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Le Missiskoui Y en aura pas de facile (Claude Ruel, 1969) Suivant l’exemple de San Francisco, Sutton rejoint le mouvement zéro déchet Louis McComber et Dominique Parent La première rencontre Sutton zéro déchet a eu lieu le 22 mai dernier. Une cinquantaine de personnes y ont participé. L’initiative a été lancée par un groupe de travail formé du maire de Sutton, Michel Lafrance et de deux conseillères, Patricia Lefèvre et Rosanne Cohen. Une utopie ? Plusieurs citoyens semblaient sceptiques mais ne demandaient qu’à se laisser convaincre de la faisabilité d’une telle initiative. L’événement a même attiré l’attention de Radio-Canada qui a diffusé le matin même de la rencontre une entrevue avec Patricia Lefèvre à l’émission radiopho- nique Gravel le matin. On y apprend que dans ce dossier la Ville compte sur le génie, la débrouillardise et l’expérience de ses citoyens pour mettre en branle l’opération. À l’assemblée, madame Lefèvre a rappelé qu’actuellement 75 % des déchets que la Ville envoie au site d’enfouissement est composé de matière organique. Ce pourcentage est moindre pour ceux qui compostent déjà. Avec la collecte des matières organiques dans les bacs bruns et leur compostage, Sutton réduira sa production de GES de façon significative en éliminant drastiquement la pro- duction de méthane causé par l’enfouissement de matières putrescibles. Ce gaz produit par les sites d’enfouissement, nous a rappelé madame Lefèvre, est la raison principale pour laquelle le gouvernement du Québec a décidé que nous allions arrêter d’enterrer les matières organiques dans les sites d’enfouisse- ment : « Parce que le méthane est un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2. Ça a l’air contreproductif de ramasser les matières organiques avec un camion pour la déménager au village d’à côté mais, en réalité, le camion va émettre des gaz à effet de serre beaucoup moins dommageables pour l’environ- nement que si toute cette matière organique était enfouie. » De son côté, M. Richard Leclerc a parlé du mouvement local Zéro plastique qui organise une journée de sensibilisation à l’utilisation d’emballage de plastique le 2 juin prochain en partenariat avec le IGA de Sutton. Marlène Angela Johnson et Richard Leclerc ont d’ailleurs rencontré la famille Lusignan, propriétaire du IGA de Sutton, pour discuter du suremballage des produits de consommation et du déroulement de la journée zéro plastique. Un citoyen a proposé de remplacer les barquettes de plastique par des barquettes en carton ; peut-être plus chers à l’achat mais moins polluantes parce qu’elles ont l’avantage de se dégrader. Selon Carole Lebel présente à l’assemblée, l’initiative doit venir de la munici- palité. Un citoyen a fait remarquer : « Il faut voir le volume de déchets produits par des organisations comme le IGA, ou le Mont Sutton. La Ville devrait donner l’exemple. »  En effet, selon Statistiques Canada d’après des données de 2008, 67 % des déchets au Canada proviennent de sources non résidentielles contre seulement 33 % pour les sources résidentielles. 1 La Ville de Sutton cherche des citoyens prêts à s’impliquer dans ce dossier et à proposer des idées créatrices pour faire de cette utopie une réalité. « La nature ne laisse pas de déchets derrière elle, a rappelé Patricia Lefèvre, à nous de suivre son exemple. » 1. https://www.statcan.gc.ca/pub/16f0023x/2010001/part-partie1-fra.htm Mais où sont donc passées les abeilles ? Bolton-Ouest dit non aux pesticides « Il n’y a même plus d’abeilles sur les pots de confiture », disait la chanson de Francis Cabrel. Une citoyenne de Sutton s’inquiète sur le fil Facebook de Sutton ami : « les pissenlits sont sortis, mais sont les abeilles ? » À Bolton-Ouest, des apiculteurs locaux ont rallié des concitoyens autour de la question de la dis- parition de leurs abeilles et ont suscité un débat beaucoup plus large. Des études confirment que l’utilisation de pesticides et particulièrement de neonicotinoïdes utilisés dans l’enrobage de semences de maïs et de soya pourrait être une cause majeure de la mort des essaims d’abeilles, au point qu’en avril dernier, l’Union européenne a interdit l’utilisation de néonics sur son terri- toire qui s’attaquent au système nerveux des insectes. Mais où se retrouvent ces pesticides, herbicides et engrais chimiques une fois épandus sur les cultures ou dans les jardins ? On les retrouve nécessairement dans l’eau de la nappe phréa- tique ou dans les cours d’eau qui sillonnent le territoire. M. Jacques Drolet, maintenant maire de la municipalité de Bolton-Ouest, a piloté ce dossier de l’utilisation des pesticides jusqu’à en faire un règlement municipal qui interdit et réglemente l’utilisation de pesticides sur le territoire de la municipalité. « L’initiative de réglementer l’utilisation des pesticides sur notre territoire vient des apiculteurs, mais aussi des citoyens qui s’inquiétaient de la qualité de l’eau potable de leurs puits. Comme nous n’avons pas d’aqueduc à Bolton-Ouest, la qualité de l’eau de la nappe phréatique est très importante. Les citoyens se sont concertés, on a parlé à nos agriculteurs, et on s’est mis d’accord sur la nécessité d’une stratégie et d’un règlement. » Autre victime de l’épandage des pesticides et de la perte d’habitat, c’est la chauve-souris qui est massivement affectée du syndrome du museau blanc. Selon les différentes espèces, de 50 % à 95 % des chauves-souris sont déjà dispa- rues au Québec. « La chauve-souris peut manger à chaque jour l’équivalent de son poids en insectes. » souligne M. Drolet. « Si les chauves-souris disparaissent, ça fait plus d’insectes dans les cultures et si on intervient avec plus d’insecticides, ça ne fait qu’aggraver la situation. » Le règlement municipal de Bolton- Ouest ne régit pas l’utilisation de pesticides sur les terres agricoles. Les agriculteurs sont régis par les lois et règlements du Ministère de l’Agri- culture, des pêcheries et de l’alimen- tation. Par ailleurs la municipalité peut émettre des permis à des entre- preneurs spécialisés dans l’épandage de pesticides. 137 municipalités au Québec se sont dotées de réglementations sur l’usage des pesticides. Seuls deux municipalités de la MRC Brome Missisquoi figurent à ce palmarès : Lac Brome et Bolton-Ouest. Par ailleurs le Gouvernement du Québec a déposé en 2017 un projet de loi pour restreindre l’utilisation de certains pesticides en agriculture, ce qui a provoqué des réactions virulentes du côté des producteurs de grains du Québec. La Ministre Isabelle Melançon a fait l’annonce de l’application de ces mesures en février dernier. (LMcC) MAI 2018 VOLUME 2 | NUMÉRO 5 La conseillère Patricia Lefèvre explique le concept de zéro déchet sous l’œil attentif de M. le maire Michel Lafrance. Photo : Dominique Parent Le petit hôtel de Ville de Bolton-Ouest (700 habitants) Photo : Louis McComber Étalage de pesticides dans un magasin de la chaîne Rona/Lowe’s Canada / Photo : Louis McComber

Le Missiskoui - Volume 2, numéro 5 · en carton ; peut-être plus chers à l’achat mais moins polluantes parce qu’elles ont l’avantage de se dégrader. Selon Carole Lebel présente

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Page 1: Le Missiskoui - Volume 2, numéro 5 · en carton ; peut-être plus chers à l’achat mais moins polluantes parce qu’elles ont l’avantage de se dégrader. Selon Carole Lebel présente

Le MissiskouiY en aura pas de facile (Claude Ruel, 1969)

Suivant l’exemple de San Francisco,

Sutton rejoint le mouvement zéro déchetLouis McComber et Dominique Parent

La première rencontre Sutton zéro déchet a eu lieu le 22 mai dernier. Une cinquantaine de personnes y ont participé. L’initiative a été lancée par un groupe de travail formé du maire de Sutton, Michel Lafrance et de deux conseillères, Patricia Lefèvre et Rosanne Cohen. Une utopie ? Plusieurs citoyens semblaient sceptiques mais ne demandaient qu’à se laisser convaincre de la faisabilité d’une telle initiative.

L’événement a même attiré l’attention de Radio-Canada qui a diffusé le matin même de la rencontre une entrevue avec Patricia Lefèvre à l’émission radiopho-nique Gravel le matin. On y apprend que dans ce dossier la Ville compte sur le génie, la débrouillardise et l’expérience de ses citoyens pour mettre en branle l’opération.

À l’assemblée, madame Lefèvre a rappelé qu’actuellement 75  % des déchets que la Ville envoie au site d’enfouissement est composé de matière organique. Ce pourcentage est moindre pour ceux qui compostent déjà. Avec la collecte des matières organiques dans les bacs bruns et leur compostage, Sutton réduira sa production de GES de façon significative en éliminant drastiquement la pro-duction de méthane causé par l’enfouissement de matières putrescibles. Ce gaz produit par les sites d’enfouissement, nous a rappelé madame Lefèvre, est la raison principale pour laquelle le gouvernement du Québec a décidé que nous allions arrêter d’enterrer les matières organiques dans les sites d’enfouisse-ment : « Parce que le méthane est un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2. Ça a l’air contreproductif de ramasser les matières organiques avec un camion pour la déménager au village d’à côté mais, en réalité, le camion va émettre des gaz à effet de serre beaucoup moins dommageables pour l’environ-nement que si toute cette matière organique était enfouie. »

De son côté, M. Richard Leclerc a parlé du mouvement local Zéro plastique qui organise une journée de sensibilisation à l’utilisation d’emballage de plastique le 2 juin prochain en partenariat avec le IGA de Sutton. Marlène Angela Johnson et Richard Leclerc ont d’ailleurs rencontré la famille Lusignan, propriétaire du IGA de Sutton, pour discuter du suremballage des produits de consommation et du déroulement de la journée zéro plastique.

Un citoyen a proposé de remplacer les barquettes de plastique par des barquettes en carton ; peut-être plus chers à l’achat mais moins polluantes parce qu’elles ont l’avantage de se dégrader. 

Selon Carole Lebel présente à l’assemblée, l’initiative doit venir de la munici-palité. Un citoyen a fait remarquer : « Il faut voir le volume de déchets produits par des organisations comme le IGA, ou le Mont Sutton. La Ville devrait donner l’exemple. »  

En effet, selon Statistiques Canada d’après des données de 2008, 67 % des déchets au Canada proviennent de sources non résidentielles contre seulement 33  % pour les sources résidentielles.1

La Ville de Sutton cherche des citoyens prêts à s’impliquer dans ce dossier et à proposer des idées créatrices pour faire de cette utopie une réalité. « La nature ne laisse pas de déchets derrière elle, a rappelé Patricia Lefèvre, à nous de suivre son exemple. »

1. https://www.statcan.gc.ca/pub/16f0023x/2010001/part-partie1-fra.htm

Mais où sont donc passées les abeilles ?Bolton-Ouest dit non aux pesticides« Il n’y a même plus d’abeilles sur les pots de confiture », disait la chanson de Francis Cabrel. Une citoyenne de Sutton s’inquiète sur le fil Facebook de Sutton ami : « les pissenlits sont sortis, mais où sont les abeilles ? » À Bolton-Ouest, des apiculteurs locaux ont rallié des concitoyens autour de la question de la dis-parition de leurs abeilles et ont suscité un débat beaucoup plus large.

Des études confirment que l’utilisation de pesticides et particulièrement de neonicotinoïdes utilisés dans l’enrobage de semences de maïs et de soya pourrait être une cause majeure de la mort des essaims d’abeilles, au point qu’en avril dernier, l’Union européenne a interdit l’utilisation de néonics sur son terri-toire qui s’attaquent au système nerveux des insectes. Mais où se retrouvent ces pesticides, herbicides et engrais chimiques une fois épandus sur les cultures ou dans les jardins ? On les retrouve nécessairement dans l’eau de la nappe phréa-tique ou dans les cours d’eau qui sillonnent le territoire.

M. Jacques Drolet, maintenant maire de la municipalité de Bolton-Ouest, a piloté ce dossier de l’utilisation des pesticides jusqu’à en faire un règlement municipal qui interdit et réglemente l’utilisation de pesticides sur le territoire de la municipalité. « L’initiative de réglementer l’utilisation des pesticides sur notre territoire vient des apiculteurs, mais aussi des citoyens qui s’inquiétaient de la qualité de l’eau potable de leurs puits. Comme nous n’avons pas d’aqueduc à Bolton-Ouest, la qualité de l’eau de la nappe phréatique est très importante. Les citoyens se sont concertés, on a parlé à nos agriculteurs, et on s’est mis d’accord sur la nécessité d’une stratégie et d’un règlement. »

Autre victime de l’épandage des pesticides et de la perte d’habitat, c’est la chauve-souris qui est massivement affectée du syndrome du museau blanc. Selon les différentes espèces, de 50 % à 95 % des chauves-souris sont déjà dispa-rues au Québec. « La chauve-souris peut manger à chaque jour l’équivalent de son poids en insectes. » souligne M. Drolet. « Si les chauves-souris disparaissent, ça fait plus d’insectes dans les cultures et si on intervient avec plus d’insecticides, ça ne fait qu’aggraver la situation. »

Le règlement municipal de Bolton- Ouest ne régit pas l’utilisation de pesticides sur les terres agricoles. Les agriculteurs sont régis par les lois et règlements du Ministère de l’Agri-culture, des pêcheries et de l’alimen-tation. Par ailleurs la municipalité peut émettre des permis à des entre-preneurs spécialisés dans l’épandage de pesticides.

137 municipalités au Québec se sont dotées de réglementations sur l’usage des pesticides. Seuls deux municipalités de la MRC Brome Missisquoi figurent à ce palmarès : Lac Brome et Bolton-Ouest. Par ailleurs le Gouvernement du Québec a déposé en 2017 un projet de loi pour restreindre l’utilisation de certains pesticides en agriculture, ce qui a provoqué des réactions virulentes du côté des producteurs de grains du Québec. La Ministre Isabelle Melançon a fait l’annonce de l’application de ces mesures en février dernier.

(LMcC)

MAI 2018 VOLUME 2 | NUMÉRO 5

La conseillère Patricia Lefèvre explique le concept de zéro déchet sous l’œil attentif de M. le maire Michel Lafrance.Photo : Dominique Parent

Le petit hôtel de Ville de Bolton-Ouest (700 habitants)Photo : Louis McComber

Étalage de pesticides dans un magasin de la chaîne Rona/Lowe’s Canada / Photo : Louis McComber

Page 2: Le Missiskoui - Volume 2, numéro 5 · en carton ; peut-être plus chers à l’achat mais moins polluantes parce qu’elles ont l’avantage de se dégrader. Selon Carole Lebel présente

VOLUME 2 | NUMÉRO 5LE MISSISKOUI

Un pavillon d’été signé Pierre Thibault sur les berges de la rivière Sutton

Le 17 mai dernier, l’architecte Pierre Thibault accompagné de Jérôme Lapierre, chef d’équipe de l’atelier Pierre Thibault, étaient à Sutton pour sélectionner parmi les croquis des élèves de l’école primaire de Sutton, l’esquisse d’un futur pavillon d’été. L’École d’art de Sutton et son animatrice Anne-Marie Lavigne ont aussi invité l’architecte Pierre Thibault qui collaborera avec Aiden Bouchard (6 ans), l’élève qui a rem-porté ce concours.

Cette première édition du concours d’architecture a été rendue possible grâce à la générosité des propriétaires d’un magnifique parc privé le long de la rivière Sutton, en plein cœur du village, à l’arrière du Bureau d’information touristique. En effet, Anne Vanhaeverbeke et Jacopo Emanueli en donneront l’accès au grand public qui aura la chance de découvrir la structure temporaire du pavillon d’été pendant toute la saison estivale, de juillet à septembre.

La période de construction réunira des bénévoles en juin et un camp d’architecture organisé à cette occasion pour souligner la collaboration des enfants avec l’architecte Pierre Thibault. L’École d’art de Sutton souhaite mettre en valeur la beauté de l’architecture, le talent local et l’imaginaire des jeunes.

Le Missiskoui et Anne-Marie Lavigne

L’Agenda alternatif de Brome-MissisquoiMai-Juin 2018 – Politique, social, environnemental

• Conseil municipal : lundi 4 juin, 19 h 30, hôtel de ville.*

• Conseil des maires : mardi 19 juin, 19 h 30, MRC Brome-Missisquoi.• Forum citoyen de Sutton : quatrième mardi du mois, 19 h 30, hôtel de ville.• Films engagés à la Salle Alec et Gérard Pelletier : Le maître est l’enfant, le

7 juin dès 19 h 30 ; La terre vue du cœur avec Hubert Reeves, en présence de Yolande Cadrin-Rossignol, réalisatrice, le 14 juin dès 19h30

• Conférence sur l’électro sensibilité, 3 juin, 10 h – 12 h, Salle Alec et Gérard Pelletier

• Assemblée générale de l’Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi, 18 juin 19 h, salle communautaire de Saint-Armand.

• Festifolies, Quai de Philipsburg (Saint-Armand), 15,16, et 17 juin• Assainir son lieu de vie ou de travail, conférence de André Fauteux sur les

différents polluants qui affectent nos habitats. Hôtel de ville de Sutton, le 26 juin, dès 19 h. Conférence organisée par Écosphère. Billet 11,50 $.

* La Ville de Sutton a maintenant sa chaîne YouTube sur laquelle peuvent être visionnées les vidéos des séances du conseil et des séances d’information.

Andréanne Larouche de Sutton, candidate du Parti Québécois dans Brome-Missisquoi

Pour le moment le Missikoui est publié une fois par mois par Louis McComber qui prend l’entière responsabilité du contenu. Vous pouvez télécharger le Missikoui en ligne à l’adresse suivante : https ://missiskoui.wordpress.com / [email protected] / Publicité et abonnements : (579) 436-8010

OUVERT TOUS LES JOURS7H À 19H

Déjeuner – dîner – souper

Commandes pour emporter

Micro brûlerie

Café en vrac

Bière – vins

Le Parti Québécois de Brome-Missisquoi a tenu le vendredi 11 mai son assemblée d’investiture en prévision du scrutin du 1er octobre prochain. « C’est avec beaucoup de détermination que je me lance aujourd’hui dans ce grand défi de représenter le Parti Québécois lors de la prochaine élection générale. Je compte tenir une campagne positive, en misant sur l’équipe exceptionnelle de candidates et de candidats tout en faisant la promotion du programme en-vironnementaliste, social-démocrate de notre formation politique » a expliqué l’ancienne présidente du Parti Québécois dans Brome-Missisquoi, Andréanne Larouche.

« Je compte miser sur mes expériences professionnelles et politiques pour gagner la circonscription de Brome-Missisquoi, où je suis née, où j’ai grandi et où je vis encore aujourd’hui. Je compte faire la promotion d’idées pour redistribuer la richesse, pour une justice sociale et pour la protection de notre environnement. Je veux parler d’éducation, de santé, d’économie sociale et plus encore », a ajouté Andréanne Larouche.

Elle a étudié en Art et technologie des médias au Cégep de Jonquière, puis au baccalauréat en études politiques appliquées à l’Université de Sherbrooke. Elle a d’abord été l’adjointe du député fédéral Christian Ouellet. Elle a ensuite eu des contrats en communication pour des organismes culturels et touristiques de la région.

Source : Parti québécois

Andréanne Larouche (à droite) en compagnie de Véronique Hivon au caucus du Parti Québécois à l’Assemblée nationale le 16 mai dernier / Photo : Parti Québécois

Anne Marie Lavigne de l’École d’art de Sutton en compagnie de l’architecte Pierre Thibault sur le site du futur pavillon d’été / Photo : Dominique Parent

La Foire Écosphère… pour sauver la planèteOlivia Enns

Adopter des habitudes de vie saine, manger local, encourager le commerce équitable ou virer au vert, voilà des objectifs fort difficiles à atteindre ! Mais la Foire ÉCOSPHÈRE 2018 pourra vous aider !

Récemment désignée équitable par l’Association québécoise du commerce équitable, la Foire ÉCOSPHÈRE réunit des conférenciers, exposants et parti-cipants qui souhaitent réduire leur empreinte écologique en apportant des solutions pratiques aux enjeux environnementaux.

Cette année, ÉCOSPHÈRE présen-tera quatre foires  qui s’installeront

à Québec, Gatineau, Montréal et Magog. Ces foires regrouperont des exposants provenant de plusieurs domaines : l’alimentation biologique, la construction écologique, le zéro déchet, le commerce équitable, la mode éthique, les innovations et les technologies vertes.

Une multitude d’activités familiales ont été prévues. Les enfants pour-

ront construire leur propre panneau solaire ou faire la rencontre de la Bibitte Mobile qui rend l’univers des insectes et des animaux exotiques accessible aux plus jeunes !

Enfin, le panel des Écoleaders, compo-sé de spécialistes en environnement, présentera les grandes lignes de plu-sieurs enjeux environnementaux contemporains pour amorcer la tran-sition énergétique au Québec.

La foire de Magog aura lieu le 29 et 30 septembre au bord du lac

Memphrémagog. Les kiosques seront ouverts de 10 h à 17 h. pour de plus amples informations, visitez le site web https ://foireecosphere.org.

La foire écosphère 2017 / Photo : Écosphère