours sontpubliés au Journal Officieldes Communautéseuropéennes, lequel indiqueles conditions à remplir pourêtre admis à concourir et lenombre de poste à pourvoir.

Les concours des catégoriesA, B, C et D se déroulent entrois étapes : une épreuvede présélection suivied’examens écrits et oraux. Sila présélection et les écritsse déroulent dans le paysd’origine du candidat, lesoraux ont généralement lieuà Bruxelles.

ZAPPING

Coordonnées principalesdu réseau information jeunesse de Franche-Comté

Centre régional d’information jeunesse, 27 rue de la République, 25000 Besançon (03.81.21.16.16).Centre information jeunesse, 2 place de la Liberté, 39000 Lons-le-Saunier (03.84.87.02.55).Centre information jeunesse, 38 rue Paul Morel, 70000 Vesoul (03.84.97.00.90).Centre information jeunesse, 3 rue Jules Vallès, 90000 Belfort (03.84.90.11.11).Bureau information jeunesse, 2 avenue des Alliés, BP95287, 25025 Montbéliard cedex (03.81.99.24.15).

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Le 4 juin 2005, Frédéric Laville nous aquittés des suites d’une longuemaladie.Responsable au CRIJ du servicerégional des stages depuis sa créationen 1997, Frédéric Laville aimait sonmétier, fait de rencontre avec lesjeunes, les entreprises, lesassociations et les administrations. Ilaura facilité l’accès au monde dutravail à beaucoup de jeunes et toutparticulièrement à ceux qui en avaientle plus besoin, ceux qui souffraient dehandicap ou de discrimination.Très apprécié de ses collègues, Fredétait un amoureux de la vie. Il était untrait d’union entre de très nombreusespersonnes et le CRIJ. Esprit joyeux, ilaimait accueillir, sourire, rire et fairerire. Au fil des années, Frédéric aimposé un style fait de bienveillance,d’humour et de disponibilité,pratiquant quotidiennement lafraternité.Merci Fred, nous ne t’oublieronsjamais.

Notre ami Frédéric nous a quittés

Pour qui a vu “l'Aubergeespagnole”, le film de CédricKlapisch, la colocation ne

serait qu'amitiés, soirées et loyermodéré. Si la réalité regroupe uncertain nombre de ses critères,elle en offre d'autres beaucoupmoins plaisants.Souvent cantonné, faute deressources suffisantes, à deslogement de petite taille, lesétudiants, que l'on présentecommunément comme les colo-cataires types, se voient ainsioffrir la possibilité d'occuper unappartement beaucoup plus

vaste. Un calculjudicieux, lesg r a n d e ss u r f a c e s

affichant des loyers au mètrecarré inférieurs à ceux despetites. Un écart qui aurait,malgré tout, tendance à seresserrer.

Les principaux écueils à éviter

Si de nombreuses agences im-mobilières refusent encore lacolocation, les derniers préjugés(détérioration, bruit…) tombentles uns après les autres.Aujourd'hui même les bailleurs,autrefois si réticents, y trouventun intérêt particulier. En signantdes baux de courte durée, cesderniers peuvent réévaluer régu-lièrement le montant du loyer et

le conserver ainsi au niveau dumarché.Revers de la médaille, lacolocation s'accompagne, le plussouvent, de règles juridiques trèscontraignantes. Au premier rangdesquelles figure la clause desolidarité. Une mention, inséréeau bail, qui ne comporte pas obli-gatoirement le mot "solidarité"mais qui exprime clairement quechacun des colocataires peut êtretenu responsable du paiement duloyer. En résumé, si l'un des co-locataires n'est plus en mesurede verser au bailleur sa quote-part, celui-ci peut se retournervers les autres signataires du bailpour exiger le règlement de latotalité du loyer. De même, un

colocataire qui a pris soind'adresser un congé au bailleurreste engagé pour la duréeinitiale du bail, en général 3 ans.Ce qui peut le conduire à payerune partie ou la totalité du loyeren cas de non-paiement de sesanciens colocataires. Et cemême si son départ est acquisdepuis plusieurs semaines. Afin de se prémunir contre toutretard de paiement, les bailleurspeuvent également exiger unecaution solidaire des parents.Elle aussi est très lourde deconséquences puisqu'à lamoindre défaillance de l'un descolocataires, le propriétaire peutse retourner vers l'une descautions. Laquelle ne pourra

s'opposer au versement duloyer… même après le départ deson propre enfant. A ce sujet, un colocataire, ayantdonné son congé, ne peut exigerla restitution d'une partie dudépôt de garantie tant que lelogement n'est pas libéré par leou les autres colocataires.Autant d'éléments qui devraientvous inciter à choisir, parmi vosproches, votre futur colocataire.Reste ensuite à gérer la viequotidienne. Mais là, il n'appar-tient qu'à vous d'en fixer lesrègles élémentaires.

Julien Moricci

VIE QUOTIDIENNE

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La colocation oui, mais pas à n’importe quel prix Simple phénomène de mode il y a encore quelques années, la colocation se développe de plus en plus en France. LaFranche-Comté ne fait évidemment pas exception à la règle. Si financièrement le procédé est souvent intéressant, ilest juridiquement très contraignant. Explications…

Logement étudiant : où chercher ?Les principaux centres du réseau information jeunesse deFranche-Comté possèdent un service logement apte à orienterles jeunes et à fournir des adresses de logements en location(CRIJ de Besançon, CIJ de Montbéliard, Lons, Vesoul etBelfort). Le réseau dispose également d'adresses locales oùchercher, recensées dans la fiche n ° 5.231 (accessibleégalement sur www.jeunes-fc.com).Principales pistes : il y a d'abord les résidences universitairesdu CROUS à Besançon, Montbéliard, Belfort et Héricourt,accessibles aux étudiants âgés de moins de 28 ans inscritsdans un établissement d'enseignement supérieur, mais lesdemandes se font entre le 15 janvier et le 30 avril.Il existe ensuite des résidences privées ou gérées par des

organismes publics avec studios ou appartements destinés auxétudiants. Elles proposent généralement des espacescommuns (laverie, cuisine...). On peut s'adresser à GestionSodere (03 81 48 64 00), Logements étudiants francs-comtois(03.81.41.94.93), Logimea (03.81.25.25.25), la Sociétéanonyme de Franche-Comté (03.81.21.21.90) et la Sogeprim(03.81.50.05.09) à Besançon, à la Société anonyme deFranche-Comté (03.81.98.23.24) à Montbéliard, à la Résidencede la Paix (03.81.46.71.47) à Pontarlier, à Sogeprim à Arbois(03.84.60.20.60) et à Dole (03.84.82.93.50), à la Résidenceétudiante à Lons (03.84.24.62.46), à la Cité étudiante à Poligny(03.84.73.71.71), à la Sogeprim à Poligny (03.84.37.25.92), àla Société anonyme de Franche-Comté à Belfort(03.84.58.97.20) sans oublier les offices publics d'HLM.Autres pistes : le foyer Saint-François Xavier à Besançon quipropose une trentaine de chambres individuelles auxétudiantes de plus de 18 ans (03.81.81.10.11).Enfin, les étudiants peuvent chercher dans le parc locatif privépar l'intermédiaire d'agences ou des petites annonces desjournaux. Sans oublier que les marchands de listes ne vousgarantissent pas de trouver un logement. Contre abonnementelles fournissent des listes ou des revues avec adresses delogement en location.

Dès cet été, les étudiantsf r a n c s - c o m t o i sbénéficieront de cette

nouvelle mesure : à leur entréedans leur logement, la Régionpourra verser à leur place ledépôt de garantie réclamé parle propriétaire. Dépôt quiéquivaut à 1 ou plus généralement2 mois de loyer. Pour un étudiantc'est une somme, d'autant qu'ilfaut s'en acquitter en mêmetemps que le premier loyer.Quand on sait qu'à Besançonla chambre meublée est enmoyenne à 220 euros, le studioà 300, on dépasse souvent les1000 euros à débourser avantmême le début de l'annéeuniversitaire. Ceux quidisposent d'un logement duCrous (environ 3800 lits dansla région), ont certes un loyerallant de 120 à 220 euros et unseul mois de dépôt de garantieà fournir, mais ce sont aussi lesétudiants les moins fortunés. Etla période est celle durèglement des droitsd'inscription en fac. En leur proposant cetteavance, remboursable à taux

nul dans l'année et en troisfois, la Région Franche-Comtéenlève donc une épine du piedaux étudiants les plus endifficulté. Car l'octroi de cetteavance, limitée à 500 euros etnon cumulable avec l'aide loca-pass semblable, est soumis àdes conditions basées sur descritères sociaux. Elle estaccessible aux boursiers maisaussi à d'autres étudiants enfonction du taux d'impositionde leurs parents.L'initiative fait partie d'une réponseà une triple préoccupation de lapart de la Région Franche-Comté: la volonté de favoriser l'accèscroissant des jeunes àl'enseignement supérieur, lesouhait de rendre la régionplus attractive dans cedomaine et le constat par lesservices sociaux du Crous queles étudiants rencontrent deplus en plus de difficultés à seloger et se nourrir. Dans cetteoptique, cette mesure intègreune politique d'améliorationdes conditions d'accueil del'étudiant en Franche-Comté,au même titre que la réalisation

de locaux pédagogiques ou laparticipation à la rénovation dela cité universitaire Canot àBesançon, à laquelle la Régiona souhaité apporter sa pierre.Dans le domaine social, elle apar ailleurs également décidéune aide alimentaire sousforme de tickets de RU, dontl'octroi sera également gérépar le Crous.Autant d'éléments contribuantà améliorer la qualité de viedes étudiants. Et qui peuventfaire pencher la balancelorsqu'un étudiant hésite entreplusieurs lieux d'études.

Les étudiants souhaitant faireune demande d'avance du dépôtde garantie doivent s'adresserau Crous, chargé de la gestionde cette mesure. En Franche-Comté : 40 avenue del'Observatoire à Besançon (0381 48 46 42), 1 rue GastonDefferre à Belfort(03.84.28.89.99).

InformatiqueL'association ICS Franche-Comté a vu le jour cetteannée à Besançon pourassister les particuliers et lesentrepreneurs et leur fairedécouvrir les nouvelestechnologies de l'informationet de la communication.Cours et initiations (sur placeou à domicile), aide à laréalisation de projets Internet,conseil dans l'acquisition dematériel, diagnostic et audit :

tels sont les principauxservices d'une association quicompte également organiserdiverses manifestations autourdu multimédia. Contact : ICSFC, 7 cité des Montboucons,25000 Besançon(06.86.33.71.99 ;www.icsfc.com).

Banque alimentaire duDoubs Cet organisme, fort d'unesoixantaine de bénévoles et

d'un salarié s'attache à la luttecontre le gaspillage et contrela faim. Il collecte notammentdans tout le département dessurplus de produitsalimentaires dans le strictrespect des impératifsd'hygiène. Actif toute l'année,il recherche des bénévolespour la période juillet/août afind'assurer la distribution dansles associations relais(Secours catholique, Arméedu salut, Emmaüs, Croix

Rouge…). Les personnesintéressées peuvent contacterArnaud au 03.81.80.96.06.

Caisse d’allocationsfamilialesIl est possible de saisir sadéclaration de ressources2004 (servant à calculer lemontant des allocations pourla période du 1er juillet 2005au 30 juin 2006) sur Internet,www.caf.fr jusqu'au 30

septembre. Démarche rapide,simple et sécurisée àeffectuer avec votre numrod'allocataire et votre codeconfidentiel, sauf si votresituation a changé (dans cecas : 0820.25.25.25).

VIE QUOTIDIENNE

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Le service logement du CRIJ diffuseles offres des propriétaires de

Besançon et alentour souhaitantproposer des locations aux jeunes.

Moyennant une adhésion annuelle de16 euros, leurs annonces sont

diffusées autant qu'ils le souhaitentpar affichage et Internet (www.jeunes-

fc.com).

La Région aide les étudiants à entrer dans leur logementEn leur accordant une avance pour le dépôt de garantie, le Conseilrégional leur permet de diminuer leurs frais de rentrée universitaire.

Brèves

Bon an mal an, l'Afpaassure un accès àl'emploi à 70 à 75 % de

ses stagiaires, dans les 6 moisqui suivent leur formation. Lediplôme préparé est quant à luiobtenu dans près de 90 % descas (il s'agit d'un titre duministère du Travail).Qualification et emploi sont lesmaîtres mots du premierorganisme de formation profes-sionnelle pour adultes enFrance. Ils passent par uneefficacité rôdée par 56 ansd'expérience et symbolisée parle fait d'avoir "toujours étéassocié à tous les plans gou-vernementaux" comme leprécise Christian Valenza, ledirecteur régional. “Nous avons une missiond'intérêt général car nossommes présents sur tout leterritoire. Dans chaquedépartement, il existe au moinsun centre Afpa".Dans l'obtention de ces résultats,

une donnée estessentielle : larelation étroiteavec la réalité

économique. L'Afpa offre unchoix de 500 formations, maistoutes se situent dans desdomaines qui recrutent immédia-tement tels le bâtiment, l'industrieet certains métiers du tertiaire. Lecalendrier de formation est mis àjour tous les 2 ans en fonction del'évolution économique. On notepar exemple une hausse actuellede l'offre dans les secteurs dutourisme et - encore et toujours -du bâtiment.

Une mise en situation detravail

Ces évolutions sont égalementadaptées localement enfonction de nouveaux besoinscomme actuellement ceux descentres d'appel dans le nordFranche-Comté ou desassistantes de vie à Besançon."C'est une veille permanentecadre Christian Valenza. L'Afpaest une association tripartitedont le conseil d'administrationcompte des représentants despouvoirs publics, des syndicatsde salariés et des syndicatsemployeurs, ce qui nous

permet d'être en prise avec laréalité économique. Surchaque secteur, des bureauxd'études font des enquêtespour se caler sur l'évolutiondes emplois et des qualifica-tions et qui permettent de faireévoluer les formations. Et l'onpasse régulièrement desconventions avec les branchesprofessionnelles. Ces lienssont très importants. Lesemployeurs nous parlent deschangements techniques ausein des métiers. Ce qui nous apar exemple conduit à modifiercomplètement nos formationsen électricité il y a 2 ans.Maintenant, on est en pleinecohérence et même en avancesur ce que font lesentreprises". Dans cet esprit, tous lesformateurs sont d'abord desprofessionnels ayant 5 à 10ans d'expérience dans leurdomaine. "Nos formations sontcentrées sur la pratique profes-sionnelle, l'acquisition desavoir-faire et de savoir être.Nous favorisons une mise ensituation de travail très proche

de celle de l'entreprise. C'estce qu'attendent nos stagiaires.En formation, les adultespréfèrent le concret. Sur 35 h,on a 30 h d'ateliers" détailleChristian Valenza.

Outil de promotion sociale

Cet objectif de rendre lesstagiaires rapidement opération-nels représente un intérêt évidentpour les demandeurs d'emploi,pour qui les formations sontgratuites et rémunérées. Lagrande majorité des formationsdure moins d'un an. L'entrée elle-même est rapide : "en Franche-Comté, dans lamajeure partie des cas, elleintervient dans les 6 mois quisuivent la prise de contact".Elle est toujours précédée d'unaccueil au service d'orientation,de conseils personnalisés auprojet professionnel et à safaisabilité. L'Afpa offre aussides services d'information, desuivi et d'aide à l'emploi, per-sonnalisés eux aussi. Danscertains cas, restauration à prixréduit et hébergement gratuit

peuvent être proposés "car ons'est aperçu que souvent lesgens sont arrêtés par desproblèmes de logement ou detransport". Bref, tout est faitpour favoriser l'apprentissaged'un métier, l'accès rapide àl'emploi. Mais les demandeurs d'emploine sont pas seuls à profiter desservices : l'an dernier ils repré-sentent un peu plus de lamoitié des stagiaires formés enFranche-Comté (1800 sur3400, avec 38 % de moins de26 ans). Le reste est constituéde salariés, soit dans le cadrede plans de formation desentreprises, soit à titreindividuel puisque l'Afpaaccueille des gens en CIF(congé individuel formation),VAE (validations des acquis del'expérience) ou DIF (Droitindividuel à la formation)."Nous sommes aussi unformidable outil de promotionsociale" conclut le directeurrégional.

S.P.

FORMATION

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L’association pour la formation professionnelle des adultes insiste sur la qualification.

Avec l’Afpa, des formationscourtes pour travailler vite

IMEADepuis 1976, plus de 900étudiants ont été formés par lafilière internationale de lachambre de commerce etd'industrie du Doubs,bénéficiant de la proximité duservice International de la CCIqui aide les entreprises dudépartement à exporter et d'in-tervenants issus de l'entrepri-se, qui transmettent leurscompétences à travers unepédagogie en prise avec laréalité du monde du travail. En

4 ans d'études après le bac (ou3 ans avec un bac+2), l'IMEAforme dans deux filières :marketing vente à l'internatio-nal ou gestion à l'international.Le cursus comprend uneannée complète en universitéétrangère qui permet à la foisde mieux maîtrise rune langueet d'acquérir un diplômeeuropéen dans le schémaLMD. Le diplôme IMEA,reconnu par l'Etat au niveau IIpermet de s'orienter vers lesentreprises régionales ou

internationales : l'écolerecense 90 % de placementdans les 6 mois après lediplôme, dans les métiers dumarketing, du management,de la communication, ducommerce international et dela gestion. Prochains concoursles 7, 12 et 20 juillet. Infos,IMEA, 46 avenue Villarceau,25042 Besançoncedex(03.81.25.25.22).

FORMATION

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Les formations Afpa sontd'abord centrées sur desdébouchés importants.

Les stagiaires acquièrent unsavoir-faire professionnel afind'être immédiatement profes-sionnel. Certains métiers sontmême en manque depersonnels. De fait, chaquetrimestre, l'Afpa publie avecl'ANPE une sélection deprofessions où la demande estla plus forte. Au premiertrimestre 2005, deux formationsétaient concernées en Franche-

Comté :A Vesoul, une formation de 10mois de technicien demaintenance en appareilsélectroménagers, correspon-dant à 2000 offres d'emploirecensées par l'ANPE l'annéeprécédente. Elle permetd'apprendre la mise en serviceet la maintenance de produitstels que lave-linge, lave-vaisselle, appareil de cuisson,réfrigérateurs…A Belfort, une formation demonteur régleur de systèmes

mécaniques et automatisésenseigne le montage deséquipements industriels telsque machines-outils, machinesd'assemblage, outillages deprotection. Plus de 6000 offresd'emploi concernaient cesecteur en 2003.Ces deux formations serontreconduites l'année prochaine.Mais d'autres sont égalementune bonne porte d'entrée versl'emploi. Par exemple celle deplaquiste, proposée à Belfort etBesançon. Le métier ? Réaliserla distribution et l'organisationdes espaces intérieurs (cloison-nement, plafonds) en utilisantdes éléments préfabriqués.Plus généralement, tous lesdiplômés du bâtiment sontrecherchés aussi l'Afpaorganise-t-elle 6 formations demaçon dans l'année (àBesançon et Belfort) ou encore4 formations d'agent d'entretiendu bâtiment (à Lons et Vesoul). Ceux que les métiers manuelsrebutent trouveront aussi des

propositions dans le tertiaire.Cette année l'Afpa a parexemple conduit 15 formationsen secrétariat / informatique /gestion et 7 dans lesservices/commerce/industrie.Parmi elles 3 formations d'as-sistante de vie organisée àBelfort, Besançon et Vesoul,pour répondre à une demandeaccrue. Tous les intitulés dusecteur tertiaire serontreconduits l'an prochain. Ycompris trois diplômes deniveau III pour devenir

technicien supérieur en gestionressources informatiques, adjointde direction de PME ou techniciensupérieur commercial.

L'avis de Julien Badstuber (24 ans, de Besançon) : "J'aitravaillé pendant 6 ou 7 ans comme boulanger, mais ça n'allaitpas trop avec mon patron et surtout les horaires ne meconvenaient pas. J'ai décidé de me réorienter vers le bâtiment etj'ai trouvé cette formation de plaquiste à l'Afpa. Je connaissaisdéjà un peu pour avoir travaillé avec mon père, mais la formationm'a apporté beaucoup notamment du point de vue des dernièresnormes, des dernières techniques. J'ai rencontré un très bonformateur qui connaissait très bien son métier. Il y avait une trèsbonne ambiance, on était une dizaine et tous ceux qui sont restésjusqu'au bout ont obtenu leur diplôme. Aujourd'hui je travaillechez un artisan d'Avanne et on m'a déjà proposé un autre postede meilleur niveau, qui pourrait me permettre, dans quelquesannées, de reprendre la place d'un des deux associés de l'entre-prise. En tous cas, je me sens beaucoup mieux dans le bâtimentque dans la boulangerie".

Brève

Afpa : des formations, des savoir-faire, des emplois...

Formation de technicien supérieur commercial. Photo L.Cheviet/collectif dcb

En 2004-2005, les centres Afpa de Franche-Comté ont proposé plus d'une soixantaine de formations de 1 à 11 mois, enmajorité dans le bâtiment, la mécanique/productique et le secrétariat/informatique/gestion.

L'avis de LaurenceFaivre (34 ans, deMontbéliard) : "Seule avecdeux enfants, je cherchais uneformation dans le commercialoù je pouvais continuer à êtrerémunérée. J'ai eu la chancede tomber sur quelqu'un auCIO qui a pris le temps dem'écouter et de me parler decette formation de techniciensupérieur commercial à l'Afpa.Mais je trouve qu'il y a unproblème, qu'il faut vraimentaller chercher l'info : dans moncas, on m'en a parlévaguement à l'ANPE en medisant que ça allait êtrecompliqué, qu'il y aurait lesdéplacements à Besançon,

sans tenir compte que si l'on estvraiment motivé, on est prêt às'adapter aux contraintes.Ensuite au CIO, la premièrepersonne que j'ai rencontréen'était pas au courant. Bref, jetrouve qu'il y a un problème surcertaines offres de l'Afpa quel'on identifie toujours aubâtiment. Or il y des formationstertiaires. Celle que j'ai suiviem'a vraiment satisfaite : elle étaitcourte, complète, sérieuse. En11 mois, elle a répondu à mesattentes, avec un formateurtrès compétent, qui donneenvie de travailler et uneexcellente préparation à entrerdans le monde du travail, àsavoir se vendre. Nous étions

10 dans la formation, âgés de20 à 40 ans et venantd'horizons et de niveaux trèsdivers et de ce point de vue,cela a été très enrichissant. J'aifini la formation le 29 avril etcommencé à travailler le 2 maichez AGF, là où j'ai effectuémon stage. Cela répond à ceque j'attendais du métier : ducontact, de la relation, du travailsédentaire et de terrain. Jemets en application ce que j'aiappris même s'il faut l'adapterau lieu de travail. Mais dansl'organisation, la gestion, lanécessité d'être "carré", jeprofite beaucoup de ce que j'aivu à l'Afpa".

Formation en mécanique. L’an dernier, 38 % des stagiaires avaient moins de 26 ans. Photo L.aurent Cheviet/collectif dcb

Pour en savoir plus, adressez-vous aux services d'orientation professionnelle del'Afpa selon votre lieu de résidence (ou numéro vert0800.02.8000 ou encore www.afpa.fr) :Pour le Doubs sauf Pays de Montbéliard : Afpa, immeuble "leMajor", 83 rue de Dole, 25000 Besançon (03.81.52.14.90).Pour le Pays de Montbéliard et le Territoire de Belfort : Afpa, 1rue Ernest Thierry-Mieg, 90000 Belfort (03.84.58.83.80).Pour le Jura : Afpa, 9 bis avenue Thurel, 39000 Lons-le-Saunier(03.84.43.10.10).Pour la Haute-Saône : Afpa, rue Victor Hugo, 70000 Navenne(03.84.97.16.18).

Dossier ÉNERGIES RENOUVELABLES

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La fin des stocks d'énergie fossile, la détérioration de la planète sur fond d'effet de serre et de pollutions diverses, la demandeconséquente des pays du Sud : ces trois principales raisons à la base des programmes d'énergie renouvelable sont de jour en jourplus pressantes. Les possibilités de diversification sont nombreuses, même si elles ne sont pas toutes au même stade de

développement. Les principales sont exposées dans ce numéro mais il en existe d'autres (biomasse, biocarburants, hydroéolien…). Maisdepuis le début des années 1990, c'est surtout l'énergie primordiale du soleil qui est porteuse d'espoir, qu'on l'utilise directement (énergiesolaire) et indirectement (l'énergie éolienne utilise les vents eux-mêmes provoqués par l'énergie de rayonnement du soleil). Malgré tout,l'énergie produite dans le monde provient actuellement à 66 % des énergies fossiles et à 16 % du nucléaire. Le reste est du renouvelable,fournit à 86 % par l'hydraulique. En France, le renouvelable occupe une fourchette de 12 à 15 % de l'énergie produite. Le souhait estd'atteindre 21 % d'ici 2012. C'est loin d'être gagné puisque la consommation énergétique du pays augmente plus vite que la productiond'énergie renouvelable… Dont la proportion est donc inévitablement en baisse. Il y a véritablement, ici et maintenant, un choix à faire.

Les éoliennesDe fabrication danoise, les éoliennes du Mont-Soleil coûtent enmoyenne 2 millions d’euros, montage et chemin d’accès compris.Elles sont constituées de métal, de polyester renforcé par de lafibre de verre et d’un socle en béton d’environ 120 m3. La cabinequi tient l’hélice est pivotante et s’oriente d’elle-même enfonction du sens du vent. La dernière implantée pèse150 tonnes. «La première a 10 ans, elle est toujoursimpeccable, mais ici le vent n’est pas trop fort, il y adonc peu d’usure» note Pierre Berger.

Les contestataires le fontdoucement sourire. «Depuisqu’on a installé nos

éoliennes, nous avons faitplusieurs sondages. Il s’avèreque plus on s’éloigne du site etplus les gens sont contre. Lesgens ont peur de ce qu’ils neconnaissent pas. Ici, je n’aijamais entendu personne direque c’est laid». Pierre Berger estresponsable des visites guidéesdes sites solaires et éoliens duMont-Soleil, au-dessus de St-Imier en Suisse. Il est aussiagriculteur. Sur place. «Mesvaches, mes moutons n’ontaucun problème rit-il. Le garde-faune dit qu’il n’a notéabsolument aucun changementchez les animaux sauvagesdepuis qu’on a les éoliennes».Les 3 premières ont été installéesen 1996. Cinq ont suivi. De plus en plus imposantes. Lespremières mesuraient 67 m, ladernière 100 m de haut avec despales de 33 m. On est passéd’une puissance de 600 kW à1,57 mégawatts. «C’est unetoute autre échelle que le solaireprécise Jean-François Finck,d’EDF Franche-Comté. L’effortest tellement grand pour atteindredes mégawatts avec le solaireque nous préférons d’abordmiser sur l’éolien. Il est peut-êtresignificatif que beaucoup debanques investissent dansl’éolien : c’est un placement sûr.Et il y a un potentiel énorme enFrance».

Une énergie plus chère queles gens achètent parconviction

Revenons à la Suisse et auxmoutons de Pierre Berger. Ilsvivent dans un espace paisibleoù l’on cultive de l’énergierenouvelable et douce. Del’éolien mais aussi du solairepuisqu’une centrale de 4000 m2de cellules photovoltaïques ad’abord vu le jour en 1992. Sansodeur et pratiquement sansbruit. Lorsque le vent estminimal, il faut s’approcher pourentendre quelque chose, mêmesi les anciennes hélices sont unpeu plus sonores que lesdernières. Une voiture quidémarre couvre facilement leurbruit. Une conversation normaleégalement.Les oiseaux chantent, la Suisseest tranquille, la montagne estbelle. La vue est enjolivée parces moulins modernes, dont lesailes tournent calmement et régu-lièrement dans le ciel bleu.Presque apaisant. «Les éoliennesse lancent seules avec un vent

de 3 m/s et s’arrêtent s’ildépasse 100 m/s. Il y a plus debruit si elles tournent plus vitemais on ne l’entend pas cardans ce cas il y a aussi plus devent dans les arbres». Le site produit 90 % de l’énergieéolienne suisse – mais solaire etéolien ne représentent pas plusde 1 % de l’électricité de laconfédération, dominée par lenucléaire et l’hydraulique. Autotal, 5,5 millions de kwh par an,l’équivalent de la consommationde 2700 ménages. Comme laSuisse n’a pas l’équivalentd’EDF pour acheter forcémentl’électricité produite, le lancements’est fait à tâtons, sans savoir sile site vendrait sa production.D’autant qu’elle coûte le doubledu prix normal. Mais le succèsimmédiat a permis à Juravent dese développer. La société fournitdes entreprises qui font de l’utili-sation de l’énergie renouvelableun argument de marketing etdes particuliers qui font le choixde soutenir cette productionécologique, quitte à payer plus.De cette réussite, le site estdevenu un véritable centre dédiéaux énergies renouvelables (voirencadré). On y trouve même dufromage fabriqué à l’éolien. Deschercheurs de tous paysviennent faire des essais sur lacentrale solaire. Cette dernière aservi à fabriquer le plus grandcatamaran solaire du monde quinavigue depuis 2001 sur le lacde Bienne. Bref c’est un espacede 10 km de long entièrementdédié à l’énergie moderne.«Attention, tempère PierreBerger. Cela fait 4000 ans quel’homme utilise la force du ventet 2000 ans que l’on connaîtl’énergie éolienne». Ce qui faitpenser qu’il y a 400 ans déjà,Cervantès décrivait DonQuichotte partant chevaleresqueà l’assaut de moulins à vent.

S.P.Infos : www.juvent.ch(00.41.31.330.53.04, le matin).

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Dossier ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le renouvelable touristiqueAutour des centrales éolienne et solaire, l’espace reliant leMont Crosin et le Mont Soleil au-dessus de Saint-Imier estdevenu un lieu touristique dédié aux énergies renouvelables.Appelé espace 1to1 energy, il ajoute de multiples offres auxvisites guides des deux centrales : sentier découverte jalonnéd’infos sur l’énergie, la nature, le paysage, l’agriculture ou letourisme ; pistes trott’energy à parcourir à trottinette électrique; observatoire astronomique avec diverses animations de nuitet de jour y compris pour enfants ; funiculaire St-Imier – MontSoleil ; promenades en char attelé, en train à l’ancienne ou endiligence ou encore… un festival rock prévu du 25 au 28 août.Des animations qui profitent à 50000 visiteurs par an.

Renseignements, réservations et tarifs : Jura bernois tourisme,place de la Gare 2, CH-2610 St-Imier (00.41.32.942.39.42 etwww.jurabernois.ch ou www.1to1energy.ch).

Au Mont Soleil, l’électricité est dans l’air du temps

Le site éolien le plus proche de la régionse situe à côté de St-Imier en Suisse. Il existe depuis 1996 et compte aujourd’hui8 éoliennes.

Reportage photo à St-Imier,Laurent Cheviet/collectif dcb

Le développementde l’éolien enFranche-Comté

soulève, depuisplusieurs mois, lapolémique. Si la grandemajorité des élus locauxs’est d’ores et déjàprononcée en faveurdes éoliennes, descentaines de personnescontinuent de battre lepavé, fermementdécidées à enterrer tousles projets en cours.C’est le cas notammentde Jacques Bobillier,président del’association“Protection dessommets du haut

Doubs”,opposé à

l’implantation d’un parcéolien au Crêt Monniot. Quelles sont lesmotivations qui vousont amené à créercette association ?Dans un premier temps,c’est l’impactcatastrophique deséoliennes sur lepaysage. Nous avons lachance d’habituer dansun cadre magnifique.Nous ferons tout pour lepréserver. C’est le butde cette association.

Mais ne faut-il pasrelativiser cesnuisances et lescomparer auxretombéeséconomiquesgénérées par ceséoliennes ?Ce projet est une

aberration économique.EDF est contraint deracheter l’électricitéproduite par leséoliennes beaucoupplus cher qu’il ne ledevrait. Les seuls pourqui l’opération estrentable, ce sont lespromoteurs.

Les élus locaux sontfavorables à ce projet.Pour eux aussi,l’implantation d’unparc éolien estfinancièrement trèsintéressante.Oui mais il faut bien serendre compte que lataxe professionnelle,dont vont bénéficier lescommunes pourl’installation de ceséoliennes, est financéeà 75% par l’Etat. Ce

qu’on nous prend dansune main, on nous leredonne dans l’autre.

Le développement del’énergie éolienne, dite«propre», s’inscritdans une optiqueécologique. Lacontestez-vous ?Aujourd’hui, 95% del’électricité françaiseprovient des centralesnucléaires (ndlr : enréalité 78%). Pour cequi est des 5% restants,ils sont en grande partiefabriqués dans descentrales thermiquestrès polluantes. Imaginerque les éoliennespuissent un jour sesubstituer à cescentrales est unevéritable hypocrisieécologique.

Si le projet devait voirle jour, seriez-vousprêt à saisir la justice ?Envisager des recoursdevant les tribunaux estprématuré. Mais c’estpossibilité… parmid’autres.

Recueilli par Julien Moricci

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Depuis plusieursannées, leConseil régional

assure la promotiondes énergiesrenouvelable enFranche-Comté. Lesrésultats, dont vousdisposez, sont-ils à lahauteur de vosattentes ?Dans l’ensemble oui.Nous avons mis enplace différents projetsqui, à l’instar du boisénergie, connaissent unréel succès. D’autressont en coursd’élaboration. L’écologieest un domaine quitouche tout le monde.Participer audéveloppement de cesénergies renouvelablesest, pour moi, une

priorité.Parmi ces projets,l’implantationd’éoliennes au Lomontet au Crêt Monniotsuscite la controverse.Ces parcs vont-ils voirle jour ?Les dossiers sont encours de réalisation.Nous nous sommesacquittés de toutes lesdémarchesadministrativesnécessaires à laconstruction d’un telprojet. J’espère que cesdeux parcs éoliensseront opérationnelsdans les trois ans àvenir.

L’inquiétude desriverains est-ellefondée ?

Je ne sais pas si elle estfondée mais je lacomprends. Leséoliennes véhiculenténormément de clichésnotamment au niveaudu bruit et del’esthétique. Il convient,je crois, de relativiserces nuisances et de lescomparer aux nombreuxavantages que vontoffrir ces parcs. Desavantages qui n‘ontd’ailleurs pas échappéaux élus locaux,lesquels soutiennentdans leur très grandemajorité ces projets.Même les associationsécologiques, qui n’ontpas pour habitude de sefaire manipuler, y sontfavorables.

Moins sujet àpolémiques, le solaireconnaît un véritableessor. A quoiattribuez-vous sonsuccès auprès dupublic ?Avec l’augmentation duprix de l’électricité ou dugaz, il est logique quedes énergies moinscoûteuses, comme lesolaire, attirent nosconcitoyens. De plusl’investissement de

départ, qui pouvaitparaître lourd il y aquelques années, faitaujourd’hui l’objet denombreusessubventions. Autantd’éléments qui, à monsens, contribuent à sonsuccès. D’ailleurs, à larentrée prochaine,j’inaugurerai la millièmemaison solaire deFranche-Comté.Ensuite, j’ai pour objectifd’équiper tous leslycées de la région depanneaux solaires.

Reste les réflexesquotidiens desparticuliers surlesquels finalement

vous n’avez que peud’emprise. Commentcomptez-vous les faireévoluer ?C’est un processus quiva prendre beaucoup detemps. En matière detransport, par exemple,il me semble urgent defaire évoluer lesmentalités. Quand jevois le parking de la faccomplètement engorgé,je rêve du jour où desvélos remplaceronttoutes ces voitures.

Recueilli par Julien Moricci

«Développer les énergiesrenouvelables, une priorité»

A l’heure où le débat sur le devenir de la planète bat son plein, une question revient, lancinante :comment associer écologie et énergie ? Avec le déclin programmé de l’activité pétrolière et lesréserves, fondées ou pas, liées au nucléaire, le concept d’énergies renouvelables surfe sur une vagued’opinion plus que favorable. Une réalité que les élus locaux ont parfaitement assimilé. A commencerpar Antoinette Gillet, vice-présidente du Conseil régional, en charge notamment de la recherche et de l’énergie.

« J’espère que les parcs éoliens du Lomont et du Crêt Monniot seront opérationneles danstrois ans . » Antoinette Gillet se veut optimiste quant à l’implantationd’éolienne en Franche-Comté. Photo Laurent Cheviet/collectif dcb

«Une hypocrisie écologique»Le point de vue des opposants à l’éolienne

Le bois est unesource d’énergierenouvelable qui se

substitue aux énergiesfossiles dont lesressources sont limitées(pétrole, gaz,charbon…). L’utilisationdu bois énergiecontribue ainsi fortementà la lutte contre leréchauffementclimatique puisque, à ladifférence des énergiesfossiles, elle recycledans l’atmosphère legaz carbonique absorbépar les forêts. Le bois

énergie constitue, enoutre, une excellentevalorisation des déchetsde la filière bois etparticipe à la gestionrationnelle des forêts.Avec 42% de sonterritoire recouvert deforêts, la Franche-Comté reste la régionfrançaise la plus boisée.Une véritable aubainepour le développementdu bois énergie. Lachaufferie desCapucins, à Gray,dessert, par exemple,un réseau de chaleur de

plus de 600 logementsavec pour seule matièrepremière des écorces.

Le bois énergie,vecteur d’emplois

Si les chaudières,fonctionnant au boisénergie, sontgénéralement destinéesaux bâtiments collectifs,les particuliers, désireuxde modifier leuréquipement, peuventopter pour un systèmesimilaire, le chauffageaux granulés de bois. Legranulé est uncombustible, fabriquéuniquement à partir desciures compactées, quise présente sous formecylindrique. La livraisondu granulé se fait dansun silo situé à l’intérieurde la maison. Suivant sataille, le volume du silopeut donner à lachaufferie uneautonomie d’un an. Dessubventions, accordéespar l’ADEME et leConseil général duDoubs, peuvent être

accordées à toutespersonnes intéresséespar l’installation d’un telsystème. Enfin il convientd’ajouter que la récolte,la transformation etl’utilisation de boisénergie sont desfacteurs importants dedéveloppement del’emploi, notamment en

zones rurales. EnFranche-Comté, onestime ainsi à unecentaine le nombred’emplois déjà créesgrâce au bois énergie.

J.M.

Dossier ÉNERGIES RENOUVELABLES

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L’agence del’environnement etde la maîtrise de

l’énergie, pluscommunément appeléeADEME, est née audébut des année 90,avec pour missionsd’animer, coordonner ouréaliser des opérationsayant pour objet laprotection del’environnement et lamaîtrise de l’énergie. Sison siége social est àAngers, l’ADEMEdispose de 26délégations régionales. En Franche-Comté, cesont ainsi 14 personnes,placées sous ladirection de Paul-MarieGuinchard, qui oeuvrentquotidiennement à lamise en place d’actionsd’envergure. «Nousintervenons dans denombreux domainescomme la gestion desdéchets, l’énergie ou la

qualité de l’air.L’information et lasensibilisation, auprèsdu public, fontégalement partie de nosprérogatives», souligne,à ce sujet, Paul-MarieGuinchard.Concernant la promotiondes énergiesrenouvelables, l’ADEMEse situe, bienévidemment, enpremière ligne. «Mais avant de faire lapublicité de cesénergies dites propres, ilfaut préciser quel’énergie la moinspolluante c’est celle quel’on ne consomme pasdonc que l’on nefabrique pas. Là, il s’agitplus de jouer sur lesréflexes des usagers.Les inciter, par exemple,à prendre une doucheplutôt qu’un bain»,précise Paul-MarieGuinchard. Avant de

poursuivre sur uneénergie à fort potentielen Franche-Comté, lebois : «Le bois énergiese développe trèsrapidement en Franche-Comté. Une réalité liéenotamment au caractèretrès boisé de la région.Mais nous pouvons allerencore beaucoup plusloin puisque sur 700.000tonnes disponibles nousn’en exploitonsqu’environ 120.000. Etpuis il ne faut pasoublier que le boisénergie peut devenir,dans un futur proche, unvecteur importantd’emplois. Ce qui, dansla période actuelle, estun atout nonnégligeable.»

«L’éolien, un enjeumajeur»

Mais l’action del’ADEME, dans la

région, ne se limite pasau seul bois énergie.Bien au contraire…«Nous n’écartonsaucune forme d’énergierenouvelable.» Si lebiogaz et les sous-produits agricoles,comme le lisier ou lepetit lait, n’en sont pourl’instant qu’à leurbalbutiement,l’hydraulique et lesolaire demeurent, enrevanche, bienimplantés. Ce qui ad’ailleurs amenél’ADEME, encollaboration avec lachambre des métiers, àproposer aux artisansdes formationsaccélérées pour la posedes panneaux solaires.Ceci afin de répondre àune demande en fortecroissance cesdernières années.Reste le cas le plusépineux, celui du

développement del’éolien. L’ADEME estpartie prenante dans lesprojets du Lomont et duCrêt Monniot. Une prisede position des pluslogiques selon Paul-Marie Guinchard :«L’éolien est un enjeumajeur pour la région.Les sites susceptiblesd’accueillir deséoliennes ne sont pasnombreux en Franche-Comté. Mais il y en a.Différentes études leprouvent. Endéveloppant son parcéolien, la régiondémontre sonexemplarité en matièrede promotion desénergiesrenouvelables.»

Julien Moricci

L’ADEME, une agence au service de l’environnement

Chargée de mettre en œuvre la politique environnementale du gouvernement, l’ADEME joue un rôlemajeur dans le développement et la promotion des énergies renouvelables.

Le bois énergie, un atout majeur

Grâce à sa nouvelle chaufferie, le camp militaire du Valdahon dispose d’unimportant réseau de chaleur. Photo Laurent Cheviet/collectif dcb

Considérée, à juste titre, comme une des régions françaises les plus boisées, la Franche-Comté ne pouvait occulter ledéveloppement du bois énergie. Aujourd’hui, les projets se multiplient. Les premiers résultats sont très positifs avec notammentla création d’une centaine d’emplois.

Phénomène de modeou prise deconscience

collective ? Toujours est-ilque l’énergie solaireconnaît un véritableessor, marquénotamment parl’inauguration, à la rentréeprochaine, de la millièmemaison franc-comtoise.Un chiffre symbolique dela dynamique actuelle.Mais lorsque l’on évoquel’énergie solaire, ilconvient de biendistinguer l’énergie solairethermique, qui sert àchauffer l’eau d’unemaison, de l’énergiesolaire photovoltaïque,productrice d’électricité.Beaucoup plus répandue,les applications solairesthermiques éviteraient,selon différentes études,l’émission d’environ 960tonnes de CO2. Trèssimples d’utilisation, ellespeuvent couvrir jusqu’à80 % des besoins en eauchaude sanitaire d’unefamille. L’installation d’un

chauffe-eausolairenécessite un

investissement de départgénéralement estimé à5000 euros, posecomprise. Mais dessubventions, comme lecrédit d’impôts, existentafin d’amortir ce coût dedépart. Enfin pour vousassurer que la pose despanneaux solaires soit laplus efficace possible,n’hésitez pas à faire appelà des installateurs ayantsouscrits à la charte «Qualisol ».

Des capteurs photovoltaïques ensites isolés

Outre la production d’eauchaude, certainséquipements solairespeuvent assumer lesbesoins en chauffage deslocaux concernés. Cesont les systèmessolaires combinés (SSC).Plus complexes que leschauffe-eau solaires, lesSSC sont, le plussouvent, intégrés à deshabitations neuves. Làaussi, les personnesdésireuses d’installer untel système bénéficientd’un crédit d’impôts àhauteur de 40 %. Les

conditions d’octroi de cessubventions sontdisponibles auprès desdélégations régionales del’ADEME.Mais si l’usage del’énergie solairethermique se développepartout en France, laproduction d’électricité, àpartir de capteursphotovoltaïques, resteencore marginale etgénéralement destinéeaux sites isolés dont leraccordement au réseauEDF serait trop coûteux.Pour les maisons dotéesde cette technologie,l’électricité produite par

les modulesphotovoltaïques eststockée dans desbatteries d’accumulateurs.Une nécessité puisqueles besoins en énergie necorrespondent pasforcément aux heuresd’ensoleillement. Uncomplément énergétiqueest d’ailleurs toujourscouplé aux capteursphotovoltaïques au casoù les capacités destockage seraient tropfaibles. L’assurance dediposer d’électricité à toutmoment...

J.M.

Le solaire, une énergie en pleine expansion

Source d’énergie gratuite, inépuisable et non polluante, le solaire suscite,depuis plusieurs années, un engouement populaire certain.

Solarge se penche sur les installationscollectivesIntégré au programme “Énergie intelligente pour l’Europe”, leprojet Solarge veut renforcer l’utilisation de systèmes solairesthermiques dans l’habitat collectif. Les huit pays participants(Autriche, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Danemark,Slovénie et France) vont, dans un premier temps, répertoriertoutes les installations solaires particulièrement réussies avantde lister les obstacles à l’utilisation du solaire, appyuerdifférents projets pilotes, lancer des campagnes d’informationsauprès d’éventuels investisseurs... Les premiers résultats deces enquêtes ne sont pas attendus avant plusieurs mois.

Contact : www.enerplan.asso.fr P14

La charte “Qualisol”Plus de 7000 professionnels,installés sur l’ensemble duterritoire national, ontaujourd’hui signé ce documentrépondant à des critèresprofessionnels exigeants. Chaque installateur s’engageà respecter la charte “Qualisol”dont le cahier des chargesassure aux clients lesmeilleures conditionsd’information, d’installation etde fonctionnement. Voustrouverez la liste complète desinstallateurs “Qualisol” sur lesite Internet www.ademe.fr

Le plancher solaire directCe type de système solairecombiné est le plus répanduen France à l’heure actuelle. Ilassocie des capteurs solairesthermiques et un plancherchauffant basse températureservant, à la fois, de stockageet d’émetteur de chaleur, sanséchangeur intermédiaire. Ladalle chauffante permetd’obtenir une températuredouce et uniforme dans toutesles pièces de la maison.

Dossier ÉNERGIES RENOUVELABLES

VisitesL'Ademe organise régulièrementdes visites de sites équipés enénergies renouvelables.Programme et infos au03.81.21.50.00.

Expo et conférences "Le chauffage au bois, faisonsvite ça chauffe !" est uneexposition installée pour 2 ansà la Maison de la réserve deLabergement-Sainte-Marie(Doubs). Souhaitant apportersa contribution au débat sur ledéveloppement durable et lalutte contre l'effet de serre, laMaison a choisi de parler de lafilière bois énergie pour

expliquer ses tenants etaboutissants et mettre sesenjeux à la portée du grandpublic. En parrallèle, elle aentamé un cycle deconférences de spécialistessur les énergiesrenouvelables, qui permettrade s'interroger prochainementsur "une maison économe enénergie" (8 juillet), "le climatde la terre, du passé au futur"(29 juillet), les énergiessolaires (le 12 août), "le soleil,la terre et la vie" (26 août),Bialowieza, dernière forêtvierge d'Europe (2 septembre)et le chauffage automatiqueau bois (16 septembre).

Renseignements :03.81.69.35.99.

Payer moins et vivremieuxLe réseau des espaces infoénergie est présent enFranche-Comté pour donneraux particuliers qui lesouhaitent des conseilspratiques et gratuits sur lamaîtrise de l'énergie et lesénergies renouvelables.Contacts : CAUE 25 àBesançon, avec despermanences à Morteau,Pont-de-Roide, Franois,Maiche, Levier, Frasne,Baume-les-Dames et

Valdahon (14 passageCharles de Bernard,03.81.82.04.33), Ajena àLons-le-Saunier(03.84.47.81.14), Adera àGourgeon en Haute-Saône(03.84.92.15.29) GaïaEnergies à Belfort(03.84.21.10.69).

EntreprisesLe Conseil régional deFranche-Comté, l'Ademe et laDrire ont mis en place uneaction régionale visant àsensibiliser à l'environnementles entreprises des 3principaux secteurs d'activitésindustrielles dans la région

(agro-alimentaire, bois-ameublement et mcanique) età accompagner 30 PME versla démarche de managementenvironnemental selon lanorme Iso 14001. Uneplaquette d'information estdisponible auprès del'Observatoire régional del'environnement(03.81.61.63.37). Aides etconseils auprès desorganismes cités : Région(03.81.61.61.61), Ademe(03.81.21.50.00) et Drire(03.81.41.65.00).

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DOSSIER Energies renouvelables

Géothermie, le chauffagequi vient du sous-sol

Plus encore que l'éolien,l'énergie hydrauliquese heurte à des

oppositions fortes en France.Pas tant dans le grandhydraulique, puisque le parcne sera plus développé, maisdans la micro-hydraulique oùil existe un vrai potentiel,notamment en Franche-Comté. La volonté deremettre en route des micro-centrales abandonnéesdepuis plusieurs décennies

se heurte à l'objectionprincipal du risque demodification del'environnement proche,faune et flore. Même sil'Ademe s'était dit prêt àfinancer les aménagementsnécessaires au respect del'environnement, les projetssont pour l'instant lettre morte.Notamment parce que la loiénergie se heurte à la loi surl'eau.

Brèves

Al'heure actuelle enSuède, 80 % desconstructions de

pavillons sont équipées engéothermie. En Suisse, le tauxatteint 40 %. On n'en est pasencore là en France, mais laFranche-Comté est bienplacée, en raison notammentde la proximité de la Suisse. Lagéothermie y est de plus enplus fréquemment utilisée,pour la bonne raison que latechnique est maîtrisée selonJean-François Finck, d'EDFFranche-Comté. Ou plutôt deux techniques,puisque la géothermie utilisesoit la chaleur de la roche, soitcelle des nappes phréatiques."Il y a une règle de base : nepas dépasser 100 m de

profondeur ou alors il fautl'accord de la Drire. Mais celasuffit pour chauffer une maisonou un bâtiment". Le principe :de l'eau récupère les caloriesnaturelles du sous-sol etrestitue cette chaleur à traversun plancher chauffant.L'installation peut s'effectuerverticalement ou de façonhorizontale.

Trouver des installateurscompétents

Dans le premier cas,l'investissement est plus chermais plus performant (et le coûtd'exploitation plus faible). Dansle second, cela impliquebeaucoup plus de terrain etl'impossibilité d'y planter autre

chose que de la pelouse,puisque le réseau est situé à50 cm ou 1 m de profondeur."Dans tous les cas, lorsquel'installation est bien faite, lesite est en autonomiecomplète. Par sécurité, il estassocié à une résistanceélectrique mais elle est trèspeu utilisée. Même un siteactuellement en expérimentationà Mouthe n'en a pas besoin. Leseul souci est de trouver desforeurs et des installateurscompétents".

Informations et conseils auprèsde l'Ademe (03.81.21.50.00 enFranche-Comté) ou d'EDF quipeuvent entre autres donnerdes références d'installateurs.

Les systèmes sont au point, mais l’habitude n’est pas encore prise enFrance, contrairement à d’autres pays...

Hydraulique : des résultatset des résistances

86 % de l’énergie renouvelable produite dans le monde

provient de l’hydraulique. En France, le parc du grand

hydraulique n’est plus extensible. Mais il existe un

potentiel dans le micro, notamment en Franche-Comté.

A titre expérimental, EDF a installé dans l’écurie d’une ferme isolée duhaut Doubs (Pierrefontaine les Varans), une pile à combustible«résidentielle». Elle fournira à la place d’un groupe électrogène lesbesoins en électricité en complément de panneaux photovoltaïquesvisibles sur le toit . Photo Laurent Cheviet/collectif dcb

Inventée au XIXe siècle, la pile à combustible connaît undéveloppement récent en raison des progrès de larecherche et surtout de la prise de conscience d'une

nécessaire orientation vers des énergies moins polluantes etlimitées que celles qui règnent actuellement. Elle n'entre pastout à fait dans la définition des énergies renouvelables carelle a besoin pour fonctionner de méthanol ou d'hydrogène,mais elle figure en bonne place des possibilités de source deproduction d'énergie décentralisée. Encore objetd'expérimentations, la pile à combustible est porteused'avenir d'ici 20 à 50 ans. Trois expérimentations enconditions réelles ont démarré en 2004 en Franche-Comtésous l'égide d'EDF (département recherche etdéveloppement) et des Conseils généraux du Doubs et duTerritoire de Belfort : deux chez des particuliers et une dansun bâtiment d'HLM à Giromagny.

Pile à combustible : 3 expériences en Franche-Comté

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BONS PLANS à PONTARLIER

Reportage photos à Pontarlier, Laurent Cheviet/collectif dcb Pontarlier, atout sport

La capitale du hautDoubs passe aussipour celle du sport

en Franche-Comté.Surtout depuis 1997 etl’obtention du titrehonorifique de ville laplus sportive de Francedécerné par l’Equipe.Moins anecdotiques, lenombre d’équipements,la diversité desdisciplines offertes étécomme hiver confirmentque la réputation n’estpas usurpée. Et surtout,il y a ce chiffre : 20 000habitants et plus de 10000 licenciés dans les 65associations sportivesde la ville. «En 97, il n’yavait pas photo sesouvient Daniel Defrasneactuel adjoint auxSports. Dans tous lesdomaines, la ville étaitdevant, que ce soitl’implication budgétaire,le nombre de licenciés,les sportifs de hautniveau». Depuis, elle nes’est pas endormie surses lauriers et offre, endirection des jeunes unpanel d’initiatives leurpermettant de pratiquerde multiples disciplines.A commencer par «A

tous sports» lors dechaque période devacances scolaires : lesmoins de 18 ans peuventessayer divers sportssans avoir à s’inscrirepour l’année. Les stagesdurent 3 à 5 joursmoyennant une inscriptionde… 3 euros. Les placessont remplies, les clubsjouent le jeu, ce quipermet de proposer cetété une vingtaine dedisciplines, saut à skiscompris. «Cela participede l’éducation au choix»signale l’adjoint, avantd’indiquer qu’à ce tarifmodique, il n’est pasétonnant de voir lessports moins accessiblesrencontrer le succès. Al’instar de l’équitation. Ces principes ontégalement mené à lacréation du Raid été. Paréquipes mixtes, lesjeunes (15-17 ans)pratiquent pendant 1soirée et 2 journées unesérie d’activités àl’énoncé éreintant : jeuxaquatiques, VTT, tir àl’arc, biathlon, bike andrun, escalade, frisbee,course d’orientation,canoë kayak, course à

pied, roller hockey,pétanque ! Là encore,c’est 3 euros, là encore,le plein est fait. Moment semblable, maisplus axé sur le sportcollectif, les olympiadesde la jeunesse sont unesemaine de compétitionhonorifique portée parl’association d’animationdu quartier des Pareuses.Et pour conclure l’été, latrans’roller, organiséeavec trans’organisation,regroupe 1200personnes à la mi-septembre pour «l’unedes plus grossesmanifestations de rolleren France».Bref, l’été pontissalienest sportif. Mais tout aulong de l’année, la Villeapporte aussi son appuià la pratique des élèvesde primaire, organisantentre autres une semainesportive avec tous lesélèves. Elle soutientfortement le sport dehaut niveau avec descontrats d’objectifs pourles clubs, des récompensespour les sportifs enfonction des résultats,voire des contrats departenariat pour les plus

éminents représentants.Tout confondu, celareprésente du monde, ilsuffit de s’en rendrecompte sur le site de laVille. Ce qui précèdeexpliquant peut-êtrecela.

Inscription pour «A toussports» : le 29 juin salleToussaint Louverture,ultérieurement en fonction desplaces disponibles.Olympiades de la jeunesse du4 au 9 juillet. Inscriptiongratuite à l’Animation duquartier des Pareuses(03.81.39.67.97).Raid été : les 29, 30 et 31 aoûtà Pontarlier, Jougne, lesFourgs, Malbuisson. Inscriptionen mairie.Trans’roller les 17 et 18septembre, renseignements etinscriptions, 03.84.33.45.13

Daniel Defrasne

Où sortent les jeunes àPontarlier ?

Mariève Bonnet, animatricedu Point InformationJeunesse : "Il y a déjà pasmal de bars en ville et deuxdiscothèques proches : leMonte-Cristo 3 sur la route deBesançon et le Karadys àMétabief. Côté loisirs, la villeest assez bien pourvue :karting, bowling, billard, Laseraventure, le cinéma Olympia,sans oublier les équipementssportifs ou la station deMétabief à 20 km".

PIJ / EPISODE, place Zarautz(près de la piscine couverte).Horaires d'ouverture : Mardi, jeudi et vendredi : 13 h30 à 18 hMercredi : 10 h à 18 hSamedi : 10 h à 17 h Tél. : 03 81 46 37 12 Fax. : 03 81 39 68 92Courriel. :episode2@wanadoo.fr

Depuis deux ansmaintenant, lecyber@arena met

tout un arsenal haut degamme à la dispositiondes Pontissaliens désireuxde se familiariser avec lesnouvelles technologies . Etça marche… «On a trouvé notrerythme de croisière. Lesjeunes ont pris l’habitudede se retrouver ici aprèsles cours soit pour s’a-muser soit pour effectuerdes recherches surInternet», souligne lemaître des lieux, PhilippeBobet. Avant de poursuiv-re : «Mais notre clientèlene se résume pas unique-ment aux scolaires mêmes’ils sont majoritaires.Beaucoup d’adultes vien-nent également profiter dela connexion Internet. Sansoublier les touristes enquête d’informations com-plémentaires sur la région.»Concernant les jeunes,si les filles s’oriententplus facilement vers lechat, les garçons optent,quant à eux, pour lesjeux en réseaux viaInternet. Un hobby quifait de plus en plus d’é-

mules. A tel point quedeux équipes pontissa-liennes se sont consti-tuées, prêtes à multiplierles tournois pour endécoudre avec d’autresformations françaises ouétrangères. Outre une connexionInternet, Philippe Bobetpropose également,dans son cyber@arena,de la vente et du dépan-nage de matériels infor-matiques. «Mais ça nereprésente qu’une petitepart de mon activité.»Une activité qui s’estencore diversifiée, il y aquelques mois, avec lacréation d’une agence

de communication spé-cialisée dans la fabrica-tion de sites Internet.«Au départ, je ne devaispas combiner les deux.C’est en voyant le localque j’ai décidé de fran-chir le pas.» Avecsuccès...

J.M.

C o n t a c t :Cyber@arena, 8 rue dela République, 25300Pontarlier. Tel :03.81.46.98.33.

Toute l’année, lemusée EsperaSbarro à

Pontarlier, présentequelques-unes desplus originales créa-tions automobiles ducélèbre FrancoSbarro. Les 110prototypes exposésreçoivent la visited’environ 20000 per-sonnes par an. Unbon plan pour tousceux que les bellesmécaniques fasci-nent. A noter, le 9e

salon automobileSbarro les 25 et 26juin, avec essais etdémonstrations desprototypes le premier jour ; meeting tuning organi-sé par No Limit Tuning le second. Infos : SAEspera, 22 rue Pierre Déchanet, 25300 Pontarlier(03.81.46.23.67).A savoir : 50 % de réduction à l’entrée du muséeavec la carte Avantages jeunes.

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BONS PLANS à PONTARLIER

Sortir à Pontarlier, la sélection

BARSSpringbox, 14 rue Salins (03 81 46 49 25)Albatros, 40 rue de Besançon (03 81 46 74 61)Pelikan, 7 rocade Georges Pompidou (03 81 39 54 01)Café du théâtre, 5 rue Halle (03 81 46 45 71)Episode point rencontres jeunes pour les 13 – 25 ans.Bar sans alcool : place Zarautz (03 81 46 37 12)

LOISIRSDucky kart : karting-bowling-restaurant : ZAC GrandsPlanchants (0825 00 33 90)Laser aventure, 1 bis rue Mervil (03 81 46 43 99)Roller : le club de roller skate de Pontarlier est très actif: initiation le lundi, balade les mardis et jeudis à Oye-et-Pallet, le vendredi à Pontarlier, sorties un dimanche parmois, participation aux courses open. Renseignements :Alain Cabut, 03 81 46 37 86

RESTAURANTSMister Chicken (restauration rapide), 6 rue Gambetta (0381 46 34 35)Star Food (fast food), 45 rue de Salins (03 81 46 71 52)L’Oasis (grill), 81 rue de Salins (03 81 39 04 42)El Costardor (mexicain) : 6 rue Jean Jaurès (03 81 39 1547)Vamaste (indien), 4 bis rue Saint Paul (03 81 46 89 17)

CONCERTS16 juillet : Pontarlier «les Estivales», place Saint Pierre(repli espace Pourny) Batooza, Marie et ses beaux cour-tois, T and Masson29 juillet : Pontarlier : concert « Dialouba » à la MPTdes Longs traits5 et 6 août : festival de la Paille à Chaffois avecAldebert, Deportivo et 12 autres artistesFestival Frog’n rock le 19 août à Bouverans

DISCOTHEQUESle Montécristo 3 à la Vrine – Goux-les-Usiersle Karadys à Métabief

CINEMAUn été au ciné : 6 projections en plein air gratuites ettarifs réduits à 3,80 euros pour certains films au cinémaOlympia (1 rue Gambetta Tél : 08 92 68 22 10)

Nées au début desannées 60, les ren-contres internatio-

nales de cinéma se sont,au fil des éditions, solide-ment ancrées dans lepaysage culturel pontissa-lien. Un succès populairejamais démenti, que lesorganisateurs, avec à leurtête Pierre Blondeau, s’atta-chent à conserver en revisi-tant, chaque année, la fil-mographie d’un cinéastecélèbre. L’édition 2005devait ainsi être consacréeà Volker Schlöndorff. Unprojet qui, finalement, nepourra aboutir. Le réali-sateur allemand, lauréatde la palme d’or àCannes en 1979 avecson film «Le tambour»,étant, à cette période, enplein tournage à Berlin.«Mais ce n’est que partieremise», assure PierreBlondeau.Le désistement deSchlöndorff devrait selontoute vraisemblance profiterau Malien SouleymaneCissé (du 23 au 25 sep-tembre) et au défuntLuchino Visconti (à laToussaint). Considéré comme l’undes plus dignes représen-tants du cinéma africain,

Souleymane Cissé obtient,en 1987, le prix du jury dufestival de Cannes pour«Yeelen». Il retournerasur la Croisette huit ansplus tard pour défendreun autre de ses films,«Waati». Quant à larétrospective de l’œuvre(immense) de Visconti,elle sera assurée parl’artiste marseillais Jean-Pierre Raffaelli. Enfindans le cadre des célé-brations de l’année duBrésil en France, lesorganisateurs prévoientde consacrer un week-end entier au cinémabrésilien.Avec plus de 10.000entrées l’année dernière,les rencontres internatio-nales de cinéma attirenttoujours autant demonde dans les travéesdu théâtre Bernard Blier.Et pourtant, depuis 45ans que le conceptexiste, la lassitude auraitpu gagner les rangs.Mais rien n’y fait. Lamagie opère toujours.«La dernière rencontre,consacrée à l’œuvre deFrancesco Rosi, fut ungrand succès populaire»,souligne, à ce sujet, PierreBlondeau. Avant de pour-

suivre sur un ton plusnostalgique : «Jusqu’aumilieu des annéessoixante-dix, on avait àfaire à un public jeune ettrès cinéphile. Ce n’estplus vraiment le casaujourd’hui. La fautenotamment à l’uniformisa-tion du cinéma.» Unedérive loin d’affecter lapassion que voue cettevingtaine de bénévolesau 7e art.

J.M.

Contact : PierreBlondeau, 28 rueMaurice Cordier, 25300Pontarlier. Tel :03/81/39/18/69.

45 ans de cinéma à Pontarlier

Les cinéastes Souleymane Cissé et Luchino Visconti seront, cette année,à l’honneur des rencontres internationales de cinéma de Pontarlier. Un rendez-vous incontournable pour les amoureux du 7e art.

Emmanuel Chagrot, un des membres actifsde l’association pontissalienne, pose avecl’affiche des dernières rencontres 2004.

Sbarro ou l’automobile en fête

Cyber@arena, un espace voué aux nouvelles technologies

Pour sa clientèle la plus jeune, le Cyber@arena propose toute une série de jeuxen réseaux.

Les Nuits de Joux se portentbien et en sont à leur 31eédition. Une aubaine pour les

touristes et les Francs-comtois,puisque cela signifie 14 soirées despectacle vivant en plein été (coupd'envoi le 21 juillet, final le 14 août).Dont cette année une petite "délo-calisation" avec la présence duNight of Joux Quintet qui va traver-ser les époques et les standards dujazz autour de Florian Pelissier àOrnans (30 juillet) puis à Bannans(31 juillet). Le château de Jouxredevient lieu traditionnel de scène,avec le spectacle musical "HelloTrenet !" (du Kollektif 88 de Genève,

le 21 juillet), une double mise enscène de Pierre Louis associant"l'Ours" de Tchekhov et "l'Héritier duvillage" de Marivaux (le 27 juillet etles 9, 10 et 11 août) et enfin "la Trèsmirifique épopée Rabelais" mise enscène par Marcel Maréchal (14août). Quant à la traditionnelle créa-tion du CAHD et de Pierre Louis, ils'agit d'un hommage à Claudel :"Monsieur Paul et l'arc-en-ciel" serajoué les 4, 5 et 12 août au théâtrede Pontarlier et le 7 à l'église duBizot.Infos, CAHD, 03.81.39.29.36.

Nuits de Joux, le bon plan culturel de l'été

Pour un coupd’essai, c’est uncoup de maître !

Pourtant, quand ChristopheHumbert, 26 ans, rejointl’équipe de France, enroute pour Rotterdam etles championnats d’Europe,c’est sans véritablerepère. Titulaire dansune catégorie (-100 kg)qui n’est pas la sienne (ilcombat généralement en-90 kg), le Pontissalienne sait pas encore qu’ilest en passe de signerun authentique exploit.Et pour cause… «Jepensais que mon premieradversaire serait aussi ledernier», admet-il aprèscoup. Une humilité nonfeinte qui sied parfaitementau personnage. «Commec’était ma première grandecompétition internationale,

je partais unpeu dansl’inconnu.Je voulaisjuste me

faire plaisir,

profiter de tous lesinstants pour ne rienregretter.»Une tactique payante quiva le conduire, au termed’une journée mémorable,jusqu’à la plus hautemarche du podium. Avecen prime une victoire, enfinale, contre l’IsraélienZeevi, double tenant dutitre. Un judoka quemême le taulier de lacatégorie, le BelfortainGhislainLemaire, endélicatesse avec sesgenoux et absent àRotterdam, n’a jamaisbattu. Ou quand lemalheur des uns… Carsans cette blessure,jamais Christophe n’auraitpu défendre ses chancesdans la cité batave. «Leforfait de Ghislain laissaitune place vacante. Lesresponsables de l’équipede France ont alors décidéde procéder à un barrageentre Christophe Lagardeet moi. Le vainqueurgagnait son billet pour

Rotterdam.» On connaît lasuite…

Le dernier à la pesée

Pourtant le matin mêmede la compétition, ilsn’étaient pas nombreux, àcommencer par le stafftricolore, à oser y croire.«Mais c’est logique. Jen’avais aucune référenceà ce niveau là. Et puis jecombattais dans unecatégorie inhabituelle pourmoi. Moi aussi j’avais desdoutes. D’ailleurs, à l’heurede la pesée, j’ai fait ensorte de passer le dernierafin que mes adversairesignorent tout de monpoids», souligne, amusé,le sociétaire de Franche-Comté Judo.Fort de son sacreeuropéen, le Pontissalienva devoir apprendre àgérer une notoriéténouvelle pour lui. «Ce titreva peut-être modifier monstatut en équipe deFrance. Comme je suis le

seul garçon à avoirramené une médaille d’ordes Pays-Bas, les attentesrisquent d’être plus fortes àprésent. Amoi d’évacuerau maximum la pressionpour continuer à obtenirdes résultats dans les moisà venir.» Avec en filigrane,les championnats dumonde, en septembreprochain, au Caire. Unecompétition pour laquellele jeune Doubiste estd’ores et déjà sélectionné.Non pas en -100 kg, lacatégorie qui l’a hissé surle toit de l’Europe, mais en-90 kg, celle qui lui est plusnaturelle.

Les Jeux Olympiques,un rêve

D’ailleurs en Egypte, ilsseront deux Francs-Comtois à défendre lescouleurs tricolores. OutreChristophe Humbert,Ghislain Lemaireretrouvera pour l’occasionses galons de titulaires en

-100 kg. Une grandepremière qui ravitforcément le Pontissalien.«C’est une super publicitépour le judo franc-comtois.La preuve, s’il en fallaitune, que nos clubs font del’excellent travail.» Etquand Christophe parle deces clubs, il a une penséetoute particulière pour celuide Pontarlier. Le club deses débuts. «C’est là-basque j’ai tout appris.»Aucontact d’un entraîneur quia beaucoup compté pourlui, Jean Pourchet. «Sanslui, je n’en serais jamaisarrivé là.»Sa licence demanagement du sport enpoche, le tout nouveauchampion d’Europe adécidé de se consacreruniquement au judo. Avecen ligne de mire un rêve,«participer aux JeuxOlympiques.»

Julien Moricci

JEUNESSES DE FRANCHE-COMTÉ

Le destin doréde Christophe Humbert

Divine surprise des derniers championnats d’Europe où il s’est paré d’or,Christophe Humbert a fait une entrée fracassante sur la scène internationale.De bon augure à moins de trois mois des Mondiaux.

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Pour Christophe Humbert (ici de face), l’année 2005 sera peut-être celle de la consécration. Après son sacre européen, lePontissalien partira en septembre prochain au Caire à la conquête du titre mondial. Photo ER.

Ce sera la dernièreinitiative de l’actuelConseil régional

des jeunes : le 10 sep-tembre, le public pourraassister gratuitement à

la journée finale de“Croisez vos talents”dans la cour du Conseilrégional. Au programme,onze jeunes artistessélectionnés aprèsmaquettes et auditions.Dans tous les domaines: musique, théâtre, arts

plastiques, dessinanimé... “On a eu des candidatsde toute la région, detous les âges autorisés(16 - 23 ans), dans tous

les domaines. On s’at-tendait à recevoirbeaucoup de musiquemais il y a eu plus d’artsplastiques” relateChristelle Philipps, l’unedes jeunes initiatrices duprojet. Trente-six projetsont été présentés et

donc 11 ont été rete-nuspour être accompa-gnés par des profession-nels dans l’aboutisse-ment de leur projet. Cesderniers étaient une ving-taine, ils ont vraiment jouéle jeu, s’intéressant deprès aux créations et par-ticipant au jury.A la grande satisfaction duCRJ qui a égalementapprécié l’aide de “laGrosse entreprise”. “Nousavions trois objectifscomplète Youssef ElMansouri. Permettre auxjeunes artistes de s’expri-mer et rencontrer lepublic. Leur donner l’oc-casion de rencontrer desprofessionnels. Et leuroffrir possibilité de discuteravec d’autres jeunes quipartagent leur passion,de croiser les pratiqueset les formes d’expres-sion”. Ils ont rencontré tous lestypes d’objectifs : certainslà pour s’exprimer, d’autrespour faire aboutir un projet,

d’autres encore pourutiliser le concours commetremplin. Mais tous serontprésents le 11 juin pourmontrer leur projet maisaussi expliquer leurdémarche au public. Avantun concert de clôture desSuprêmes Dindes, gratuit,

comme toute cettejournée.

“Croisez vos talents” + lesSuprêmes Dindes, le 10 sep-tembre à 15 h au Conseilrégional de Franche-Comté,square Castan à Besançon(infos, 03.81.61.61.61).

RÉGION

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Les jeunes talents secroisent le 10 septembre

L’initiative du Conseil régional des jeunes aboutit à une journée festive à la rentrée regroupant 11 projets de jeunes artistes sélectionnés.En prime, concert des Suprêmes Dindes.

Les Suprêmes Dindes, un groupe qui s’estforgé sur la route, depuis 10 ans, conquérant sonpublic avant de sortir son premier album, “la Bûche”en 2004. En trois mot : rock, fraîcheur, énergie.

Avant l’audition devant le jury. Photo Laurent Cheviet/collectif dcb.

Cocorosie

CULTURE

Les Eurockéennes invitent aux découvertes

Un prince, des reines de l’âge de pierre, deux étranges soeurs canadienne, une jeunesse sonoreaux yeux brillants. Le cru 2005 s’annonce plein de surprises.

Bloc PartyAndrew Bird

Ces deux sœurs représentent l'un des duos les plusétranges fournis par la pop music de ces dernièresannées. Sur leur disque, des guitares aux accords

folk simples sont accompagnées de ce qui ressemble à descris d'animaux, de jolies mélodies tristes et de bruits etgrincements bizarres qui évoquent des ustensiles agraires."By your side " est emblématique : pour tout rythme, deuxnotes de pianos et quelqu'un qui tape sur quelque chose defaçon totalement aléatoire ; les deux sœurs chantent enmême temps deux mélodies différentes, l'une d'elle à lafaçon des chanteuses chinoises en faisant l'apologie de labonne épouse qui se tait et fait la cuisine. Ironique ?L'ensemble devrait sonner faux mais très étrangement, lecharme opère. Sur scène il est cependant hautementimprobable que le son de " la Maison de mon rêve " puisseêtre reproduit.Le 1er juillet, loggia.

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La nouvelle hype britannique qui mêle rock,pop et new wave façon Radio 4, Interpol ouFranz Ferdinand. D'après l'album " Silentalarm " ce doit être idéal pour la scène et lesfourmis dans les jambes.Le 1er juillet, chapiteau.

Bright Eyes

Attention ce type est peut-être le Dylan du XXIe siècle, un Dylan sousinfluence Will Oldham. Sous le nom de faux groupe Bright Eyes se cacheConor Oberst qui a fait sensation cette année en sortant deux albums aussi

différents qu'inspirés. Il a commencé à enregistrer à 12 ans, fondé son premiergroupe à 14 et s'est déjà fait remarquer (confidentiellement certes) en créant destitres éblouissants comme "Haligh, Haligh, a lie, Haligh" (en 2000, 20 ans maissemblant en avoir vécu le double) ou "Padriac my prince" et "Touch" (1998, 18ans…). Prolifique, Conor Oberst est déjà responsable de 7 albums et plusieurs EP.Le 1er juillet, loggia.

Ce violonistemérite bien sonnom, volant dansdes sphèresélégantes etémouvantes. Sesdeux albums solosméritent largementle détour. Folk etpop en premier lieumais Andrew Birdsait aussi se laisseraller à des accentsjazz ou classique.3 juillet, loggia.

1er juillet, les autres concerts :Blumen, les chroniquesBumcello, Chemical Brothers,

Eagles of the Death Metal,Electrelane, Emilie Simon, the Go !Team, Gomm, Interpol, Jamie Lidell,Jean Grae, Kaizers Orchestra, KenBoothe, Konono N°1, La Phaze,Little Barrie, Nine Inch Nails, SaulWilliams, Taf, T Raumschmiere,Twaii.

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CULTURE

...Eurockéennes

On ne le dira jamais assez, mais Will Oldhamest quasiment l'inventeur d'un courant à luiseul, celui de l'alternative country-folk fait deguitares en bois, de mélodies mélancoliques,de sons dépouillés, de voix brisées. Puisantdans la country, dans Dylan, dans Neil Younget dans Lou Barlow mais ajoutant un chantqui déraille dans le faux, Oldham est auteur,sous divers noms (Palace, Bonnie PrinceBilly) d'une vingtaine d'albumsmagnifiquement tristes depuis ses débuts en1992. Il a ouvert une porte et après lui sontvenus Lambchop, Grandaddy, Bright Eyes,Herman Düne, Mojave 3, Radar Bros, BurdEarly, Iron & Wine et quantités d'autres aussiconfidentiels que doués. Jamais vu à la télé.2 juillet, loggia, en concert avec MattSweeney.

Queens of the Stone Age

Avec ses deux derniers albums, les hommes de Josh Homme se sontpropulsés dans le très haut du panier du rock international. Métalliques maisnon sans finesse, ils ont su s'adjoindre les services de sidemen de qualité :Mark Lanegan (Screaming Trees) ou Dave Grohl (Nirvana, Foo Fighters).Bref, les grandes vedettes de l'édition 2005 des Eurockéennes, même si lespectaculaire Nick Olivieri est parti.1er juillet, Grande scène.

Bonnie Prince Billy

Louise Attaque

Quatre ans de séparation et deprojets parallèles n'ont pas entamé lapopularité de Louise Attaque. Leurschansons de 1997 et 2000 fonttoujours le bonheur des radios etl'accent si particulier du chanteurtoujours reconnaissable entre mille.Ce serait le retour le plus étonnant del'année s'il n'y avait Kas Product.3 juillet, Grande scène.

Sonic YouthLa jeunesse sonore demeure intègre. Près d'un quart de siècle de carrière(débuts en 82) et pas une seule faute de goût au travers d'albums oùl'expérimentation, les distorsions électriques, les épanchements bruitistesn'oublient pas le sens mélodique. Aujourd'hui Thurston Moore, Kim Gordon,Lee Ranaldo et Steve Shelley forment l'un des groupes les plus respectés etles plus intéressants de la planète rock. 3 juillet, Grande scène

3juillet, les autres concerts :Amon Tobin, Balkan BeatBox, the Bravery, les

chroniques Bumcello, Isis, theKillers, Kraftwerk, le Tigre,Marcelo D2, Monsieur Z,Nosfell, Plant Life, Röyskopp,Slum Village, Sum 41, Tom Vek,Tom Ze, Toxic Kiss, Turbo Trio.

2juillet, les autresconcerts : Amadou

et Mariam, leschroniques Bumcello, Cake,

Cali, Converge, Dälek, Elkee,Garbage, Ghinzu, Kas

Product, Kasabian,Mastodon, Moodymann,

Morgan Heritage, theNational, Nosfell & Ez3kiel,the Receptionists, Raw T,

Raphaël Saadiq, Torm,Vitalic.

Tremplins 2005 Depuis 1995, les Eurockéennespermettent à des jeunes talents, venusd’horizons différents, de se produiredevant le public du festival. Cette année,les Tremplins ont consacré septchanteurs ou groupes. Parmi eux figurentdeux franc-comtois : Monsieur Z et Taf.Récompensé par le jury du Prix Musiqueen ligne 2003 pour sa chanson “$1000000000”, Monsieur Z possède unrépertoire très large où se mêlentmusique electro et raggamuffin. Le toutau service de paroles qui font souventmouche.Dans un style différent, Taf tentera decommuniquer, sur scène, sa passion pourla musique. Deux rendez-vous à ne surtout pasmanquer...

SORTIR en FRANCHE-COMTÉ

Près de 1000 joueurss'apprêtent à se disputer10 couronnes mondiales

filles et garçons dans 5catégories d'âge (moins de 10ans, moins de 12 ans, moins de14 ans, moins de 16 ans etmoins de 18 ans) : leschampionnats du monded'échecs des jeunes sontprogrammés du 18 au 29 juilletà la patinoire de Belfort. Lesparties pourront être suivies endirect sur 50 m d'écrans géantset sur Internet. En premièremondiale, un logiciel conçu pourcet événement donnera moyenaux internautes de participer entemps réel en tentant de devinerles coups joués par leschampions. Au cours des 5500parties jouées, une centaine depays seront représentées.

Informations : Belfort-échecs mondial,03.84.21.52.80. Poursuivre les parties surInternet : www.belfort-echecs.com

Photo Laurent Cheviet/collectif dcb

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Echecs : mille jeunes en championnat du monde à Belfort