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Magazine mensuel N°6 - Juin 2014 www.lemondedesdattes-dz.com Prix : 300 DA / 3€ ISSN 2352-9881 Le Monde des Dattes Le Monde des Dattes «L’étude est la base de réussite de tout projet» Entretien de Salah-Bey Aboud. DG du BNEDER Une soixante de managers formés à l’export Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) La «religieuse» palmeraie de Bordighera Italie L’ETRAG, «le compagnon fidèle» et «la force durable» Tracteurs agricoles Engin utile pour les palmiers Un chariot élévateur sur le marché algérien

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Magazine mensuel N°6 - Juin 2014 www.lemondedesdattes-dz.com Prix : 300 DA / 3€ ISSN 2352-9881

Le Monde des DattesLe Monde des Dattes

«L’étude est la base de réussite de tout projet»

Entretien de Salah-Bey Aboud. DG du BNEDER

Une soixante de managers formés à l’export

Chambre algérienne de commerce et d’industrie

(CACI)

La «religieuse» palmeraie de Bordighera

Italie

L’ETRAG, «le compagnon fidèle» et «la force durable»

Tracteurs agricoles

Engin utile pour les palmiers

Un chariot élévateur sur le marché algérien

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N°6 - Juin 2014 3

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING

Directeur de la publicationAbderrezak Benkhedda

Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes

Ont collaboré à ce numéro Malek Belguedj, Ryad Ben,

Sarah Djema, Mourad Tayeb, Farah Malak

Infographie et mise en pageATH

PhotographieMustapha Kkelil

(Ph LMD)

Impression Imprimerie Eddiwan

Service commercialH.Younsi

Service publicité et abonnement Tel /Fax : +213 (0) 21 46 20 50

Fax : +213 (0) 21 46 13 10

Contact [email protected]

Contact ré[email protected]

Contact [email protected]

Adresse : Lotissement Pons Villa n°82 Garidi 1 Kouba Alger.

16 004. Algérie

Les manuscrits, photographies ou tout autre document ou illustration adressés ou remis au magazine ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tout ou partie d’un article sauf autorisation de la direction.

L’initiative de former des managers issus des entreprises publiques et privées au complexe process des opérations d’exportation mérite d’être amplement mise en évidence.

En effet, la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI) vient de baliser le chemin avec la remise, en ce mois de juin 2014, de certificat de réussite à 60 managers formés en deux mois au niveau de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA). De l’avis des formateurs -experts et consultants chacun dans sa discipline- qui ont eu à assurer cette formation, il s’agit là d’un premier pas fort louable qu’il faut consolider avec des améliorations et surtout de l’écoute vis-à-vis des réels besoins des secteurs demandeurs.

L’Etat qui a mobilisé de grosses sommes d’argent compte ainsi préparer, au travers de cette opération, une génération de responsables, au profil bien consolidé avec cette formation et bien sûr avec d’autres atouts. Il s’agit là d’un challenge qui est entrain d’être gagné, presque discrètement, mais avec une efficacité échelonnée vu la grande satisfaction affichée par les managers ayant été formés à l’ESAA.

De plus en plus, les données de l’économie mondiale imposent des règles et des pratiques où le résultat est soit en est gagnant, soit on est perdant. Donc, l’erreur est fatale du fait que toute opération d’exportation conduit inéluctablement à des dépenses, souvent à fonds perdus. Du coup, les pertes, en cas de non réussite, sont énormes et ont un impact négatif sur l’entreprise initiatrice de l’opération en question.

L’Algérie, en affichant sa volonté de sortir des mono-exportations (hydrocarbures), ne cesse de mettre en pratique, ça et là, des actions à fort potentiel de réussite. Reste alors l’implication de tous qui est demandée dans le sens qu’il faut matérialiser une stratégie aux objectifs bien définis et réalistes, une coordination intersectorielle bien fonctionnelle et une bonne consultation avec les managers, eux seuls mieux connaisseurs des données de l’avenir.

Un bel exemple…à suivre

Abderrezak Benkhedda

EDITO

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 20144 5

SOMMAIRE SOMMAIRE

A l’ETRANGER 6Expérience au Burkina FasoSolution contre l’avancée du désert

Salon «Agriculture de demain»Un rendez-vous 100% proREPERES 7-8

Journée mondiale de lutte contre la désertificationM. Nouri inspecte plusieurs projetsExpo des produits algériens à TunisOpportunités pour les hommes d’affaires

DANS LA PALMERAIE 9Touggourt (Ouargla)Hamza Benseddik, maître dans la greffe des arbres fruitiersZOOM 10-11Elle sillonne des régions du MarocUne caravane pour les palmiers dattiersChambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI)Une soixantaine de managers formés à l’export QUESTIONS-REPONSES 12-13Salah-Bey Aboud. Directeur général du Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER) «L’étude est la base de réussite de tout projet»DOSSIER 14-16Un chariot élévateur sur le marché algérienEngin utile pour les palmiers VUE SUR L’ENTREPRISE 17Manitou (France), Mustang (USA) et D’Avino (Italie) Algomat, le concessionnaire exclusif en AlgérieLES TECHNIQUES 19Conservation des dattesJarres et peaux de chèvres, c’est mieuxDERIVES DE LA DATTE 21Les pennes Nattes, couffins et autres objetsOPPORTUNITES 22-23Concession agricole des périmètres de mise en valeur L’appui à l’emploi des jeunes investisseursDESTINATION 24-25

Elle fournit des palmes lors des fêtesLa «religieuse» palmeraie de Bordighera en Italie

MALADIES DES PALMIERS 27Contamination d’arbre en arbre lors de la pollinisationLe «Khamedj » ou pourriture des inflorescences SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT 28-29Le Bureau national d’études pour le développement Rural (BNEDER)38 années d’expertise au service de l’agriculture EQUIPEMENTS AGRICOLES 31

Tracteurs agricoles L’ETRAG, «le compagnon fidèle» et «la force durable»

LOIS ET PROCEDURES 32-33Wilayas sahariennesRedynamisation des dispositifs relatifs au foncier agricoleINFOS PLUS 34Prix des jeunes entrepreneurs Ooredoo sponsor exclusif d’Injaz El Djazair 2014LE PALMIER 35Connue pour la facilité de conservation La populaire mech deglaPUBLICATIONS 36

La culture du palmier dattier au SahelOUT EN SANTE 39

HIER ET AUJOURD’HUI 37Ce qu’en disent le Coran et la science La sexualité dans le règne végétal TOUT EN SANTE 39Journées plus longues et plus chaudes en étéQuelques conseils pour passer un bon ramadhanA GOUTER 40-41

Recette de salé Taboulé aux dattes et au poulet caraméliséAvec une sauce caramel Gâteau aux dattes et poires

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 20146 7

Un rendez-vous 100% pro ! Agriculture de demain est un événement réservé

aux professionnels du monde agricole, producteurs, techniciens et étudiants de tout l’Est de la France. Une nouvelle dynamique pour une rencontre organisée sur deux jours les 4 et 5 juin au lycée agricole et viticole de Rouffach. Objectif ? Partager leurs expériences et s’ouvrir à de nouvelles

techniques et pratiques agricoles et viticoles.Un rendez-vous 100% démo ! Cette manifestation est particulièrement centrée sur des démonstrations concrètes, en situations réelles, de matériels de travail au sol, d’entretien des cultures et de désherbage mécanique, les plus novateurs et performants et des ateliers pratiques consacrés notamment à la viticulture.

A L’ETRANGER

Expérience au Burkina Faso

Solution contre l’avancée du désert

Le Burkina Faso encourage, depuis 2002, les agriculteurs à faire pousser des palmiers

dattiers pour empêcher l’avancée du désert, dans le cadre d’un programme appuyé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme, qui repose sur des études antérieures aux niveaux national et régional, couvrira les provinces septentrionales de Seno, Soum, Oudalan et Yahga, et emploie des dizaines d’experts. Les habitants locaux de la région concernée profiteront du

programme grâce à la fabrication de paniers avec les feuilles de palmier et à la vente de leurs fruits. Seul 13% du territoire du Burkina Faso est arable, tandis que 83 % de ses onze millions d’habitants vivent dans des régions rurales. Le programme jette les bases d’un programme de plus grande ampleur utilisant davantage d’arbres. La FAO apporte 237 000 dollars au programme. Elle a appuyé un projet identique en 1994-97, qui a permis de planter 45 000 arbres et de reboiser 76 hectares de désert.

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification,

qui coïncide avec le 17 juin de chaque année, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Monsieur Abdelouahab Nouri, en compagnie de Madame Dalila Boudjemaa, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, a effectué les 16 et 17 juin 2014, une visite de travail dans la wilaya de Djelfa. Le ministre a visité plusieurs projets inscrits dans le cadre des programmes de lutte contre la désertification que l’Algérie a mis en œuvre depuis l’indépendance, notamment le barrage vert. Des présentations lui sont également faites

concernant les activités de nombre d ’ i n s t i t u t i o n s en charge de la lutte contre ce phénomène naturel. Le ministre a visité également le complexe d’abattage de Hassi Bahbah d’une capacité de production de 16.800 tonnes par an. Ce complexe d’abattage ultramoderne jouera un rôle important, d’une part, dans l’organisation, l’encadrement et le

développement de la filière viande rouge et, d’autre part, dans la régulation du marché.

REPERES

Journée mondiale contre la désertification

M. Nouri inspecte plusieurs projets

Toujours à l’écoute de ses clients entreprises et en vue de les faire profiter de son réseau 3G++,

Ooredoo lance un nouveau forfait Internet mensuel de 750 Mo à 1000 DA seulement, sur toutes les offres voix d’Ooredoo Business : Pro et Pro Contrôle.Pour profiter de ce service, le client aura à choisir entre l’une des trois formules mensuelles : 750 Mo à 1000

DA, 3 Go à 2500 DA et 4,5 Go à 3500 DA. Avec des solutions pratiques et innovantes, Ooredoo Business permet aux professionnels de bénéficier d’offres avantageuses adaptées à leurs besoins à travers des services de haute qualité dédiées aux entreprises de diverses tailles.

Expo des produits algériens à Tunis Opportunités pour les hommes d’affaires

Offres avantageuses adaptées

Ooredoo Business pour les entreprises

Une exposition de produits algériens s’est déroulée du 9 au 11 juin à Tunis avec la participation d’une quarantaine d’entreprises nationales publiques et

privées, activant dans les domaines de l’agro-alimentaire, du textile et de l’électroménager. L’entreprise publique SNVI a également exposé ses produits.L’exposition organisée par la Safex et l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) a été inaugurée en présence de la ministre tunisienne du Commerce, du ministre tunisien de l’Agriculture ainsi que des chefs des missions diplomatiques accréditées à Tunis et des hommes d’affaires algériens et tunisiens.Une journée d’étude et d’information sur le commerce extérieur algérien et le rôle de la sous-traitance dans l’économie algérienne a marqué cette exposition.Des rencontres ont été programmées entre les opérateurs économiques algériens et tunisiens privés activant dans les domaines agricoles, commercial, industriel et des services.

(APS)

Grand succès du salon Bionazur à Nice

Respect de la certification «agriculture bio»

Ph DR

Ph DR

Chaque année depuis 1999, l’association Nicexpo organise le salon spécialisé

dans le Bio, le bien-être et le développement durable.

Pour sa 16ème édition, organisée du 6 au 8 juin

2014, Bionazur a accueilli plus de 100 exposants et

près de 30.000 visiteurs durant ces trois jours qui remportent toujours un très franc succès. Le salon s’est tenu à ma Place Massena

dans la coulée verte de Nice, à deux pas de la fameuse Promenade des Anglais durant trois jours de 10h à 20h avec entrée gratuite.De l’alimentaire aux boissons, en passant par les produits de beauté ou le textile, de nombreux secteurs tous confondus ont eu l’honneur de faire découvrir leurs produits aux visiteurs curieux et connaisseurs. L’organisateur Nicexpo impose aux exposants de respecter strictement la certification «Agriculture biologique» pour tous les produits alimentaires ou produits transformés qui utilisent les matières premières issues de l’agriculture biologique.

Salon «Agriculture de demain»

Un rendez-vous 100% pro

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 20148 9

DANS LA PALMERAIE

Diplômé du centre de formation des guides agricoles de Sidi Mehdi (Touggourt), Hamza

Benseddik est connu comme le maître dans la greffe des arbres fruitiers dans sa région et même ailleurs. Agé de 52 ans, il cumule une expérience qui date de l’année 1996 au point où il est appelé pour des journées de sensibilisation dans la greffe qu’organise au profit des agriculteurs l’antenne de l’Institut nationale de recherche agronomique (INRA) de Sidi Mehdi.Rattaché à la délégation communale de l’APC de Touggourt, Hamza Benseddik s’est spécialisé, avec le temps, dans le greffage des arbres fruitiers, les palmiers dattiers compris dans sa région de Touggourt où le besoin se faisait grandement sentir. Avec son expérience d’une trentaine d’années en tant que guide agricole, il a côtoyé des centaines d’agriculteurs à qui il a apporté conseils et pratique. «J’ai une grande satisfaction quand

je vois que je suis utile pour les agriculteurs et encore plus quand je reviens vers eux après une période et ils me font voir les fruits de mon aide pour eux » déclare avec fierté.

Grande satisfaction avec les agriculteursMais ce qui donne le plus de joie à Hamza Benseddik est le fait qu’il voit des gens qui apprennent et pratiquent avec bon résultats ce qui leur a appris notamment pour le greffage des arbres fruitiers. «Très souvent, j’assiste, ces dernières années, lors de mes déplacements dans les exploitations agricoles à des greffes que réalisent les agriculteurs après leur avoir montré les méthodes et je me sens fier de moi» souligne-t-il.Ne voulant pas perdre la passion qui le lie à la terre et aux arbres, Hamza Benseddik exploite, à temps perdu, une terre agricole légué par son père où divers arbres sont plantés et surtout

des dizaines de palmiers dattiers bien entretenus par ses mains et celui de son seul garçon âgé de 13 à qui il transmet savoir faire et connaissances.

(Touggourt (Ouargla

Hamza Benseddik, maître dans la greffe des arbres fruitiers

Avec son expérience d’une trentaine d’années en tant que guide agricole, Hamza Bensedik s’est spécialisé, avec le temps, dans le greffage des arbres fruitiers, les palmiers dattiers compris dans sa région de Touggourt où le besoin se faisait grandement sentir.

Par Mourad Tayeb

Dans le but de nouer et de développer les relations économiques entre l’Algérie et l’Espagne, Macir Vie adhère au prestigieux Cercle du Commerce

et de l’Industrie Algéro-Espagnol (CCIAE), composé d’entreprises algériennes et espagnoles en tant que sponsor et assureur exclusif, afin de leur apporter son savoir-faire dans le domaine des assurances vie, voyage et santé. En effet, le CCIAE s’est implanté maintenant depuis quelques années sur plusieurs wilayas, principalement à : Alger et Oran. Depuis sa création, le Cercle opère essentiellement dans le but d’améliorer les relations économiques entre les deux pays en réunissant dans une même association, les entreprises espagnoles implantées en Algérie où intéressées par le Marché algérien avec des entreprises algériennes qui souhaitent se développer ou se diversifier en partenariat avec des sociétés espagnoles.Dans le cadre de son adhésion au cercle, Macir Vie met à la disposition du CCIAE et les entreprises qui y adhèrent,

un panel de produits d’assurances novateurs à des tarifs préférentiels, que ça soit en assurance de personnes, ou bien en assurance dommage à travers son entreprise mère : C.I.A.R (Compagnie Internationale d’Assurance et de Réassurance), et ce, afin de leur apporter des garanties sur-mesure et complètes destinées à couvrir les collaborateurs des entreprises ainsi que leur patrimoine contre les aléas de la vie et garantir le développement de leurs activité en toute sérénité.

REPERES

Cercle du Commerce et de l’Industrie Algéro-Espagnol

Macir Vie sponsor et assureur officiel du C.C.I.A.E

INDICE

Vulgarisation de proximitéLes actions conduites par les vulgarisateurs (1400), les agents de développement relevant des stations des instituts de recherche/développement (67 stations), et les institutions économiques ont permis la réalisation de:•17 952journées d’information et de sensibilisation,•54 362 visites conseils,•4 561démonstrations sur sites,•106 manifestations de partage d’expériences (séminaires, ateliers, rencontres et regroupements).Ces actions ont touché 329 278agriculteurs et éleveurs ainsi que 36 303 cadres et agents de développement.

Ph LMD

Ph LMD

Ph LMD

FLASH

Urgence de contact entre les institutsLes artisans du développement qui sont les agriculteurs et éleveurs, tout en sauvegardant leurs ressources et leurs patrimoines afin d’améliorer leur niveau de vie et de productivité, sont régulièrement sollicités en vue de participer à l’effort que mènent les instituts à travers leurs différents programmes d’activités en matière de vulgarisation et d‘appui technique pour une meilleure compréhension, adoption et application des pratiques agricoles et des nouvelles techniques agricoles en adéquation des spécificités des zones (socio agropédoclimatiques) pour garantir une agriculture harmonieuse et durable.Tout le monde s’accorde qu’il y a urgence d’assurer la sécurité alimentaire du pays, aussi la mise en place d’un plan d’accompagnement fondé sur un processus d’apport de connaissance et de transfert en partenariat avec les exploitants agricoles est justifiée. Les instituts du secteur de l’agriculture s’emploient à dynamiser leur système de vulgarisation et d’assistance technique par l’échange d’expérience à différents niveaux en utilisant différents canaux de vulgarisation (masse, rapprochée).

Ph DR

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 201410 11

ZOOM ZOOM

Elle sillonne des régions du Maroc Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI)

Une caravane pour les palmiers dattiers Une soixantaine de managers formés à l’export

En vue de maitriser le process des exportations, les pouvoirs publics ont dégagé beaucoup d’argent pour assurer un programme de formation, étalé sur cinq ans, au profit des managers du secteur public et privé.

La nouvelle édition de la Caravane Agricole OCP sillonne pendant les mois de mai et juin 2014 quatre régions de culture de palmiers dattiers du Maroc.

Après la zone de Ouarzazate-Zagora, la «Caravane OCP palmiers dattiers 2014»

rencontrera successivement les agriculteurs des zones de Guelmime-Tata (Tata), Tafilalet (Erfoud) et Figuig.Pour accompagner le développement de la filière du palmier dattier au Maroc et partager l’expertise acquise au fil des années, la «Caravane OCP Palmiers Dattiers 2014 » s’adressera à plus de 1000 arboriculteurs dans quatre principales zones nationales. Ces exploitants bénéficieront de sessions de formation et d’un accompagnement technique et agronomique de pointe pour mieux comprendre leurs besoins en produits et services. Une journée de formation exclusive sur le terrain autour des essais lancés dans cette filière sera organisée le lendemain du déroulement de chaque étape.Cette caravane permettra ainsi de déterminer les besoins spécifiques des arboriculteurs en engrais et assurer par conséquent une croissance soutenue de leurs rendements et productivité. Cette plateforme pédagogique, portée aujourd’hui par la Fondation OCP, en association avec les principaux

distributeurs d’engrais phosphatés, constitue une référence nationale en termes de vulgarisation des bonnes pratiques agricoles. Ce partage est assuré grâce à l’utilisation des données de la carte de fertilité, fruit d’un partenariat entre les secteurs public et privé. Les premiers résultats de cette carte ont permis au Groupe OCP d’introduire de nouvelles formules d’engrais NPK permettant d’assurer un apport équilibré en azote, phosphate et potasse selon les besoins des différentes régions.

Modèle de proximité avec les agriculteursLes caravanes agricoles OCP s’irriguent du modèle de proximité avec les agriculteurs en les rapprochant du monde agronomique et technique. Depuis le lancement de la première caravane agricole OCP en 2012, dédiée aux cultures céréalières, ce dispositif n’a pas cessé de s’améliorer en termes d’organisation et de capacité de mobilisation des experts et d’encadrement des agriculteurs. L’ambition affichée étant de cibler un plus grand nombre de filières agricoles

au Maroc.Majhoul, Boufeggous, Bouskri, Jihel, Nejda, Aziza, etc., les palmeraies marocaines offrent une multitude de variétés de dattes connues de par le monde. La culture du palmier dattier constitue le pivot de l’écosystème oasien des régions sahariennes et présahariennes du Maroc.La superficie moyenne actuelle correspond à quelques 48 000 ha avec près de 4.8 millions de palmiers dattiers dont environ 41% sont productifs. Les zones de production sont principalement situées le long des vallées du Ziz et du Draâ et la production moyenne annuelle en dattes s’élève à 90 000 tonnes.Dans le cadre du Plan Maroc Vert, le Maroc a tracé des investissements très ambitieux dans le but de développer cette filière. Ce programme consiste à étendre la superficie avec la plantation de 2.9 millions de plants à l’horizon 2020, accroitre la production des dattes pour atteindre 160 000 tonnes en 2020 et 185 000 tonnes à l’horizon 2030 et valoriser la filière par l’amélioration de sa qualité et les conditions de sa commercialisation.

Ph DR

Par Ryad Ben

Grâce à la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), soixante lauréats ont suivi une

formation, ayant duré deux mois, au niveau de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) sise aux Pins maritimes (Alger). La cérémonie de remise des certificats de réussite a été organisée le 25 juin 2014 au niveau du siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) située à la place des Martyrs (Alger). « L’export est une priorité numéro 1 pour les pouvoirs publics ont dégagé beaucoup d’argent pour assurer un programme de formation, étalé sur cinq ans, au profit des managers du secteur public et privé » a déclaré Mohamed Chami, président de la CACI lors d’une allocution à l’ouverture de la cérémonie. «Cette formation vise à accroitre la capacité des managers des entreprises publiques et privées à se familiariser avec l’export. Au plan symbolique, les lauréats d’aujourd’hui deviendront les ambassadeurs auprès des entreprises pour sensibiliser les concernés de la nécessité de se former chaque fois que possible».Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Alger, Mustapha Korichi a estimé que ce genre de formation est «prioritaire pour les entreprises algériennes qui veulent aller vers l’export». Il a tenu, d’ailleurs, à insister sur le fait que «les portes de la CCI d’Alger sont tout le temps ouvertes pour accueillir et écouter ceux qui ont besoin d’aide, d’assistance ou de conseils» a-t-il indiqué.En présence du pionnier de l’export en Algérie, Mokhtar Belhadj, présent à l’événement, des formateurs et consultants comme Smail Lalmas, Kamal Kheffache ou Mokrane Nouad ont relevé certaines insuffisances qu’il faut corriger dans les prochaines sessions de formation. Malgré beaucoup de satisfaction, des lauréats ont également intervenu pour demander plus d’exemples concrets dans le choix des cas d’exportation ainsi que de la nécessité de trouver des fromats d’accompagnement pratique post formation.

Ph LMD

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 201412 13

QUESTIONS-REPONSES QUESTIONS-REPONSES

Salah-Bey Aboud. Directeur général du Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER)

Comment se positionne l’organisme que vous dirigez, en l’occurrence le BNEDER, dans le programme du renouveau agricole ?Il faut dire que depuis sa création, en 1976, le BNEDER a cette vocation d’accompagner le développement du monde agricole et rural dans tout ce qui relève du domaine de la réflexion, de l’étude et de l’engineering pour asseoir tout projet sur une base solide de réussite. Cette vocation a davantage été renforcée depuis 2010 et le retour de l’établissement à son statut d’origine d’EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) sous tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural. Le 5 décembre de cette même année 2010, le conseil des ministres, présidé par son Excellence le président Abdelaziz Bouteflika, a décidé de confier au BNEDER un portefeuille d’études dans le cadre d’un contrat-programme de gré à gré simple dans le sillage de la politique du renouveau agricole et rural adoptée lors de la conférence de Biskra en 2009, et ce sur la période 2010-2014. Aujourd’hui, le BNEDER s’est vu confié, par le ministère de tutelle, plus d’une trentaine de marchés d’application sur des domaines différents, allant des études spécifiques telles que la réhabilitation et l’aménagement du barrage vert aux études de faisabilité technico-économique de mise en

valeur des terres par la concession, en passant par l’étude des filières ou bien celles portant sur l’exécution des travaux confiés à l’entreprise algérienne de génie rural (EAGR). C’est dire la diversité et la complexité des thématiques prises en charge par le BNEDER qui est en passe d’aborder le prochain quinquennat 2015-2019 en prenant en charge un nouveau portefeuille d’études et de besoins du secteur. En somme, le BNEDER est en quelque sorte le ‘’bras technique’’ du secteur du développement agricole et rural, mais aussi d’autres secteurs qui font de plus en plus appel à ses services.

Après 38 ans d’existence, dans quels domaines intervient le BNEDER?Effectivement, le BNEDER a fêté son trente-huitième anniversaire d’existence le 20 février dernier et compte parmi les rares bureaux d’études étatiques qui ont survécu aux différents changements socioéconomiques qu’a connu le pays. Cette force de survie, le BNEDER la puise dans sa ressource humaine, qui malgré tous les aléas et la rude concurrence qui existe, a fait une sorte de résistance en s’ouvrant à divers domaines d’intervention. D’ailleurs, lors du dernier conseil d’administration, tenu le 11 juin 2014, les membres dudit conseil ont conforté, à travers une résolution, le principe d’élargir la gamme des domaines

d’intervention de l’établissement, y compris à l’international, et d’éviter de rester dans une posture de dépendance, même si elle relève du ministère de tutelle, qui risquerait à terme de compromettre son avenir. C’est vous dire la nécessité de rester en veille perpétuelle pour faire progresser le BNEDER vers d’autres rivages porteurs de richesse intellectuelle, mais aussi d’un chiffre d’affaires consistant. S’agissant des domaines d’intervention du BNEDER, celles-ci sont nombreuses et inscrites dans le décret de sa création soit toutes études, enquêtes et expertises, devant permettre la connaissance du milieu agricole et rural et la préparation des actions et des décisions dans le secteur de l’agriculture et du développement rural. Je citerai à titre d’exemple quelques prestations : La réalisation d’études d’inventaire, de protection, d’aménagement et de mise en valeur des ressources naturelles ; l’amélioration et la valorisation de la production agricole ; la lutte contre l’érosion, la désertification, l’ensablement et la protection des ressources naturelles ; l’aménagement forestier, celui des parcs nationaux et de loisirs, de réserves naturelles, de forêts récréatives et d’espaces verts ; le suivi et l’évaluation des travaux de projets de développement agricole et rural ; l’élaboration des études sur la qualité des produits et leur labellisation, ainsi que des analyses des sols et des eaux ; la réalisation des enquêtes foncières ; l’élaboration des bases de données ou tout système d’information nécessaire à ses missions ou susceptibles de concourir à la gestion optimale des ressources agricoles, y compris les systèmes d’informations géographiques (SIG).

Quels sont les projets que supervise, actuellement, le BNEDER ?Comme je l’ai déjà évoqué auparavant, le BNEDER a pris en charge plus d’une trentaine de projets (marchés d’application) dans le cadre du contrat-programme le liant au MADR, sur la période 2010-2014, mais aussi avec d’autres ministères comme

«L’étude est la base de réussite de tout projet»Entretien réalisé par Sarah Djema

l’aménagement du territoire et de l’environnement sur le classement des zones de montagne ou avec les ressources en eau sur le programme GIRE. Toutefois, je vous citerai quelques projets pris en charge par l’établissement qui vous donneront une idée sur leur diversité et leur complexité tels que : l’étude de faisabilité technico-économique de plus près de 700 périmètres de mise en valeur par la concession ; l’étude d’actualisation du découpage des communes selon les zones de potentialités ; l’étude de conformité technique des opérations de mise en valeur des terres par la concession ; les enquêtes sur les normes et coûts applicables au programme du renouveau rural ; l’assistance aux utilisateurs du système d’information du programme de soutien au renouveau rural (SIPSRR) et de maintenance évolutive et corrective du système pour l’année 2010 ; la mise à jour 2010 du Système d’aide à la décision pour le Développement Rural SNADDR ; l’étude de faisabilité d’exécution et de suivi des travaux confiés à l’EAGR pour l’année 2010 ; la réalisation d’une application sous web sur la déglobalisation des programme du RAR 201- 2014 ; l’étude de prospection pédologique (programme oléicole) ; le suivi-évaluation de 03 programmes horizontaux par wilaya (oléiculture, irrigation et mécanisation) ; l’étude portant diagnostic écologique des peuplements d’acacia radiana et proposition d’un plan d’actions pour leur réhabilitation et leur extension ; l’étude portant diagnostic écologique des peuplements de Pistachier de l’Atlas et proposition d’un plan d’actions pour leur réhabilitation et leur extension ; l’étude de réhabilitation et d’aménagement du périmètre d’Abadla dans la wilaya de Bechar ; l’étude de faisabilité pour la mise en valeur de la protection de DJ Kerdada (M’sila) ; l’étude sur les prévisions des principales filières agricoles et la mise en place d’outils de prospective agricoles ; l’étude de faisabilité pour le développement d’un programme audiovisuel du MADR, etc.

A quels types d’obstacles est confronté le BNEDER dans l’accomplissement de ses missions vis-à-vis assure des agriculteurs et des opérateurs économiques?Je pense que comme toutes les entreprises algériennes, qu’elles soient privées ou publiques, le BNEDER est confronté à un environnement d’affaires toujours difficile et dont les règles de gestion souffrent d’un certain nombre de maux comme les lenteurs administratives dans la mise en place des marchés, pour ne pas dire les problèmes bureaucratiques qui nécessitent une réforme de fond, malgré tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour y remédier, et les dérèglements engendrés par l’application du code des marchés publics . En sa qualité d’entreprise commerciale vivant de son seul plan de charge et donc de ses seules entrées, le BNEDER est confronté également à des difficultés de paiement de la part de certains de ses partenaires contractuelles, et de recouvrement des créances relevant d’une gestion passée, soit du temps de l’EPE. A l’interne, la difficulté réside dans l’amélioration du niveau des salaires du personnel, notamment l’encadrement qui, malgré l’effort réalisé depuis 2011 par l’établissement, le retard à combler demeure significatif. De même que la mise à niveau des compétences qui a nécessité la mise en place d’une structure de formation prenant

en charge ce volet dans le cadre d’un programme pluriannuelle à tous les échelons et concernant tous les personnels sans distinction de catégorie.

Quels sont différents partenaires au plan national et international ? De tradition et à travers son statut et les missions qui lui sont confiées, le BNEDER a été toujours une institution ouverte au partenariat, qu’il soit national ou international, public ou privé. Tout le long des 38 ans qui ont jalonné son parcours, le BNEDER a eu plusieurs expériences avec des partenaires étrangers comme la Banque Mondiale, le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), la banque africaine de développement (BAD), le bureau d’études portugais COBA, le bureau d’études français BRL ingénierie ou bien SOGRAH et bien d’autres. Actuellement, le BNEDER est en passe de prendre en charge un projet pour le compte de la direction générale des forêts (DGF) portant sur l’inventaire de la faune et de la flore en partenariat avec un centre de recherche Espagnol de Barcelone (CTFC) et un bureau d’études privé algérien (SERTF) ; comme il a soumissionné auprès du MATE pour une étude sur la côte d’El-Kala avec un partenaire Italien COOPREGETTI. Mais il reste que le plus gros partenariat est celui avec les bureaux d’études et les conseillers agricoles algériens, au nombre de plus de 500 à travers le territoire national, dans le cadre du dispositif prôné par la circulaire interministérielle n°108 du 23 février 2011 portant sur les études de faisabilité pour la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage. A ce niveau, plus de 1 200 études ont été réalisées et livrées aux agriculteurs et investisseurs et 1 800 autres sont en cours, dont une partie est sur le point d’être livrée. On peut dire, sans se tromper, que malgré les lenteurs qui caractérisent ce dispositif, ce partenariat public-privé est un modèle de réussite.

S. D.

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DOSSIER DOSSIER

Engin utile pour les palmiers Une grande sécurité de manœuvreUn chariot élévateur sur le marché algérien Un engin qui corrige les faux positionnements

Des essais ont été effectués à Biskra pour démontrer les multiples utilités de l’exploitation du charriot élévateur Rickilift 15/18 pour les palmiers dattiers. «Un engin moderne qui est de nature à apporter beaucoup de satisfaction aux cultivateurs de la filière datte en Algérie » indique le PDG d’Algomat.

Par Ryad Ben

Le charriot élévateur Rickilif 15/18 possède un levier à commande hydraulique pour tous les mouvements. C’est un engin qui répond à la norme EN 2280 qui réglemente les plateformes élévatrices mobiles.

Par Ryad Ben

C’est en présence d’un groupe de cultivateurs de palmiers dattiers, de scientifiques et de

responsables locaux que s’est déroulée, les 17 et 18 juin 2014 au niveau de l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne (IDAS) basé à Ain Benoui à Biskra, la démonstration pour présenter un charriot élévateur destiné aux palmiers dattiers.

Gestion rentable des palmeraiesCette louable initiative revient à la société Algomat, le concessionnaire exclusif en Algérie des marques Manitou (France), Mustang (USA) et D’Avino (Italie), qui a tenu à mieux vulgariser les multiples utilités et avantages dans l’exploitation du charriot élévateur Rickilift 15/18. La démonstration s’est effectuée en plein air, dans l’enceinte même de l’ITDAS où différents palmiers dattiers sont plantés, avec Rabah Hamza, inspecteur service après vente (SAV) d’Algomat qui a conduit le charriot élévateur Rickilift 15/18 pour les différentes phases de la présentation des fonctionnalités de cet engin.Les cultivateurs des palmiers dattiers,

conviés à cet événement, ont assisté et suivi, avec beaucoup d’intérêt, les différentes phases de déroulement de la démonstration réelle puisque certains ont pu monter sur le charriot élévateur et vérifier de visu les fonctions du charriot élévateur Rickilift 15/18.Les explications fournies par les responsables d’Algomat, qui se sont déplacés en force à Biskra, comme M. Salim, le directeur des ventes d’Algomat ou Mme. Bechouche, coordinatrice service après vente (S.A.V) d’Algomat ont été utiles pour l’assistance qui s’est montré impressionné par les prouesses de cet engin « au moment où la main d’œuvre commence à poser problème» comme l’a signalé un agriculteur. C’est pourquoi le charriot élévateur Rickilift vient apporter, d’une certaine manière, une solution multiservices. D’autant plus que c’est «un engin moderne qui est de nature à apporter beaucoup de satisfaction aux cultivateurs de la filière datte en Algérie» a indiqué Ludovic Le Loup, Président directeur général (PDG) d’Algomat.L’opportunité d’utilisation de cet engin a été, à maintes reprises, soulevée par les responsables d’Algomat qui ont tenu, surtout, à transmettre les points

pratiques et les effets positifs charriot élévateur Rickilift15/18 notamment côté maintenance et durée de vie d’un engin qui a conçu pour un maximum de résistance dans des environnements naturels agressifs. R. B.

Ph LMD Ph LMD

Ph LMD

La présentation du charriot élévateur Rickilift 15/18 au niveau de l’Institut technique

de développement de l’agronomie saharienne (ITDAS) basé à Biskra les 17 et 18 juin 2014 a permis aux invités, notamment les cultivateurs des palmiers dattiers, de juger des performances de cet engin.Les différents exercices ont notamment concerné la manipulation de la machine, l’essai de son système de sécurité (surcharge sur la nacelle), la montée de la nacelle surtout la fermeture des deux parties de la nacelle autour de l’arbre, la connexion hydraulique rapide pour d’éventuels accessoires (démonstration dont l’utilisation du sécateur) et les fonctions du sprayer avec diffuseur.

Les étapes de la présentation :Présentation de la machine (Moteur-Accessoires-Transmission) fonctionnement de la machine !

Le charriot élévateur Rickilif 15/18 est doté d’un système de sécurité positif sur l’essieu arrière pour empêcher de basculer. Il possède également, toujours dans son système de sécurité, une pompe de secours sur le châssis pour abaisser la flèche.C’est un système breveté qui permet un déplacement latéral sur le pont avant avec 4° à gauche - 4° à droite (1.500 mm chaque côté pour le Rickilift15 et 2. 000 mm chaque côté pour le Rickilift 18 avec la flèche télescopée) qui permet de corriger,

sans se déplacer la machine, chaque incorrect positionnement par rapport à l’arbre. Le charriot élévateur Rickilif 15/18 possède un levier à commande hydraulique pour tous les mouvements. C’est un engin qui répond à la norme EN 2280 qui réglemente les plateformes élévatrices mobiles.«Ce nouveau produit qui sera commercialisé sur le marché algérien vient enrichir, en fait, la large gamme d’engins de manutention, de bâtiment et de travaux publics que propose déjà Algomat à sa clientèle algérienne » déclare M. Salim, le directeur des ventes d’Algomat.

Une nacelle d’une capacité de 800 kgLa nacelle de 3,15 m x 2,60 m possède une capacité maximale de 800 kg dont 4 personnes avec les caractéristiques suivantes :-Hydrauliquement verrouillable autour de l’arbre-Connexions hydrauliques rapides pour d’éventuels accessoires-Sprayer avec diffuseur dans la nacelle-Système d’air comprimé pour les outils

L’option d’un sprayer avec diffuseurL’élévateur Rickilift est équipé d’un sprayer avec diffuseur dans la nacelle (en option) :-Pompe hydraulique à débit fixe : 45 litres/minutes avec une pression de 110 bar.-Pompe pour l’eau de 50 litres 550 r/m avec une pression de 40 bar.-Réservoir en acier inox de 600 litres.-Diffuseur.

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VUE SUR L’ENTREPRISE

L’entreprise dispose d’un stock d’engins, de pièces détachées et d’un Service après vente (SAV) composé de commerciaux, d’ingénieurs et de techniciens pour assurer la maintenance et le suivi des machines livrés. Les équipes techniques d’Algomat sont également dotées d’ateliers mobiles pour toutes interventions rapides sur site.

Manitou (France), Mustang (USA) et D’Avino (Italie)

Algomat, le concessionnaire exclusif en Algérie

Algomat est le représentant en Algérie des marques Manitou (France), Mustang (USA)

ainsi que D’Avino (Italie) dont elle est, pour les gammes complètes, le concessionnaire exclusif.La société Algomat est une société par action (spa) de droit algérien spécialisée dans la commercialisation et la maintenance d’engins de travaux publics et de manutention.L’entreprise dispose d’un stock d’engins, de pièces détachées et d’un Service après vente (SAV) composé de commerciaux, d’ingénieurs et de techniciens pour assurer la maintenance et le suivi des machines livrés. Les équipes techniques de Algomat sont également dotées d’ateliers mobiles pour toutes interventions rapides sur site.Le show room d’Algomat, situé au niveau de Boufarik, expose les produits

des trois marques commercialisées en Algérie, en l’occurrence Manitou (France), Mustang (USA) et D’Avino (Italie). Cette entreprise algérienne dispose également d’antennes permanentes à Hassi Messaoud et à Oran composé d’ingénieurs techniques équipés de véhicule-ateliers pour les interventions rapides.Le service après vente (SAV) s’engage à intervenir, sur simple télécopie de l’utilisateur, dans les 48 heures suivant la réception de l’appel pour les régions Centre, Est et Ouest du pays.Pour le reste du territoire national, l’intervention des équipes d’Algomat se fera selon les conditions du transport. Les services commerciaux ou techniques sont à l’entière disposition des clients pour tout renseignement nécessaire sur les produits commercialisés.

Promotion & distribution de matérielsde manutention-Bâtiments-Travaux Publics

Direction : 7, passage Marc Seguin El Biar. 16100 ALGER Tél : +213 (0) 21 23 96 38/33Fax : +213 (0) 21 23 97 90 / 23 96 27 Email : [email protected]. / [email protected]

Promotion & distribution de matérielsde manutention-Bâtiments-Travaux Publics

Algomat propose une riche gammel Gamme chariot à mat: Chariots à mat tout terrain et semi industriel de 2 à 7 tonnesl Gamme Maniscopic : Chariots télescopiques de 5 à 30 m et 3 à 21 tonnesl Gamme Maniaccess: Nacelles automotrices et élévatrices de personnes.l Gamme Manitransit : Chariots embarqués télescopiques.l Gamme industrielle : Chariots à mâts industriels de 1.5T à 3.5T diesel, gaz ou électrique.l Gamme Mustang : Mini-chargeuses de 150 à 900 L (Mustang)l Gamme D’Avino : Autobétonnières de 1 à 4.5M3.

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LES TECHNIQUES INFOS PLUS

Les dattes permettent l’obtention d’un certain nombre de produits, parfois conservables

sur une longue durée, et dont certains entrent dans la préparation de recettes traditionnelles.Pour protéger les produits post-récolte, les oasiens ont mis au point des techniques de conservation bien adaptées à leur milieu. Aussitôt après la récolte, les dattes sont triées, lavées, séchées puis stockées dans des structures dont la nature est fonction des variétés à conserver et de sa destination.Il s’agit de grandes jarres en argile cuite dont une partie est enfouie dans le sol et dans lesquelles les dattes sont introduites, puis compactées, avec les pieds afin de «chasser» l’air et éviter toute décomposition sous l’influence d’agents aérobies. Ces jarres peuvent contenir 240 kg de dattes chacune.Une autre mode de conservation dans les jarres consiste à faire des couches alternées de dattes et d’olives qui seront consommées au fur et à mesure.Une comparaison dans les structures de conservation de dattes dans plusieurs pays phoenicicoles a montré l’intérêt pratique de l’utilisation des jarres par rapport aux autres.En effet, ces jarres sont faites à base

d’argile cuite qui ne s’amenuise pas comme certaine coffrages dont la terre se mélange avec les dattes les rendant ainsi désagréables à la consommation. En outre, ces jarres ne se fendent pas comme les murs de terre qui laissent l’air et les insectes ravageurs. D’autre part, l’orifice étant petit par rapport à la capacité de la jarre, il est assez facile de la boucher hermétiquement.

Les vieilles peaux de chèvres Il s’agit de peaux de chèvres (outres) initialement destinées au stockage de

l’eau. Elles ne sont utilisées pour la conservation des dattes qu’une fois usées.Avant d’être introduites dans la «btana», les dattes sont lavées, séchées, puis enduites d’huile d’olive, puis elles sont compactées avec la main pour chasser l’air.Ce type de structure est utilisé pour la conservation des dattes de bonne qualité destinées à l’autoconsommation. On y conserve également des dattes destinées à la vente notamment pendant le mois de Ramadan.Dans ces deux types structures, les dattes peuvent être conservées pendant

environ deux ans en milieu ambiant. Cette performance s’explique par la nature compacte et collante des dattes comprimées qui n’attirent pas

les ravageurs comme les coléoptères qui préfèrent les dattes un peu sèches, les femelles des lépidoptères qui préfèrent un substrat sec pour pondre le tassage empêche les dattes d’être en contact avec l’air et par conséquent avec les agents de décomposition.Mais, de nos jours, avec le changement des conditions de vie ce savoir-faire est totalement abandonné au profit de moyens de conservation (solutions de facilité) comme les seaux, les sacs en plastiques. La conservation directe dans le réfrigérateur est souvent pratiquée.

Conservation des dattes

Jarres et peaux de chèvres, c’est mieux Les dattes peuvent être conservées pendant environ deux ans en milieu ambiant. Cette performance s’explique par la nature compacte et collante des dattes comprimées qui n’attirent pas les ravageurs comme les coléoptères qui préfèrent les dattes un peu sèches.

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Plusieurs objets et outils sont fabriqués à partir des pennes. Mais pas de n’importe

lesquelles. Elles sont bien choisies et triées. Ce sont des pennes des plus jeunes palmes du cœur du palmier. Elles sont flexibles et plus résistantes.On les trempe dans un récipient plein d’eau et on les laisse mouiller pendant quelques jours.Les pennes sont tressées en nattes plus au moins larges, selon l’objet qu’on doit fabriquer. Les pennes utilisées pour la confection des couffins ne sont pas celles pour faire un chapeau.Ces nattes sont cousues côte à côte

avec des filons de pennes vertes, à l’aide d’une aiguille en acier ou en os.De cette manière, on fabrique des couffins de calibres différents des nappes, des chapeaux, des sacs. On en fait encore des doubles sacs pour transporter les dattes à dos d’ânes ou de mulets.On en fabrique encore des couvercles pour des poteries, surtout les pots de conserve de dattes, des couverts pour les ustensiles de cuisine, des sous plats et des sous tasse.On en confectionne aussi des nappes pour des différents usages. Dans ce cas, on utilise les tiges de

palmes et les bras de grappes pour renforcer l’outil fabriqué. On fabrique aussi des couscoussiers.

DERIVES DE LA DATTE

Les pennes

La raie

Nattes, couffins et autres objets

Traverse, outil de linge et grattoir

INFOS PLUS

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C’est la pièce de jonction, intermédiaire entre la palme et le port. Elle a la forme d’un

triangle isocèle. Elle est attachée au palmier dattier par la base. L’angle opposé à la base s’allonge par une tige qui porte de part et d’autres des pennes qui forment un double peigne.La raie est utilisée dans de différents domaines. Elle sert de traverses pour couvrir l’espace entre les madriers au plafond des demeures, après l’avoir

bien travaillée et coloriée à l’aquarelle de couleur marron. Elle est enfin utilisée comme outil de linge. Elle sert à battre les tapis, les burnous et djellabas au moment de leur nettoyage dans les séguias. Elle est utilisée aussi comme outils du métier à tisser. Elle sert de grattoir pour lisser les deux faces des burnous et des djellabas au moment de leur confection.

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Il existe des palmiers-dattiers dont les palmes sont énormes. Leurs tiges sont utilisées comme

outils dans des travaux domestiques. Dans les métiers à tisser, après avoir coupé ces palmes, on leur ôte les pennes puis on les rend lisse à l’aide d’une lime ou d’une serpe bien aiguisée. On les fait sécher au soleil sur une plate forme à niveau de sorte qu’elles soient droites. Il est préférable de poser dessus un fardeau pour ne pas sécher tordues.Ces tiges ou axes sont des pièces importantes et indispensables pour

les métiers à tisser. On les accroche à chacun des deux rouleaux du métier à tisser. Elles tiennent des fils tendue et à espace réguliers.La tige est également utilisée dans les bassins à irrigation. C’est la jauge qui permet de mesurer la quantité d’eau consommée par un agriculteur pendent une période donnée. Elle se mesure par la «kharoba». Qui est d’environ 32 m3 d’eau.

Tige ou axe de palme

Métier à tisser et irrigation des champs

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OPPORTUNITES OPPORTUNITES

Concession agricole des périmètres de mise en valeur

L’appui à l’emploi des jeunes investisseurs

A l’avènement en 1983 de l’accession à la propriété foncière par la mise en valeur,

un large programme a été lancé au profit des jeunes dès 1987. C’est ainsi qu’il y a eu l’octroi de périmètres de mise en valeur prenant en charge les actions structurantes (forages d’irrigation et électrification), de crédits d’investissement temporaires à moyen terme à des taux bonifiés, d’une prime d’installation de 2.500 DA/mois pendant 24 mois, de deux serres de 400 m2 chacune pour une attribution individuelle entre 2 et 4 ha. La première opération a vu un quota de 211 jeunes suivi d’un autre de 350 jeunes.Cette action n’a pas pu résister aux différentes contraintes des années 1980 suite à l’apparition des contraintes de financement budgétaire ainsi que la démarche peu rationnelle appliquée aboutissant à une «campagne» d’abandon.En 1998, une autre contribution à la création d’emplois par la concession (bail de 99 ans), de nouveaux périmètres agricoles a été lancée au

profit des jeunes sous une autre vision «clé en main» à partir d’une logique théorique gagnante.Il s’agit d’une viabilisation complète des périmètres par la réalisation de forages, de l’électrification, du réseau d’irrigation principal, des pistes agricoles, des bassins d’irrigation, entreprise par l’ex GCA (Générale des Concessions Agricoles) sous l’autorité d’un chef de projet qui devait accompagner chaque concessionnaire dans la valorisation et selon un cahier de charge signé.Chaque bénéficiaire a eu droit, en plus de la parcelle de deux ha, à 242 palmiers dattiers avec réseau d’irrigation goutte à goutte, 02 serres de 400 m2, une quantité de palmes sèches (entre 4000 et 8000), sur concours de l’Etat. Cependant, avec une contribution de 30% comme apport personnel, revu à la baisse, vu leur insuffisance en ressources.

Des exploitations agricoles performantes Cette mise en œuvre a débouché à la

création de 26 périmètres pour une superficie globale de 3.282 ha au profit de 1050 bénéficiaires. Cette entreprise, ces 10 années passées, a permis plusieurs exploitations agricoles performantes, d’autres ont été en dessous de l’espoir au vu de l’éloignement des distances et de contraintes sécuritaires.L’année 2002, avec l’amorce du Plan National de Développement Agricole (PNDA), a initié un programme intitulé : «Appui à l’emploi des jeunes investisseurs ». Il s’agit de la création d’unités de prestation de services agricoles dans les différents métiers au profit des cadres agronomes venant en aide aux exploitations agricoles adhérentes au programme de soutien à l’investissement agricole par l’ex FNRDA(1) entre 2001 à 2006. 300 cadres ont été formés dans le management de la gestion des entreprises, dont 200 projets de différents créneaux ont été validés. Une quarantaine seulement ont pu réaliser leur micro entreprise dans les créneaux suivants : Conseil agricole, Installation système d’irrigation, Unités de travaux

agricoles, désinfection et traitement phytosanitaire, atelier de maintenance de matériels agricoles, laboratoire d’analyse des eaux et sols.Il s’agit d’unités financées sur la base d’une aide publique sur FNDIA (50%), les 50% autres sous forme de crédit leasing auprès de l’ex SALEM(2).Cependant, seuls les créneaux de conseils agricoles et désinfection de traitement phytosanitaire ont survécu, quelque années de plus, compte tenu de leur implication délibérée. Malheureusement, la continuité de ce programme n’a pas été suivie et altérée.La promulgation de la circulaire interministérielle n° 108 du 23/02/2011 portant création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, dans le sillage de la nouvelle loi foncière de 2010 sur la concession agricole, a consacré à l’emploi des jeunes une concession agricole comprise entre 04 et 10 ha avec un bail de 40 ans renouvelable.

Allégement des procédures d’accès au foncier agricoleMais, c’est fortement, dans le cadre du programme du renforcement de la création de l’emploi dans les zones sahariennes 2012-2014, et suite aux évènements douloureux des manifestations des jeunes contre le chômage au niveau de la wilaya, fin 2012, que Ouargla a abrité les discutions nationales au siège de la Direction des Services Agricoles durant les mois de février et mars 2013, sanctionnées par la publication de l’instruction interministérielle n°196 du 14 Mars 2013, portant allégement

des procédures d’accès au foncier agricole, de création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage et d’emplois productifs durables dans les wilayas du Sud. Elle a consacré essentiellement ses efforts sur :

-l’accélération de la cadence des réalisations des programmes financés par l’Etat (Mobilisation des eaux, l’amenée électrique, le désenclavement, le drainage, la parcellisation des exploitations, équipement en système d’irrigation et études préliminaires de faisabilité technico-économique des périmètres.-l’installation des concessionnaires.-l’accompagnement des concessionnaires sur le plan formation.-l’accompagnement des concessionnaires jusqu’à la phase de mise en production.-l’accès au crédit Ettahadi avec une bonification à 0 intérêt sur 05 ans à raison d’un (01) millions DA / Ha.

L’état de cette réalisation en cours est :-l’identification, études préliminaires de faisabilité technico-économique achevées et parcellisation de 43 périmètres pour une superficie totale de 7.197 ha.-la pré identification, sélection de 1.820 concessionnaires (jeunes) et remise de 1.698 d’actes domaniaux par (ONTA(3)) à travers 13 communes, dont la commune d’El Borma agro pastorale, distante de 400 km de chef lieu de wilaya.-la prise en charge en cours des actions structurantes sur FSDRS( 4) :

o 82 forages mi pliocène.

o 938 puits agricoles.o 280 km d’électrification agricole.o 216 km de pistes agricoles.o 96 km de réseau d’irrigation principal.-le montant total : 04 milliards de DA, dont 50% engagé.-La formation qualifiante pour une durée de 06 mois au niveau de CFVA (Centre de formation et de vulgarisation agricole) et CFPA (Centre de formation professionnelle et d’apprentissage, dont une première session de plus de 900 stagiaires en voie de promotion.-La gratuité de l’étude technico-économique d’accès au crédit Ettahadi, réalisée par BNEDER au profit de chaque concessionnaire demandeur.-l’accès aux différents soutiens FNDIA.

Cette approche par la complémentarité des actions collectives priorisées, la mobilisation des engagements budgétaires, l’encadrement par la

formation / professionnalisation, la simplification et l’accélération des procédures et de par l’ampleur des concessions établies (1.820) en 2013 seulement, fera amoindrir les risques d’un échec et une promotion / développement du secteur agricole pour une contribution à la production agricole nationale.

(*) Direction des Services Agricole d’Ouargla(1) Fond National de Régulation et du

Développement Agricole.(2) Société Algérienne du Leasing des Matériels.

(3) Office National des Terres Agricoles.(4) Fonds spécial de développement des régions

du Sud.

Chaque bénéficiaire a eu droit, en plus de la parcelle de deux ha, à 242 palmiers dattiers avec réseau

d’irrigation goutte à goutte, 2 serres de 400 m2, une quantité de palmes sèches (entre 4000 et

8000) sur concours de l’Etat.

(*) Par DSA

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DESTINATION DESTINATION

Elle fournit des palmes lors des fêtes

La «religieuse» palmeraie de Bordighera en Italie

La palmeraie de Bordighera en Italie est la plus septentrionale des palmeraies historiques. Elle aurait compté jusqu’à quelques 15 000 arbres. Sa fondation daterait du moyen âge selon les sources historiques ; la présence de dattiers dans la région pouvant remonter aux premiers siècles du christianisme selon la tradition locale (ainsi que leur utilisation rituelle).

L’origine de la palmeraie de Bordighera reste obscure. On ne sait pas d’où viennent

les arbres, exclusivement des palmiers-dattiers, ni quand ils ont été introduits. Les premiers documents historiques remontent à la fondation du village, au XVème siècle. La tradition locale évoque toutefois une introduction antérieure du palmier, avec l’installation au Vème siècle d’un ermite chrétien dénommé San Ampelio. Sice saint a effectivement existé, il est par contre assuré qu’il n’a jamais quitté l’Égypte. Deux faits donnent cependant une certaine consistance à cette légende et laissent penser à une installation antique de moines égyptiens :- San Ampelio est forgeron, or Strabon rapporte que les forgerons utilisent les noyaux de dattes pour leur forge ;- l’existence d’un monastère portant

l’intitulé de San Ampelio est bien documentée. Ce monastère est de plus indépendant de celui de Lérins, ce qui est surprenant au vu du rôle joué par celui-ci dans l’évangélisation de l’Europe occidentale.Pour revenir aux sources historiques, c’est un acte daté de 1471 qui atteste de la fondation de l’actuelle vieille ville de Bordighera, à l’emplacement d’une ancienne «villa». L’intégration de la palmeraie au système d’irrigation du village, laisse penser qu’elle est contemporaine de sa fondation, ce qui n’exclue pas une présence plus ancienne de dattiers sur le site. La culture du palmier s’étendait ainsi sur le territoire de la ville voisine de San-Remo, dont le port assurait l’exportation. Les documents qui la mentionnent pourraient remonter au siècle précédent, voire même au XIIIème siècle.

La palmeraie de Bordighera s’inscrit par ailleurs dans un réseau de cultures rituelles d’une haute antiquité, lequel recouvrait l’ensemble du bassin méditerranéen. Sa principale production était celle de feuilles, tressées et portées en procession pour la Pâque (Chrétiens) et à l’occasion de Soukhot (Juifs). Chez les Juifs, ces palmes s’accompagnaient d’autres cultures rituelles : le myrte, le saule et le cédrat. Cette dernière s’étendant du Moyen-Orient au Maroc. La production des palmes chrétiennes repose sur la technique de la ligature, qui permet d’obtenir des feuilles de couleur blanche. Les productions rituelles juives font appel à des techniques plus élaborées, les plus complexes concernant la culture du cédrat, un composé essentiel du bouquet rituel dont la palmeraie de Bordighera assura la production jusqu’au XIXème siècle.

L’apport insoupçonné des touristesC’est au cours du XIXème siècle que les touristes investissent la palmeraie de Bordighera. Ils vont dés lors diffuser ses palmiers comme arbres d’ornement, dans les stations naissantes de la Côte d’AzurLes dattiers de Bordighera constituent en effet une source abondante de palmiers adultes aisément disponibles. La région comptait plus de 50 000 palmiers, lesquels offraient une grande diversité d’espèces appartenant au genre Phœnix. Ces dernières ont été introduites par les touristes et notamment par le paysagiste allemand Ludwig Winter, dont la pépinière était installée dans la palmeraie historique. Célébrée (entre autres) par le peintre Claude Monet et l’architecte Charles Garnier, la palmeraie de Bordighera

est à présent menacée d’extinction. 90 % des palmiers ont ainsi disparu lors de cette transition d’une tradition agricole à un espace de villégiature. Les arbres restant souffrent d’une absence d’entretien et de régénération. Il est donc urgent, dans ce contexte, de prendre des mesures de conservation et de réhabilitation du site, basées sur une connaissance précise de la diversité phénotypique et génotypique de la palmeraie. La disparition de cette palmeraie serait en effet une perte paysagère des plus regrettables, en ce qui concerne le patrimoine touristique de la région. Au regard des études génétiques préliminaires menées à ce jour, elle représenterait aussi la perte d’une agrobiodiversité originale du dattier, élaborée durant des siècles dans ce site isolé et en limite extrême de distribution de sa culture.

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“On se voit comme par miracle transporté dans les chaudes contrées orientales de la vallée du Nil ou dans une de ces fraîches oasis africaines” écrit un touriste en 1874. «Bordighera est plus Palestine qu’Italie… Y-a-t-il quelque chose de caractéristique, de plus oriental, de plus 1001 nuits ?» se demande Charles Garnier en 1883 en regardant l’immense palmeraie qui borde sa villa. A l’époque, elle comptait plus de 15 000 de ces plantes, 2 000 aujourd’hui.Bordighera aurait été fondée sous l’antiquité par San Ampelio, le saint patron de la ville. Selon Strabon, ce sont des populations originaires d’Afrique du Nord qui importèrent les palmiers sur l’actuelle Côte d’Azur, à l’exception du palmier nain, Chamaerops humilis, originaire de la Riviera.Au Moyen Age, la réputation de Bordighera avait traversé les frontières. Jusqu’au siècle dernier, la ville exportait des palmes dans toute l’Europe ; les trois cents plus belles étant réservées par le Saint Siège.A Bordighera, on trouve plusieurs variétés de palmiers. Ceux qui composent la palmeraie sont des palmiers dattiers (Phoenix dactylifera) dont le nom latin vient de la ressemblance de leurs fruits avec des doigts. Malheureusement, en quelques années, les palmiers disparaissent. Dans la vieille ville de Syracuse, il y avait un endroit planté d’une mini palmeraie où se prélassaient de nombreux chats en 2008. En 2013, les palmiers ont été coupés.

(Source : www.italie-chroniques.fr)

Pour les fêtes religieuses

La palmeraie historique de Bordighera fait partie d’un vaste réseau de productions de plantes à usages rituels qui s’étend sur l’ensemble du bassin méditerranéen. La palmeraie est bâtie en terrasses de culture, alimentées par un canal qui assure son irrigation, au moyen de trappes de dérivation gérées par un gestionnaire des eaux (photo 1). Elle produisait des palmes tressées à destination des fêtes chrétiennes de la Pâque et juives du Nouvel an. Pour la fête chrétienne, les palmiers étaient maintenus liés plusieurs mois afin d’obtenir des feuilles blanches (photo 2), alors que les jeunes pousses suffisent pour la fête juive (photo 3 et 4).

(Source : Robert Castellana, Claudio Littardi, Jean-Christophe Pintaud)

En quelques années, les arbres disparaissent

Syracuse en 2008, les palmiers, aujourd’hui, ont disparu

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(mono culture ou polyculture) favorise aussi l’installation et la multiplication des différents ennemis. Aussi, les palmeraies anciennes à divers cultivars se sont transformées en exploitations agricoles où les opérations et travaux agricoles sont réduits à leurs plus simples expressions: la pollinisation, l’irrigation et surtout la récolte, phase la plus attendue, pour son importance économique.La non fréquentation régulière des exploitations (pour effectuer les travaux habituellement quotidiens)a engendré un aspect d’abandon, de négligence, de non entretien des palmeraies. Par conséquent, l’accumulation des déchets issus de la récolte, le développement des mauvaises herbes, la non transplantation des djebbars des cultivars autres que la Deglet Nour, entrainent sans aucun doute, l’érosion des cultivars rares et délicats, la multiplication des foyers d’infestation, le manque d’entretien du palmier lui-même et de la production dattière. Si, la diversité variétale du palmier dattier semble, ne peut être directement liée à l’état phytosanitaire, son érosion est à la faveur de l’apparition de maladies et la prolifération de certaines autre à l’amont déjà des aspects liés à la commercialisation des dattes communes.

Ainsi, il est souhaitable de mettre les voies et moyens de :- organiser les opérations de nettoyage et d’assainissement des exploitations agricoles en général et des palmeraies en particulier permettant de détruire les foyers d’infestation;- mener des campagnes de sensibilisation pour la réhabilitation de la palmeraie aux trois strates (système oasien), afin de créer le plein emploi à travers les activités liées à l’arboriculture, aux cultures maraichères, aux cultures fourragères et aux cultures condimentaires, combien même génératrices

d’importants revenus ;- réhabiliter la place de l’ensemble des cultuvars pour une diversification et protection de notre patrimoine phenicicole et produits dattiers;- synchroniser et/ou rendre obligatoire les opérations de prévention et de traitement des palmiers et des dattes, bien sûr en privilégiant l’action(ou lutte) biologique et/ou intégrée

MALADIES DES PALMIERS MALADIES DES PALMIERS

Le ‘Khamedj’ ou pourriture des inflorescences du palmier dattier est une maladie qui

sévit pendant les années humides ou dans les régions de phoeniciculture à humidité élevée. L’agent causal de la maladie est un champignon de l’ordre des hyphales, Mauginiella scaetae qui se conserve essentiellement à l’état de mycellium latent.

Fusarium moniliforme peut, également, causer la même pourriture. La contamination d’arbre en arbre survient lors de la pollinisation par utilisation d’inflorescences mâles contaminées. Certaines variétés de palmier dattier sont plus sensibles à cette pourriture. La lutte contre le Khamedj consiste à aux entretiens préventives, à la destruction par le feu des inflorescences pourries et à l’utilisation de fongicides comme le Bénomyl.Cette maladie fongique est redoutable en période de début d’émergence

et d’ouverture des spathes du palmier dattier en raison des dégâts importants qu’elle peut entrainer sur la production. Elle se manifeste par l’apparition de tâches brunes ou rouillée de l’enveloppe des spathes et se propage lentement pour gagner les inflorescences qui finissent par se dessécher.

Maladies à champignons La pourriture de l’inflorescence ou Khamedj est connue dans presque toutes les zones de cultures du palmier dattier. C’est une maladie grave qui sévit dans les régions de phoeniciculture les plus humides ou pendant les années très humides. Dans ce cas, elle peut prendre des allures épidémiques. Elle est causée par un champignon imparfait de l’ordre des Hyphales, à chaînes de conidies hyalines, fragmentés en articles mono ou bicellulaires Mauginiella scaetae. Le champignon se conserve à l’état de mycelium latant et les spores semblent n’avoir qu’une faible longévité. C’est une maladie externe qui ne nécessite pas de blessure préalable. La lutte à entretenir les

palmeraies et les palmiers (après destruction par le feu des inflorescences atteintes) et au traitement des palmiers à de divers fongicides. Il semble que certaines variétés soient plus sensibles au Khamedj que d’autres.Les premiers symptômes visibles de la maladie apparaissent sur les tissus des jeunes spathes lors de leur émergence sous forme des taches elliptiques ou allongées roussâtres puis brunâtres .Lorsque l’attaque est légère une partie seulement des bourgeons floraux est détruite et tombe. Les autres bourgeons se développent normalement.

Dans le cas d’attaque sévère la spathe ne s’ouvre pas à cause de la destruction totale des fleurs et des pédicelles, les inflorescences dessèchent et se recouvrent par un feutrage mycélien. La lutte contre cette maladie des inflorescences mâles ou femelles a été entreprise sur une grande échelle en Irak, elle consiste toute d’abord à récolter puis à détruire tous les débris d’inflorescences altérés de l’année précédente .Le nettoyage de l’arbre, aère la récolte est une opération culturale indispensable il faut débarrasser la couronne foliaire des ses veilles palmes ainsi que celles non insérées solidement sur le stipe lors de la pollinisation il faut éviter l’usage de pollen issu des spathes infectées. La lutte chimique consiste à pulvériser un fongicide sur la couronne foliaire du palmier deux applications suffissent : la première juste après la récolte et le nettoyage du palmier et la seconde au moment de l’émergence des spathes. Le volume de bouillie à utiliser par palmier est de l’ordre de 6 à 8 litres. Mauvaise conduite dans les

palmeraiesLa variabilité des ennemis et des maladies dans les palmeraies des différents bassins phoenicicoles est fortement lié au mode de conduite et au respect des pratiques culturales. De même la structure des palmeraies

Contamination d›arbre en arbre lors de la pollinisation

Le «Khamedj » ou pou rriture des inflorescences Cette maladie fongique est redoutable en période de début d’émergence et d’ouverture des spathes du palmier dattier en raison des dégâts importants qu’elle peut entrainer sur la production.

Par Farah Malak

Les recommandations de l’INPVAfin d’éviter l’installation de cette maladie sur les palmiers, l’Institut national de protection des végétaux (INPV) situé à El Harrach (Alger) recommande aux phoeniciculteurs sont appelés à rester vigilants et à prendre certaines précautions.-Suppression et incinération des spathes et des inflorescences atteintes. -Utilisation des spathes de pollen mâles sains.-Application d’un fongicide préventif approprié.

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SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

Doté d’un capital de 592 192 000.00 DA, avec comme actionnaire, la

Société de Gestion des Participations SGP «Développement agricole», le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER) accumule 38 ans d’expertise et d’expérience au service de l’agriculture algérienne et d’autres domaines également ;Depuis, le champ d’activité du BNEDER s’est étendu aux secteurs de l’aménagement du territoire, des aménagements hydro agricoles, des études d’impact sur l’environnement, des audits d’entreprises et de l’élaboration de bases de données.Un autre événement a marqué la vie du BNEDER, c’est celui de la fusion-absorption du Bureau national des études forestières (BNEF), intervenue en 1995. Cette fusion était une conséquence des difficultés qu’a connues le BNEF, notamment en

matière de plan de charge en raison de l’impossibilité d’accéder aux régions forestières durant les événements dramatiques qu’a connu l’Algérie.La fusion BNEDER-BNEF a, toutefois, apporté un enrichissement supplémentaire tant sur le plan de la ressource humaine que sur une expérience inestimable, notamment dans les domaines de la foresterie.En mars 2010, et sur demande du ministère de l’Agriculture et du développement rural (MADR), le Conseil des Participations de l’Etat a décidé de la transformation du BNEDER en établissement publique à caractère industriel et commercial (Epic) sous la tutelle du ministère de l’Agriculture. Une décision confortée par la signature d’un contrat-cadre avec le ministère de tutelle et validé par un Conseil des ministres, tenu le 5 décembre 2010, présidé par le Président de la république Abdelaziz Bouteflika.

Des centaines d’études très diversifiées

Le BNEDER a réalisé, depuis sa création, un millier d’études très diversifiées, dont une grande partie a trait au développement rural et agricole qui ont touché tout le territoire national, et assuré plus d’une cinquantaine de missions de suivi et de réalisations de travaux (retenues collinaires, périmètres irrigués assainissement, pistes, etc.Son expertise et son savoir-faire, ont fait de lui un partenaire privilégié pour tout décideur, opérateur ou investisseur, intéressé par ses secteurs d’activités et domaines d’intervention notamment dans la mise en place de projets d’aménagements hydro-agricoles, la mise en valeur des terres par la concession ainsi que les autres projets de nature pédologique, agronomique et d’élevage.

Le Bureau national d’études pour le développement Rural (BNEDER)

38 années d’expertise au service de l’agriculture

Fondé en 1976, pour répondre aux besoins du ministère de l’Agriculture en matière d’étude, de conseil et d’expertise dans tous les secteurs du développement rural et agricole, le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER) est devenu, depuis 1989, une société par actions (Spa)

Services techniques, labo et équipes multidisciplinaires

Des missions en réponse à des besoins variés

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) préconise des moyens de lutte préventive contre les aléas climatiques sur productions végétales.

Le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER), a pour mission

de réaliser toutes études, enquêtes et expertises, devant permettre la connaissance du milieu agricole et rural et la préparation des actions et des décisions dans le secteur de l’agriculture et du développement rural.A cet effet, le BNEDER réalise un certain nombre de prestations, dont :•La réalisation d’études d’inventaire, de protection, d’aménagement et de mise en valeur des ressources naturelles ;

•L’amélioration et la valorisation de la production agricole ;•La lutte contre l’érosion, la désertification, l’ensablement et la protection des ressources naturelles ;•L’aménagement forestier, celui des parcs nationaux et de loisirs, de réserves naturelles, de forêts récréatives et d’espaces verts ; •Le suivi et l’évaluation des travaux de projets de développement agricole et rural ;•L’élaboration des études sur la qualité des produits et leur labellisation, ainsi que des analyses des sols et des eaux ;• La réalisation des enquêtes foncières ;•L’élaboration des bases de données ou tout système d’information nécessaire à ses missions ou susceptibles de concourir à la gestion optimale des ressources agricoles, y compris les systèmes d’informations géographiques (SIG).

Un laboratoire au service des clientsLe BNEDER dispose d’un laboratoire d’analyses des sols et des eaux d’une capacité de 6 000 échantillons /an et extensible jusqu’à 12 000. Ses performances les plus remarquables ont été atteintes en 2001 lorsqu’il a dépassé la barre des 10 000 échantillons /an dans le cadre du projet de classification des sols pour le compte de l’INSID. Ce laboratoire, qui réalise plusieurs analyses physiques et chimiques, a fait l’objet d’un diagnostic en décembre 2010 pour une présélection dans la perspective d’une certification par Algerac, établissement relevant du ministère de l’industrie, des petites et moyennes entreprises et de la promotion des investissements. Le BNEDER propose à ses clients et à tous ceux désirant réaliser leurs analyses des sols et des eaux dans son laboratoire, sis à Bouchaoui (Alger), des tarifs de prestations bien étudiées.

7 départements techniques•Labo : Département du laboratoire d’analyses des sols et des eaux.•GL : Département de génie logiciel.•Doc & BD : Département de la documentation et de la banque de données.•SIG : Département du système SIG.•DFC : Département des finances et de la comptabilité•DGRHAS : Département de gestion des ressources humaines et des affaires sociales.•DPMG : Département du patrimoine et des moyens généraux.En plus de l’élaboration des études et enquêtes, le BNEDER propose à ses clients et partenaires diverses prestations de services. Il s’agit notamment de :•Développement de solutions informatiques de gestion.•Conception et réalisation de bases de données -SIG.•Formation et mise à niveau dans le domaine (agriculture-cartographie et SIG).

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EQUIPEMENTS AGRICOLES INFOS PLUS

Pourriture des inflorescences du palmier dattier

Cette maladie fongique appelée communément « période de début d’émergence et d’ouverture des spathes du palmier dattier en raison des dégâts importants qu’elle peut entrainer sur la production.

Elle se manifeste en temps humide par l’apparition de tâches brunes ou rouillée l’enveloppe des spathes et se propage lentement pour gagner les inflorescences qui finissent par se dessécher.

Afin d’éviter l’installation de cette maladie sur les palmiers, les phoeniciculteurs sont appelés à rester vigilants et à prendre les précautions suivantes:-Suppression et incinération des spathes et des inflorescences atteintes.-Utilisation des spathes de pollen mâles sains.-Application d’un fongicide préventif approprié.

Pour plus d’informations, veuillez-vous rapprocher des services phytosanitaires les plus proches.

ھذا املرض الفطري املعروف محليا مبرض الخمج هو من بني أخطر

الألمراض الفطرية التس قد تصيب النخيل يف هذه مرحلة ظهور و تفتح

األزهار الطلع و إحداث خسائر هامةيف اإلنتاج.

تظهر أعراض هذا املرض عند توفر الرطوبة عىل شكل بقع بنية أو صدأة

عىل غالف الطلعة و ينشري ببطء حتى يصيب األزهار التي رسعان ما فتصبح

سمراء و تجف.

لتفادي ظهور هذا املرض عىل النخيل، ندعوا الفالحني إىل أخذ الحيطة و

إتخاذ التدابري التالية :

- إتالف و حرق الشامرريخ و الطلع املصابة.

- استعامل حبوب الطلع الذكرية السليمة.

- استعامل مبيد فطري وقايئ مناسب.

للمزيد من املعلومات، يرجى التقرب من مصالح حامية النباتاتالقريبة

منكم.

Entreprise publique des tracteurs agricoles

L’ETRAG, «le compagnon fidèle» et «la force durable»

Avec une capacité de production 2 500 tracteurs par an, l’Entreprise publique économique des tracteurs agricoles (ETRAG/) située à Oued Hamimime (Constantine) est présente sur le marché des équipements agricoles avec des tracteurs qui ont fait leurs épreuves. Le Président Directeur Général de l’ETRAG est Abdelaziz Bendjama.Par Mourad Tayeb

Les produits de l’ETRAG sont Cirta C 6807, appelé «un compagnon fidèle», qui est

un tracteur sobre alliant robustesse, performance, simplicité et originalité. Il est équipé d’une direction hydrostatique qui le rend maniable dans les champs et sur les routes. En plus de Cirta, il y a les tracteurs agricoles type 100 CV CX 100, appelée «la force durable», qui permettent aux agriculteurs d’accomplir une multitude de travaux agricoles. L’ETRAG a conclu un partenariat industriel et commercial avec AGCO Massey Ferguson (USA), leader mondial dans la fabrication du machinisme agricole, par la création en date du 16 août 2012 d’une joint-venture (société mixte) dénommée Algerian Tractors Compagny (ATC). Cette société par actions (spa) comprend la partie algérienne avec 51% dont ETRAG 36% / PMAT 15% et le partenaire étranger AGCO 49 %. Algerian Tractors Company a pour mission la fabrication des tracteurs agricoles Massey Ferguson qui sont MF 440 Xtra 4 RM (82 CV, MF 425 2 ET 4 RM (55 CV) et MF 7150 4 RM

(150 CV) ainsi que le montage du tracteur d ’ E T R A G C 6807 2 RM (68CV).L e s t r a c t e u r s f a b r i q u é s par ETRAG s o n t d i s t r ibués p a r l’entreprise p u b l i q u e

économique PMAT à travers son réseau de distribution qui comprend l’unité Estsise sur la route de Batna (Constantine), l’unité Ouest situé à Dar El Beida (Oran) et l’unité Sud sise sur la route de Biskra (Boussaâda).Les activités de l’ETRAG comprennent la branche construction métallique et l’usinage des pièces qui assurent la production des composants nécessaires aux tracteurs agricoles.

Construction métallique et usinage des pièces Les ateliers de la forge ont pour mission la production des composants de brut de tôlerie destinés pour les tracteurs agricoles et les moteurs Deutz. La p r o d u c t i o n

de pièces est de 300 pièces pour le tracteur, 150 pour le moteur Deutz, 51 agents, 38 machines et équipements industriels, fabrication de 1 275 000 pièces/an et 1 ha de superficie dont 0.8 ha couverts.Les ateliers d’usinage mécanique fabriquent des pièces destinés aux moteurs et aux tracteurs, la pièce de rechange ainsi que des prestations de sous-traitance pour les autres clients, en utilisant différentes technologies d’usinage.Cette activité utilise 422 machines et équipements industriels qui produisent 354 pièces pour le tracteur et 157 pièces pour le moteur Deutz pour une capacité de quelque 1 400 000 pièces par an. Etablie sur 1.7 ha de superficie dont 1.5 ha couverts, emploie 392 agents.L’ETRAG, créée en tant que nouvelle entreprise le 29 juin 2009 suite à la scission de CMT, a fait sortir le premier tracteur le février 1974. C’est une spa dotée d’un capital social de 4 456 080 000 00 DA et emploie au total 1 216 travailleurs.

M. T.

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LOIS ET PROCEDURESLOIS ET PROCEDURES

Redynamisation des dispositifs relatifs au foncier agricole 1.1. Concernant le champ d’application de la loi 83-18 du 13 aout 1983 relative à l’accession à la propriété foncière agricole par la mise en valeur (APFA)La circulaire interministérielle n°402 du 8 juin 2011 sus évoquée a également rappelé que la loi 83-18 du 13 aout 1983 relative à l’accession à la propriété foncière agricole par la mise en valeur (APF A), est toujours en vigueur; elle ne s’applique désormais que dans les wilayas sahariennes.

1.2.Concernant les actes de propriété.Bien que la Circulaire Interministérielle n°402 du 11 juin 2011 sus évoquée a permis la redynamisation de l’opération d’établissement des actes, il n’en demeure pas moins que des lenteurs sont enregistrées dans certaines wilayas notamment en ce qui concerne le travail des comités techniques de daïras chargés du constat de la réalisation des opérations de mise en valeur par les exploitants agricoles.Messieurs les walis concernés sont invités à redynamiser rapidement les comités techniques de daïras en mettant en place des programmes pour chaque commune afin que l’opération de levée de la condition résolutoire et l’établissement des actes soit achevée dans les meilleurs délais.

1.3.Concernant la mise en place d’un cahier des charges Afin de clarifier les droits et obligations des exploitants agricoles bénéficiaires de l’APFA, ces derniers seront astreints désormais à la signature d’un cahier des charges, dont le modèle est joint en annexe, qu’ils signeront avec le directeur de wilaya de l’ONTA. Le non-respect des clauses du cahier des charges constitue un motif d’invocation de la condition résolutoire et par conséquent de la résiliation de l’acte.

1.4.Concernant la conversion du droit de l’APFA en droit de concessionDe nombreux bénéficiaires de l’APFA n’ayant pas encore procédé à la mise en valeur des terres attribuées, ont formulé des demandes pour convertir leur droit d’accession en droit de concession pour pouvoir bénéficier des avantages accordés par le dispositif institué par la circulaire interministérielle n° 108 du 23 février 2011 relative à la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage notamment l’accès au crédit d’investissement «Ettahadi».Dans ce cadre, il est demandé à messieurs les walis de répondre favorablement auxdites demandes après leur examen au cas par cas, par la commission d’orientation du développement agricole et rural de la wilaya. Il est entendu que cette mesure ne concerne que les bénéficiaires exploitant effectivement leurs terres, ce qui exclut les cas d’abandon pour lesquels il faudra appliquer les termes de la circulaire interministérielle n°402 du 8 juin 2011 suscitée à savoir la déchéance de leurs droits lorsque les délais légaux pour la mise en valeur des terres sont épuisés.

1.5.Concernant les exploitants des terres sans titreLes bilans établis pour l’opération d’accession à la propriété foncière agricole (APFA), ont montré que des citoyens ont mis en valeur des terres, soit pour étendre leurs exploitations, ou sur la base des délibérations des Assemblées populaires communales ou encore sur leurs propres initiatives et ne disposent pas de titre d’occupation des terres qu’ils exploitent.

Cette catégorie d’exploitants contribue sans conteste à la production agricole dans de nombreuses régions sahariennes.Afin de permettre l’accès au crédit d’investissement à ces exploitants et améliorer ainsi les conditions d’exploitation des terres, messieurs les walis sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour la régularisation juridique de ces situations. Dans ce cadre, le comité technique de daïra procède au constat de mise en valeur des terres; en cas de constat positif, le dossier de l’exploitant est soumis pour approbation à la commission d’orientation du développement agricole et rural de la wilaya. Après approbation, la régularisation s’opérera, sur la base d’un arrêté du wali autorisant la cession, par acte administratif établi par le directeur des Domaines de wilaya et soumis aux formalités d’enregistrement et de publicité foncière.

1.6.Concernant les transactions foncières:Les transactions foncières portant sur les terres agricoles attribuées dans le cadre de l’APFA, doivent être soumises avant l’établissement de l’acte, par le notaire chargé de la formalisation de la transaction, à autorisation de l’ONTA.Lorsqu’il s’agit de transactions qui concernent des personnes physiques ou morales de nationalité étrangère, le notaire devra avoir l’avis préalable du wali conformément à la réglementation en vigueur.En outre et afin d’éviter le morcellement des terres, le même notaire ainsi que le conservateur foncier sont tenus de veiller au respect des conditions édictées par le décret n °97-490 du 20 décembre 1997 fixant les conditions de morcellement des terres agricoles.

2. CONCERNANT LE DISPOSITIF DE CREATION DE NOUVELLES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET D’ELEVAGELa circulaire interministérielle n°108 du 23 février 2011 relative à la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, malgré l’enthousiasme et l’engouement suscités auprès des jeunes et des investisseurs, enregistre un retard dans sa mise en œuvre.Afin de combler ces retards, les mesures suivantes ont été décidées:

2.1. Concernant les études de faisabilité technico économique des périmètres identifiés:Tout en poursuivant la réalisation par le BNEDER des études dans le cadre du contrat programme, le dispositif en vigueur sera allégé comme suit:

- Délégation de crédits aux DSA pour leur permettre de lancer des consultations dans le cadre de la réglementation des marchés publics pour la réalisation d’études des périmètres. En cas d’infructuosité pour les périmètres destinés aux jeunes, une commission locale, créée par le wali et composée des compétences techniques des services de l’agriculture. des ressources en eau, de l’aménagement du territoire et de l’environnement, sera chargée de l’élaboration de l’étude en question.- Mise en place pour les 4 wilavas du Qrand Sud (Tamanrasset. Tindouf. Adrar. lllizi.) d’une procédure allégée d’élaboration des études de faisabilité des périmètres

identifiés, à travers la création, par le Wali, d’une commission locale, composée des compétences techniques des services de l’agriculture, des ressources en eau, de l’aménagement du territoire et de l’environnement, et qui sera chargée de l’élaboration de l’étude en question.- Révision par le ministère de l’agriculture et du développement rural des termes de références (TDR) des études pour les adapter aux spécificités des régions sahariennes. - L’encouragement de la réalisation des études par les candidats investisseurs.

2.2. Pour les périmètres réalisés par la Générale des concessions agricoles (GCA)Les wilayas qui ne l’ont pas déjà fait, devront prendre rapidement toutes les mesures nécessaires, pour l’intégration, dans le dispositif de la circulaire interministérielle n°108 du 23 février 2011 suscitée, de l’ensemble des périmètres réalisés par la Générale des Concessions Agricoles (GCA).À ce titre, il y a lieu de mettre en œuvre les mesures suivantes:

- régularisation des exploitants qui disposent d’un document officiel (acte de concession, cahier des charges, procès verbal de la commission ad hoc de wilaya), établi en vertu des dispositions du décret exécutif n °97 -483 du 15 décembre 1997 fixant les modalités, charges et conditions de la concession de parcelles de terre du domaine privé de l’Etat dans les périmètres de mise en valeur. Les exploitants en question doivent s’adresser à l’Office national des terres agricoles (ONT A), munis des documents suscités pour signer le cahier des charges en vue de [‘établissement de l’acte de concession. Cette mesure s’applique pour les exploitants en place ainsi que ceux qualifiés par la commission ad hoc de wilaya suscitée et non installés au niveau des périmètres de mise en valeur pour diverses raisons.- lancer les appels à manifestation d’intérêt pour les terres des périmètres non attribuées ou dont les concessionnaires ont abandonné leurs terres pour diverses raisons.

2.3.Concernant les investissements structurantsConsidérant l’importance de la ressource en eau dans la mise en valeur des terres sahariennes, en tant qu’investissement structurant garantissant la durabilité de l’exploitation des terres, messieurs les walis sont invités à lancer des appels d’offres nationaux et internationaux pour la réalisation de forages dans le cadre de la réglementation des marchés publics.Le financement de ces ouvrages se fera à partir des ressources du compte d’affectation spéciale n°302-089 intitulé «Fonds spécial de développement des régions du Sud» ou à défaut à partir du compte d’affectation spéciale n°302-111, intitulé «Fonds de développement rural et de la mise en valeur terres par la concession» à travers le dispositif portant sur les «projets à initiative locale »,Ne pas céder son droit durant une période de 05 années. Après la levée de la condition résolutoire, toute cession du droit doit être soumise à l’autorisation préalable de l’Office national des terres agricoles;- L’exploitant s’engage à:

» conduire directement et personnellement l’exploitation;» entretenir les terres attribuées et à les faire fructifier;» préserver la vocation agricole des terres;» n’utiliser les bâtiments d’exploitation qu’à des fins ayant

un rapport avec les activités agricoles;» ne pas sous-louer les terres et les biens superficiaires y rattachés;» déclarer tous les accords de partenariat qu’il viendrait à conclure ou à rompreconformément à la législation et la réglementation en vigueur;» s’acquitter des taxes et autres frais auxquels le patrimoine peut être assujetti.» informer, à tout moment, l’office national des terres agricoles de tout évènementsusceptible d’altérer le patrimoine de l’exploitation.

Article 4 : Contrôle par l’office national des terres agricolesSans préjudice des autres contrôles exercés dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, l’office national des terres agricoles peut exercer, à tout moment, le contrôle sur l’exploitation agricole pour s’assurer que les activités qui y sont menées sont conformes au programme de mise en valeur cité à l’article 03 ci-dessus et aux clauses du présent cahier des charges.Lors des opérations de contrôle, l’exploitant est tenu de prêter son concours aux agents de contrôle en leur facilitant l’accès à l’exploitation et en leur foumissant toutes les informations et/ou les documents requis.

Article 5 Durée, prise d’effetL’attribution des terres est consentie pour une période de 05 années nécessaires à la réalisation du projet de mise en valeur présentée; cette période prend fin au constat de réalisation du programme de mise en valeur opéré par l’ONT A.A l’issue de cette période et si le programme de mise en valeur n’est pas réalisé, l’acte de cession est annulé sauf si des justifications de force majeur sont présentées par l’exploitant auquel cas une période supplémentaire de deux années lui est accordée.Si à l’issue de cette période supplémentaire le programme de mise en valeur n’est pas réalisé, l’ONTA demande au Wali l’annulation de l’arrêté de cession.L’annulation de la cession emporte dévolution à l’Etat de l’ensemble des biens y compris les locaux à usage d’habitation réalisés par l’exploitant et donne lieu, pour les biens superficiaires, à. une indemnisation déterminée par l’administration des domaines déduction faite de 10% à titre de réparation dans le cas d’un manquement aux obligations de l’exploitant. Le montant de cette indemnisation est susceptible de recours devant les juridictions compétentes. Les privilèges et hypothèques éventuels grevant l’exploitation sont reportés sur le montant de l’indemnisation.

Article 6 Consistance du patrimoine concédé- Superficie de l’assiette foncière attribuée:- Consistance des biens superficiaires y compris les locaux à usage d’habitation: - Coordonnées géographiques de l’assiette foncière conformes au plan cadastral joint en annexe de l’acte de cession.

Directeur de wilaya de l’office national des terres agricoles

Wilayas sahariennes

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N°6 - Juin 2014N°6 - Juin 201434 35

LE PALMIER

Connue pour la facilité de conservation et ses multiples utilisations Prix des jeunes entrepreneurs

La populaire mech degla Ooredoo sponsor exclusif d’Injaz El Djazair 2014

Par M. Belguedj (*)

INFOS PLUS

Sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette troisième édition de la Compétition Annuelle des

Jeunes Entrepreneurs, organisée par le club CARE (Cercle d’Action et de réflexion autour de l’Entreprise) et INJAZ El Djazair, qui entre dans le cadre de son programme, a vu la présence de nombreux officiels dont l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, de personnalités du monde de l’entreprise et des cadres de Ooredoo.Lors de cet événement, Injaz El Djazair a dévoilé les meilleures jeunes entreprises de la 3ème édition de sa compétition, dans les 4 catégories suivantes:-Prix de la meilleure entreprise décerné à Jenia issu de l’Ecole nationale supérieure polytechnique (ENP) coaché par Mme Lamia Ouis de Lafarge. Jenia met en place le Key-phone™ un produit à la fois confortable et sécuritaire. Il permet de commander à distance la porte de votre maison. Il assure aussi sa sécurité en émettant un signal en cas de problèmes.-Prix de la meilleure campagne de marketing décerné à Bfinder issu de l’Ecole nationale supérieur de Travaux Publics (ENSTP) coaché par Mme Lynda Nibouche, coach freelancer.Bfinder un outil efficace et pratique, permettant de retrouver les objets à l’aide d’une connexion Bluetooth.-Prix de la meilleure idée innovante décerné à Syenco issu de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENP) Coaché par Mme Chahinez Mellak de HSBC. Syenco a pour objectif la récupération de l’énergie de façon propre et innovante.-Prix de la meilleure création publicitaire décerné à

Smart Care, issu de l’Institut nationale d’electronique et de génie électrique (Inelec), coaché par Mohamed Merad de Citi Bank. Smart Care spécialisée dans la production et la vente des boites pharmaceutiques contenant les différents médicaments avec une option de rappel qui permet de les prendre à temps.A signaler que l’équipe lauréate du prix de la meilleure entreprise représentera l’Algérie à la compétition régionale qui aura lieu en octobre 2014 à Marrakech (Maroc) et qui verra la participation d’entreprises venues de 15 pays de la région MENA (Middle East and North Africa). En trois ans d’existence, Injaz El Djazair a atteint une dimension nationale et une présence sur le territoire nationale (Alger, Blida, Boumerdes, Bejaia, Tlemcen, Oran, M’sila et Constantine.En 2012, les étudiants issus de l’Ecole Nationale Polytechnique ont participé à la première compétition annuelle des jeunes entrepreneurs, organisée le 7 octobre 2012 à Alger. Leur projet «Algreenia» a remporté le prix de la meilleure jeune entreprise. Ils ont dignement représenté l’Algérie à la 6éme compétition régionale des jeunes entrepreneurs qui s’est tenue du 4 au 6 novembre 2012 à Doha (Qatar) et «Algreenia»» a été consacrée meilleure entreprise et a remporté ainsi le premier prix.Injaz El Djazair est une fraction de Injaz El Arab, une organisation qui aborde les jeunes dans les 15 pays de la région MENA et qui a entamé ses travaux en Algérie en octobre 2010 sous l’égide du club CARE, une association à but non lucratif.

Injaz El Djazair a organisé une cérémonie de remise des prix aux lauréats de sa 3ème Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs de l’année 2014, exclusivement sponsorisée par Ooredoo et ce, le 16 juin 2014 au chapiteau de l’hôtel Sheraton – Club des Pins- à Alger.

La datte Mech Degla appelée communément «kentichi ou garbaï» .

Caractéristiques du cultivarNom vernaculaire : Mech Degla.Sens du nom : datte qui n’est pas Deglet Nour.Importance et répartition : Abondant.Date de maturité : Octobre.Date de récolte : Octobre-Novembre.Utilisation de la datte : Fraîche et conservée.Mode de conservation : En sacs ou régimes.Appréciation : Datte excellente, très digestible.Commercialisation : Très importante surtout au nord de l’Algérie.

Caractéristiques morphologiques des organes végétatifsLe stipe Gros diamètre, de forme cylindrique, parfois élancé et portant beaucoup de lif.

Les palmesElles sont seulement 57 palmes en moyenne à garnir ce cultivar. Elles sont de couleur vert foncé et sont relativement longues, dépassant les 500 cm avec de larges pétioles (cornafs).Les folioles sont au nombre de 141 en moyenne, alternées une par une dont les dimensions sont moyennes à la base et sur la partie médiane de la palme respectivement de 50/3 cm et 25/2,2 cm. Elles sont moins longues à l’extrémité de la palme, de la l’ordre de 23/1,4 cm.Les épines, au nombre de 29 en moyenne, sont rigides et longues de 3 à 4 cm à la base, 1,5 à 2 cm sur la partie médiane et environ 3 cm à l’extrémité de la partie épineuse, longue de 60 cm en moyenne.Caractéristiques morphologiques des organes de fructification

La datteC’est la plus populaire des dattes sèches compte tenu de ses parties gustatives, sa facilité de conservation et ses multiples utilisations. Elle est de forme sub-cylindrique, légèrement allongée et aplatie à la base. Sa taille est de l’ordre de 3,5/1,8 cm et son poids moyen est de l’ordre de 6,5 g.Au stade «bser», elle est de couleur orangé, couleur qu’elle garde au stade suivant.A maturité, elle est plutôt beige clair, teinté d’un marron peu prononcé. Son épicarpe est ridé, peu brillant et cassant. Le mésocarpe est peu charnu, de couleur blanche, de consistance sèche et de texture farineuse. Le péricarpe est voûté, de couleur jaune paille. La datte a très bon goût.

Le noyauIl est de couleur marron, légèrement ridé sur l partie ventrale et porte une rainure en forme de U, peu profonde.Ses dimensions sont réduites, de l’ordre de 2/06 cm et pesant moins d’un gramme. La micropyle est situé au centre du noyau.

(*) Document 3D. ISBN n°ISSN 112-3478

Teneur en eau (%) pH Acidité

g/kg MFPectine(%) MS

TSS(%)

Sucres réducteurs(%) MS

Saccharose(%) MS

Sucres totaux

(%) MS

Sucreseau

13 1,80 0,96 7,30 65 20 51,40 80,07 3,60

Caractéristiques chimiques

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PUBLICATIONS HIER ET AUJOURD’HUI

Ce qu’en disent le Coran et la science

La sexualité dans le règne végétalLa culture du palmier dattier au SahelAuteur : Sane Djibril

Edition PAF. 2013. 224 pages.

L’eau et ses enjeux au SaharaAuteur : Ali Bensaâd

Editions Karthal, 2011

Les palmiers : observations sur la monographie de cette famille dans la

Flora BrasiliensisJoão Barbosa Rodrigues

Imprimerie du Messager du Brésil, 1882 - 53 pages

Le palmier dattier (phoenix dactylifera L.) est une arécacée dioïque d’intérêt a la fois économique et écologique, pour laquelle la micropropagation in vitro est indispensable pour assurer le renouvellement et l’extension des palmeraies. Ce livre présente une démarche expérimentale qui contribue a préciser les connaissances sur la séquence des événements cellulaires, physiologiques, cytologiques, biochimiques et moléculaires caractéristiques des différentes étapes de la régénération par la voie embryogénie. L’auteur propose, a travers cette étude, une stratégie de régénération par embryogenèse somatique via les suspensions cellulaires pour la multiplication des génotypes d’intérêt de palmiers dattiers adaptes a l’environnement sahélien.

La question de l’eau se pose comme un enjeu vital dans la diagonale des pays arides où se trouve être pris le Maghreb. Mais son caractère impérieux est encore plus exacerbé dans les territoires sahariens marqués par une aridité extrême.

Ces derniers ont acquis récemment une importance économique et stratégique centrale et ont connu, de ce fait, un exceptionnel développement. Celui-ci implique une sollicitation tendue sur des ressources en eau caractérisées principalement par la médiocrité et la difficulté d’exploitation et, depuis peu, grâce à l’accès aux nappes profondes fossiles, par des abondances sectorielles, probablement éphémères et, en tout cas, mal maîtrisées. Le Sahara est aussi un pays de vieille civilisation où les sociétés, confrontées à une aridité extrême, ont tissé au cours des siècles des rapports si étroits à l’eau que les paysages hydrauliques restituent tout autant les territorialités que les sociétés qui les ont structurées et les mutations qui les secouent actuellement toutes deux.

La reproduction sexuée dans le règne végétal telle qu’elle est reconnue aujourd’hui par les botanistes et les biologistes a été citée dans le Coran.

Le nombre de citations est éloquent et démontre clairement que la sexualité dans le règne végétal est reconnue par le Coran, sans l’ombre d’un doute.

«C’est Lui (Dieu) qui étendit la terre. Il y implanta les montagnes, fit couler les cours d’eau, et de tous les arbres (fruitiers) ll conçut les deux éléments du couple (mâle et femelle)» (Coran 13.3) «Il (Dieu) a fait descendre du ciel, l’eau avec laquelle Nous faisons sortir des couples (sexués) de plantes variées.» (Coran 20.53) «…Ne vois-tu pas aussi la terre éprouvée par la sécheresse ? Dès que Nous y faisons descendre l’eau, elle palpite, se gonfle et fait germer toutes sortes de végétaux en couples (sexués).» (Coran 22.5)«..Et Nous faisons descendre du ciel l’eau avec laquelle Nous faisons croître toutes sortes de couples de végétaux (sexués) luxuriants.» (Coran 13.10).

Le mot «zaoudjin» décrit le couple formé par le mâle et la femelle, qui ont recours à la reproduction sexuée pour se multiplier. Une telle conception dans le domaine des plantes était tout à fait nouvelle. Car seules les formes asexuées de reproduction comme le bouturage, le greffage ou le marcottage étaient connues. Quant à la germination des graines, aucun caractère sexuel ne lui était attribué. Il est vrai que la pollinisation était déjà pratiquée manuellement, mais l’usage était réservé au seul palmier-dattier, et plus tard au vanillier, à l’exception des autres espèces. La pollinisation du

palmier était d’ailleurs répandue bien avant l’avènement de l’Islam. Les traces de sa pratique remontent au temps du roi d’Assyrie, Assunazirpal, neuf siècles avant l’ère chrétienne. Hérodote avait confirmé cette coutume des Assyriens, quatre siècles plus tard. Les paysans assyriens fécondaient artificiellement les palmiers en agitant des inflorescences mâles, au-dessus des fleurs femelles, exactement comme le font les agriculteurs des pays producteurs de dattes. La pollinisation du palmier-dattier était pratiquée aussi du temps du Prophète Mohammed. Dans son livre intitulé «Le Prophète de l’Islam», Muhammad Hamidul¬lah raconte comment à son arrivée à Médine, après l’Hégire, le Prophète, vit les habitants pratiquer la pollinisation. Cela le blessa dans ses sentiments de pudeur et de moralité publique, et il suggéra de ne pas le faire. La fécondité fut très réduite et les cultivateurs vinrent s’en plaindre. Le Prophète répondit, selon le traditionnaire Muslim: « Faites comme vous avez l’habitude de faire, vous connaissez mieux que moi les affaires de votre monde d’ici-bas. » En dépit de son immense savoir, Aristote soutenait fermement que la sexualité végétale n’était qu’un mythe. Mais, il ne faisait qu’abonder dans le sens de la croyance populaire. Pline l’Ancien, pensait au contraire que tous les arbres et toutes les plantes avaient deux sexes et que la poussière pollinique était le matériel de la fertilisation. C’était prêcher dans le désert, car pour les savants occidentaux, la sexualité végétale était un produit de l’imagination. Il fallut attendre le 16ème siècle, pour voir les botanistes Lecluse et Von Gessneï, accepter l’idée de l’existence de sexes différenciés chez les plantes. A la fin du 17ème siècle, le naturaliste allemand, Camerarius réussit à démontrer en quelques expériences, qu’un ovule de plante ne peut se développer en graine que s’il est préparé par l’action du pollen, lequel est sécrété et collecté par les étamines, que sont les organes sexuels mâles.

Extrait du livre de Mohammed Yacine Kassab :

«Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran».

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N°6 - Juin 2014 39

TOUT EN SANTE

Journées plus longues et plus chaudes en été

Quelques conseils pour passer un bon ramadhanIl est important de bien s’hydrater et s’alimenter correctement au cours de la période de rupture du jeûne car les journées sont plus longues et plus chaudes en été. Quelques conseils indispensables pour passer un bon ramadhan.

Bien s’hydraterL’hydratation est primordiale pendant la période de ramadan.

•Il faut boire en grande quantité, environ 1,5 litre d’eau par jour. •Il faut bien s’hydrater dès la rupture du jeune et avant la reprise du jeûne.

Une alimentation saine•Privilégier une alimentation saine lors de la rupture du jeûne.•Ne pas se jeter sur les pâtisseries et sucreries qui, même en grande quantité, ne combleront pas la faim et perturberont l’organisme. •Pensez aux abricots secs et aux dates qui permettent de fournir de l’énergie tout au long de la journée.

Un repas pas trop copieuxEviter les repas trop copieux.

Débuter par une soupe•Ne pas débuter par un repas trop copieux: boire à petites gorgées et s’hydrater avant de manger.•Débuter par une soupe et attendre au minimum 2 heures pour faire un repas plus conséquent.

Consommer des fruits et des sucres lentsIl est recommandé de consommer des fruits pour leur apport en vitamines et surtout des sucres lents comme la semoule et les céréales afin de tenir pendant la rupture du jeûne. Bien manger avant l’aubeIl est important de bien manger avant l’aube Faire 3 repas pendant la rupture du jeuneIl est conseillé de faire 3 repas pendant la rupture du jeûne : le premier avant l’aube, le second à la rupture du jeûne et le troisième, 2 ou 3 heures, quelques heures après.

Faire une siesteUne sieste est conseillée en début d’après-midi.

Eviter soleil et chaleur•Il est conseillé d’éviter le soleil et la chaleur. •Privilégier les pièces fraîches à l’intérieur et l’ombre à l’extérieur pour ne pas s’affaiblir trop rapidement.

Réduire les efforts trop importants•Réduire au maximum les efforts physiques. •Les sportifs doivent notamment faire très attention à ne pas se surpasser durant le mois du ramadan. •Il est conseillé de faire du sport de manière non intensive avant la rupture du jeune.

Des précautions pour les personnes fragiles•Le jeûne durant le Ramadhan ne doit pas aggraver l’état de santé des personnes atteintes de pathologies. •Les femmes enceintes ou celles qui allaitent, les personnes âgées, les patients atteints d’hypertension, de pathologies cardiaques ou d’asthme, sont le plus souvent exemptés de ramadan. •Dans le cas contraire, elles doivent consulter leur médecin traitant en cas d’apparition de manifestations.

Les personnes diabétiquesLes personnes diabétiques doivent suivre régulièrement leur taux de glycémie, s’hydrater en abondance et ne pas manger de sucreries sans avis médical.

Ne pas interrompre de traitement sans avis médical •Les personnes devant prendre des traitements à heure fixe ou en urgence doivent prendre l’avis de leur médecin et de l’imam. •Ils devront peut être ne pas faire le ramadan afin de ne pas mettre leur santé en danger.

(Source : www.santé-medicine.net)

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A GOUTER A GOUTER Avec une sauce caramel

Taboulé aux dattes et au poulet caramélisé

Préparation1-Dénoyautez les dattes et coupez-les en morceaux. 2-Mettez-les dans un bol avec les raisins, la semoule et 7 cl d’huile d’olive. Salez et poivrez. Couvrez d’eau à fleur d’eau bouillante, mettez un couvercle et laissez gonfler. 3-Quand toute l’eau a été absorbée, égrainez à la fourchette. Réservez au frais. 4-Coupez le poulet en petits morceaux et émincez l’oignon. Faites-les revenir dans l’huile restante jusqu’à ce que le poulet soit bien doré. Salez et poivrez, arrosez de miel et laissez cuire doucement jusqu’à ce que le poulet soit bien caramélisé. 5-Lavez, épépinez et coupez le poivron en tous petits dés. 6-Lavez, séchez, effeuillez et hachez finement la menthe. 7-Ajoutez le poulet, le poivron et la menthe à la semoule, mélangez bien et gardez au frais jusqu’au moment de servir.

(Source : www.cuisineaz.com)

Ingrédients• 500 g de semoule à couscous

moyenne • 19 dattes • 3 blancs de volaille

• 50 g de raisins blonds

• 1 poivron rouge

• 2 oignons• 15 feuilles de menthe

• 3 c.à soupe de miel

• 7 cl d’huile d’olive (+ 1 c.à soupe)

• sel, poivrePh DR

Cigare de datte sur coulis d’amlou

Ingrédients• 8 feuilles de pastilla

• 1 boîte de dattes

• cannelle• gingembre frais

• 1 clou de girofle

• eau de fleur d’oranger

• miel• amlou (mélange d’amande fries mixées

avec du miel et de l’huile d’argan)

• huile pour la friturePh DR

Préparation1-Dénoyautez les dattes et faites-les cuire à la vapeur.2-Mélangez-les à la cannelle, le gingembre frais et le clou de girofle.3-Taillez les feuilles de pastilla en triangle, farcissez-les avec la pâte de dattes et faites-les cuire dans un bain de friture. Égouttez et servez sur un lit d’amlou.

(Source : www.cuisineaz.com)

Préparation-Préchauffer le four à 180°-Beurrer et fariner un moule à manqué (25 cm) (ou bien recouvrir de papier cuisson)-Mettre les dattes, l’eau et le bicarbonate de soude dans une grande casserole et laisser bouillir 5 minutes

-Eteindre le feu et écraser les dattes à l’aide d’un écrase-purée (ou une fourchette si vous n’en avez pas) jusqu’à obtenir une purée homogène-Ajouter le beurre coupé en morceaux et mélanger jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Mélanger.-Ajouter le sucre et les oeufs battus. Mélanger à nouveau.-Ajouter la farine, la levure, le gingembre et la vanille et mélanger. Votre pâte doit être homogène.-Laver et couper les poires en deux. Evider le milieu et couper en quartiers-Disposer les poires de manière concentrique au fond du moule, et disposer quelques tranches au milieu-Verser l’appareil (la pâte) par dessus – les poires doivent être complètement recouvertes-Enfourner 35-40 minutes. Le gâteau est cuit lorsque la pointe d’un couteau ressort sèche.-Laisser refroidir 10 minutes minimum avant de démouler en retournant le gateau sur le plat de service.-Servir avec une sauce caramel chaude

Conseil pour la préparation de la sauce caramel :• Si vous voulez faire vous même la sauce caramel : faire chauffer 60ml d’eau + 250gr de sucre. Laisser bouillir (sans remuer) une dizaine de minutes (la préparation doit avoir une jolie couleur caramel). Eteindre le feu et laisser refroidir un peu. Ajouter 250ml de crème épaisse et 1 cuillère à café d’extrait de vanille). Mélanger.• Vous pouvez conserver le reste de sauce au réfrigérateur. Il suffira de la réchauffer si besoin.

(Source : www.lecoindejoelle.com)

Gâteau aux dattes et poires

Ph DR

Ingrédients (8/10 personnes)• 175g de dattes dénoyautées• 300ml d’eau• 1 cuillères à café de bicarbonate de soude• 60g de beurre• 250g de sucre brun• 2 oeufs• 175g de farine• 1 sachet de levure• 1 cuillère à café de vanille• 1 cuillère à café de gingembre en poudre• 2 poires

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CONTACTS UTILESCONTACTS UTILES

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