Le « monde liquide » de Zygmunt Bauman · 2017-10-08 · sociologie critique vs. sociologie aseptique (Rioux) • Sociologie critique = explication + normativité / évaluation

Le « monde liquide » de Zygmunt Bauman

1 JF Bachelet - CRIS / ISHS / ULg

L’homme • 1925 : naissance à Poznan (Pologne) de parents juifs polonais. • 1939 : fuite en URSS • 1944 : Combattant dans la Première armée polonaise sous contrôle soviétique • 1945-1953 : Officier dans le KBW (Corps de sécurité intérieure) / rencontre de sa

femme, Janina, rescapée du ghetto de Varsovie / études de sciences sociales et de philosophie.

• 1953 : Mise à pied après que son père ait pris des contacts en vue d’émigrer en Israël. • 1954 : Professeur de sociologie et de philosophie à l’Université de Varsovie. • 1968 : Exclusion du Parti communiste et de l’université / exil en Israël • 1971 : Rejoint le Royaume Uni et devient professeur à l’Université de Leeds.

JF Bachelet - CRIS / ISHS / ULg 2

L’oeuvre

• 1. Période polonaise (1957-1968) : analyse marxiste hétérodoxe des sociétés communistes critique de l’orthodoxie communiste

• 2. Période de la sociologie critique (1971-1982) : Towards a Critical Sociology (1976). ZB fait de la sociologie un outil d’émancipation. Opposition aux sociologies inféodées au marxisme dogmatique (URSS) ou à la pensée managériale (USA)

• 3. Critique de la modernité (1987-1991) : organisation et régulation de la vie sociale par l’Etat (« Etat jardinier ») / Modernité et Holocauste (1989)

• 4. Période postmoderne (1992-1997) : analyse de la société d’après la chute du Mur de Berlin. ZB décrit la postmodernité comme le sacrifice des possibilités collectives de sécurité au profit de la recherche individuelle du bonheur

• 5. Les « sociétés liquides » (1998 - ) : « postmodernité » « modernité liquide » (Work, Consumerism and the New Poor (1998))


Sociologie critique et critique de la modernité (1)

• But de la sociologie : identifier, décrire et expliquer le réel social / Pourquoi ? / Comment ? • Toute sociologie est potentiellement critique • Sociologie critique = « conscience morale et politique de la sociologie professionnelle parce

qu’elle pose les questions fondamentales : pour quoi, pour qui, faire de la sociologie ? La réponse à ces questions se nourrit évidemment des défis venant de l’extérieur de la sociologie, du champ politique et public » (Jean De Munck, http://sociologies.revues.org/3576) / cf. sociologie critique vs. sociologie aseptique (Rioux)

• Sociologie critique = explication + normativité / évaluation + intervention « (Un) programme de sociologie critique pose la question de l’intervention efficace du sociologue dans le réel et donc celle de sa coordination avec les acteurs sociaux. Cela suppose une théorie de la communication sociologique. Et cela entraîne

une conséquence : la sociologie critique ne peut faire l’économie d’une théorie de la démocratie et de ses conditions actuelles de réalisation ». (Jean De Munck)


http://sociologies.revues.org/3576

Sociologie critique et critique de la modernité (2)


Sociologie critique (P. Bourdieu, L. Wacquant, R. Castel …)

Sociologie de la « nouvelle modernité » (A. Giddens, U. Beck …) Littérature (A.

Camus …)

Philosophie (E. Levinas, C. Castoriadis …) Anthropologie (Cl.

Lévi-Strauss, M. Douglas …)

Une pensée de la complexité …

• … avec les qualités et les faiblesses des grands systèmes : si leur dimension globalisante peut les rendre imprécis, elle ouvre en revanche des perspectives pour d’innombrables questionnements sur l’homme, la société, la politique …


Modernité et holocauste (1989)

• A. Modernité = civilisation occidentale = avancée vers le progrès = lutte contre la barbarie = triomphe de la culture de l’homme sur la sauvagerie naturelle

• B. Holocauste = produit de cette civilisation = rationalité = efficacité technique et bureaucratique = absence de déchaînement pulsionnel = conformation de la société à un plan idéal (monde « pur »)

- La raison peut servir des buts immoraux - Risque de rupture entre rationalité et éthique - Holocauste = produit du « penchant de la modernité pour un monde

totalement planifié et totalement maîtrisé » - Holocauste = événement rare mais reproductible


L’épineuse question de la modernité (1) • Raison / science / expérience / humanisme / progrès … • Modernité = reproduction de la société via le politique (par opposition à la

tradition où la reproduction se fait via le culturel). • Modernité = transformation du sens temporel de la légitimité de la reproduction sociale (l’avenir remplace le passé) • Modernité = ensemble des conditions historiques matérielles qui permettent de penser l’émancipation vis-à-vis des traditions, des doctrines ou des idéologies … • Modernité = morale du changement vs. morale de la tradition • Apparition du protestantisme • Avènement des sciences expérimentales (scientifique) + progrès techniques


L’épineuse question de la modernité (2)

• Avènement des sciences expérimentales (scientifique) + progrès techniques • Rationalisme (raison pour comprendre le monde) + positivisme et scientisme • Optimisme (foi dans le progrès) • Maîtrise du monde par l’homme via la technique • Désenchantement : le monde est vidé de son mystère • Sécularisation et laïcisation de la société • Reconnaissance de l’individu + contrat social individu vs. Etat-nation • Philosophie utilitariste (Bentham /panoptique / contrôle des ouvriers + contrôle des prisonniers) • La modernité est un PROJET (monde sans cesse à construire, à organiser, à façonner et à contrôler (Etat-jardinier)


L’épineuse question de la modernité (3)

« (…) la vision du monde qui a prévalu en Occident, née à la Renaissance, et dont les développements politiques se sont manifestés à partir des Lumières (…) est devenue la base de la doctrine sociale et politique et pourrait être appelée l'humanisme rationaliste, ou l'autonomie humaniste: l'autonomie proclamée et pratiquée de l'homme à l'encontre de toute force supérieure à lui. On peut parler aussi d'anthropocentrisme: l'homme est vu au centre de tout. Historiquement, il est probable que l'inflexion qui s'est produite à la Renaissance était inévitable. Le Moyen Age en était venu naturellement à l'épuisement, en raison d'une répression intolérable de la nature charnelle de l'homme en faveur de sa nature spirituelle. Mais en s'écartant de l'esprit, l'homme s'empara de tout ce qui est matériel, avec excès et sans mesure. La pensée humaniste, qui s'est proclamée notre guide, n'admettait pas l'existence d'un mal intrinsèque en l'homme, et ne voyait pas de tâche plus noble que d'atteindre le Bonheur sur terre. Voilà qui engagea la civilisation occidentale moderne naissante sur la pente dangereuse de l'adoration de l'homme et de ses besoins matériels. Tout ce qui se trouvait au delà du bien-être physique et de l'accumulation de biens matériels, tous les autres besoins humains, caractéristiques d'une nature subtile et élevée, furent rejetés hors du champ d'intérêt de l'Etat et du système social, comme si la vie n'avait pas un sens plus élevé » (A. Soljenistsyne, discours prononcé à Harvard en 1978 http://www.academia.edu/2320988/Fondements_philosophiques_et_conceptuels_de_la_Modernit%C3%A9)


Modernité, postmodernité, hypermodernité …

Bauman fonde son analyse sur les effets / limites de la modernité et de son paradigme prométhéen raison + science + technique.

1. La volonté de contrôler et de façonner la réalité à des fins de progrès (Etat-jardinier / coercition légitime) a aussi conduit à la rationalisation du mal (holocauste, Hiroshima, guerre froide, « dommages collatéraux » du marché global)

2. L’Etat-nation voit ses prérogatives concurrencées par la globalisation. La coercition s’exerce à différents niveaux (ex. cyberespace, organismes supranationaux …) la « société » est de moins en moins administrée par l’Etat lui-même.

3. Les frontières (= sécurité) disparaissent au profit de territoires sur lesquels les institutions ne font plus le poids face à la finance, au capital et au commerce globaux passage de la certitude à l’incertitude /

de la sécurité au risque / de la solidité à la fragilité



« Monde liquide » et « crise » (1)

• Rupture, instabilité, culture du mouvement et du changement • La crise connote une situation transitoire, exceptionnelle qui justifie des

mesures exceptionnelles (ex. austérité) mais qui ne remet pas en cause l’idée de progrès.

• L’idée de « crise » est un repoussoir qui permet de mettre en évidence les attitudes des acteurs : positives (faire face, réagir, bouger, (se) remettre en question, s’adapter, être flexible…) vs/ négatives ( conservatisme, attachement aux acquis, irresponsabilité …)

• Dans le monde liquide, celui qui n’est pas en mouvement se marginalise (chômer, ne pas produire, ne pas chercher de travail …)


« Monde liquide » et « crise » (2)

• La mobilité est un enjeu de pouvoir et de légitimation. Immobilité = exclusion • La mobilité caractérise les « grands », ceux qui sont capables de se mouvoir

(surnager ?) dans le monde liquide et d’y jouer un rôle. • Dualisation du monde : mobilité vers le haut participation au spectacle du

monde (attachement des exclus à la TV et aux médias) / prison vers le bas



« Dans une société moderne liquide, l’industrie de broiement des ordures s’empare des positions de force dans l’économie (…) La survie de cette société et le bien-être de ses membres tient à la rapidité avec laquelle les produits sont jetés aux ordures et à la vitesse (…) du broiement des déchets. Dans cette société, rien ne peut revendiquer l’exemption à la règle universelle du jetable, et rien ne peut être autorisé à durer plus qu’il ne doit. La fermeté, le caractère gluant, la viscosité des choses inanimées comme des animées sont les plus sinistres et fatals des dangers, les sources des peurs les plus effroyables, et les cibles des attaques les plus violentes. La vie dans une société moderne liquide ne peut rester immobile. Elle doit se moderniser (lire : continuer chaque jour de se défaire des attributs qui ont dépassé la date limite de vente, continuer de se démanteler/se dépouiller des identités actuellement assemblées/revêtues) – ou périr. Poussée par l’horreur de l’expiration, la vie dans une société moderne liquide n’a plus besoin d’être attirée par des merveilles imaginées à l’autre bout des travaux de modernisation. Ici, on est obligé de courir aussi vite qu’on peut pour rester au même endroit, à l’écart de la poubelle où les derniers sont condamnés à atterrir. (…) La vie dans la société moderne liquide est une version sinistre du jeu des chaises musicales – disputée pour de vrai. Le véritable enjeu de la course consiste à être sauvé (temporairement) de la relégation dans les rangs des détruits, et à éviter d’être jeté aux ordures ». (La vie liquide, pp. 10-11)

Le monde liquide illustré (1)

CULTURE • « modernité solide » : la culture a une fonction homéostatique. Culture = garantie de

renouvellement à l’identique d’une société ; = élément de « solidification » d’une société support du politique qui gère par rapport à un ordre stable

• « modernité liquide » : la culture « telle que nous la connaissons depuis les grottes d’Altamira » peut-elle survivre ? ZB ne peut répondre. La « culture liquide » ne peut exister qu’en fonction des critères de la consommation ce sont les clients potentiels qui décident du sort de la créativité culturelle culture « réussie » = culture qui se vend et se renouvelle n’importe quoi peut devenir culture « branding » / impact maximal obsolescence immédiate

•



VILLE ET SECURITE

• Ville = futur de l’humanité. De lieu sûr et protégé (MA), la ville est devenue le lieu de tous les dangers ; lieu où se côtoient des étrangers et des inconnus. Or inconnu = imprévisibilité et risque. Espace public = espace de risque qui existe entre les poches d’espace privé ; = mélange autos / piétons, riches/pauvres …

• Ville = lieu d’incertitude et d’insécurité


« (…) les villes sont devenues les dépotoirs de problèmes conçus à l’échelle planétaire. Les citadins et leurs représentants élus se retrouvent confrontés à une tâche qu’ils seraient bien en peine d’accomplir : trouver des solutions locales aux

difficultés mondiales ». (Le présent liquide. Peurs sociales et obsessions sécuritaires., p. 110)

Le monde liquide illustré (3) • PEUR • Le monde est plein (Kant) tout espace est vécu comme un espace-frontière dans lequel il

faut être en permanence sur ses gardes • « société ouverte » = aujourd’hui facteur de crainte car son imperméabilité aux menaces

extérieures est incontrôlable. • Peur existentielle disparition des protections institutionnalisées (ex. moyens

d’autodéfense collective vs. état social actif) et de l’assurance (confiance en soi) au profit de la sécurité (être protégé / progrès ≠ paix, espérance / progrès = crise et tensions, craintes quête de solutions individuelles + cibles de substitution (santé, sécurité personnelle – caméras, arts martiaux etc.)

• Médias : jouent sur la capital-peur (« policiers chiens de berger / citoyens moutons / criminels loups »


« (…) la modernité devenue « liquide », a fait triompher l’incertitude perpétuelle : la quête de sens et de repères stables a laissé la place à l’obsession du changement et de la flexibilité. Le culte de l’éphémère et les projets à court terme favorisent le règne de la concurrence au détriment de la solidarité, et transforment les citoyens en chasseurs ou, pis, en gibier. Ainsi, le présent liquide secrète des individus peureux, hantés par la crainte de l’insécurité » (Le présent liquide, 4e de couv.)


« Comment vaincre la peur sans sombrer dans l’ennui ?

L’alternative à l’insécurité n’est pas la béatitude de la tranquillité, mais la malédiction de l’ennui ».

(La vie liquide, p. 120)


CONSOMMATION 1. Société de consommation = fondée sur la non-satisfaction 2. Consumérisme = fondé sur la tromperie, l’excès et le déchet 3. Syndrome consumériste = « tout tout de suite », dégradation de la durée au profit de

l’éphémère, nouveauté durabilité ; disparition du fossé entre a) utilité / désirabilité de l’objet et b) inutilité / mise au rebut ; consommation attachement

4. Concerne à la fois les objets mais aussi les relations sociales ou amoureuses (« tout ce que touche le marché se transforme en marchandise », La vie liquide, p. 142)

5. Le corps consommateur : objet de marketing + prescription politique : être et rester en forme (= lutte perpétuelle / « jihad de toute une vie » (p. 151)


« Le corps du consommateur est « autotélique », il représente son propre but ainsi qu’une valeur en lui-même (…) Son bien-être constitue l’objectif premier de toute activité de vie, ainsi que l’examen et le critère final d’utilité, d’opportunité et de désirabilité pour le reste du monde humain et chacun de ses éléments » (La vie liquide, p. 145)


• « LIFELONG LEARNING » • = remplacement de la liberté de choix par l’obligation de reformuler sans

cesse de nouveaux choix (cf. consommation) en raison de l’obsolescence des certitudes et des opportunités.

• Individu instruit ne poursuit plus UNE cible mais doit se former en permanence de façon à CHOISIR les cibles en cours de route en fonction de l’impact maximal possible.

• Commercialisation des formations inégalités (seuls les riches y ont accès)


(…) la notion d’apprentissage autonome se prête à un discours permettant à l’Etat d’abdiquer ses responsabilités quand il s’agit de fournir l’éducation de qualité à laquelle tous les citoyens ont droit (…) Le déplacement de l’accent autrefois mis

sur l’éducation vers l’apprentissage s’accorde bien à une autre tendance, très répandue chez les gestionnaires contemporains : le penchant à se décharger, en

faveur de leurs employés, de la responsabilité (…) de n’avoir pas réussi à se montrer à hauteur du défi » (La vie liquide, p. 197)

« Spécialisation flexible, stratégie de l’innovation permanente, moderniser, changer ou périr … » qu’en est-il des nouveaux héros ?

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Anciens héros du monde « solide » Nouveaux héros du monde « liquide »

Le héros pré-moderne est toujours en action, il veut « que ça change » ! Il est aussi résolu à administrer et à diriger. Il recherche des façons plus efficaces de gouverner le monde afin d’amener tous les humains au bonheur. Bonheur = tâche collective

Le bonheur n’est pas lié à l’état du monde. Sortir de l’état de malheur dépend d’une opération effectuée par les chercheurs de bonheur chacun pour soi. Bonheur = tâche privée.

Réparer /améliorer le monde ou en construire un nouveau qui transcende le premier le bonheur se trouve dans un monde parfait. Le changement est une opération unique.

Il ne peut pas y avoir de monde parfait transcendant. Tout au plus peut-on envisager d’améliorer le monde à travers le changement permanent. Bonheur = recherche à perpétuité.

Les héros poussent les humains au changement, les mobilisent (cf. tâche collective)

L’apathie des humains est inconcevable puisqu’ils sont censés être toujours en mouvement (cf. bicyclette qui ne tient debout qu’en roulant + Lewis Carroll : « Ici on est obligé de courir pour rester au même endroit »

Retour vers le futur …

1. Bourdieu : pour avoir prise sur le futur, il faut avoir prise sur le présent 2. Volatilité du temps présent : le temps = succession de moments qui

empêchent la consolidation d’une expérience 3. Impossibilité d’affronter le futur


« La précarité rend l’avenir incertain, elle interdit toute anticipation rationnelle et, en particulier, ce minimum de croyance et d’espérance en l’avenir qu’il faut pour se révolter » (La vie liquide, p. 213-214)

Retour vers le futur – 2 : le rôle des intellectuels

• Adorno et la « bouteille à la mer » : sera-t-elle découverte ? Par qui ? Pourra-t-on lire le texte, comprendre le sens du message ? au moins tout aura été fait pour éviter au message d’être effacé. Si les contemporains n’en ont pas voulu, au moins une chance aura été donnée au message d’être entendu…

• « Aucune pensée n’est immunisée contre les risques de la communication. Il suffit de l’exprimer dans un contexte inadéquat et sur la base d’un mauvais consensus pour en miner la vérité » (Adorno, in La vie liquide, p. 223)

• Danger : l’idéologie de l’élite globale (accroissement continu de la liberté et démantèlement des contraintes résiduelles en réponse à tous les problèmes)


« (la minorité riche de la planète a) perdu la guerre des relations publiques dans le monde musulman il y a bien longtemps. (On) pourrait engager le prophète Mahomet comme

responsable des relations publiques que cela n’y ferait rien ». Le monde riche se plaint sans cesse de ne pas parvenir à « faire passer le message ». Et comment le pourrait-il, puisque la

privatisation, la déréglementation promues sous l’égide de ce message « ont donné naissance(…) à des armées d’exclus dont la capacité de travail est superflue, dont on juge le

mode de vie arriéré, dont les besoins les plus fondamentaux ne sont pas comblés ? » (O. Siblani et N. Klein, cités dans La vie liquide, p. 235) »



Bibliographie Le coût humain de la mondialisation, Modernité et holocauste La Vie en miettes. Expérience postmoderne et moralité L'Amour liquide La société assiégée La Vie liquide Vies perdues : La modernité et ses exclus La Décadence des intellectuels. Des législateurs aux interprètes Le présent liquide S'acheter une vie


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Le « monde liquide » de Zygmunt Bauman · 2017-10-08 · sociologie critique vs. sociologie aseptique (Rioux) • Sociologie critique = explication + normativité / évaluation